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2015 : Rapport annuel sur l'Agro-écologie
Le projet agro-écologique porte une ambition claire : dépasser les oppositions autour de la question du modèle de croissance de notre agriculture et inscrire lévolution de notre agriculture et des filières agricoles et agroalimentaires dans un cadre tourné vers lavenir et adapté aux nombreux défis que nous devons relever. Cette approche est dautant plus nécessaire quil nexiste plus, de fait, de modèle unique dexploitations ; celles-ci sont très diversifiées et de moins en moins semblables les unes aux autres. Lagro-écologie est un véritable projet pour lagriculture. Son ambition est de tracer une perspective mobilisatrice et créatrice de richesses en privilégiant des solutions qui, en sappuyant sur les fonctionnalités offertes par les agro-écosystèmes, combinent simultanément la performance économique, la performance environnementale et sanitaire et la performance sociale. Ce rapport présente le bilan de la mise en uvre du projet agro-écologique au cours de l'année 2015 : reconnaissance des premiers GIEE, meilleure prise en compte de l'agro-écologie sur les exploitations des établissements d'enseignement agricole, nouvelles mesures agroenvironnementales et climatiques pour accompagner financièrement la transition vers l'agro-écologie... Le rapport indique ensuite les principales perspectives pour 2016.
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Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagne 2015-2016 - Région des Pays de la Loire
De nombreuses expérimentations en grandes cultures biologiques sont conduites chaque année par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire et leurs partenaires techniques. Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2015-2016 et les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Contexte climatique 2015-2016 ; - Identifier les variétés les plus adaptées à lagriculture biologique ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux ; - Optimiser la densité de semis des céréales à paille dhiver ; - Gestion de la fertilité du sol. Chaque thématique fait l'objet d'un fascicule.
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Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagnes 2013-2014 - Région des Pays de la Loire
L'ensemble de la campagne d'essais en Pays de la Loire, dont les résultats sont détaillés dans ce document, a été conduite chez des agriculteurs volontaires et en station expérimentale. Les essais ont été conduits par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire, avec leurs partenaires. Cette synthèse présente les résultats d'essais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2013-2014, et les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Identifier les variétés les plus adaptées à l'agriculture biologique ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des protéagineux ; - La gestion des ravageurs du maïs ; - Le développement de cultures nouvelles ; - La gestion de la fertilité du sol.
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#AgricultureInnovation2025 : 30 projets pour une agriculture compétitive & respectueuse de l'environnement
Jean-Marc BOURNIGAL, Auteur ; François HOULLIER, Auteur ; Philippe LECOUVEY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (78 rue de Varenne, 75 349, FRANCE) : MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET (MAAF) | 2015Les ministres en charge de l'agriculture et de la recherche ont confié aux auteurs la mission de poser les bases d'un plan « Agriculture Innovation 2025 » : Jean-Marc Bournigal est Président Directeur Général de l'IRSTEA, François Houllier est Président Directeur Général de l'INRA, Philippe LECOUVEY est Directeur de l'ACTA, et Pierre PRINGUET, Président d'AgroParisTech. Les conclusions de la mission ont été présentées le 22 octobre 2015. Pour élaborer ce plan, plus de 300 acteurs ont été consultés, au cours d'ateliers collectifs et d'entretiens : professionnels du monde agricole, opérateurs de la recherche, acteurs de l'enseignement, industriels, entreprises et pôles de compétitivité, pouvoirs publics et régions, sans oublier les acteurs de l'aval des filières et de la société civile. Les recommandations du rapport sont formulées à travers 30 projets déclinés en près d'une centaine d'actions (pas toutes compatibles avec l'AB), et visent à mobiliser les acteurs de la recherche et de l'innovation autour de grands enjeux fédérateurs : stimuler les transitions agroécologique et bioéconomique, favoriser l'innovation ouverte et soutenir les actions de formation, prendre le virage du numérique et favoriser l'essor de la robotique, mobiliser les biotechnologies et soutenir le biocontrôle.
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L'agro-écologie, une force pour la France ?
Marc DUFUMIER, AuteurLe ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, souhaite faire évoluer l'agriculture pour s'engager pleinement dans l'agro-écologie. Le rapport pour un projet agro-écologique, que lui a remis Marion Guillou, présidente d'Agreenium, affiche explicitement la nécessité de diversifier les rotations, introduire des légumineuses, associer polyculture et élevage herbager, etc. Marion Guillou parle d'intensification écologique, un terme qui peut faire peur mais qui propose d'intensifier l'utilisation des ressources renouvelables : rayonnement solaire, CO2, travail, etc. Les recommandations de ce rapport pourraient être prises en compte dans la loi d'avenir pour l'agriculture. Marc Dufumier souhaiterait que celles-ci aillent plus loin en faveur de la lutte biologique et de l'utilisation de semences de ferme, de races et de variétés rustiques. Selon l'article, le ministre considère qu'il n'y a pas d'antagonisme entre souci écologique et production de masse, ce qui représente un point de désaccord avec l'auteur, Marc Dufumier. Ce dernier considère qu'il ne faut plus chercher à produire à moindre coût. Au contraire, il est indispensable de prendre en compte les coûts cachés de l'agriculture industrielle, et de rémunérer l'agriculteur pour la qualité de ses produits et les services environnementaux rendus.
