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Comment améliorer le système de production de l'exploitation maraîchère en agriculture biologique de l'association Les Ateliers de la Bruyère pour réduire les aléas climatiques et sanitaires ?
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à l'association "Les Ateliers de la Bruyère", dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABCD). Cette association d'insertion a été fondée dans l'objectif de dynamiser le territoire rural de Haute-Loire. Elle comprend trois pôles d'activité, dont une exploitation maraîchère de 3 ha labellisée en agriculture biologique. Située dans la ville de Langeac, cette structure connaît un développement conséquent, avec de nombreux investissements et de nouveaux débouchés commerciaux. Cependant, les productions se heurtent à un contexte climatique défavorable. Les inondations fréquentes du parcellaire rendent les volumes de production incertains. Ce mémoire explore la mise en uvre de deux travaux qui ont pour objectif de rendre cette exploitation plus résiliente face aux inondations et de diminuer les pertes liées à la pression sanitaire. L'un des travaux est la construction du plan de culture pour les 5 prochaines années, avec des rotations qui prennent en compte les risques climatiques et économiques. Le second travail est un projet d'aménagement agroécologique : plantation de haies brise crues, implantation de bandes fleuries permettant de favoriser l'augmentation des auxiliaires de cultures.
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Résilience face à la sécheresse et aux inondations : Stocker et faire circuler leau dans le sol grâce à la matière organique et aux mycorhizes. La vie est belle !
Myriam DESANLIS, AuteurMi-février 2022, une dizaine de producteurs de fruits se sont retrouvés, dans le Puy-de-Dôme, pour parler de la résilience et de la circulation de leau avec Hervé Covès, spécialiste des fonctions fongiques et conférencier auprès dArbre et Paysage 32. Pour limiter les impacts des aléas climatiques (sécheresses, inondations ), il faut retenir au maximum leau dans les sols. Pour cela, plusieurs leviers sont mobilisables. Il est notamment possible daugmenter la teneur en matière organique (MO) des sols, ce qui va améliorer de manière générale les propriétés physiques du sol : augmentation de la porosité totale, meilleur écoulement et infiltration de l'eau facilitée Pour ramener de la MO, il est conseillé de commencer par implanter des couverts végétaux riches en légumineuses. Larbre tient également un rôle essentiel dans le cycle de leau : il intercepte une partie des eaux de pluie grâce à son feuillage et ses branches, et freine leur écoulement. Ses racines décompactent également le sol et favorisent linfiltration de leau. L'arbre sert aussi dascenseur hydraulique en remontant leau des profondeurs par le biais de son système racinaire. Associer différentes espèces végétales avec différentes hauteurs, pour créer des pics et des creux, permet de récupérer leau de lair en favorisant sa condensation dans les zones plus froides du bas (les plantes poilues ou à feuillage vernissé favorisent ce phénomène). Favoriser les réseaux mycorhiziens permet aussi de réguler leau : ces derniers sont capables de redistribuer leau des zones humides vers des zones sèches. Et pour que ces réseaux se développent bien, il faut de la MO dans les sols...
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Dossier : L'eau
Jean-Luc DENIS, Auteur ; Audrey VINCENT, Auteur ; Aurélie RINGARD, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce dossier consacré à l'eau, des témoignages illustrent les enjeux actuels et futurs d'une gestion de la ressource en eau en cohérence avec le changement climatique : - L'AB pour faire face aux problèmes de pollution de l'eau (ISARA) ; - Gagner en autonomie sur la ferme par le traitement de l'eau (GAEC dans le 01 et dans le 42) ; - A la ferme de Grand Lieu, la moitié de la surface inondée 6 mois de l'année (44) ; - Le Parc et les agriculteurs, partenaires des mares (PNR des marais du Cotentin et du Bessin) ; - Augmenter la capacité de rétention en eau du sol en travaillant sur la matière organique (35) ; - Et si l'irrigation et les vaches sauvaient la planète ? (32) ; - Les pieds dans les prés, même en été, grâce au sorgho irrigué (46) ; - De la tempête de 1999 à l'autonomie fourragère, par la réhabilitation de sources en parcours forestiers (43) ; - Irriguer tout en préservant la ressource et l'énergie (79) ; - Un système d'irrigation qui permet de faire pâturer le troupeau même en période de sécheresse (10) ; - Assurer l'autonomie alimentaire en zone de montagne via l'irrigation (48) ; - Sécuriser les fourrages grâce à l'irrigation (35) ; - L'eau, la pluie, les sécheresses, les inondations... (29).
