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PETIT FRUIT |
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Bonbon en bouche
Caroline VORWERK, AuteurCet article fournit des conseils pour permettre au jardinier, amateur ou professionnel, d'assurer un bon rendement en culture de fraises. Tout d'abord, il s'agit de diversifier les variétés (précoces, tardives et remontantes) pour étaler la durée de production. Les plants donnant des récoltes abondantes pour une durée de deux ou trois ans, il est important de renouveler, tous les ans, un tiers (ou un groupe variétal) de la fraiseraie. Un encart, consacré aux stolons, explique comment reproduire ses plants de fraisiers. Concernant les maladies, des techniques (paillage, culture sur buttes...) permettent de prévenir l'apparition de maladies cryptogamiques, telles que le botrytis (pourriture grise). Les plants peuvent être regroupés selon leurs dates de récolte, afin de faciliter les soins et la cueillette, même si mélanger les variétés a l'avantage de limiter l'impact de certaines maladies. Concernant les ravageurs de fraises au potager, ils sont nombreux (limaces, escargots, guêpes, merles et la redoutable drosophile asiatique) et leur gestion repose sur une récolte régulière et sur la pose de filets anti-insectes. Le témoignage de Hugo Puech, producteur et transformateur de petits fruits dans le Tarn, apporte des solutions techniques concernant la gestion de la fertilité et de l'humidité du sol.
Fraises à la douzaine
Josselin RIVOIRE, AuteurTerre Vivante a mis en place, à l'automne 2020, sur son Centre écologique (Isère), des essais sur treize variétés de fraises. Parmi celles-ci, cinq variétés remontantes ont été testées ('Nova Gento', 'Charlotte', 'Cijosée', 'Cirafine' et 'Maestro'), ainsi que huit variétés de printemps pour les non remontantes : deux précoces ('Ciflorette' et 'Gariguette') ; quatre de saison ('Belrubi', 'Rubis des jardins', 'Madame Moutot' et 'Favette') et deux tardives ('Anared' et 'Anablanca'). Cet article rend compte des observations sur ces essais, réalisés en moyenne altitude, et des résultats obtenus (développement du plant, résistance à la sécheresse et au gel, période de production, qualités gustatives du fruit...). Il fournit également des conseils pour gérer les ravageurs (chevreuils, oiseaux, rongeurs...).
Guide : Conduite du fraisier en agriculture biologique en Nouvelle-Aquitaine
Séverine CHASTAING, Auteur ; Myriam CARMENTRAN DELIAS, Auteur ; Nastasia MERCERON, Auteur ; ET AL., Auteur | LIMOGES CEDEX 2 (Chambre Régionale d'Agriculture de Nouvelle-Aquitaine, Boulevard des Arcades, 87 060, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE NOUVELLE-AQUITAINE | 2023Ce guide, rédigé par les conseillers bio et spécialisés en production de fraises des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, s'adresse aux futurs installés pour leur permettre de faire les meilleurs choix et de réussir leur installation. Il s'adresse également aux producteurs de fraises, en agriculture biologique, ou en projet de conversion, pour leur fournir des informations techniques. Ce guide fournit des informations sur : les règles de production et les types de plants, le matériel végétal (choix des variétés et calendrier de plantation en fonction du type de plant, de la variété et de labri utilisé), la conduite de la culture (besoins spécifiques, rotation des cultures, préparation du sol, fertilisation, irrigation, entretien des plants), la gestion de l'enherbement, la protection phytosanitaire (incluant des fiches pour chaque maladie et chaque ravageur). Les témoignages de trois exploitations en AB complètent ce guide.
Guide technique : Produire des petits fruits biologiques
Jean-Luc PETIT, Auteur ; Philippe PIARD, Auteur ; Marc MIETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Le guide technique "Produire des petits fruits biologiques", édité par l'ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques), a pour objectif dêtre l'ouvrage de référence sur la production de petits fruits et leur transformation en agriculture biologique. Il s'adresse aux producteurs, qu'ils soient déjà en agriculture biologique ou quils envisagent de s'y convertir, aux candidats à l'installation, mais également aux conseillers agricoles, aux techniciens, aux enseignants et aux étudiants. Il prend en compte la richesse et la diversité du métier et intéresse tant le producteur spécialisé en petits fruits que celui qui souhaiterait se diversifier avec un atelier de production, voire de transformation. Il est basé sur l'expertise d'ingénieurs et de producteurs et sur la synthèse de la plupart des fiches techniques, des articles scientifiques et des ouvrages existant à ce jour, en France et en Europe, sur la production de petits fruits biologiques. Ce guide de production détaille 6 espèces principales (framboise, fraise, cassis, groseille à grappes et à maquereau, mûre, myrtille) et 4 espèces de diversification (grenadier, aronia, goji, sureau noir).
Le jardin de curé : Réjouir le corps et l'esprit
Exact point de rencontre entre les jardins d'ornement, fruitiers, potagers et médicinaux, le jardin de curé agit comme un baume sur les agitations contemporaines. Dans ce livre, Xavier Mathias parle d'histoire, de techniques comment reproduire un jardin de curé chez soi, sur l'exemple du fameux jardin du presbytère de Chédigny , et de plantes : bonnet d'évêque, chardon-Marie, concombre du diable, gant de Notre-Dame, larmes-de-Job, lys de la Madone, monnaie-du-pape, poire Curé... Pour chaque plante présentée, sont donnés des éléments techniques (semis/plantation, besoins en termes de sol et d'exposition, récolte...), ainsi que les utilisations alimentaires et médicinales.
La magie du Blé en Herbe
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurAu Blé en Herbe, dans la Creuse, Maria Sperring pratique la permaculture, depuis plus de 30 ans. Elle cultive des légumes, des arbres fruitiers, des plantes aromatiques et médicinales, ainsi que beaucoup de petits fruits, qu'elle transforme en sirops, tisanes, jus, confitures... La conception et les aménagements du jardin permettent de répondre à des besoins particuliers (drainage, exposition, protection, accès). La permaculture, pour Maria Sperring, consiste à tendre vers l'autonomie alimentaire et énergétique, mais aussi vers l'attention et le soin de l'autre. Dans sa yourte-serre, Maria Sperring accueille du public (stages d'initiation à la permaculture, séjours...) à qui elle transmet sa philosophie, et elle s'implique également dans des associations locales.
Une paysanne investie dans les structures collectives de son territoire
Samuel RICHARD, AuteurAmélie Bador s'est installée, en 2014, en petits fruits et en PPAM bio, à Chambost-Longessaigne (69), dans les Monts du Lyonnais. Ce portrait retrace son parcours (formations, expérimentation en espace-test, installation et aides) et son investissement dans des structures collectives. Au fil des années, Amélie a augmenté les surfaces cultivées, tant et si bien que la question de l'embauche de salariés s'est imposée. Avec quatre autres fermes, elle crée un groupement d'employeurs pour embaucher deux salariés, à l'année, en CDI, ainsi que deux saisonniers. L'investissement d'Amélie dans le collectif ne s'arrête pas à l'emploi : elle gère aussi sa comptabilité avec une structure associative, pratique le troc d'heures de travail avec d'autres fermes, et a rejoint plusieurs groupes d'échanges, d'entraide, de mutualisation d'atelier de transformation, ainsi qu'un collectif facilitant l'écoulement des surplus de production. Dans cet article, Amélie partage ses astuces pour protéger les cultures de la canicule (irrigation, blanchiment des serres, voiles d'ombrage...) et contre la drosophile suzukii, ravageur des cultures fruitières (traitements préventifs, organisation de la cueillette...).
La petite enfance des plantes : Visites de pépinières
Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, AuteurEn France, seulement une douzaine de pépiniéristes (producteurs de plants) pratiquent la biodynamie. Rencontre avec trois d'entre eux, pour découvrir les problématiques spécifiques auxquelles ces professionnels sont confrontés, ainsi que leurs pratiques particulières. 1 À La Feuillade, dans les Cévennes, Denis et Sophie Rauzier pratiquent la biodynamie depuis leur installation en 1993. Ils produisent des plants de fruitiers, de petits fruits et de plantes ornementales, en conteneurs, mais aussi, pour une meilleure résistance au sec et au froid, en racines nues. Avec les soins (détaillés dans l'article) qu'ils prodiguent depuis 30 ans, Denis et Sophie n'ont quasiment pas eu recours au cuivre ou au soufre. 2 Émilie Barde, installée depuis deux ans à l'Alchimie des plantes, dans le Vaucluse, est passée par la case formation pour se lancer en biodynamie. Elle produit plus de 120 variétés de plants de légumes et de plantes médicinales. Son ambition est, à terme, de produire ses propres semences et ses propres boutures. 3 Le projet de Lilian Bérillon, pépiniériste viticole, avec son achat récent du domaine de la Motte (Vaucluse), est de retrouver des vignes plus pérennes et des vins qui se gardent. Il n'existe pas, actuellement, de pépinières viticoles biologiques en Europe ; dans le cas de Lilian Bérillon, la contrainte vient des obligations de traitement pour lutter contre la flavescence dorée.
Un voyage d'étude au carrefour des préoccupations des groupes petits fruits du réseau
Myriam DESANLIS, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur ; Fleur MOIROT, AuteurUne vingtaine de producteurs de petits fruits, membres de groupes d'échanges animés par Agribio Rhône & Loire, Agribio Ardèche et la FRAB AuRA, se sont retrouvés pour un voyage d'étude dans le Cantal et en Nouvelle-Aquitaine. Outre les échanges entre groupes, ce fut l'occasion de rendre visite à d'autres producteurs. Ils se sont notamment rendus chez Jean Chirent, qui produit des plants de fraisiers bio et certifiés Nature & Progrès sur quatre hectares, soit 100 000 plants/an, dans le Cantal. L'itinéraire technique qu'il pratique, intégré dans une rotation prairie-céréales-fraisiers-prairie, est présenté dans cet article. Le GAEC des Délices, en Dordogne, a également accueilli le groupe pour des échanges autour de la culture des fraisiers : itinéraire technique, fertilisation, gestion sanitaire et de l'enherbement, commercialisation... Enfin, les producteurs ont pu bénéficier d'une intervention de Céline Sindou, de la Fredon Nouvelle-Aquitaine, autour des actions de cette structure en lien avec la protection sanitaire de la myrtille et, en particulier, dans le cadre de la lutte contre Drosophila suzukii.
L'Agenda 2023 du jardinier bio et son calendrier lunaire
Ève GAIGNARD, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022L'édition 2023 de l'Agenda du jardinier bio de Terre vivante est consacrée à la découverte des ressources médicinales insoupçonnées du jardin, quil soit ornemental, potager, aromatique, fruitier ou sauvage. Aubépine, fraisier, carotte, cassissier, cerisier, fenouil, armoise, saule... Cet ouvrage dévoile les secrets santé de 60 plantes parmi les plus communes de notre environnement. Il rappelle, semaine après semaine, les travaux essentiels à réaliser dans le potager en accord avec la saison, les gestes à maîtriser, les calendriers de semis, de plantation et de récolte des légumes, des aromatiques, des fleurs, des plantes médicinales, ainsi que les soins naturels à leur apporter. Des adresses utiles pour se procurer graines, plants, engrais/amendements, produits de traitement, pièges/lutte biologique, matériels et outils, transformation/conservation des récoltes... sont proposées. Dans les espaces de notes, le jardinier peut consigner les événements du jardin : dates et lieux de semis et de plantation, variétés choisies, dates des levées, des récoltes, phénomènes climatiques.
Annuaire des compétences bio en Auvergne-Rhône-Alpes
Diane RIVATON, Auteur ; Lucas PROST, Auteur ; Adrien PETIT, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (Agrapole, 23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : COOPÉRATION AGRICOLE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2022Cet annuaire des compétences bio en Auvergne-Rhône-Alpes a été réalisé par La Coopération Agricole Auvergne-Rhône-Alpes, ABioDoc - VetAgro Sup, le Cluster Bio, la Chambre Régionale d'Agriculture AuRA, la FRAB AuRA, le Pôle Bio Massif Central et la DRAAF AuRA. Dans cette première édition, l'objectif était de rendre compte des ressources en compétences disponibles, en agriculture biologique, sur le territoire. Les premiers destinataires de cet outil sont les structures de développement de l'AB, acteurs des filières bio. L'objectif, à terme, est de communiquer cet outil à l'ensemble des opérateurs économiques. Cet annuaire, non exhaustif, regroupe des contacts reconnus sur le terrain, ce qui permet de dresser un premier état des compétences bio en région AuRA.
L'avenir des fermes bio en Bourgogne-Franche-Comté
FRAB - BFC, Auteur ; BIO BOURGOGNE, Auteur ; INTERBIO FRANCHE-COMTÉ, Auteur | AUXERRE CEDEX (19 Avenue Pierre Larousse, BP 382, 89 006, FRANCE) : BIO BOURGOGNE | 2022En France, 45 % des agriculteurs seront en âge de partir à la retraite en 2026. En Bourgogne-Franche-Comté, 36 % des agriculteurs bio souhaitent transmettre leur ferme d'ici 5 ans, la majeure partie d'entre eux restant, jusqu'ici, sans pistes de repreneurs. Devant l'urgence de maintenir les fermes et la résilience des territoires, le réseau bio Bourgogne-Franche-Comté a réalisé une enquête en 2021, auprès de 164 producteurs bio, afin de connaître la situation actuelle, mais aussi de faire un premier pas vers les futurs cédants, pour sécuriser les terres en agriculture biologique. Cette enquête sera mise à jour régulièrement, afin d'affiner la vision territoriale, mais aussi de sensibiliser les personnes concernées à anticiper leur démarche de transmission.
Calendrier Lunaire 2023
Le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin, pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... On y retrouve aussi les dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de 44 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'une connaissance des astres et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
Cassis, framboises... Petits fruits, mais costauds
Claire SALLIBARTAN, AuteurFramboises, cassis, groseilles, myrtilles... Les petits fruits rouges sont de plus en plus implantés dans les productions des maraîchers et des arboriculteurs bio. Cela permet aux uns de se diversifier, aux autres d'étaler les périodes de travail et de proposer des mélanges (de jus par exemple), ou encore de se constituer une clientèle avant l'arrivée des fruits à pépins... Cet article fournit des conseils permettant de bien intégrer la culture des petits fruits dans son calendrier de travail : implantation, travail du sol, taille, contrôle des adventices...
Elle a du flair pour les spécialités
Beat GROSSRIEDER, AuteurElsbeth Mettler a travaillé sur la ferme de son mari avant de suivre sa propre voie. Cette mère de famille de cinq enfants a grandi sur une exploitation laitière traditionnelle suisse, avant de se marier à 19 ans et de rejoindre son mari, qui avait, lui aussi, des vaches laitières. Elle a alors développé la restauration à la ferme. Lors du départ à la retraite de son mari, un de leurs fils a repris la ferme, mais il ne souhaitait pas conserver lactivité de restauration. Par ailleurs, après plus de trente ans de vie commune, Elsbeth Mettler sest séparée de son mari. Suite à ces évènements, elle a décidé de sinstaller seule. En 2021, elle a repris deux hectares sur lesquels elle cultive de multiples plantes en agriculture biologique : plantes aromatiques et médicinales, petits fruits et légumes. Son leitmotiv est de favoriser la biodiversité. En complément de sa production, elle organise des cours et des évènements à la ferme, qui portent sur des thématiques diverses : préparation de pommades, de tisanes, de teintures mères, fonctionnement de lintestin et phytothérapie, fabrication de pain Elle sest, pour cela, formée et fait, parfois, appel à des spécialistes. La combinaison entre production et pédagogie plaît à cette quinquagénaire dynamique.
Les fiches techniques du réseau GAB/FRAB : Fruits et légumes - Fiche N°45 : Myrtille
Le réseau GAB-FRAB Bretagne a édité une nouvelle fiche technique, dans la série "Fruits et légumes", consacrée à la myrtille bio. Elle détaille les conditions pour une culture de plein champ de la plante (préparation du sol et fumure, plantation, gestion de l'enherbement, fertilisation d'entretien et irrigation, taille des plants, ravageurs, récolte). Un producteur partage ses astuces pour entretenir et protéger les myrtilles des ravageurs.
Fraise : Se diversifier pour être plus résilient
Véronique BARGAIN, AuteurDans le Finistère, la SCEA Le pépin et la plume est une ferme biologique très diversifiée : fraises, pommes, 40 à 50 espèces de légumes, prairies et grandes cultures y côtoient les élevages de poules pondeuses et de vaches laitières. L'objectif pour les deux associés, Mickaël Pont et Mathieu Guyomard, est d'assurer l'autonomie et la résilience de l'exploitation de 96 hectares face aux risques techniques, mais aussi économiques. Les débouchés sont tout autant diversifiés, avec de la vente en circuits courts et longs, et la mise en place d'une activité de restauration (foodbus) depuis 2022.
En fruits et légumes frais : Trouver des solutions sans plastique
Marion COISNE, AuteurLe loi Agec du 10 février 2020 (n°2020-105 article 77) interdit, sauf dérogations, de vendre des fruits et légumes frais non transformés dans des conditionnements plastiques pour des volumes inférieurs à 1,5 kg. Cette loi a de forts impacts sur les fruits et légumes bio vendus en GMS, car beaucoup dentre eux sont emballés (selon le projet Analyse de loffre du CTIFL, 87,8 % des fruits bio sont préemballés dans les supermarchés de 400 à 2 500 m2). Les emballages issus de la pétrochimie sont donc bannis, tout comme les matériaux biosourcés modifiés chimiquement (ex : lamidon de maïs modifié chimiquement). Les papiers ajourés, les papiers associés avec des fibres de cellulose, les barquettes en bois thermocollé ou agrafé, les cartons ajourés, etc. sont, en revanche, conformes à cette nouvelle réglementation. Pour évaluer les performances de différents emballages, le CTIFL a fait des essais, de 2019 à 2021, sur des fraises vendues en barquettes. La barquette ouverte (barquette seule) entraîne des pertes par déshydratation, mais peu de pourriture. La barquette recouverte dun film plastique entraîne leffet inverse : peu de perte de poids par déshydratation, mais plus de pourriture. Entre les deux, les différents matériaux biosourcés séchelonnent, avec des performances différentes selon que l'on considère la perte de poids ou la pourriture des fraises. Le bois peut entraîner plus de meurtrissures, car il est abrasif.
Gourmandes framboises
Marion HAAS, Auteur ; Stéphane COZON, AuteurPetit fruit s'épanouissant surtout sur les terres riches et légèrement acides des lisières de forêts, la framboise s'adapte aussi aux terrains calcaires. Pour la cultiver, il faudra, si possible, planter le framboisier en bordure d'un bois, d'une haie, ou encore d'un mur. Il existe de nombreuses variétés de framboises - hybrides ou rustiques, à fruits rouges ou à fruits dorés - avec des périodes de fructification différentes, selon qu'elles soient remontantes ou non-remontantes. Les auteurs partagent leurs conseils de biodynamistes en indiquant, notamment, les périodes les plus favorables pour la plantation des framboisiers, ainsi que les préparations biodynamiques à pulvériser pour éviter les problèmes classiques en culture de framboises.
Microferme : L'autonomie familiale à portée de main ! : Légumes - Fruits - Petits élevages
Sally MORGAN, Auteur ; Pierre BERTRAND, Traducteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022Nul besoin d'un immense terrain pour cultiver tous les fruits et les légumes nécessaires pour nourrir une famille, pour avoir quelques petits élevages et même pour produire son bois de chauffage, tout en menant de front travail et vie de famille. Cet ouvrage, traduit de l'anglais et écrit de manière simple et accessible, fournit les bases de la création d'une petite exploitation : - planification et mise en place des espaces à cultiver ; - entretien de la fertilité du sol ; - cultures de fruits et de légumes ; - élevages de volailles, de cochons, de chèvres ou de moutons, aquaponie et apiculture ; - la forêt-jardin, tout en appliquant des principes durables et biologiques. Conception du jardin, serre, lutte contre les indésirables, compost, engrais verts, rotations et associations de cultures, santé et fertilité du sol pour un jardin productif y sont abordés. L'auteure met en uvre des idées issues de la permaculture et du maraîchage bio et essaie de nouvelles pratiques provenant de travaux expérimentaux vus au cours de ses voyages dans le monde.
Nouvelle réglementation pour les plants bio : De nombreux problèmes à résoudre ; Production de plants bio : « Une traçabilité lourde à gérer »
Arnaud FURET, AuteurCes deux articles portent sur la production de plants bio en arboriculture fruitière. Le premier effectue un point sur les problèmes rencontrés dans cette filière suite à lapplication de la nouvelle réglementation : les producteurs bio sont obligés de se fournir uniquement en plants bio depuis le 1er janvier 2022, même pour les cultures pérennes. Or, la production de plants en agriculture biologique demande des adaptations techniques (ex : il nest pas possible de recourir à des hormones de synthèse pour favoriser la rhizogenèse) et plus de foncier (les plants ne peuvent être cultivés que tous les 8 à 10 ans sur une même parcelle, car leur production épuise le sol, et les porte-greffes doivent également être produits en pleine terre, et non en culture in vitro). Si les petits pépiniéristes, souvent en pluriactifs, arrivent à faire face à ces changements, ladaptation est plus difficile pour les pépiniéristes spécialisés. Un encart est dailleurs consacré au témoignage de Benoît Escande, un pépiniériste en filière longue basé dans le Lot-et-Garonne. Le second article décrit lorganisation de travail de Samuel Souchay, un pépiniériste bio, pluriactivité, basé en Aveyron depuis 2012 (Pépinière lArpenteur avec une production de 1 500 plants/an). Il vend sa production localement et majoritairement à des particuliers. En complément de cet article, un encart rapporte le témoignage de Frédéric Lantin, des pépinières Ribanjou. Ce dernier met en avant des incohérences liées au cahier des charges bio pour la production de plants de framboisiers.
PAC 2023-2027 : Une nouvelle aide pour le maraîchage
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurCet article décrypte, dans la nouvelle PAC 2023-2027, l'aide couplée au maraîchage, de 1588/ha, qui sera versée aux petites exploitations, en bio et en conventionnel. Les conditions d'éligibilité, ainsi que les objectifs de cette aide sont détaillés.
Parfumées à souhait, les fraises
Jean-Marie LACAZE, AuteurCultivée sur butte, la fraise est une culture qui aime les sols légers, plus spécifiquement les sols argilo-sablo-limoneux. Une attention particulière doit être portée au travail du sol pour limiter la présence des ravageurs (vers, mulots) et lors de l'installation des plants, pour s'assurer de la bonne position des racines. De petits tunnels peuvent être installés, afin de protéger les fraises des intempéries, mais il faudra bien aérer pour éviter toute surchauffe. Face au risque de gel, un voile d'hivernage ou encore un couvert végétal à base de paille ou de fougère peut aussi être mis en place. Jean-Marie Lacaze, polyculteur-éleveur en biodynamie dans le Ségala (Lot, 46), partage ses techniques pour la culture de fraises.
Les petits champs, un GFA citoyen en Côte-d'Or
Adeline MORIN, Auteur ; Marc DHENIN, AuteurLe groupement foncier agricole (GFA) "Les petits Champs" s'est constitué sur le territoire rural de Montbard (21), en Côte-d'Or. Ce groupement, basé sur la propriété collective, vise à protéger les terres agricoles et à maintenir et installer des producteurs et productrices en agriculture paysanne. La première candidate, Evangeline Rizzon, souhaite s'installer en petits fruits bio (framboises, groseilles, myrtilles, fraises), production déficitaire sur le territoire, sur 1,6 ha avec un bâti agricole. D'autres terres seraient à acquérir, pour installer d'autres porteurs de projets. Le collectif a diffusé des appels à souscription, via différents canaux (marchés, AMAP, Terre de Liens, réunions publiques, site internet...), afin de continuer à augmenter le nombre de sociétaires.
Le portrait du mois : Des saisons sans pépin
Antoine BESNARD, AuteurPascale et Xavier Doussinault sont arboriculteurs bio à Plestan, dans les Côtes d'Armor. Ils cultivent, sur 3 de leurs 6 ha de SAU, des pommes à couteau (60 %) et des pommes à jus (40 %) dont ils assurent la transformation. Ils produisent également des poires, des coings, des kiwis, des framboises, des groseilles, de la rhubarbe et du sureau. Ils commercialisent leurs fruits à la ferme, en paniers, en Biocoop et en restauration collective. À l'année, ils font tourner la ferme à 3, avec un salarié permanent ; pour la récolte, ils embauchent 7 saisonniers. Chaque année, ils parviennent à embaucher une équipe complète, souvent recrutée par le bouche à oreille (réseau paysan, annonces dans les paniers...). La récolte commence fin septembre, pour environ un mois. Ensuite, deux semaines sont consacrées à la transformation en jus, durant lesquelles les arboriculteurs gardent un des saisonniers. Pascale et Xavier doivent composer avec la météo et la maturité des fruits, très importantes pour le goût et la conservation des fruits cueillis. L'équipe est briefée chaque matin, avec un point sur la récolte de la veille, et chacun est équipé d'une calibrette, un anneau qui indique la taille minimum des pommes à récolter, afin de respecter, notamment, les critères pour la vente en Biocoop. Gérer des saisonniers requiert beaucoup de pédagogie et quelques astuces de ressources humaines, surtout avec des équipes différentes chaque année : Xavier et Pascale partagent leur expérience d'employeurs.
