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Documents disponibles dans cette catégorie (46)


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L'agriculture durable : lenjeu
L'ATOUT TREFLE, AuteurA loccasion du centième numéro de la revue « Latout Trèfle », la rédaction a choisi de (re)publier un article sur lagriculture durable. Ce dernier avait été rédigé à loccasion de la sortie de Latout Trèfle n°1, en janvier 1999. Bien quécrit il y a une vingtaine dannées, cet article est toujours dactualité. Il tente déclaircir ce quest réellement lagriculture durable en apportant des éléments de réflexion aux questions suivantes : Quelles idées se cachent derrière cette notion ? Comment est-elle née ? A quels enjeux répond-elle à court et à long terme ? Pour cela, larticle retrace un historique du développement durable et de lagriculture durable, en partant de 1987 (année où le concept de « développement durable » a fait son apparition officielle dans un rapport établi par le Premier Ministre norvégien) et en allant jusquau contexte et aux enjeux de la fin des années 90.
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Actualité technique : Sarthe : un essai système en grandes cultures bio
Florence LETAILLEUR, AuteurUn essai système en grandes cultures bio a été implanté, en avril 2020, dans une parcelle de Guy Blanche, un paysan-boulanger sarthois, en bio depuis plus de 25 ans. Cet essai a été mis en place suite à des réflexions menées par des agriculteurs du groupe 30 000 grandes cultures bio sarthois (dont fait partie Guy Blanche). Lobjectif de ce groupe est déchanger sur la gestion des adventices et le maintien de la fertilité des sols en AB. Ses membres souhaitent travailler sur des "essais systèmes" pour évaluer les effets de certaines pratiques à léchelle dune rotation. La conception de lessai installé chez Guy Blanche a débuté en 2018, avec lappui de Vincent Lefèvre (agri-chercheur). Deux ans de co-conception (incluant des chercheurs, des agriculteurs et des experts) ont été nécessaires pour mettre au point cette expérimentation. Quatre systèmes de cultures vont être testés : système céréalier pur (sans apport de matière organique animale), système effectuant des échanges avec des éleveurs et deux systèmes identiques aux précédents mais sans labour. Ils seront basés sur une même rotation de 9 ans (trois ans de luzerne, maïs, chanvre, blé, colza, triticale, orge brassicole) et vont devoir répondre à quatre principales attentes (gérer les adventices pour quelles nimpactent pas la culture, augmenter la fertilité du sol, obtenir des marges intéressantes et diminuer le temps de travail).
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La fertilité des sols en bio : partage dexpériences en Pays de la Loire et ailleurs
Emmanuelle CHOLLET, Auteur ; Florent MATOUK, AuteurLautonomie, en matière de fertilité des sols, est difficile à atteindre en grandes cultures biologiques. Il est, en revanche, plus aisé de mettre en place des démarches économes en engrais organiques. La diversité des rotations, la couverture maximale des sols et les associations céréales - légumineuses sont des piliers de cette fertilité. Dautres pratiques permettent également de diminuer les apports de matière organique non produite sur lexploitation comme, par exemple, le calcul des restitutions azotées apportées par un couvert végétal. Florent Matouk, stagiaire à la CAB Pays de la Loire, a identifié des bonnes pratiques, mises en uvre par des agriculteurs de ce réseau, pour avoir des systèmes plus économes en apports dengrais organiques. A laide dexemples, il illustre notamment les gains apportés par des couverts végétaux, par le pâturage des parcelles durant lhiver, par lapport dherbe comme amendement (herbe issue de prairies permanentes), ainsi que par lintégration de légumineuses dans la rotation des cultures. Il présente également le cas dune ferme en polyculture-élevage où certaines parcelles nont pas reçu dapports de matière organique depuis plus de vingt ans.
