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NEVROPTERES |
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Favoriser la biodiversité : De la nourriture et des abris dabord !
Frédérique ROSE, AuteurLors dune conférence organisée dans le cadre du Sival 2023, lentomologiste Johanna Villenave-Chasset a fait le point sur les services rendus par la biodiversité en arboriculture : décomposition de la matière organique, santé du système racinaire, prédation et parasitisme de ravageurs, pollinisation Des études internationales indiquent clairement que plus il y a de biodiversité, plus le rendement est important. La France compte plus de 1 000 espèces dabeilles, Apis mellifera est donc loin dêtre la seule à assurer la pollinisation. Les arboriculteurs connaissent aussi souvent le rôle déterminant de nombreux insectes auxiliaires (chrysopes, syrphes, coccinelles, carabes ) et d'autres animaux (chauves-souris, mésanges ). Une étude Inrae montre dailleurs quà lautomne, 30 % des pucerons cendrés ailés sont piégés grâce aux araignées, si ces dernières sont bien présentes dans la parcelle. Il est donc important de semer des bandes fleuries afin de favoriser le développement de ces insectes auxiliaires. Il est possible de débuter simplement avec un semis de féverole. Ensuite, il est recommandé de varier les dates de semis et les types de plantes pour avoir des fleurs plus tôt et plus longtemps dans lannée. Une bande fleurie tous les 3 ou 4 inter-rangs est déjà efficace. Il est préférable de semer des jachères mellifères (ex : sainfoin fétuque - trèfle), plutôt que des mélanges horticoles. Lexemple de Pascal Pineau a ensuite été développé, durant cette conférence. Il cultive 240 ha de pommiers et de poiriers, dont 30 % sont en bio, et cherche à maximiser la biodiversité sur ses parcelles. Pour cela, il réalise notamment deux semis de bandes fleuries par an : un au printemps et un à lautomne.
Agriculture biologique : Fiches thématiques : Le pêcher en AB
Ce guide régional, réalisé par les Chambres dagriculture dAuvergne-Rhône-Alpes, a été conçu afin daider les producteurs à conduire leurs vergers de pêchers dans le respect du cahier des charges AB. Il sarticule en quatre parties : 1 des conseils sur le choix des variétés et du porte-greffe (un calendrier permet de visualiser la période de maturité de différentes variétés, sachant que les variétés tardives sont à éviter en bio en raison des risques exercés par la tordeuse orientale et les monilioses qui s'accroissent à partir de la mi-août) ; 2 des focus sur les principaux bioagresseurs : cloque du pêcher, pucerons, tordeuse orientale (symptômes, cycle de développement, moyens de lutte ) ; 3 des fiches sur certains auxiliaires : coccinelles, syrphes, chrysopes (avec des informations pour pouvoir les reconnaître et pour les favoriser à laide de bandes fleuries) ; 4 un canevas de protection du pêcher en AB (un tableau de synthèse récapitule tous les stades et seuils critiques, ainsi que les mesures prophylactiques, les stratégies de lutte et les seuils dintervention associés).
Agriculture biologique : Fiches thématiques : Protection phytosanitaire : Fruits à pépins 2020
Ce guide régional, réalisé par les Chambres dagriculture dAuvergne-Rhône-Alpes, a été conçu afin daider les producteurs à conduire leurs vergers de pommiers et de poiriers (et autres fruits à pépins) dans le respect du cahier des charges AB. Il sarticule en huit parties : 1 un calendrier des observations (il récapitule, sous la forme dun schéma, toutes les observations, les piégeages, les comptages, les protections phytosanitaires à réaliser sur les vergers) ; 2 des fiches sur les principaux bioagresseurs : tavelure des fruits à pépins, pucerons du pommier, carpocapse et anthonome du pommier ; 3 des fiches sur certains auxiliaires : coccinelles, syrphes, chrysopes, forficules, typhlodromes, anthocorides et aphelinus mali ; 4 une fiche sur les bandes fleuries (pour favoriser la présence des auxiliaires cités précédemment) ; 5 une fiche sur les différentes méthodes déclaircissage utilisables en bio ; 6 - un canevas de protection du pommier en bio (un tableau de synthèse récapitule tous les stades et seuils critiques, avec les stratégies de lutte associées, les seuils dintervention et les mesures prophylactiques possibles) ; 7 un canevas de protection du poirier en bio (également sous la forme dun tableau de synthèse) ; 8 - une fiche sur le cuivre (réglementation et caractéristiques des différentes formes de cuivre).