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Allier efficacité économique et performances environnementales
Aline WANG, AuteurL'AFoCG réalise depuis dix ans des études comparatives des résultats économiques des systèmes plus ou moins intensifs en production laitière et viande bovine. En production de viande bovine, l'étude distingue deux groupes : les conventionnels et les économes en système herbager proche du cahier des charges de la MAE SFEI (système fourrager économe en intrants). Pour les deux systèmes, les revenus sont inférieurs aux aides et, malgré des aides plus importantes pour les conventionnels, leur revenu est inférieur à ceux des économes. Un graphique présente les charges opérationnelles pour quatre postes : engrais et amendements, pesticides, carburant et aliment. Pour tous ces postes, les systèmes économes ont des charges opérationnelles inférieures aux systèmes conventionnels. Pour la production laitière, l'étude distingue trois groupes : les bio, les économes et les conventionnels. Concernant les revenus, ils sont supérieurs pour les économes et les bio et le niveau d'aides est relativement équivalent entre les bio et les conventionnels. Cette étude montre que les systèmes plus autonomes et économes sont au moins aussi efficaces (pour la viande) et plus efficaces (pour le lait). Pour ces systèmes, l'efficacité économique s'allie à une efficacité environnementale et ce sont aussi des systèmes socialement performants.
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L'amélioration de la production d'une exploitation maraîchère du Sundgau
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". L'étude porte sur l'exploitation maraîchère de Denis Brun et Christophe Rapp, l'EARL Biau Potager (90), en bio depuis 30 ans. Leur objectif est d'augmenter la production de légumes biologiques pour suivre une demande croissante. Pour cela, les associés sont à la recherche de conseils. Trois grands chantiers structurent le travail pour améliorer les conditions de production : le drainage sur certaines parcelles trop humides (terre argileuse lourde), l'installation de 2 000 m2 de serres, et la lutte contre les maladies et les ravageurs. Étape par étape, les opérations pour mettre en uvre des solutions identifiées sont décrites.
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Aménagement et valorisation des parcours en volailles bio - Témoignage de Jérome Caillé, éleveur
Dans le cadre du projet SECALIBIO, Jérôme Caillé, céréalier et éleveur de volailles en agriculture biologique, à Largeasse (79), explique le travail qu'il réalise depuis plusieurs années sur la mise en valeur des parcours de ses volailles. Les objectifs de ces parcours sont simples : bien-être animal, santé animale et apport d'une valeur alimentaire protéique via les parcs. Pour ce faire, l'éleveur a mis en place des haies, des plantations agroforestières qui permettront à l'avenir d'offrir un ombrage et un "abri protecteur" rassurant incitant les volailles à sortir en extérieur. L'éleveur a également observé que le parcours peut permettre des économies d'aliments non négligeables. Les volailles raffolant du trèfle, il en implante donc régulièrement. Cette gestion des parcours est, selon Jérôme Caillé, un véritable atout qui amène de réels progrès, avec des résultats sur le bien-être des animaux, sur leur santé, mais aussi sur l'aspect financier de l'atelier.
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L'approche paysagère accélératrice de la transition agro-écologique
Depuis les années 1960, on constate une évolution importante du paysage en France : 500 000 km de haies ont disparu en 30 ans, et la taille des parcelles a été multipliée par 2 en une quinzaine dannées. Cette situation saccompagne dune érosion des indicateurs écologiques. Or, les terres cultivées et la forêt occupent les quatre cinquièmes du territoire français (50 % pour lagriculture et 30 % pour la forêt). Aujourdhui, la société attend beaucoup de ses agriculteurs et de ses forestiers en termes denvironnement et de cadre de vie. Avec la loi Paysage de 1993, la politique paysagère quitte lexclusivité des paysages dexception (les sites classés) pour sintéresser aux paysages du quotidien. La Loi davenir pour lagriculture et la forêt de 2014 affirme le double défi économique et environnemental de lagro-écologie et marque une nouvelle étape dont les conséquences paysagères sont potentiellement majeures. Après avoir défini les démarches agro-écologique et paysagère et analysé leurs liens de synergie et de complémentarité, ce rapport met en évidence le lien indissociable entre ces deux démarches et montre lévolution de la prise en compte du paysage dans les politiques agricole et forestière et les outils de politique publique concernés. La question paysagère agricole et forestière devient un enjeu important dans le contexte de la redéfinition en cours de la politique agricole commune (PAC) post 2020 et des services que lagriculture et la forêt pourraient apporter. Le rapport propose des pistes pour améliorer les outils de politiques publiques en mettant en avant lapproche paysagère comme facilitatrice de cette transition agroécologique.