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Interdiction des effluents délevages industriels : Des pistes pour sadapter
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn 2021, la gestion de la fertilisation dans les systèmes AB va être bousculée par la mise en application dune évolution réglementaire qui interdit lutilisation deffluents provenant délevages industriels. Fin janvier 2020, un colloque a été organisé par Bio Centre-Val de Loire sur lautonomie azotée en grandes cultures bio. Lobjectif était de faire le point sur les leviers mobilisables pour sadapter à cette nouvelle règle. À cette occasion, Vincent Moulin, conseiller agronomique à la FDgeda du Cher, a dressé le bilan de trois années dessais sur la fertilisation de blé bio : dans six essais sur onze, lécart de rendement entre les modalités fertilisées (60 unités dazote) et les témoins non fertilisés nétait pas significatif. Charlotte Glachant (de la Chambre dagriculture dIle-de-France) a effectué une synthèse de 121 essais portant sur lapport dengrais organiques sur blé : dans la moitié des situations, le gain de rendement engendré par les apports nétait pas significatif et les adventices nitrophiles étaient favorisées. Les résultats dun essai sur lapport de luzerne fraîche ensilée (comme fertilisant) ont aussi été détaillés : les rendements obtenus sont satisfaisants, mais la logistique nécessaire à la mise en place de cette méthode est assez contraignante. Enfin, les résultats dessais réalisés à la ferme expérimentale de Boigneville (Essone) et à La Saussaye (lycée agricole dEure-et-Loir) sur des systèmes de cultures bio et autonomes (sans apports extérieurs dengrais organiques) ont été présentés : ils ont montré que lautonomie en azote était possible, mais il nen est pas de même pour le phosphore et la potasse.
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Laurent Mothe, dans le Gers : Un objectif : minimiser les charges
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLaurent Mothe est céréalier bio dans le Gers. Il sest installé, en 1996, sur des terres déjà en bio. Il cultive 103 ha et produit de manière à se dégager un revenu tout en limitant ses charges, notamment de fertilisation et de mécanisation (son objectif est de réaliser 180 000 de chiffre daffaires par an, hors aides PAC). La majorité de ses sols sont constitués de terres argilocalcaires assez profondes et à bon potentiel, le reste est plus superficiel. Trente-trois hectares sont irrigables, mais seulement 20 à 25 ha sont irrigués tous les ans. Laurent Mothe a deux rotations-types, une sur ses parcelles irriguées (deux années de soja, puis oignon ou blé-féverole) et une sur ses terres non irriguées (blé-féverole, lentille, pois chiche, tournesol). Même si ses rotations sont courtes, ce céréalier nobserve pas de problèmes particuliers liés aux maladies ou aux ravageurs. Depuis plusieurs années, il diminue le soja car ses rendements ont chuté (de 30-35 q/ha à 25 q/ha) avec le manque de pluie, même si le nombre de tours deau dirrigation a été augmenté. Concernant la fertilisation des cultures, Laurent Mothe emploie des engrais organiques du commerce, mais il en utilise très peu : seul loignon est fertilisé (soit un apport tous les six ans sur les parcelles irriguées). Néanmoins, lintégralité des résidus de récolte est retournée au sol.
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Observatoire des fermes bovin lait de l'Ouest : Depuis 10 ans, les systèmes herbagers montrent leurs performances de durabilité
Romain DIEULOT, AuteurLObservatoire technico-économique du Réseau CIVAM a réalisé une étude sur la durabilité des fermes laitières de lOuest. Pour cela, il a comparé, sur dix ans (2008-2017), les performances des systèmes herbagers CIVAM bio (AD bio) et non bio (AD non bio), et des exploitations laitières conventionnelles du Réseau dInformation Agricole (RICA) du Grand Ouest. Les résultats montrent que les systèmes herbagers dégagent autant, voire plus, de revenu que la moyenne des fermes laitières, et ce, avec moins de terres, danimaux et dinvestissements, tout en faisant vivre plus de monde sur les fermes et en préservant plus lenvironnement. Alors que les fermes laitières conventionnelles subissent les crises du lait et poursuivent une stratégie de maximisation des volumes, les fermes herbagères cherchent plutôt à dégager un maximum de valeur ajoutée, cest-à-dire à produire à moindre coût. Une ferme herbagère non bio dégage en moyenne 24 920 de Revenu Disponible par actif, soit 39 % de plus que la moyenne fermes RICA, avec 85 000 L de lait vendus en moins. Ramenés à la surface de production, les systèmes AD non bio génèrent cinq actifs agricoles supplémentaires sur 10 km2 par rapport aux systèmes conventionnels. Ces résultats sont encore plus intéressants pour les fermes herbagères biologiques (AD bio).