Près dun tiers des surfaces bio de lUkraine sont inutilisables ; « Mes collaborateurs ont dormi avec la valise à côté du lit »
René SCHULTE, Auteur ; Beat GROSSRIEDER, AuteurCes deux articles portent sur les conséquences de la guerre en Ukraine sur le secteur biologique. Les origines de lagriculture biologique en Ukraine remontent à lépoque soviétique, dans les années 70, où des pionniers ont commencé à utiliser le semis direct. Le mouvement bio a toutefois réellement décollé ces 15-20 dernières années. LUkraine dispose de 42 millions dhectares de terres agricoles, dont des terres « noires » très productives. 462 225 ha étaient cultivés en bio en 2020. Cependant, depuis que la guerre a éclaté, le 24 février 2022, une bonne partie des surfaces agricoles biologiques sont devenues des champs de bataille ou ne sont plus accessibles. Le district administratif qui compte le plus de terres bio (81 500 ha) est presque entièrement occupé par les troupes russes. Outre laccès aux terres, les hommes peuvent également être réquisitionnés pour protéger le pays. Sur cinquante entreprises agroalimentaires biologiques enquêtées en 2022, 30 % avaient arrêté leur activité, 15 % disaient devoir bientôt le faire, 15 % allaient fournir lensemble de leurs produits bio à larmée et à la population, 32 % ne pouvaient plus travailler sans interruption et 7 % navaient pas constaté de grands changements au niveau de leur activité. Ces deux articles expliquent également les conséquences de ces arrêts sur la filière biologique suisse : déficit au niveau des importations, cas des entreprises helvétiques implantées en Ukraine, devenir des expérimentations biologiques menées avec des partenaires ukrainiens
Protection des plantes : Tout savoir sur les produits utilisables en bio
Sandrine THOMAS, AuteurL'auteure, de l'Inao, rappelle que lun des principes de lagriculture biologique est la restriction du recours aux intrants extérieurs. Des produits de protection des plantes peuvent néanmoins être autorisés sous certaines conditions. Il faut tout dabord sassurer que toutes les mesures préventives ont été mises en uvre et quil ny a pas dalternative naturelle. En cas de nécessité avérée, lopérateur peut recourir à des substances autorisées. Lannexe I du règlement UE 2021/1165 liste les substances actives et les substances de base autorisées en bio. Ces produits ne peuvent pas être certifiés AB, mais ils sont identifiables grâce au pictogramme UAB (utilisable en agriculture biologique). Comme le marché des produits phytopharmaceutiques et les AMM (autorisations de mise sur le marché) de ces produits évoluent en permanence, lInao, lAnses, la DGAL et lItab mettent à disposition des liens sur leurs sites internet pour consulter des documents de référence : 1 - le site E-phy (Anses) compile des fiches sur les produits UAB ; 2 - les sites de la DGAL et celui de la Commission européenne listent les « dérogations dites 120 jours » ; 3 - celui de la DGAL liste les produits de biocontrôle (UAB et non UAB) ; 4 celui de lItab et la Commission européenne détaillent les substances de base UAB. LItab met également en vente (sur abonnement) son Guide pour la Protection des cultures bio.
RELACS: Deliverables & reports: Copper
Annegret SCHMITT, Auteur ; Ursula WENTHE, Auteur ; Hans-Jakob SCHARER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation du cuivre en viticulture, en arboriculture et dans les cultures sous serre. Quatre livrables ont été publiés à ce sujet : 1 - Un livrable décrit et quantifie lutilisation de différents intrants controversés par les producteurs bio européens (une partie de ce livrable concerne lutilisation de cuivre) ; 2 Un autre livrable décrit les essais réalisés, en partenariat avec des entreprises impliquées dans le projet, pour tester des produits alternatifs au cuivre (essais conduits sur la vigne, des pommiers, des légumes sous serre concombres et tomates -, des rosiers et des framboisiers) ; 3 Un autre livrable propose une vue d'ensemble sur les nouvelles stratégies basées sur de faibles doses de cuivre, ou sans cuivre (en viticulture, arboriculture et cultures sous serre bio), et présente les résultats des essais réalisés dans des exploitations bio pour optimiser et valider ces nouvelles stratégies ; 4 Le dernier livrable se penche sur lévaluation des impacts socio-économiques et environnementaux des différentes alternatives aux intrants controversés (une partie de ce document concerne des alternatives au cuivre : utilisation dextrait de réglisse, dextrait de mélèze, dextraits de SUMB (plantes vivaces et ligneuses) et de faibles doses de sucre).
Rencontre avec Emilie Wintzenrieth, Ferme de la Petite Prairie, production laitière à Ranspach-le-Haut (68)
Frédéric DUCASTEL, AuteurEmilie Wintzenrieth s'est installée en Alsace, en 2012, sur la ferme de ses parents, en élevage de bovins lait. La conversion en bio a eu lieu en 2016. Elle transforme une partie de la production laitière en yaourts, en fromage blanc et en lait pasteurisé, qu'elle commercialise à la ferme, sur deux marchés hebdomadaires et sur un marché mensuel, ainsi que sur d'autres petits points de vente locaux. Le reste de la production est vendu à Biolait. Les yaourts sont aromatisés avec les fruits des vergers du domaine (cerises, poires, mirabelles, prunes, pommes, cassis, mûres) et d'autres fruits frais locaux et de saison, transformés en confiture avant d'être ajoutés au yaourt, mais aussi avec des arômes naturels et des huiles essentielles. Dans cette entrevue, Emilie raconte l'évolution de la ferme au gré de son activité et explique les projets qu'elle et son mari font mûrir à l'approche du départ à la retraite de ses parents.
Réseau DEPHY FERME Légumes-Fraise-Framboise : Gestion de lenherbement : Des combinaisons de leviers remarquables
Cathy ECKERT, Auteur ; Jean GUYOT, Auteur ; Nicolas CHARTIER, AuteurLe réseau DEPHY légumes permet de favoriser les échanges dexpériences entre producteurs, de faciliter la prise de risques et de susciter lanticipation des pratiques, afin de mieux gérer les bioagresseurs, dont les adventices. Au travers dun certain nombre de documents produits dans le cadre de ce réseau, cet article synthétise et caractérise les combinaisons de leviers alternatifs aux herbicides les plus utilisées et présentant des performances intéressantes dans la gestion des adventices en systèmes légumiers, ainsi quen fraise et framboise (désherbage mécanique, faux semis, occultation, rotation des cultures, désherbage thermique, paillage plastique et organique, engrais verts, culture sur buttes ). Les retours des fermes DEPHY, dont une partie sont en agriculture biologique, montrent que certaines combinaisons alternatives fonctionnent pour gérer les adventices, et apportent satisfaction dun point de vue économique et social. Le circuit de commercialisation conditionne fortement le choix des leviers utilisés, ainsi que leurs combinaisons. Comparés aux herbicides chimiques, les leviers actionnés demandent souvent plus de main duvre, et impactent donc la gestion et les besoins en travailleurs. Ils demandent également plus dadaptation. De plus, la mobilisation dune combinaison de leviers alternatifs met du temps à se stabiliser (la technicité sacquiert jour après jour). Il est également intéressant décrire et de capitaliser les règles de décision des combinaisons de leviers, afin de pouvoir les partager plus facilement.
Les vents sauvages
Jérôme GOUST, AuteurPhilippe Piard s'est installé, en 2006, en tant que paysan confiturier bio, à Alrance (12). 1,2 des 6 ha de son exploitation est consacré à la culture de petits fruits. Pour préparer le sol, Philippe réalise des andains de matières végétales (pailles, fougères, BRF) et de matières animales (fumier, crottin, laine). Après plusieurs mois, il les écarte pour installer les cultures. Pour la fertilisation, il utilise du fumier de vache bio. De mai à octobre, les cueillettes se succèdent : rhubarbe, fleurs de sureau, framboises, cassis, caseilles, groseilles, myrtilles, mûres sauvages, poires sauvages, pommes et châtaignes. Il transforme, de l'été jusqu'en janvier, les fruits issus de ses cultures, ainsi que des fruits sauvages, en confitures, sirops et jus de fruits, qu'il commercialise dans les magasins de l'Aveyron, au marché de Montredon et à Biocybèle. En parallèle, Philippe s'investit beaucoup au sein de Nature & Progrès, et plus particulièrement dans la campagne "Secrets toxiques".
Des volailles dans les tunnels de framboisiers
Lucie AUBAILLY, Auteur ; Fleur MOIROT, AuteurEntre le nord de l'Ardèche et le sud de la Haute-Loire, un groupe de producteur.rice.s de petits fruits s'est constitué, afin de tester des solutions pour réguler les ravageurs et l'enherbement de leurs cultures. C'est ainsi que des poules ont été introduites sur les parcelles, après la récolte, pour éliminer les ravageurs réfugiés dans le sol. Les poules sont également revenues à la fin de l'hiver, jusqu'au stade de la floraison, ce qui a simplifié le désherbage manuel sur le rang, sans qu'elles ne s'attaquent aux pousses de l'année. Valérie Courbon, productrice de petits fruits bio à Mazet-Saint-Voy (43), fournit des conseils pour la conduite d'élevage de volailles sur les parcelles (périodes d'action, déplacements) et pour faire face aux prédateurs des poules.
Vu au Sival 2022 à Angers
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article décrit plusieurs produits et innovations vus à lédition 2022 du Sival, le salon dédié aux matériels et aux services pour les productions végétales spécialisées : 1 Lentreprise Cichorium, basée en Espagne, propose un process clé en main pour cultiver des endives ; 2 Degravagri, distributeur de plants de fraisiers, de petits fruits rouges, dasperges et de rhubarbe, élargit sa gamme certifiée bio, notamment en fraisiers et framboisiers ; 3 - De Sangosse présente le Checkmate puffer, un diffuseur de phéromones contre le carpocapse et les tordeuses en arboriculture ; 4 Feldklasse propose deux nouvelles bineuses pour les cultures en planche (bineuse Rukaby) et les cultures sur butte (bineuse Pacorel) ; 5 Koppert, spécialiste dans la sélection de nématodes entomopathogènes contre les ravageurs, élargit sa gamme pour les cultures sous abris ; 6 Partner & Co présente sa gamme de semences Demeter de couverts végétaux ; 7 Sumi Agro propose un fongicide composé de terpènes pour lutter contre les maladies de conservation des fruits à pépins.
Amélanchier : L'arbre du futur ?
Omar MAHDI, AuteurL'amélanchier est un arbuste rustique et vigoureux, qui fait partie intégrante de la culture amérindienne. Peu connu en France jusqu'à récemment, hormis pour ses qualités ornementales, quelques pionniers l'ont cultivé pour ses fruits, en Saône-et-Loire ou dans la Creuse. L'amélanchier est facile à cultiver et supporte, de plus, de grandes amplitudes thermiques, un atout essentiel au regard du changement climatique et des variations sécheresse/longues périodes pluvieuses. La mise à fruits intervient en général dès la troisième année, sous forme de grappes de 7 à 13 fruits. Très productif, chaque arbuste peut donner, entre mi-juin et mi-juillet, 5 à 7 kilos de fruits de la taille de grosses myrtilles, dont ils ont aussi le goût, avec des notes de mûre, de pomme et de poire. Riches en antioxydants, ces petits fruits sont aussi une excellente source de minéraux. Noé Mercier et Gabriela Duque ont créé les Vergers de l'Amélanchier (71), en 2017. Noé partage son expérience de la culture du petit arbuste et présente quelques variétés, avec la conviction qu'il s'agit là d'un arbre prometteur pour l'avenir.
Calendrier Lunaire 2022
Le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin, pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... On y retrouve aussi les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de 43 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
Céline, paysanne-sorbetière
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurC'est après des études de géographie que Céline Mermet a rencontré Fabrice, originaire des Hautes-Pyrénées, et qu'elle a découvert la vallée de Campan, berceau familial de son compagnon. Ensemble, ils ont décidé de reprendre les terres familiales. Céline s'est lancée dans la production de petits fruits bio qu'elle transforme en sorbets. Aux petits fruits classiques, mûres, framboises, fraises, groseilles, des parcelles de légumes et des fruitiers ont progressivement été ajoutés. Céline et Fabrice sont capables de travailler ensemble à toutes les tâches, mais chacun a son domaine de prédilection. Céline aime implanter des plantes décoratives et gustatives, des espèces inhabituelles dans la région (poivrier du Sichuan, bananier, ginkgo), et proposer des parfums originaux, comme la fleur de sureau ou la mélisse.
A chaque verger ses outils de désherbage ; Combiner pour gagner du temps
Anne CHABOUSSOU, AuteurLa Station de la Morinière (Indre-et-Loire) évalue, depuis plusieurs années, des outils et des porte-outils de désherbage mécanique sur pommier et sur cassissier. Des retours de producteurs et de techniciens basés dans différentes régions françaises ont permis de compléter cette évaluation. Cette dernière avait pour objectif de définir les atouts et les inconvénients de chaque outil, et didentifier des combinaisons doutils efficaces. Les itinéraires techniques de désherbage les plus efficients ont également été déterminés, notamment à laide danalyses technico-économiques. Un premier article réalise un focus sur six outils : 1 - La brosse métallique ; 2 La lame ; 3 Le système de dents rotatif (également appelé fraise) ; 4 Le rotofil ; 5 La sarcleuse à doigts ; 6 Le disque émotteur. Un second article présente des combinaisons doutils permettant de gagner en temps et en efficacité : 1 Disques émotteurs et sarcleuse à doigts ; 2 Dents et disques butteurs ; 3 Lames et dents.
Cultures de fruits et légumes : Zoom sur les nouveautés
BIOFIL, AuteurDébut 2021, suite aux annulations de nombreux salons professionnels dues à la crise sanitaire Covid-19, Biofil a proposé aux fabricants et distributeurs de présenter leurs nouveautés en matière de matériels et dintrants dédiés au maraîchage, arboriculture, viticulture, PPAM et petits fruits biologiques. Chaque entreprise présente sa nouveauté : 1 Actisol : dent polyvalente conçue pour le respect du sol ; 2 Afero : brosse de désherbage mécanique ; 3 - Agri 3D : bineuses maraîchères ; 4 Agro Soil : herse étrille de précision ; 5 Angibaud : fertilisant liquide organique riche en Ca et S ; 6 Bio3G : activateur biostimulant ; 7 Bioplanet France : stimulateur naturel de défenses des plantes à base de chitosan ; 8 Boisselet : porte-outils (châssis enjambeur) pour outils interceps ; 9 Carré : système de guidage par caméra ; 10 - Cichorium : équipements pour la production dendives ; 11 Diatex : filets contre les altises et les drosophiles ; 12 Elatec : chariot porte palox pour larboriculture ; 13 Graines Voltz : variétés de basilic hautement tolérantes au mildiou ; 14 Phenix Agrosystem : interface pour bineuses en cultures maraîchères ; 15 Saatbau : nouvelle gamme de mélanges fleuris ; 16 Sencrop : capteur dhumectation connecté pour améliorer la pulvérisation des traitements ; 17 Sika : système de mesure embarqué pour optimiser en temps réel la pulvérisation ; 18 Terrateck : lit de désherbage électrique et ergonomique ; 19 Textilose Curtas Technologies : fil de tuteurage biodégradable ; 20 Toutilo : cobot avec optoguidage de précision.
Dossier : Framboises et compagnie
Denis PEPIN, Auteur ; Josiane GOEPFERT, Auteur ; Alain PONTOPPIDAN, AuteurLes 3 articles qui composent ce dossier mettent la framboise à l'honneur : - Le temps des framboises ; Denis Pépin partage sa connaissance de ce petit fruit apprécié des petits et des grands, facile à cultiver, et cependant exigeant. Des conseils sont fournis, notamment pour lutter contre la drosophile asiatique, très attirée par les fruits rouges virant vers le noir, mais également pour choisir ses variétés (remontantes ou non), ainsi que pour bien comprendre et bien pratiquer la taille des framboisiers ; - Tutti frutti gourmand ; Groseilles, cassis, framboises, mûres..., en jonglant avec les variétés, il est possible d'avoir des fruits rouges dans son jardin pendant quatre mois. Pour se procurer des plants de qualité, quelques bonnes adresses sont proposées ; - Mon verger de petits fruits idéal ; Tour d'horizon des petits fruits à planter au jardin, conseils pour les associer et les installer à la bonne place et en bon nombre, en fonction des spécificités de chacun, et liste d'une trentaine de variétés préconisées.
Dossier : Produire des petits fruits : De grands défis bien valorisés
Marion COISNE, Auteur ; Tanguy DHELIN, AuteurEn agriculture biologique, la production de petits fruits est relativement bien valorisée. Possible sur de petites surfaces, cela peut être un atelier de diversification intéressant, mais la demande importante motive aussi les installations spécialisées. Dans un premier article, Jean-Luc Petit, conseiller et formateur en arboriculture biologique, fait le point sur cette filière. Avec l'Itab, il va rééditer le guide "Fruits rouges en agriculture biologique". Principale évolution depuis la première édition de 1991 : la présence de Drosophila suzukii en France, mouche qui est devenue la préoccupation première des producteurs. Un autre article de ce dossier est d'ailleurs consacré aux différentes méthodes de lutte à combiner pour y faire face. La lutte contre le Phytophthora et la bonne gestion de la fertilisation sont également abordées. Côté filière, la demande est en plein boom, aussi bien pour une consommation en frais que pour des produits transformés à la ferme ou en industries. Pour clore ce dossier, deux producteurs témoignent : Jean-Luc et Gilles Rimbaud, dans les Alpes-de-Haute-Provence, et la famille Lucas, dans l'Oise.
Filière fruits rouges bio en Nouvelle-Aquitaine : Un développement mais encore quelques freins
Séverine CHASTAING, Auteur ; Myriam CARMENTRAN DELIAS, AuteurLa production de fruits rouges bio (fraises, myrtilles, cassis, framboises ) progresse en Nouvelle-Aquitaine. Elle représente 230 ha, soit 0,1 % des surfaces bio de cette région. Cependant, la conversion en bio pose des problèmes aux producteurs de fruits rouges conventionnels. Ces derniers, souvent en hors-sol, auraient des difficultés pour passer leur production en pleine-terre, ce qui complique aussi le travail des salariés obligés de plus se baisser. Il faudrait aussi changer ses débouchés. Ainsi, le plus souvent, les producteurs préfèrent créer une ferme bio, en convertissant le terrain dans un premier temps, puis en implantant des plants qui donneront directement des fruits bio. L'obligation de rotation pour les fraisiers est aussi vécue comme une contrainte par les producteurs conventionnels.
Fraise : Le désherbage des fraises se verdit
Guy DUBON, AuteurLes fraisiculteurs conventionnels cherchent des alternatives pour contrôler les adventices dans leurs cultures de fraises. Deux agriculteurs bio du Lot-et-Garonne témoignent sur leur désherbage mécanique des fraises et sur loutil utilisé : motoculteur équipé de dents et de disques latéraux pour lun ; lame ajustable par hydraulique et fabriquée par un artisan pour lautre. Les coûts, avantages et inconvénients de ces deux outils sont comparés dans un tableau, ainsi que lutilisation dun rotofil et de paille de céréales. Un deuxième tableau compare le coût à lhectare dun film de paillage PE spécial fraise avec celui dun paillage biodégradable à base damidon de maïs.
Framboise : Ils misent sur la transformation
Laetitia BREMONT, AuteurJean-Baptiste Prévost et Véronique Thibout gèrent la SCEA du Framboisier, située au centre du département de lEure. Ils cultivent 18 ha de framboisiers de plein champ. Les fruits sont récoltés mécaniquement, surgelés, puis transformés sur place. Ces deux agriculteurs sont en pleine conversion vers lagriculture biologique.
Lutte biologique : Introduire un auxiliaire pour contrôler Drosophila suzukii
Benjamin GARD, Auteur ; Marine SAUVIGNET, Auteur ; Amélie BARDEL, Auteur ; ET AL., AuteurLa lutte biologique, via les lâchers dinsectes auxiliaires, fait partie des leviers à mobiliser pour lutter contre les ravageurs. Cette méthode est notamment étudiée par le CTIFL et ses partenaires pour contrôler le développement de Drosophila suzukii et protéger durablement les cultures de fruits rouges. Lobjectif est dacclimater, en France, un auxiliaire identifié en Asie, parasitoïde larvaire spécifique de la Drosophila suzukii : Ganaspis cf. brasiliensis. Deux souches ont été retenues comme agents potentiels de lutte biologique et testées lors dun essai qui visait à évaluer, en conditions semi-naturelles, la capacité dadaptation de ce parasitoïde. Des lâchers de G. brasiliensis ont été réalisés en cages, avec des plants de fraisiers préalablement infestés de D. suzukii, qui ont ensuite été comparés à des témoins non traités. A la fin des semaines dobservation, les résultats ont montré que linsecte auxiliaire a permis de limiter laccroissement de la population du ravageur de 50 %.
Mon potager autonome : Cultiver sans rien dépenser
Huw Richards, jeune jardinier britannique, a relevé le pari de cultiver ses propres fruits et légumes sans débourser le moindre centime. Dans cet ouvrage, il partage son expérience et bon nombre dastuces pour se lancer dans l'aventure du potager autonome avec peu de moyens : fabriquer un parterre surélevé avec des palettes de récupération, trouver facilement des plantes sans forcément les acheter, partager des outils avec les voisins, dénicher des lieux disponibles dans son quartier ou son village pour cultiver des légumes, etc. Des conseils pratiques et malins pour commencer, même en tant que débutant, à cultiver, à entretenir et à récolter ses propres fruits et légumes bio sans rien dépenser : préparation de lespace, fabrication de compost et dengrais naturels, stratégies de plantation, lutte contre les nuisibles et les maladies, organisation sur lannée
Myrtille : La nouvelle star des petits fruits bio
Maëla PEDEN, AuteurLa myrtille est peu présente en bio et reste un produit haut de gamme. Néanmoins, la consommation de ce fruit a été multipliée par trois en dix ans. Cet article apporte des conseils pour produire des myrtilles en agriculture biologique. Il a été rédigé suite à une formation donnée le 19 novembre 2020, en Bretagne, par Charles Souillot. Après avoir évoqué les variétés les plus couramment cultivées en Bretagne, Charles Souillot insiste sur limportance de choisir un plant de qualité professionnelle. Il explique ensuite comment préparer et procéder à la plantation : types de sols propices à cette culture, précédents culturaux à éviter ou à favoriser, travail du sol, amendements, écartement des plants Il décrit également la conduite de la culture : contrôle des adventices, fertilisation, irrigation, taille de formation, mesures prophylactiques Il faut savoir que cette plante vivace offrira sa première récolte au bout de trois ans et une première bonne récolte au bout de cinq ans.
Paroles de jeune : Une exploitation clés en main pour Emeric
Véronique GRUBER, AuteurNon issu du milieu agricole, Emeric Duclaux est originaire de l'Ain où il a grandi à la campagne. Après une formation en agronomie et une implication dans le développement humanitaire qui l'a amené à voyager dans de nombreux pays, il a monté un projet d'agriculture urbaine à Lyon. Bien décidé à se rapprocher de la nature, il a ensuite cherché un endroit pour cultiver des arbres et des arbustes fruitiers. Il a finalement trouvé le lieu dont il rêvait, en Haute-Loire, en reprenant l'exploitation de Bernard Cottier, composée de 5 ha conduits en agriculture biologique. Après une intense période consacrée aux démarches administratives, il a réussi à s'installer début 2021. 8000 m2 sont plantés en framboises et 2000 m2 en groseilles, cassis et myrtilles. La présence, sur le territoire,du GIE Fruits rouges des Monts du Velay constitue une aide précieuse pour commercialiser sa production, qu'il entend maintenant développer.
Pays de la Loire : Une bio belle réussite
Guy LALUC, AuteurBio Loire Océan a été créé pour développer et structurer la filière fruits et légumes biologiques en Pays de la Loire. Cette association regroupe plus de 70 producteurs et a commercialisé, en 2020, plus de 2 000 tonnes, pour un chiffre daffaires de 4,1 millions deuros. En mars 2021, lors de l'assemblée générale, les membres de Bio Loire Océan ont pris des engagements supplémentaires en apportant des précisions à leur cahier des charges : les amendements organiques dorigine végétale doivent pouvoir être tracés et venir de France ou dEurope Le cahier des charges permet également de valoriser le travail de ce collectif sur les semences paysannes par le biais de létiquetage « légumes issus de semences paysannes ». Lassemblée générale a également été loccasion de travailler sur la stratégie commerciale du collectif. Les possibilités daller vers de nouveaux modes de commercialisation et vers le commerce équitable ont été évoquées.