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Autonomie alimentaire, les fermes laitières à l'épreuve du climat
Loïc MADELINE, AuteurL'autonomie alimentaire, qui correspond à la proportion de nourriture (fourrages et concentrés) destinée aux animaux de l'exploitation qui est produite sur l'exploitation, peut porter sur la quantité globale d'aliments (en TMS), sur la valeur énergétique (en UF) ou sur la valeur protéique (en kg de MAT). Le niveau global d'autonomie alimentaire est assez élevé en système bovins lait bio. Toutefois, il n'en reste pas moins sensible aux variations climatiques (rendements, qualité, diversité). Le projet Casdar OPTIALIBIO (2014-2018) est né de la volonté d'étudier les risques liés au changement climatique et d'établir des déterminants de l'autonomie alimentaire en vue de l'améliorer et de la renforcer.
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Autonomie des exploitations agricoles et conséquences environnementales : Etude d'un indicateur
Martin BORTZMEYER, Auteur ; Adriana RAVEAU, AuteurL'autonomie d'une exploitation agricole désigne sa capacité à limiter le recours à des produits achetés sur les marchés de fournitures agro-industrielles (intrants), souvent sources d'impacts négatifs sur l'environnement. Pour autant, le ration des intrants sur le chiffre d'affaires peut-il caractériser une exploitation plus autonome et ainsi plus respectueuse de l'environnement ? L'étude sur deux filières spécialisées en lait et en céréales montre que ce ratio, faisant intervenir les prix, des intrants et des productions, est avant tout un indicateur de performance économique. Il peut éventuellement aider à discerner les exploitations exerçant une moindre pression environnementale, c'est-à-dire peu utilisatrices d'intrants par hectare, mais ce n'est pas systématique. Ces résultats conduisent à discuter la construction de ce ratio en tant qu'indicateur d'autonomie ou de dépendance et à proposer des pistes d'amélioration. Le document se présente comme suit : - Un ratio retenu pour sa simplicité ; - Un ratio de performance économique... ; ... qui peut révéler une moindre consommation d'intrants, mais pas systématiquement ; - Une analyse du ratio sur deux filières ; - Pour les Bovins lait : le ratio révèle à la fois l'efficience et la sobriété... ; ... mais il peut pénaliser des régions peu productives ou valorisant mal le lait ; - Approche régionalisée pour la filière Céréales ; - En IDF (Ile-de-France), à la fois critère de sobriété et de chiffre d'affaires plus important ; - En Midi-Pyrénées, le ratio ne permet pas de distinguer les exploitations les plus sobres ; - Meilleure production et meilleure valorisation monétaire ; - Un ratio à aménager pour le rendre plus pertinent. Un encadré présente le réseau d'information comptable agricole (RICA) et la classification par Otex.
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BIORECO : Un dispositif pour évaluer les pratiques de protection (Dossier pommes)
A. ALAPHILIPPE, Auteur ; L. BRUN, Auteur ; J. GUINAUDEAU, Auteur ; ET AL.Cet article présente les résultats d'une étude de l'Inra de Gotheron (Drôme) qui compare les performances agronomiques, technico-économiques et l'impact environnemental entre trois systèmes de conduite sur des vergers de pommiers : agriculture biologique, économe en intrants et raisonnée sans prise de risque. Cette étude a été menée à proximité de Valence avec les mêmes conditions pédoclimatiques, des règles de décisions identiques et une conduite de l'arbre similaire modulée en fonction des variétés. Pour créer un gradient de situation plus ou moins défavorable au développement des deux principaux bio-agresseurs du pommier, la tavelure et le carpocapse, le choix de trois variétés a été fait par système : Smoothee - mutant de Golden référence en verger conventionnel -, Ariane résistante à la tavelure - et Melrose peu à moyennement sensible à divers bio-agresseurs -. Les dégâts sont acceptables dans les trois systèmes, ils sont légèrement plus élevés pour le système bio, ceci étant lié au puceron cendré. Le choix variétal affecte l'impact environnemental et le coût de la protection au sein de chaque système. Quel que soit le système, l'importance de la variété dans la gestion des maladies et des ravageurs du verger est soulignée. Par ailleurs, au-delà du choix variétal, la réponse de certains indicateurs biologiques (diversité des taxons d'auxiliaires) aux pratiques mises en uvre permet la différenciation des systèmes créés.
