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Alimentation des brebis à l'herbe : Le pâturage des céréales destinées à la récolte
Dans le cadre de trois projets (PATURALE, POSCIF et BREBIS_LINK), 27 essais ont été réalisés, en agricultures conventionnelle et biologique, afin de déterminer les conditions de réussite du pâturage de céréales en hiver par des brebis, avant une récolte en grains. Le principale règle à respecter pour maintenir le rendement de cette récolte est de faire pâturer les brebis au stade tallage de la céréale. Dans ces conditions, le rendement a été majoré sur 62 % des parcelles pâturées (dont 100 % de celles conduites en agriculture biologique). La portance est aussi un critère de réussite important. Autre observation : les surfaces de feuilles nécrosées étaient plus faibles sur les parcelles pâturées que sur celles qui ne l'ont pas été. D'un point de vue zootechnique, le pâturage de céréales en hiver ne permet pas d'apporter une biomasse en quantité importante (100 à 800 kg de matière sèche par hectare, soit 1 à 3 jours de pâturage pour des animaux à faibles besoins), mais elle est de bonne qualité.
Impacts agronomiques du pâturage de couverts végétaux et de céréales dhiver par des ovins
V. VERRET, Auteur ; E. EMONET, Auteur ; F. LEVAVASSEUR, AuteurLes systèmes céréaliers peuvent fournir des biomasses importantes valorisables directement par le pâturage. Les intérêts du pâturage de surfaces céréalières par des brebis sont bien connus par les éleveurs, mais les effets sur les cultures le sont moins. A travers un dispositif expérimental mis en place chez des agriculteurs du Bassin parisien, cette étude, menée par un collectif d'acteurs de la recherche, a analysé les impacts agronomiques du pâturage de couverts végétaux et de céréales dhiver par des ovins. Les résultats montrent que, dans les champs étudiés, le pâturage des couverts dinterculture nest pas pénalisant pour la culture suivante. Par rapport à un couvert dinterculture broyé, labondance de limaces a été réduite de 60 % après pâturage, et la disponibilité en azote minéral du sol augmente, en moyenne, de 6 kg N/ha au moment du semis de la culture suivante (culture de printemps). La structure du sol et le stockage de carbone sont, en revanche, très légèrement dégradés. Les céréales pâturées en début de tallage montrent un gain de rendement de 4,8 q/ha.
POSCIF (Pâturage Ovin en Système Céréalier en Ile-de-France) : 1 - Le pâturage des couverts dinterculture : une formule gagnante ; 2 - Pâturage des céréales : les premières références ; 3 - Des brebis en bonne santé sur les surfaces céréalières
Laurence SAGOT, Auteur ; Valentin VERRET, Auteur ; Sophie LAVIGNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2021Le projet POSCIF (2018 2021) propose de repenser la place de lélevage ovin au sein de systèmes de cultures spécialisés en céréales en Ile-de-France. Lobjectif est de valoriser les biomasses pâturables disponibles en automne et en hiver (cultures ou couverts dinterculture), au sein dexploitations en polyculture-élevage ou dexploitations céréalières qui pourraient accueillir un troupeau itinérant. Ce programme de recherche expérimental et participatif a ainsi impliqué un réseau dagriculteurs afin : 1 - dexplorer les effets du pâturage sur les parcelles, les cultures, les troupeaux ; 2 - de quantifier les impacts technico-économiques, environnementaux et sociaux du pâturage de champs dédiés aux grandes cultures ; 3 - dévaluer la faisabilité/généralisation de ladoption du pâturage ovin en système céréalier à plus large échelle. Les résultats de ce projet ont été synthétisés en trois fiches techniques, qui portent sur : 1 leffet gagnant-gagnant du pâturage de couverts végétaux (avec des témoignages côté éleveurs et côté céréaliers) ; 2 les premières références techniques sur le pâturage de céréales dhiver (avec des données techniques côté ovins et côté cultures) ; 3 - le suivi des troupeaux en extérieur en hiver sur couverts végétaux et céréales (aspects liés à la santé et à la couverture des besoins alimentaires des ovins).
