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PERFORMANCE ECONOMIQUE |
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Transmission en agriculture : 4 scénarios prospectifs à 2025 : Rapport n° 14035 du CGAAER
Barbara BOUR-DESPREZ, Auteur ; Dominique BRINBAUM, Auteur ; Jean-Pierre CHOMIENNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (78 rue de Varenne, 75 349, FRANCE) : MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET (MAAF) | 2016Ce rapport prospectif analyse, dans une première partie, l'ensemble des déterminants de la transmission des entreprises agricoles, qu'il s'agisse de tendances lourdes ou de signaux faibles. Dans la deuxième partie, les auteurs distinguent des facteurs constants (attentes sociétales, tension sur le foncier, importance du capital, exigence du métier) et des facteurs déterminants (contexte économique, politiques publiques et prise en compte de l'environnement), sur la base desquels ils livrent quatre scénarios prospectifs contrastés pour 2035 qui s'inscrivent dans des contextes économiques et politiques différenciés, favorisant ou non la transmission : - Le scénario de la continuité : "Des agricultures héritées" ; - Le scénario de la sécurisation : "Des agricultures contractualisées" ; - Le scénario libéral : "Des fermes firmes" ; - Le scénario des territoires : "Des agricultures territorialisées". Sur la base de ces futurs possibles, une réflexion sur les leviers à actionner pour faciliter la transmission est conduite.
Vulnérabilité des élevages bovins laitiers en Agriculture Biologique
Guillaume MARTIN, Auteur ; Maëlys BOUTTES, Auteur ; Marine PHILIPPE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2016Le développement à large échelle de lagriculture biologique demeure controversé en lien avec sa productivité et son efficience. Ces interrogations posent la question de la vulnérabilité des élevages biologiques, i.e. leur capacité à faire face ou à sadapter à une diversité daléas, notamment climatiques. Lobjectif des auteurs, dans ce diaporama présenté aux journées 3 R (Rencontres Recherches Ruminants), était de montrer si et comment la vulnérabilité des élevages biologiques peut être réduite en adaptant le niveau de diversité cultivée de lélevage ainsi que le niveau dintensification des surfaces et du troupeau au gré des aléas climatiques et économiques. Les auteurs ont analysé des données de 51 élevages bovins laitiers biologiques suivis de 5 à 14 ans dans le Grand Ouest et dans les Alpes et le Massif Central. Dans chaque région, le chargement était positivement corrélé à la productivité autonome de lélevage et la distribution de concentrés était négativement corrélée à lefficience économique. Lintensification des surfaces améliore la productivité mais lefficience économique nécessite une gestion de lalimentation plus économe et autonome. En outre, il ressort que les niveaux de vulnérabilité des élevages sont déterminés par les pratiques des éleveurs davantage que par lintensité et la fréquence des aléas météorologiques ou de prix auxquels ils sont exposés. Ce résultat indique que la gamme des pratiques dadaptation possibles pour réduire la vulnérabilité des élevages bovins biologiques demeure largement inexplorée.
#AgricultureInnovation2025 : 30 projets pour une agriculture compétitive & respectueuse de l'environnement
Jean-Marc BOURNIGAL, Auteur ; François HOULLIER, Auteur ; Philippe LECOUVEY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (78 rue de Varenne, 75 349, FRANCE) : MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET (MAAF) | 2015Les ministres en charge de l'agriculture et de la recherche ont confié aux auteurs la mission de poser les bases d'un plan « Agriculture Innovation 2025 » : Jean-Marc Bournigal est Président Directeur Général de l'IRSTEA, François Houllier est Président Directeur Général de l'INRA, Philippe LECOUVEY est Directeur de l'ACTA, et Pierre PRINGUET, Président d'AgroParisTech. Les conclusions de la mission ont été présentées le 22 octobre 2015. Pour élaborer ce plan, plus de 300 acteurs ont été consultés, au cours d'ateliers collectifs et d'entretiens : professionnels du monde agricole, opérateurs de la recherche, acteurs de l'enseignement, industriels, entreprises et pôles de compétitivité, pouvoirs publics et régions, sans oublier les acteurs de l'aval des filières et de la société civile. Les recommandations du rapport sont formulées à travers 30 projets déclinés en près d'une centaine d'actions (pas toutes compatibles avec l'AB), et visent à mobiliser les acteurs de la recherche et de l'innovation autour de grands enjeux fédérateurs : stimuler les transitions agroécologique et bioéconomique, favoriser l'innovation ouverte et soutenir les actions de formation, prendre le virage du numérique et favoriser l'essor de la robotique, mobiliser les biotechnologies et soutenir le biocontrôle.