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EcoPêche : Conception et évaluation multisite de vergers de pêche nectarine économes en produits phytopharmaceutiques et en intrants
D. PLENET, Auteur ; Christian HILAIRE, Auteur ; Julien RUESCH, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet EcoPêche vise à concevoir et à évaluer des vergers de pêches-nectarines qui arrivent à concilier une forte réduction de produits phytopharmaceutiques et la préservation des performances technico-économiques. Des expérimentations système faisant appel à de nombreux leviers daction ont été conduites entre 2013 et 2018. Les analyses de données concernent 29 systèmes de référence (REF), 36 systèmes économes en pesticides (ECO) et 12 systèmes en AB (BIO). La réduction des produits phytopharmaceutiques hors biocontrôle atteint 52 % pour ECO et 77 % pour BIO par rapport à REF. Le rendement commercialisable est plus faible pour ECO (- 20 %) et BIO (- 64 %) par rapport à REF (30,5 t/ha). Pour ECO, la réduction des coûts (- 20 %) ne permet pas de compenser la diminution du chiffre daffaires (- 19 %), ce qui conduit à une réduction des marges (- 21 %). En BIO, le prix de vente plus élevé permet dobtenir des marges identiques à REF. Ces résultats montrent bien la faisabilité technique dune réduction des pesticides en vergers de pêchers. Afin de favoriser la transition vers des systèmes ECO, une augmentation du prix payé aux producteurs (0,15 /kg de fruits) est nécessaire pour compenser la diminution moyenne des rendements.
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Fermoscopie : Le système herbager pour sortir la tête de leau
Morgane COULOMBEL, AuteurAprès sept ans de salariat agricole et deux ans en tant quassocié dans un GAEC, Guillaume Menguy sest installé en individuel, en 2013, dans les Côtes dArmor. Il possédait alors 36 VL, 50 ha de SAU (28 ha en herbe, 17 ha en maïs et 5 ha en céréales), des bâtiments et du matériel. Le coût de reprise a été assez élevé (330 000 ). Les quatre premières années sont difficiles et certains conseillers le poussent à produire davantage. Il agrandit alors son troupeau. Après avoir pensé arrêter son activité, il tente le tout pour le tout en mettant plus dherbe dans son système et se focalise sur la réduction de ses charges. Il passe ainsi de 17 ha de maïs en 2013 à 8,5 ha en 2017, puis tout à lherbe en 2018. Sa situation financière se stabilise. Guillaume passe en bio en 2018. Il fait pâturer ses vaches 1,5 à 2 jours sur ses paddocks de 0,80 à 1,20 ha. Bien quil se soit "fait lil", il fait un tour avec un herbomètre tous les 15 jours dans ses prairies pour connaître la pousse de lherbe. Autre particularité, il utilise du miscanthus pour la litière de ses veaux (22 /m3) : il met une couche de 10 cm au départ et en ajoute quand cela paraît nécessaire. Il souhaite étendre cette technique avec ses vaches cet hiver.
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Impact climatique (et économique) dun changement de système
Domitille POULIQUEN, AuteurDe 2015 à 2018, une quinzaine dexploitations situées dans la région Pays de la Loire ont changé leur système de production pour sorienter vers des systèmes herbagers économes. Des bilans techniques et économiques ont été réalisés au début et à la fin de ces trois années de changement par la FRCivam Pays de la Loire. Ils ont permis de quantifier les réductions démissions de CO2 liées à la modification des systèmes : les émissions de CO2 des fermes ont diminué en moyenne de 58 t. Cette diminution sexplique par une baisse de la consommation de concentrés (- 38 t eq CO2/ferme), une moindre utilisation des engrais azotés (- 8 t eq CO2/ferme) et une diminution du cheptel (- 6 t eq CO2/ferme). Le stockage moyen de CO2 par les prairies est estimé à 2 t, sachant que la méthode de calcul utilisée prend uniquement en compte les prairies mises en place depuis plus de cinq ans (ce qui limite les surfaces concernées et ne prend pas en compte les prairies nouvellement implantées). Un encart est consacré au GAEC Les Aventuriers, converti à la bio pendant le suivi.
