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![]() SYSTEME DE GRANDES CULTURES SANS ELEVAGE |


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1 - Innovations et performances
Christophe DAVID, Auteur ; Joël ABECASSIS, Auteur ; M. CARCEA, Auteur ; ET AL., AuteurCe premier chapitre regroupe plusieurs articles sur les innovations et performances en agriculture biologique, issus des présentations au colloque DinABio, qui s'est déroulé les 13 et 14 novembre 2013 à Tours. Les articles sont regroupés en trois thématiques : Innovations en productions végétales, Innovations en élevage et Diversité de l'agriculture biologique et évaluation de ses performances. En productions végétales, les points suivants font l'objet d'un article : la qualité du blé, l'association relais blé/légumineuse fourragère, la lutte contre la carie commune, la conception et l'évaluation de systèmes de cultures innovants, l'évaluation des dégâts sur grappes et le phosphore en grandes cultures bio sans élevage. L'utilisation de vermicompost est étudiée dans l'objectif d'intensifier la production animale au pâturage. La diversité et les performances de l'agriculture biologique sont évaluées au travers de comparaisons entre élevage biologique et élevage conventionnel, l'adaptation de l'outil PERSYST à l'agriculture biologique et l'étude de cas-types régionalisés en grandes cultures. Les premières données de l'étude Nutrinet-Santé sur le profil des consommateurs de produits bio en France sont également présentés.
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20 ans de recherche et dinnovation au service de la polyculture élevage : Ferme expérimentale de Thorigné dAnjou
La ferme expérimentale de Thorigné dAnjou est conduite en agriculture biologique dans un système de polyculture élevage bovin viande. Ce document, réalisé à l'occasion des 20 ans de la Ferme expérimentale, aborde 10 points techniques : les chiffres clés de l'AB en Pays de la Loire, la valorisation des mâles en bufs, les associations céréales et protéagineux, limplantation de prairies sous couvert, le choix des variétés de céréales, la conduite dun système 100 % cultures en AB, la valorisation du réseau bocager, le pâturage en troupeau allaitant, les associations graminées et légumineuses prairiales, ladaptation de la conduite du troupeau. Deux temps forts sur le matériel et les méthodes expérimentales autour des ressources alimentaires et de lutilisation des auges peseuses individuelles sont également présentés.
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Agriculture biologique et qualité de l'eau : Etat des lieux des forces et faiblesses des systèmes de production conduits en AB
Cette synthèse bibliographique présente un état des lieux des impacts - positifs et négatifs - de l'agriculture biologique sur la qualité de l'eau, et ce, à travers l'étude approfondie de quatre types de productions : les systèmes maraîchers, les systèmes de polyculture-élevage, les systèmes de grandes cultures sans élevage et les systèmes de cultures pérennes (vigne et arboriculture). L'utilisation de pesticides de synthèse étant interdite en AB, cette revue bibliographique se focalise principalement sur les risques de lixiviation des nitrates. Globalement, les effets sur la qualité de l'eau de l'AB sont positifs comparativement à ceux de l'agriculture conventionnelle : les systèmes bio génèrent moins de pertes d'azote par unité de surface vers les eaux de surface et souterraines, et ce, pour les quatre productions étudiées, malgré certaines disparités. Cela s'explique par de plus faibles apports en azote et par une approche systémique de l'exploitation mise en uvre en lien avec l'absence d'engrais et de pesticides de synthèse.
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Autonomie des systèmes grandes cultures bio : quelle fertilisation face à la réduction des effluents délevage utilisables ? Colloque de Bio Centre du 23 janvier 2020
Florent MATOUK, AuteurLe 23 janvier 2020, Bio Centre a organisé un colloque sur lautonomie des systèmes en grandes cultures bio en matière de fertilisation. Il avait pour objectif danticiper les conséquences de lentrée en vigueur (dans la réglementation bio) de la définition dun élevage industriel : les effluents de ces derniers ne seront plus autorisés à la vente (en bio) à partir du 1er janvier 2021, ce qui impactera principalement les systèmes céréaliers bio sans élevage et les maraîchers bio. Le colloque sest focalisé sur les systèmes en grandes cultures : contexte réglementaire, comparaison dapports (effluent/luzerne), études économiques de systèmes autonomes en azote, rôle des légumineuses fourragères, expériences dagriculteurs Un essai de fertilisation en grandes cultures bio, mené depuis 20 ans par la Chambre dagriculture dIle-de-France, a dailleurs montré que 40 % des apports d'engrais organiques entraînaient une perte de marge brute par rapport à un témoin non fertilisé : laugmentation des rendements nest pas systématique et la fertilisation ne compense jamais un mauvais précédent cultural. Il semble alors judicieux de prioriser les apports dans les situations favorables à leur rentabilité et de bien adapter la fertilisation au contexte de la parcelle.