Semis des prairies sous couvert de céréales d'hiver pour sécuriser l'implantation
Cette fiche technique présente les résultats dessais et d'observations menés par les Chambres dAgriculture Pays de la Loire entre 2011 et 2015 sur le semis de prairies sous couvert de céréales dhiver. Dans la région, les prairies sont habituellement implantées en fin dété, voire en début de printemps sous couvert dune céréale de printemps. Toutefois, leur implantation est souvent pénalisée par un manque deau ou une fin dhiver humide. Deux nouvelles techniques de semis ont été testées pour tenter de sécuriser cette implantation. La première consiste à effectuer le semis de prairie en même temps que celui dune céréale dhiver. Il est alors réalisé durant la première quinzaine doctobre, ce qui correspond au compromis entre les dates classiques de semis des prairies et de cultures dhiver pour cette région. La seconde technique repose sur un semis en sortie dhiver, au stade tallage des céréales. Les essais en plein champ ont révélé que la première option assure une bonne implantation de la prairie et apporte de multiples avantages qui sont plus amplement détaillés dans le document. Pour que cette association fonctionne, il faut veiller à associer une céréale couvrante et une prairie peu agressive comme, par exemple, une prairie multi-espèce avec triticale-pois fourrager. Au contraire, le semis en sortie dhiver ne répond pas à lobjectif de sécurisation des semis : il pénalise certaines fois linstallation de la prairie avec davantage de sol nu et de salissement par la suite.
L'agriculture de conservation en agriculture bio
Sandrine MALZIEU, AuteurUne journée BASE BIO, dans le Loiret, a été consacrée à l'agriculture de conservation en agriculture biologique. Elle fut l'occasion, pour les adhérents des GAB de la région Rhône-Alpes, d'échanger avec des agronomes du FiBL (Maurice Clerc), de l'association Base, et un spécialiste des sols anglais (Stephen Briggs). Laurent Grange, éleveur laitier dans la Loire, a apporté son témoignage. La profondeur du travail du sol et la fréquence de retour des labours étaient au centre des préoccupations. Les associations de céréales avec de la luzerne ou du trèfle sont prometteuses et transposables dans les systèmes rhônalpins. Par exemple, le trèfle blanc nain semé à 12 kg/ha est intéressant car il stabilise sa hauteur à 20 30 cm lors de la récolte de la céréale, ce qui ne pénalise pas le rendement, à condition que la céréale reprenne rapidement suite au semis du couvert.
Désherbage mécanique
Marlène AUCANTE, AuteurIl est intéressant de désherber les cultures d'hiver bio aux stades précoces, avant les gelées. Cette fiche technique de la Chambre d'agriculture du Puy de Dôme détaille les modalités de désherbage à la herse étrille ou à la houe rotative en fonction des stades précoces (prélevée à 4 feuilles) des cultures suivantes : céréales, féverole, pois.
Intercultures courtes : Faut-il chercher à couvrir ?
Catherine MILOU, Auteur ; Séverine FAVRE, Auteur ; Emmanuelle THOMAS, AuteurIl est a priori difficile de réussir une interculture entre deux cultures d'hiver. Pourtant, des expérimentations présentent des résultats encourageants, comme en témoignent, dans ce dossier, des techniciens et des agriculteurs. Un couvert apporte en moyenne 2 à 3 q/ha de plus sur le blé suivant, à condition d'assurer une bonne levée. Il faut cependant semer dans les 48 heures post-moisson car le couvert a besoin de 2 mois de croissance pour être rentable. Les grosses graines (féverole, pois) ont des besoins d'humidité trop importants pour être semées sous la barre de coupe. En revanche, le trèfle ou la moutarde peuvent être semés ainsi à condition de récolter suffisamment tard pour obtenir une humidité résiduelle du sol, voire laisser les pailles au champ. De plus, les crucifères sont avantageuses dans les rotations céréalières contre le piétin échaudage. Des essais en Côtes d'Armor montrent que la moutarde est la plus performante pour piéger l'azote, suivie de la phacélie. Les mélanges avoine+trèfle et sarrasin+phacélie+radis captent moins d'azote. Une interculture courte de légumineuses peut apporter 60 kg d'azote à la culture suivante. Deux outils d'aide à la décision sont présentés : le calculateur Merci en Poitou-Charentes, qui permet d'estimer la quantité d'azote libérée par le couvert pour la culture suivante, et un outil en ligne de choix du couvert en fonction de la localisation de la parcelle et du type de sol.