Élevages laitiers "bio" : des repères pour se situer et rechercher des voies d'adaptation
Didier DESARMENIEN, AuteurChaque année, les conseillers lait des Chambres d'agriculture des Pays de la Loire publient des repères technico-économiques en élevage laitier bio et conventionnel issus des fermes de référence des réseaux d'élevage. Ces repères permettent de vérifier la cohérence entre la productivité des surfaces fourragères et la productivité animale, et donc la valorisation des fourrages. Ils permettent aussi d'évaluer l'incidence de différentes conjonctures et d'éventuels changements de conduite. Quatre systèmes fourragers sont décrits (dont le bio). Dans l'article, un tableau présente, pour chaque système, les résultats moyens des élevages suivis et les écarts entre élevages, un autre propose une analyse des coûts alimentaires, et un troisième une analyse de la marge brute. Tous les chiffres 2013 et 2014 sont disponibles sur le site de la Chambre régionale d'agriculture des Pays de la Loire.
Étude « Maraîchage biologique permaculturel et performance économique » : Rapport final
Depuis 2007, la ferme du Bec Hellouin, dans l'Eure, développe un maraîchage basé sur la permaculture et des techniques biointensives. Afin de comprendre si un tel modèle est économiquement viable, une équipe de recherche, réunissant l'Institut Sylva et l'unité de recherche SADAPT (Inra et AgroParisTech), a suivi la ferme de 2011 à 2015. Cette étude avait pour objet les 1000 m² les plus intensifs de la ferme, pour lesquels chaque intervention a été notée et chaque récolte quantifiée. Elle a permis de montrer qu'une telle surface pouvait permettre de dégager un revenu pour une personne ayant un statut agricole. Toutefois, la logique permaculturelle veut qu'elle soit complétée par des surfaces moins intensives (zones naturelles, cultures à cycle long, bâtiments...). Ce rapport présente la méthode mise en place, les conditions de l'étude et les principaux résultats en termes de temps de travail, de prix, de production, de revenu Des enseignements sont également tirés.
Évaluer les pratiques agricoles pour être acteur de la transition agro-écologique : l'exemple du réseau CIVAM
Laurent MONNIN, Auteur ; Goulven LEBAHERS, Auteur ; Cécile FÈVRE, AuteurLes agriculteurs sont les premiers acteurs de la transition écologique de l'agriculture. Celle-ci ne va souvent pas de soi compte-tenu des contraintes techniques, économiques et sociales auxquelles ils sont confrontés. Pour s'inscrire dans une démarche de changement et gagner en autonomie dans la conduite de leur système de production, il est nécessaire qu'ils se réapproprient l'évaluation de leurs pratiques agricoles en matière de durabilité. Le Ministère de l'Écologie, du Développement Durable et de l'Énergie(MEDDE) a signé une convention avec le réseau CIVAM pour soutenir ses actions en matière d'évaluation et de diffusion de références technico-économiques sur les systèmes de production agricole. Cette publication fait un état des lieux des réflexions et des projets portés par les CIVAM pour évaluer la durabilité des systèmes agricoles et favoriser le changement. Le réseau CIVAM propose une approche spécifique de l'évaluation qui procède, en premier lieu, du point de vue de l'agriculteur. Les indicateurs et les méthodes d'évaluation doivent être adaptés pour prendre en compte les situations individuelles et les différents contextes territoriaux. Le réseau CIVAM s'intéresse à différentes dimensions des performances environnementales et sociales, pour lesquelles des indicateurs de suivi pertinents ont été identifiés. Quant aux performances économiques, il est nécessaire de repenser les indicateurs utilisés pour les évaluer afin de mieux appréhender l'efficacité économique, la répartition de la richesse créée et la durabilité économique de long terme. Enfin, l'évaluation s'insère dans un dispositif d'accompagnement des agriculteurs vers le changement. Elle sera d'autant plus efficace qu'elle sera construite par les agriculteurs eux-mêmes et ne constituera pas une simple démonstration de résultats. La création de références ne suffit pas pour engager le changement mais apparaît comme un préalable pour gagner en autonomie.
Les fiches-outils de la RSE
Farid BADDACHE, Auteur ; Stéphanie LEBLANC, Auteur | PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2015Pratique et basé sur l'expérience, ce guide opérationnel complet présente, en 100 fiches, les repères et les bonnes pratiques indispensables à la mise en place d'une démarche RSE (Responsabilité Sociale de l'Entreprise) durable. Connaître les concepts et référentiels clés ; Définir une stratégie RSE source d'innovation ; Engager efficacement les parties prenantes ; Engager une démarche de marketing et communication responsables ; Mettre en place un système de reporting pertinent ; Piloter une démarche d'achats responsables ; Créer de la valeur partagée sur les territoires. Dans le CD inclus figurent 72 documents complémentaires sélectionnés pour approfondir le sujet.
