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TRACHEOBIONTASynonyme(s)TRACHEOPHYTA |
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Utilisation du tourteau d'extraction et du tourteau de presse de colza dans l'élevage des porcs
Deux essais réalisés avec des porcelets d'élevage ont permis d'étudier , d'une part, l'influence de proportions croissantes de 5 à 15 % de tourteau d'extraction de colza (TEC-OO) et, d'autre part, l'effet d'un traitement hydrothermique (env. 103° C, 1h, adjonction de vapeur) du tourteau de presse de colza (TPC-00) sur les performances et les paramètres sanguins. Dans un essai avec des truies d'élevage, on a testé les effets d'une adjonction de 8 % de TEC-OO dans l'aliment de gestation et dans celui de lactation. Les résultats obtenus sont les suivants : - Chez les porcelets, une diminution du gain de poids et de l'indice de consommation avec 15 % de TEC-OO permet de fixer la limite supérieure de son utilisation à 10 % ; - Le traitement hydrothermique du TPC-OO a amélioré l'appétence de l'aliment pour les porcelets, ainsi que leur consommation (+ 11 %) et leur croissance (+ 15 %), par rapport au TPC-OO non traité ; grâce au traitement, la teneur en glucosinolates a pu être réduite de moitié ; - Les effets de 10 % de TEC-OO non traité et de TPC-OO non traité sur les performances des porcelets sont semblables ; - Chez les truies d'élevage, l'introduction de 8 % de TEC-OO n'a pas eu d'effet sur la fécondité ; - Les publications de Jost et Bracher (1992) et de Gutzwiller (1996) donnent un compte-rendu des paramètres sanguins et du poids de la thyroïde chez les porcelets ; - En 1995, les sous-produits du colza en Suisse avaient une teneur moyenne en glucosinates de 14,2 mmo/kg. Les limites d'incorporation dans les aliments pour porcelets et pour truies d'élevage découlent de la valeur maximale fixée à 2 mmo/kg d'aliment complet.
Au verger du Centre d'Agriculture Biologique de la Pocatière : contrôle de la tavelure du pommier à l'aide du soufre
Les résultats encore partiaux obtenus des essais de contrôle de la tavelure du pommier (Venturia inaequalis) à l'aide du soufre démontrent, jusqu'à ce jour, un succès notable. Parce que certaines mises au point restent à faire, le lecteur voudra bien considérer ce qui suit comme étant d'abord et avant tout un texte informatif et non pas une émission de recommandations.
Visite de la ferme de Winée (Belgique)
Cette visite (du 24 Mai 96), plus spécialement orientée vers le désherbage, a permis de voir du matériel en fonctionnement, mais aussi de mieux connaître les techniques de désherbage utilisées en maraîchage biologique et leurs contraintes (coût, temps de travaux), ainsi que la gestion technico-économique de l'exploitation, au travers de la rentabilité et la commercialisation de quelques cultures importantes. Fermoscopie.
Agriculture biologique : Résultats des expérimentations - année 1994
Le document a été réalisé par BIOCIEL (Fédération des Groupements d'Agriculteurs Biologiques de la Région Centre), avec la collaboration de la Coopérative FRANCIADE, des Chambres d'agriculture de Loir-et-Cher, d'Indre-et-Loire, du Loiret, du Lycée Agricole de Vendôme, ainsi qu'avec la participation financière du Conseil régional de la région Centre. Compte-rendu détaillé des expérimentations suivantes : - Essais variétés 1994-1995 sur blé tendre, lupin blanc, colza de printemps (conditions d'essais, conduite de culture, résultats qualitatifs - quantitatifs et commentaires, choix des variétés) ; - Désherbage mécanique et thermique sur maïs (objectifs, protocole, observations en végétation, résultats et conclusions) ; - Complément de fertilisation azotée (objectifs, conditions d'essai, résultats (rendements, teneur en protéines)) ; - Conclusions (techniques - économiques) ; - Compost longue durée (essai comparatif - programmé sur 12 ans - de 4 différents composts pour mesure de leur impact sur le sol (humus, N, P, K) et sur la plante (rendement)).