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Bilan de dix années d'expérimentation en système biologique de grandes cultures sans élevage : Résultats technico-économiques, fertilité des sols et gestion des matières organiques : Journée technique ITAB / Arvalis-Institut du végétal en partenariat avec la ferme expérimentale d'Etoile-sur-Rhône (16 juin 2010 , Etoile-sur-Rhône (Drôme, 26))
ITAB, Auteur ; ARVALIS-INSTITUT DU VÉGÉTAL, Auteur | PARIS (3 Rue Joseph et Marie Hackin, 75 016, FRANCE) : ARVALIS - INSTITUT DU VÉGÉTAL | 2010La Journée Technique, consacrée à dix années d'expérimentation en système biologique de grandes cultures sans élevage, ayant eu lieu le 16 juin 2010 à Etoile-sur-Rhône (Drôme, 26), a été organisée par l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique) et ARVALIS - Institut du végétal, en partenariat avec la Ferme expérimentale d'Etoile-sur-Rhône et la Chambre d'agriculture de la Drôme. Elle a notamment bénéficié du soutien du ministère de l'Agriculture et de la Pêche, de FranceAgriMer. Le dossier fait état du bilan : - Présentation de la ferme expérimentale et de l'essai de Dunière ; - Principaux résultats de l'essai : panneaux présentés sur la parcelle (essai rotation de Dunière - approche économique et itinéraires techniques stabilisés) ; - Gestion de la fertilité des sols : diaporamas des interventions (la matière organique dans un système biologique sans élevage : statut, évolution, moyens pour l'apprécier ; gestion de la fertilisation dans un système biologique sans élevage : constats et propositions, gisements de matières organiques et d'azote utilisables en AB (composts, engrais de ferme, déchets verts, engrais verts...).
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Les CIMS pour améliorer la productivité en Agriculture Biologique dans les systèmes de culture assolés
Raphaël CHARLES, Auteur ; Marina WENDLING, Auteur ; Lucie BÜCHI, Auteur ; ET AL., AuteurLes cultures intermédiaires multi-services (CIMS) peuvent rendre divers services écosystémiques dans les systèmes agricoles, notamment en agriculture biologique où l'utilisation d'intrants est limitée. Ainsi, selon la ou les espèces choisies pour ces cultures intermédiaires, elles peuvent contribuer à apporter des nutriments pour la culture suivante, à améliorer la fertilité des sols, à lutter contre les maladies, ravageurs et adventices, ou encore à promouvoir la biodiversité. Aussi, selon leurs productions, les agriculteurs ne rechercheront pas les mêmes services : lutte contre l'érosion ou fourrage d'appoint en polyculture-élevage, apports de nutriments aux cultures suivantes et lutte contre les adventices dans les systèmes de grandes cultures sans élevage, biocontrôle de maladies et/ou de ravageurs spécifiques en maraîchage... Dans cet article, quelques indications sur le choix de tels couverts, leur implantation et leur destruction sont apportées.
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Claude Barbet, dans l'Ain : La technique, pour assurer le revenu
Jean-Martial POUPEAU, AuteurClaude Barbet est céréalier dans l'Ain. Son exploitation, convertie en agriculture biologique au début des années 2000, compte 165 hectares, dont 140 sont irrigables. Le principal objectif de l'agriculteur est de "dégager du revenu en misant sur la technique". Cela passe par la mise en place d'une rotation courte, principalement constituée de cultures d'été : soja-maïs-maïs-soja-blé. Deux intercultures longues composées d'espèces gélives assurent la couverture du sol entre les cultures, de même que la luzerne, mise en place sur l'exploitation depuis quelques années et pour des durées de deux ans. Contre les adventices, "bête noire" du céréalier, un panel complet d'outils est utilisé : herse étrille, houe rotative, écimeuse et bineuse. Du côté du travail du sol, Claude Barbet a fait le choix du labour "agronomique", qui consiste à agir à une profondeur de 18 à 20 cm, sans rasettes. Cette modalité est d'ailleurs comparée à un labour traditionnel (30 cm), à un travail du sol réduit sans retournement et à un travail du sol très superficiel ou semis direct sous couvert végétal, dans le cadre d'une expérimentation pilotée par l'Isara et menée depuis 2004, sur l'exploitation de Claude Barbet.