Les producteurs de petits fruits auvergnats cherchent à s'adapter et atténuer le changement climatique pour améliorer la résilience de leurs systèmes de production
Myriam DESANLIS, AuteurNé du constat que les hivers, de plus en plus chauds, provoquent une sortie de végétation des plantes de plus en plus précoce, les exposant potentiellement à des gelées tardives qui réduisent fortement les récoltes une année sur 2, un « GIEE Emergence » a vu le jour sur ce thème, en Auvergne-Rhône-Alpes. Ce GIEE regroupe, pour un an, une dizaine de producteurs de petits fruits bio auvergnats qui se donnent pour objectif de réfléchir à des moyens de sadapter, datténuer et de lutter contre le changement climatique, tout en produisant des petits fruits bio de qualité et en quantité suffisante. Les thématiques de travail sont : Gestion de leau ; Ombrage des cultures ; Biodiversité.
Ramener sa fraise entre les légumes Partie 2 : la conduite technique
Vincent LE CAM, Auteur ; Manu BUÉ, AuteurDepuis quelques années, lintégration de fruits dans les systèmes maraîchers bio diversifiés a le vent en poupe. Un fruit est toutefois présent de manière historique sur ces fermes : la fraise. Parfois, elle représente même un atout majeur dans la gamme de fruits et légumes proposée par les producteurs. La première partie de ce dossier abordait la conception globale dune fraiseraie au sein dune ferme maraîchère biologique diversifiée. Cette seconde partie est consacrée à la conduite technique des fraisiers. Elle commence par apporter quelques rappels théoriques sur le cycle de développement des variétés de printemps (non remontantes) et sur celui des variétés remontantes. Elle donne également des précisions sur linitiation florale des plants de fraisiers, ainsi que sur linfluence du climat sur ces derniers. Elle présente ensuite les grandes étapes de lentretien des variétés de printemps et évoque brièvement lentretien des fraisiers remontants. Enfin, elle apporte des précisions sur le fait de retirer les fleurs ou non, et donne des références en matière dirrigation (besoins journaliers indicatifs des plants de fraisiers en mm/jour).
Ramener sa fraise en maraîchage Partie 1 : adapter les paramètres de cette culture en système maraîcher diversifié
Vincent LE CAM, Auteur ; Manu BUÉ, AuteurDepuis quelques années, lintégration de fruits dans les systèmes maraîchers bio diversifiés a de plus en plus le vent en poupe. Un fruit est toutefois présent de manière historique sur ces fermes : la fraise. Parfois, elle représente même un atout majeur dans la gamme de fruits et légumes proposée par les producteurs. Ce dossier sera composé de deux parties. Cette première partie aborde la conception globale dune fraiseraie au sein dune ferme maraîchère biologique diversifiée (en prenant en compte les contraintes liées à ce type de ferme). Elle commence par traiter la question de la commercialisation : quel mode de vente : vente à la ferme, cueillette, AMAP ? A quel prix ? Elle aborde ensuite la question du dimensionnement et du lieu dimplantation des fraisiers (un tableau récapitule les critères favorables et défavorables des potentiels emplacements). Enfin, elle apporte des éléments sur les différents plants de fraisiers disponibles sur le marché : plants frais, plants frigo, plants mottes, tray-plants, plants waiting bed (WB) : Un tableau récapitule les caractéristiques, avantages et inconvénients de ces plants. Puis, le cas du GAECSQUI est illustré permet dillustrer la mise en place dune fraiseraie.
Retour sur le voyage d'étude petits fruits bio Ardèche et Haute-Loire
Pauline BONHOMME, Auteur ; Fleur MOIROT, Auteur15 producteurs de petits fruits du Rhône, de la Loire et dAuvergne ont participé au voyage détude "Découvrir des techniques innovantes en petits fruits bio", organisé en Ardèche et en Haute-Loire par AgribioArdèche et lARDAB. Au GAEC de la Souche (Ardèche), Christophe Françès et Aurélien Grange, qui produisent des framboises, des fraises, des myrtilles et des groseilles bio à 1150 m d'altitude, ont partagé leur expérience de la culture des petits fruits. Au GAEC de la Châtaigneraie (Ardèche), Nadine et Christophe Hémar cultivent 1,5 ha de petits fruits et 6 ha de châtaignes. En 2021, en partenariat avec Terre & Humanisme, ils ont réalisé des essais sur le sol et la Litière Forestière Fermentée.
Santé des arbres fruitiers : Opter pour des soins alternatifs
Arnaud FURET, AuteurDe nombreux arboriculteurs cherchent des solutions alternatives en matière de protection des végétaux (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, etc.). Alors que, dans les années 2000, ils cherchaient des insecticides, insectifuges et fongicides alternatifs, leurs attentes sont maintenant de plus en plus tournées vers une bonne santé globale de la plante. En Ardèche et en Haute-Loire, des producteurs ont suivi des formations dispensées par Eric Petiot (expert des plantes et préparations naturelles). Afin de pouvoir mettre en uvre ces préparations et les évaluer sur le terrain, un groupe Ecophyto Dephy-ferme a été formé en 2016. Grâce à ce dernier, les producteurs ont pu affiner leurs stratégies de lutte. Les effets de certaines pratiques alternatives ont pu être quantifiés à travers diverses analyses (ex : suivis de la conductivité, du pH et du redox des sols). Cet article présente également des résultats obtenus dans divers projets de recherche-développement : efficacité d'infradoses de sucre contre le carpocapse, des mélanges dhuiles essentielles contre Drosophila suzukii, d'infusions contre les pucerons non migrants Dans des encarts, Christophe Francès, producteur bio de petits fruits et Gilbert Leouffre, arboriculteur bio, expliquent comment ils arrivent à produire des fruits en altitude.
Une serre pour récolter toute l'année : Choix du matériel et techniques de culture
En forme de tunnel ou de chapelle, en plastique ou en verre, la serre permet de faire face aux aléas météorologiques. Mais, quel modèle choisir ? Comment l'installer et l'entretenir ? Quelles sont les clés de la réussite ? Quid de l'arrosage ? Comment enrichir le sol de façon écologique (engrais verts, paillage) ? Gérer les maladies, les ravageurs ? Attirer les pollinisateurs ? Organiser les rotations, les associations de cultures, optimiser l'espace ? En hiver, quelles techniques adopter pour conserver une température acceptable sans utiliser de chauffage (couches chaudes, paillassons, tas chauffants, serres bioclimatiques...) ? Cet ouvrage répond, avec l'aide de nombreux graphiques, schémas, dessins explicatifs et photos, à toutes ces questions, et bien d'autres encore. Les quatre saisons à la serre sont également détaillées, avec les conseils spécifiques à chacune d'elles. Des fiches présentent 38 légumes, fruits et aromatiques sélectionnés pour leur intérêt à être cultivés sous serre avec, pour chacun d'eux : description et origine, rusticité, partie consommée, type de sol, exposition, multiplication, arrosage, entretien, maladies et parasites, variétés à privilégier...
Des sorbets bio préparés en Haute-Loire
Pierre HEBRARD, AuteurA Desges, en Haute-Loire, la Thuile des fées est une exploitation de petits fruits, en agriculture biologique et en biodynamie, qui valorise, via la transformation, les fruits abîmés ou ne correspondant pas aux exigences pour une vente en fruits de bouche. Ainsi, fraises, framboises, cassis, etc., sont transformés en sorbets, confitures ou coulis.
Les alternatives biologiques aux pesticides : Solutions naturelles au jardin et en agriculture
Eric PETIOT, Auteur ; Patrick GOATER, Auteur | ESCALQUENS (355 Rue de la Montagne noire, 31 750, FRANCE) : ÉDITIONS DE TERRAN | 2020Pour protéger les cultures et les sols, les préparations naturelles ont prouvé leur efficacité. Ce livre explique comment il est possible de prendre soin de son jardin et de ses cultures grâce aux extraits fermentés, huiles essentielles, tisanes, macérations, micro-organismes efficaces, etc. Après un éclairage sur le fonctionnement du vivant et en sappuyant sur la théorie du triangle, les auteurs présentent 15 traitements préventifs et plus de 130 traitements curatifs contre les ravageurs et les maladies, pour les fruits et légumes, céréales, vignes, plantes à parfum, aromatiques et médicinales. Cet ouvrage offre aux professionnels et aux jardiniers passionnés un programme complet pour régénérer plantes et sols avec des techniques pionnières, leur permettant de devenir autonomes dans le choix, la fabrication et lutilisation des traitements naturels.
Ardèche/Haute-Loire : Les petits fruits rouges à lhonneur
Séverine CHASTAING, Auteur ; Myriam CARMENTRAN DELIAS, Auteur ; Karine BARRIERE, Auteur ; ET AL., AuteurDes agents des Chambres dagriculture de Nouvelle-Aquitaine sont allés visiter trois exploitations produisant des petits fruits bio, en Ardèche et en Haute-Loire. Leur objectif était dacquérir plus de connaissances sur les itinéraires techniques mis en uvre par ces producteurs aguerris. Christophe Frances est installé depuis 1989. Il élève des bovins et produit des petits fruits sur 2,5 ha, dont 1,2 ha de framboises, fraises et myrtilles (les itinéraires techniques quil applique à ces trois productions sont présentés). Valérie Courbon est installée depuis 2012. Elle loue 6,5 ha de terre sur lesquels elle cultive 1,9 ha de petits fruits : framboises, myrtilles, cassis, groseilles (litinéraire technique des myrtilles et celui des cassis sont donnés). Enfin, Christophe Hemar sest installé en ovin et en petits fruits (framboises) en 1996. Il a arrêté lélevage en 2003 et cultive actuellement 5 ha darbres fruitiers, 6 ha de châtaigniers (avec un atelier de transformation) et 0,58 ha de framboisiers. Litinéraire technique des framboises est précisé et des informations sont apportées sur le GIE des Monts du Velay (Christophe Hemar commercialise la totalité de ses petits fruits via ce Groupement dIntérêt Économique).
Blanchiment des abris : Pour le confort des plantes et des travailleurs
Benoit AYMOZ, AuteurEn culture sous abri, avec lexcès de rayonnement et la perte dhygrométrie, de nombreux agriculteurs ont constaté des effets négatifs : coups de soleil, pertes de vigueur, attaques dacariens, feuilles enroulées, coulures de bouquets, nécroses apicales, marbrures physiologiques... Le blanchiment des serres et des tunnels peut permettre de remédier en partie aux fortes chaleurs de lété en coupant le rayonnement de 30 à 50 % et en augmentant lhygrométrie. Il présente également lavantage : de créer des conditions défavorables pour certains ravageurs (notamment les acariens) ; daugmenter la durabilité du plastique ; et de créer des conditions de travail plus agréables. Cet article commence par décrire les cultures sur lesquelles le blanchiment a un effet favorable (tomates, poivrons, concombres, aubergines, fraises). Il explique ensuite comment choisir la période de blanchiment, quel produit utiliser (produits à base de calcium et de résines acryliques ; mélange de chaux aérienne éteinte et de lait ; mélange dargile calcinée et de blanc doeuf - ou de fromage blanc). Des filets dombrage peuvent aussi être installés.
Calendrier Lunaire 2021
Le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin, pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... On y retrouve aussi les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de 42 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
Conversions 2019 : Une dynamique qui perdure pour la 3ème année consécutive ; Demandes daide bio en 2020
Patrick LEMARIE, Auteur ; Philippe CAILLAUD, Auteur ; François VRIGNAUD, AuteurLe premier article est dédié aux nouvelles conversions BIO en Pays de la Loire durant lannée 2019. Des chiffres-clés ont été estimés par la CAB à partir des notifications publiées par lAgence Bio et ont été complétés par une expertise locale. Globalement, la dynamique de conversion perdure au même niveau que lannée précédente, et ce, pour la troisième année consécutive, suite au pic de 2016. Des éléments explicatifs sont apportés pour chaque filière : bovins lait, bovins viande, monogastriques, viticulture, légumes, PPAM, arboriculture et petits fruits. En complément, deux référents de la CAB (Philippe Caillaud et François Vrignaud) apportent leur analyse sur le développement de la bio en Pays de la Loire. Le second article fournit des informations sur les aides bio. Depuis cette année (2020), il nest plus possible de demander des aides au maintien car le Conseil régional a arrêté de les financer. Il est toutefois possible de solliciter un crédit dimpôt bio de 3 500 (avec transparence pour les GAEC). En revanche, les aides à la conversion (engagement sur cinq ans) peuvent toujours être demandées.
Cultiver des paillis valorisables en intercep
Véronique BARGAIN, AuteurLe projet de recherche Domino (projet Eranet Core-Organic) a pour objectif daméliorer la durabilité et lempreinte écologique des vergers et vignobles bio. Il rassemble treize partenaires européens, dont le Ctifl, et a été lancé en 2018 pour trois ans. Lun des axes étudiés dans ce projet est limplantation dune culture sur le rang afin de maîtriser lenherbement tout en générant un revenu complémentaire. Pour cela, il a fallu trouver des espèces au développement rapide (pour concurrencer les adventices), avec un enracinement peu profond (pour quelles ninterfèrent pas avec le développement racinaire de la vigne ou des arbres), pérennes (pour assurer une couverture du sol toute lannée) et adaptées aux conditions locales. Trois couverts ont été retenus : de la potentille, des fraisiers et des herbes médicinales. Des essais ont été mis en place en 2018 et 2019 par deux partenaires italiens pour les tester. Si les résultats obtenus en 2019 sont concluants en verger, ils le sont moins en viticulture (les couverts ne sont pas assez développés). De plus, la récolte des couverts est difficile : elle implique labsence de traitements durant leur période de production (ou alors des traitements autorisés à la fois sur la culture et sur le couvert). De nouveaux essais sont prévus en 2020.
Dégâts sur fraises : Des pistes contre Drosophila suzukii
Marion COISNE, AuteurEn Pays de la Loire, face au manque de solutions pour lutter contre Drosophila suzukii en culture de fraisiers, le CDDL (comité départementale de développement légumier) a étudié plus amplement les caractéristiques de ce ravageur afin de mieux le gérer (projet Reproleg 2017-2019). Les moyens de lutte apparus comme les plus intéressants sont la prophylaxie et les filets, mais ces derniers favorisent dautres ravageurs (pucerons, thrips et acariens) et maladies (botrytis) car ils limitent la ventilation. La prophylaxie repose principalement sur laugmentation de la distance entre les plants de fraisiers, le retrait des vrilles et des feuilles en sénescence, lévacuation des déchets en dehors de la parcelle et une récolte au moins tous les deux jours. Des plantes de services ont également été testées (menthe poivrée, ail et coriandre), mais elles nont pas montré de résultats concluants. Des lâchers dauxiliaires (Trichopria drosophilae) ont aussi été effectués, mais il est difficile de conclure sur leur efficacité (ils ont probablement été affectés par un traitement destiné à lutter contre les thrips). Cet article est complété par deux encarts. Lun deux rapporte le témoignage de Sandra et de Matthieu Gilbert, deux maraîchers bio vendéens qui ont été touchés par ce ravageur. Par ailleurs, un autre encart est dédié à la recherche de parasitoïdes pour lutter contre les pucerons des fraisiers. Sur le terrain, il semble que les parasitoïdes naturellement présents soient plus efficaces contre les pucerons que les parasitoïdes d'élevage.
Dossier Sival
Maëlle DEPRIESTER, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Cécile SALPIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier retranscrit six interventions réalisées dans le cadre du Sival 2020. La première est consacrée à lintégration de couverts dans les rotations maraîchères et explique leurs avantages agronomiques, l'intérêt des couverts multi-espèces, leurs semis et leurs destruction. La deuxième intervention relate le témoignage de Cécile Lechat, productrice de petits fruits bio en Loire-Atlantique. Elle liste différents points à prendre en considération avant de choisir le lieu où sinstaller, puis évoque la commercialisation. Le troisième article porte sur les pommes bio : la demande se développe mais loffre doit se structurer par rapport à la distribution et à la restauration. Plusieurs professionnels ont échangé sur cette thématique lors dune table ronde organisée par les INTERBIO Bretagne, Centre et Pays de la Loire. Larticle suivant reprend une présentation dINTERBIO Pays de la Loire et effectue un point sur le marché de la bio en Europe à laide de données chiffrées (chiffre daffaires, consommation et surface). Le cinquième article apporte les conseils techniques de Maxime Chabalier (conseiller maraîchage en Vendée) pour limiter la perte de calibre des tomates bio après le 4ème bouquet. Enfin, le dernier article porte sur la conservation des potimarrons en bio. Il présente les résultats des travaux menés depuis cinq ans à la Station dExpérimentation de Bretagne Sud.
Fraise : Des pistes pour améliorer la lutte biologique
Véronique BARGAIN, AuteurPour lutter contre les pucerons en culture de fraisiers sous serre, les lâchers dhyménoptères parasitoïdes du genre Aphidius montrent des résultats aléatoires. Pour mieux identifier les espèces de pucerons présentes sur fraisiers, ainsi que leurs antagonistes parasitoïdes, Estelle Postic a commencé une thèse, dans le cadre du projet AphidInnov et à linitiative de lAssociation dOrganisations de Producteurs nationale (AOPn) Fraises de France. Lanalyse dun millier de pucerons prélevés sur différents bassins de production a montré la présence de bactéries symbiotiques (Hamiltonella defensa principalement) chez de nombreux individus. Ces bactéries bloquent le développement des ufs des parasitoïdes, protégeant ainsi le puceron hôte et expliquant en partie léchec de la lutte biologique. Une solution pourrait être de rechercher, dans la diversité génétique des antagonistes parasitoïdes, ceux arrivant à contourner cette symbiose protectrice. Estelle Postic indique que ces données sont à prendre en compte pour lélevage dauxiliaires, mais aussi pour favoriser la régulation naturelle, en laissant entrer les auxiliaires dans les serres.
Panique sur le fraisier
Jérôme JULLIEN, AuteurParmi les facteurs favorisant l'apparition des maladies du fraisier, comme la pourriture grise et les taches foliaires cryptogamiques, figurent un excès d'humidité, des plants trop serrés, des blessures, un excès de fumure azotée, un manque d'aération... Il ne faut pas négliger non plus la sensibilité des fraisiers aux carences nutritives en calcium, fer, magnésium, qui décolorent les feuilles et appauvrissent les récoltes. Parmi les insectes nuisibles, les larves de la drosophile asiatique s'attaquent aux fruits, tandis que celles des noctuelles, otiorhynques, hépiales et taupins s'attaquent aux racines. Quant aux pucerons, ils sont vecteurs de virus et doivent être surveillés de près. 2 focus, lun sur les pucerons, l'autre sur Drosophila suzukii, permettent de comprendre leurs modes d'action et fournissent des conseils pour s'en débarrasser.
Petits fruits : Des fraisiers de printemps... aux petits oignons
Manu BUÉ, AuteurLe fraisier, plante vivace dite "en rosette", se caractérise par une morphologie évolutive (repos végétatif, émission de stolons, fructification) lui permettant de résister aux froids de l'hiver. Le cycle du fraisier à travers les saisons est décrit. Le fraisier passe de l'état végétatif à l'état reproductif au cours d'une phase que l'on appelle phase d'induction florale. C'est au cours de cette phase que se met en place le potentiel de production du printemps suivant. Les deux autres phases hivernales sont l'initiation florale et la différenciation florale. Les différentes variétés de fraisiers sont classées en fonction de leur réaction à la longueur du jour (variétés non-remontantes, semi-remontantes et remontantes). Au jardin, plusieurs étapes sont conseillées pour une bonne fructification : nettoyer les plants et mettre en place le forçage, accompagner la sortie des hampes florales, assurer les conditions d'une bonne pollinisation (autopollinisation passive).
Une piste biocontrôle en culture de cassis ? Les lâchers de coccinelles contre la cochenille blanche du mûrier
Maria-Martha FERNANDEZ, AuteurLa cochenille blanche du mûrier est un candidat idéal pour la lutte biologique (introduction dauxiliaires), en raison de son développement en foyers et de sa faible mobilité. Une méthode de protection via des lâchers de coccinelles (Rhizobius lophantae) a été expérimentée, en conditions conventionnelles, sur une culture de cassis fortement affectée par des cochenilles. Une action positive contre le ravageur a été observée, mais lefficacité des lâchers reste trop aléatoire. Par ailleurs, cette méthode a actuellement un coût prohibitif pour une réelle mise en application sur le terrain : 2 000 /ha. Le projet RhizoDia évaluera dautres modalités de lâchers en visant un coût à terme de 350 /ha.
Produire des petits fruits rouges en agriculture biologique
Elodie BERNARD, AuteurLes petits fruits bénéficient dune image très positive auprès des consommateurs. Toutefois, ils demeurent un marché de niche car leurs achats en frais restent très occasionnels en raison de leurs prix élevés. La mise en place dun atelier de petits fruits bio présente plusieurs avantages : il permet de valoriser de petites surfaces, il peut permettre de se diversifier, sa conduite est relativement peu pénible et ne présente pas de verrou technique en bio. Néanmoins, des points de vigilance sont à prendre en considération : ce sont des cultures peu mécanisables qui demandent beaucoup de main duvre ; il est préférable de les irriguer ; leur commercialisation présente beaucoup de contraintes (fruits fragiles qui ne se conservent pas longtemps, vendus en petites quantités, dont la transformation est quasi incontournable) et la concurrence est non négligeable (fruits rouges surgelés bio à bas prix dAmérique du Sud). Pour mettre en place cet atelier, il est essentiel de bien choisir sa parcelle (exposition et type de sol) et de bien la préparer (ameublissement et fumure de fond). Le choix variétal est également important, tout comme le type de palissage et lécartement. Des informations sont apportées sur litinéraire technique (taille, fumure, entretien du sol, récolte et conservation) pour les principales espèces de fruits rouges (framboisier, cassissier, groseillier et ronce). Des références sont aussi disponibles sur les rendements, vitesse et fréquence de récolte, prix de vente... Enfin, des informations sont données sur différents débouchés.
Projet étudiant « Changement Climatique : comprendre et agir ! » : Fiches témoignages
Alice DURAND-ROGER, Auteur ; Colette COPIN, Auteur ; Léonie LEVERGER, Auteur | AUBIÈRE Cedex (11 Allée Pierre de Fermat, BP 70007, 63 171, FRANCE) : BIO 63 | 2020Dans le cadre du projet étudiant « Changement Climatique : comprendre et agir ! », trois élèves de VetAgro Sup (en dernière année du cursus ingénieur agronome) ont réalisé des fiches sur limpact du changement climatique dans le Puy-de-Dôme. Ce projet a été commandité par Bio 63 et a conduit à lélaboration de neuf fiches, chacune dentre elles illustrant les impacts sur une production/filière bio : grandes cultures, arboriculture, maraîchage, petits fruits, apiculture, élevage ovin, élevage bovin, élevage de volailles et transformation/distribution. Pour mieux quantifier les impacts du changement climatique, un sondage a été réalisé auprès des contacts de Bio 63, principalement des agriculteurs, afin de répertorier et de quantifier les mesures dadaptation quils mettent en place, ainsi que les modifications enregistrées dans leurs pratiques pour atténuer le changement climatique. En complément, des entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès de certains producteurs ou acteurs de la filière. Ces fiches contiennent des pistes pour sadapter au changement climatique et pour atténuer les contributions au changement climatique en s'appuyant sur des témoignages de producteurs.
Qui peut être ou ne peut pas être en bio ? : Dossier fraise
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurCet article est extrait dun dossier dédié à la fraise. Il porte plus spécifiquement sur les plants de fraisiers pouvant être utilisés en bio. Le guide de lecture de « Production de plants de fraisiers et framboisiers biologiques » (RCE n°834/2007 et RCE n°889/2008 version de décembre 2018, annexe 5) distingue lapprovisionnement en plants de fraisiers certifiés AB et la production de fraises certifiées AB. Ainsi, pour produire des fraises bio, il faut que les plants soient mis en terre et cultivés selon le cahier des charges AB au moins trois mois avant les premières récoltes. Un tableau synthétique permet de préciser les caractéristiques des grands types de plants (plants frigo, plants frais, plants en motte, trayplants et plants waiting bed), leur disponibilité ou non en AB, ainsi que les conditions dutilisation pour que leurs fruits puissent être certifiés.
Systèmes économes et autonomes en circuits courts : Portraits de 8 fermes du Pays Chatelleraudais
8 portraits de fermes en circuits courts, dont 6 en bio, du département de la Vienne, ont été réalisés dans le cadre dun GIEE (Groupement dIntérêt Economique et Environnemental) « En marche vers des systèmes de production économes et autonomes dans le Châtelleraudais ». Les agriculteurs mis en avant dans ce document ont choisi la transformation et la commercialisation en circuits courts comme sources de durabilité et de performances environnementales, économique et sociale. Ces portraits décrivent leurs choix techniques, stratégiques, économiques et commerciaux ; les investissements réalisés et/ou à venir, la performance économique et la rémunération ; lorganisation et le temps de travail en circuits courts. Ces témoignages contribuent à créer des références technico-économiques sur des fermes économes et autonomes en circuits courts. Ils peuvent aider des porteurs de projet à sinstaller en circuits courts et des agriculteurs à envisager une diversification en circuits courts.