Agrobiomediterraneo - 5èmes rencontres internationales - Compte-rendu (24, 25 et 26 novembre 1994, à Marseille)
Colloque organisé par FAB PACA (Fédération de l'Agriculture Biologique en Provence-Alpes-Côte d'Azur), FNAB (Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique), FN CIVAM BIO (Fédération Nationale des Centres d'initiatives pour Valoriser l'Agriculture en Milieu Rural), GEYSER (Groupe d'étude en agriculture durable), GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique), ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique), IFOAM (International Federation of Organic Agriculture Movements). Ce document a pour objet de présenter une synthèse de chacun des moments du colloque. Il rassemble, pour chaque atelier technique, comme pour chaque table ronde et chacune des matinées plénières, une synthèse des interventions. Les textes intégraux de la plupart de ces interventions sont disponibles, à la demande, auprès des structures organisatrices responsables de chacune de ces demi-journées : - GEYSER : Tables rondes / Climat ; - GRAB : Maraîchage / Arboriculture / Eau / Sol / Phyto ; - CIVAM Languedoc Roussillon (LR) : Viticulture. Sommaire : - Eau ; - Sol : à propos de l'approche Hérody, impact des mycorhizes en climat méditerranéen ; - Phytosanitaire : des extraits de plantes inhibent les maladies virales ; - Climat : recréer un environnement parcellaire ; - Arboriculture : l'arboriculture en Espagne, la lutte biologique en verger avec une coccinelle Harmonia axyridis, carpocapse : confusion sexuelle et Bacillus thuringiensis, enherbement et mulch d'écorces contre adventices ; - Maraîchage : atelier technique maraîchage ; - Viticulture : perspectives de lutte biologique contre les nuisibles de la vigne, le problème des cicadelles de la vigne, le mulch à base de compost, les effets non-intentionnels des insecticides et fongicides sur le typhlodrome, la viticulture biologique ; - Olivier : atelier technique olivier, atelier technique fruits secs ; - Elevage : les chèvres de Monsieur Carel, consommation des fromages de chèvre dans les magasins Monoprix ; - Réglementation CEE : évolution de la réglementation ; - Développement de l'agriculture biologique : Italie, Egypte, Espagne, Turquie, France, Portugal, Israël, Grèce ; - Régionalisation : régionalisation de la réglementation ; - Commerce & Ethique ; - Développement local ; - Restitution & Synthèse ; - Annexes : fiches signalétiques des organisateurs, programme du colloque, articles de presse, bilan succint, liste des participants.
Ah, la bonne poire !
La poire a mauvaise presse. Parfois trop dure, souvent farineuse, elle déserte notre assiette. Et pourtant, combien de variétés, bien cultivées méritent d'être redécouvertes ! Cuisinée ou crue, la poire est un fruit qui se déguste. Pourquoi ne pas lui faire une place au jardin ? Aujourd'hui, le très sérieux catalogue du CTPS ( Centre Technique Permanent de la Sélection) recense environ soixante-dix variétés, dont la plupart furent créées au XIXème siècle. Seules quelques-unes d'entre elles ont les faveurs des arboriculteurs professionnels : "William's", "Doyenné du Comice", "Conférence"... pour ne citer que les plus connues. Beaucoup sont, en fait, en voie de disparition. Mais le travail remarquable mené par des associations ou les Conservatoires regroupés au sein de l'AFCEV, a permis de recenser, sauvegarder et multiplier nombre d'entre elles. Quelques pépiniéristes proposent désormais une gamme étendue de poiriers qui permettent de produire et de récolter des fruits du mois de juillet à la fin du mois d'avril. Pour faire le bon choix de variété, les principaux critères sont les suivants : goût, aspect du fruit, ainsi que résistance aux maladies et variétés pollinisatrices. Rémy Bacher détaille ici les meilleures conditions à donner à un poirier pour qu'il grandisse et fructifie bien (sol, porte-greffe, protection et lutte phytosanitaires, taille), ainsi que les méthodes de récolte et de conservation. Sous forme de tableau, vingt des variétés de poires parmi les plus connues sont décrites, sur le plan : période de maturité, qualité/usage, variétés pollinisatrices, particularités.
