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PETIT FRUIT |
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Dossier : La vente en circuit court
La grande distribution et les magasins spécialisés (environ 950 magasins en France) sont les principaux circuits de distribution des produits bio. La restauration hors foyer se développe aussi, si bien que la vente en circuit court a tendance à diminuer. Des producteurs restent cependant convaincus de l'intérêt de ce type de vente, tant pour le consommateur et la collectivité que pour la cohérence de leur propre système. Ils nous le prouvent par leurs expériences réussies. Jean-Paul Gabillard et son épouse commercialisent leur production de légumes biologiques sous forme de paniers, par l'intermédiaire d'un GIE d'agriculteurs, dont ils font partie depuis octobre 2000. Jean-Luc Thibault, producteur biologique de petits fruits durant la belle saison, consacre l'autre moitié de son temps à la transformation. La commercialisation de ses produits finis est réalisée par le réseau Biocoop et autres magasins bio locaux, quelques foires et marchés. Afin d'être identifié facilement et avec l'objectif de vente à la ferme, il a développé une marque, "la ronde des fruits".
Fraise : Lutte biologique
Adopter la lutte biologique dans la fraiseraie demande un réel investissement personnel de la part du producteur. Observation, surveillance de la culture et des auxiliaires, et parfois astuces sont de rigueur. Le centre d'essai PPK Pamel, situé à Roosdaal, en Belgique est spécialisé dans la lutte biologique sur différentes productions (fraise, petits fruits, cerises...). Au fil des expérimentations, est apparue la nécessité de raisonner la lutte biologique de manière globale en intégrant tous les aspects de la culture. C'est par une meilleure prise en compte des conditions climatologiques et par un contrôle fréquent des plantes, que le producteur anticipe le mieux les attaques. L'observation de l'environnement et de la culture est l'un des atouts incontestables de la lutte biologique. Dans cet article, l'auteur restitue les connaissances qu'il a acquises grâce aux expérimentations, en matière de lutte biologique contre les pucerons, l'araignée rouge, l'aleurode ou encore contre les agents responsables de l'oïdium et de la pourriture grise.
La fraise en production biologique
Après un rappel statistique sur la production biologique de fraises en Europe, cet article présente : - les techniques de production, - les difficultés rencontrées sur le plan phytosanitaire, - les perspectives d'avenir pour la production de fraises biologiques. En ce qui concerne la France, un recensement des producteurs bio de fraises a été réalisé dans quelques départements : 4 en Dordogne, 8 dans le Lot-et-Garonne et 10 dans le Loir-et-Cher. Les principales variétés cultivées sont la Gariguette et la Mara des Bois.
Fraises : Des espoirs au sujet de la pourriture grise
La pourriture grise (Botrytis cinerea) est un champignon très répandu qui s'attaque non seulement aux fraises, mais aussi aux framboises, aux mûres et à de nombreuses autres plantes cultivées ou sauvages. Elle est l'organisme le plus dangereux pour les cultures de fraises biologiques. Les années pluvieuses, elle peut faire perdre la moitié de la récolte. Cependant, comme le montre une première série d'essais de l'IRAB/FIBL, les producteurs bio ne sont pas totalement démunis contre cette terrible maladie cryptogamique.
Le framboisier
Pour le jardin familial, le framboisier présente une multitude d'intérêts qui fait qu'il serait dommage de se priver de sa présence. Par sa conduite en haie, il permet de produire de manière très étalée dans le temps, une bonne partie de l'année, des fruits très aromatiques. En occupant le terrain sur les bordures, il assure un rôle de brise-vent particulièrement utile pour les jardins situés en rase campagne. Pour étaler la production, il faut implanter des variétés différentes, des remontantes et des non-remontantes.
Fruits rouges en agriculture biologique
Ce guide technique sur les fruits rouges en agriculture biologique rassemble le savoir technique et l'expérience des producteurs, complétés par une recherche bibliographique actualisée. Vous trouverez les techniques de conduites (les formes fruitières, la fertilisation, les traitements phytosanitaires), les variétés et des données économiques concernant les plantations de framboise, de cassis, de groseille, de mûre et de myrtille. Ce guide s'inscrit dans la liste des outils d'aide à la conversion à l'agriculture biologique mais sera également un excellent support pour les producteurs "confirmés" à la recherche des dernières innovations techniques.
Les produits organiques en cultures légumières : La fertilisation utile et dispendieuse
Le raisonnement de la fertilisation des cultures légumières nécessite des connaissances de leurs besoins nutritifs et des potentiels de minéralisation des matières organiques endogène et exogène du sol. Le CTIFL, engageant un travail sur ce dernier point, a commandé à l'ENITA de Bordeaux une enquête destinée à recenser les produits organiques utilisés, à préciser les raisons de leur emploi et à recueillir les demandes et problèmes des producteurs de légumes du grand Sud-Ouest. Cette étude montre le grand intérêt porté aux composts pour la plupart des cultures tandis que le fumier est employé essentiellement en fraisiculture. Le prix devient le facteur déterminant dans le choix, devant l'efficacité et la facilité d'utilisation du produit. Les attentes en information et en formation sur l'utilisation des produits organiques sont fortes en agriculture biologique.