Vente directe et confinement, des producteurs témoignent de nouveaux modes dapprovisionnement des populations
Carole TONIN, AuteurLa région du Grand Est a fortement été touchée par lépidémie de Covid-19. Ceci a eu des répercussions sur les ventes en circuits courts : le 23 mars 2020, les marchés de plein vent sont interdits. Néanmoins, les autres modèles de vente (à la ferme, en paniers, en AMAP ) sont autorisés à condition de respecter les mesures barrières. Dans cet article, quatre fermes bio, situées dans cette région et qui commercialisaient déjà leurs productions en circuits courts, expliquent comment elles se sont adaptées à cette situation. Le GAEC des Raillis (bovins viande et porcins) a développé des livraisons dans quatre villages en déposant les colis à une seule personne par village (personne référente). La ferme de la Fontenelle (bovins lait et transformation laitière) a mis en place des drives et utilise Cagette.net (logiciel libre et gratuit) pour regrouper, par lieux de dépôts, les commandes effectuées par ses clients. La ferme "Les vergers de Cousancelles" (arboriculture, petits fruits et apiculture) a changé de circuits de commercialisation, de la RHD vers des ventes via le réseau Locavor, les Ruches et des magasins collectifs de producteurs. LOpercule (fabricant de produits bio issus de la ruche, et de bières) vendait quasiment tous ses produits à des cafés, hôtels et restaurants et a rencontré des difficultés pour maintenir ses ventes.
Calendrier Lunaire 2020
Le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin, pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... On y retrouve aussi les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de 42 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
Le cassis, bienfaits et délices...
Isabelle MUNIER-MARSOLLIER, AuteurLes qualités et les utilisations du cassis (Ribes nigrum L.) sont diverses et variées. L'auteure détaille les vertus de ses petits fruits noirs, mais aussi de ses feuilles et de ses bourgeons, fort utiles pour la pharmacopée familiale. Sa richesse en minéraux et en vitamines (en particulier la vitamine C qui présente une grande stabilité) en fait l'allié non seulement des sportifs, mais aussi des personnes asthéniques, des personnes âgées et des personnes souffrant de troubles de la circulation sanguine. La pharmacopée française cite la feuille du cassis, notamment riche en flavonoïdes et en tanins, comme appropriée pour traiter "les manifestations articulaires douloureuses mineures" et pour "favoriser l'élimination rénale d'eau". Les bourgeons du cassis présentent de nombreux atouts pour la gemmothérapie. Des précisions sont fournies pour bien connaître la composition de chaque partie de la plante (fruit, feuille et bourgeon) et pour savoir comment les préparer afin d'en conserver tous les principes actifs. Des recettes de cuisine complètent la présentation.
Drosophila Suzukii : Comment lutter contre un ravageur émergent en culture de petits fruits
Maureen HARVOI, Auteur ; Cécile SALPIN, AuteurLARELPAL (station régionale des Pays de la Loire) a déposé le projet REPROLEG pour trouver des solutions de détection et de lutte efficaces contre le développement de la Drosophila suzukii sur fraisiers remontants. Ce projet a débuté en 2017 et se clôture cette année. Lheure est au bilan. Avant de mettre en place une stratégie de lutte, il est très important de connaître l'environnement de l'exploitation et didentifier les plantes hôtes de la drosophile, que ce soit des cultures (fraise, cassis, cerise ) ou des espèces sauvages (lierre, ronce, arbousier, prunelier ). Lobjectif étant dimplanter les cultures sensibles loin de ces espèces sauvages. Dautres méthodes prophylactiques peuvent être mises en place : récoltes rapprochées (tous les 2-3 jours), solarisation des déchets de cultures, création dun environnement peu favorable à la drosophile (effeuillage, enherbement bas, taille des haies). Il est toutefois important de trouver un équilibre entre la lutte et la préservation de la biodiversité. Les filets insect-proof (maille de 0,22 mm) ont également fait leurs preuves. Dautres moyens de lutte sont encore à létude : lâchers de Trichopria drosophilae, recours à des plantes de services (ail, menthe, coriandre).
La Drosophile suzukii : Un bio agresseur qui fonce
Emmanuelle CHOLLET, AuteurLa drosophile suzukii est un ravageur qui sattaque à de nombreux fruits (fruits rouges, pruneaux, abricots ). Son cycle de développement est très rapide (20 jours), ce qui lui permet de réaliser entre 10 et 13 cycles par an. À chaque cycle, la drosophile suzukii pond entre 100 et 200 ufs. Comme sa population peut augmenter très rapidement, il est important de lutter contre ce ravageur dès quil a été observé dans une parcelle. Il est alors possible deffectuer du piégeage, notamment à laide de la préparation suivante : 1/3 deau, 1/3 de vin rouge et 1/3 de vinaigre de cidre. Des méthodes prophylactiques peuvent également être mises en uvre : tenir un enherbement bas, arroser le matin (si lenvironnement est sec, la drosophile préfèrera se réfugier dans les haies), récolter fréquemment les fruits (voire effectuer des récoltes totales), recourir à des plantes pièges (prunus padus), favoriser les prédateurs naturels à laide de haies... Il est également possible deffectuer de la lutte physique à laide de filets sur les fraisiers et les framboisiers. Enfin, des traitements peuvent aussi être employés, notamment le Spinosad, la chaux éteinte (elle augmente le pH du fruit et freine le développement des larves) ou encore des extraits dails ou de tanaisie.
Fraisiers et fraises bio : Réglementation et focus sur les trayplants
Myriam CARMENTRAN DELIAS, AuteurAu niveau de la réglementation, les fraisiers certifiés bio et les fraises certifiées bio sont à distinguer. Sous conditions, des fraises peuvent être certifiées bio même si les plants ne le sont pas. En effet, concernant la production de plants, bien que la priorité soit dutiliser des stolons biologiques, ce nest pas une obligation si ces derniers ne sont pas disponibles. Pour la production de fraises issues de stolons non-bio, la récolte doit attendre au moins 3 mois, contrairement à des plants certifiés bio. Les plants frigo, frais, en motte issue de plant frigo AB et les plants waiting bed peuvent être certifiés bio. En revanche, les plants en motte, en motte gelée, en motte daltitude et les trayplants ne le peuvent pas. Les fraises pourront tout de même être certifiées à condition que les plants aient été conduits selon le mode de production AB, quune dérogation ait été obtenue et quils aient été mis en terre depuis plus de 3 mois.
Il faut davantage de framboises en été
Markus SPUHLER, AuteurEn Suisse, la demande en framboises biologiques est forte durant lété, mais beaucoup de producteurs bio cultivent des variétés automnales. Ceci permet déviter des problèmes de maladies (sur les tiges et sur les racines) et le ver des framboises. Andreas Häseli, conseiller fruits et petits fruits au FiBL, donne des informations techniques pour cultiver des framboises bio durant la période estivale. Pour y parvenir, deux principales conditions sont à respecter : choisir les meilleurs sols du domaine et planter les framboisiers sur buttes en incorporant du compost. Contre le ver des framboises, il est possible de recourir au spinosad (même si cet insecticide à spectre large est controversé). Il est également important de récolter les framboises mûres tous les deux à trois jours, afin déviter que la drosophile suzukii puisse sétablir dans la plantation. Des filets peuvent aussi être utilisés contre ce ravageur. Les témoignages de deux producteurs de framboises bio permettent ensuite dillustrer les avantages et les inconvénients de deux méthodes : lun deux utilise des plants de framboisiers à longues tiges (plants annuels), et lautre a recours à des plantations pluriannuelles.
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Bourgogne-Franche-Comté : Edition 2018 - Données 2017
Pour sa 21ème édition, l'Observatoire Régional présente, pour la première fois, les données de la nouvelle grande région Bourgogne-Franche-Comté, collectées par Interbio Franche-Comté et Bio Bourgogne. Au total, en 2017, 136 890 ha étaient cultivés en bio (soit 5,3 % de la SAU régionale), dont 48 220 ha en conversion ; 2 047 fermes bio étaient dénombrées, dont 247 nouvelles, plaçant la Bourgogne-Franche-Comté au 8ème rang national en nombre d'exploitations bio. L'ensemble des chiffres clés sont présentés et commentés, par filière et par département.
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Bourgogne-Franche-Comté : Edition 2019 - Données 2018
Cet Observatoire Régional présente les données sur l'AB de la grande région Bourgogne-Franche-Comté, collectées par Interbio Franche-Comté et Bio Bourgogne. 2018 aura vu samplifier encore le nombre des fermes ainsi que saccroître les surfaces dédiées à l'agriculture biologique : 324 conversions ou installations ont été recensées en 2018, soit + 13,8 %. Les surfaces conduites en agriculture biologique représentent 169 534 hectares (+ 19 %), dont 52 034 hectares en conversion. Bourgogne-Franche-Comté se place au 8ème rang national avec 2 329 fermes biologiques. La polyculture-élevage est lactivité la plus pratiquée par les paysans bio, suivie par la viticulture, lélevage et les grandes cultures. La consommation de produits bio ne cesse par ailleurs daugmenter (+ 15 % en 2018), et l'un des enjeux consiste à faire en sorte que lagriculture locale puisse répondre à cette hausse. L'ensemble des chiffres clés sont présentés et commentés, par filière et par département.
Loignon fait la force ! et les choux sont pleins datouts
Tous les fruits et légumes ont un effet bénéfique sur la santé, par leur richesse en nutriments indispensables et leur rôle protecteur vis-à-vis des maladies cardiovasculaires. Certains de ces fruits et légumes en possèdent cependant plus que dautres. Des enquêtes nutritionnelles montrent pourtant que, parmi les plus bénéfiques, plusieurs sont très peu consommés. Pour ne plus se priver du meilleur des fruits et légumes, cet ouvrage présente les atouts nutritionnels et fournit des conseils pour améliorer leur qualité au jardin : en les cultivant en bio, mais aussi en suivant quelques consignes telles que, par exemple, limiter les apports dazote, veiller à lensoleillement, arroser sans excès, utiliser avec modération serres et tunnels Une bonne technique de conservation et des conseils pour les cuisiner permettront de ne rien perdre ensuite de leurs qualités nutritives.
P. Loridat producteur de myrtille en Haute-Saône : « Je recherche la qualité »
Frédérique ROSE, AuteurPhilippe et Annemieke Loridat sont producteurs de myrtilles bio, aux pieds des Vosges, depuis 1991. Ils cultivent treize variétés anciennes et gustatives afin notamment dassurer une meilleure résistance aux aléas climatiques et aux ravageurs. Ils misent tout sur la qualité de leurs fruits : ils commercialisent les meilleurs en vente directe et transforment les fruits qui ne répondent pas à leurs critères de qualité. Ils fertilisent leurs parcelles avec un amendement organique type 3.3.3 + 4 et irriguent au goutte-à-goutte. Leur gestion des ravageurs et des maladies repose principalement sur la biodiversité (ils pratiquent lenherbement pour favoriser les auxiliaires). Pour savoir sils doivent traiter au Bt les variétés les plus sensibles aux chenilles verte, ils effectuent des préfloraisons forcées : ils coupent des rameaux et les font fleurir précocement en intérieur afin de vérifier si le ravageur est présent ou non. Ils arrivent plutôt bien à gérer la Drosophila suzukii, même si elle reste présente dans leur parcelle, et ils refusent de traiter au spinosad. En cas de trop forte pression, la petite taille de leur exploitation leur permet de ramasser tous les fruits rapidement et de les transformer. Leur système de production est gourmand en main duvre : ils emploient l'équivalent de dix salariés locaux à plein temps sur leur 4,5 ha pour une production de 40 tonnes.
Pays de la Loire : La Vergne mise sur le collectif
Frédéric RIPOCHE, AuteurLancienne ferme thérapeutique de la Vergne, située en périphérie de la Roche-sur-Yon, est devenue un tiers-lieu coopératif qui a permis linstallation de plusieurs producteurs bio. Suite à larrêt dactivité de lancienne ferme, un collectif dhabitants et dassociations a acheté cette dernière (avec laccord de la Safer) afin de mettre en place des activités en lien avec une économie sociale et solidaire. Deux ans après cet achat, la ferme de la Vergne compte 250 sociétaires et a pris la forme dune Scic. Lagriculture biologique est lun des projets phares de ce lieu coopératif. Sur les 23 ha, 16 ha ont permis daccueillir une association dinsertion nommée « le potager extraordinaire » qui compte 2,5 encadrants et une dizaine de salariés en insertion. Cinq producteurs bio (maraîchage, PPAM, fruits rouges) ont également pu sinstaller. Une soixantaine de bénévoles sont également investis dans lentretien du lieu et du magasin. Ils apportent également leur aide pour des travaux conséquents (montage dune serre, remise en état du système dirrigation ). Dautres projets sont en réflexion, toujours en lien avec la production ou lalimentation : une plateforme de compostage partagée avec une légumerie bio voisine et la reconversion dun ancien bâtiment en halle artisanale incluant une conserverie.
Petits fruits bio : une demande croissante et des débouchés multiples
Gilles LE GUELLAUT, AuteurLe 16 janvier 2019, lInterbio Pays de la Loire a animé une conférence table ronde au SIVAL. Composée de cinq producteurs et transformateurs, cette table ronde a fait état de la filière des petits fruits bio, représentée majoritairement par les fruits rouges. Cette filière est dynamique et la demande ne cesse daugmenter depuis plusieurs années. Les petits fruits sont sollicités dans de nombreuses préparations et les entreprises doivent souvent avoir recours à limportation en raison dune offre nationale trop faible : 629 ha en France en 2017, soit 3,4 % du total des surfaces fruitières cultivées en bio. Au niveau de la production, certaines difficultés sont soulevées par les interlocuteurs : gel tardif, parasite (drosophile suzukii), coût de la main duvre, etc.
Planter des haies de biodiversité - Mellifères, fruitières, pourvoyeuses, climatiques, défensives...
Durant des siècles, la haie protégeait, délimitait, nourrissait. Les dernières décennies ont vu des arrachages massifs ou son remplacement par le « béton vert », la haie monospécifique. Aujourdhui, la haie diversifiée simpose de nouveau et en urgence. Pour des raisons climatiques, esthétiques, écologiques, philosophiques, elle concourt à remettre de la nature et donc de la biodiversité. Taillable (fournissant ainsi broyat, bois, tuteurs ), diverse, elle permet de nombreuses combinaisons dans divers lieux. Labeille a besoin de fleurs, la faune de nourriture et dabris, lhomme de fruits et de plantes. Il est essentiel de se protéger des aléas climatiques, du voisinage, du bruit La haie prodigue tous ces avantages. Cet ouvrage aide à construire un projet de haie, à choisir les espèces végétales (une quarantaine y sont présentées), à ouvrir de nouvelles perspectives au jardinier, au propriétaire dun petit terrain, à lélu. Il sinscrit dans une vision permacole et globale, où larbre retrouve toute sa place, à un moment où canicules, sécheresses et autres dérèglements climatiques sintensifient.
Les plantes médicinales de nos régions : Ortie, ou grande ortie, ou ortie dioïque ; Myrtille, ou airelle myrtille, ou brimbelle
François COUPLAN, AuteurFrançois Couplan, ethnobotaniste, est lauteur de nombreux ouvrages sur les plantes et la nature, dont une encyclopédie en trois volumes. Il organise régulièrement des stages de découverte des plantes sauvages comestibles et médicinales. Dans cet article, il présente tout dabord lortie, qui doit son pouvoir urticant à l'histamine et à l'acétylcholine qui provoquent une réaction allergique locale, mais qui possède par ailleurs de nombreuses vertus médicinales. Il présente ensuite la myrtille, riche, entre autres, en tanins et en flavonoïdes. L'auteur donne des informations sur les différentes façons d'utiliser chacune de ces plantes.
Des plantes sauvages dans mon assiette ! : Identifier, cueillir et cuisiner la nature
Caroline CALENDULA, Auteur ; Emilie CUISSARD, Auteur | PARIS CEDEX 06 (21 Rue du Montparnasse, 75 283, FRANCE) : ÉDITIONS LAROUSSE | 2019Savez-vous que les pétales de coquelicot ont un goût de noisette ? Que des rameaux de sapin blanc parfument délicatement les rôtis ? Ou que le pissenlit se sert en apéritif ? Nombre de plantes sauvages sont comestibles, riches en nutriments et se cuisinent de multiples façons, pour peu que lon sache les reconnaître. Ce cahier propose une sélection de 20 plantes sauvages comestibles de nos régions, simples à identifier et à récolter dans les champs, les jardins, les bords des chemins, en forêt Des conseils de cueillette respectueux de la nature permettront dapprendre à éviter zones de pollution et plantes toxiques pour profiter pleinement de belles balades gourmandes Pour chaque plante, une fiche illustrée de photos et de dessins détaille les informations pour la reconnaître, savoir quand et où la récolter, et comment la cuisiner pour réaliser des plats originaux et savoureux.
Plein phare sur la Drosophila suzukii : Le sujet focus de la première journée technique CTIFL petits fruits et les essais des producteurs bio
Rémi COLOMB, AuteurLe 10 octobre 2018, avaient lieu les premières rencontres techniques nationales en petits fruits organisées par le CTIFL. Après avoir fait un point sur les besoins du marché et sur les dernières connaissances techniques dans la conduite des cultures en agroécologie, un focus a été réalisé sur la gestion de la drosophile suzukii. Laccent a été mis sur limportance de combiner plusieurs méthodes de lutte, que ce soit en conventionnel ou en bio, pour arriver à faire baisser la pression exercée par ce ravageur (prophylaxie, biocontrôle, lutte biologique, lutte physique, génétique). Des témoignages sont venus enrichir ces présentations, comme celui de Marjolaine et Dominique Roybon, arboriculteurs et producteurs de petits fruits diversifiés bio en Isère. Ils utilisaient des pièges installés sous le feuillage de leurs fraisiers (sous abris), mais ils nétaient pas satisfaits de leur efficacité. En 2018, ils ont testé des filets AltDroso : ils nont quasiment pas eu de pertes et ont gagné en qualité. Dautres solutions devraient aussi être prochainement testées par des producteurs : le groupe Dephy Ferme Framboise va essayer la lutte biologique avec des lâchers de Trichopria, et un producteur de myrtille en Corrèze (Denis Genier) testera des diffuseurs dhuile essentielle dail.
Produire des framboises par des techniques alternatives : Maîtrise des adventices et des agresseurs - L'expérience des agriculteurs biologiques d'Agribio Ardèche
La framboise est une production pérenne qui peut rester en place une dizaine dannées en agriculture biologique. Un des enjeux principaux est la maîtrise de lenherbement et des ravageurs. Cette synthèse fait un tour dhorizon des différentes stratégies adoptées par des producteurs ardéchois en agriculture biologique et donne des références technico-économiques liées aux systèmes décrits. Elle sappuie sur des résultats de fermes accompagnées par Agri Bio Ardèche dans le cadre du dispositif Ecophyto DEPHY Ferme débuté en 2016.
Qui connaît... les groseilliers à maquereau ? : Les groseilliers épineux
Christian SUNT, AuteurDeux articles sont consacrés aux groseilliers à maquereau. Le premier présente ce petit fruit avec un zoom sur 9 variétés, ainsi que des conseils pour en réussir la culture et la multiplication. Dans le deuxième article "Qualités nutritionnelles de la groseille à maquereau et autres recettes utiles...", des conseils de préparation sont proposés pour préserver toutes les vitamines et nutriments de ce petit fruit. Un focus présente les Pépinières Ribanjou : Bernard Lantin, entré à l'INRA en 1963, a partagé sa passion et ses recherches sur les petits fruits pendant plus de 40 ans. Avec Danielle, son épouse, ils ont créé, en 1994, les Pépinières Ribanjou (49), en bio depuis 2004, et c'est Frédéric, un de leurs fils, qui a repris la gérance de la société. Tous les plants sont bio, y compris ceux vendus dans le circuit conventionnel.
Le soin des plantes par les plantes : Retours dexpériences
Céline VENOT, Auteur ; Fleur MOIROT, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur | ALISSAS (Bâtiment MDG, 593 Route des Blaches, 07 210, FRANCE) : AGRI BIO ARDÈCHE | 2019Ce livret a été rédigé par les associations Agri Bio Ardèche et ARDAB, avec la participation de lADABIO et dAgribiodrôme, dans le cadre du projet « Soins des plantes par les plantes » (2016-2019). Il a été élaboré à partir de témoignages de producteurs de fruits bio qui utilisent des préparations naturelles pour protéger leurs productions. Ce document est donc avant tout un recueil de savoir-faire. Il commence par détailler et par comparer les différents types de préparations naturelles : macérations, décoctions, infusions, purins, LFF (litières forestières fermentées), teintures mères et huiles essentielles. Pour chacune dentre elles, des informations sont apportées sur leur objectif, leur principe de fonctionnement, et leur protocole de fabrication. Ces informations sont complétées par des conseils de préparation et dutilisation donnés par des producteurs. Les questions concernant lapprovisionnement en plantes, lorganisation du travail, la durée de conservation des préparations et les précautions dusages sont également détaillées. Les principes actifs de quelques plantes (ortie, prêle, consoude, tanaisie et reine des prés) et leurs utilisations sont aussi présentés. Un focus est également réalisé sur la réglementation. Il permet notamment dapprofondir certaines notions comme les substances de base et les SNUB (substances naturelles à usage biostimulant). Enfin, les préparations pouvant être employées pour les principaux arbres fruitiers sont listées, ainsi que leur cible, leur dose et leur période dapplication.
Solving the controversy of healthier organic fruit: Leaf wounding triggers distant gene expression response of polyphenol biosynthesis in strawberry fruit (Fragaria x ananassa)
Facundo IBANEZ, Auteur ; Woo YOUNG BANG, Auteur ; Luis CISNEROS-ZEVALLOS, Auteur ; ET AL., AuteurLaffirmation selon laquelle les produits issus de lagriculture biologique ont des teneurs plus élevées en composés phytochimiques est controversée depuis plusieurs décennies. Pour essayer de la vérifier, des tests ont été effectués sur des fraises cultivées en plein champ. Avant la récolte, les feuilles des plants de fraisiers ont été endommagées afin de les stresser, lobjectif étant détudier limpact de ce stress sur la production de composés phytochimiques dans les fruits. Les résultats montrent que les composés phénoliques et les sucres solubles totaux ont augmenté de façon significative : des phénylpropanoïdes spécifiques ont augmenté jusquà 137 %, et plusieurs gènes liés à la biosynthèse des composés phénoliques et au transport du sucre ont été surexprimés. Ainsi, laccumulation de composés phytochimiques dans les fruits peut être déclenchée par lapplication dun stress (blessures) dans un tissu éloigné du fruit. Cette accumulation seffectue dans le fruit en raison de la répartition du carbone et de lexpression de certains gènes liée au stress. Ces résultats renforcent ainsi lidée que les teneurs en composés phytochimiques peuvent être plus élevées dans les fruits et légumes biologiques, ceci étant dû à des stress biotiques tels que la blessure de la plante par des insectes.
Biofruisec : des fruits d'exception pour faire la différence
BIO-LINEAIRES, AuteurBiofruisec est spécialisé, depuis ses débuts en 1981, dans le commerce de fruits secs et séchés. Entreprise créée par Jean-Marie Lamaud en 1981, il a été rejoint par Vivien, son fils, en 2014. Il s'est donné comme règle de poursuivre la voie de son père, à savoir défendre la qualité et le vrai goût des bons produits. Cela passe notamment par une vision du marché qui repose sur une philosophie simple, mais source d'un travail de fond permanent : associer à une variété précise de fruit un terroir spécifique lui permettant d'exprimer toute sa quintessence. Et qui dit terroir dit savoir-faire, technique, mais aussi en matière de culture et de cueillette. Chaque produit est le fruit dune rencontre avec un terroir unique et des hommes qui les connaissent. Ainsi, la datte Deglet Nour, produit phare de la gamme, provient de la région de Tolga, au nord-est de lAlgérie. Cueillies à la main à maturité, puis mises ensuite directement en boîtes sans le moindre traitement, elles constituent un produit haut de gamme. La filière a été créée par Jean-Marie, et, depuis quelle est passée en bio, les producteurs bénéficient dun marché à lexport. Dautres fruits et spécialités ont fait la renommée de la marque, notamment en magasin bio : mangue sauvage du Cameroun séchée, myrtille sauvage des Balkans, baie de Goji du Qinghai, etc.
Calendrier Lunaire 2019
Le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin, pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... On y retrouve aussi les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de 41 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
Christian et Mireille Disant, pionniers du maraîchage bio dans le Luberon
Coralie PIERRE, AuteurChristian et Mireille Disant ont quitté Paris en 1980 pour le sud de la France, avec pour rêve de s'installer en agriculture bio paysanne. Ils se sont tout d'abord formés pendant 5 ans en travaillant comme saisonniers, puis ils ont trouvé une ferme à louer, à Cadenet (84). Les débuts en cultures légumières bio ont été difficiles, notamment en raison des fortes intempéries en janvier 1985, septembre 1993 et juillet 1994. L'enchaînement de ces mauvaises années les a même conduits à liquider l'exploitation et à reprendre chacun une activité salariée. En 1997, ils ont décidé de repartir de zéro, ont trouvé une autre ferme et démarré une culture de fraises bio. En 2008, ils ont monté l'EARL Les Deux Rivières et cultivent aujourd'hui, en plus des fraises, d'autres fruits, ainsi qu'une petite surface de légumes, le tout sur 5 ha. Christian est désormais à la retraite, Christine le sera dans 5 ans, et ils s'apprêtent à transmettre leur exploitation à leurs enfants, Amélie et Yohan.
