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PETIT FRUIT |
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Cultiver des paillis valorisables en intercep
Véronique BARGAIN, AuteurLe projet de recherche Domino (projet Eranet Core-Organic) a pour objectif daméliorer la durabilité et lempreinte écologique des vergers et vignobles bio. Il rassemble treize partenaires européens, dont le Ctifl, et a été lancé en 2018 pour trois ans. Lun des axes étudiés dans ce projet est limplantation dune culture sur le rang afin de maîtriser lenherbement tout en générant un revenu complémentaire. Pour cela, il a fallu trouver des espèces au développement rapide (pour concurrencer les adventices), avec un enracinement peu profond (pour quelles ninterfèrent pas avec le développement racinaire de la vigne ou des arbres), pérennes (pour assurer une couverture du sol toute lannée) et adaptées aux conditions locales. Trois couverts ont été retenus : de la potentille, des fraisiers et des herbes médicinales. Des essais ont été mis en place en 2018 et 2019 par deux partenaires italiens pour les tester. Si les résultats obtenus en 2019 sont concluants en verger, ils le sont moins en viticulture (les couverts ne sont pas assez développés). De plus, la récolte des couverts est difficile : elle implique labsence de traitements durant leur période de production (ou alors des traitements autorisés à la fois sur la culture et sur le couvert). De nouveaux essais sont prévus en 2020.
Dégâts sur fraises : Des pistes contre Drosophila suzukii
Marion COISNE, AuteurEn Pays de la Loire, face au manque de solutions pour lutter contre Drosophila suzukii en culture de fraisiers, le CDDL (comité départementale de développement légumier) a étudié plus amplement les caractéristiques de ce ravageur afin de mieux le gérer (projet Reproleg 2017-2019). Les moyens de lutte apparus comme les plus intéressants sont la prophylaxie et les filets, mais ces derniers favorisent dautres ravageurs (pucerons, thrips et acariens) et maladies (botrytis) car ils limitent la ventilation. La prophylaxie repose principalement sur laugmentation de la distance entre les plants de fraisiers, le retrait des vrilles et des feuilles en sénescence, lévacuation des déchets en dehors de la parcelle et une récolte au moins tous les deux jours. Des plantes de services ont également été testées (menthe poivrée, ail et coriandre), mais elles nont pas montré de résultats concluants. Des lâchers dauxiliaires (Trichopria drosophilae) ont aussi été effectués, mais il est difficile de conclure sur leur efficacité (ils ont probablement été affectés par un traitement destiné à lutter contre les thrips). Cet article est complété par deux encarts. Lun deux rapporte le témoignage de Sandra et de Matthieu Gilbert, deux maraîchers bio vendéens qui ont été touchés par ce ravageur. Par ailleurs, un autre encart est dédié à la recherche de parasitoïdes pour lutter contre les pucerons des fraisiers. Sur le terrain, il semble que les parasitoïdes naturellement présents soient plus efficaces contre les pucerons que les parasitoïdes d'élevage.
Dossier Sival
Maëlle DEPRIESTER, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Cécile SALPIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier retranscrit six interventions réalisées dans le cadre du Sival 2020. La première est consacrée à lintégration de couverts dans les rotations maraîchères et explique leurs avantages agronomiques, l'intérêt des couverts multi-espèces, leurs semis et leurs destruction. La deuxième intervention relate le témoignage de Cécile Lechat, productrice de petits fruits bio en Loire-Atlantique. Elle liste différents points à prendre en considération avant de choisir le lieu où sinstaller, puis évoque la commercialisation. Le troisième article porte sur les pommes bio : la demande se développe mais loffre doit se structurer par rapport à la distribution et à la restauration. Plusieurs professionnels ont échangé sur cette thématique lors dune table ronde organisée par les INTERBIO Bretagne, Centre et Pays de la Loire. Larticle suivant reprend une présentation dINTERBIO Pays de la Loire et effectue un point sur le marché de la bio en Europe à laide de données chiffrées (chiffre daffaires, consommation et surface). Le cinquième article apporte les conseils techniques de Maxime Chabalier (conseiller maraîchage en Vendée) pour limiter la perte de calibre des tomates bio après le 4ème bouquet. Enfin, le dernier article porte sur la conservation des potimarrons en bio. Il présente les résultats des travaux menés depuis cinq ans à la Station dExpérimentation de Bretagne Sud.