Vu au Sival
Frédérique ROSE, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article décrit plusieurs entreprises et leurs produits (ou innovations) vus au Sival en janvier 2020 : Adi Carbures (spécialiste des pièces doutils en carbure de tungstène) présente ses nouvelles pièces résistantes ; Agronutrition a homologué trois nouveaux biofertilisants (solutions bactériennes pour activer la vie du sol) ; Belchim a homologué un nouveau produit contre le botrytis sur vigne ; Boisselet met en avant un nouveau servo-moteur et un porte-outil enjambeur dédiés à la viticulture ; CLM présente un prototype de pulvérisateur confiné ; CMF travaille sur lefficience énergétique des serres et propose des équipements pour gagner jusquà quatre degrés la nuit ; Ecodyn a effectué plusieurs adaptations sur son semoir viticole à engrais verts et ses pulvérisateurs destinés à la viticulture ; If Tech a imaginé un outil pour faciliter la mise en place dufs de chrysopes dans les cultures ; Scatair présente sa gamme de petits matériels pour maraîchers bio, et notamment sa table de distribution surélevée pour semoir multibuses ; La Sellerie Percheronne a conçu des colliers légers, ouvrables et réglables pour la traction animale ; Solemat a adapté son porte-outil pour disques émotteurs utilisé dans la vigne ; Upness présente quatre nouvelles références dintrants naturels pour régénérer les sols ; Vitimeca a conçu trois outils de désherbage mécanique pour la traction asine.
Auxiliaires : Les chrysopes
Maude LE CORRE, AuteurLes chrysopes sont des prédateurs polyphages, utilisées en maraîchage et en arboriculture pour réguler les populations de pucerons (une larve de chrysope peut manger entre 500 et 1 200 pucerons au cours de son développement). Elles peuvent également sattaquer à des acariens, des psylles, des cochenilles, des thrips, des aleurodes Le genre Chrysopa est un prédateur généraliste à tous les stades de son développement, alors que le genre Chrysoperla nest prédateur qu'au stade larvaire (au stade adulte, il se nourrit de nectar et de pollen). Il existe une quarantaine despèces de chrysopes en France, la plus commune est la chrysope verte (Chrysoperla carnea). Certaines espèces sont commercialisées comme auxiliaires de culture en lutte biologique intégrée. Il est cependant possible de les favoriser à létat naturel. Pour cela, il est recommandé daménager des zones enherbées ou fleuries afin que les adultes du genre Chrysoperla puissent trouver de la nourriture (lobjectif est davoir la plus grande période de floraison à partir de février-mars). Les haies fournies leur permettent de passer lhiver à labri du vent. Des boîtes remplies de paille aérée peuvent aussi être installées pour permettre à certaines espèces (C. affinis et C. lucasina) de passer lhiver.
Les chrysopes protègent la salade
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes pucerons sont des ravageurs importants sur salades, en particulier Nasonovia ribisnigri qui se développe au cur des plantes, rendant difficiles nombre de stratégies de lutte. En Provence, une stratégie de protection biologique, s'appuyant sur des larves de chrysopes et destinée aux agriculteurs biologiques et conventionnels, a été développée. Le point fort de cette méthode est le lâcher régulier de chrysopes tout le temps de la culture de salades, permettant ainsi une action préventive et non pas seulement curative. Les conditions optimales de lâchers, en lien avec les interventions d'irrigation et de traitement, sont détaillées, notamment en ce qui concerne les délais à respecter avant et après un lâcher. Si cette stratégie reste coûteuse (entre 0,18 et 0,24 euro/m²), elle a fait ses preuves et se développe de plus en plus chez les maraîchers conventionnels qui font de la vente directe.
Guide technique : Agrobiodiversité fonctionnelle : Bandes fleuries vivaces - un outil pour améliorer le contrôle des ravageurs en vergers
Lukas PFIFFNER, Auteur ; Laurent JAMAR, Auteur ; Fabian CAHENZLI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2018Les résultats du projet EcoOrchard (2015-2017) sont vulgarisés dans ce guide. L'effet des bandes fleuries vivaces sur les insectes bénéfiques et sur les infestations par les ravageurs dans les vergers de pommiers a été étudié en détail dans sept pays. Les bandes fleuries vivaces améliorent considérablement la fourniture de nectar et de pollen pour les auxiliaires, ce qui augmente l'efficacité de la lutte biologique contre les ravageurs. Jusquà 38 % de prédateurs de pucerons en plus ont été trouvés sur les bouquets floraux (avant la floraison), sur les grappes de fruits (après la floraison) ou sur les pousses de lannée (après la deuxième chute de fruits) des pommiers avec bandes fleuries adjacentes par rapport aux pommiers sans bandes fleuries. Une réduction de 15 % de pommes endommagées a été observée dans les rangs de pommiers à proximité des bandes fleuries par rapport aux parcelles témoins. Cependant, des informations fiables sur l'entretien optimal des rangs et des inter-rangs et sur la coordination du régime de protection des plantes avec la production d'insectes bénéfiques et avec les pollinisateurs, notamment dans un contexte d'agriculture conventionnelle, manquent encore.