Compilation bibliographique de références technico-économiques en AB en France : Réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase dABioDoc
Natacha SAUTEREAU, Auteur ; Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2018LITAB, en lien avec tous ses partenaires, contribue à valoriser les références concernant lagriculture biologique, quelles soient techniques, environnementales, sociales ou économiques. A la demande du ministère de lAgriculture et en vue didentifier les travaux produits par les différents acteurs de la recherche et du développement, producteurs de références technico-économiques en agriculture biologique, lITAB a sollicité ABioDoc pour une extraction de sa base de données documentaire spécialisée en AB, la Biobase (http://abiodoc.docressources.fr/), sur cette thématique. Pour rappel, ABioDoc est le Centre national de ressources en agriculture biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le Ministère de lAgriculture. En se focalisant sur les dix dernières années (2008-2017), cette requête basée sur 16 mots-clés (marge brute, coût de production, excédent brut dexploitation, référence technico-économique, durabilité économique ) a conduit à lobtention de plusieurs centaines de notices bibliographiques. Ces dernières ont été regroupées dans cette compilation et catégorisées par systèmes de production (bovins lait, porcins, maraîchage ).
Coup d'envoi pour une baie rare
Katharina SCHEUNER, AuteurL'exploitation d'Anna et Thomas Joss est située en Suisse. Anna s'occupe des petits fruits et son mari du bétail et des grandes cultures. Ils ont décidé de se lancer dans la culture de la camerise, une petite baie allongée, de la même couleur que la myrtille et originaire de Sibérie, qu'ils ont implantée sur 4 hectares répartis en deux endroits. Ils ont obtenu, pour leur projet, une aide financière qui les a confortés dans leur choix. Ils ont choisi 3 variétés, dont la variété de consommation Aurora. Les plants sont en première année de conversion, et le label bio sera obtenu en 2020. D'ici-là, Anna envisage de préciser son projet de transformation d'une moitié de la récolte, l'autre sera vendue en frais.
Dossier : De nouveaux fruits pour se diversifier
Maude LE CORRE, Auteur ; Béatrice BONNET, Auteur ; Manon LAURENS, AuteurAvec le changement dalimentation et le réchauffement climatique, en France, des producteurs, dont certains en bio, se lancent dans la diversification en produisant des fruits rares ou exotiques (grenade, noix de pécan, baie de goji, agrumes ). Il sagit souvent dun pari agronomique car les espèces sont cultivées en limite de leur zone de répartition. Ces arboriculteurs témoignent de leur choix, leurs conduites techniques et leurs perspectives de débouchés, mais aussi des difficultés qui peuvent être rencontrées pour certains dentre eux.
Fiche technique : Règles pour l'achat des plants pour les cultures bio de fruits et de baies
Matthias KLAISS, Auteur ; Andreas HÄSELI, Auteur ; Res SCHMUTZ, Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2018En Suisse, les fermes relevant du cahier des charges Bio Suisse sont tenues dutiliser des plants Bourgeon de production indigène. Cette fiche technique indique les exigences relatives aux directives et formule des recommandations pour lachat des plants pour cultiver des fruits et des baies bio.
Les fraisiers
Jérôme GOUST, AuteurLes variétés modernes de fraises sont les fruits d'un croisement, en 1740, d'une variété rapportée au XVIème siècle du Canada avec une seconde ramenée en 1713 du Chili par un officier de marine. En France, la fraise de Plougastel a permis à la Bretagne de se distinguer au début du XXème siècle, assurant près du quart de la production française. Focus sur cette plante, qui aime les sols riches en humus, un peu acides, bien drainés, et des expositions bien éclairées, et dont les fruits gourmands sont riches en vitamines C, en minéraux et oligo-éléments.
La framboise va à l'essentiel
Guy DUBON, AuteurEn Haute-Loire et en Ardèche, un groupe Dephy Ferme Framboise s'est constitué en 2017. Il réunit une dizaine de producteurs de framboises, en bio, en conventionnel ou en conversion. Accompagnés par Agri Bio Ardèche, ils échangent sur leurs pratiques de protection des cultures. Parmi les points abordés, sont cités dans cet article : - l'utilisation de préparations naturelles non préoccupantes (décoction de prêle et de tanaisie, purin d'ortie, macérat d'ail) ; - le piégeage massif de Drosophila suzukii ; - l'apport de BRF ou de laine de mouton sur le rang ; - la mise en place d'engrais verts dans l'entre-rang (luzerne-trèfle-avoine, phacélie-moutarde) ; - l'amélioration de la vie du sol (mesure du pH et du potentiel d'oxydo-réduction, étude du paramagnétisme du sol).
Marché global, arbre local
Sonia REYNE, AuteurC'est à 600 mètres d'altitude, aux limites du Cantal et de la Corrèze, que Nicolas Lachaze a installé sa pépinière. Son activité permet de fournir à l'Auvergne des arbres champêtres, alors que, au cours des trente dernières années, ceux-ci provenaient quasiment exclusivement des Pays-Bas, de Pologne, d'Asie, ou d'autres pépinières françaises installées en climat océanique. Avec des patrimoines génétiques inadaptés aux conditions locales, certains arbres dépérissaient et attrapaient des maladies. La pépinière de Nicolas Lachaze a reçu le soutien de la communauté de communes de Sumène-Artense (63) et a pu réaliser ses premiers semis en 2014. Après 3 saisons, sa pépinière compte 25 espèces locales différentes : aubépine, alisier, troène, cassis, églantier, aulne... De 2011 à 2013, la mission Haies Auvergne a expérimenté la récolte de graines que Nicolas Lachaze assure seul, mais avec l'appui désormais de lycées, d'associations, de récolteurs privés... Il commercialise une partie de sa production sous la marque "Végétal local". Sylvie Monier, directrice de la mission Haies Auvergne-Union régionale des forêts d'Auvergne, témoigne sur la marque "Végétal local", déposée à l'INPI en 2015, qui garantit la provenance locale et la qualité des plants.
Petits fruits, délices du jardin bio : Choisir, planter, soigner, multiplier... Framboises, kiwis, fraises, gojis, baies de mai, myrtilles, cassis, groseilles, sureau...
D'entretien facile, très prolifiques et peu encombrants, les petits fruits régalent les jardiniers de leurs saveurs incomparables. Grâce à leur richesse en minéraux, en oligo-éléments, en vitamines, en antioxydants, leurs effets bénéfiques sur la santé sont importants. Leur culture est à la portée de chacun. Cet ouvrage apporte des conseils pour les choisir, les planter, les multiplier et les tailler. Pour chaque espèce, sont précisés : les caractéristiques de la plante, ses exigences, les différentes variétés parmi les plus résistantes et les plus goûteuses, les conseils d'entretien et de taille, les maladies et les ravageurs spécifiques, ainsi que les solutions préventives et curatives pour s'en prémunir. Tous les petits fruits les plus courants - fraises, framboises, groseilles, etc. - sont décrits, mais aussi des espèces moins répandues, comme les arbouses, les aronies, les baies de mai, les morelles et autres raretés.
Plantes compagnes : Cultures associées & remèdes végétaux
Aujourd'hui, le jardin familial associe souvent les fleurs, les légumes, les arbres fruitiers, les plantes vivaces et les arbustes d'ornement, et multiplie les combinaisons possibles entre plantes "nourricières" et plantes "ornementales". Ce petit guide rassemble les conseils d'un expert pour bien associer les plantes entre elles. Une quinzaine de légumes sont présentés avec, pour chacun, des indications concernant les bonnes associations, la rotation des cultures, les plantes défavorables, ainsi que les remèdes végétaux pour lutter contre les maladies spécifiques de la plante.
Les plantes pour mettre en uvre le principe phare en AB : soigner le sol pour soigner les plantes. Ou comment aller vers plus d'autonomie dans ses pratiques
Céline VENOT, AuteurUne journée technique sur l'utilisation des plantes en arboriculture a été organisée en Ardèche. Plusieurs ateliers ont permis d'aborder différentes techniques et différents usages : liens entre purins, micro-organismes et paramagnétisme (Eric Petiot), litières forestières (Valo Dantinne, de Terre et Humanisme), plantes bio-indicatrices (Miguel Neau, producteur de PPAM bio en Ardèche). Des producteurs ont partagé leur expérience d'utilisations des plantes pour soigner leur sol, renforcer les plantes et réguler les ravageurs.
Le point avec Bureau Veritas : Guide de lecture : dernières mises à jour
Gilles BILLON, AuteurLes dernières modifications du guide de lecture français relatif à la réglementation européenne sur l'agriculture biologique ont été validées par le Comité national de l'agriculture biologique en juillet 2018. Elles concernent : - les semences et le matériel de reproduction végétative, notamment pour les PPAM et les petits fruits et dans le cadre d'essais ; - le contrôle des points de vente collectifs de producteurs ; - l'interdiction des cultures en hydroponie et en aéroponie ; - la justification de l'usage de matières fertilisantes ; - des précisions sur les fertilisants autorisés.
Les producteurs de fruits auvergnats avancent vers « loptimisation de lutilisation des PNPP et des techniques de bio contrôle »
Coralie PIREYRE, AuteurEn 2017, en Auvergne, huit producteurs, arboriculteurs et producteurs de petits fruits, se sont réunis pour créer un groupe "Ecophyto 30 000". Leur objectif était de trouver des alternatives dites naturelles à lutilisation de produits de traitement, même bio (tels que le spinosad ou le cuivre). Ce groupe de producteurs a défini ensemble le planning des différentes rencontres : formation sur lélaboration et lutilisation des préparations, réunion pour constater leffet au champ Les échanges reposent essentiellement sur un transfert dexpériences entre producteurs expérimentés et novices. Lexemple dune journée chez Jacques Hugon, arboriculteur membre du groupe qui utilise des extraits de plantes depuis une dizaine dannées, est plus amplement détaillé. Ce qui a permis dévoquer les sujets suivants : à quoi sert cette plante ? Comment effectuer la préparation ? Comment lappliquer sur plusieurs hectares ? Quelles sont les erreurs à éviter ? Les « apprentis » ont également pu sessayer à la préparation dun extrait fermenté dorties. Des échanges ont aussi été organisés avec le groupe DEPHY dArdèche qui existe depuis plus longtemps et qui est plus expérimenté. Un bilan a fait ressortir que les producteurs, souvent débordés, narrivent pas à anticiper les préparations, et quil faut de la pratique pour que ces préparations soient de qualité. Les producteurs souhaitent continuer à en discuter et à se former pour que leur utilisation devienne un réflexe.
Réseau DEPHY FERME de la filière Légumes-Fraise-Framboise : Bilan de campagne, outil de mesure et impact des pratiques agricoles
Cathy ECKERT, Auteur ; Nicolas CHARTIER, AuteurAu sein du réseau FERME DEPHY, le suivi annuel des pratiques culturales des agriculteurs passe par loutil "bilan de campagne". C'est un moment déchanges privilégié entre lingénieur réseau et le producteur. Cest aussi un moment de collecte de données concernant les pratiques et la pression des bioagresseurs, à léchelle régionale et individuelle. Ainsi, pour la filière légumes, une méthode danalyse de ces données visant à en établir la trajectoire dans le temps a été construite. Cette méthode a été mise en place à partir des données de quatre réseaux FERME sur le territoire sud de la France (Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes), en systèmes de production plein champ et sous abris, en légumes, fraises et framboises. Après une présentation des méthodes utilisées pour les bilans de campagne aux échelles régionale et individuelle, cet article fournit les données qui concernent la gestion des adventices, des maladies et des ravageurs en cultures de plein champ, en agricultures biologique et conventionnelle. Une estimation des rendements, en fonction des objectifs visés par les producteurs, est également présentée.
Soigner bio tous les fruitiers : Reconnaître et maîtriser les maladies et ravageurs
Elisabeth JULLIEN, Auteur ; Jérôme JULLIEN, Auteur | PARIS (33 Rue du Faubourg Montmartre, 75 009, FRANCE) : ÉDITIONS ULMER | 2018Ce guide permet didentifier, de soigner et de prévenir les maladies et ravageurs des fruitiers. Il présente tous les traitements de biocontrôle autorisés au jardin et des conseils de culture pour prévenir les maladies et les ravageurs. Si certains parasites sont spécifiques dun fruit, dautres ennemis sont communs à plusieurs familles de végétaux et fréquemment observés au verger. Un chapitre leur est consacré. Un autre chapitre détaille les maladies et ravageurs spécifiques et les moyens de lutte appropriés, fruit par fruit (abricotier, agrumes, petits fruits, cerisier, châtaignier, cognassier, figuier, néflier, noisetier, pêcher, poirier, amandier ).
Vu par le spécialiste : Laurent Camoin, Ingénieur-conseil spécialisé en maraîchage « Des trayplants en fraise bio, c'est possible »
Laurent CAMION, AuteurDepuis 2016, le cahier des charges de lagriculture biologique autorise lutilisation de trayplants pour la production de fraises. Ce type de plants est produit en plaque à partir de stolons. Les plants sont développés en pépinière durant trois mois et demi, puis font un passage dans un frigo afin de lever la dormance. Ils sont ainsi prêts à produire des fruits dès la plantation qui a généralement lieu de fin novembre à début décembre. Les trayplants sont habituellement utilisés en culture hors-sol, cependant ils offrent de nombreux avantages en AB en raison de leur plantation tardive : ils libèrent ainsi de la surface pour un cycle cultural supplémentaire ou un engrais vert et ils évitent les problèmes de ravageurs (pucerons), dentretien de la culture (retrait de stolons) et de températures élevées. La production de trayplants repose normalement sur lutilisation de stolons AB. Des dérogations sont toutefois possibles en cas dindisponibilité : les trayplants obtenus à partir de stolons non-biologiques sont certifiés AB, mais il faut respecter un délai avant la récolte de trois mois après plantation. En France, seule la société Martaillac produit et commercialise des trayplants de fraisiers AB.
L'Agenda 2018 du jardinier bio et son calendrier lunaire
Xavier MATHIAS, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2017Dans cet Agenda 2018 du jardinier bio de Terre Vivante, on trouve, jour après jour, le calendrier lunaire ; semaine après semaine, les travaux essentiels à réaliser, les gestes à maîtriser, les calendriers de semis, plantations et récoltes des légumes, des aromatiques, des fleurs..., ainsi que les soins naturels à leur apporter. Tout au long de l'année, le jardinier pourra y noter les évènements du jardin : dates et lieux des semis et plantations, variétés choisies, dates des levées, des récoltes, évènements climatiques... Et grâce aux nombreuses adresses qu'il fournit, il saura où se procurer plantes, graines, matériel... en bio. En 2018, la biodiversité potagère est à l'honneur, présentée avec humour et impertinence au travers des rubriques d'une gazette jardinière improbable qui relate, sous la plume érudite de Xavier Mathias, les faits et gestes de légumes hauts en couleur, croqués par le pinceau de Joël Valentin.
Auxiliaires en petits fruits rouges sous abris
Jean-Claude DUFFAUT, AuteurSur la station d'expérimentation ADIDA (Corrèze), où sont conduits des essais sur les framboises et autres petits fruits rouges, aucun produit chimique n'a été appliqué depuis une dizaine d'années. L'article présente les principaux moyens de lutte biologique qui ont été mis en uvre pour contrôler les ravageurs des framboisiers : pucerons, acariens jaunes, cécidomyies, thrips. Ceux-ci n'ont, depuis, jamais atteint des niveaux de population entraînant des pertes économiques importantes. Depuis 2014, cependant, le cas de la drosophile asiatique (Drosophila suzukii) constitue un problème majeur, car la lutte biologique est aujourd'hui inexistante. Il reste donc des difficultés à surmonter, mais en aucun cas la protection biologique sur petits fruits rouges ne peut être remise en question.
Calendrier Lunaire 2018
Jardiner avec la Lune... pour des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes, le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin. Pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... Vivre avec la Lune... pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... On retrouve les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de 40 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
Dossier : Petits fruits rouges : Une production de moyenne-montagne
Franck DENET, AuteurTrois articles composent ce dossier sur la culture de petits fruits rouges et donnent la parole à un technicien bio spécialisé dans cette production, puis à des producteurs qui y consacrent tout ou partie de leur activité, en Auvergne, en moyenne montagne : - "On peut se lancer sur une petite surface" : Questions à Clément Méritet, technicien arboriculture/petits fruits rouges au Grab Auvergne ; - Velay : Des producteurs groupés (43) (avec un exemple de ferme bio) ; - Culture sous serre : "Des rendements nettement supérieurs" ; témoignage de Laurent et Anne-Marie Calvès, producteurs bio à La Chapelle-Agnon (63).
Framboise, cassis, mûre, groseille, myrtille... : Favoriser la bonne santé des plantes
Frédérique ROSE, AuteurLes petits fruits, comme les framboises, cassis, mûres, groseilles, myrtilles, permettent de valoriser de petites parcelles, en pente. Trois agriculteurs bio témoignent de leurs différentes problématiques, selon leur région : changement climatique, gestion de lherbe, maladies, ravageurs. En Ardèche, à Saint-Jean-Chambre, Daniel Fayard rencontre dimportantes sécheresses qui compliquent sa gestion de lherbe (risque de concurrence). Philippe Piard, installé sur 70 ares, à Alrance, en Aveyron, rappelle limportance dune bonne préparation du sol avant plantation. Cécile Lechat, à Lusanger, en Loire-Atlantique, subit des soubresauts climatiques (gels, sécheresses). Pour sécuriser son système, elle mise sur la diversification de ses productions. Côté fertilisation, des essais dapport de BRF associé à du fumier sont réalisés par Daniel Fayard et Philippe Piard. Les trois agriculteurs rapportent leurs pratiques en termes de protection des végétaux (traitements à base dextraits de plantes, bouillie bordelaise, purin de prêle et dortie ). Ils saccordent pour donner les conseils suivants : - favoriser la vigueur des plants, - minimiser leur stress, et - pratiquer une lutte préventive.
Petits fruits : Valoriser des petites surfaces
Frédérique ROSE, AuteurFlorence Assezat, technicienne au GIE Fruits rouges du Velay, basé à Saint-Jeures, en Haute-Loire, accompagne une quarantaine de producteurs, dont sept en agriculture biologique. Elle aborde dans cette interview : - létat du marché des petits fruits bio (bon pour les framboises et myrtilles, plus difficile pour les groseilles et mûres), - la concurrence étrangère, - les ravageurs posant problèmes (lanthonome sur framboises, parfois Eriophyes sur mûres), - les dégâts causés par Drosophila suzukii (10 % de la production endommagée en 2016), - les caractéristiques de la filière (production à forte valeur ajoutée, sur de petites surfaces), - et quelques conseils pour se lancer (bien préparer la plantation, faire attention au coût de la main duvre qui représente au minimum 50% du prix de revient).
Produire du cassis en agriculture biologique : Résultats d'essais
La culture de cassis biologique est délicate sur 2 points : la très forte vulnérabilité aux maladies et ravageurs des variétés majoritaires et la difficulté à maîtriser les adventices (le désherbage mécanique sur le rang à la bineuse est peu adapté). Cet essai de la Chambre dAgriculture des Pays de la Loire compare les comportements de variétés utilisées couramment en France (Blackdown et Noir de Bourgogne) et de variétés résistantes à loïdium (Andorine, Andega et Tiben) pour 3 stratégies de gestion des adventices : désherbage mécanique inter-rang, pose dun film tissé, pose dun film polyéthylène. Les cassis sont conduits soit en tiges, soit en buissons. La conduite en buissons avec la pose dun film sur le rang permet dobtenir les meilleurs niveaux de production, avec un temps dintervention manuelle de désherbage inférieur aux autres modalités (80h/ha contre 200h/ha pour le désherbage mécanique inter-rang). Le film tissé est plus résistant que le film polyéthylène. Les variétés résistantes à loïdium (Andorine et Tiben) sont les variétés les plus vigoureuses et productives.
Le ravageur émergent Drosophila suzukii : premières expérimentations sur un parasitoïde indigène en culture de fraise sous serre
Yannie TROTTIN, Auteur ; Véronique BAFFERT, Auteur ; Jean-Michel LEYRE, Auteur ; ET AL., AuteurDrosophila suzukii (Matsumara) (Diptera : Drosophilidae) est un ravageur émergent et officiellement identifié en France en 2010. Il provoque des dégâts sur différentes cultures, notamment sur cultures de fraises sous abris. En France, des études ont été conduites par le CNRS de Lyon depuis 2012 sur la capacité de différents parasitoïdes de pupes et de larves de Drosophila melanogaster à parasiter D. suzukii. Suite à ces études en conditions de laboratoire, lefficacité de lun des parasitoïdes indigènes de pupes, Trichopria drosophilae, a été étudiée en culture expérimentale de fraisiers en 2013 et 2014, en collaboration avec le CNRS et lInra de Sophia Antipolis dans le cadre du projet Casdar Drosophila suzukii (2013-2016). Ce parasitoïde sest montré capable de retrouver les pupes de D. suzukii dans la culture et de les parasiter sans toutefois pouvoir contrôler le ravageur dans les conditions expérimentales de forte pression.
Sival à Angers du 17 au 19 janvier 2017 : Cap sur l'avenir
BIOFIL, AuteurLa 31ème édition du Sival, le salon dédié au végétal, s'est tenue du 17 au 19 janvier 2017, à Angers. L'agriculture de demain était à l'honneur, avec la démonstration d'innovations en robotique et en machinisme connecté. Dans cet article, sont présentées les innovations utilisables en agriculture biologique, ainsi que les lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2017. Les nouveautés présentées concernent, entre autres : - des intrants pour la protection des cultures ou la fertilisation (auxiliaires pour le biocontrôle...) ; - des innovations variétales (porte-greffe pour l'arboriculture, goji...) ; - du machinisme et de l'automatisme (plateforme multipaliers, robot désherbeur, bineuse...) ; - des services et logiciels (drones, piège connecté, capteur électronique de données, outil connecté d'aide à la décision...).
Sival, salon du végétal spécialisé à Angers : Biocontrôle, start-up, robots...
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLédition 2017 du Sival, salon du végétal à Angers, du 17 au 19 janvier, a mis laccent sur le végétal spécialisé, avec des start-up, robots, téléguidages, et avec la présence de produits de biocontrôle et de biostimulants. Les stands liés à la bio ont connu un vrai succès. Parmi les nouvelles technologies, figurent notamment la caméra hyperspectrale Carbon Bee pour détecter les maladies de la vigne, les capteurs connectés GreenCitizen pour effectuer des mesures dans les sols, les paillages Géochanvre Dautres nouveautés ont été repérées : leffaroucheur acoustique AviTrac dAgripro Tech, des préparations de protection des plantes (piégeage, répulsifs, isolats pour venir à bout des résistances détectées au virus de la granulose ) et, pour lutter contre le botrytis des fraises et framboises, un biofongicide à base de mycélium et de spores administré en cours de floraison par des bourdons pollinisateurs.
Soigner les arbres et les petits fruits par les plantes
Fleur MOIROT, AuteurUn projet vient de démarrer à la FRAB AURA : « Soigner les arbres et les petits fruits par les plantes ». Le but est de créer un réseau de partage dexpériences entre agriculteurs bio sur lutilisation des plantes pour fortifier le végétal ou lutter contre les ravageurs. Ce projet a démarré par un voyage détudes chez Eric Petiot, paysagiste-formateur. Cet article reprend les messages clés, les définitions et les conseils donnés lors de cette formation pour équilibrer son sol, pour choisir le matériel visant à fabriquer et à contrôler ses préparations Pour Eric Petiot, le sol est lélément clé : pour que les plantes grandissent, il faut quelles aient un sol sain et des micro-organismes en quantité et qualité suffisantes. Les extraits fermentés peuvent favoriser cette vie du sol ; lazote organique de fumure de poule bio va favoriser la synthèse de protéines nécessaires aux défenses naturelles des plantes et améliorer leur résistance ; les engrais verts permettent daugmenter le taux dazote et la poudre de basalte permet aussi une meilleure résistance des plantes aux maladies.
Des solutions pour l'avenir contre D. suzukii
Maude LE CORRE, AuteurDrosophila suzukii est un insecte ravageur d'un grand nombre de fruits. Originaire dAsie, les techniques de lutte sont pour linstant peu nombreuses, mais la recherche s'efforce de mieux comprendre la biologie de cet insecte afin de développer des techniques de lutte efficaces. Cet article présente lorigine de la mouche, les limites des techniques employées actuellement et les pistes trouvées par la recherche. Un encart présente limpact de ce ravageur sur les récoltes des adhérents de la coopérative Sicoly, en petits fruits et cerise.
Des solutions pour lutter contre l'enherbement
Véronique BARGAIN, AuteurAu Sival, des entreprises ont présenté de nouveaux matériels de désherbage mécanique ou thermique, de désinfection des sols et de paillage : diffuseur thermique de désherbage sur le rang et de calcination des spores de tavelure en arboriculture ; géotextiles et paillages non tissés biodégradables, à base de chanvre ; bineuse pour biner sur le rang ; automate de désinfection des sols à la vapeur ; bineuse spécifique à la culture de petits fruits ; tracteur porte outil adapté au plein champ.
