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Autonomie des systèmes grandes cultures bio : quelle fertilisation face à la réduction des effluents délevage utilisables ? Colloque de Bio Centre du 23 janvier 2020
Florent MATOUK, AuteurLe 23 janvier 2020, Bio Centre a organisé un colloque sur lautonomie des systèmes en grandes cultures bio en matière de fertilisation. Il avait pour objectif danticiper les conséquences de lentrée en vigueur (dans la réglementation bio) de la définition dun élevage industriel : les effluents de ces derniers ne seront plus autorisés à la vente (en bio) à partir du 1er janvier 2021, ce qui impactera principalement les systèmes céréaliers bio sans élevage et les maraîchers bio. Le colloque sest focalisé sur les systèmes en grandes cultures : contexte réglementaire, comparaison dapports (effluent/luzerne), études économiques de systèmes autonomes en azote, rôle des légumineuses fourragères, expériences dagriculteurs Un essai de fertilisation en grandes cultures bio, mené depuis 20 ans par la Chambre dagriculture dIle-de-France, a dailleurs montré que 40 % des apports d'engrais organiques entraînaient une perte de marge brute par rapport à un témoin non fertilisé : laugmentation des rendements nest pas systématique et la fertilisation ne compense jamais un mauvais précédent cultural. Il semble alors judicieux de prioriser les apports dans les situations favorables à leur rentabilité et de bien adapter la fertilisation au contexte de la parcelle.
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20 ans de recherche et dinnovation au service de la polyculture élevage : Ferme expérimentale de Thorigné dAnjou
La ferme expérimentale de Thorigné dAnjou est conduite en agriculture biologique dans un système de polyculture élevage bovin viande. Ce document, réalisé à l'occasion des 20 ans de la Ferme expérimentale, aborde 10 points techniques : les chiffres clés de l'AB en Pays de la Loire, la valorisation des mâles en bufs, les associations céréales et protéagineux, limplantation de prairies sous couvert, le choix des variétés de céréales, la conduite dun système 100 % cultures en AB, la valorisation du réseau bocager, le pâturage en troupeau allaitant, les associations graminées et légumineuses prairiales, ladaptation de la conduite du troupeau. Deux temps forts sur le matériel et les méthodes expérimentales autour des ressources alimentaires et de lutilisation des auges peseuses individuelles sont également présentés.
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Agriculture biologique et qualité de l'eau : Etat des lieux des forces et faiblesses des systèmes de production conduits en AB
Cette synthèse bibliographique présente un état des lieux des impacts - positifs et négatifs - de l'agriculture biologique sur la qualité de l'eau, et ce, à travers l'étude approfondie de quatre types de productions : les systèmes maraîchers, les systèmes de polyculture-élevage, les systèmes de grandes cultures sans élevage et les systèmes de cultures pérennes (vigne et arboriculture). L'utilisation de pesticides de synthèse étant interdite en AB, cette revue bibliographique se focalise principalement sur les risques de lixiviation des nitrates. Globalement, les effets sur la qualité de l'eau de l'AB sont positifs comparativement à ceux de l'agriculture conventionnelle : les systèmes bio génèrent moins de pertes d'azote par unité de surface vers les eaux de surface et souterraines, et ce, pour les quatre productions étudiées, malgré certaines disparités. Cela s'explique par de plus faibles apports en azote et par une approche systémique de l'exploitation mise en uvre en lien avec l'absence d'engrais et de pesticides de synthèse.
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Claude Barbet, dans l'Ain : La technique, pour assurer le revenu
Jean-Martial POUPEAU, AuteurClaude Barbet est céréalier dans l'Ain. Son exploitation, convertie en agriculture biologique au début des années 2000, compte 165 hectares, dont 140 sont irrigables. Le principal objectif de l'agriculteur est de "dégager du revenu en misant sur la technique". Cela passe par la mise en place d'une rotation courte, principalement constituée de cultures d'été : soja-maïs-maïs-soja-blé. Deux intercultures longues composées d'espèces gélives assurent la couverture du sol entre les cultures, de même que la luzerne, mise en place sur l'exploitation depuis quelques années et pour des durées de deux ans. Contre les adventices, "bête noire" du céréalier, un panel complet d'outils est utilisé : herse étrille, houe rotative, écimeuse et bineuse. Du côté du travail du sol, Claude Barbet a fait le choix du labour "agronomique", qui consiste à agir à une profondeur de 18 à 20 cm, sans rasettes. Cette modalité est d'ailleurs comparée à un labour traditionnel (30 cm), à un travail du sol réduit sans retournement et à un travail du sol très superficiel ou semis direct sous couvert végétal, dans le cadre d'une expérimentation pilotée par l'Isara et menée depuis 2004, sur l'exploitation de Claude Barbet.
