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TRANSFORMATION A LA FERME |
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Quand les Ami.e.s soutiennent un projet dinstallation
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurLa France compte actuellement 450 000 paysans. Dici dix ans, 60 % dentre eux vont arrêter dexercer pour partir en retraite ou se réorienter. Linstallation (massive) est donc une priorité. Cest pourquoi les Ami.e.s de la Confédération paysanne du Morbihan soutiennent des projets dinstallation, tels que la création de Graines de Saint Germain, une micro-ferme aux multiples activités. Quatre quadragénaires sont à linitiative de ce projet. Ils souhaitent sinstaller sur 1,5 ha et proposer une gamme diversifiée de produits biologiques et de services : légumes, ufs, plantes aromatiques et médicinales, conserves, accueil pédagogique, magasin de producteurs Ce projet est coconstruit avec des paysans-boulangers du village. Le but étant de mutualiser lusage dun bâtiment (pour lespace de vente, le stockage, le labo de transformation ) et de vendre ensemble leurs productions, avec celles dautres producteurs locaux.
Rencontre avec Marc et Sophie Zwickert « Les Sauveurs du Ried », Porte-du-Ried (68)
Camille FONTENY, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 34 Novembre 2020) / p. 10-11 (2)Marc et Sophie Zwickert sont les fondateurs dune ferme maraîchère biologique diversifiée, nommée « Les Sauveurs du Ried » et basée dans le Haut-Rhin. Le 29 septembre 2020, ils ont accueilli la journée technique « Produire des légumes en Agriculture Biologique », organisée par Bio en Grand Est, en partenariat avec Planète Légumes. Cette ferme était un excellent terrain détude pour aborder certaines thématiques de la journée technique, telles que lautonomie semencière, les engrais verts sous abri, la biodiversité Marc et Sophie Zwickert se sont installés, en 1997, sur 1,4 ha. Ils se sont convertis à la bio en 2000. Ils ont progressivement développé leur activité et cultivent actuellement 1,4 ha de cultures sous abris et 21 ha de légumes de plein champ. Ils ont toujours commercialisé leurs productions en circuits courts (magasin de producteurs, vente directe), ce qui les a conduits à développer une gamme de produits transformés (coulis, terrines végétales ) et à sélectionner eux-mêmes leurs variétés en se basant sur les qualités gustatives de celles-ci. Ces maraîchers font également très attention à leur sol ; cest pourquoi ils implantent des engrais verts, y compris sous abri. La biodiversité est également très importante pour eux : réalisation dinventaires des espèces présentes sur la ferme, installation dinfrastructures agroécologiques
Rencontre avec Mathilde Thomas et Nicolas Ferri, maraîchers bio à Pontfaverger-Moronvilliers (51)
Lise FOUCHER, AuteurMathilde et Nicolas sont installés, depuis une dizaine dannées, en maraîchage biologique, dans le nord de la Marne. C'est au printemps 2010 qu'ils se sont lancés dans la vente en paniers et ont commencé à commercialiser leurs produits au sein de lAMAP Champagne-Ardenne. Puis, ils ont commencé à approvisionner la restauration hors domicile avec Manger Bio Champagne-Ardenne (MBCA) et ils ont développé dautres points de distribution avec lAMAP... Leur ferme a beaucoup évolué depuis leurs débuts. Ils disposent, depuis quelques années, dun laboratoire de transformation qui leur permet de fabriquer des conserves et des légumes sous vide, prêts à être cuisinés. Ils décrivent leur parcours et leurs projets pour faire évoluer la ferme.
