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PraiFacE en bref
Jean-Marie LUSSON, Auteur ; Xavier COQUIL, AuteurClôturé depuis peu, le projet PraiFacE, qui repose sur 130 entretiens auprès d'éleveurs herbagers, a abouti à l'élaboration d'un référentiel technico-économique par le Réseau agriculture durable (RAD). Il a permis de mettre en évidence des changements de paradigmes chez les éleveurs, comme, par exemple, le fait que la transition vers un système économe et autonome ne répond généralement pas à une volonté d'augmenter le revenu. La préoccupation majeure de ces éleveurs n'est souvent pas la gestion de l'herbe. Leurs attentes portent sur la simplification administrative, la gestion du temps de travail, le prix des concentrés ou encore l'aromathérapie. L'article résume les résultats de la thèse de Xavier Coquil sur la transition vers des systèmes d'élevages laitiers économes et autonomes, qui nécessite au moins un des quatre facteurs suivants : 1) Une information ou un exemple qui permet à l'éleveur d'envisager une solution nouvelle, par exemple la possibilité de ne pas faire le quota sans perdre de revenu ; 2) Faire face à un problème, par exemple de santé animale ou de trésorerie ; 3) Prendre conscience d'un décalage devenu insupportable entre les idées et les pratiques ; 4) Une obligation extérieure, par exemple pour les techniciens de l'Inra de Mirecourt.
Des prairies, du lait, du temps
Jean-Marie LUSSON, AuteurOlivier Izard élève des brunes des Alpes, en Aveyron, sur 32 hectares et produit 100 000 litres de lait bio par an. La gestion du temps de travail est au cur de ses réflexions, et il montre qu'il est possible d'être éleveur laitier tout en consacrant une part importante de son temps à des activités extérieures à la ferme, par exemple l'engagement dans deux associations et vingt jours de congés annuels. L'éleveur y parvient en embauchant un vacher de remplacement et un étudiant pour les travaux d'été. L'équilibre économique est atteint grâce à une utilisation optimale des prairies en pâturage tournant, une faible intensité capitalistique (la quasi-totalité du matériel est en Cuma) et aussi grâce à l'ICHN (Indemnité compensatoire de handicap naturel).
Résultats de l'observatoire technico-économique du RAD : Synthèse 2014 - Exercice comptable 2013
Ce document compare les performances technico-économiques de systèmes bovin lait (bio ou non) du réseau RAD (Réseau d'Agriculture Durable) avec celles du RICA, Réseau d'Information Comptable Agricole, (pour les exercices comptables de 2013). Il y a plus de richesse créée par les systèmes du RAD (par actif et par hectare) et celle-ci va en majorité servir à rémunérer le travail plutôt que le capital. Les exploitations du RAD seront plus faciles à transmettre. Ces bons résultats économiques s'expliquent par des économies de charges permises par la valorisation maximale du pâturage. Les prairies graminées-légumineuses, fournissant un fourrage équilibré, sont notamment un facteur clé permettant de réduire l'achat de concentré. L'herbe pâturée permet également des économies de mécanisation, de bâtiments de stockage et un temps de présence réduit en bâtiment. Ce mode de production économe et autonome en intrants est également plus respectueux de l'environnement (impact sur la biodiversité et excédent d'azote limité).
Systèmes + éco-autonomes, version Méditerranée
Goulven LE BAHERS, AuteurTous les ans, les acteurs du pôle SPEA (Systèmes de production autonomes et économes), du réseau des Civam, se réunissent. En 2013, rendez-vous était donné aux abords de la Méditerranée, dans le Gard. Deux agriculteurs ont fait visiter leurs exploitations à la vingtaine de participants : - Denis Florès, qui fait du maraîchage biologique en agroforesterie ; - et Denys Armand, viticulteur et polyculteur-éleveur en biodynamie. Une conférence sur l'agriculture et sa durabilité en zone méditerranéenne, avec des intervenants venus de PACA et de Languedoc-Roussillon, a permis de compléter les échanges. En encart, le pôle SPEA est présenté. Il constitue un lieu d'échanges et d'interconnaissance sur l'agriculture durable au sein du réseau des Civam.