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Enrichir les sols en humus durable prend plusieurs générations
Markus SPUHLER, AuteurFavoriser la formation dhumus stable dans le sol est lun des principes de base de lagriculture biologique. Cette quantité dhumus peut fortement fluctuer dun sol à lautre. Elle dépend du site, et particulièrement du type de sol, des précipitations, du type de culture/couvert et de la présence ou non de bétail. Selon des études menées en Suisse, les fermes en polyculture-élevage, avec un chargement à lhectare adapté et une forte proportion de prairies, sont les fermes qui favorisent le plus lhumification. Au contraire, les exploitations uniquement céréalières voient souvent leur quantité dhumus diminuer au fil des décennies (surtout si elles exportent la paille des champs). Lukas Weidmann, céréalier biologique sur 31 ha en Suisse, explique comment il gère ses parcelles afin de favoriser lhumification : il implante des prairies de trèfle violet quil valorise en semences, neffectue plus de labour et réduit son travail du sol, apporte des fumures de fond (fumiers et composts bio, quil a obtenu par échange avec lun de ses voisins contre de la paille), complète ces apports avec du fumier méthanisé (ce dernier libère par contre rapidement de lazote), et implante des engrais verts gélifs (mélange de légumineuses, de crucifères, de phacélie et de niger).
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François Rigondet, dans le Cher : 17 ans de recul en non-labour
Jean-Martial POUPEAU, AuteurFrançois Rigondet exploite 236 ha en grandes cultures dans le Cher. Il a entamé sa conversion bio en 2002 et la étalée sur cinq ans (conversion dun cinquième de la surface chaque année). 60 % de ses terres sont des sols argilo-calcaires lourds et profonds (délicats à travailler) et 40 % sont des rendzines superficielles (qui tolèrent les erreurs de travail du sol). Cette dichotomie facilite létalement des travaux mais complique les choix des assolements. François Rigondet nutilise pas de rotation type, mais seulement des successions culturales bien réfléchies. Selon lui, lun des points essentiels à respecter pour choisir ses cultures est lalternance stricte des époques de semis (hiver et printemps). Le choix est ensuite guidé par le salissement de la culture précédente et par une connaissance fine de la malherbologie. Bien que située en zone vulnérable, lexploitation nimplante pas de couverts car les sols gras ne ressuient que sils sont exposés aux éléments durant lhiver (lexploitation bénéficie dune dérogation possible dans ce département). Labsence de labour est quasi-systématique et a eu pour bénéfice de diminuer les carences en manganèse sur blé et tournesol liées à loxydation du sol. La charrue a été remplacée par une machine à bêcher (modèle Bechamatic). Pour le désherbage mécanique, François Rigondet utilise une bineuse, une herse étrille et a auto-construit une écimeuse.
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Produire des grandes cultures économes en intrants sur des fermes sans élevage, en agriculture biologique : Étude de cas-types élaborés par Bio Nouvelle-Aquitaine
Ces dernières années, les systèmes en grandes cultures bio sans élevage se sont fortement développés en Nouvelle-Aquitaine. Des questionnements sur leur durabilité ont émergé au bout de quelques années. Des pratiques permettent toutefois de limiter leur utilisation dintrants et daugmenter leur durabilité : favoriser lintroduction des légumineuses dans les rotations pour réduire les apports dazote extérieurs, positionner des cultures de printemps pour réduire la pression en adventices Afin dobtenir plus de références sur des systèmes culturaux durables, des cas-types ont été élaborés via une méthodologie développée dans le cadre du projet Casdar RoTAB (à partir de données issues dun groupe DEPHY, denquêtes et danalyses dexperts). Pour chaque cas-type, des indicateurs techniques, économiques et environnementaux ont été positionnés. Quatre cas-types sont ainsi détaillés dans ce document (réalisé dans le cadre de Transferabio), chacun étant représentatif de terres présentes en Nouvelle-Aquitaine : un en terre de Groie irriguée (sud Deux-Sèvres et nord Charente-Maritime) ; un en terre de Groie superficielle sans luzerne (Poitou-Charentes) ; un en alluvions sur sable (Landes) ; et un en boulbène irriguée (Lot-et-Garonne).