Fraise : Des pistes pour améliorer la lutte biologique
Véronique BARGAIN, AuteurPour lutter contre les pucerons en culture de fraisiers sous serre, les lâchers dhyménoptères parasitoïdes du genre Aphidius montrent des résultats aléatoires. Pour mieux identifier les espèces de pucerons présentes sur fraisiers, ainsi que leurs antagonistes parasitoïdes, Estelle Postic a commencé une thèse, dans le cadre du projet AphidInnov et à linitiative de lAssociation dOrganisations de Producteurs nationale (AOPn) Fraises de France. Lanalyse dun millier de pucerons prélevés sur différents bassins de production a montré la présence de bactéries symbiotiques (Hamiltonella defensa principalement) chez de nombreux individus. Ces bactéries bloquent le développement des ufs des parasitoïdes, protégeant ainsi le puceron hôte et expliquant en partie léchec de la lutte biologique. Une solution pourrait être de rechercher, dans la diversité génétique des antagonistes parasitoïdes, ceux arrivant à contourner cette symbiose protectrice. Estelle Postic indique que ces données sont à prendre en compte pour lélevage dauxiliaires, mais aussi pour favoriser la régulation naturelle, en laissant entrer les auxiliaires dans les serres.
Panique sur le fraisier
Jérôme JULLIEN, AuteurParmi les facteurs favorisant l'apparition des maladies du fraisier, comme la pourriture grise et les taches foliaires cryptogamiques, figurent un excès d'humidité, des plants trop serrés, des blessures, un excès de fumure azotée, un manque d'aération... Il ne faut pas négliger non plus la sensibilité des fraisiers aux carences nutritives en calcium, fer, magnésium, qui décolorent les feuilles et appauvrissent les récoltes. Parmi les insectes nuisibles, les larves de la drosophile asiatique s'attaquent aux fruits, tandis que celles des noctuelles, otiorhynques, hépiales et taupins s'attaquent aux racines. Quant aux pucerons, ils sont vecteurs de virus et doivent être surveillés de près. 2 focus, lun sur les pucerons, l'autre sur Drosophila suzukii, permettent de comprendre leurs modes d'action et fournissent des conseils pour s'en débarrasser.
Petits fruits : Des fraisiers de printemps... aux petits oignons
Manu BUÉ, AuteurLe fraisier, plante vivace dite "en rosette", se caractérise par une morphologie évolutive (repos végétatif, émission de stolons, fructification) lui permettant de résister aux froids de l'hiver. Le cycle du fraisier à travers les saisons est décrit. Le fraisier passe de l'état végétatif à l'état reproductif au cours d'une phase que l'on appelle phase d'induction florale. C'est au cours de cette phase que se met en place le potentiel de production du printemps suivant. Les deux autres phases hivernales sont l'initiation florale et la différenciation florale. Les différentes variétés de fraisiers sont classées en fonction de leur réaction à la longueur du jour (variétés non-remontantes, semi-remontantes et remontantes). Au jardin, plusieurs étapes sont conseillées pour une bonne fructification : nettoyer les plants et mettre en place le forçage, accompagner la sortie des hampes florales, assurer les conditions d'une bonne pollinisation (autopollinisation passive).
Une piste biocontrôle en culture de cassis ? Les lâchers de coccinelles contre la cochenille blanche du mûrier
Maria-Martha FERNANDEZ, AuteurLa cochenille blanche du mûrier est un candidat idéal pour la lutte biologique (introduction dauxiliaires), en raison de son développement en foyers et de sa faible mobilité. Une méthode de protection via des lâchers de coccinelles (Rhizobius lophantae) a été expérimentée, en conditions conventionnelles, sur une culture de cassis fortement affectée par des cochenilles. Une action positive contre le ravageur a été observée, mais lefficacité des lâchers reste trop aléatoire. Par ailleurs, cette méthode a actuellement un coût prohibitif pour une réelle mise en application sur le terrain : 2 000 /ha. Le projet RhizoDia évaluera dautres modalités de lâchers en visant un coût à terme de 350 /ha.
