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ARECACEESSynonyme(s)PALMAE ARECACEAE |
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Les collections variétales du Conservatoire Botanique National Méditerranéen de Porquerolles
Sylvia LOCHON-MENSEAU, Auteur ; Bouchaib KHADARI, AuteurL'île de Porquerolles s'est dotée, en 1979, d'un conservatoire botanique. Son objectif est de préserver et mettre en valeur les paysages provençaux traditionnels et la conservation de collections variétales. Il réalise également des expertises et inventaires botaniques. Outre une banque de semences d'espèces menacées, ce conservatoire entretient une collection d'oliviers, de figuiers, de mûriers et de palmiers-dattiers. L'article présente l'historique de ce conservatoire, ainsi que l'ensemble de ses activités, y compris les programmes de recherche auxquels il participe, en collaboration avec l'INRA de Montpellier. Plusieurs références scientifiques permettent d'aller plus loin dans les recherches génétiques sur l'olivier.
Palmier, deux outils biologiques testés contre le charançon rouge
Samantha BESSE, Auteur ; Ludovic CRABOS, Auteur ; Antoine BONHOMME, Auteur ; ET AL., AuteurLe charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus, a été détecté pour la première fois en France en 2006. Très rapidement, il a fait des dégâts importants et a été classé organisme de quarantaine. Les sociétés Natural Plant Protection et Végétech, qui travaillaient déjà ensemble sur d'autres ravageurs, ont collaboré autour de l'élaboration d'une méthode de lutte biologique, consistant à appliquer des microgranulés enrobés de spores du champignon entomopathogène Beauveria bassiana. Les expérimentations, menées en conditions semi-naturelles, ont permis de tester les efficacités de deux souches de ce champignon (la souche 147 du produit Ostrinil et la souche NPP111B005), et de les comparer à celle de l'imidaclopride (insecticide). Les deux produits à base de B. bassiana se sont avérés autant ou plus efficaces que la référence chimique.
Sekem 2011 après le printemps arabe
Laurent DREYFUS, AuteurSuite à un voyage, en mars 2009, organisé par le Mouvement de Culture Bio-Dynamique, en Egypte, pour découvrir l'initiative de Sekem, un voyage, en 2011, a permis de voir comment l'initiative de Sekem a vécu la révolution. L'Egypte se trouve dans un contexte social difficile où la misère est palpable. L'orientation de Sekem s'inscrit dans la conduite d'une agriculture bio-dynamique mais clairement productiviste (élevage, production de compost, production végétale). Une présentation est faite de la culture des palmiers (récolte des dattes, vie du palmier, utilisation de son bois ) et des goyaves (utilisées surtout pour la récolte des feuilles en usage médical). L'article évoque, par ailleurs, la visite faite, dans le cadre de ce voyage, sur la ferme de Mustapha Tari, au nord du Caire. Se trouvait sur place, Atia, le directeur de l'EBDA, l'organisme professionnel de bio-dynamie qui regroupe 200 fermes, soit 800 petits agriculteurs. Sur la ferme de Mustapha Tari, les cultures principales sont le riz, le maïs et le coton et les serres abritent aussi en hiver divers légumes (filet de protection contre la chaleur, système d'arrosage au goutte à goutte, pulvérisation de silice de corne, usage de préparation biodynamique et de compost). Quinze hectares sont cultivés, vingt personnes travaillent sur cette propriété. L'agriculture biodynamique procure beaucoup d'emplois en Egypte. La culture du coton (semis, récolte, choix des variétés cultivées effectué par l'Etat ) et celle du riz (semis, irrigation, une vingtaine de variétés cultivées par Sekem, récolte ) sont particulièrement évoquées. De retour sur le domaine de Sekem, les visites de l'atelier de confection, de l'élevage (chantier d'ensilage en cours), du séchage des plantes médicinales témoignent que la vie suit son court malgré la difficulté régnante et qui touche l'économie de l'entreprise.
Palmier, efficacité curative du nématode
Laurène PEREZ, Auteur ; Nicolas ANDRE, Auteur ; Caroline GUTLEBEN, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du programme PAYSARCH, des stratégies curatives de lutte biologique contre le papillon palmivore Paysandisia archon ont été testées in situ par les FREDON Languedoc-Roussillon et PACA, Plante & Cité, et les sociétés commerciales Koppert et Biobest. Les sites sur lesquels ont été menés les essais sont représentatifs de la diversité des zones non agricoles. Les stratégies testées sont deux applications de nématodes Steinernema carpocapsae au printemps et à l'automne. Un intérêt a été montré de manière générale, ces applications étant particulièrement efficaces sur les palmiers faiblement ou nouvellement infestés. Les conditions d'application des essais n'ont pas permis une bonne régularité des traitements pour l'ensemble des sites. Elles ont néanmoins permis de connaître les pratiques professionnelles et de mieux appréhender les contraintes du terrain.
