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Pour une meilleure comparaison entre agriculture biologique et conventionnelle
INRAE, AuteurLes impacts environnementaux liés à lagriculture et à lalimentation font lobjet de nombreuses études. La méthode la plus couramment utilisée pour quantifier ces impacts est lanalyse de cycle de vie (ACV). Certaines études (qui utilisent cette méthode) montrent que lagriculture biologique n'est pas meilleure pour lenvironnement que lagriculture conventionnelle. Ceci sexplique notamment par le fait que lAB produit des rendements plus faibles et utilise plus de terres pour compenser cela. Cependant, trois chercheurs européens viennent de publier une analyse critique sur les études ACV : ils démontrent que cette méthode est souvent mise en uvre de manière trop simpliste et quelle passe à côté de certains avantages majeurs de la bio. Ces chercheurs signalent notamment que les ACV prennent rarement en compte la biodiversité alors que cette dernière joue un rôle crucial pour la santé et la résilience des écosystèmes. Par ailleurs, les ACV ne tiennent pas compte des résidus de pesticides contenus dans le sol, leau et les aliments, alors quils peuvent être nocifs pour la santé humaine. Enfin, elles ne considèrent pas les problèmes liés à la dégradation des terres et à la réduction de la qualité des sols résultant dune gestion non durable des agroécosystèmes. Ces oublis peuvent conduire à des conclusions erronées lorsquil sagit de comparer agriculture biologique et conventionnelle.
Rapport Planète Vivante 2020 : Infléchir la courbe de la perte de biodiversité - Synthèse
R.E.A ALMOND, Auteur ; M. GROOTEN, Auteur ; T. PETERSEN, Auteur | GLAND (Rue Mauverney 28, 1196, SUISSE) : WWF INTERNATIONAL | 2020Publié tous les 2 ans, le Rapport Planète Vivante mesure l'état de la biodiversité sur la planète. Lindice Planète Vivante 2020 fait état dun déclin moyen de 68 % des populations de mammifères, doiseaux, damphibiens, de reptiles et de poissons, suivies entre 1970 et 2016. Les variations des populations despèces sont un indicateur majeur de la santé globale des écosystèmes. Cependant, mesurer la biodiversité, la variété de tous les êtres vivants, demeure complexe ; il nexiste pas de mesure unique qui puisse saisir tous les changements dans cette immense toile de la vie. Il n'en reste pas moins que la nature décline à un rythme sans précédent. Les conséquences, non seulement sur les populations danimaux sauvages, mais aussi pour la santé humaine et sur de nombreux autres aspects de notre vie, devraient dicter un changement culturel systémique et profond, et un rééquilibrage de notre relation avec la planète. La tendance peut-elle être inversée, et comment ? Après avoir présenté les derniers chiffres de la perte de biodiversité (animale et végétale), les auteurs abordent les activités humaines et leurs conséquences écologiques (commerce mondial, surconsommation de ressources, surpêche et pollution des océans, empreinte écologique des pays ) ainsi que les risques du changement climatique pour la biodiversité. Les auteurs montrent également comment la santé des humains et celle de la planète sont intrinsèquement liées et comment la biodiversité est essentielle à la sécurité alimentaire. Inverser la courbe est possible, selon les travaux de modélisation initiés par Bending the Curve (Californie) qui mettent en avant plusieurs scénarios dactions réalisables.
Un système pâturant qui a atteint la neutralité climatique
Olivier SUBILEAU, AuteurAnthony Vasseur sest installé, en 2018, sur la ferme laitière familiale. Cette dernière, située dans la Sarthe, a une SAU de 64 ha et un cheptel de 35 vaches laitières (production de 114 000 L). Elle est en bio depuis une vingtaine dannées et en système herbager depuis 1994 (les vaches pâturent toute lannée, excepté du 15 décembre au 15 février). Pour valoriser au mieux lherbe, Anthony Vasseur pratique le pâturage tournant dynamique. Lutilisation dassociations despèces lui permet daugmenter la période de pâturage, notamment en implantant un mélange de chicorée-plantain-trèfle qui résiste bien à la période estivale. Lautonomie alimentaire de son troupeau est également assurée par la production dorge, de maïs et de luzerne sur 15 ha. Son système de production est performant à la fois dun point de vue technique, économique et social. Il présente aussi lavantage davoir peu de répercussions sur le climat : il consomme très peu dénergie (7,5 GJ/ha/an) et émet peu de GES (3 t éq. CO2/ha). À terme, cet éleveur souhaiterait simplifier davantage son système en passant en monotraite et en tarissant ses vaches les deux mois dhiver où elles sont en bâtiment. Pour compenser la baisse de production estimée à 15 %, il augmentera son cheptel (cinq vaches supplémentaires) et améliorera ses taux.