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Dossier RotAB : Connaître, caractériser et évaluer les rotations en systèmes de cultures biologiques
JP. GOURAUD, AuteurRotAB est un programme de recherche de trois ans (2008 à 2010) centré sur l'étude des rotations pratiquées ou à recommander en systèmes de grandes cultures biologiques. Dans le cadre de ce programme, 8 fermes-types ont été construites afin d'offrir des exemples permettant d'appréhender la diversité des systèmes de grandes cultures biologiques en France. Le dossier présente le cas-type Poitou-Charentes, avec 2 rotations : rotation longue irriguée et rotation courte non irriguée. Une partie du dossier porte sur l'expérimentation « systèmes » et fertilité des sols en grandes cultures biologiques sans élevage et présente les caractéristiques des 5 dispositifs constituant le réseau. La dernière partie du dossier porte sur l'évaluation multicritère qualitative de la durabilité des systèmes de grandes cultures biologiques. Le modèle MASC a été utilisé pour développer un nouveau modèle adapté à l'agriculture biologique : MASC-AB qui intègre des indicateurs relatifs à la productivité et aux performances agronomiques. Le modèle est ainsi utilisé sur deux jeux de cas, chaque cas regroupant de onze à quarante systèmes de culture. Une synthèse des résultats est présentée dans l'article.
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Des échanges pour cultiver l'autonomie des fermes bio ! : Catalogue des outils du réseau FNAB pour favoriser les échanges directs entre éleveurs et polyculteurs
Clé majeure de la pérennité des systèmes biologiques, l'autonomie des fermes a été un axe fort de la réflexion au sein de la FNAB ces dix dernières années. Ce recueil s'inscrit dans l'objectif de favoriser cette autonomie, dans un contexte d'aléas climatiques, de fluctuation des prix des aliments du bétail, de difficultés de valorisation des cultures fourragères dans les systèmes de grandes cultures biologiques. Les échanges directs et de proximité entre polyculteurs bio (producteurs de grandes cultures sans élevage) et éleveurs bio renforcent leur autonomie respective. C'est pour favoriser ces échanges que des structures du réseau FNAB ont mis en place des outils : bourses d'échanges, formations, outils d'accompagnement des producteurs. Devant la demande croissante des producteurs bio d'organiser des échanges de proximité au sein des territoires, la FNAB a réalisé ce catalogue d'expériences du réseau, dans lequel sont recensés : les différents outils disponibles pour faciliter les démarches d'échanges, leurs atouts et leurs limites ; la situation réglementaire générale concernant le cadre des échanges de matières premières entre polyculteurs et éleveurs ; les personnes ressources du réseau FNAB travaillant sur ces échanges. Ce recueil vise le déploiement des outils proposés et a vocation à inspirer d'autres GRAB et GAB.
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Enrichir les sols en humus durable prend plusieurs générations
Markus SPUHLER, AuteurFavoriser la formation dhumus stable dans le sol est lun des principes de base de lagriculture biologique. Cette quantité dhumus peut fortement fluctuer dun sol à lautre. Elle dépend du site, et particulièrement du type de sol, des précipitations, du type de culture/couvert et de la présence ou non de bétail. Selon des études menées en Suisse, les fermes en polyculture-élevage, avec un chargement à lhectare adapté et une forte proportion de prairies, sont les fermes qui favorisent le plus lhumification. Au contraire, les exploitations uniquement céréalières voient souvent leur quantité dhumus diminuer au fil des décennies (surtout si elles exportent la paille des champs). Lukas Weidmann, céréalier biologique sur 31 ha en Suisse, explique comment il gère ses parcelles afin de favoriser lhumification : il implante des prairies de trèfle violet quil valorise en semences, neffectue plus de labour et réduit son travail du sol, apporte des fumures de fond (fumiers et composts bio, quil a obtenu par échange avec lun de ses voisins contre de la paille), complète ces apports avec du fumier méthanisé (ce dernier libère par contre rapidement de lazote), et implante des engrais verts gélifs (mélange de légumineuses, de crucifères, de phacélie et de niger).
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Une évaluation multicritère qualitative de la durabilité de systèmes de grandes cultures biologiques, Quels enseignements ?, Restitution des programmes RotAB et CITODAB
Il existe aujourd'hui de nombreuses interrogations sur les performances économiques, agronomiques, sociales et environnementales des systèmes de grandes cultures biologiques, en particulier pour ceux sans élevage. Les projets de recherche RotAB et CITODAB avaient notamment pour objet l'évaluation de différents indicateurs de durabilité. Pour cela, le modèle MASC, élaboré par l'INRA et adapté aux systèmes biologiques (MASC-AB), a été utilisé. Deux jeux de cas ont été étudiés : - un jeu de 11 systèmes de culture « types » issus du projet RotAB, - un jeu de 44 systèmes de culture réels de Midi-Pyrénées issus du projet CITODAB. Les résultats montrent que c'est la durabilité environnementale des systèmes de grandes cultures biologiques qui est la mieux notée, même si le mode d'évaluation utilisé peut être amélioré. L'acceptabilité sociale de ces systèmes est également intéressante. Elle est cependant pénalisée par une faible contribution à l'emploi saisonnier et par un niveau de productivité surfacique faible. Les indicateurs de durabilité agronomique et de durabilité économique sont les moins bien notés. Ils reflètent ainsi l'existence de difficultés techniques d'une part, et d'un niveau de rentabilité limité d'autre part. Face à une grande variabilité des systèmes de production, d'autres études utilisant la même méthodologie pourraient être mises en place pour compléter le jeu de données obtenu via ces deux projets.