Les traitements phytosanitaires
Arbo Bio Infos complète son article du mois de janvier consacré aux traitements phytosanitaires en arboriculture fruitière. Maladies du pommier (anthonome, tavelure, carpocapse, acariens...) et du poirier, mais également maladies sur fruits à noyau et petits fruits... voici un tour d'horizon de quelques techniques et traitements utiles pour éradiquer les ennemis de nos vergers.
Les côteaux Nantais dans la bio
Alors que peu d'arboriculteurs osent franchir le pas de l'agriculture biologique, l'exemple des côteaux Nantais, à Vertou, montre que l'on réussit. Certifié depuis 1990, l'exploitation compte aujord'hui 66 ha, dont 46 ha de vergers et le reste en prairies, répartis sur 5 sites. Chaque année, les côteaux Nantais replantent 2 à 4 ha de vergers et n'hésitent pas à tester de nouvelles variétés.
Cultiver la myrtille
Jan Plagge, conseiller auprès du groupe d'études pour l'agriculture bio-dynamique de Berlin-Brandebourg propose son expérience de la culture de la myrtille aux maraîchers et fermiers travaillant sous la mention Demeter, mais aussi aux particuliers qui entretiennent un jardin familial. Après un descriptif de la plante et de ses vertus médicinales, viennent des conseils relatifs à sa culture : choix d'un sol acide, soins culturaux, fertilisation, protection de la plante, récolte et valeur commerciale du fruit.
Essai de variétés de ronces
De 1995 à 1999, le comportement de 17 variétés de ronces a été étudié sur le domaine de Bruson situé à 1060 d'altitude. Trois variétés sans épines (Loch Ness, Navaho et Chester Thornless) se sont signalées par leur bonne valeur agronomique : rusticité, productivité, facilité de récolte, fermeté et bonne valeur gustative de leurs fruits. Cependant, compte tenu de leur tardivité, ces trois variétés ne devraient pas être cultivées au-dessus de 800 m d'altitude.
Fraises, cassis, framboises, myrtille... : vivre de cueillette
Pas facile de vivre de la cueillettre des petits fruits, notamment parce que la commercialisation est rendue délicate par leur fragilité ! Voici quelques itinéraires originaux de personnes qui ont réussi à vivre de leur passion, en complémentant leur activité de cueillette par la transformation ou d'autres ateliers.
Fruits biologiques : qui fait quoi en expérimentation-recherche - Années 1999-2000
Aujourd'hui les expérimentations intéressant l'arboriculture biologique se multiplient. Trois réseaux interviennent en complémentarité sur cette thématique : les stations du CTIFL, les stations régionales (CEFEL, CIVAM, GRAB, INRA,...) et le réseau ITAB (essais réalisés en partenariat avec les stations régionales, ou délocalisés chez des producteurs biologiques). Sans prétendre être exhaustif, cet article liste les principaux programmes d'expérimentation menés en arboriculture fruitière biologique. Même si les recherches se concentrent sur la pomme, la poire, la prune, la pêche et l'abricot, d'autres fruits tels que la framboise, la noix ou la châtaigne, ou encore les agrumes intéressent également l'expérimentation en agriculture biologique. Des programmes multi-espèces sont également menés en ce qui concerne la recherche d'alternatives à la désinfection du sol, la connaissance de l'environnement du verger ou l'étude des relations entre la fertilisation, le sol et le parasitisme.
Frutticoltura e orticoltura biologica
Le centre de documentation en agriculture durable italien (CeDAS) a réalisé un jeu de fiches sur la culture de fruits et légumes en agriculture biologique. Les principaux objectifs de la démarche sont de proposer un vademecum synthétique et pratique aux techniciens et chercheurs incluant les connaissances techniques développées ces dernières années, ainsi que de contribuer à l'adoption des techniques d'agriculture biologique par les agriculteurs. Sur les 16 fiches, 9 concernent l'arboriculture (abricot, kiwi, kaki, pomme, poire, pêche, prune, raisin, gestion du sol et fertilisation en verger), les 7 autres le maraîchage (principes, haricot, fraise, laitue, melon, tomate, courgette).
Groseille à maquereau : Piquante à récolter, délicieuse à picorer
Très populaire et très apprécié dans les pays du Nord de l'Europe, le groseillier à maquereau gagne à être connu pour ses délicieuses baies parfumées. L'art et la manière de bien cultiver ces petits arbrisseaux épineux dont les fruits font le bonheur des gourmands et des curieux !