Agroforesterie : Retour sur la journée Innov'action 2013
Florence LETAILLEUR, AuteurLes Chambres d'agriculture des Pays de la Loire ont organisé, le 13 juin 2013, une journée Innov'action consacrée à l'agroforesterie. Ainsi, plus de 70 agriculteurs et techniciens se sont rendus en Charente-Maritime, sur l'exploitation de Claude Jollet, l'un des pionniers de ce type de système. Sur les 158 ha qu'il cultive, 55 ha sont conduits en agroforesterie, dont une partie en agriculture biologique. Noyers à fruits, noyers à bois et merisiers y côtoient céréales d'hiver et prairies. L'agriculteur a présenté les atouts et contraintes de son système agroforestier : utilisation de l'eau et des éléments minéraux présents en profondeur par les arbres et restitution des minéraux aux cultures associées, lutte contre l'érosion mais baisse des rendements après 20 ans de culture, en lien avec des densités de plantation des arbres trop importantes (70 à 100 arbres/ha). Aujourd'hui, les préconisations ne dépassent pas 40 à 50 arbres/ha. Selon Claude Jollet, cette erreur est liée à son statut de pionnier, et aux manques de références disponibles à l'époque de son installation.
Perte de céréale d'hiver : Quelles alternatives ?
Mélissa DUMAS, AuteurSuite à un hiver pluvieux, comme ce fut le cas en 2012/2013, certaines cultures de céréales se retrouvent partiellement ou totalement noyées et les plus touchées pourront difficilement être menées à leur terme. Ainsi, cet article présente l'alternative qui consiste à implanter une culture de remplacement, que ce soit en sortie d'hiver (orge de printemps, pois de printemps, mélange céréalier, prairie temporaire) ou au printemps (tournesol, sorgho sucrier pour ensilage). Pour chacune de ces cultures, les conditions de mise en place sont explicitées.
Spécial « Céréales et protéagineux d'hiver » (essais espèces et variétés) Récolte 2013
Ce numéro spécial du bulletin Techni Bio, réalisé par les Chambres d'agriculture des Pays-de-la-Loire, revient sur les essais effectués sur céréales et protéagineux, seuls ou en association, dans la région, et ce, pour la campagne 2012-2013. A travers quatre stations expérimentales, des variétés de blé tendre, triticale, orge, blé dur, féverole, et des associations avec des protéagineux d'hiver et de printemps, ont pu être comparées. Avec des conditions de cultures relativement difficiles, les rendements en céréales sont plutôt décevants, contrairement à ceux en protéagineux. Une fois de plus, les associations céréales-protéagineux ont montré leurs intérêts en conditions climatiques difficiles. Par ailleurs, un bilan du projet Rotaleg sur la campagne 2012-2013 est présenté. Ce projet s'intéresse à cinq rotations : - un cas-type en Pays-de-la-Loire (trois ans) ; - une rotation dans le cas d'absence de débouchés pour la luzerne (six ans) ; - une rotation dans le cas d'absence de débouchés pour la luzerne mais avec la possibilité d'apporter des engrais organiques extérieurs si besoin (six ans) ; - une rotation dans le cas de débouchés pour la luzerne (six ans) ; - une rotation mettant en avant la volonté de diversifier les cultures de vente et les sources d'azote (neuf ans).
Variabilité interannuelle des productions fourragères de 2000 à 2011. Analyse par région à partir d'observations en fermes
Jean DEVUN, Auteur ; JC. MOREAU, Auteur ; Michel LHERM, Auteur ; ET AL.Le suivi de 1196 fermes du dispositif des Réseaux d'Elevage entre 2000 et 2011 a permis de faire un état des lieux de la variabilité de la production fourragère, en relation avec le système de production et le contexte pédoclimatique. En première coupe, le rendement moyen des récoltes d'herbe est de 3,95 t MS/ha, avec des fortes variations entre filières (bovin viande, bovin lait et ovin viande). Les rendements respectifs de maïs ensilage et céréales d'automne sont de 12,4 t MS/ha et 57,3 q/ha. A l'échelle des exploitations, le rendement des prairies est nettement plus variable que ceux du maïs ensilage et des céréales. Les écarts de variabilité interannuelle des rendements entre les exploitations s'expliquent, en partie, par les grandes régions d'élevage (11 à 16%) et régions ISOP (près de 30%). Ceci est probablement lié au niveau d'aléas climatiques et permet de distinguer différents types de régions en fonction du niveau et de la variabilité des rendements.