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Evaluer les systèmes de grandes cultures biologiques : RotaLeg Thorigné
Cette brochure présente un essai du Projet RotAB mené sur la plateforme expérimentale de Thorigné d'Anjou dans le Maine-et-Loire. L'objectif est d'analyser les performances des systèmes de cultures biologiques sans élevage selon les types de successions de cultures et les types de légumineuses introduites. Cinq rotations sont mises en place, elles diffèrent selon le nombre de cultures qui se succèdent et la quantité de légumineuses. Certaines incluent de la luzerne, de la féverole, du pois et/ou des couverts végétaux. Aucun apport de fumier ou de compost n'est réalisé sur les parcelles. L'essai a été mis en place en 2011 et les résultats sont valorisés par des partenariats avec les écoles d'agriculture, la production de références technico-économiques et l'organisation de journées d'échange.
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Fertilisation du blé tendre d'hiver biologique
En systèmes de grandes cultures biologiques sans élevage, la question de la nutrition azotée des cultures est cruciale. En 2008, une étude de la Chambre d'agriculture de Seine-et-Marne et de l'Itab a montré qu'un apport azoté n'était pas toujours rentable. Cette rentabilité dépend en effet du prix du blé (culture concernée par cette étude) et du coût de l'engrais. Un outil d'aide à la décision, qui passe par la caractérisation de la parcelle, a été construit par la Chambre d'agriculture de Seine-et-Marne. Une version actualisée devrait voir le jour fin 2015, et une adaptation de cet outil à d'autres régions est en cours d'étude.
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François Rigondet, dans le Cher : 17 ans de recul en non-labour
Jean-Martial POUPEAU, AuteurFrançois Rigondet exploite 236 ha en grandes cultures dans le Cher. Il a entamé sa conversion bio en 2002 et la étalée sur cinq ans (conversion dun cinquième de la surface chaque année). 60 % de ses terres sont des sols argilo-calcaires lourds et profonds (délicats à travailler) et 40 % sont des rendzines superficielles (qui tolèrent les erreurs de travail du sol). Cette dichotomie facilite létalement des travaux mais complique les choix des assolements. François Rigondet nutilise pas de rotation type, mais seulement des successions culturales bien réfléchies. Selon lui, lun des points essentiels à respecter pour choisir ses cultures est lalternance stricte des époques de semis (hiver et printemps). Le choix est ensuite guidé par le salissement de la culture précédente et par une connaissance fine de la malherbologie. Bien que située en zone vulnérable, lexploitation nimplante pas de couverts car les sols gras ne ressuient que sils sont exposés aux éléments durant lhiver (lexploitation bénéficie dune dérogation possible dans ce département). Labsence de labour est quasi-systématique et a eu pour bénéfice de diminuer les carences en manganèse sur blé et tournesol liées à loxydation du sol. La charrue a été remplacée par une machine à bêcher (modèle Bechamatic). Pour le désherbage mécanique, François Rigondet utilise une bineuse, une herse étrille et a auto-construit une écimeuse.
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Gestion de l'azote en agriculture biologique : Fiches thématiques
La gestion de l'azote est un élément clé de la réussite des systèmes de culture en agriculture biologique et parfois un frein à la conversion. Dans le cadre du projet Agri-Bio, Agro-Transfert Ressources et Territoires et ses partenaires ont travaillé sur des fiches techniques synthétisant les connaissances et les moyens disponibles pour gérer lazote en agriculture biologique, afin de mettre ces connaissances à disposition des agriculteurs. Ces fiches techniques sont le résultat d'une synthèse de la littérature scientifique et technique, complétée par des résultats de pratiques mises en uvre par des agriculteurs en région Hauts-de-France. Les thématiques développées sont les leviers permettant dintroduire de lazote dans les systèmes de culture biologiques (légumineuses, produits organiques) et de bénéficier de lazote déjà présent dans ces systèmes (limitation des pertes en interculture et entretien de la fertilité des sols sur le long terme). La combinaison de ces leviers à léchelle du système de culture est également abordée. Pour plus dinformations sur le projet Agri-Bio : http://www.agro-transfert-rt.org/projets/agri-bio/.