Les systèmes laitiers biologiques et lenjeu climatique
Manon COUPIN, Auteur ; Silvère GELINEAU, AuteurDes diagnostics CAP2ER ont été réalisés sur des fermes laitières biologiques et conventionnelles situées en Pays de la Loire. Globalement, ces diagnostics montrent que les fermes bio ont des émissions nettes de gaz à effet de serre plus faibles que les fermes conventionnelles. Les émissions brutes des systèmes bio et conventionnels sont en revanche assez proches : les émissions issues de la rumination sont plus importantes en bio, mais elles sont compensées par les émissions moindres liés aux achats daliments et de fertilisation. La consommation de carburant est identique entre les bio et les conventionnels. Le stockage de carbone, notamment via les prairies et les haies, explique la différence de résultats sur les émissions nettes entre les systèmes biologiques et conventionnels. Cet article détaille les résultats obtenus par trois fermes bio. Ces dernières présentent une part plus ou moins importante de maïs dans leur assolement : un système tout herbe, un système avec 5 à 15 % de maïs et un autre avec plus de 15 % de maïs. Même si les émissions de ces trois fermes sont relativement faibles, elles sont influencées par lintensification du système : plus la part de maïs est importante, plus les émissions par hectare sont élevées.
Le tracteur électrique ALPO en maraîchage, une nouvelle alternative durable
LA LUCIOLE, AuteurLa Ferme des Volonteux, dans la Drôme, conduite en agriculture biologique, produit du maraîchage et de l'arboriculture sur une SAU de 10 ha. Pour mettre en place une agriculture plus durable, les propriétaires de cette ferme souhaitent peu à peu remplacer leurs tracteurs thermiques par la traction animale et par un tracteur électrique. Pour le tracteur électrique, ils ont opté pour le modèle ALPO, conçu par la société SABI AGRI. Grâce à ses batteries, il a une autonomie de 4 à 8 h et se recharge en 1h-1h30. Dans cet article, ces agriculteurs effectuent un retour dexpérience : ils expliquent pourquoi ils ont choisi ce modèle, présentent les travaux quils réalisent à laide de ce tracteur et décrivent quels sont ses avantages (absence de bruit, recharge rapide, modèle adaptable selon les besoins des producteurs).
Agroecology and carbon neutrality in Europe by 2050: what are the issues?: Findings from the TYFA modelling exercise
Pierre-Marie AUBERT, Auteur ; Marie-Hélène SCHWOOB, Auteur ; Xavier POUX, AuteurLe dernier rapport du GIEC fixe l'objectif d'atteindre la neutralité carbone en 2050, voire, au plus tard, en 2070. L'intensification durable de la production agricole, dans une logique de préservation de terres (land sparing), est plus souvent considérée comme une mesure nécessaire pour y parvenir. À lopposé, cette étude s'interroge sur la mise en place d'un système agroécologique alimentaire plus extensif, basé sur une logique de partage des terres (land sharing). Pour cela, elle compare les scenarii de létude TYFA (Ten Years For Agroecology in Europe) avec les scenarii dautre études récemment publiées pour atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050. Cette comparaison a été effectuée à laide dun tableau multicritère. À noter que cette étude place l'objectif datténuation du changement climatique dans une perspective plus large : celle de la transition vers des systèmes alimentaires durables. Elle prend également en compte les défis liés à la santé humaine, à la conservation des ressources naturelles, à la préservation de la biodiversité, ainsi quà l'adaptation au changement climatique.