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Rotations bio : Le pari des successions culturales sans prairies
Gaëtan JOHAN, AuteurPendant cinq ans, de 2013 à 2017, le réseau GAB-FRAB breton a suivi huit fermes biologiques en polyculture (6 fermes) et en polyculture-élevage (2 fermes). Dans ces systèmes sans prairies de longue durée, l'objectif était de comparer l'impact de différentes successions culturales sur la gestion des adventices et la fertilité des sols, mais aussi sur les principaux résultats technico-économiques obtenus. Ainsi, sur chacune de ces fermes, deux successions de cultures - témoin et expérimentale (intégrant des mélanges, des semis sous couverts, des engrais verts, etc.) - ont été mises en place et comparées. Dans cet article, les principaux résultats issus d'une analyse multicritère (aspects économiques, sociaux et environnementaux), réalisée grâce au logiciel Systerre® d'Arvalis, sont présentés pour sept de ces fermes. Trois grandes stratégies adoptées par ces agriculteurs ont pu être identifiées : - la mise en place de cultures à forte valeur ajoutée pour les exploitations à surface modérée (30-50 ha), impliquant cependant des temps de travaux importants ; - l'optimisation du temps de travail pour les grandes exploitations de plus de 100 ha ; - la production de céréales et protéagineux pour l'autoconsommation lorsqu'un atelier animal est présent.
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Les CIMS pour améliorer la productivité en Agriculture Biologique dans les systèmes de culture assolés
Raphaël CHARLES, Auteur ; Marina WENDLING, Auteur ; Lucie BÜCHI, Auteur ; ET AL., AuteurLes cultures intermédiaires multi-services (CIMS) peuvent rendre divers services écosystémiques dans les systèmes agricoles, notamment en agriculture biologique où l'utilisation d'intrants est limitée. Ainsi, selon la ou les espèces choisies pour ces cultures intermédiaires, elles peuvent contribuer à apporter des nutriments pour la culture suivante, à améliorer la fertilité des sols, à lutter contre les maladies, ravageurs et adventices, ou encore à promouvoir la biodiversité. Aussi, selon leurs productions, les agriculteurs ne rechercheront pas les mêmes services : lutte contre l'érosion ou fourrage d'appoint en polyculture-élevage, apports de nutriments aux cultures suivantes et lutte contre les adventices dans les systèmes de grandes cultures sans élevage, biocontrôle de maladies et/ou de ravageurs spécifiques en maraîchage... Dans cet article, quelques indications sur le choix de tels couverts, leur implantation et leur destruction sont apportées.
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Recherche participative : Gérer azote et adventices
Aïcha RONCEUX, Auteur ; Élise FAVRELIÈRE, AuteurDans les Hauts-de-France, à travers le projet de recherche participative Agri-Bio, les connaissances de la recherche, des conseillers et des agriculteurs sont mutualisées dans le but de trouver des solutions pour la gestion de l'azote et des adventices en systèmes de grandes cultures bio sans élevage. Cela passe notamment par l'étude de 30 parcelles. La présence de luzerne dans les systèmes représente un atout considérable, mais elle doit être combinée à d'autres leviers, notamment pour mieux maîtriser le chardon. L'enjeu est également d'assurer la disponibilité de l'azote présent dans le sol au bon moment pour les cultures. Des pratiques innovantes ont été identifiées chez certains agriculteurs. Elles concernent la gestion de l'après-luzerne et l'optimisation des déchaumages. Le projet Agri-Bio est un projet collaboratif associant Agro-Transfert Ressources et Territoires, l'Inra, les Chambres d'agriculture des Hauts-de-France, l'ABP (Agriculture bio en Picardie) et le Gabnor.