La taille des arbres libres
Dans cet ouvrage, lauteur partage ses connaissances sur le monde des arbres et son expérience en matière de savoir-faire et de technique de taille. Il décrit la structure des arbres et explique comment pratiquer une taille respectueuse de leur nature, une taille douce, inspirée de lélagage naturel des arbres. La spécificité de la taille des principaux arbres fruitiers est développée dans la deuxième partie de louvrage. Lorigine de chaque espèce est replacée dans un contexte historique et géographique. Pour chaque fruitier, lauteur situe les bourgeons floraux sur larbre et donne des indications pour les reconnaître.
Acquérir des références en petits fruits rouges bio
Jean-Claude DUFFAUT, AuteurL'insuffisance de références en petits fruits rouges bio est un frein à l'accompagnement des porteurs de projets qui souhaitent développer cette production, souvent en circuits courts. C'est pourquoi l'Association Départementale d'Information et de Développement Agricole (ADIDA), avec l'appui d'INVENIO pour l'ingénierie expérimentale, a orienté ses travaux menés sur son site de Juillac (19) dans deux directions : engager la station en AB et élargir ses travaux à d'autres espèces que la framboise : myrtille, groseille, groseille à maquereau, mûre et cassis. En framboise, les travaux en 2016 se sont articulés autour de 4 thèmes : fertilisation et vie du sol, gamme variétale, protection sanitaire (Drosophila suzukii) et sélection clonale. Une gamme de petits fruits rouges en AB a été mise en place fin 2015.
L'Agenda 2017 du jardinier bio et son calendrier lunaire
Blaise LECLERC, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2016L'Agenda 2017 du jardinier bio, de Terre Vivante, est paru. On y trouve, jour après jour, le calendrier lunaire ; semaine après semaine, les travaux essentiels à réaliser, les gestes à maîtriser, les calendriers de semis, plantation et récolte des légumes, des aromatiques, des fleurs..., ainsi que les soins naturels à leur apporter. Tout au long de l'année, le jardinier pourra y noter les évènements du jardin : dates et lieux des semis et plantations, variétés choisies, dates des levées, des récoltes, évènements climatiques... Et grâce aux nombreuses adresses qu'il fournit, il saura où se procurer plantes, graines, matériel... en bio. Le thème de l'Agenda 2017 est "La sagesse du jardinier", ou comment cultiver la patience, la générosité, la réflexion, la curiosité... Chaque mois, on découvre une nouvelle qualité à travers les illustrations de cet agenda. Les illustrations de cet ouvrage sont de Joël Valentin.
L'arbuste idéal
Mathias SÉVARÉ, AuteurRobert Kran explore depuis longtemps l'univers des arbres fruitiers et leurs nombreuses espèces. Son jardin botanique fruitier d'Avapessa (Haute-Corse) est une richesse de biodiversité. Dans cet article, il présente 4 espèces d'arbres fruitiers de dimensions modestes, idéaux pour les petits terrains. L'amélanchier du Canada (Amelanchier canadensis) atteint 3 m de haut et se couvre en juin-juillet de baies qui ressemblent à des mini-nèfles rappelant les raisins de Corynthe. L'argousier (Hippophae rhamnoides) produit de petits fruits orange très riches en vitamine C. Le chalef (Elagnus x ebbingei), généralement cultivé à des fins ornementales, produit un petit fruit très riche en antioxydants qui rappelle la jujube. Le camérisier (Lonicera kamatchatica), ou baie de mai, est très résistant et ses baies, petits fruits violacés évoquant les myrtilles, sont très riches en vitamines B et C.
Compatibilité de stockage courte durée : Impact de l'éthylène sur les fruits et légumes
Sébastien LUROL, Auteur ; Pierre LANDRY, Auteur ; Philippe BONY, AuteurL'éthylène est une hormone végétale impliquée dans la maturation de certains fruits et légumes. Il est produit par ces fruits et légumes et se dégage alors dans l'atmosphère. Sa présence dans les lieux de stockage peut avoir un effet néfaste sur les espèces végétales qui y sont sensibles, remettant en question la possibilité d'un même lieu de stockage pour différentes espèces. Un tableau présente un recensement, à partir de la bibliographie, des effets de l'éthylène sur une cinquantaine d'espèces fruitières et légumières. Le niveau de production d'éthylène de ces espèces est également évalué. Des travaux menés par le Ctifl sur le concombre, le kiwi, la fraise et la laitue, complètent ces données.
Drosophila Suzukii : Connaissance du ravageur, moyens de protection : Bilan du projet CASDAR 2013-2016
Claire WEYDERT, Auteur ; Yannie TROTTIN, Auteur ; Jean-François MANDRIN, Auteur ; ET AL., AuteurDrosophila Suzukii est un insecte ravageur des cultures de fruits rouges et, dans une moindre mesure, des fruits tels que les pêches et abricots. Ce dossier synthétise les résultats issus du projet Casdar dont le but était dexpérimenter les moyens de lutte sur fraisier et cerisier. Il présente le ravageur (biologie et dégâts, comportement, plantes hôtes) et les méthodes de lutte (dont certaines ne sont pas autorisées en AB). Les méthodes adaptées à lAB sont les méthodes prophylactiques qui visent à limiter la pullulation de linsecte (entretien des cultures, fréquence de récolte, passage au froid après récolte, gestion des déchets de récolte, assainissement des cultures sous abri, sensibilité variétale et éloignement des plantes hôtes), lapplication de produits (extraits de plantes, micro-organismes, argiles, etc.), la protection par filets insect-proof, lintroduction de parasitoïdes (indigènes, exotiques, généralistes) et le piégeage massif.
L'églantier (Rosa canina)
Pierre-Yves MARQUIS, AuteurL'églantier, de son nom latin Rosa canina, est un arbrisseau de la famille des Rosacées. Son fruit, le cynorrhodon, autrement appelé « gratte-cul » ou « poil à gratter », est riche en vitamines C, B et PP, en provitamine A et en sels minéraux. Comestible, il joue un rôle fondamental dans le régime des oiseaux, notamment en période hivernale. L'auteur de cet article propose une recette de confiture de cynorrhodons.
Filières légumes-fraise-framboise : Les principales réalisations du réseau Dephy Ferme
Cathy ECKERT, Auteur ; Angeline HOUDIN, AuteurDans le cadre du plan Ecophyto, visant à réduire l'emploi de produits phytosanitaires, des réseaux de fermes se sont mis en place sur l'ensemble du territoire français. Suivis par des conseillers agricoles, l'objectif de ces réseaux est d'évaluer l'impact de leviers mobilisables dans le but de baisser l'indice de fréquence de traitement (IFT) sur les fermes. En ce qui concerne les productions de légumes, fraise et framboise, 18 réseaux se sont mis en place dès 2011-2012. Ils devraient passer au nombre de 30 suite à de nouveaux appels à candidatures lancés en 2016 par le ministère, ce qui impliquerait ainsi 3000 agriculteurs. Les résultats pour les filières légumes-fraise-framboise, en hors-sol, sous abris et en plein champ, sont présentés dans cet article. Pour les systèmes de production sous abris, les fermes conduites en agriculture biologique ont pu baisser leur IFT de 53 % entre 2012 et 2015, contre une baisse de 24 % pour les fermes conventionnelles. Pour les systèmes de culture en plein champ, les fermes bio ont, en moyenne, baissé leur IFT de 31 %, un niveau proche des fermes en conventionnel (baisse de 30 %). En agriculture biologique, les traitements utilisés sont en majorité des produits de biocontrôle.
La fraise, la récompense du jardinier
Jacques BISTON, AuteurDans cet article, l'auteur s'intéresse à la fraise et donne des éléments sur sa culture au jardin (ameublissement et enrichissement du sol, paillage...).
Le fraisier : Une culture annuelle ? : Témoignage : Dominique Roybon, arboriculteur bio à Renage (38)
Jean-Michel NAVARRO, AuteurArboriculteur à Renage (38) depuis plus de 35 ans, Dominique Roybon est passé en bio en 2009. Dans cet article, il témoigne sur la façon dont il a fait évoluer ses techniques de culture de la fraise, depuis son passage en bio : dates de plantation, préparation du sol, amélioration du système racinaire des plants (Dominique a notamment testé le bacillus "RhizoVital 42"), système d'irrigation... Il envisage maintenant de cultiver le fraisier comme une plante annuelle et d'adopter la culture en planches permanentes, comme en maraîchage.
Histoires de fraises
Guylaine GOULFIER, AuteurL'histoire de la fraise et de sa culture remonte au Moyen Âge. Elle est ensuite liée aux voyages des explorateurs revenus du Canada et d'Amérique latine. Dès 1750, deux espèces ont été cultivées ensemble à Plougastel-Doualas (29) et un hybride est né, offrant de gros fruits savoureux, le fraisier ananas (F. ananassa), à l'origine de toutes nos variétés actuelles. Aujourd'hui, le développement de nouvelles variétés de fraises est une des missions principales du Ciref (Centre inter-régional expérimentation fraise), qui teste une dizaine de variétés par an. Philippe Chartier, responsable du programme de création variétale, en explique les objectifs.
Des locaux très motivés
Caplongue, village aveyronnais de 80 habitants, a vu naître, en 2012, lassociation des Loco-Motivés. L'ambition de ces derniers est de produire et consommer local dans le respect de la nature, des animaux et des personnes, de la manière la plus conviviale possible. Ce documentaire est le fruit déchanges avec les protagonistes de cette initiative, que le réalisateur a suivis pendant 12 mois, dans le Lévézou. Au travers de portraits intimistes et poétiques, transparaît lengagement des paysans et artisans, dont certains en bio, qui livrent leur parcours, leurs motivations et leur vision dune alimentation qui respecte le vivant dans son ensemble : Vincent, entrepreneur en SCOP, passionné de développement local et un des initiateurs des Loco-Motivés ; Isabelle, maraîchère qui a quitté la ville et le bureau pour vivre en paix dans le règne végétal ; Philippe, paysan-cueilleur-confiturier ; Thierry, qui élève des escargots ; Jean-Marc, un autre des fondateurs de lassociation, qui élève des agnelles et cultive des pommes de terre quil commercialise en circuit court et auprès de restaurants prestigieux, tout en proposant des animations dans son café Leur engagement a rencontré celui du réalisateur, qui défend une agriculture responsable en allant, notamment, présenter son film lors de projections-débats dans les territoires. Des extraits vidéo sont disponibles sur son site internet http://oliverdickinson.free.fr/Accueil_Oliver_Dickinson.html.
Mercuriale légumes 2015 : Etre en phase avec ses prix
Michaël DESPEGHEL, AuteurLa mercuriale légumes et petits fruits du réseau GAB-FRAB Bretagne est un outil de relevés de prix mensuels, en AB, pour cette région. Pour un maraîcher, il permet de situer les prix qu'il pratique par rapport à ceux pratiqués par d'autres et d'avoir une forme de légitimité auprès des clients. Autre atout, en cas de prix déconnecté des prix pratiqués par ailleurs, la mercuriale peut révéler des pistes d'amélioration au niveau de la production, inciter le maraîcher à refaire le point sur l'itinéraire technique suivi et voir si des ajustements peuvent être envisagés. En 2015, la mercuriale légumes et petits fruits du réseau GAB-FRAB était composée de 260 relevés mensuels de prix producteurs, pour un total de 7 270 prix répartis parmi 72 légumes et petits fruits différents et dans 5 modes de vente. L'article présente, dans un tableau synthétique, l'ensemble des prix relevés dans ce cadre, pour plus d'une trentaine de légumes ou petits fruits, pour 2015 (total et par trimestre), et pour 2014 (moyenne de l'année).
Mon potager de vivaces : 60 légumes perpétuels à découvrir !
Cultiver un potager de vivaces, c'est jardiner autrement. C'est jardiner à l'économie (de gestes, de temps, d'argent...), avec curiosité, en ouvrant les portes de son jardin à des espèces méconnues. C'est goûter de nouvelles saveurs... C'est porter un autre regard sur la plante comestible, que l'on invite au jardin des années durant, et non le temps d'une saison seulement. Ce livre présente, dans des fiches détaillées, 60 espèces de végétaux comestibles perpétuels, avec toutes les informations nécessaires à leur culture : description, origine, rusticité, conditions de culture, maladies éventuelles, multiplication, utilisation, conservation... Légumes-feuilles (Ail des ours ; Ail rocambole ; Artichaut ; Asperge ; Bette maritime ; Cardon ; Chénopode bon-Henri ; Chicorée sauvage ; Chou perpétuel de Daubenton ; Ciboule de Chine ; Consoude ; Crambé ; Echalote perpétuelle ; Gesse à larges feuilles ; Livèche ; Mauve de Mauritanie ; Mertensie ; Oignon rocambole ; Ortie ; Oseille ; Petite pimprenelle ; Pissenlit ; Poireau perpétuel ; Rhubarbe ; Roquette vivace), légumes-racines (Capucine tubéreuse ; Chervis ; Crosne ; Glycine tubéreuse ; Noisette de terre ; Oca du Pérou ; Poire de terre Cochet ; Raifort ; Scorsonère ; Souchet comestible ; Topinambour), aromatiques et médicinales (Lavande officinale ; Mélisse officinale ; Menthe ; Thym), légumes sauvages (Berce spondyle ; Egopode ; Houblon ; Lierre terrestre ; Plantain), ornementales et comestibles (Centranthe rouge ; Ephémère de Virginie ; Epilobe en épi ; Hémérocalle ; Primevère ; Rose trémière ; Rosier), petits fruits (Fraisier ; Framboisier ; Goji ; Groseillier à maquereau ; Kiwaï)... le choix est vaste.
Un piège pour deux ravageurs
Maude LE CORRE, AuteurAnthonomus rubi (anthonome) et Byturus tomentosus (ver du framboisier) sont deux insectes ravageurs majeurs des cultures de framboisiers d'Europe septentrionale et centrale. Le projet CORE Organic "Softpest Multitrap" a eu pour objectif de trouver des moyens de lutte alternatifs à la lutte chimique contre ces deux ravageurs. Les travaux conduits ont permis de valider un piège qui fonctionne en attirant les insectes grâce à des leurres placés sous le couvercle. L'efficacité reste à améliorer, notamment pour l'anthonome. En France, les deux ravageurs ciblés sont surtout présents dans la région des Monts du Velay et dans la vallée du Rhône.
Plantes du moment : Bourrache et myrtille
Jean-Claude RODET, AuteurCet article s'intéresse à la bourrache (Borrago officinalis) et à la myrtille (Vaccinium angustifolium, V. myrtillus) en se penchant notamment, pour chacune, sur les vertus thérapeutiques, sur les états et troubles de santé pouvant bénéficier de leur consommation, ainsi que sur leur utilisation au niveau culinaire.
Plantes sauvages des bois cultivées sous haies potagères
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurIl est bon que le jardin potager soit entouré de haies. Plus le jardin sera petit, moins les haies seront hautes. Grâce à leur présence, et en fonction de leur orientation, des plantes de sous-bois comestibles, aromatiques et médicinales pourront être cultivées ; sous les arbres fruitiers pourront prendre place des petits fruits. L'article met en avant 9 plantes : ail des ours, angélique, aspérule odorante, fraisier des bois, mélisse, menthe, ortie, primevère, violette odorante.
Les plantes, source de vie
François COUPLAN, AuteurFrançois Couplan, ethnobotaniste, qui organise régulièrement des stages de découverte des plantes sauvages comestibles et médicinales, ainsi qu'une formation complète sur trois ans, et est l'auteur d'ouvrages sur les plantes et la nature, s'intéresse, dans cet article : à la massette (Typha latifolia) ; au cirier (Myrica gale) ; à la myrtille (Vaccinium myrtillus) ; au poirier sauvage (Pyrus sylvestris). Il présente ces plantes et leur utilisation culinaire, et indique, pour chacune d'elles, une recette.
Le potager surélevé : Solutions pour un jardin facile et productif
Cet ouvrage permet de découvrir tous les avantages du potager surélevé : moins besoin de se baisser pour récolter les légumes, des allées fixes et délimitées qui évitent le tassement de la terre puisque l'on ne marche plus sur les planches de culture, des surfaces de culture augmentées. La surélévation de la terre améliore énormément sa qualité. Ainsi, cette technique est-elle particulièrement adaptée à une terre trop "lourde". Les racines des légumes y trouvent plus de profondeur, l'eau est mieux drainée en cas de fortes pluies, la terre se réchauffe plus vite au printemps et elle souffre moins de la sécheresse. Le travail de la terre est également limité au strict minimum. L'ouvrage explore les différentes méthodes permettant de construire un potager surélevé de A à Z, de fertiliser ses légumes et de les arroser. Cette présentation est suivie d'une description des différents légumes et cite des variétés. Ce livre aborde aussi les différents ravageurs (insectes, rongeurs...) et maladies au jardin, ainsi que des méthodes de lutte alternatives. Un chapitre est également dédié aux préparations à base de plantes et à la permaculture. L'auteur, Tony Duplaix, est maraîcher biologique.
La production de mûres cultivées en agriculture biologique
Les référents techniques régionaux en agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes ont réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "La production de mûres cultivées en agriculture biologique" et traite notamment des points suivants : - Agronomie : Condition de culture de la mûre. - Avant plantation : Préparation du sol ; Fumure de fond. - La plantation et l'entretien : Choix variétal ; Date de plantation ; Distance de plantation ; Le palissage ; Préparation de la parcelle ; Plantation sur butte ; Type de butte ; Irrigation ; Le paillage et l'entretien du rang de plantation ; Gestion de l'herbe ; La taille du mûrier. - Ravageurs et maladies : Botrytis cinerea ; Maladies des tiges du mûrier Rhabdospora ramealis ; Virus nanifiant des ronces Rubus stunt ; Eriophyes Acalitus essigi ; Rouille du mûrier Phragmidium violaceum. - Récoltes : Date et durée de récolte ; Rendements.
Les secrets de Terre Vivante : une année au jardin bio
Pascal ASPE, Auteur ; Michel AUDUREAU, Auteur ; Rémy BACHER, Auteur ; ET AL., Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2016Les jardins de Terre Vivante sont un espace unique d'expérimentation et de démonstration des techniques du jardinage bio depuis plus de 20 ans, lauréats du Concours national des jardins potagers en 2013 pour leurs bonnes pratiques de jardinage, la diversité des légumes cultivés, leur souci de l'esthétique, ainsi que pour leur démarche de préservation de la nature et de la biodiversité. Aujourd'hui, Terre Vivante partage ses secrets. Avec cet ouvrage, on découvre l'ambiance et les travaux du jardin mois après mois, au travers de nombreuses photos, de textes poétiques et de conseils résolument pratiques concernant le potager, le jardin d'ornement, le verger, les petits élevages (poules et abeilles) et la biodiversité.
Stop aux ravageurs dans mon jardin ! : Solutions bio préventives et curatives
La réduction de l'usage des insecticides, anti-limaces, anti-rongeurs... de synthèse dans les secteurs de l'activité agricole, horticole, forestière et les espaces verts est prévue par le plan Ecophyto 2, et leur usage sera interdit pour les jardiniers amateurs en 2019. C'est donc, dès aujourd'hui, le moment de se familiariser avec la protection biologique et le biocontrôle. Ces techniques comprennent de nombreuses solutions préventives et curatives efficaces pour faire face aux principaux ravageurs du potager, des fruitiers, de la pelouse et des arbres, arbustes, rosiers et vivaces d'ornement. Toutes sont détaillées dans ce livre (accueil des auxiliaires, choix de plantes résistantes, bonnes pratiques de culture...), qui dresse également les portraits d'environ 70 ravageurs et donne les moyens de lutte adaptés : pièges, voiles anti-insectes, barrières diverses, répulsifs, préparations biologiques...
L'agenda 2016 du jardinier bio : L'année de la poule !
Michel AUDUREAU, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2015L'Agenda 2016 du jardinier bio, de Terre Vivante, est paru. On y trouve, jour après jour, le calendrier lunaire ; semaine après semaine, les travaux essentiels à réaliser, les gestes à maîtriser, les calendriers de semis, plantation et récolte des légumes, des aromatiques, des fleurs..., ainsi que les soins naturels à leur apporter. Tout au long de l'année, le jardinier pourra y noter les évènements du jardin : dates et lieux des semis et plantations, variétés choisies, dates des levées, des récoltes, évènements climatiques... Et grâce aux nombreuses adresses fournies, il saura où se procurer plantes, graines, matériel... en bio. Cette année, outre les conseils de culture habituels, l'Agenda invite à faire connaissance avec les poules et apprendre, mois après mois, ce qu'il faut savoir pour entretenir un poulailler en bonne santé tout au long de l'année.
Les baies : Des ressources en vitamines pour préserver votre santé et entretenir votre beauté
Répandues dans le monde végétal, les baies sont de petits fruits souvent sauvages, poussant facilement au bord des routes de campagne, et dont beaucoup sont comestibles. Au jardin, les arbustes produisant ces baies peuvent se cultiver avec un minimum d'entretien et de taille. Peu caloriques, savoureuses et riches en nutriments bienfaisants, les baies sont une source importante de vitamines, minéraux, oligoéléments et antioxydants et, à ce titre, elles sont précieuses pour la santé. Elles peuvent aussi s'utiliser pour fabriquer des produits de beauté. Cet ouvrage, qui comprend de nombreuses illustrations, permet de les découvrir ou de les redécouvrir : cassis, belladone, groseille, myrtille, douce-amère, canneberge, bryone baie de goji, myrte, aronia, physalis, raisin d'Amérique et d'apprendre à reconnaître celles qui sont toxiques. Le livre propose des conseils pour cultiver les baies, ainsi que des recettes de beauté (shampooings, gommages ), de santé (contre la fièvre, l'insolation, la fatigue ) et de cuisine (pour les transformer, fraîches ou séchées, en accompagnements des plats salés, en desserts, confitures, conserves, vins, liqueurs, jus, compotes, coulis ).
Calendrier Lunaire 2016
Jardiner avec la Lune... pour des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes, le Calendrier Lunaire est le coup de pouce du jardinier. Pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... Vivre avec la Lune... pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... On retrouve les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
Des coccinelles contre la cochenille sur cassis
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa cochenille blanche du mûrier, Pseudaulacaspsis pentagona, cause des dégâts économiques qui s'accentuent sur le cassis depuis 15 ans. Sur les principales zones de production que sont le Val de Loire, la Bourgogne et le Sud-Est, la moitié des vergers est atteinte. Les piqûres de ce ravageur provoquent un dessèchement des branches et la mort de la totalité ou d'une partie du plant. Face à cette situation préoccupante, la station expérimentale de la Morinière (37) a mis en place des essais de lâchers de coccinelles Rhizobius lophantae sur des micro-parcelles. Les observations vont devoir répondre, notamment, à des questions telles que : À quelle hauteur les lâchers sont-ils efficaces ? Quand doit-on les effectuer ? En quelle quantité ? À quelle fréquence ? Le second axe de recherche concerne le choix variétal, car les variétés Blackdown et Noir de Bourgogne, les deux variétés les plus importantes plantées en Val de Loire, sont très sensibles au ravageur incriminé. Pour le moment, la variété Andega apparaît comme la moins sensible parmi les variétés implantées.
La culture d'une plante amérindienne en Suisse : L'Aronia, une renaissance ! : Témoignage : Jean-Luc Tschabold, arboriculteur à Vaud en Suisse
LA LUCIOLE, AuteurDepuis 2009, Jean-Luc Tschabold cultive un petit domaine agricole en Suisse. Il bénéficie du label bio "Bourgeon" depuis 2010. Passionné par les plantes et par les médecines naturelles, il a cherché à réaliser une production de plantes reconnues pour leurs effets bénéfiques sur la santé, et il en est ainsi arrivé à planter une culture d'Aronia sur son domaine. Plante native du continent nord-américain et consommée par les Amérindiens depuis des siècles, l'Aronia présente des propriétés antioxydantes, grâce à sa richesse en vitamines C, B et A, en acide folique, anthocyanes, flavonoïdes et fibres. Petit buisson de 3 à 5 branches, l'Aronia atteint jusqu'à 1,5 m de hauteur, et se charge alors de grappes de fruits noirs semblables aux sorbiers, dont il est botaniquement proche. Jean-Luc Tschabold fait part de son expérience et donne des conseils quant à la culture de l'aronia.