GVA Chemin-Dole (Jura) : Comparer des systèmes d'exploitation pour aller vers plus d'agro-écologie
Benoit JACQUOT, Auteur ; Florian BAILLY-MAITRE, AuteurDans le Finage, une petite région agricole de la plaine du Jura, le GVA (groupement de vulgarisation agricole) de Chemin-Dole a souhaité s'orienter vers l'agro-écologie et a mis en place le projet FINAGE, qui a pour ambition de comparer trois systèmes dans un même objectif : atteindre la triple performance. Trois exploitations représentatives ont été retenues : une en semis direct, une en techniques culturales simplifiées (TCS), et la dernière qui utilise le labour. Les indicateurs de suivi ont été regroupés en trois catégories : économique, environnemental, et social. Si les produits dégagés sont moindres pour l'itinéraire « semis direct » par rapport à l'exploitation qui laboure, les dépenses, notamment en mécanisation, donc en carburant, sont elles aussi nettement moindres. Les résultats environnementaux, que ce soit en indice de fréquence de traitement (IFT) hors herbicides, en matières rejetées dans l'environnement, ou en termes d'énergie utilisée et d'émission de gaz à effet de serre, sont meilleurs pour le semis direct. Point noir pour ce système : l'utilisation d'herbicide. Le GVA a donc pu mesurer au cours de cet exercice les marges de progrès pour évoluer vers l'agro-écologie.
Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagnes 2013-2014 - Région des Pays de la Loire
L'ensemble de la campagne d'essais en Pays de la Loire, dont les résultats sont détaillés dans ce document, a été conduite chez des agriculteurs volontaires et en station expérimentale. Les essais ont été conduits par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire, avec leurs partenaires. Cette synthèse présente les résultats d'essais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2013-2014, et les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Identifier les variétés les plus adaptées à l'agriculture biologique ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des protéagineux ; - La gestion des ravageurs du maïs ; - Le développement de cultures nouvelles ; - La gestion de la fertilité du sol.
Dois-je arrêter l'élevage ?
Cyrielle DELISLE, AuteurEstimant que les cultures sont plus rentables, certaines exploitations allaitantes arrêtent l'élevage, sans parfois en évaluer toutes les conséquences. En utilisant l'exemple d'une exploitation de 210 ha avec 143 ha de cultures et 50 vaches charolaises qui se pose la question de l'arrêt de l'élevage, la Chambre d'agriculture de Meurthe-et-Moselle a réalisé des simulations économiques en utilisant les résultats comptables de 2009 à 2014. La remise en culture de certaines surfaces herbagères et l'arrêt du troupeau entraînent une forte fluctuation interannuelle de l'EBE. Si le prix des céréales est élevé, l'EBE réalisé par les deux systèmes (avec ou sans élevage) est identique, mais le système polyculture-élevage devient plus rentable dès que les cours des céréales fléchissent, rendant ce système plus robuste. L'élevage apporte un niveau de trésorerie qui permet de sécuriser le remboursement des annuités. L'article décrit aussi les évolutions des aides PAC en cas d'arrêt de l'élevage.
Des éleveurs en phase avec l'agroécologie
Bernard GRIFFOUL, AuteurUne équipe de chercheurs de l'Inra de Toulouse a choisi pour terrain de recherche 27 exploitations ovins lait du bassin de Roquefort, avec pour objectif de caractériser leurs systèmes de production et de voir en quoi elles s'inscrivent dans les principes de l'agroécologie. Depuis plusieurs années déjà, les éleveurs imaginent des modes de production alternatifs qui permettent de limiter les intrants, de produire davantage de lait à l'herbe, de mieux valoriser les ressources naturelles locales, et utilisent des ressources fourragères moins vulnérables face aux accidents climatiques. Vis-à-vis du projet de recherche, les éleveurs ont manifesté deux attentes principales : faire reconnaître leur démarche et repenser les critères d'évaluation des systèmes de production alternatifs. Les enquêtes ont porté sur le système fourrager et la conduite du troupeau, complétées par des données économiques et techniques issues des suivis d'exploitations. Les chercheurs ont ainsi décrit 4 types de systèmes selon leur façon de réaliser le compromis entre productivité, autonomie et économie.
Espaces pastoraux : espaces de productions agricoles
Jean PLUVINAGE, Auteur ; Michel MEURET, Auteur ; Emmanuelle GENEVET, Auteur ; ET AL., Auteur | DIE (C/O CFPPA de Die - ADEM Drôme, Avenue de la Clairette, 26 150, FRANCE) : ASSOCIATION FRANÇAISE DE PASTORALISME (AFP) | 2014Les espaces pastoraux sont le support de multiples élevages et productions dont l'originalité est souvent marquée par des savoir-faire locaux. Depuis quelques décennies, la vision « écologiste », bucolique ou touristique de ces espaces apporte un message simpliste et peu clair, où la notion de « zone défavorisée » vient masquer la vocation productive des espaces pastoraux. L'Association française de pastoralisme souhaite, grâce à cet ouvrage, revenir aux fondamentaux en montrant que ces systèmes ont de réelles capacités de production sur des territoires pourtant peu fertiles. Trois champs de questionnements sont utilisés à cette fin : 1) La valorisation des surfaces pastorales comme surfaces fourragères ; 2) Les mécanismes de positionnement commercial des produits issus de ces territoires ; 3) Les performances économiques des systèmes à composante pastorale.