Produire des petits fruits rouges en agriculture biologique
Elodie BERNARD, AuteurLes petits fruits bénéficient dune image très positive auprès des consommateurs. Toutefois, ils demeurent un marché de niche car leurs achats en frais restent très occasionnels en raison de leurs prix élevés. La mise en place dun atelier de petits fruits bio présente plusieurs avantages : il permet de valoriser de petites surfaces, il peut permettre de se diversifier, sa conduite est relativement peu pénible et ne présente pas de verrou technique en bio. Néanmoins, des points de vigilance sont à prendre en considération : ce sont des cultures peu mécanisables qui demandent beaucoup de main duvre ; il est préférable de les irriguer ; leur commercialisation présente beaucoup de contraintes (fruits fragiles qui ne se conservent pas longtemps, vendus en petites quantités, dont la transformation est quasi incontournable) et la concurrence est non négligeable (fruits rouges surgelés bio à bas prix dAmérique du Sud). Pour mettre en place cet atelier, il est essentiel de bien choisir sa parcelle (exposition et type de sol) et de bien la préparer (ameublissement et fumure de fond). Le choix variétal est également important, tout comme le type de palissage et lécartement. Des informations sont apportées sur litinéraire technique (taille, fumure, entretien du sol, récolte et conservation) pour les principales espèces de fruits rouges (framboisier, cassissier, groseillier et ronce). Des références sont aussi disponibles sur les rendements, vitesse et fréquence de récolte, prix de vente... Enfin, des informations sont données sur différents débouchés.
Projet étudiant « Changement Climatique : comprendre et agir ! » : Fiches témoignages
Alice DURAND-ROGER, Auteur ; Colette COPIN, Auteur ; Léonie LEVERGER, Auteur | AUBIÈRE Cedex (11 Allée Pierre de Fermat, BP 70007, 63 171, FRANCE) : BIO 63 | 2020Dans le cadre du projet étudiant « Changement Climatique : comprendre et agir ! », trois élèves de VetAgro Sup (en dernière année du cursus ingénieur agronome) ont réalisé des fiches sur limpact du changement climatique dans le Puy-de-Dôme. Ce projet a été commandité par Bio 63 et a conduit à lélaboration de neuf fiches, chacune dentre elles illustrant les impacts sur une production/filière bio : grandes cultures, arboriculture, maraîchage, petits fruits, apiculture, élevage ovin, élevage bovin, élevage de volailles et transformation/distribution. Pour mieux quantifier les impacts du changement climatique, un sondage a été réalisé auprès des contacts de Bio 63, principalement des agriculteurs, afin de répertorier et de quantifier les mesures dadaptation quils mettent en place, ainsi que les modifications enregistrées dans leurs pratiques pour atténuer le changement climatique. En complément, des entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès de certains producteurs ou acteurs de la filière. Ces fiches contiennent des pistes pour sadapter au changement climatique et pour atténuer les contributions au changement climatique en s'appuyant sur des témoignages de producteurs.
Qui peut être ou ne peut pas être en bio ? : Dossier fraise
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurCet article est extrait dun dossier dédié à la fraise. Il porte plus spécifiquement sur les plants de fraisiers pouvant être utilisés en bio. Le guide de lecture de « Production de plants de fraisiers et framboisiers biologiques » (RCE n°834/2007 et RCE n°889/2008 version de décembre 2018, annexe 5) distingue lapprovisionnement en plants de fraisiers certifiés AB et la production de fraises certifiées AB. Ainsi, pour produire des fraises bio, il faut que les plants soient mis en terre et cultivés selon le cahier des charges AB au moins trois mois avant les premières récoltes. Un tableau synthétique permet de préciser les caractéristiques des grands types de plants (plants frigo, plants frais, plants en motte, trayplants et plants waiting bed), leur disponibilité ou non en AB, ainsi que les conditions dutilisation pour que leurs fruits puissent être certifiés.
Systèmes économes et autonomes en circuits courts : Portraits de 8 fermes du Pays Chatelleraudais
8 portraits de fermes en circuits courts, dont 6 en bio, du département de la Vienne, ont été réalisés dans le cadre dun GIEE (Groupement dIntérêt Economique et Environnemental) « En marche vers des systèmes de production économes et autonomes dans le Châtelleraudais ». Les agriculteurs mis en avant dans ce document ont choisi la transformation et la commercialisation en circuits courts comme sources de durabilité et de performances environnementales, économique et sociale. Ces portraits décrivent leurs choix techniques, stratégiques, économiques et commerciaux ; les investissements réalisés et/ou à venir, la performance économique et la rémunération ; lorganisation et le temps de travail en circuits courts. Ces témoignages contribuent à créer des références technico-économiques sur des fermes économes et autonomes en circuits courts. Ils peuvent aider des porteurs de projet à sinstaller en circuits courts et des agriculteurs à envisager une diversification en circuits courts.