Cyclamen Mite Management in Organic Strawberries
Le tarsonème est ravageur dans les fraises conventionnelles et biologiques. Les symptômes sont semblables à ceux causés par un virus ou une carence en calcium. Pour confirmer le diagnostic du tarsonème, il est important de les voir. Les tarsonèmes sont de minuscules (<0,3 mm) acariens ovales, de couleur blanche à orange. Les ufs sont ovales, translucides et relativement grands, environ la moitié de la taille d'un acarien adulte. Les feuilles très infestées de tarsonème deviennent rabougries et plissées, formant une masse compacte au centre de la plante. Le fruit sur les plantes infestées est petit, bronzé. La première étape dans la gestion des tarsonème est le diagnostic précis et précoce des symptômes qu'ils provoquent sur les plantes. Une bonne gestion nécessite des pratiques phytosanitaires particulières et des pratiques de production spécifiques. Il convient d'utiliser des plantes saines cultivées dans un programme accrédité, et 'éviter de travailler dans les champs infestés pour ensuite passer à des plantations nouvelles ou non infestées. Il est conseillé de planifier les activités pour commencer dans les nouveaux champs propres en premier. Maintenir des cycles courts de culture de fraises en récoltant maximum 2 ans. L'introduction des prédateurs d'acariens, en grand nombre, pourrait aider dans le contrôle du tarsomène, mais cette stratégie est au stade expérimental. Il faut vérifier avec les fournisseurs pour connaitre les meilleures espèces d'acariens prédateurs à utiliser. Une combinaison de Neoseiulus fallacis et Neoseiulus californicus a été suggérée.
Drosophila suzukii
Jean-Luc PETIT, Auteur ; Claudia DANIEL, Auteur ; Jean-Luc TSCHABOLD, Auteur ; ET AL., AuteurA partir de diverses sources documentaires, sont repris des éléments sur la biologie, la prévention et la lutte relatifs à Drosophila suzukii. Cette drosophile de 2-3 mm de long peut s'attaquer à presque tous les fruits (liste non exhaustive) : cerises, pêches, petits fruits rouges, raisins, mais aussi des espèces sauvages comme le sureau. Elle préfère pondre dans les fruits non encore matures. Ses attaques provoquent des traces de piqûres et amènent les fruits à flétrir rapidement, d'autant plus qu'elles favorisent des pathologies secondaires (autres drosophiles, pourriture grise ). La femelle peut survivre dans le sol et pond environ 380 ufs dans sa vie. Mais, son cycle court (jusqu'à un mois) fait que l'on peut observer jusqu'à 13 cycles par an d'où un grand nombre d'insectes produits. Ces éléments expliquent pourquoi la lutte et la prévention sont difficiles. Divers moyens peuvent être mobilisés : la destruction de tous les déchets de fruits de la culture (à brûler, à enfouir à au moins 50 cm de profondeur ou à mettre en seaux ou sacs au soleil pendant plusieurs jours), les filets, le piégeage pour le suivi des cultures ou la lutte (mais alors avec un coût élevé, vu l'important besoin en pièges, ces derniers pouvant être achetés ou fabriqués). Les insecticides bio autorisés n'ont que très peu d'efficacité pour différentes raisons.
Drosophila suzukii : la mouche qui inquiète les arboriculteurs
La drosophile suzukii, originaire d'Asie, s'attaque à des fruits sains et peut favoriser le développement d'autres maladies et ravageurs. Elle peut ainsi affecter de manière directe ou indirecte les rendements et la qualité des récoltes. C'est donc une source d'inquiétude importante pour les arboriculteurs. L'article présente cette mouche et les dégâts qu'elle cause, des conseils de prophylaxie visant à éviter l'infection et la réinfection, ainsi que les possibilités de mises en place de pièges.
Faire son potager et son verger avec la Lune : Le calendrier des travaux ; Le guide de culture bio
Ce guide de culture avec la Lune, au jour le jour, est aussi un guide de culture bio, légume par légume. Il est basé sur les travaux du Mouvement d'Agriculture Bio-Dynamique qui, depuis de nombreuses années, ont mis en évidence l'influence des rythmes cosmiques sur les plantes, et plus particulièrement ceux de la Lune. Plus généralement, le Mouvement d'Agriculture Bio-Dynamique préconise depuis sa création des modes de culture respectueux de la nature et des rythmes naturels qui sont à l'origine des méthodes d'agriculture et de jardinage biologiques actuelles. On trouve, dans ce livre qui aide à comprendre les rythmes de la Lune et à les utiliser au jardin : mois par mois, le calendrier lunaire ; jour par jour, les différents travaux à effectuer ; Légume par légume, les méthodes de culture bio et les jours les plus favorables pour semer, planter ou récolter.
Le guide Terre Vivante de l'autonomie au jardin : Savoir tout faire au potager, poulailler, rucher...
Pascal ASPE, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Michel AUDUREAU, Auteur ; ET AL., Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2015Produire ses propres légumes, aromatiques, fruits, récolter son miel et ses ufs, déguster ses volailles... de la manière la plus autonome et économique possible ! Cet ouvrage réunit les conseils et savoir-faire d'une dizaine d'experts jardiniers et éleveurs bio. Ils nous montrent comment adopter les techniques de jardinage qui permettent d'intervenir le moins possible (travail du sol, engrais verts, paillages), de gagner en productivité sans avoir à recourir à des intrants extérieurs en utilisant différentes techniques (compost et amendements, cultures associées, soins naturels, préservation des auxiliaires), mais aussi comment produire ses graines, et conduire un poulailler et un rucher de manière écologique. Enfin, 40 fiches de cultures de légumes, fruits, petits fruits et aromatiques permettent de passer à la pratique ! Tout pour obtenir un potager nourricier et des petits élevages productifs dans le respect des équilibres biologiques, à partir de ressources locales, de matériaux de récupération et à moindre frais pour le jardinier.
Liquid Corn and Fish Fertilizers Are Good Options for Fertigation in Blackberry Cultivars Grown in an Organic Production System
Javier FERNANDEZ-SALVADOR, Auteur ; Bernadine C. STRIK, Auteur ; David R. BRYLA, AuteurDes chercheurs de l'Université d'Oregon et de l'USDA ont évalué l'impact des sources de fertilisants biologiques sur la croissance, la qualité des fruits, et le rendement des deux cultivars de mûres cultivées dans un système de production biologique. Le maïs liquide et les engrais biologiques de poisson utilisés, bien qu'il y ait des différences dans le contenu en macro- et en micronutriments, ont fourni suffisamment d'éléments nutritifs pour répondre aux besoins de la plante, à l'exception du calcium et du bore. Les résultats ont également montré que les deux engrais pourraient être appliqués en goutte-à-goutte, mais la performance de l'émetteur a été réduite au fil du temps.
Lutte biologique en fraisiers : Auxiliaires contre ravageurs
Frédérique ROSE, AuteurA l'occasion du salon Vinitech-Sifel, tenu à Bordeaux en décembre 2014, Matthieu Naulin, producteur de fraises biologiques en Dordogne, a apporté son témoignage sur ses méthodes de lutte biologique. Contre les thrips, il utilise l'auxiliaire Amblyseius cucumeris. Son principal avantage est qu'il reste présent même après avoir éliminé tous les thrips, et peut alors s'attaquer à d'autres ravageurs. Contre les pucerons, des lâchers de chrysopes sont effectués, complémentés par 3 à 4 passages de purin de fougères. Avec un seul lâcher par saison pour chacun des auxiliaires, cette lutte biologique coûte environ 400 /an à Matthieu Naulin, pour des résultats jugés satisfaisants. Du purin d'ortie est également utilisé. Il permet de lutter contre les araignées rouges, de renforcer les défenses naturelles des cultures, et de lutter contre l'oïdium. Des mesures prophylactiques sont par ailleurs appliquées pour faire face à Drosophila suzukii : ramassage des fruits mûrs, effeuillage, mise en place de pièges
Observatoire de la bio en Lorraine
Les informations proviennent de nombreux partenaires régionaux de cet Observatoire de la Bio en Lorraine, ainsi que de l'Agence Bio. Elles sont répertoriées en trois parties : - Données générales (un zoom par département : Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle et Vosges) ; - Données filières (filières laitière, viande bovine, élevages diversifiés, végétale) ; - L'agriculture biologique et les territoires à enjeux "eau".
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Île-de-France : Édition 2015 : Chiffres établis à fin 2014
L'Observatoire Régional de l'AB en Île-de-France a pour objectif de réaliser un bilan de la production bio et des circuits de distribution des producteurs de la région. Dans cette édition, sont présentés les chiffres clés de la bio concernant, entre autres, le nombre d'exploitations et leur répartition par département, les surfaces par département, par production, l'emploi, la transmission... Les tendances d'évolution de l'AB font l'objet d'une deuxième partie : progression des surfaces en bio depuis 2008, évolution du nombre d'exploitations et des surfaces en AB par département en 2013 et 2014, dynamiques de conversion et d'installation. La troisième partie est un focus sur l'eau et l'AB en Île-de-France (situation, évolution, actions mises en place...). Les chiffres clés des départements sont présentés en quatrième partie (types de productions, surfaces, évolution du nombre d'exploitations...). Dans la dernière partie, les productions végétales et animales sont présentées de façon détaillée, de l'amont à l'aval : surfaces consacrées, nombre d'ateliers, circuits de commercialisation..., avec un point sur le blé tendre meunier et sur la transformation des grandes cultures à la ferme.
Pratiques à la ferme : Drosophila suzukii : la mouche qui inquiète les producteurs de petits fruits rouges
FNAB, AuteurCette mouche venue d'Asie s'attaque à des fruits sains presque à maturité, affectant ainsi les rendements et la qualité des récoltes. Les larves se développent en se nourrissant de la pulpe, produisant son affaissement, des dépressions sous l'épiderme et une liquéfaction des fruits. Des conseils pour éviter l'infection et la réinfection sont donnés. Le piégeage des adultes est possible, à l'aide de bouteilles de couleur rouge qui seront disposées à un mètre de hauteur et en suivant certaines consignes.
La production biologique alsacienne : Les chiffres de 2014
En 2014, on dénombrait 591 fermes bio ou en conversion en Alsace (Haut-Rhin : 329 ; Bas-Rhin : 262) et 18 880 hectares étaient conduits en agriculture biologique (17 336 ha certifiés bio et 1540 ha en conversion). Ce document présente les chiffres de l'agriculture biologique alsacienne pour 2014 : - L'Agriculture Biologique Alsacienne (Les conversions ; Les fermes ; Les surfaces ; Bio et économie ; Bio et biodiversité ; Focus sur un territoire urbain - L'exemple de l'Eurométropôle) ; - Les productions végétales (La viticulture ; Les légumes ; Les fruits et petits fruits ; Focus transfrontalier sur les fruits et légumes ; Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; Les grandes cultures ; La transformation des céréales bio en Alsace ; Les fourrages) ; - Les productions animales (Les vaches laitières ; Les vaches allaitantes ; Les caprins ; Les ovins ; Les porcins ; Les volailles ; L'apiculture) ; - Distribution des produits bio : État des lieux des magasins spécialisés ; - Synthèse de la bio en Alsace ; - Méthodologie.
Produire des légumes biologiques : Fiches techniques par légume : Tome 2
Frédéric REY, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; Margot JOBBÉ-DUVAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015Ce guide est le deuxième tome d'une série de 3 entièrement dédiée à la production de légumes biologiques, et qui rassemble une abondante matière jusque-là disséminée dans divers organismes agricoles. Il s'adresse aux producteurs de légumes, qu'ils soient déjà en agriculture biologique ou qu'ils envisagent de s'y convertir, aux candidats à l'installation, mais également aux conseillers agricoles, techniciens, enseignants et étudiants. Il compile une trentaine de fiches techniques, chacune s'attachant à un légume en abordant tous les aspects de sa production : environnement de la plante, implantation de la culture, conduite de la culture, récolte et conservation... Les légumes sont présentés par famille botanique, critère important dans l'élaboration des rotations. Les variétés citées ont été choisies parmi les plus couramment utilisées en maraîchage biologique, y compris celles qui ne sont pas encore disponibles en bio, mais qui font cependant l'objet d'une demande de dérogation. Au sommaire : - Alliacées (ail, oignon, poireau) ; - Apiacées (carotte, céleri, fenouil, panais) ; - Astéracées (chicorée frisée et scarole, endive, laitue) ; - Brassicacées (chou pommé et chou de Bruxelles, chou-rave, chou-fleur et chou brocoli, navet, radis rose) ; - Chénopodiacées (betterave, blette, épinard) ; - Cucurbitacées (concombre, courgette, melon, potimarron) ; - Fabacées (haricot, pois) ; - Solanacées (aubergine, poivron, pomme de terre, tomate) ; Divers (fraise, mâche).
Quels intrants pour la protection contre les ravageurs en maraîchage bio ?
Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, AuteurLes produits phytosanitaires commerciaux autorisés en agriculture biologique pour lutter contre les ravageurs des principaux légumes et de la fraise sont listés dans cet article, liste mise à jour en juin 2015.
Relocalisation des approvisionnements en petits fruits bio pour la transformation : réalité ou utopie ?
FNAB, AuteurDes premiers échanges sur l'origine des approvisionnements en petits fruits bio pour la transformation ont eu lieu, lors du Salon Biofach 2014, entre le Synabio et ses adhérents. Ces derniers manifestent en effet un intérêt pour la relocalisation de leurs approvisionnements, en particulier pour les myrtilles, framboises, fraises et cassis. Même si les surfaces consacrées à ces productions, en France, ne sont pas négligeables (392 ha en bio ou en conversion), les producteurs sont souvent des petits producteurs qui commercialisent leurs produits soit en frais, et souvent en circuit court, soit ou les transformant eux-mêmes. Un programme de recherche, d'essais sur le terrain et de développement chez des agriculteurs bio ou dans le cadre de projets de conversion ou d'installation pourrait faire l'objet d'une réponse à l'appel à projets Avenir Bio de l'Agence Bio.
L'Agenda 2015 du jardinier bio et son calendrier lunaire : 12 mois de fleurs et de pollinisateurs
Guylaine GOULFIER, Auteur ; Pascal ASPE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2014L'Agenda 2015 du jardinier bio, de Terre Vivante, est paru. Jour après jour, il indique le calendrier lunaire. Semaine après semaine, il rappelle les travaux essentiels à réaliser, présente les gestes à maîtriser, signale les moments de semis, de plantation et de récolte des légumes, des aromatiques, des fleurs et explique les soins naturels à leur apporter. Tout au long de l'année, les jardiniers y noteront les dates et lieux des semis et des plantations, les variétés choisies, les dates des levées, des récoltes... Enfin, les nombreuses adresses qu'il fournit permettent de se procurer graines, plants, matériel... en bio. Cette année, l'Agenda propose de protéger les insectes pollinisateurs en plantant des fleurs mellifères qui pourront les accueillir et les nourrir toute l'année au jardin.
Agriculteur : construire son métier - Formations 2014-2015 : S'initier et se perfectionner aux savoirs et savoir-faire bio et alternatifs
Agri Bio Ardèche présente son nouveau catalogue de formations. En réponse aux attentes et besoins exprimés au printemps dernier par ses adhérents, et en partenariat, entre autres, avec les CIVAM, la Chambre d'agriculture et Agribiodrôme, ce sont 26 formations sur des thèmes variés qui vont se dérouler d'octobre 2014 à mars 2015. Parmi elles, citons « Initiation aux pratiques de médecine manuelle traditionnelle en élevage », « Autoconstruction de poulailler », « Fabriquer des préparations à base de plantes pour soulager les animaux d'élevage », « S'installer en maraîchage bio : quels repères techniques et économiques ? », « Mieux connaître son sol pour optimiser la fertilité » La liste des formations est disponible sur le site d'Agri Bio Ardèche.
Alternatives écologiques à la fumigation dans la culture de fraises
François DEMERS, Auteur ; RICHARD HOGUE, Auteur ; THOMAS JEANNE, Auteur | BEAUPORT (3999, avenue Saint-Samuel, G1C 4S5, CANADA) : CLUB AGROENVIRONNEMENTAL EN HORTICULTURE | 2014Des essais ont été conduits sur 2 sites de cultures de fraise dans le but d'évaluer quelques alternatives écologiques à la fumigation. Ce projet de 2 ans a été mené au Québec dans le cadre du programme PRIME-VERT. 64 parcelles ont été suivies durant ces deux années où des traitements écologiques ont été appliqués avec ou sans fumigations. Les traitements alternatifs sont du Rootshield Trichoderma harzianum T22, du Microflora Bacillus sp et du compost FSLP-S (Fraction solide de lisier de porc composté avec ajout de Streptomyces). Ces trois produits, reconnus pour des propriétés phytosanitaires particulières, ont été comparés à la fumigation (Chloropicrine). Les résultats diffèrent sensiblement d'une année à l'autre pour certains traitements. En 2012, le traitement Rootshield et Compost-FSLP ont permis d'obtenir des rendements en moyenne plus élevés que le témoin. La fumigation a conduit aussi à un rendement significativement plus élevé que le témoin cette même année. Sur les 2 années, les parcelles du site en rotation ont donné de meilleurs rendements que celles du site en monoculture. Le traitement au Rootshield (Trichoderma) semble contrôler le rhizoctonia. Le compost-FSLP a donné un bon rendement sur le site en rotation avec ou sans fumigation. Ces résultats ont été présentés dans le cadre de la Journée horticole de la Mauricie 2014.
Bring Existing Weeds Under Control Before Planting Weed-Sensitive Crops
Un sol en santé, une fertilisation optimale, des dates de plantations appropriées et de meilleures pratiques culturales sont autant de facteurs favorisant la capacité des plantes à tolérer la pression des mauvaises herbes. Toutefois, certaines cultures, pérennes ou annuelles, demeurent particulièrement sensibles et requièrent une gestion adaptée pour les protéger contre les mauvaises herbes compétitives. Dans le cas des cultures pérennes comme les asperges, les bleuets ou les framboises, un contrôle rigoureux durant les deux premières années d'implantation est nécessaire pour l'obtention d'un bon établissement de la culture. Parmi les bonnes pratiques de prévention et de lutte aux mauvaises herbes, on peut citer : choisir un site approprié (topographie, circulation de l'air, qualité du sol, pH, etc.), éviter les sites avec des vivaces agressives, choisir des variétés vigoureuses et adaptées au climat et au sol, consacrer une saison complète à la préparation du sol (surtout pour les plantes vivaces), mettre en place la rotation des cultures annuelles et utiliser certaines techniques comme la solarisation. Cette dernière consiste à couvrir le sol à nu par un plastique transparent et non poreux pour piéger la chaleur du soleil dans la couche supérieure du sol. Il est recommandé de laisser la bâche plusieurs semaines durant l'été afin qu'une température de 120 °F (env. 50 °C) détruit les semences des mauvaises herbes ou les pousses végétatives. Par contre, cette méthode est coûteuse et peut aussi éliminer les organismes bénéfiques. L'article présente aussi, en plus de détails, des pistes de solutions et des techniques adaptées pour les cultures d'asperges, d'oignons, d'ail et de fraises.
Calendrier Lunaire 2015
Jardiner avec la Lune... pour des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes, le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin. Pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... Vivre avec la Lune... pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... On retrouve les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
Au coeur de la Montagne Bourbonnaise : Deux agronomes cultivent plantes aromatiques et potagères
Carole BENDOTTI, AuteurChristine et Romain Roche, ex-ingénieurs de l'Inra, ont quitté la région parisienne et se sont installés à Arronnes dans l'Allier, à 600 mètres d'altitude, au cur de la Montagne Bourbonnaise. Ils ont créé une exploitation agricole labellisée bio : ils cultivent, cueillent, et transforment plantes aromatiques et potagères en respectant la vie de la terre, l'intégrité de la plante, les rythmes et l'équilibre naturel. Sur 7 ha de terre argileuse, ils ont mis en culture 1 ha de verger conservatoire, 1000 m2 de petits fruits, 1500 m2 de plantes aromatiques et médicinales et 1 ha de maraîchage. Ils ont aussi installé un rucher qui devrait bientôt permettre à Christine d'utiliser la cire d'opercule pour confectionner des baumes.
Comment gérer l'enherbement des cultures de petits fruits bio ? : Témoignages
Fleur MOIROT, Auteur ; Léa DROIN, AuteurDeux producteurs de Corrèze et d'Ardèche témoignent de leurs techniques pour gérer l'enherbement des cultures de petits fruits en bio. Le premier utilise de la toile tissée de 130 microns d'épaisseur, ce qui est un investissement, mais qui a l'avantage de durer plusieurs années. La seconde réalise un paillage avec des bogues de châtaignes sur fraisiers. Ce paillage est expérimental, gratuit et limiterait la présence des limaces. Cependant, il présente le risque d'abîmer les fruits.
Coup d'oeil sur les canneberges
Bernard LANTIN, AuteurDans la famille des Ericacées, le genre Vaccinum et le sous-genre Oxycoccus, un même substantif désigne deux espèces voisines, mais bien distinctes, la petite et la grosse canneberge. La petite canneberge bénéficie, depuis une vingtaine d'années, d'un statut de protection qui interdit l'arrachage et la cueillette dans neuf régions françaises. La grosse canneberge est présente surtout dans les milieux humides outre-atlantique. Aux Etats-Unis et au Canada, elle est cultivée pour ses fruits, consommés en majorité après transformation (jus, concentrés, coulis, purées, confitures, fruits séchés ou confits...). Ses fruits étaient connus au XVIIème siècle pour leurs vertus médicinales, alimentaires et tinctoriales. Encore peu connue en France aujourd'hui, 400 000 tonnes de canneberge sont produites et récoltées, essentiellement en Amérique du Nord. Ses bienfaits, de par sa richesse en vitamine C, sont à nouveau reconnus et d'actualité.
Cultiver et soigner les fruitiers
Elisabeth JULLIEN, Auteur ; Jérôme JULLIEN, Auteur | PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2014Ce guide illustré de 700 photos présente les méthodes de culture et de soin des arbres et arbustes fruitiers, dont la vigne. Il est à la fois technique et accessible à tous : jardiniers amateurs et professionnels, arboriculteurs, viticulteurs, pépiniéristes, paysagistes, étudiants et apprentis. La première partie décrit les bonnes pratiques en matière d'arboriculture fruitière, de la plantation à la récolte, avec 200 photos à l'appui : diversité des espèces et des variétés, conduite culturale, taille de fructification, surgreffage, protection phytosanitaire intégrant les auxiliaires naturels des vignes et vergers. La seconde partie est un véritable outil de diagnostic et d'aide à la décision. Elle se compose de fiches culturales et phytosanitaires sur 34 espèces de fruitiers : les fruits à pépins (pommier, poirier, cognassier...) ; les fruits à noyau (abricotier, cerisier, pêcher, prunier...) ; les fruits à coque ligneuse (châtaignier, noisetier, noyer...) ; les espèces méditerranéennes (agrumes, bananier, figuier, olivier, pistachier...) ; les petits fruits (cassissier, framboisier, groseillier, kiwi, myrtillier, vigne...). On trouve : - des fiches détaillées illustrées de 500 photos sur toutes les espèces de France métropolitaine ; - Les exigences culturales (habitat, plantation, type de sol, exposition, arrosage, nutrition) de chaque espèce, ainsi que les sensibilités et résistances (gel, sécheresse, chlorose...) ; - Le diagnostic des maladies et ravageurs, dont les nouveaux parasites récemment arrivés en France (drosophile asiatique des fruits, mouche du brou de la noix, bactériose du kiwi...) ; - La fréquence et la gravité de chaque type d'attaque ; - Les auxiliaires et leur efficacité potentielle dans la lutte biologique contre les ravageurs ; - Des soins préventifs et curatifs sans chimie de synthèse contre les organismes nuisibles ; - 4 index pour faciliter la recherche d'informations (index général, des fruitiers, des bioagresseurs, des auxiliaires).
Culture de fraisier en sol : Automatisation de l'irrigation et économies en eau
Alain BARDET, Auteur ; Lucas RAYNAUD, AuteurLa culture de fraisiers en sol nécessite des apports d'eau réguliers, avec des besoins évalués entre 3700 à 5500 m3 par hectare. Les méthodes de gestion des irrigations les plus utilisées à l'heure actuelle se basent sur l'évapotranspiration ou sur la teneur en eau du sol. Lors des campagnes 2012-2013 et 2013-2014, le Ctifl a expérimenté une nouvelle méthode d'irrigation pour les cultures de fraisiers en sol, en agriculture conventionnelle, avec l'objectif de raisonner les apports en eau. Des capteurs informatisés placés dans le sol ont mesuré le taux d'humidité. Lorsqu'un certain seuil était atteint, l'irrigation était automatiquement déclenchée. Deux modalités avec deux seuils proches des valeurs basses de la réserve utilisable du sol ont été testées, la seconde correspondant à un apport minimisé. Cette rationalisation des apports n'a eu aucun impact négatif sur les niveaux de productions en fraises et a même eu des effets à tendance positive sur les aspects physico-chimiques des fruits (jutosité, indice réfractomètrique, acidité). En termes de conservation, aucune différence significative n'a été notée.
Culture de framboises biologiques dans des abris-serres
Les chercheurs de l'Université de l'État du Michigan ont procédé à une étude sur la culture de framboises biologiques en grands tunnels dans le but de fournir des recommandations sur cette culture. Plusieurs éléments de ce type de culture ont été abordés, dont la fertilisation et la protection contre les ravageurs. En ce qui concerne la fertilisation, les chercheurs ont fait des tests de comparaison entre deux amendements types, à deux doses différentes : un compost de fumier d'animaux laitiers, et un engrais organique 8-1-1. Ils ont observé des carences en azote en fin de saison, et en potassium et soufre au bout de trois ans. Les différences de productions liées aux amendements n'ont pas été notables. Quant aux observations sur les ravageurs, les chercheurs ont estimé qu'une alternance d'Entrust et de Pyganic suffisait à maîtriser la drosophile, mais était peut-être à l'origine de la prolifération des tétranyques, avec un éventuel effet négatif sur les acariens prédateurs. Les tests d'introduction d'acariens prédateurs n'ont pas permis de déterminer leur efficacité. L'étude économique du système de culture a montré un retour sur investissement de moins de deux ans. Les chercheurs ne font pas de recommandations quant à l'investissement dans ce type de culture, car la capacité à contrôler de la drosophile à ailes tachetées est incertaine.