Palmier, efficacité préventive d'une glu
Jean Benoît PELTIER, Auteur ; Maïlis HUGUIN, Auteur ; Pauline GABORIT, AuteurUne glu à projeter a été mise au point par l'INRA et SupAgro (Etablissement supérieur et de recherche de Montpellier) pour protéger les palmiers du papillon palmivore Paysandisia archon. Des essais ont été menés sur plus de 600 individus au niveau du campus de SupAgro, des rues de Montpellier, ainsi que sur d'autres sites. Les résultats montrent une bonne efficacité du produit appliqué correctement, au bon moment, en une fois : les taux de réinfestation des palmiers traités sont faibles (1 à 3 %). La glu a une action préventive (écran physique entre la plante et l'hôte) et une action curative à terme pour les arbres infestés. Des tests d'émergence en conditions contrôlées ont également été réalisés. Alors que 98 % des adultes sont aptes au vol sur témoins, seuls 10 % le sont sur palmiers traités. Aucune phytotoxicité n'a été observée sur palmier à ce jour. Concernant les éventuels dégâts sur la faune environnante, les prises récoltées ne sont jamais pires que celles des bandes commerciales anti-fourmis ou pièges chromatiques jaunes pour jardins. Aucune abeille domestique ou bourdon n'ont été collectés sur la glu. A noter que ce produit a aussi une action préventive contre le charençon rouge. Un dossier a été déposé à l'Anses, la glu BioPalm sera commercialisée en 2011.
Aux sources de l'alimentation durable : Nourrir la planète sans la détruire
Grâce à une enquête de terrain inédite, en France et dans le monde entier, Lionel Astruc décrypte les enjeux de sept aliments exemplaires, souvent même avant-gardistes, garants de critères écologiques et sociaux très élevés. Il remonte les filières de chacun de ces produits (tous vendus en France) pour vérifier ce qui se cache derrière les engagements affichés. Les surprises - bonnes, parfois mauvaises - émaillent ce long périple qui nous emmène au Cambodge chez les grimpeurs de palmiers à sucre, en Bolivie sur les hauts plateaux où pousse le quinoa, sur un bateau de pêche suédois en mer du Nord, à Madagascar dans les bassins aquacoles les plus écologiques du monde, chez un éleveur de truites bio dans un lac au pied des Pyrénées, sur les pâturages cantalous et dans les jardins solidaires français de fruits et de légumes. Agriculture biologique, production locale en circuit court, protection des terroirs, commerce équitable : chacun des produits cumule plusieurs de ces atouts dans le cadre de filières cohérentes du champ jusqu'à l'assiette. Parallèlement, l'auteur donne de nombreux conseils pour que chacun puisse adopter les bons réflexes dans sa vie de tous les jours, facilement et à un coût raisonnable. Les parties pratiques qui jalonnent le livre s'adressent aussi à tous les budgets, afin qu'une alimentation saine et écologique soit rendue accessible à tous.
L'agro-foresterie à Paraty
Gilles MARECHAL, AuteurCet article est le premier d'une série de trois dédiée aux circuits courts au Brésil. Paraty est une petite ville de Rio de Janeiro qui cumule les avantages touristiques. Menacée par cette attractivité et par l'extension urbaine, l'activité agricole se replie vers des parcs naturels et à leur proximité. Pour assurer la compatibilité entre l'agriculture et la protection de l'environnement, des associations et des producteurs locaux développent l'agroforesterie. Ces systèmes complexes associent plusieurs dizaines de plantes utiles organisées en strates qui permettent de toujours produire quelque chose au fil des années (légumes, bananiers, arbres fruitiers...). Ainsi, Eraldo produit sur ce mode de culture tout en transformant et assurant la vente de ses produits auprès des consommateurs des opérateurs de tourisme. Devenu une référence reconnue en agroforesterie, Eraldo contribue aussi à développer un tourisme écologique à Paraty.
La palme d'or
Le palmier à huile est très probablement originaire du golfe de Guinée. Cette plante adapté à un climat équatorial fait l'objet d'une description botanique. Puis sont évoqués son exploitation traditionnelle et industrielle avec les dérives que cette dernière sous-tend. Si la monoculture se développe en Asie, c'est essentiellement parce que le palmier à huile est 5 à 10 fois plus productif que l'arachide et le soja. La pulpe du fruit donne 50% de son poids frais en huile de palme et de l'amande est extraite l'huile de palmiste. Par ailleurs de nombreux sous-produits du palmier peuvent être valorisés tels que les fibres de la pulpe, les rafles et les tourteaux. L'huile de palme contient des caroténoïdes, est ausi riche en acides gras essentiels et en antioxydants. La recherche d'amélioration des qualités nutritives de l'huile porte sur l'augmentation de la teneur en acides gras insaturés. En raison de ses qualités, la culture du palmier à huile est passée de 1,5 million de tonnes en 1961 à 37,3 millions en 2006, dont 90% produites en Asie (Malaisie, Indonésie). Outre un usage alimentaire, l'huile de palme sert à la fabrication de cosmétiques, encres, résines et agrocarburant (1% de la consommation actuelle). Cependant l'intensification de la culture du palmier à huile n'est pas sans générer de légitimes interrogations sociales et environnementales. En Colombie, de nombreuses ONG dénoncent notamment le développement de l'agro-industrie de la palme. L'huile de palme étant convoitée comme agro-carburant, du fait de l'extension des palmeraies et de l'installation d'une monoculture du palmier, les grands bassins forestiers tropicaux sont menacés. Depuis 2003, la filière a conçue la RSPO (Roundtable for Sustainable Palm Oil ou table ronde pour le développement d'une culture "soutenable" du palmier à huile), qui doit permettre à la profession de définir les critères d'une palmiculture durable. Ceux-ci ont été établis en novembre 2005. Leur liste exhaustive est disponible sur : http://www.rspo.org. La mise en place d'indicateurs en vue d'aboutir à un processus de certification, doit être opérationnel dès 2008. Néanmoins, si le nombre d'adhérents de la RSPO représente à ce jour 40% de la production mondiale, avec un droit d'adhésion de 2 000 dollars, la catégorie des petits producteurs n'est pas encore équitablement représentée autour de cette table ronde. Ceci remet notamment en question la pertinence des critères de durabilité retenus. Un entretien avec M. Hubert Omont, chercheur au CIRAD (l'institut français de recherche agronomique au service du développement des pays du Sud et de l'outre-mer français) et qui suit la démarche de RSPO, permet de revenir sur la réflexion engagée, ainsi que sur ses conséquences.