L'anthonome (Anthonomus pomorum L.) provoque aussi des dégâts sur les pommes
Des symptômes en forme d'entonnoirs profonds, observés sur des pommes dans des vergers du Bassin lémanique, peuvent être provoqués par des piqûres d'anthonomes du pommier. Des anthonomes ont été encagés, pendant plusieurs périodes, dans des manchons en tulle sur des branches de pommiers. Les anthonomes encagés avant floraison ont provoqué la formation d'entonnoirs sur les pommes, tandis qu'après floraison les morsures des anthonomes n'ont causé que des blessures superficielles. Les boutons floraux sont piqués par la génération ayant hiverné et les morsures sur jeunes fruits sont causées par la nouvelle génération. Des piqûres artificielles des bourgeons effectuées avec une aiguille ont provoqué les mêmes déformations en entonnoir.
Le chou pommé
Le chou appartient à une espèce dont la diversité est légendaire. Du petit chou de Bruxelles à l'énorme chou à choucroute, en passant par le chou frisé, le chou-fleur, le brocoli ou le chou décoratif, les aspects et les utilisations de ce végétal sont innombrables. Le seul chou pommé dont nous nous préoccupons ici, peut être vert ou rouge, lisse ou frisé, rond ou pointu, tout petit ou très gros. En effet, le chou pommé a fait l'objet de multiples sélections et les cultivars présents sur le marché sont nombreux. Robert Mottin laisse donc volontairement de côté les variétés hybrides - aux besoins peu compatibles avec la philosophie du jardin biologique d'un particulier (graines coûteuses et qualité plus difficile à obtenir) -, pour nous présenter quelques grands classiques, convenant à des saisons différentes. Avec une fiche technique de culture, la liste des ennemis et leurs effets, les méthodes de prévention et de lutte, etc..., il donne quantité de conseils pratiques et les secrets de la réussite de la culture du chou pommé.
La conduite du tournesol et du maïs en agriculture biologique
Fiches techniques tirées du compte-rendu de la journée Formation du 14 Mars 1995 à Saint-Porçain-Sur-Sioule. Un itinéraire technique de la culture du maïs en bio, une approche technique de la conversion à la production de maïs bio (évolution de l'itinéraire technique et évolution de l'environnement technico-économique suite à la conversion bio) et le matériel spécifique : bineuses et désherbeuses thermiques. Un itinéraire technique de la culture du tournesol en bio (traitement des semences, variétés, travail du sol, binage, semis, fertilisation, récolte, commercialisation, approche économique prévisionnelle,...).
Culture et entretien des oliviers
Guide technique de culture de l'olivier, depuis la plantation jusqu'à la protection phytosanitaire, en passant par le choix des variétés, la fertilisation, la taille... Les conseils donnés dans ces fiches constituent un ensemble cohérent élaboré selon les principes suivants : . Obtention d'un produit de qualité . Respect de l'environnement . Economie de traitements.
La culture des petits fruits en agriculture biologique
Cette étude a pour objet de réaliser une synthèse technique sur la conduite des petits fruits (fraise, framboise, mûre, groseille, cassis) en agriculture biologique afin de déterminer un coût de production au kilo. Visites sur le terrain d'exploitations déjà performantes et maîtrisant une culture donnée, informations complétées par une recherche bibliographique (intégrant aussi des données européennes), ont permis l'établissement de fiches techniques (retraçant les grandes étapes de chaque culture et déterminant un itinéraire technique simple, normalement accessible à tous).