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Gestion de l'azote en agriculture biologique : Fiches thématiques
La gestion de l'azote est un élément clé de la réussite des systèmes de culture en agriculture biologique et parfois un frein à la conversion. Dans le cadre du projet Agri-Bio, Agro-Transfert Ressources et Territoires et ses partenaires ont travaillé sur des fiches techniques synthétisant les connaissances et les moyens disponibles pour gérer lazote en agriculture biologique, afin de mettre ces connaissances à disposition des agriculteurs. Ces fiches techniques sont le résultat d'une synthèse de la littérature scientifique et technique, complétée par des résultats de pratiques mises en uvre par des agriculteurs en région Hauts-de-France. Les thématiques développées sont les leviers permettant dintroduire de lazote dans les systèmes de culture biologiques (légumineuses, produits organiques) et de bénéficier de lazote déjà présent dans ces systèmes (limitation des pertes en interculture et entretien de la fertilité des sols sur le long terme). La combinaison de ces leviers à léchelle du système de culture est également abordée. Pour plus dinformations sur le projet Agri-Bio : http://www.agro-transfert-rt.org/projets/agri-bio/.
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Grandes cultures biologiques : Quelles rotations-types en Midi-Pyrénées ?
Anne GLANDIERES, AuteurC'est en région Midi-Pyrénées que l'on compte le plus de surfaces certifiées en grandes cultures biologiques, et 21 % des exploitations bio de la région sont conduites en grandes cultures sans élevage. Les Chambres d'agriculture se sont interrogées sur la pérennité de tels systèmes. Ainsi, depuis 2003, elles enquêtent certaines de ces fermes sur leurs résultats technico-économiques. Une synthèse pluriannuelle, présentant ces résultats pour les années 2003 à 2012, a été publiée. Trois rotations-types courte, moyenne et longue représentatives sont passées au crible sur des critères agronomiques, environnementaux, économiques et sociaux. Les rotations longues (5 à 8 ans) et diversifiées sont les plus intéressantes. Jean Arno, conseiller en agriculture biologique à la Chambre d'agriculture du Gers, explique l'importance d'une bonne rotation en AB, véritable levier agronomique et économique, et donne quelques clés pour bien la choisir.
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Fertilisation du blé tendre d'hiver biologique
En systèmes de grandes cultures biologiques sans élevage, la question de la nutrition azotée des cultures est cruciale. En 2008, une étude de la Chambre d'agriculture de Seine-et-Marne et de l'Itab a montré qu'un apport azoté n'était pas toujours rentable. Cette rentabilité dépend en effet du prix du blé (culture concernée par cette étude) et du coût de l'engrais. Un outil d'aide à la décision, qui passe par la caractérisation de la parcelle, a été construit par la Chambre d'agriculture de Seine-et-Marne. Une version actualisée devrait voir le jour fin 2015, et une adaptation de cet outil à d'autres régions est en cours d'étude.
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Herbe fertilisante : Bonne nourriture pour grandes cultures affamées
BIOACTUALITES, AuteurLa fertilisation est un défi pour les exploitations bio sans élevage. Actuellement, l'utilisation de biomasse compostée ou ensilée de prairie temporaire (mélange de légumineuses et de graminées) est testée en Suisse par Agridea, dont une des expérimentations a porté sur une culture de maïs et de céleri avec différents procédés de fumure. D'autres essais ont lieu en attendant la diffusion de résultats, prévue en 2015.
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Des échanges pour cultiver l'autonomie des fermes bio ! : Catalogue des outils du réseau FNAB pour favoriser les échanges directs entre éleveurs et polyculteurs
Clé majeure de la pérennité des systèmes biologiques, l'autonomie des fermes a été un axe fort de la réflexion au sein de la FNAB ces dix dernières années. Ce recueil s'inscrit dans l'objectif de favoriser cette autonomie, dans un contexte d'aléas climatiques, de fluctuation des prix des aliments du bétail, de difficultés de valorisation des cultures fourragères dans les systèmes de grandes cultures biologiques. Les échanges directs et de proximité entre polyculteurs bio (producteurs de grandes cultures sans élevage) et éleveurs bio renforcent leur autonomie respective. C'est pour favoriser ces échanges que des structures du réseau FNAB ont mis en place des outils : bourses d'échanges, formations, outils d'accompagnement des producteurs. Devant la demande croissante des producteurs bio d'organiser des échanges de proximité au sein des territoires, la FNAB a réalisé ce catalogue d'expériences du réseau, dans lequel sont recensés : les différents outils disponibles pour faciliter les démarches d'échanges, leurs atouts et leurs limites ; la situation réglementaire générale concernant le cadre des échanges de matières premières entre polyculteurs et éleveurs ; les personnes ressources du réseau FNAB travaillant sur ces échanges. Ce recueil vise le déploiement des outils proposés et a vocation à inspirer d'autres GRAB et GAB.