Vers un moyen de lutte biologique contre Paysandisia archon ? : Un champignon au secours des palmiers
Comment lutter contre le papillon palmivore argentin Paysandisia archon... sachant que ses larves vivent à l'intérieur des palmiers... et que, de plus, les palmiers de France métropolitaine sont implantés en ville, donc difficiles à traiter avec des insecticides chimiques ? Une solution élégante a priori est celle de l'insecticide biologique. Il paraît logique de commencer par évaluer des produits déjà connus sur d'autres papillons, pour voir s'ils ne seraient pas actifs contre P. archon. Des tests ont donc été effectués en laboratoire puis en conditions extérieures, pour voir l'efficacité, en l'occurence la pathogénicité, d'un champignon entomopathogène, précisément la souche Bb 147 de Beauveria bassiana, sur P. archon. Ils donnent des résultats surprenants.
Culture équatoriale au Brésil : L'açai, une chance pour les gens du grand fleuve
Au Brésil, en basse Amazonie, la communauté cabocla vit des produits de Mère-Nature sur les bords du fleuve Tocantin. Parmi les ressources que procure la forêt lacustre, le palmier açai constitue une production complémentaire valorisée en bio et vendue sur le marché du commerce équitable. Rencontre avec la famille Caldas Sanchez qui en récolte les fruits.
Espaces verts : La lutte bio progresse, les ravageurs aussi
Une conférence, organisée par l'AFPP (Association Française de Protection des Plantes) début octobre 2006, à Avignon, a permis de faire le point sur les ravageurs qui sévissent en espaces verts. L'implantation de ces ravageurs et les moyens de lutte sont abordés dans l'article, pour la mineuse du marronnier, les cochenilles, le papillon, le charançon du palmier et le tigre du platane.
Sur les rives du Rio Napo
Une mission multidisciplinaire, organisée par l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), a conduit une équipe de 25 scientifiques en Amérique du Sud, de Puerto Napo à Iquitos. L'étude portait sur le fleuve Rio Napo. Cette étude a permis de retracer l'histoire du territoire et expliquer la répartition des espèces végétales le long de ce fleuve. La diversité du milieu offre également une diversité culturelle avec les différentes communautés vivant dans cette région.
Une pyrale insoupçonnée découverte sur le palmier des Canaries
E. CHAPIN ; J. DRESCHER ; P. REYNAUD ; ET AL.Un nouveau ravageur de palmier, notamment du Phoenix canariensis, a été découvert en automne 2001 sur la Côte d'Azur. Le peu de connaissances actuelles sur cette pyrale ne permet pas d'appréhender son incidence et de définir une éventuelle stratégie de lutte. Toutefois, concernant la lutte biologique, les observations réalisées ont permis d'identifier, au sein des populations de pyrale, une punaise prédatrice commune dans le Sud de la France : Lyctocoris campestris Fabricius (anthocoride).
Guide des plantes tropicales
Andreas BARTELS, Auteur ; Dominique BRUNET, Traducteur ; Marie Elisabeth GERNER, Traducteur | PARIS (33 Rue du Faubourg Montmartre, 75 009, FRANCE) : ÉDITIONS ULMER | 2001Cet ouvrage présente 300 espèces parmi les principales plantes ornementales et alimentaires des régions chaudes - (387 photos couleurs) - Une fiche signalétique donne de chacune d'elles une description botanique complétée par des indications sur leur importance économique et culturelle.
Visite d'exploitation dans le Gers : le bonheur est dans le palmier
Marie Christine Fort, exploitante dans le Gers, n'a pas que des palmiers : elle cultive aussi des fruits bio. Mais l'originalité de sa production de palmiers, bananiers, bambous, etc. méritait qu'on s'y attarde. Installée depuis deux ans, la "Palmeraie du Sarthou" vient en plus de signer un CTE, qui met en avant la protection de l'environnement et de la biodiversité. Diversification, quand tu nous tiens...