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Estimer le coût de linsuffisance de laction sur leau et les milieux : synthèse de létude de cas sur le bassin du Couesnon
AGENCE DE L'EAU LOIRE-BRETAGNE, Auteur ; ECODECISION, Auteur ; ACTEON, Auteur ; ET AL., Auteur | ORLÉANS CEDEX 2 (9 Avenue Buffon - CS 36339, 45 063, FRANCE) : AGENCE DE L'EAU LOIRE-BRETAGNE | 2021Le bassin versant du Couesnon qui s'écoule dans la Manche et en Ille-et-Vilaine compte un patrimoine naturel et aquatique riche. Or, malgré les mesures de protection et de gestion mises en uvre, il persiste dimportants enjeux en matière de préservation et de restauration des milieux aquatiques de ce bassin (pollutions diffuses, dégradation du paysage bocager, érosion, ruissellement, contaminations bactériologiques et virales des eaux, artificialisation des cours deau ). Dans lobjectif dinciter aux « changements de pratiques », une étude sur le coût de linsuffisance de laction sur le bassin du Couesnon a été menée. En termes de méthode, létude a porté, dans un premier temps, sur lidentification des actions à mener, avec 2 scénarios : le premier, dit « Continuité », basé sur la poursuite des actions de protection/restauration en cours et de celles déjà prévues sur la période 2018-2050 ; le second, dit « Bon état », qui inclut les actions qui seraient à faire en plus de celles du scénario précédent pour atteindre des objectifs plus ambitieux en matière de bon état des milieux aquatiques. Les coûts des actions pour chacun de ces scénarios ont été calculés. Ensuite, une évaluation des bénéfices supplémentaires du scénario « Bon état » a été réalisée, sur divers enjeux : stockage du carbone, réduction de la fréquence des inondations, amélioration de la biodiversité et du paysage, de la qualité de leau, diminution de la pollution bactériologique et virale. La différence entre ces bénéfices et le surcoût du scénario « Bon état » par rapport au scénario « continuité » permet de calculer le coût de linsuffisance de laction. Dans le cas du bassin du Couesnon, le coût de cette insuffisance de laction a été évalué à 27 millions deuros. Même si ces résultats sont à prendre avec prudence, cette étude a permis « de chiffrer de manière concrète, dune part, les actions supplémentaires pour latteinte du « Bon état » et, dautre part, les bénéfices que les usagers et plus globalement les habitants vont en retirer ».
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Déclaration de lOMM sur létat du climat mondial en 2019
Cette publication marque le 25ème anniversaire de la déclaration de lOrganisation Météorologique Mondiale (WMO - World Meteorological Organization) sur létat et lévolution du climat à l'échelle mondiale. Elle est le fruit danalyses internationales destinées à rendre compte des variations interannuelles du climat et de son évolution sur le long terme. Ce rapport commence par quantifier les évolutions des principaux indicateurs climatiques en 2019 : température, gaz à effet de serre et ozone, évolution de différents facteurs mesurés dans les océans et dans la cryosphère Il détaille ensuite les principaux aléas climatiques qui ont sévi durant cette année (vagues de chaleur et de froid, inondations, cyclones, tempêtes, vents violents, sécheresses, incendies ), en expliquant leurs causes, leurs intensités et en présentant que les zones géographiques quils ont frappées. Le rapport dépeint également les différents risques et impacts que ces évolutions peuvent engendrer sur la santé humaine et la sécurité alimentaire des pays. Enfin, une étude de cas est détaillée : celle des chocs climatiques extrêmes qui ont sévi en 2019 dans la région de la corne de lAfrique (Éthiopie, Kenya, Somalie et Ouganda) et qui ont entraîné une dégradation de la sécurité alimentaire et dimportants déplacements de population.