Rencontre avec Vincent Lauler, jeune éleveur de montagne à la ferme des Hutten et repreneur de la ferme familiale Ferme Lindgrube
Christophe RINGEISEN, AuteurComme il le raconte dans cet entretien, Vincent Lauler s'inscrit dans une longue histoire familiale d'éleveurs laitiers depuis 1838. Son arrière-grand-père, son grand-père, puis son père ont successivement apporté des transformations et modernisé la ferme de Lindgrube, à Breitenbach (67) : achat de terres, construction de bâtiments agricoles, création d'une nouvelle laiterie, développement du tourisme à la ferme... Vincent y est associé avec son père et sa mère et a engagé les démarches pour une reprise. La ferme, en bio depuis 2000, élève 50 vaches laitières de race Vosgienne, alimentées 100 % à l'herbe. Le lait est transformé sur place en yaourts et en fromages vendus essentiellement en direct. Vincent partage son temps entre la ferme de Lindgrube et la ferme des Hutten, en vaches allaitantes, sur laquelle il s'est installé après ses études agricoles. Il a converti la ferme à l'AB en 2013. Il pense, à moyen terme, réduire le troupeau allaitant pour améliorer l'autonomie fourragère des deux fermes. Il passe 35h/semaine sur chacune des fermes. A la ferme des Hutten, les 40 vaches Salers sont alimentées, là aussi, 100 % à l'herbe. Toute la production y est également transformée sur place. Vincent s'occupe de l'élevage et a lancé la vente directe de viande hachée et de morceaux sous vide. Le jeune éleveur ne manque pas de motivation, mais il veut s'appuyer sur les salariés pour gérer l'évolution des activités de la ferme. Il a un projet de séchage en grange et souhaite développer l'autonomie énergétique sur les 2 fermes.
Rhône : Un arboriculteur bio dans les Coteaux du Lyonnais
Sandrine BOIREAUD, Auteur ; Samuel RICHARD, AuteurPierrick Jasserand a repris la ferme de ses parents avec sa conjointe. Lexploitation, située dans les Coteaux du Lyonnais, est une ferme pionnière dans la bio : elle est certifiée depuis 1990, mais les pratiques bio étaient déjà en place depuis longtemps. Avant de reprendre la ferme, Pierrick Jasserand a travaillé dans la mécanique et la maintenance industrielle. Il a ensuite voyagé pendant deux ans. A son retour, la question du départ en retraite de ses parents commençait à se poser. Il a alors fait le choix de prendre la relève et a passé un BPREA spécialisé en arboriculture et en agriculture biologique. La ferme de ses parents présentait de nombreux ateliers (arbres, légumes, vignes, animaux ) et Pierrick Jasserand a fait le choix de la spécialiser en arboriculture. Elle couvre maintenant 7 ha (dont un hectare non cultivé) où se côtoient de nombreuses espèces et variétés : pommiers, pêchers, abricotiers, pruniers, poiriers, cerisiers, kiwis, raisins de table, rhubarbe, fruits rouges. La grande majorité de la production est vendue en fruits frais et le reste est transformé sur la ferme en jus et confitures. Le jeune arboriculteur s'efforce également de favoriser la biodiversité et la lutte biologique ; il utilise des PNPP et aime participer aux formations organisées par lARDAB.
Rythmes cosmiques : Comment ça marche, et avec quel impact sur les cultures ? ; Biodynamie. « Remettre lhumain au cur de léconomique »
Sarah CHOUPAULT, Auteur ; Bernard SCHMITT, AuteurLes rythmes cosmiques sont la clé de voûte de lagriculture biodynamique. Au total, il existe près de 150 rythmes cosmiques. Pour pouvoir utiliser un calendrier lunaire des semis, il est essentiel de comprendre linfluence de quatre cycles lunaires : le rythme tropique, le rythme sidéral, le rythme anomalistique et le rythme draconitique. Cet article commence par expliquer à quoi correspondent ces différents cycles effectués par la lune et leurs influences sur les végétaux : périodes de semis / périodes de plantation ; périodes favorisant les organes racines / feuilles / fruits / fleurs ; périodes favorisant les maladies cryptogamiques / les mauvaises croissances ; périodes ralentissant les processus de vie Il donne ensuite des exemples appliqués, notamment les principaux jours favorables pour effectuer des travaux sur les prairies, les céréales et les protéagineux, les légumes, les PPAM, les fruits, les petits fruits et pour faire du bois. Il donne également des recommandations pour réaliser des faux semis, épandre de la matière organique et incorporer des engrais verts. Ces données sont complétées par le témoignage dOdette et Dominique Fourmont, couple déleveurs laitiers et maraîchers en biodynamie, basé en Ille-et-Vilaine. Dans un second article, Olivier Clisson, paysan boulanger et éleveur, explique sa vision de la biodynamie.