Verger bas intrants
Claude BUSSI, Auteur ; Vincent MERCIER, Auteur ; Franck MERLIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre de divers projets, notamment le Casdar Bas-Intrants, dix expérimentations arboricoles actuelles sont présentées dans ce supplément au n° 342 de Réussir Fruits & Légumes. Elles concernent trois grandes catégories de systèmes : raisonné, bas intrants et biologique. Les articles résument les principaux résultats obtenus sur pêchers, pommiers de table, pommiers à cidre, pruniers, dans huit stations expérimentales en France. Les protocoles combinent diverses pratiques, dont certaines sont appliquées en agriculture biologique : désherbage mécanique, pilotage de l'irrigation, lutte variétale, choix du porte-greffe, etc. Les résultats concernent non seulement les rendements, mais aussi la consommation de carburant, le temps de travail...
Bioreco : Trouver le compromis entre performances agronomiques et environnementales
Fleur MASSON, AuteurDifférents systèmes de production sont comparés à l'INRA de Gotheron, dans le cadre du projet BioREco qui consiste à concevoir, expérimenter et évaluer des systèmes de production fruitière plus économes en pesticides. Les systèmes comparés sont la conduite en agriculture biologique, un système économe en intrants et la conduite raisonnée. Dans chaque cas, trois variétés sont utilisées : Ariane, Melrose et Smoothee. Chaque couple système variété est conduit selon son propre jeu de règles de décisions. Cet essai, en place depuis 7 ans, montre l'intérêt de la combinaison de plusieurs méthodes de gestion des bioagresseurs, notamment le choix variétal, la prophylaxie et la prévention. D'autres essais prometteurs de réduction des intrants ont été mis en place à la station expérimentale de la Pugère, de la Serfel et à la Serfa.
GAEC la Niro : Petite surface, grande efficacité !
Mélissa DUMAS, AuteurLe GAEC La Niro, situé sur la commune du Boupère en Vendée, a été créé en 1981 avec un atelier de vaches allaitantes et un atelier de vaches laitières. En 2013, seul l'atelier laitier est encore en place, avec 58 UGB sur 44 hectares. Afin de se dégager des revenus stables, les deux associés, père et fils, ont fait le choix d'orienter leur ferme vers un système économe et autonome. Ceci se traduit par une augmentation de la part des prairies, la production de mélanges céréaliers pour l'autoconsommation, une réduction du chargement et des intrants L'autonomie en protéines et la conversion à l'agriculture biologique sont les deux prochains objectifs des éleveurs du GAEC La Niro.
Les herbivores et la planète
M. JOURNET, Auteur ; Jean-Pierre DULPHY, Auteur ; Y. GEAY, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux changements que subit notre planète, l'élevage est souvent remis en cause, à l'aide d'arguments plus ou moins étayés. Les herbivores sont notamment accusés d'émettre du méthane et la consommation de viande et de produits laitiers serait mauvaise pour la santé. Certes, les herbivores contribuent aux émissions de méthane, à hauteur de 15% des émissions totales françaises. Ces émissions résultent du processus de transformation de la cellulose et des protéines végétales en produits animaux à haute valeur nutritionnelle. Cependant, le bilan de gaz à effet de serre des élevages dépend du système d'élevage et de son niveau d'intensification. L'intensification a conduit à une dégradation de l'environnement, mais les systèmes herbagers économes présentent des performances environnementales et économiques intéressantes. Le trio « sols-prairies-herbivores » fournit de nombreux services écosystémiques, tant agronomiques qu'écologiques. L'efficacité, mesurée avec le critère azote, des élevages herbivores, notamment en systèmes herbagers, est supérieure à celle des monogastriques, et la concurrence alimentaire pour l'homme est plus faible. Par ailleurs, la consommation, toutefois modérée, de viandes de ruminants et de leurs produits laitiers présente de nombreux intérêts nutritionnels et sanitaires.