Les animaux utiles au jardin : Guide de lutte biologique
Il est important de sensibiliser le grand public à la lutte biologique et de l'accompagner dans une meilleure connaissance de celle-ci dans les jardins. Cet ouvrage fait le point sur les différents aspects de cette lutte pour le jardinier amateur. L'auteur présente tout d'abord les principes de la lutte biologique, son histoire, ses grandes réussites mais aussi ses limites et ses dangers. Une deuxième partie est consacrée aux auxiliaires sauvages déjà présents dans le jardin et qu'il est possible de favoriser pour augmenter la défense passive des cultures. Cette protection préventive doit en effet être effectuée avant qu'une crise ne se déclare. La troisième partie présente des auxiliaires d'élevage à relâcher dans le jardin ou dans la serre et disponibles à la vente pour les jardiniers amateurs. Il s'agit alors d'une action de défense qui doit être déclenchée dès le début de la pullulation de ravageurs non contrôlée par les auxiliaires sauvages du jardin. Chaque auxiliaire ou groupe d'auxiliaires est présenté sur une double page sous forme de fiche. En fin d'ouvrage, le lecteur trouvera un tableau récapitulatif des problèmes et des solutions, une petite bibliographie, une liste d'adresses des fournisseurs d'auxiliaires ou de nichoirs et abris, ainsi qu'un index des animaux et des plantes. Ce livre apporte, de façon claire, conseils avisés, trucs et astuces à appliquer facilement chez soi.
Auxiliaires : servez-vous !
Guy DUBON, AuteurL'article s'intéresse à la collecte d'insectes d'auxiliaires (larves et adultes de coccinelles, larves de chrysopes et de syrphes) dans des "réservoirs" prévus à cet effet. Lors d'un essai mené par la Sérail (Station dExpérimentation Rhône-Alpes Information Légumes), différentes méthodes et techniques de prélèvement ont été testées (battage des plants contre les parois internes d'un seau, aspiration), dans plusieurs tunnels de production, sur deux supports (blettes et orties) et à différentes périodes. Les avantages et inconvénients des différentes techniques sont présentés. Après les collectes, un tri des auxiliaires doit être effectué, par exemple avec la méthode des tamis, qui est expliquée. Au cours de cet essai, des Orius sp. ont également pu être capturés, grâce au passage d'un filet fauchoir sur des orties.
Lutte biologique en fraisiers : Auxiliaires contre ravageurs
Frédérique ROSE, AuteurA l'occasion du salon Vinitech-Sifel, tenu à Bordeaux en décembre 2014, Matthieu Naulin, producteur de fraises biologiques en Dordogne, a apporté son témoignage sur ses méthodes de lutte biologique. Contre les thrips, il utilise l'auxiliaire Amblyseius cucumeris. Son principal avantage est qu'il reste présent même après avoir éliminé tous les thrips, et peut alors s'attaquer à d'autres ravageurs. Contre les pucerons, des lâchers de chrysopes sont effectués, complémentés par 3 à 4 passages de purin de fougères. Avec un seul lâcher par saison pour chacun des auxiliaires, cette lutte biologique coûte environ 400 /an à Matthieu Naulin, pour des résultats jugés satisfaisants. Du purin d'ortie est également utilisé. Il permet de lutter contre les araignées rouges, de renforcer les défenses naturelles des cultures, et de lutter contre l'oïdium. Des mesures prophylactiques sont par ailleurs appliquées pour faire face à Drosophila suzukii : ramassage des fruits mûrs, effeuillage, mise en place de pièges
Les auxiliaires s'attaquent aux pucerons
Guy DUBON, AuteurL'utilité des auxiliaires sur artichaut a longtemps été ignorée, notamment contre les pucerons. Les chrysopes, les syrphes et les coccinelles sont pourtant bénéfiques. Il s'agit donc de favoriser la présence des colonies naturelles de ces prédateurs de pucerons noirs. L'utilité des bandes enherbées et de la végétation spontanée comme refuges à auxiliaires est attestée. L'article présente un tableau indiquant les périodes de présence des différents auxiliaires et celles des pucerons sur artichaut.