Grandes cultures : choisir ses variétés pour l'automne
Renan MAURICE, AuteurCet article présente les variétés conseillées par le réseau bio des Chambres d'Agriculture des Pays de la Loire, à partir des essais réalisés sur les plateformes de Thorigné d'Anjou (49) et de Courcelles-la-Forêt (72), en 2009-2010. En blé, 9 variétés sont confirmées en raison de leur rendement (AREZZO, ATTLASS), de leur teneur en protéines (SATURNUS, LUKULLUS, PIRENEO) ou de l'équilibre entre ces deux paramètres (RENAN, AEROBIC, ACHAT, ATARO). 2 autres variétés présentent des valeurs irrégulières, 5 sont à confirmer et 2 sont déconseillées. En triticale, les essais ont confirmé les variétés GRANDVAL et TREMPLIN, les variétés TRIBECA et AMARILLO ont été mises en avant, mais restent à confirmer. En féverole d'hiver, la variété favorite IRENA est assortie de la nouvelle GLADICE, plus riche en protéines.
Résultats de l'essai sur les Faux Semis en Agriculture Biologique : Campagne 2010-2011
Loïc PRIEUR, Auteur ; Laurent LAFFONT, Auteur | AUCH CEDEX 09 (LEGTA Auch-Beaulieu, 32 020, FRANCE) : CREAB MIDI-PYRENEES | 2011L'essai présenté a pour objectif de tester quatre itinéraires techniques de faux semis en AB, chacun dans le cas de cultures d'hiver et d'été, afin d'étudier leurs influences sur le développement des adventices et sur les performances des cultures. Tous ces itinéraires ont été étudiés après labour. Le premier itinéraire ne compte pas de faux semis. Le second se caractérise par un faux semis superficiel (limitant la remontée des graines). Le troisième compte un faux semis à des profondeurs différentes et le quatrième est un faux semis classique, avec passages de vibroculteurs à 12.5 cm. L'essai a été mené sur le domaine de la Hourre, dans le Gers. Pour chaque itinéraire, des relevés sur le développement des adventices et les rendements ont été faits. Pour les auteurs, l'essai ne permet pas de conclure sur l'impact d'un faux semis pour une culture d'hiver. Par contre, les résultats confirment l'intérêt d'un faux semis, en particulier superficiel, pour une culture de printemps, notamment en termes de baisse du salissement. L'itinéraire 4, faisant remonter à chaque fois des graines d'adventices plus en surface, donc leurs fournissant des conditions plus favorables de germination, est moins efficace qu'un faux semis plus superficiel, qui limite la remontée de graines et donc permet de diminuer le stock de graines d'adventices entre 0 et 5 cm, niveau de profondeur favorable à la germination.
Les résultats régionaux des essais céréales d'hiver
Quelles sont les variétés de céréales les plus adaptées à l'agriculture biologique ? Pour répondre à cette interrogation, les techniciens du réseau bio des Chambres d'agriculture des Pays de la Loire ont mis en place 3 plateformes d'essais. L'objectif est de comparer des variétés de blé tendre d'hiver et de triticale adaptées aux conditions pédoclimatiques des Pays de la Loire et aux exigences de l'agriculture biologique (résistance aux maladies, teneur en protéines et/ou rendement satisfaisant, pouvoir concurrentiel important sur les adventices ). L'article présente les résultats de ces essais, ainsi que les conseils qui découlent de ce suivi et des essais antérieurs.
Quelques ruses "Ecophyto" pour contrôler les adventices
JM. LUSSON, AuteurLe travail du sol et la succession des cultures influent sur la levée des adventices. Il faut essayer de comprendre les raisons en cas d'invasion. Le stock semencier de certaines adventices est réduit par l'enfouissement des graines lors du labour, mais il reste toujours des plantes à graines très persistantes comme le rumex, ou les amarantes. Il est important, pour contrarier le cycle des adventices, d'alterner les cultures de début de printemps, de fin de printemps, de début d'automne et d'hiver. La date de semis peut être décalée de 15 jours (en avance pour le printemps ou en retard pour l'hiver) afin de décaler la culture face à la levée des adventices. Certaines cultures secrètent des exsudats racinaires limitant la levée de la flore adventice. Ce sont les espèces allélopathiques. La mise en place de couverts denses gélifs ou de certains mélanges céréaliers peut entraîner un étouffement des mauvaises herbes. Le microclimat au pied de la plante peut cependant être propice aux maladies. Des pratiques mécaniques peuvent compléter la destruction des adventices, à condition de multiplier les passages de déchaumeur, herse étrille, bineuse et d'utiliser la technique du faux-semis.