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Optimising economic and environmental performances of sheep-meat farms does not fully fit with the meat industry demands
Marc BENOIT, Auteur ; Rodolphe SABATIER, Auteur ; Bertrand DUMONT, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude analyse les performances économiques et environnementales de cinq systèmes de production européens en ovins viande. Ils sont situés dans des zones géographiques contrastées, allant de lIrlande aux parcours méditerranéens français. Lanalyse de ces systèmes de production a mis en évidence leurs différences en matière de performances économiques et environnementales, de consommation daliments concentrés. Selon les systèmes, la productivité varie de 0,82 à 1,66 agneau/brebis/an, et la consommation de concentrés de 0 à 148 kg/brebis/an. Parmi ces cinq systèmes, deux systèmes se basent plus sur le pâturage de prairies et de parcours naturels. Ils affichent les meilleures performances économiques et environnementales, ce qui sexplique par une bonne concordance entre les besoins alimentaires du troupeau et la disponibilité en fourrages. Cependant, ces systèmes génèrent une forte saisonnalité de la production, ce qui ne répond pas à la demande de lindustrie agroalimentaire qui souhaite avoir un approvisionnement régulier tout au long de lannée. Le système irlandais suit également une stratégie dautonomie en fourrages, mais ses performances environnementales et économiques sont plus faibles en raison de son intensification, des prix plus élevés des terres, et du prix plus faible de la viande. Le système reposant sur trois agnelages en deux ans et le système en agriculture biologique génèrent un approvisionnement plus régulier en agneaux, mais ils consomment plus de concentrés, ce qui affecte négativement leurs performances. Ces résultats montrent que loptimisation des performances économiques et environnementales ne correspond pas entièrement à la demande de lindustrie de la viande. Les systèmes délevage basés sur lherbe et à faible productivité, mais entièrement autosuffisants, peuvent atteindre dexcellents rendements économiques, mais nécessitent des compétences spécifiques et une adéquation sur le plan de la commercialisation.
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Performances, impacts and bundle of services provided by five autonomous sheep meat farms in France and Ireland
Ce document a été écrit dans le cadre du « 6th International Symposium for Farming Systems Design », qui sest tenu à Montevideo (Uruguay) en 2019. Il analyse les performances multidimensionnelles de cinq systèmes délevage ovins viande. Actuellement, les systèmes délevage sont fortement remis en question par la société, notamment en ce qui concerne leurs impacts sur le changement climatique, la pollution, l'utilisation des terres et le bien-être des animaux. Cette étude analyse les performances, les impacts et lensemble des services fournis par cinq exploitations ayant des systèmes de production efficients en ovins allaitants, dont une en agriculture biologique. Ces fermes, basées en France et en Irlande, ont des systèmes très contrastés, notamment en ce qui concerne leurs stratégies d'alimentation et leurs contextes pédoclimatiques. Lhypothèse, sur laquelle se base cette étude, est que ces différentes stratégies mises en uvre se traduisent par des compromis différents vis-à-vis des services écosystémiques. Ainsi, après avoir présenté les performances techniques, économiques et environnementales de ces cinq systèmes, cette étude réalise des focus sur deux dentre eux. Ces focus détaillent les différents services quils fournissent et leurs impacts sur la production, lemploi (à la ferme et en dehors de la ferme), lutilisation dintrants, lenvironnement (biodiversité, pollution de l'eau, prédation ) et la dimension sociale (paysage, prévention des incendies, évènements culturels ). Ces analyses ont mis en évidence un lien positif entre la maximisation des ressources fourragères et la plupart des performances économiques et environnementales. Les systèmes d'élevage à faible productivité peuvent ainsi fournir simultanément des produits de haute qualité et une multitude de services. Une prochaine étape consistera à évaluer la sensibilité de ces exploitations à plusieurs types de risques.
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Préparer ensemble un avenir vivable !
Céline MEFFE, AuteurFrédéric sest installé dans une ferme laitière en 1994, à lEst de Limoges. Il a été rejoint par sa femme, Véronique, dabord en tant que conjointe collaboratrice, puis, en 2003, en tant quassociée. Leur ferme était alors conduite de manière intensive, avec peu dautonomie et beaucoup dachats extérieurs. En 2009, elle est fragilisée par la crise laitière. En 2010, le couple rebondit grâce à la création dun atelier de transformation initié par Véronique. Lorsque cette dernière a suivi des formations au CFPPA dAurillac pour monter la fromagerie, elle a rencontré des éleveurs heureux sur des petites fermes et a ensuite convaincu Frédéric de changer de système. La vente de certaines de leurs vaches leur a permis de financer latelier de transformation. Pour travailler sur leur autonomie, ils ont été accompagnés par le CIVAM de la Corrèze. En 2013, ils ont entamé une conversion en AB, sans assurance dêtre collectés en bio. Biolait a ouvert finalement une collecte dans le Limousin et la ferme lui livre son lait depuis 2015. Pour préparer la transmission du GAEC à moyen terme, le couple va sassocier avec Thibault (leur fils), Pauline (leur fille) et Julien (le compagnon de leur fille).
