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Des repères pour les exploitations de marais
Cyrielle DELISLE, AuteurLancé en 2015 dans les Pays de la Loire, le projet Casdar Apex avait pour objectif de mieux comprendre les systèmes d'élevage situés en zones humides, où les contraintes environnementales et naturelles sont fortes et les pratiques forcément particulières. Une cinquantaine d'élevages bovins ont été suivis, afin d'établir des références technico-économiques, environnementales et sociologiques, et un travail spécifique sur le pâturage a été réalisé. Dans cet article, François Mosset, éleveur bio en bovins allaitants en Loire-Atlantique, et dont 130 des 160 hectares sont en zones humides, témoigne.
Les carottes ne suffisent pas : Vers une agriculture biologique de proximité
Josiane HAAS, Auteur ; Martine WOLHAUSER, Auteur | FRIBOURG (cp 500, 1701, SUISSE) : ÉDITIONS FAIM DE SIÈCLE | 2016Durant une année, Josiane Haas et Martine Wolhauser, les deux auteures, se sont plongées dans le quotidien de l’exploitation maraîchère d’Urs Gfeller, en Suisse. Installé à Sédeilles, à la frontière valdo-fribourgeoise, ce dernier a choisi le bio, la diversité et la vente directe. Sur ses 6 ha, il fait vivre une vingtaine de collaborateurs. Ceux-ci sont les vrais protagonistes de ce livre, qui est d’abord un récit vivant de ce qui se passe sur une exploitation maraîchère bio pendant un an. Au travers des portraits et des interviews des personnages rencontrés sur l’exploitation, cet ouvrage met en lumière l’engagement, la créativité et la vision partagée de ceux qui ouvrent des voies encourageantes face aux défis de l’agriculture d’aujourd’hui et pour répondre aux enjeux de notre alimentation. Ce récit démontre que l’agriculture peut aujourd’hui respecter la nature et les consommateurs, qu’il est possible de protéger la terre et de nourrir sainement la population, en misant sur l’équilibre naturel, sur la diversité et sur la proximité.
L’influence des réseaux d’acteurs sur la transition agro-écologique
Natacha CAYRE, Auteur ; Cannelle CLEMENT, Auteur ; Chloé COLMAS, Auteur ; ET AL., AuteurDes élèves ingénieurs de l'INPT-ENSAT ont mené, en 2015, une étude auprès de cinq éleveurs bovins lait aveyronnais et 23 acteurs des réseaux de ces derniers afin d’apporter des éléments de réponse sur l’influence des réseaux sur la transition agro-écologique. Ces cinq éleveurs ont été choisis selon un gradient de pratiques et de systèmes de commercialisation : un éleveur bovin lait conventionnel en circuit long, un agriculteur en conversion bio et circuit long pour l’exportation, un conventionnel avec vente à une coopérative locale, un producteur bio avec commercialisation en circuits long et court et enfin un producteur en conventionnel avec transformation et circuit court. Les éleveurs présentant des pratiques ou/et des systèmes de commercialisation plus en phase avec l’agro-écologie sembleraient développer des réseaux plus basés sur l’échange que sur la recherche d’un conseil à appliquer. Cette étude souligne aussi que la notion d’agro-écologie est encore mal définie par les acteurs sur le terrain et donc diversement prise en compte. Certains acteurs restent incontournables, agro-écologie ou pas, comme les laiteries. Les acteurs du conseil évoluent de plus en plus vers un conseil plus « horizontal », basé sur l’échange avec l’éleveur. Par contre, les acteurs comme les fournisseurs restent globalement dans une démarche de conseil à appliquer. Enfin, l’AB ou encore la diversité des voies de commercialisation sont des atouts pour un territoire comme l’Aveyron pour une démarche de transition agro-écologique.