Systèmes économes et autonomes en circuits courts : Portraits de 8 fermes du Pays Chatelleraudais
8 portraits de fermes en circuits courts, dont 6 en bio, du département de la Vienne, ont été réalisés dans le cadre dun GIEE (Groupement dIntérêt Economique et Environnemental) « En marche vers des systèmes de production économes et autonomes dans le Châtelleraudais ». Les agriculteurs mis en avant dans ce document ont choisi la transformation et la commercialisation en circuits courts comme sources de durabilité et de performances environnementales, économique et sociale. Ces portraits décrivent leurs choix techniques, stratégiques, économiques et commerciaux ; les investissements réalisés et/ou à venir, la performance économique et la rémunération ; lorganisation et le temps de travail en circuits courts. Ces témoignages contribuent à créer des références technico-économiques sur des fermes économes et autonomes en circuits courts. Ils peuvent aider des porteurs de projet à sinstaller en circuits courts et des agriculteurs à envisager une diversification en circuits courts.
Vente directe et confinement, des producteurs témoignent de nouveaux modes dapprovisionnement des populations
Carole TONIN, AuteurLa région du Grand Est a fortement été touchée par lépidémie de Covid-19. Ceci a eu des répercussions sur les ventes en circuits courts : le 23 mars 2020, les marchés de plein vent sont interdits. Néanmoins, les autres modèles de vente (à la ferme, en paniers, en AMAP ) sont autorisés à condition de respecter les mesures barrières. Dans cet article, quatre fermes bio, situées dans cette région et qui commercialisaient déjà leurs productions en circuits courts, expliquent comment elles se sont adaptées à cette situation. Le GAEC des Raillis (bovins viande et porcins) a développé des livraisons dans quatre villages en déposant les colis à une seule personne par village (personne référente). La ferme de la Fontenelle (bovins lait et transformation laitière) a mis en place des drives et utilise Cagette.net (logiciel libre et gratuit) pour regrouper, par lieux de dépôts, les commandes effectuées par ses clients. La ferme "Les vergers de Cousancelles" (arboriculture, petits fruits et apiculture) a changé de circuits de commercialisation, de la RHD vers des ventes via le réseau Locavor, les Ruches et des magasins collectifs de producteurs. LOpercule (fabricant de produits bio issus de la ruche, et de bières) vendait quasiment tous ses produits à des cafés, hôtels et restaurants et a rencontré des difficultés pour maintenir ses ventes.
Vivent les cidres, moûts et verjus
Franz BAMERT, AuteurHans Oppikofer est un agriculteur bio suisse. Il a repris la ferme de ses parents en 1999. La ferme Mausacker est composée de onze hectares sur lesquels sont produits des pommes, poires et coings destinés à la transformation pour l'essentiel (jus, cidres, verjus, vinaigres) et des cultures (1,5 ha accueillant la rotation épeautre, soja, blé). Deux bufs et un petit troupeau de moutons sont aussi présents sur la ferme. Un bistrot fermier permet de déguster les jus produits sur la ferme et d'assister à des spectacles. Hans Oppikofer transforme, chaque année, entre 50 et 65 tonnes de fruits en quelque 45 000 L de cidres doux ou fermentés. Il produit une vingtaine de sortes en effectuant des pressages par variété. Il a conservé des variétés de pommes très anciennes qui possèdent des arômes spécifiques (Waldhöfler, Leuenapfel, Buhberger ). Il produit également du vinaigre, ainsi que des verjus (jus issus de pommes non mûres) à utiliser comme du vinaigre ou du jus de citron. Cet arboriculteur effectue beaucoup de tâches à la main et ne produit pas de manière intensive, mais son système de production est rentable puisquil crée de la valeur ajoutée à ses produits.