Accompagner des groupes d'agriculteurs vers des systèmes de culture économes : Mémento à l'usage des animateurs et conseillers
Ce document, fondé essentiellement sur des témoignages de praticiens et des éclairages d'ergonomes (Marianne Cerf, Inra UR 1326 SensS et Cécile Barbier), aborde la façon de mieux accompagner des groupes d'agriculteurs en marche vers des systèmes de production plus économes en intrants, en particulier en grandes cultures. En introduction du document, est présenté ce que peut signifier "accompagner des groupes d'agriculteurs", ainsi que le travail de 5 agriculteurs, répartis dans 4 régions : Pays de la Loire, Bretagne, Centre, Poitou-Charentes, qui ont testé chez eux, de 2008 à 2010, un cahier des charges appelé "grandes cultures économes". Au sommaire du document : - I. Points de vue : Les agriculteurs dans le changement vers des systèmes économes : 1.1. Ce que changer veut dire ; 1.2. Accompagner le changement des agriculteurs, c'est : 1.2.1. Comprendre les logiques de chacun ; 1.2.2. Valoriser la diversité des sources d'engagement ; 1.2.3. Echanger pour avancer ; - II. Pratiques : De l'outil à l'instrument : 2.1. Boîte à outils : quelques briques pour construire l'action ; 2.2. Situations et actions d'accompagnement : Fonder et faire vivre le groupe ; Aider le groupe à évoluer vers ses objectifs ; 2.3. Construire et évaluer.
Accompagner des groupes d'agriculteurs vers des systèmes de culture économes : Mémento à l'usage des animateurs et conseillers
Réalisé dans le cadre du projet Grandes cultures économes, ce document rassemble des ressources destinées à aider des animateurs/conseillers agricoles dans leur travail, quelles que soient les productions agricoles. Il résulte de lexpérience accumulée et discutée par une équipe d'animateurs qui ont accompagné 55 agriculteurs engagés dans le test dun cahier des charges de pratiques, rédigé par des agriculteurs. Ces 55 agriculteurs sont répartis dans 4 régions (Pays de la Loire, Bretagne, Centre et Poitou-Charentes). Le document propose, en premier lieu, une réflexion sur les dynamiques de changement/innovation chez les agriculteurs, laquelle met en évidence la singularité de chaque parcours vers des systèmes plus économes. Il décrypte ensuite laccompagnement collectif tel quil se pratique dans le Réseau Agriculture Durable-Civam. En effet, les Civam sont plus familiers de lanimation de groupes que du conseil, défendant lidée selon laquelle "le groupe possède une grande partie des réponses aux questions que se posent ses membres". Ce document présente également une quinzaine de briques-outils élémentaires, enrichies de témoignages dutilisation. Sy côtoient des outils d'"aide à la vie du groupe" et des outils d'"aide à laccompagnement vers des systèmes de culture". Chaque brique est présentée selon un même schéma (fonctions, témoignage dutilisation, intérêts et limites identifiés). Sont également présentés des exemples dagencements de ces briques en situations-actions daccompagnement aux formats divers : intervention dexpert, réunion à trois, entrevue en face à face, co-conception en groupe, bilan de campagne, bilan de séquences Le document se termine par des éléments de méthode pour combiner ces situations.
Blé et protéagineux : La génétique en réponse aux besoins des filières
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa recherche sur la génétique du blé en bio pourrait permettre, à moyen terme, de répondre à l'évolution de la demande, aussi bien d'un point de vue quantitatif que qualitatif. Au-delà des volumes produits, la qualité des produits biologiques peut représenter un frein majeur à la valorisation de la production, notamment en blé, d'où la nécessité d'une sélection variétale adaptée à l'AB. C'est en effet dans ce mode de production que les progrès de la génétique sont le moins mis à profit. En effet, les critères de sélection développés en agriculture conventionnelle doivent être adaptés et une recherche spécifique sur la filière bio est nécessaire. Les principaux enjeux en seraient : - l'amélioration de la disponibilité en azote et de sa valorisation par la variété ; - la réduction de l'impact des maladies foliaires ; - l'amélioration de la résistance à la carie ; - l'augmentation du pouvoir concurrentiel vis-à-vis des adventices. Casser la liaison négative entre le rendement et la teneur en protéines est également identifié comme un objectif majeur par Jacques Le Gouis, directeur de recherche à l'Inra de Clermont-Ferrand. Un premier encart fait le point sur les critères de sélection pour la filière des protéagineux bio en France. Un second encart présente la sélection variétale du blé bio en Autriche.