Développer une activité de valorisation de légumes et petits fruits en circuit court - Guide pratique et repères
Le document est issu d'une large étude réalisée dans le cadre du projet lauréat Casdar 2010 : « Élaboration d'un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation ». Ce projet s'est déroulé d'octobre 2010 à décembre 2013 et a réuni 61 partenaires (recherche, instituts techniques, organisations professionnelles agricoles, fédération d'AMAP ), dont 11 contributeurs en continu sur l'ensemble du programme. Les travaux présentés dans ce document ont été coordonnés par la FNAB et le CERD. Ils sont le fruit d'une enquête conduite auprès de 65 producteurs de légumes et petits fruits, dont 42 en agriculture biologique, dans 4 régions différentes. Les données présentées n'ont pas vocation à traduire la diversité des systèmes et des situations dans leur globalité, mais plutôt à fournir des repères pour éclairer la construction d'un projet. L'activité de production maraîchère, combinée à une valorisation en circuit court, reste chronophage, il est donc primordial de bien appréhender et anticiper ce temps de travail. C'est notamment à cela que ce guide pratique contribue. Au sommaire : - Méthodologie : présentation de l'échantillon ; - Réfléchir sa stratégie commerciale en maraîchage en circuit court ; - Typologie des systèmes agricoles produisant des légumes pour la commercialisation en circuit court ; - Qu'en conclure ?
Dossier : La ribambelle des petits fruits
Alain PONTOPPIDAN, AuteurLes petits fruits ont en commun d'aimer les sols fertiles, riches en humus, frais mais non gorgés d'eau en hiver, et surtout libres de la concurrence des herbes sauvages et en particulier des graminées. Il conviendra de veiller à ce qu'ils ne soient pas pris d'assaut par les pucerons, l'oïdium ou autres parasites. Le dossier passe en revue tous les avantages et inconvénients d'une sélection de petits fruits cultivés pour leur chair (groseilles, cassis, myrtilles, airelles) ou pour constituer des haies au jardin (aubépine, cornouiller, argousier, poivrier du Sichuan...). Il livre des conseils de choix de variétés, de plantation et d'entretien.
La drosophile à ailes tachetées (DAT) attaque nos petits fruits
Liette LAMBERT, Auteur ; Nathalie ROULÉE, Auteur ; Roxana BINDEA, Auteur | NAPIERVILLE (361, rue St-Jacques, C.P. 1068, J0J 1L0, CANADA) : PELI (PÔLE D'EXELLENCE EN LUTTE INTÉGRÉE) | 2014La drosophile à ailes tachetées (Drosophila suzuki) est une problématique importante dans les cultures de petits fruits au Québec. Cet insecte pond ses ufs dans les fruits sains et matures et entraîne une dégradation rapide de la récolte. Cette fiche pratique et visuelle expose les thèmes généraux suivants: l'identification et le cycle de vie de la drosophile, les dommages causés aux cultures, les principales cultures affectées (framboises, mûres et fraises), les techniques détaillées de dépistage au champ et dans les fruits récoltés, ainsi que les méthodes de lutte conventionnelle et biologique. Des stratégies de lutte alternatives qui sont présentement à l'essai, comme les filets d'exclusion, les traitements réduits, les plantes pièges, le trappage de masse et les répulsifs y sont aussi abordées. Parmi les bonnes pratiques à adopter pour réduire les risques d'infestation, on compte : une récolte rapide et récurrente, une taille sévère pour permettre une bonne pénétration de la lumière et aération du feuillage, et éviter de laisser des fruits au sol. La drosophile à ailes tachetées préfère la fraîcheur, l'ombre, l'humidité, les endroits peu venteux, les boisés, et les couleurs qui l'attirent sont le rouge et le noir. Il est d'ailleurs à noter que les fruits verts ne sont pas à risque, donc qu'il n'est nécessaire de traiter que s'il y a capture d'insectes adultes et que les fruits sont mûrs.
La ferme du Pô commun
Sonia REYNE, AuteurC'est à côté de Vollore-Montagne (63) que se sont installés six trentenaires, après avoir acheté à quatre la maison d'habitation et 1,5 ha de terrain. Certains d'entre eux ont une activité salariée ponctuelle ou à temps partiel en complément du travail qu'ils effectuent à la "ferme du Pô commun" : Benoît a construit lui-même son fournil et son four et fabrique du pain qu'il vend au marché en plus de sa tournée hebdomadaire ; Mélina cueille et produit des plantes aromatiques et des petits fruits ; Charly élève des volailles ; Guillaume accueille des jeunes pour des activités d'animation et des séjours de vacances... Ils restaurent et aménagent les lieux en fonction des coups de main qu'on leur propose, sans aides ni subventions.
Framboise bio : un fruit plaisir et nutritionnellement riche
BIO-LINEAIRES, AuteurAprès sa récolte, ce petit fruit fragile doit être commercialisé très rapidement : - Variétés ; - Culture ; Bien les choisir et les conserver ; - Atouts nutritionnels ; - Conseils d'utilisation ; - Bien la positionner dans le rayon.
Gestion de la rouille du cassissier dans une exploitation du roussillonnais
Jean-Michel NAVARRO, AuteurClaude Vaudaine, chef d'exploitation à l'EARL Ninounco, située dans le Roussillonnais, produit en agriculture biologique des fruits à pépins, des PPAM et du cassis. Pour le cassis, il a choisi la variété Andega, qui est résistante à l'oïdium, mais sensible à la rouille. Celle-ci débute son cycle sur des pins avant de contaminer les cultures. L'article présente le détail de traitement de l'agriculteur.
Les jardins de la Fount : naissance d'une oasis en permaculture
Eole BONNEAULT, AuteurÀ l'origine de la création de la ferme, située dans les Corbières maritimes (façade méditerranéenne, Aude), Laurence Carretero a traversé de nombreuses étapes avant d'ouvrir le lieu à d'autres personnes pour définir un projet commun. L'article décrit le parcours de Laurence, ainsi que l'ensemble des caractéristiques du lieu : le site naturel dans lequel il est implanté, les différents équipements et bâtiments, les cultures, les partenaires de travail... Aujourd'hui, des activités annexes à la production émergent : un café restaurant, des activités de transformation, des animations...
Ne pas mettre tous ses fruits dans le même panier
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurEn arboriculture aussi, la bio diversification est une sécurité. Sur la ferme bio de 30 ha de Jean-Noël Roybon, située en Isère, les noyers occupent déjà 12 ha. La volonté de diversifier les débouchés de l'agriculteur s'est trouvée confrontée à la faible surface disponible. Pourtant, cerisiers, pêchers, pommiers, poiriers, kiwis sont désormais productifs. Ensuite, l'exploitant et sa femme implantèrent des fraisiers et des asperges pour générer un chiffre d'affaires en début de saison. Les exploitants se sont aussi mis à transformer les fruits en compotes, confitures et jus. La diversification a aussi lieu dans les modes de vente : des marchés, la vente à la ferme et à cinq AMAP, la commande de paniers, ainsi que des magasins bio. Les cerneaux de noix sont un marché d'avenir. Les agriculteurs en produisent 12 tonnes, vendus à la centrale d'achat d'une marque de magasins spécialisés et à un grossiste allemand.
Organic Disease Controls for Strawberry Growers
Le flétrissement verticillien est une maladie qui s'attaque aux fraises. L'équipe de chercheurs de la «Organic Farming Research Foundation (OFRF)» de l'Université de Californie à Santa Cruz (UCSC) a développé un système pour combattre ce fléau. Ce système se nomme ASD (anaerobic soil disinfestation). Une source de carbone est ajoutée au sol et est maintenue en anaérobie pendant plusieurs semaines en saturant le sol en eau et en déposant une bâche sur les planches. Le carbone disponible stimule le développement et la croissance de microorganismes. Par contre, dû à l'absence d'oxygène dans le sol, les microorganismes ne peuvent survivre. Lorsque les bâches sont retirées, le système redevient en aérobie et les microorganismes bénéfiques recolonisent le sol et réduisent l'incidence aux maladies pour les deux prochaines saisons. Ce système a été développé simultanément au Japon et aux Pays-Bas. Des recherches ont également été réalisées dans les états de Washington et de Floride. Une analyse économique des différents traitements présentée par la UCSC démontre qu'une rotation de brocoli (crucifère) système en anaérobie (ASD) fraise laitue a les meilleurs revenus nets malgré les coûts plus élevés des traitements.
Organic options for Spotted Wing Drosophila Management
La drosophile à ailes tachetées (DAT) est un ravageur envahissant des cultures de petits fruits et d'autres fruits à peau douce. En quelques années, ce ravageur a conquis toutes les grandes régions de production de fruits aux États-Unis, en Colombie-Britannique, et dans l'est du Canada. Le contrôle de ce ravageur est un défi pour les producteurs de fruits. La stratégie de gestion la plus importante pour contrôler la DAT est de récolter fréquemment et soigneusement. Idéalement, les fruits mûrs doivent être récoltés chaque jour ou tous les deux jours. Un bon ajustement du calendrier de récolte a permis une bonne maîtrise de la DAT dans les framboises, les fraises. Cependant, cette option n'est pas très pratique pour les bleuets ou les mûres qui sont récoltés une ou deux fois par semaine. Les pratiques qui favorisent la dessiccation des fruits tombés peuvent contribuer à réduire l'émergence de la DAT. Un refroidissement de 1,6 °C (35 °F) immédiatement après la récolte ralentit le développement de la DAT. Une telle température tue les ufs et les larves si les fruits y séjournent durant 3 jours. Il est possible d'autoriser l'usage d'urgence de l'insecticide ENTRUST en 2014 pour le contrôle de la DAT. Cet insecticide est très efficace et est acceptable dans la plupart des programmes biologiques. Cependant, il y aura des limitations sur le nombre d'applications par saison. Des guêpes parasitoïdes de la DAT ont été identifiées en Ontario et ailleurs en Amérique du Nord, mais les contrôles biologiques n'assurent pas une efficacité économique. Des hôtes sauvages sont un habitat important pour les pollinisateurs et autres insectes bénéfiques. Il n'est pas pratique d'enlever tous les hôtes sauvages autour de vos champs agricoles, car ils peuvent favoriser la lutte contre la DAT.
La permaculture dans un petit jardin : Créer un jardin autosuffisant
Kurt FORSTER, Auteur ; Elisabeth LANSEL, Traducteur | PARIS (33 Rue du Faubourg Montmartre, 75 009, FRANCE) : ÉDITIONS ULMER | 2014Kurt Forster est un des pionniers de la permaculture, qu'il enseigne depuis des années en Allemagne, en Autriche et en Suisse. Le principe consiste à imiter les processus naturels en recréant un véritable écosystème au sein du jardin, ce qui signifie entre autres : exploiter au mieux les conditions existantes et créer des micro-biotopes, limiter les apports extérieurs et recycler tout ce qui est produit, favoriser la diversité des espèces pour éviter les maladies et créer des associations favorables, étager les cultures verticalement comme dans les écosystèmes forestiers, optimiser les interactions entre les différents éléments... Dans ce livre, l'auteur montre comment appliquer concrètement et avec succès ces principes dans des petits jardins. En prenant l'exemple de son propre jardin, il explique en détail comment sa famille est devenue quasiment autosuffisante toute l'année en fruits, baies, salades et légumes, tandis que sa production de pommes de terre couvre la moitié de l'année, et que sa production de céréales, de poissons, de champignons... enrichit notablement leur quotidien, sans oublier la dimension esthétique.
Petits fruits : Piégeage massif de la drosophile suzuki sur variétés remontantes de fraises ou de framboises
LA LUCIOLE, AuteurÀ la ferme du May (38), quelques tests de piégeage sous abri dans une culture de fraises remontantes ont été réalisés en septembre 2013, et les propriétaires ont souhaité étendre cette technique à l'ensemble des récoltes de fraises, framboises remontantes et raisins. La méthode consiste à attirer la drosophile à l'aide de bouteilles plastique percées de trous et contenant un mélange de vinaigre de cidre, de vin rouge et d'eau à parts égales, additionné de quelques gouttes de savon liquide ou de liquide vaisselle. Le dispositif doit être mis en place très tôt, et le liquide de piégeage renouvelé environ 2 fois par mois, selon la rapidité de l'évaporation. Le piégeage massif sera accompagné de mesures prophylactiques adaptées.
Les petits fruits rouges
Joël ACREMANT, AuteurSix fruits de la famille des petits fruits rouges sont à l'honneur : la fraise, la framboise, la mûre, la cerise, la myrtille et le cassis. Imités pour leur goût et leur couleur par des arômes et des colorants, ils sont pourtant irremplaçables dans leur apport en vitamines, leurs vertus diurétiques, toniques, rafraîchissantes, désintoxiquantes, reminéralisantes, dépuratives, laxatives, etc. C'est pour cette raison qu'il est important de bien déchiffrer les étiquettes des produits et préparations qui utilisent leur nom ou leur image mais qui contiennent des arômes qui imitent ces fruits. Les six fruits rouges sélectionnés sont ensuite successivement présentés (composition, propriétés, utilisation...).
Pierre Yves Maret : la fraîcheur du fruit
Pierre Yves Maret, cuisinier de formation, est aujourd'hui installé en bio en fruits, petits fruits et raisins de table, sur la commune de Veysseaux, en Ardèche. Lorsqu'il s'est installé, prenant la suite d'un agriculteur conventionnel, les pêchers présents sur la ferme, habitués aux produits chimiques, se sont avérés impossibles à travailler en bio. Il a dû les arracher et planter ou convertir d'autres espèces. Actuellement, la production principale est la framboise, complétée par la prune, l'abricot, la cerise, le raisin de table et la châtaigne. Certains aspects de son activité sont présentés. Par exemple, il considère le morcellement en îlots comme un avantage, notamment pour se prémunir de dégâts trop importants en cas de grêle, mais aussi pour travailler différentes espèces ou variétés sur des sols et des expositions différents. En ce qui concerne la commercialisation, il a fait le choix de ne pas faire de vente directe, préférant travailler avec des grossistes et des circuits de proximité comme les magasins bio. Récemment, il s'est également tourné vers la restauration scolaire. L'agriculteur aime également expliquer son travail et parler de son métier, et c'est tout naturellement que sa ferme est devenue "ferme de démonstration du réseau Corabio".
Le plaisir de faire ses plants bio
Faire ses plants de légumes, de fleurs, d'arbustes... un plaisir supplémentaire pour les jardiniers. Avec des techniques simples, un minimum de matériel, produire ses plants présente de multiples avantages : éviter les aléas de la météo printanière, entretien et désherbage limités, multiplication de variétés rares... plaisir de partager avec ses amis. Après "Le plaisir de faire ses graines", Jérôme Goust permet ainsi de compléter les plaisirs du jardinage tout en contribuant à un jardinage respectueux de la biodiversité. Au sommaire : Partie 1 - du semis à la plante (La graine et la germination ; Les lieux ; Les récipients et matériels ; Les substrats ; Les différents modes de multiplication ; Précautions et erreurs) ; Partie 2 - la multiplication végétative ; Partie 3 - Caractéristiques par famille (Apiacées ; Astéracées ; Borraginacées ; Brassicacées ; Chénopodiacées ; Cucurbitacées ; Graminées ; Grossulariacées ; Iridacées ; Lamiacées ; Lauracées ; Légumineuses ; Liliacées ; Papavéracées ; Polygonacées ; Rosacées ; Solanacées ; Tropéolacées ; Valérianacées ; Verbénacées ; Violacées).
Les plantes, source de vie
François COUPLAN, AuteurFrançois Couplan, ethnobotaniste, qui organise des stages de découverte des plantes sauvages comestibles et médicinales en Belgique, en France et en Suisse, et est l'auteur d'ouvrages sur les plantes et la nature, s'intéresse, dans cet article, au Pourpier de mer (Atriplex halimus) ; au rocambole (Allium scorodoprasum) ; à la fraise (Fragaria vesca) ; à la framboise (Rubus idaeus). Il présente ces plantes et leur utilisation culinaire, et indique, pour chacune d'elles, une recette.
Les plantes, source de vie
François COUPLAN, AuteurQuatre plantes sauvages sont présentées par François Couplan, qui livre les secrets de leur utilisation culinaire et condimentaire. Au menu : Poivre d'eau (Polygonum hydropiper), gaillet gratteron (Galium aparine), Alkékenge (Physalis alkekengi) et airelle rouge (Vassinium vitis-idaea).
Point sur les produits utilisables en AB
Raphaël RAPP, AuteurLes produits utilisables en arboriculture bio ont fait l'objet de modifications nationales et européennes. Les espèces considérées comme proches sont désormais rapprochées dans le catalogue français, par exemple les produits autorisés sur framboisier sont désormais automatiquement utilisables sur mûres et mûres des haies. Il en va de même pour le pêcher, le nectarinier et l'abricotier. Les produits utilisables sur pommier le sont aussi sur poirier, cognassier, néflier, nashi et pommette. Les produits utilisables en agriculture biologique font l'objet d'une clarification : la kaolinite est désormais utilisable en AB sous toutes les formes commercialisables au catalogue français. Contre tavelure et feu bactérien sur pommier, un stimulateur de défenses naturelles à base de laminarine est désormais autorisé. A titre dérogatoire, le bicarbonate de potassium (Armicarb) et la bouillie sulfo-calcique (Curatio) sont utilisables contre la tavelure. Un tableau récapitule quelques substances utilisables ou interdites (autorisées en AB mais interdites en France ou l'inverse) sur pommier (et espèces proches) et fruits à coque.
Projet de piégeage de la nitidule dans la fraise à jours neutres
Ce document a été présenté dans le cadre des journées horticoles. Denis Tremblay, producteur des Fraisières St-Alexandre, y expose les problématiques, solutions et conclusions par rapport à une infestation de niditules dans sa culture de fraises à jours neutres. En 2009, ce producteur a subi des pertes de 80 à 85 % de sa récolte dues à la niditule. Les informations relatives à la gestion de cet insecte sont marginales, car la niditule n'est pas considérée comme un ravageur important au Québec. Par conséquent, il n'existe pas de produits homologués au Québec, et le seul moyen de lutte qu'il a trouvé dans la littérature a été le piégeage. Cette piste de solution a été appliquée avec succès : elle a réduit les pertes à 15 à 20 %. La méthode préconisée est la suivante : placer des chaudières remplies d'eau, de fruits mûrs et de bière à environ 8 à 10 mètres de la culture, les couvercles troués. Les niditules, aimant le sucre et la fermentation, seront alors attirées et piégées à l'intérieur de la chaudière. Cette solution semble marcher pour une petite surface cultivée, mais son efficacité à grande échelle reste à démontrer. Le producteur termine en se questionnant sur plusieurs points par rapport à ce ravageur peu connu notamment sa provenance, les cultures hôtes, le climat favorable à sa prolifération.
Les pucerons en culture de fraisier sous abris
Yannie TROTTIN, Auteur ; Jean-Michel LEYRE, Auteur ; Marion TRUQUET, Auteur ; ET AL., AuteurLes cultures de fraisiers sous abris peuvent être soumises à un certain nombre de maladies et ravageurs. Parmi ces derniers, les pucerons sont particulièrement gênants, avec de nombreuses espèces concernées. Ils sont susceptibles de provoquer des dégâts graves, par leur action propre (émission de salive parfois toxique, excrétion de miellat ) ou par la dissémination de virus. Ainsi, la lutte contre ce ravageur est particulièrement importante, d'autant plus pour le produit « plaisir » qu'est la fraise, et dont l'image de qualité est fondamentale. Après un état des lieux des espèces présentes dans le Sud-est de la France, ce numéro de « Le point sur les maladies et ravageurs », réalisé dans un contexte d'agriculture intégrée, présente les principales espèces de pucerons susceptibles de coloniser les cultures de fraisiers sous abris. Le document présente les parasitoïdes et prédateurs de pucerons disponibles dans le commerce, ainsi que des espèces auxiliaires pouvant être présentes naturellement.
Test de produits alternatifs sur Drosophila suzukii en culture de fraise biologique
Drosophila suzukii cause des dégâts importants sur les cultures de fruits rouges (cerise, framboise, fraise, raisin). Il inquiète les producteurs et les intervenants compte tenu de sa diffusion géographique (Amérique, Europe, Asie), de sa polyphagie et de son taux de multiplication rapide. Un essai a été réalisé en France afin de tester différents produits utilisables en AB pour limiter les attaques de ce ravageur sur la fraise. L'efficacité du Spinosad (success4) a été confirmée, mais l'usage de produit doit être limité, car il est toxique pour les auxiliaires et les pollinisateurs. Deux produits microbiologiques ont été testés le Naturalis (Beauveria bassiana) et le Solbac (Bt). Ils ont apporté les meilleures protections (entre 50 et 70 % d'efficacité). Cette efficacité est à confirmer à travers d'autres essais, mais elle reste une excellente nouvelle, d'autant qu'on peut espérer que le profil écotoxicologique de ces produits microbiologiques sera favorable. L'essai devrait être renouvelé afin de confirmer les résultats, car il y a eu forte hétérogénéité de l'attaque dès la mise en place de l'essai.
Agriculteur : construire son métier : Formations 2013-2014 : S'initier et se perfectionner aux savoirs et savoir-faire bio et alternatifs
Agri Bio Ardèche a pour ambition d'encourager et accompagner le développement de l'agriculture bio en Ardèche. 26 formations sont proposées dans ce livret sur différentes productions animales (ovin, porcin, volaille, apiculture) ou végétale (viticulture, arboriculture, maraîchage, petits fruits). Au travers de ces formations, les thèmes abordés sont multiples.
Diversification : La tentation des petits fruits
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes petits fruits ont le vent en poupe et de nombreux producteurs se tournent vers cette voie de diversification, comme l'a montré le succès de la conférence consacrée à cette production au Sival, à Angers. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que ces cultures sont très chronophages et nécessitent une forte valeur ajoutée pour une production durable. A travers son expérience, Jean-Luc Thibault, producteur de petits fruits bio depuis 1998 dans le Maine-et-Loire, décrit les points clés de la production de petits fruits : temps et coûts de main-d'uvre, choix variétal et plantation, gestion de l'enherbement, fertilisation, gestion des maladies et ravageurs, qualité recherchée en fonction des circuits de vente.
Dossier : Elevage, maraîchage, plantes aromatiques... S'installer sur une petite ferme
Axel PUIG, AuteurLes installations hors cadre familial s'effectuent fréquement sur des petites surfaces, en transformant et en pratiquant la vente directe, avec des productions adaptées : plantes aromatiques et médicinales, maraîchage, horticulture ; poules pondeuses, escargots, abeilles Le porteur de projet peut être accompagné (exemple de l'Association de développement de l'emploi agricole et rural (Adear)). Pour être agriculteur et donc affilié à la MSA, le porteur de projet doit atteindre la moitié de la Surface minimum d'installation (SMI). Sinon, il doit opter pour le statut de cotisant solidaire. Des structures alternatives comme la Nef, ou les plateformes d'initiatives locales, permettent d'accéder au crédit dans des conditions optimales. L'installation progressive est aussi une solution. Selon les régions, une aide importante à l'investissement est consentie. Il est recommandé aux agriculteurs hors cadres familiaux de tester leur activité. En France, le réseau Reneta regroupe des espaces tests agricoles. Ce dossier est parsemé de témoignages : Philippe Amalric, cultivateur de pommes de terre, de fruits rouges et de plantes aromatiques bio (81) ; Christophe Dubacq de l'Adear du Tarn, qui a suivi P. Amalric ; Jerôme Denhondt qui pratique la permaculture (49) ; Jean-Baptiste Cavalier, animateur de Reneta ; Benoît Claude (producteur de plantes bio savoyard (74)) ; Emmanuel Gisclard (qui, avec ses deux cents ruches, pratique la transhumance (81)).
Faiseurs de fraisiers
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurTerre Vivante a enquêté auprès d'un GIE (Groupement d'intérêt économique) de six producteurs de stolons de fraisiers certifiés bio, maraîchers bio expérimentés, dans le Maine-et-Loire. En 2009, ils ont voulu s'organiser collectivement pour répondre à une demande croissante de stolons et prendre le relais de Jean-Pierre Lebrun, pionnier de cette production et désormais à la retraite (alors qu'il s'était lancé dans cette production en 1998). Rémi Fourrier présente sa parcelle de 3 400 m², où sept variétés de fraisiers en rangées espacées de 2,20 m lancent leurs premiers stolons. Cette culture ne revient pas sur la même parcelle avant sept ans. La multiplication des variétés de fraises à gros fruits se fait par voie végétative. Pour éviter les virus, les maraîchers du GIE utilisent des souches cultivées in vitro. Un encart est consacré aux conseils de pros.