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Nouveautés Matériels
Virginie JOURDAN, Auteur ; Guillaume LE GONIDEC, AuteurLa start-up toulousaine Naïo commercialise depuis mi-2013 un robot, nommé Oz, qui désherbe seul les cultures de légumes et de plantes aromatiques et médicinales les plus courantes. Équipé de trois lames, il effectue un sarclage, aérant ainsi le sol et éliminant les plantules. Ce binage préventif permet à l'agriculteur de se libérer du temps pour d'autres travaux. Celui-ci n'a plus qu'à programmer le robot avec le nombre, la largeur et la longueur des rangs et l'épaisseur des cultures. Oz fait ensuite son travail seul, y compris les demi-tours en bout de rang, et envoie un SMS en cas de problème et lorsque la parcelle est terminée. Parmi les autres nouveautés présentées, deux dynamiseurs pour les préparats en biodynamie : le Din Mak, en inox (société espagnole Makato) ; le Cosmophore, en fibre de verre, (société CMFP), mis au point par Dominique Massenot. Au salon Agritechnica, spécialisé en machinisme agricole, des outils étaient particulièrement intéressants pour les agriculteurs biologiques. Parmi eux, les outils de la société Einböck (Pneumaticstar Pro pour l'entretien et la régénération des prairies, la houe rotative Rotarystar, la herse étrille Aerostar Exact), le robot de binage autonome Vibro Crop Robotti de la société Kongskilde, ou encore une poutre de 18 m maximum sur laquelle peuvent se monter des outils de semis et/ou de binage, commercialisée par Schmotzer.
Les nouvelles mesures agri-environnementales "système"
Alexis DE MARGUERYE, AuteurLa MAEC Systèmes herbagers pastoraux est destinée aux élevages dont le chargement est inférieur ou égal à 1,4 UGB/ha et qui valorisent au moins 70% de surfaces herbagères et pastorales. Elle sera désormais assortie d'une obligation de présence de plantes indicatrices de l'équilibre écologique. La MAEC Polyculture-élevage reste proche de la MAE SFEI, dont les exigences ont toutefois été assouplies. Cette MAEC sera d'autant plus rémunératrice que la part de maïs sera réduite dans la SFP. Quant à la nouvelle MAEC Systèmes de grandes cultures, elle implique une diversification des cultures, la présence de légumineuses, une réduction de l'Indice de Fréquence de Traitement et même l'interdiction des régulateurs de croissance.
Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique : Edition décembre 2014 (données 2013)
Cette cinquième édition de l'Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique retrace l'évolution de l'agriculture biologique régionale. Elle présente de nombreuses données collectées au cours de l'année 2013 et au premier semestre 2014 à l'échelle des deux régions, Basse-Normandie et Haute- Normandie. Pour la production, sont dénombrés les exploitations, cheptels, surfaces en AB, la part de la SAU en bio. Les données sont départementales, consolidées au niveau régional et inter-régional. Au sommaire de ce document : - L'agriculture biologique en Normandie (2013 : la production bio poursuit sa croissance ; L'Orne : le premier département bio normand - en surfaces agricoles ; L'élevage bovin : l'activité dominante bio en Normandie) ; - Les productions animales bio en Normandie (bovins lait ; bovins viande ; porcs et volailles de chair ; poules pondeuses ; ovins ; chèvres) ; - Les productions végétales bio en Normandie (surfaces fourragères ; surfaces en céréales ; en oléagineux ; en protéagineux ; en légumes ; en fruits ; en plantes à parfum, aromatiques et médicinales) ; - Focus sur la filière viande bio en Normandie ; - Les préparateurs bio en Normandie (Retour sur les données nationales ; En Normandie) ; - La commercialisation et la consommation des produits bio (consommation alimentaire ; distributeurs bio ; vente directe, les Amap et collectifs d'achat en Normandie) ; - 10 ans de restauration collective bio (définition de la restauration collective ; manger bio en restauration collective : un projet en 4 étapes ; évolution de la typologie des repas bio de 2002 à 2014 ; des projets de territoire ; - Aller plus loin (nouveau règlement européen pour 2017 ; Ambition bio 2017 et ses déclinaisons en région).