Les Volonteux, une ferme coopérative
Joël FEYDEL, AuteurLa ferme « Les Volonteux » tire son nom dun quartier de Beaume-lès-Valence, dans la Drôme. Ce nom reflète aussi le courage nécessaire pour pratiquer une agriculture respectueuse des humains, de lenvironnement, des animaux et de la santé. Cette ferme coopérative est gérée en agriculture biologique. Au début, ils étaient deux ; maintenant, ils sont 22 coopérateurs à sêtre installés sur 26 ha, avec divers ateliers : maraîchage, arboriculture, transformation, magasin, boulangerie, apiculture... La ferme compte aussi un temps plein pour ladministratif et la comptabilité. De nouvelles personnes peuvent intégrer la Scop-CAE en sinsérant dans un atelier existant ou en créant leur propre activité. Lobjectif est de permettre à des personnes de sinstaller sans avoir à fortement sendetter pour exercer le métier dagriculteur. Les nouveaux arrivants disposent de trois mois pour sintégrer dans le collectif, la confiance et lhumain étant au cur des préoccupations. Les nouveaux coopérateurs tournent sur toutes les activités de la ferme, puis continuent à travailler deux jours par semaine pour le collectif et disposent du reste du temps pour monter leur projet. Le fait dêtre associé coopérateur permet également davoir le statut de travailleur indépendant et davoir une meilleure couverture sociale.
Agriculture paysanne : Des brebis, du fromage et de la rigueur
Margot JOBBÉ-DUVAL, AuteurBenjamin, Julia et Léa sont les trois associés de la ferme biologique de Messagendre, dans la Drôme. Ils possèdent 100 brebis de race lacaune en production (leur lait est transformé à la ferme et les fromages sont commercialisés en vente directe) et 2,5 ha de vigne (les raisins sont vendus à une cave coopérative). Cette ferme a été fondée en 2005 par les parents de Benjamin. Ce dernier les a vite rejoints et sest associé avec eux en 2008. En 2015, la mère de Benjamin approchait de la retraite et souhaitait diminuer son temps de travail. Cest dans ce contexte que Léa a été embauchée à la ferme. Avec son expérience en élevage et en transformation fromagère, elle a renforcé le GAEC et sest associée en 2017. Toutefois, il manquait encore un associé pour remplacer le père de Benjamin. A cette période, Julia effectuait ses stages de BPREA à la ferme de Messagendre. Elle a alors réalisé que son projet dinstallation pouvait seffectuer dans cette ferme et a enchaîné avec un stage de reprise quelle a souhaité prolonger pour voir une plus grande partie du cycle de la ferme. Julia sest associée au GAEC en mai 2018 et la transition avant le départ en retraite des parents sest effectuée sans à-coup. Dun point de vue organisation du travail, chacun des trois associés a des compétences différentes mais ils se partagent les astreintes quotidiennes. Leurs valeurs reposent principalement sur la clarté et la rigueur dans le travail.
Aveyron : De larrivée à linstallation, lexemple de deux couples du Ségala
Johan Kévin GALTIER, AuteurOriane et Pierre-Yohan sont arrivés en 2015 en Aveyron avec, à la base, un projet de gîtes et de jardin pédagogique. Laccueil des habitants les a confortés dans le fait de sinstaller. Ils ont alors réfléchi à un projet dinstallation collective et ont passé un BPREA pour se former au maraîchage. En 2016, ils rencontrent un autre couple, Sascha et Tatiana, qui a lui aussi un projet dinstallation collective. Ils se mettent alors à rechercher une ferme ensemble, réfléchissent à la formalisation du collectif et à leur organisation du travail. Ils commencent par produire chacun de leur côté : Oriane et Pierre-Yohan sinstallent sur le jardin dun camping et vendent leurs légumes sur place ; Tatiana et Sascha deviennent paysans-boulangers bio. Ces expériences leur permettent de sintégrer localement et de tester leur organisation du travail. En 2017, ils apprennent quune ferme de 32 ha est à reprendre suite à un départ en retraite. Leur installation ne se fera pas sans heurts, et ils arrivent à signer lachat en avril 2019. Une fois installés, les deux couples ont continué à sinvestir localement et à défendre lagriculture en laquelle ils croient (implication syndicale, mise en place dun marché bio, animations à la ferme ).