La culture du tournesol en Suisse romande
"L'étude de faisabilité de la culture du tournesol dans les conditions pédoclimatiques de la Suisse romande, fondée sur des essais en vraie grandeur conduits sur 4 sites différents pendant 6 ans, permet de conclure qu'il est possible d'envisager l'implantation de cette culture dans les zones les plus favorables du pays. Ce sont celles qui, parmi les plus sèches, bénéficient d'un climat comparable à celui des zones viticoles. Toutefois, il faut bien se rendre compte que les conditions climatiques sont marginales, notamment de par les sommes de précipitations, et obligent à ne travailler qu'avec des variétés précoces. Au risque climatique s'ajoute le risque inhérent aux oiseaux, dans un environnement qui leur est plutôt favorable. En bref, la culture du tournesol peut être décrite de la manière suivante : - Place dans la rotation : entre deux céréales ; au maximum 25 % des terres assolées en y incluant le colza, - Fumure : 60 N - 60 p2o5 - 400 k2o - 55 Mg - 0,4 B, - Sols : tous, sauf les terres humifères et autres sols fournissant beaucoup d'azote, - Densité de semis : 50 000/60 000 graines/ha ; interligne 45-50 cm, - Variétés à choisir parmi les plus précoces, - Désherbage : mécanique, chimique ou mixte ; pas de possibilité de lutte chimique contre les dicotylédones en postlevée, - Ravageurs : veiller aux attaques de limaces, éventuellement de pucerons, - Maladies : choisir des variétés tolérantes, ne pas dépasser les densités conseillées et ne pas surcharger la rotation des cultures, - Irrigation : parfois utile ; consommation de luxe possible, - Récolte : une adaptation de la moissonneuse-batteuse est indispensable ; humidité du grain inférieure à 15 % ; conditionnement rapide du grain récolté, - Après la récolte : attention aux repousses de tournesol dans les deux cultures subséquentes."
Dates et densités de plantation de la variété de fraisier Pandora en montagne
Un essai réalisé à 1060 m d'altitude avait pour but de déterminer la meilleure date de plantation ainsi que la distance optimale de plantation de la variété de fraise Pandora. IL n'y a pas eu de différence significative de rendement au m2 entre les trois dates de plantation expérimentées - 15 Mai, 1er Juin et 15 Juin -, ni entre les deux distances de plantation sur le rang - 40 et 50 cm. Par contre, la production par plante est significativement supérieure avec la distance de 50 cm. Dans les conditions de cet essai, on peut donc dire que la date optimale de mise en place des plants frigo de Pandora se situe vers la mi-juin et que la distance de plantation sur le rang de 50 cm est préférable à celle de 40 cm.
Ecopom : enrayer la progression du carpocapse du pommier
Nathalie CORROYER, AuteurDepuis plusieurs années, le contrôle du carpocapse (Cydia pomonella) devient de plus en plus difficile et les moyens utilisés ne donnent plus satisfaction dans certaines zones où la pression du ravageur croît d'année en année. Les essais de confusion sexuelle ont montré quelques résultats positifs ; encore faut-il bien maîtriser cette technique. Explication, résultats et commentaires de ces essais.
Estimation des proportions de graminées, de légumineuses et des autres plantes dans le fourrage à partir de leur composition chimique
Une méthode indirecte d'estimation des proportions de graminées, de légumineuses et des autres plantes dans les fourrages est présentée. La matière végétale prélevée dans des prairies permanentes et temporaires a été triée manuellement pour quantifier la présence de trois groupes de plantes (graminées, légumineuses et autres plantes). La détermination de substances chimiques caractérisant par leur concentration l'un ou l'autre groupe a été effectuée sur les échantillons reconstitués après triage. Des équations de régressions multiples, comprenant les matières azotées, la lignocellulose, la lignine, la cellulose vraie, les phénols solubles et les acides phénoliques comme variables indépendantes, ont été élaborées. La corrélation entre les valeurs déterminées par triage manuel et celles estimées à partir de la composition chimique dépasse largement 0,9 et l'erreur-type est acceptable. Etant donné que les substances chimiques employées pour le calcul des proportions des groupes de plantes sont les mêmes que celles qu'on utilise pour l'évaluation des différents paramètres qualitatifs du fourrage, aucun investissement supplémentaire n'est nécessaire pour l'application de cette méthode d'estimation de la composition botanique.