Dossier GIS Piclég : Biodiversité fonctionnelle en productions légumières
Marc DELPORTE, Auteur ; Benoît JEANNEQUIN, Auteur ; Jean-François BLOCH-BERTHIE, Auteur ; ET AL., AuteurLe Groupement d'Intérêt scientifique pour la production intégrée en cultures légumières (GIS PIClég) est né de la collaboration des Producteurs de légumes de France, de l'Inra et du Ctifl, sous la houlette du ministère de l'Agriculture. Il a pour but de renforcer les liens entre les acteurs de la recherche, du développement et les agriculteurs pour la conception de systèmes économes en intrants. Ce hors-série présente les acteurs du projet, les principales actions et quelques résultats techniques. Est abordée la gestion intégrée des bioagresseurs aériens, notamment grâce aux bandes fleuries et à l'utilisation des auxiliaires syrphes, carabes, punaises (Anthocoridae du genre Orius), chrysopes, staphylins et un hyménoptère parasitoïde (Trybliographa rapae).
Essai 2013 : Des bandes fleuries pour la régulation naturelle des pucerons
Jérôme LAMBIN, AuteurDans le sud de la France, il est difficile en bio de réguler les populations de pucerons sur melon de plein champ. En fournissant un habitat propice aux auxiliaires, les bandes fleuries peuvent-elles y contribuer ? Deux essais ont été mis en place par le GRAB en 2013. Des bandes composées de bleuet, gesse, pimprenelle, sainfoin, marjolaine, ammi, aneth, souci et matricaire ont été semées 1,5 à 2 mois avant la plantation des melons. Les bandes abritent plus d'auxiliaires que la végétation spontanée, permettant un doublement des effectifs d'auxiliaires contre les pucerons dans les melons. Dans un contexte de faible pression de pucerons, l'impact des auxiliaires n'a cependant pas pu être caractérisé. La réussite de l'implantation d'une bande fleurie nécessite faux semis et irrigation.
Rencontres techniques CTIFL/ITAB - Focalisation sur l'agriculture biologique - légumes
Sandra-Prisca PIERRE, AuteurLes rencontres Ctifl-Itab de Balandran ont eu lieu le 4 mars 2014. L'économie des filières a notamment été abordée, avec un marché français des produits alimentaires bio qui a quadruplé entre 2000 et 2012 (4Md). Malgré cette hausse, près de la moitié des producteurs de fruits et légumes déclarent avoir des difficultés de commercialisation. Quant aux grossistes, ils évoquent des problèmes de sur-maturité. Les résultats d'une analyse économique réalisée par la Chambre d'agriculture du Rhône sur 26 exploitations montrent qu'à chiffre d'affaires équivalent, les maraîchers biologiques ont un EBE plus faible qu'en conventionnel. Après une présentation des attentes des professionnels quant à la lutte contre les bioagresseurs, le Ctifl a décliné ses axes de recherche. Les principales problématiques sont Tuta absoluta sur tomate, avec une recherche de nouveaux parasitoïdes oophages et des trichogrammes indigènes qui seraient plus efficaces que l'espèce exotique T. archae. Il est plus efficace d'associer un prédateur généraliste et un parasitoïde spécialiste, que de les utiliser seuls. Contre les pucerons sur cultures légumières et pêchers sont testées des bandes de plantes hôtes d'auxiliaires comme les chrysopes ou les punaises (buddleia, ortie, ronce, prunelier).
Lutte contre les bio-agresseurs : Les pucerons, objets de toutes les attentions
Sophie SIMONIN, AuteurA l'occasion de la sixième rencontre technique « Agriculture biologique » organisée par l'ITAB et le CTIFL, les techniques alternatives de lutte contre les pucerons ont fait l'objet de plusieurs présentations. Le CTIFL de Lanxade a mené une expérimentation de lâchers inondatifs d'auxiliaires (chrysopes et syrphes) sous filet de protection sur pomme. Les chrysopes se sont bien installés dans les modalités avec lâchers, mais l'efficacité de ces traitements n'est pas satisfaisante, d'autant plus que la technique des lâchers inondatifs est lourde et coûteuse. Dans le Gard et le Tarn-et-Garonne, des campagnes de piégeage sont menées pour identifier les périodes de vols retour de pucerons dioeciques, et ainsi améliorer l'efficacité des applications d'argile à l'automne. Les résultats confirment un étalement des vols de retour à l'automne, ce qui rend la lutte difficile. L'objectif à terme est de pouvoir modéliser des courbes de vol, ce qui, combiné à une meilleure connaissance des modes d'action de l'argile, permettrait de lutter plus efficacement. Enfin, le mélange variétal est une piste à explorer.