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Des moutons et des chauves-souris dans la vigne
BIODYNAMIS, AuteurA Rivesaltes (66), la famille Cazes cultive 200 ha de vignes, en biodynamie depuis plus de 20 ans. Emmanuel Cazes met tout en uvre pour anticiper l'avenir et assurer la durabilité du domaine, dans un contexte de changement climatique. Il doit faire face à la fois aux inondations et à la sécheresse. Le stress hydrique n'est pas seulement lié au soleil, mais aussi au vent, d'où l'importance d'une réflexion sur les haies brise-vent. Chaque plantation de vigne est suivie d'une plantation d'arbres d'essences locales. La taille joue aussi un rôle important. Sans dogmatisme, Emmanuel observe et corrige les erreurs. Il s'interroge sur l'introduction de cultures nouvelles et complémentaires, comme l'olivier. La présence animale est aussi quelque chose qu'il a souhaité expérimenter. Grâce à un partenariat avec une éleveuse de moutons, ses vignes sont pâturées dès la fin de l'hiver par 200 moutons, avec des effets très positifs sur le sol. Le vignoble est aussi parsemé de 250 nichoirs qui abritent notamment des rapaces et des pipistrelles qui se nourrissent d'insectes.
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Chambres d'agriculture, Ministère de l'écologie ; Une convention sur l'agriculture en zone humide
Stéphanie GILARD, Auteur ; Carole HERNANDEZ-ZAKINE, AuteurLes Chambres d'agriculture et le ministère de l'Ecologie et du Développement Durable ont signé une convention portant sur l'agriculture en zone humide. Ces territoires présentent des intérêts dans la protection de la ressource en eau, la lutte contre les inondations et la préservation de la biodiversité. Cette convention vise à associer les enjeux écologiques aux enjeux de l'activité agricole. Elle vise aussi à développer des programmes d'action territoriaux sur 3 ans, sur au moins 24 territoires, et prioritairement sur les bassins hydrologiques Artois-Picardie, Loire-Bretagne et Seine-Normandie présentant des zones humides où la présence agricole est une réalité économique et une nécessité écologique. Les programmes d'actions seront spécifiques à chaque territoire et seront pilotés par les Chambres d'agriculture, en concertation avec un comité de pilotage intégrant des représentants de l'Etat et de ses Etablissements publics, des collectivités locales et des associations de protection de la nature. Les correspondants de bassin du réseau des Chambres seront également impliqués.
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Le coût humain du changement climatique
Didier BIEUVELET, Auteur ; OXFAM, Auteur ; Gerald TENYWAL'organisation humanitaire Oxfam a publié un rapport intitulé Le coût humain du changement climatique. Selon celui-ci, l'impact du réchauffement climatique risque de réduire à néant 50 ans de lutte contre la pauvreté. Le rapport réunit les voix de deux communautés qui se font écho pour dresser un premier bilan des dégâts causés par le réchauffement climatique : des scientifiques qui l'étudient et des victimes qui le vivent au quotidien. Les dégâts toucheront les plus faibles, et plus largement les pays du Sud. Selon le rapport, 200 millions de personnes pourraient être contraintes à l'exil, chaque année, d'ici 2050, en raison de la faim, de la dégradation de l'environnement et de la perte de terres, et 375 millions de personnes pourraient être touchées par des catastrophes climatiques d'ici 2015. Le dossier témoigne de conséquences du réchauffement climatique déjà ressenties par de nombreuses populations : famine ; impuissance de Mohammad Iliasuddin de Telkupi (Shibganj) au Bangladesh et de Florance Madamu, à Bulirehe (Bundibugyo), dans l'ouest de l'Ouganda, face aux dérèglements des saisons ; changement radical de l'arrivée et du schéma des pluies saisonnières observé par des agriculteurs du monde entier ; inondations en Zambie et désespoir de la famille Liywalii ; menace de la violence à cause du changement climatique (pénurie d'eau et vol de bétail à Kotido (nord de l'Ouganda)) ; mort d'une communauté bolivienne ; avancée des maladies.