Vente directe et confinement, des producteurs témoignent de nouveaux modes dapprovisionnement des populations
Carole TONIN, AuteurLa région du Grand Est a fortement été touchée par lépidémie de Covid-19. Ceci a eu des répercussions sur les ventes en circuits courts : le 23 mars 2020, les marchés de plein vent sont interdits. Néanmoins, les autres modèles de vente (à la ferme, en paniers, en AMAP ) sont autorisés à condition de respecter les mesures barrières. Dans cet article, quatre fermes bio, situées dans cette région et qui commercialisaient déjà leurs productions en circuits courts, expliquent comment elles se sont adaptées à cette situation. Le GAEC des Raillis (bovins viande et porcins) a développé des livraisons dans quatre villages en déposant les colis à une seule personne par village (personne référente). La ferme de la Fontenelle (bovins lait et transformation laitière) a mis en place des drives et utilise Cagette.net (logiciel libre et gratuit) pour regrouper, par lieux de dépôts, les commandes effectuées par ses clients. La ferme "Les vergers de Cousancelles" (arboriculture, petits fruits et apiculture) a changé de circuits de commercialisation, de la RHD vers des ventes via le réseau Locavor, les Ruches et des magasins collectifs de producteurs. LOpercule (fabricant de produits bio issus de la ruche, et de bières) vendait quasiment tous ses produits à des cafés, hôtels et restaurants et a rencontré des difficultés pour maintenir ses ventes.
Calendrier Lunaire 2020
Le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin, pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... On y retrouve aussi les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de 42 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
Le cassis, bienfaits et délices...
Isabelle MUNIER-MARSOLLIER, AuteurLes qualités et les utilisations du cassis (Ribes nigrum L.) sont diverses et variées. L'auteure détaille les vertus de ses petits fruits noirs, mais aussi de ses feuilles et de ses bourgeons, fort utiles pour la pharmacopée familiale. Sa richesse en minéraux et en vitamines (en particulier la vitamine C qui présente une grande stabilité) en fait l'allié non seulement des sportifs, mais aussi des personnes asthéniques, des personnes âgées et des personnes souffrant de troubles de la circulation sanguine. La pharmacopée française cite la feuille du cassis, notamment riche en flavonoïdes et en tanins, comme appropriée pour traiter "les manifestations articulaires douloureuses mineures" et pour "favoriser l'élimination rénale d'eau". Les bourgeons du cassis présentent de nombreux atouts pour la gemmothérapie. Des précisions sont fournies pour bien connaître la composition de chaque partie de la plante (fruit, feuille et bourgeon) et pour savoir comment les préparer afin d'en conserver tous les principes actifs. Des recettes de cuisine complètent la présentation.
Drosophila Suzukii : Comment lutter contre un ravageur émergent en culture de petits fruits
Maureen HARVOI, Auteur ; Cécile SALPIN, AuteurLARELPAL (station régionale des Pays de la Loire) a déposé le projet REPROLEG pour trouver des solutions de détection et de lutte efficaces contre le développement de la Drosophila suzukii sur fraisiers remontants. Ce projet a débuté en 2017 et se clôture cette année. Lheure est au bilan. Avant de mettre en place une stratégie de lutte, il est très important de connaître l'environnement de l'exploitation et didentifier les plantes hôtes de la drosophile, que ce soit des cultures (fraise, cassis, cerise ) ou des espèces sauvages (lierre, ronce, arbousier, prunelier ). Lobjectif étant dimplanter les cultures sensibles loin de ces espèces sauvages. Dautres méthodes prophylactiques peuvent être mises en place : récoltes rapprochées (tous les 2-3 jours), solarisation des déchets de cultures, création dun environnement peu favorable à la drosophile (effeuillage, enherbement bas, taille des haies). Il est toutefois important de trouver un équilibre entre la lutte et la préservation de la biodiversité. Les filets insect-proof (maille de 0,22 mm) ont également fait leurs preuves. Dautres moyens de lutte sont encore à létude : lâchers de Trichopria drosophilae, recours à des plantes de services (ail, menthe, coriandre).