OGM : Un été contre les VrTH
Benoît DUCASSE, AuteurLors de cet été 2014, la Confédération paysanne, les faucheurs, certains GAB et Civam ont de nouveau alerté la population sur les « OGM cachés », ces plantes issues de mutagénèse, donc OGM selon une directive européenne, mais pour lesquelles la législation des OGM ne s'applique pas. Leur cible était plus particulièrement les variétés mutées rendues tolérantes à un herbicide (VrTH), colza ou tournesol. Deux lieux ont été « visités » pour constater la présence ou non de ces graines et alerter les gestionnaires de ces lieux : la coopérative agricole des Pays-de-la-Loire (CAPL), et les locaux de Dijon-Céréales à Longvic (Côte-d'Or). Par ailleurs, le pont de l'Ile de Ré a été investi, cette dernière action étant tournée vers le public et la presse, avant que les militants ne soient reçus par la Direction départementale des territoires et de la mer. Constat : pour le moment, très peu de ces semences avaient été diffusées dans ces deux endroits en 2013 (à chaque fois, juste la quantité pour ensemencer 20 ha de colza Clearfield ou Veritas CL). Les gestionnaires ont à chaque fois avancé l'argument de la légalité, alors que les militants insistaient sur les risques de dissémination de telles variétés, et à terme de résistance des adventices et autres crucifères aux herbicides. Les militants demandent au gouvernement d'interdire ces plantes, et estiment qu'il y a urgence car deux nouvelles variétés de colza et douze de tournesol VrTH ont été ajoutées au catalogue européen ces derniers mois.
Olivier Chaloche, céréalier dans le Loiret : Le choix d'une bio productive
Jean-Martial POUPEAU, AuteurOlivier Chaloche est céréalier dans le Gâtinais depuis 1990. Entre 1992 et 1998, il a converti progressivement ses 120 ha à l'agriculture biologique, pour des raisons écologiques, mais aussi en lien avec la réforme de la Pac et par goût pour le défi technique qu'une telle conversion représentait. Partisan d'une bio productive, cet agriculteur a pour objectif d'atteindre 80 % des rendements du conventionnel. Pour cela, il s'est équipé (irrigation, matériel de désherbage mécanique dont une bineuse guidée par GPS ) et a adapté son système (rotations, luzerne, couverts végétaux ). Olivier Chaloche est persuadé que la bio a encore de belles marges de progrès devant elle, contrairement à l'agriculture conventionnelle.
Opti'Ferti, un outil proposé par le réseau GAB-FRAB de Bretagne pour optimiser la fertilisation organique de printemps sur céréales
Régis LE MOINE, AuteurEn agriculture biologique, la méthode du bilan n'est pas suffisante car il faut tenir compte de la capacité du sol à rendre disponibles les engrais organiques au printemps. L'outil d'aide à la fertilisation proposé se base sur une expérience de 7 ans de fertilisation azotée du blé tendre d'hiver biologique en Bretagne, sur la base d'une méthode développée par la Chambre d'agriculture de Seine-et-Marne. Il débute par l'identification des types de sol, de la quantité de précipitations entre octobre et février et du reliquat sortie hiver. Une grille de notation permet ensuite d'évaluer le niveau de minéralisation attendu pour l'année avec une échelle simple de 0 à 2. En fonction de ce niveau de minéralisation et du reliquat sortie hiver, le gain de rendement pour un apport de 30 ou 60 unités d'azote/ha est estimé (entre 0 et 10 q/ha). Un apport ne sera envisageable que si le gain de rendement prévisionnel est supérieur à 5 q/ha. Une matrice de gains permet ensuite d'évaluer la rentabilité économique de l'apport selon le coût de la matière fertilisante et le prix de vente du blé.
Organic vs. Conventional farming dichotomy : Does it make sense for natural enemies ?