Les néo-paysans
Gaspard D'ALLENS, Auteur ; Lucile LECLAIR, Auteur | PARIS CEDEX 19 (57 Rue Gaston Tessier, CS 50061, 75 166, FRANCE) : ÉDITIONS DU SEUIL | 2016Alors que le monde agricole se débat dans la crise et que des milliers d'agriculteurs abandonnent chaque année leur métier, des jeunes et moins jeunes gens sans ancrage familial dans la paysannerie choisissent de s'installer ici et là, aux quatre coins de la France, en maraîchage, élevage, culture. Succès, échecs, difficultés, bonheurs : peu à peu, ils renouvellent l'activité et apparaissent comme le ferment d'une agriculture en mouvement, écologique et pleine d'espoir. Gaspard d'Allens et Lucile Leclair ont passé un an à sillonner le pays pour découvrir les néo-paysans. Prenant le temps de séjourner dans ces nouvelles fermes, participant au travail des champs, revenant pour approfondir l'échange, ils rapportent de leur enquête une série de portraits vifs et denses. Ils décrivent et analysent ce mouvement souterrain et puissant qui témoigne d'un changement majeur dans le regard que la société du XXIème siècle porte sur la terre et la production alimentaire.
Je crée mon activité en maraîchage bio en Nord-Pas de Calais
Ce document, édité par la Chambre d'Agriculture Région Nord-Pas de Calais, l'Institut de Genech et le GABNOR, propose des repères pour construire une installation en maraîchage biologique viable et vivable. Au sommaire : - Devenir maraîcher bio, pourquoi pas ? (1. Maraîcher, oui mais bio... ; 2. Un savoir-faire historique en légumes ; 3. Des installations en progression ; 4. Maraîcher bio, un métier d'avenir) ; - S'installer maraîcher bio (1. L'installation, le temps des choix ; 2. L'émergence ; 3. Se former et acquérir de l'expérience, le duo gagnant ; 4. Le foncier, l'autre composante de votre réussite) ; - Fruits et légumes bio : Marché, filières, débouchés (1. Le bio, un marché qui s'enracine ; 2. Bien choisir ses débouchés) ; - Définir son système de culture (1. A chacun son exploitation ; 2. Les moyens de production ; 3. Quelques repères techniques) ; - Quelques références technico-économiques (1. Quelques repères économiques globaux ; 2. Quelques repères de "marges par produits") ; - Créer son entreprise en maraîchage bio (1. Les démarches préalables à l'installation ; 2. Les démarches et règles liées à la production de légumes ; 3. La conversion des terres et des produits) ; - Organiser son travail (1. Bien évaluer votre charge de travail ; 2. Le rapport au travail) ; - Financer son projet (1. Bien réfléchir ses investissements ; 2. Financer son projet) ; - Annexes.
RENETA - Rencontres nationales : Régionalisation et multi-partenariat dans les espaces-test agricoles : Actes
Les Rencontres Nationales 2015 de RENETA, Réseau National des Espaces-Test Agricoles, ont eu lieu en juillet 2015, à Tilloy-les-Mofflaines, dans le Pas-de-Calais. Au sommaire des Actes : - RENETA, le réseau national des espaces-test agricoles ; - Le Germoir, espace-test agricole du Nord-Pas de Calais ; - Table-ronde - Se tester en Nord-Pas de Calais ; - Atelier 1. Accès au foncier ; - Atelier 2. Entreprendre en collectif ; - Atelier 3. Se tester sur diverses productions ; - Atelier 4. Le rôle des collectivités territoriales ; - Atelier 5. Gérer et coordonner l'action multi partenariale autour du test agricole ; - Atelier 6. Quelle pertinence pour une régionalisation des espaces-test agricoles ? ; - Conclusions de la journée ; - Annexes.
