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Fauchage-andainage : Séparer le bon grain de l'ivraie
Cécile RICHARD, AuteurLe fauchage-andainage se développe de plus en plus en bio en Ille-et-Vilaine (35), notamment chez les producteurs de colza. Si cette technique présente de nombreux atouts (limitation des maladies en fin de cycle, abaissement du taux dimpuretés et dhumidité, meilleure conservation du PMG ), elle ne se fait pas sans risques : égrenage si la fauche est trop tardive, baisse de rendement et de qualité si elle est trop précoce, risque de moisissures si la fauche est trop basse Les conditions météorologiques et de chantier sont un facteur-clé de réussite, tout comme la fauche au bon stade dhumidité de la graine de colza. Cet article précise à quel stade faucher, comment prendre en compte la météo, le matériel à utiliser, la hauteur de coupe à faire pour assurer une bonne circulation de lair dans les andains, les bonnes conditions de chantier, et à quel moment reprendre landain. Différents producteurs bio témoignent sur cette pratique.
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Faucher ses cultures annuelles : Quels intérêts ?
Vaiolini TRAVERS, Auteur ; Marie FUSEAU, AuteurLe fauchage-andainage est une technique de récolte venue d'outre-Atlantique, qui se développe peu à peu en France. Le principe : décomposer la récolte de cultures annuelles en deux temps. Dans un premier temps, la culture est fauchée et laissée au sol en andains ; puis, 4 à 7 jours plus tard selon les espèces, la culture est récoltée avec une moissonneuse-batteuse. Les intérêts de cette pratique, présentés dans cet article, sont d'autant plus marqués lorsqu'il s'agit de sauver une culture présentant un fort salissement, des niveaux de maturité hétérogènes, ou avec des risques de mauvaise qualité importants. Les matériels utilisés et quelques conseils techniques sont indiqués pour faire d'une récolte en fauchage-andainage un réel atout.
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Atelier fauchage-andainage : Une technique en plein essor
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn grandes cultures, la technique du fauchage-andainage est encore peu répandue en France, mais elle a le vent en poupe. Elle présente, en effet, des avantages non négligeables dans certaines conditions. Un atelier-discussion a été organisé sur cette thématique, lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio. Le fauchage-andainage permet de faire sécher la culture en andain avant la récolte. En conditions humides, il peut ainsi permettre de gagner des points dhumidité (jusquà douze points sur du sarrasin), et cest pourquoi cette technique a été plébiscitée en 2021 (année aux conditions particulièrement humides). Cette technique est également employée en cas de forte présence dadventices : le séchage en andain permet de se libérer plus facilement des impuretés. Elle permet également davancer la date de récolte de certaines cultures (ex : blé, orge, triticale), dans le but dimplanter plus précocement une culture dérobée (ex : soja), dans une logique économique. Cette technique est également intéressante pour les plantes à floraison indéterminée (ex : sarrasin, pois chiche), qui ont tendance à repartir en végétation lorsque les étés sont humides : la fauche permet darrêter la fructification et de mettre les graines au même stade dhumidité.
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Quoi de neuf en matière de récolte et conservation des légumineuses fourragères ?
A. UIJTTEWAAL, Auteur ; S. CHAPUIS, Auteur ; G. CROCQ, Auteur ; ET AL., AuteurL'évolution récente des matériels, technologies et connaissances au service de la qualité des récoltes et de la conservation des légumineuses fourragères est retracée. L'accroissement des largeurs de travail des outils de fenaison et les faucheuses - conditionneuses à épandage large permettent d'intervenir plus facilement en réduisant les risques de pertes (respiration, lessivage, jus au silo, protéolyse). L'évolution des capacités des matériels soulève quelques points de vigilance propres aux légumineuses : la sensibilité des légumineuses aux pertes mécaniques lors de la fenaison et, pour l'ensilage, la compaction au silo malgré l'augmentation de débit des machines de récolte. En enrubannage, l'évolution des matériels offre des opportunités pour assurer la qualité des fourrages mais l'intégrité du film plastique reste un enjeu crucial.
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L'évolution technologique du matériel de récolte au service de la qualité du fourrage prairial conservé
S. LANG, Auteur ; JM. CHRIST, Auteur ; A. BORNERT, AuteurDans FOURRAGES (N° 206 - Récolte et valorisation des fourrages conservés (II) Juin 2011) / p. 143-151 (9)Depuis les années 80, les constructeurs de machines de récolte du fourrage ont mis les nouvelles technologies au service de la qualité du fourrage. Les moyens mis en oeuvre pour préserver cette qualité aux diverses étapes de la récolte (fauche, fanage, andainage, pressage, enrubannage) sont précisés dans l'article. Au-delà de l'intervention au bon stade de récolte des plantes herbagères, l'enjeu principal est de réduire le temps entre fauche et stockage. Pour ce faire, l'innovation s'est concentrée sur des machines accroissant le débit de chantier et sur des techniques qui accélèrent le séchage du fourrage au champ. La notion de préservation du fourrage se décline déjà au champ : les pertes mécaniques, effeuillage et brisure, sont évitées par du matériel qui intervient en douceur. Les nombreuses possibilités de réglages du matériel, souvent insuffisamment valorisées par les agriculteurs, permettent d'adapter chaque étape aux conditions de la parcelle comme aux conditions météorologiques.
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Le coût d'une chaîne de fourrage
Guillaume DUMONET, AuteurDans les conditions de la Côte-d'Or, le foin revient moins cher que l'enrubannage, si on considère l'hectare récolté. En revanche, à l'UF (valeur nutritionnelle du foin enrubanné), l'enrubannage s'avère un peu plus économique. Dans tous les cas, une chaîne de récolte cohérente et des matériels valorisés sur un grand volume d'activité constituent le levier principal de réduction des coûts. A l'aide de tableaux synthétiques (reprenant les coûts de la fauche, des presses à la balle...), l'article analyse les différents postes d'une chaîne de fourrage (le pressage, la fauche, l'enrubannage, le fanage et l'andainage) et indique que le facteur essentiel qui fait varier le prix est le nombre d'unités réalisées (rentabilité du matériel agricole, achat d'une machine et cohérence de la chaîne de fourrage, organisation du travail en groupe...). Un encart indique les bases de calcul retenues en Côte-d'Or.