La châtaigne se déploie chez les Chauffour
Richard ZIZERT, Auteur ; Maude LE CORRE, AuteurAlain et Gisèle Chauffour ont débuté la culture de châtaigne en 1996 et assurent quil est possible de vivre de la châtaigne. Ils possèdent aujourdhui une soixantaine dhectares répartis entre le Lot et la Corrèze et vendent principalement leurs châtaignes bio fraîches. Lexploitation est dotée dun atelier de transformation pour la production de farine, crème de marrons et châtaignes pelées et dune pépinière pour pallier le manque de plants chez les pépiniéristes. En 2012, leur fils sest installé en individuel, toujours dans la même culture. Pour eux, posséder des châtaigneraies sur plusieurs zones limite les risques. Les investissements sont assez onéreux car le matériel doit être fait sur mesure et la famille vient de construire une retenue collinaire, cette culture ayant besoin de beaucoup dirrigation pour aspirer à un bon rendement. Aujourd'hui, Alain Chauffour se retrouve face à des impasses techniques, un tiers de sa récolte est perdu chaque année dû au carpocapse et à la pourriture et aucune solution ne semble exister à ce jour.
La chèvrerie de la Croix de la Grise
Catherine BUYSENS, AuteurVincent Delobel est l'actuel gérant de la chèvrerie de la Croix de la Grise, près de Tournai (Wallonie). Avant lui, ses parents, en bio depuis 1997, y ont élevé 45 vaches laitières jusqu'en 2002, date à laquelle la laiterie a arrêté la collecte de lait bio. Les Delobel ont alors fait l'acquisition de 150 chèvres, dont le lait était livré à un fromager près de Gand. La transformation n'était alors pas encore d'actualité sur la ferme. Cependant, après l'arrêt du contrat avec leur fromager, la famille Delobel a vendu la plupart des chèvres pour n'en garder qu'une trentaine. C'est à cette période que les Delobel ont commencé à développer les visites à la ferme et les stages. Peu à peu, une clientèle s'est constituée, intéressée par le fromage de chèvre et les activités de la famille Delobel. Le troupeau compte désormais plus de 70 chèvres, dont le lait est en totalité transformé sur place. Une dizaine de fromages différents sont proposés, en vente directe à la ferme, au marché de Tournai et dans des magasins bio. Aujourd'hui, deux tiers du temps est consacré à la production et un tiers aux visites de la ferme.
Dans lHérault : La Chèvre baillarguoise fait tout pour se faire connaître
Damien HARDY, AuteurAprès 25 ans dans limmobilier, Nathalie et Cédric Carpentier sont revenus à leurs premiers amours. En effet, ils se sont rencontrés au cours de leur BTS en transformation fromagère. Cependant, cest sur le tard que ce couple a monté un élevage caprin avec fromagerie. Ils ont choisi Baillargues pour installer une ferme aux portes de la ville : un choix pour être près de leurs clients. Après deux ans dinstallation et un passage en bio, ce couple espère trouver maintenant le bon rythme et se verser un salaire. Aujourd'hui, avec deux salariés, ils élèvent 84 chèvres et transforment 50 000 litres par an. Ils souhaitent augmenter la part de leur vente en direct et, pour cela, ils multiplient les actions pour se faire connaître : Apérobiques lété (dégustation sur place de fromages et de produits bio locaux), accueil dun petit bal champêtre, travail avec des écoles pour lécriture dun livre de recettes à base de lait et de fromage de chèvre imaginées par les enfants, communication active sur les réseaux sociaux La ferme accueille aussi un magasin de producteurs, avec lidée de le développer. Avec une exploitation située entre la ville, lautoroute et la garrigue, les chèvres au pâturage doivent être surveillées : mais, cest aussi loccasion de se faire connaître, en discutant avec les promeneurs, chasseurs et autre vététistes.