Analyse sur le long terme de systèmes d'élevage ovins allaitants en France. Quelles trajectoires et quels facteurs de réussite économique ?
Marc BENOIT, Auteur ; Gabriel LAIGNEL, AuteurEn France, depuis une trentaine dannées, l'élevage ovin allaitant connaît de graves difficultés. Le revenu des éleveurs d'ovins est resté parmi les plus faibles de l'agriculture française, malgré de nombreuses adaptations. L'analyse globale des résultats technico-économiques des fermes, sur le long terme, montre d'une part, que l'augmentation de la taille des fermes a seulement permis de maintenir le revenu ; et, d'autre part, que ce sont les résultats techniques, en matière de productivité des brebis et de maîtrise des coûts d'alimentation, qui permettent d'assurer un niveau élevé de marge par brebis. Celle-ci reste, sur le long terme également, le premier facteur explicatif du revenu, avant la dimension du troupeau ou la maîtrise des charges de structure. Par ailleurs, un bon niveau de productivité numérique et un recours limité aux aliments concentrés dans les rations participent à un impact environnemental plus faible en termes de consommation d'énergies non renouvelables et d'émissions de gaz à effet de serre ramenées au kilogramme de carcasse produit. Les moyennes dissimulent, cependant, une forte hétérogénéité des fermes en termes de structure, de fonctionnement, de performances et d'évolution. Cet article propose une méthode originale pour illustrer la diversité des systèmes ovins viande, sous forme de trajectoires, sur la base d'une analyse multifactorielle.
Des économies d'intrants en systèmes de polyculture-élevage laitier : renforcer les connexions entre cultures et élevage
Xavier COQUIL, Auteur ; Pascal BEGUIN, Auteur ; Benoît DEDIEU, Auteur 2011L'exploitation INRA de Mirecourt, dans la plaine des Vosges, et deux exploitations privées, situées dans le Maine et Loire, converties en agriculture biologique, ont fait l'objet d'une étude sur les pratiques et les connexions existant entre les cultures et l'élevage. Les SPCE (Systèmes de PolyCulture Elevage) permettent des économies grâce aux interactions entre ateliers, mais la conversion vers une agriculture biologique et économe en intrants traduit aussi un changement du rapport qu'ont les agriculteurs avec le territoire : en effet, cette autonomie s'accompagne d'une désintensification, d'une re-localisation au travers notamment de l'assolement et d'une dé-spécialisation de l'utilisation du territoire de l'exploitation. Ces systèmes sont alors confrontés à de nouvelles questions comme l'adaptation de l'alimentation selon les ressources disponibles afin d'atteindre l'autonomie alimentaire ou à des changements de conduite comme un recentrage sur la culture de l'herbe. La prairie temporaire connait alors une conduite différente de celle d'une culture annuelle et la gestion du pâturage combinée à la gestion des stocks devient un élément central pour atteindre l'autonomie. Comme le précise Sébastien Couvreur, enseignant-chercheur au groupe ESA et responsable de laboratoire sur les systèmes d'élevage, ces systèmes sont sans cesse en évolution et les agriculteurs doivent avoir une capacité d'adaptation afin de faire évoluer leur conduite face au contexte.
BioREco : Un dispositif innovant pour évaluer les performances et l'impact environnemental des pratiques de protection en verger de pommiers
ARBO BIO INFOS, AuteurLes pommiers sont une des productions fruitières où la lutte chimique est largement utilisée en raison de leur forte sensibilité aux ravageurs. Le dispositif BioREco mis en place par l'INRA de Gotheron (Drôme) en 2005 sur une surface de 3,3 ha de vergers permet de tester des systèmes de culture alternatifs consommant moins d'intrants et produisant moins de rejets. 3 modes de production sont testés : agriculture biologique, agriculture raisonnée et un à la fois technique et économe en intrants. L'article présente les premiers résultats agronomiques, environnementaux et technico-économiques de l'expérimentation.