Transitions vers la double performance : quelques approches sociologiques de la diffusion des pratiques agroécologiques
Florent BIDAUD, AuteurL'évolution du monde agricole vers l'agroécologie fait question. Notamment, comment favoriser cette transition ? Ce document présente divers éléments, des schémas explicatifs, issus notamment des sciences sociales et pouvant être mobilisés pour analyser les blocages observés et aider à définir quel conseil développer ou quelle politique publique mettre en œuvre. Parmi ces schémas, on peut mobiliser des résultats issus d'analyses de trajectoires d'agriculteurs ayant opéré des changements, résultats qui ont montré notamment que ces changements sont durables si progressifs, si appuyés, menés en lien avec des dynamiques collectives et s'il y a écho dans l'environnement institutionnel et marchand. En effet, la transition vers l'agroécologie n'est pas qu'une question à aborder à l'échelle de l'exploitation. C'est aussi une question d'évolution des filières et des territoires, à savoir des systèmes agroalimentaires. Ces derniers sont porteurs de verrous importants face aux changements et qui perdurent, par exemple, parce que les acteurs ont des intérêts communs au maintien du système (parce que cela fonctionne, que c'est efficace et sûr, notamment en termes de résultats techniques, économiques et même sociaux). L'approche territoriale, à travers des projets regroupant divers acteurs (agriculteurs, conseillers, chercheurs, entreprises…), peut être un moyen pour lever ces verrous à l'échelle des systèmes agroalimentaires. La « recherche du pluralisme » dans la gouvernance de cette transition est un élément nouveau pouvant fortement et durablement impacter le monde agricole.
La conversion à l'agriculture biologique : plus qu'un changement de pratiques…
Alexandra BARON, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurSuite au pic de conversions en bovins lait observé dans les années 2009 et 2010, le réseau GAB-FRAB de Bretagne s'est engagé dans le suivi pluriannuel de 15 fermes en conversion, des systèmes souvent éloignés des fermes bio « historiques ». L'article présente les grandes tendances identifiées après trois années de suivi. Tout d'abord, les systèmes étudiés sont allés globalement vers une désintensification (notamment moins de maïs). De nouvelles pratiques sont observées, comme l'ensilage (d'herbe surtout) en quantité en décembre, janvier et février. Economiquement, la majorité des fermes voient leurs résultats se maintenir, voire augmenter en fin de conversion. Cette étude s'est aussi focalisée sur des aspects sociaux, montrant, par exemple, l'importance du regard des autres (famille et voisins) au moment de la conversion, les avantages que peut trouver un agriculteur à échanger (visites, rencontres) et à prendre du recul (congés) dans la réussite de son projet bio. Au final, la conversion amène à des changements profonds, aussi bien techniques, économiques que sociaux.
Social dimensions of organic production and systems research
D. H. CONSTANCE, Auteur ; J.Y. CHOI, Auteur ; D. LARA, AuteurCette revue de littérature discute d'aspects sociaux de l'agriculture biologique, notamment de l'évolution de la philosophie du mouvement et de sa contribution au développement durable. On dénote deux perspectives philosophiques différentes de l'agriculture : la perspective "industrielle", qui voit l'agriculture comme une industrie parmi d'autres dont le but est de produire des commodités au coût le plus bas possible, et la perspective "agraire", qui voit l'agriculture comme une activité ayant des fonctions sociales importantes allant au-delà de la production. Selon plusieurs chercheurs, la "conventionnalisation" et la bifurcation ont marqué l'évolution de l'agriculture biologique. La conventionnalisation est la tendance de l'agriculture biologique à adopter des caractéristiques de l'agriculture conventionnelle, notamment en terme d'échelle, de commodification et de consolidation, devenant une agriculture conventionnelle qui substitue ses intrants de synthèse pour des intrants biologiques. Ceci conduit à une compétition accrue, une réduction de la prime biologique et une chaîne d'approvisionnement mondialisée, basée sur l'avantage comparatif. La bifurcation est la tendance de l'agriculture biologique à se polariser en deux modèles, l'un basé sur des opérations à grande échelle qui commercialise ses produits par des intermédiaires dans le réseau de distribution traditionnel; l'autre basé sur les circuits courts et faisant une production diversifiée. On peut qualifier l'un et l'autre modèle de "bio mou" et "bio strict". Selon plusieurs auteurs, la conventionnalisation et la bifurcation réduit la contribution positive de l'agriculture biologique au développement durable. Ainsi, au lieu d'engendrer une transformation rurale basée sur les valeurs de la perspective "agraire", l'agriculture biologique risquerait de n'engendrer que des réductions incrémentales d'externalités environnementales de l'agriculture conventionnelle, basées sur les valeurs de la perspective "industrielle".