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Colloque "Transversalités de l'Agriculture Biologique"
Jasmin SAINTE-BEUVE, Auteur ; Douadia BOUGHERARA, Auteur ; Laure LATRUFFE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 15 (19 Avenue du Maine, 75 732, FRANCE) : SFER (Société Française d'Economie Rurale) | 2011La justification de l'engagement ou de la conversion d'agriculteurs dans un mode de production en agriculture biologique repose en grande partie sur les dimensions transversales de cette activité. Les motivations sont économiques, agronomiques, environnementales, sociales... et sont orientées selon des objectifs et des valeurs tout autant différents. Dans un contexte de transformations importantes de l'agriculture biologique (multiplication des exploitations, augmentation des surfaces cultivées ), il s'ensuit notamment un processus d'accélération et d'élargissement des échanges qui contribue à remettre en cause les savoirs et les savoir-faire acquis. Le colloque sur "Les transversalités de l'agriculture biologique" proposait de réinterroger les connaissances sur l'agriculture biologique à la lumière des transformations actuelles en croisant les domaines sociaux, économiques, agronomiques, politiques, environnementaux et scientifiques. Les conférences présentées en session ont été articulées autour de quatre thématiques : les nouveaux enjeux économiques (performance économique des exploitations biologiques et conventionnelles : un levier de conversion ; structuration de filières biologiques en grandes cultures ; l'approche transversale du développement de la filière bio en restauration collective ; l'intention d'achat de produits biologiques régionaux...) ; les transversalités (agriculture biologique et agriculture de conservation ; le passage à l'agriculture biologique dans les exploitations agricoles ; la bio à la cantine...) ; les questions identitaires (l'agriculture biologique : mouvement social pour le développement d'un certain type d'agriculture ou mouvement pour un changement plus global ? ; systèmes arboricoles en région PACA ; agriculture biologique, un champ en tension...) ; les passerelles scientifiques (la maladie animale ; dix ans de fonctionnement du CIAB (Comité interne en agriculture biologique) de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique) ; l'agriculture biologique et les revues agricoles ; gestion et rôle de la veille technologique et documentaire pour analyser les évolutions induites par le contexte de développement de l'agriculture biologique et identifier de nouvelles thématiques...).
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Comprendre l'agriculture familiale : Diagnostic des systèmes de production
Nicolas FERRATON, Auteur ; Isabelle TOUZARD, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | Agricultures tropicales en poche | 2009
Près de 1,4 milliard de personnes travaillent dans l'agriculture, dont 96 % résident dans les pays du Sud. La plupart des exploitations agricoles de ces régions sont familiales et concentrent la majorité des pauvres de la planète. L'agriculture familiale est donc au cur d'un formidable enjeu économique et social. Cet ouvrage est consacré à l'analyse et au diagnostic des systèmes de production, auxquels ont recours la majorité des travaux de terrain pour le développement agricole. Il propose une démarche et des outils permettant de décrire les choix et les pratiques des agriculteurs en matière de production et de commercialisation, d'en comprendre la cohérence, et d'en identifier les moteurs techniques, économiques et sociaux. Accompagné d'un cédérom, ce manuel s'adresse à tous les acteurs - agents de développement, techniciens, organisations professionnelles... - qui apportent leur appui au monde agricole. Il les aidera à construire, avec les agriculteurs eux-mêmes, le diagnostic des systèmes de production mis en uvre et les solutions pour les améliorer.
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Conséquences des associations sur la ferme
Damien FOISSY, Auteur ; Marie-Noëlle BODEVING, Auteur ; Yoan MICHAUD, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2013En agriculture biologique, les questions liées à l'azote sont importantes. Alors que les engrais du commerce sont rares et chers et que ceux issus d'élevages peuvent être limités, un quart des blés meuniers n'a pas une qualité suffisante par rapport aux exigences de la filière et les éleveurs sont parfois dans l'obligation d'importer des protéines végétales pour nourrir leur bétail. La culture de légumineuse(s) en association avec une ou plusieurs céréale(s) peut représenter une solution intéressante à divers points de vue. A travers l'étude d'exploitations d'élevage et/ou céréalières en Lorraine, les rotations pratiquées et la place donnée aux associations sont présentées, ainsi que la valorisation des grains récoltés, sont présentées. Les deux espèces étant destinées à des filières différentes (meunerie et alimentation animale), un tri à la ferme ou par l'organisme collecteur est nécessaire après la récolte. La meilleure qualité de la céréale produite, via une meilleure teneur en protéines, permet généralement à l'agriculteur d'obtenir une plus-value financière. La définition d'un cahier des charges, une meilleure connaissance des potentialités d'amélioration de la qualité du blé et une meilleure complémentarité des espèces cultivées pourraient faciliter à l'avenir le développement de telles cultures.