Camille PUECH, Auteur ; Jacques BAUDRY, Auteur ; Alexandre JOANNON, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture biologique est considérée comme une alternative prometteuse aux insecticides chimiques. Cette étude vise à déterminer en quoi le système de culture conventionnel ou biologique affecte les populations d'auxiliaires (coccinelles, carabes, parasitoïdes) dans du blé tendre. Des relevés entomologiques dans des parcelles d'Ille-et-Vilaine ont été réalisés sur une surface totale de 200 ha. Afin d'éliminer les biais liés à la configuration du paysage, les parcelles biologiques et conventionnelles ont été analysées par paires dans des environnements semblables. Les auxiliaires prédateurs de pucerons sont plus abondants dans les champs biologiques, tandis que les parasitoïdes ne sont pas influencés par la conduite biologique ou conventionnelle. Quant aux populations de coccinelles, elles sont influencées par la fréquence de travail du sol, l'usage des pesticides et le nombre de variétés de blé utilisées. Malgré ces résultats, la diversité des pratiques culturales rend difficile la quantification des effets des auxiliaires sur l'élaboration du rendement.
Orge brassicole ; Orge fourrager : Coûts de production en Agriculture Biologique
Les Chambres d'Agriculture de Provence-Alpes-Côte d'Azur ont édité, en décembre 2014, 2 fiches (références régionales) consacrées aux coûts de production en orge brassicole et orge fourrager en agriculture biologique.
Orienter la biodiversité contre la mauvaise herbe
Markus SPUHLER, AuteurDe nouvelles recherches sur le lin montrent qu'écologie et augmentation de la productivité ne doivent pas forcément s'opposer. En ce qui concerne le lin, un semis de couverture avec des adventices écologiquement intéressantes peut éviter que le sol ne se couvre de mauvaises herbes problématiques. Plus précisément, c'est au cours d'un projet soutenu par Bio Suisse, Biofarm et la Fondation Hauser, que des chercheuses ont étudié comment un certain nombre d'espèces végétales présentes dans les champs de lin, dont quelques-unes au rang des espèces les plus menacées, pouvaient être favorisées, et comment elles influençaient la culture du lin. Des éléments de résultats des tests et relevés effectués dans le cadre de ces recherches sont présentés (nombre et types d'espèces trouvées, comportement des plantes, etc.). De son côté, l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) étudie actuellement la possibilité de mettre en place, en 2015, des essais concernant les bandes culturales extensives.
Un outil pour mettre en lien éleveurs et céréaliers
Cyrielle DELISLE, AuteurLes Civam de la Vienne et des Deux-Sèvres ont créé un tableur sur Internet permettant aux éleveurs et aux céréaliers adhérents d'acheter, de vendre ou d'échanger des produits de leurs exploitations, par exemple de la paille ou du fumier. Simple d'utilisation, il permet d'obtenir directement les coordonnées de chaque producteur participant. L'idée est née des réflexions de céréaliers cherchant à réduire leurs intrants et à se diversifier et des éleveurs en quête de fourrages. Le principe est de profiter des complémentarités entre grandes cultures et élevage à travers l'échange de ressources locales.
Philippe Colleu : "Ce qui est vraiment important, c'est d'installer des jeunes"
Antoine BESNARD, AuteurUn guide « itinéraires de transmission » vient d'être édité. Cet article présente un des témoignages de ce guide. Producteur breton de porcs en conventionnel, Philippe Colleu a choisi de céder sa ferme à plusieurs jeunes agriculteurs bio de façon progressive. Il a permis ainsi l'installation de deux maraîchers (bientôt trois), d'un céréalier et recherche actuellement un repreneur en élevage caprin bio. Pour lui, sa priorité est d'installer des jeunes avant tout. L'article fait le point sur les aspects relationnels entre cédant et repreneurs, sur la cohabitation des différents systèmes et sur les conseils que peut donner cet agriculteur aux autres cédants.