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Le réseau Dephy Expe Ecophyto en arboriculture : Bilan après six années d'expérimentation
Baptiste LABEYRIE, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie ROUGIERLe réseau Dephy Expe est un dispositif qui vise à produire des connaissances sur la réduction de lusage des produits phytosanitaires par lexpérimentation de systèmes de culture innovants. Parmi les 65 systèmes innovants de lexpérience, 17 sont en agriculture biologique. Les premiers résultats obtenus pour la filière arboriculture montrent des baisses dIndice de fréquence de traitements (IFT) conséquentes par rapport aux références, avec une réduction encore plus forte pour les systèmes bio. Par exemple, par rapport aux systèmes de référence, les systèmes bio ont des IFT réduits de 77 % pour la pêche contre 51 % pour les systèmes économes en intrants. Ainsi, lobjectif de moins 50 % est atteint, voire dépassé pour la majorité des espèces fruitières étudiées. Cependant, une baisse des performances économiques de ces systèmes a malheureusement souvent été constatée, mais certains systèmes de culture testés se révèlent être multiperformants. Les systèmes économes en intrants génèrent des chiffres daffaires moins élevés que les systèmes de référence, en raison de la perte de production. Quant aux systèmes bio, cette perte est compensée par une meilleure valorisation. Ces approches expérimentales ont permis didentifier à la fois des verrous et des voies de progression pour une arboriculture plus économe en produits phytosanitaires.
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Réseau DEPHY EXPE Légumes-Fraise-Framboise : Une nouvelle vague de projets (2018-2024)
Cathy ECKERT, Auteur ; Marie ROUGIER, AuteurUne nouvelle vague de projets DEPHY EXPE légumes est lancée pour six ans (2018-2024). La première vague (2012-2018) avait permis de montrer quen agriculture conventionnelle, il était certaines fois possible de réduire les IFT hors biocontrôle au-delà de 50 %. Les onze nouveaux projets ont pour objectif daller plus loin en prenant en compte un plus grand nombre de leviers agronomiques et en augmentant les multiperformances agroécologiques. Face au nombre grandissant dinstallations en maraîchage biologique et de microfermes, certains nouveaux projets DEPHY EXPE légumes ont pour objectif de créer des références techniques et économiques pour ces systèmes innovants. Cest notamment le cas des projets SEFerSol, Persyst et EMPUSA. SEFerSol est porté par le lycée agricole de Pflixbourg (Haut-Rhin). Il vise à tester de nouveaux leviers pour produire des références sur pomme de terre, salade, chou-fleur, courge, poireau et carotte. Le projet Persyst est porté par la FRAB Bretagne et va tester dautres leviers sur ces mêmes cultures (excepté les salades). Enfin, EMPUSA est porté par le GRAB (Vaucluse). Il a pour objectif délaborer des références sur des systèmes de maraîchage diversifié conduits en agroforesterie.
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Réseau DEPHY Ferme Légumes-Fraise-Framboise : Bilan de campagne 2018 : Approche nationale par espèce
Cathy ECKERT, Auteur ; Nicolas CHARTIER, Auteur ; Maxime LIÉNARD, AuteurLe réseau DEPHY Ferme utilise loutil bilan de campagne pour effectuer un suivi annuel des pratiques culturales utilisées. Ce temps déchange privilégié entre lingénieur réseau et le producteur est également loccasion de collecter des données relatives aux pratiques employées par les agriculteurs et à la pression des bioagresseurs (à léchelle régionale et individuelle). En 2018, une méthodologie danalyse de ces données a été établie à partir des données de quatre réseaux DEPHY Ferme situés dans le Sud de la France. En 2019, cette méthode a été déployée sur une quinzaine de réseaux et a permis de récolter et de traiter des informations par espèce cultivée. Ces informations concernent aussi bien la pression biotique que le degré de satisfaction des agriculteurs par rapport aux méthodes alternatives et aux rendements espérés. Cet article décrypte la démarche mise en place en s'appuyant sur lexemple dune espèce légumière : la salade. Il apporte notamment des informations sur les méthodes utilisées en agriculture biologique pour lutter contre les adventices, les ravageurs et les maladies de cette culture (les méthodes sont décrites séparément selon que les salades sont cultivées sous serre ou en plein champ). Des éléments chiffrés sur lefficacité de ces méthodes sont également apportés.