Forage resources and ecosystem services provided by Mountain and Mediterranean grasslands and rangelands
Guy BEAUFOY, Auteur ; Xavier POUX, Auteur ; Florian LEIBER, Auteur ; ET AL., AuteurDans les environnements difficiles, comme en montagne ou en région méditerranéenne, l'utilisation durable des ressources fourragères doit combiner production, préservation de la valeur environnementale de la région, et qualité des produits. Ainsi, la durabilité des systèmes d'élevage repose sur leur capacité à concilier performance économique, basée sur la valeur ajoutée des produits, et performance écologique, basée sur la mise en uvre de pratiques de gestion s'appuyant sur des principes agroécologiques. Dans un contexte de réchauffement climatique et de préoccupations environnementales, les systèmes d'élevage méditerranéens et de montagne partagent des problématiques communes liées à leurs environnements difficiles. Pour y faire face, des cadres théoriques et méthodologiques similaires peuvent être utilisés. L'ensemble des ressources fourragères, cultivées ou spontanées, espèces herbacées ou ligneuses, doivent être considérées comme complémentaires et contribuant aux multiples performances des systèmes d'élevage. Cet ouvrage réunit plus de 140 contributions du séminaire « Forage resources and ecosystem services provided by Mountain and Mediterranean grasslands and rangelands », organisé du 24 au 26 juin 2014, à Clermont-Ferrand, par le réseau « Mountain Pastures, Mediterranean Forages Resources (FAO/ESCORENA-CIHEAM) and Mountain Cheese ». L'objectif était de partager ou confronter les points de vue, les méthodes et les résultats de scientifiques spécialisés sur l'évaluation et l'utilisation des prairies et pâturages.
Maraîchage biologique permaculturel et performance économique : Rapport d'étape n°3
La ferme du Bec-Hellouin (Eure) est le lieu, depuis 2011, d'une expérimentation menée en partenariat avec l'UMR SADAPT (Inra et AgroParisTech). L'objectif de cette étude de trois ans est d'évaluer la viabilité économique d'une exploitation de maraîchage biologique, en permaculture, sur une surface de 1 000 m², et permettant de faire vivre une personne. Ainsi, une agriculture durable, mais intensive, y est développée. Ce troisième rapport d'étape présente les grandes lignes du projet et les grands principes appliqués sur la ferme : la culture sur buttes, l'utilisation de la verticalité, la densification des cultures, les associations de cultures, le soin aux cultures, la « contreplantation », les outils de travail manuel, la culture de plantes vivaces. Les perspectives pour l'année 2014 sont également présentées.
Passage à une alimentation 100 % AB en élevage de monogastrique à partir du 1er janvier 2015 : quelles conséquences ?
Antoine ROINSARD, Auteur ; Hervé JUIN, Auteur ; Karine GERMAIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2014La fin de la dérogation permettant d'incorporer 5 % de matières premières alimentaires conventionnelles dans l'alimentation des monogastriques biologiques doit s'achever à partir du 1er janvier 2015. Divers programmes de recherche sont en cours pour travailler sur les solutions possibles. Cette note présente leurs premiers résultats. Ainsi, techniquement, des formules alimentaires 100 % bio sont possibles. Cela sous-entend une augmentation de la consommation de tourteau de soja et de levures (pour les porcins). Des alternatives à ces matières premières sont possibles, comme le tourteau de chanvre ou le concentré protéique de luzerne. Cela peut aider à cette transition, mais, globalement, se pose la question de l'approvisionnement. A ce jour, une consommation plus élevée de tourteau de soja veut dire augmentation des importations. Si des formulations 100 % bio sont techniquement faisables avec globalement un maintien des performances, les coûts de production vont augmenter (environ 10 %), du moins dans un premier temps. Quelles conséquences pour les marges des producteurs ? Vue l'augmentation de la demande à prévoir, l'approvisionnement pourra-t-il suivre ? Il est donc important de travailler au développement de filières de production de matières premières innovantes pour l'alimentation protéique au niveau national et local, à l'accroissement de la sole en protéagineux et oléagineux biologiques (plus de conversions, travail sur les verrous techniques ) et de continuer les actions de recherche sur ces thématiques.