Photos bio / pas bio : Arboriculture ; Grandes cultures ; Maraîchage ; Viticulture ; Animaux herbivore ; Porc ; Volailles de chair et poules pondeuses
Le groupe PEDAGOBIO a pour objectif de favoriser lenseignement de lagriculture biologique dans les établissements agricoles de la région Pays de la Loire. Ce groupe a notamment créé une « mallette pédagogique » qui contient plusieurs outils et exercices, dont des animations photos « Bio ou pas bio ». Ces animations se basent sur des diaporamas constitués dune batterie de photos illustrant des pratiques agricoles (bio ou conventionnelles). Elles ont pour but de déconstruire les préjugés des étudiants et des stagiaires sur lagriculture biologique et sur l'agriculture conventionnelle. Cet exercice permet de lancer un débat autour de quatre questions : 1 - Que voyez-vous sur la photo (description visuelle des éléments marquants) ? ; 2 - Est-ce que cela peut être bio (compatible avec la réglementation) ? ; 3 - Est-ce que cela peut être conventionnel (idem, réglementairement) ? ; 4 - Et en pratique, est-ce que cela est majoritairement rencontré chez des bio ou chez des conventionnels ? Ces diaporamas portent chacun sur une production : arboriculture, maraîchage, grandes cultures, viticulture, élevage dherbivores, élevage porcin, élevage de poules pondeuses et de poulets de chair. Une première série de diaporamas a été réalisée en 2014, et une seconde en 2022. Pour chaque diaporama, deux versions sont disponibles : une avec corrections (cest-à-dire avec des commentaires et des explications en dessous des photos) et une sans corrections (uniquement les photos).
Pierre Pujos, lauréat des Trophées de l'agriculture durable : La priorité au sol avant la rentabilité économique à court terme
Jean-Martial POUPEAU, AuteurPierre Pujos, céréalier biologique dans le Gers, a été récompensé en 2013 par les Trophées de l'agriculture durable. Le jury a ainsi voulu saluer le travail de l'agriculteur dans la lutte contre l'érosion des sols et la perte de biodiversité. A son installation, en 1998, Pierre Pujos a été choqué par la quantité de terre déplacée après les orages de printemps. Il a alors fait plusieurs choix : travail en travers des pentes, arrêt du labour, implantation de bandes enherbées et de haies Il lui aura fallu plusieurs autres adaptations, notamment face à des problèmes de compaction des sols ou de salissement par le chardon, pour mettre au point un système performant, techniquement mais aussi économiquement (EBE de 30 000 à 35 000 euros/an). Parmi ses techniques particulières : l'absence de fertilisation, le semis de blé dans un couvert de luzerne La rotation des cultures peut évoluer selon les conditions, essentiellement en fonction du niveau de salissement des parcelles. Depuis 2006, Pierre Pujos s'est également lancé dans l'agroforesterie.
En plaine : Faucher en juillet est plus efficace contre le salissement
CULTIVAR, AuteurUne étude, réalisée en Champagne-Ardennes dans 12 exploitations du réseau Agrifaune, montre que la fauche tardive des bordures de champs est plus efficace dans la lutte contre les adventices. En effet, un entretien des bordures entre avril et juin augmente le risque de contamination par les adventices de la bordure. De plus, les bordures ne sont pas de dangereux réservoirs à adventices comme le pensent 70 % des agriculteurs de Champagne-Ardennes, puisque 76 % des espèces que l'on y trouve sont spécifiques à la bordure de champ, donc non adaptées à la parcelle cultivée. Afin de ne pas favoriser les graminées nitrophiles qui pourraient contaminer le champ, tout en préservant la faune et la flore des bordures, plusieurs pratiques sont recommandées : faucher plutôt que girobroyer car le broyage est trop destructeur et il facilite la minéralisation rapide de l'herbe, favorisant à terme les adventices nitrophiles et annuelles. Afin de ne pas défavoriser les auxiliaires et la nidification des oiseaux, il serait préférable de faucher après août.
Pollinisateurs : Aider les agriculteurs à nourrir les abeilles
Stéphanie BOT, AuteurDans le Pas-de-Calais, le groupe Carré s'appuie sur sa ferme pilote pour faire prendre conscience aux agriculteurs de l'importance des bandes enherbées et fleuries, des jachères favorables à la présence des abeilles. L'article présente quelques plantes avec des potentiels d'attraction des abeilles différents. Un tableau présente 10 formulations commerciales de mélanges pour semer des jachères apicoles selon leur pérennité et les types de sols. Les mélanges de semences contiennent entre 5 et 29 espèces différentes.