Bilan carbone
Vincent BROSSILLON, AuteurDans le but datténuer les émissions de CO2 des fermes, le réseau Civam national a mis au point un outil de diagnostic de bilan carbone qui prend en compte à la fois les émissions (intrants et émissions de méthane entérique des bovins) et le stockage (prairies, haies, arbres et leur gestion). On obtient alors les émissions nettes qui sont égales aux émissions brutes de carbone auxquelles on soustrait le stockage de carbone. Chez Danielle Rabaud, éleveuse de bovins bio, les émissions de gaz à effet de serre sur son exploitation sélèvent à 220 tonnes équivalent CO2, dont 94 % issues de la fermentation entérique des bovins. Le stockage sélève à 132 tonnes équivalent carbone, dont 94 % provenant des prairies (sachant que le retournement de prairies compte négativement). Les émissions nettes de la ferme de Danielle sont donc de 88 t, 60 % des émissions brutes étant compensées par le stockage.
Dossier : Produire une viande bas carbone durable
Cyrielle DELISLE, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurLe gouvernement français sest fixé un objectif ambitieux : atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour atteindre cet objectif, tous les secteurs dactivités, dont lagriculture, devront réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Pour cela, la filière viande bovine sest lancée, en 2015, dans le programme Life Beef Carbon, qui a pour objectif de réduire de 15 % lempreinte carbone de la viande bovine sans impacter la production et la capacité économique des exploitations. Ce programme a permis dévaluer lempreinte carbone de 1700 fermes grâce à loutil CAP2ER. Les premiers résultats sont disponibles. En moyenne, les élevages compensent un tiers de leurs émissions, et les fermes bas carbone ont souvent une meilleure performance économique. Autre initiative pour encourager les agriculteurs à réduire leur empreinte environnementale : Carbon Agri. Cette méthode permet de calculer les réductions dempreinte carbone. Elle devrait permettre aux éleveurs engagés dans un projet visant à réduire leur empreinte carbone de vendre des crédits carbone, et ainsi dêtre rémunérés par un partenaire volontaire (Jean-Baptiste Dollé, chef du service environnement à lIdele, détaille cette méthodologie et ce dispositif). Trois éleveurs, dont les systèmes de production dégagent peu de GES, apportent leurs témoignages : ils expliquent pourquoi leur niveau démissions est faible et les actions quils ont mises en place pour essayer de le diminuer encore plus. Lun dentre eux, Nicolas Onfroy, est en AB. Ses émissions sont de 2,5 kilos équivalent CO2 par kilo de viande produite (alors que la moyenne est à 27). Suite au diagnostic CAP2ER, il vise une viande neutre en carbone et a mis en place un plan dactions.
Famille en transition écologique : Ze guide 2 : Changer son monde pour changer le monde
Quel est le véritable impact de notre mode de vie sur lenvironnement ? Comment le mesurer ? Et surtout : quels changements opérer dans notre vie de tous les jours si lon veut préserver la planète ? Ce guide, à la fois manifeste pour la sobriété et guide pratique, invite à agir concrètement ici et maintenant pour la transition écologique. Avec laide dingénieurs spécialisés en bilan carbone et analyse de cycle de vie, lauteur passe au peigne fin, avec humour, le coût écologique de notre vie quotidienne : transport, logement, alimentation, électronique, épargne Saviez-vous, par exemple, que ce sont nos placements financiers qui ont le plus dincidence sur notre empreinte carbone ? Sur la base de cette analyse détaillée, ce guide invite chacun à redéfinir ses priorités et propose un plan dactions pour amorcer, en famille, une vraie transition écologique.
Le revers de notre assiette : Changer d'alimentation pour préserver notre santé et notre environnement
Quelle est lempreinte de notre alimentation sur lenvironnement ? Quelles conséquences sur notre santé ? Lagriculture biologique va-t-elle affamer le monde ou au contraire sauver notre biodiversité ? Pourquoi est-il urgent de changer dassiette ? Combien de surface pour se nourrir ? Cette brochure éclaire et met en perspective les travaux les plus récents sur l'impact de notre alimentation sur l'agriculture, le climat, l'environnement et la santé, notamment ceux du projet de recherche BioNutriNet. Les résultats de ces travaux complètent le volet alimentation du scénario prospectif de transition agricole et alimentaire Afterres2050 élaboré par Solagro. La brochure intègre également les résultats les plus récents sur l'empreinte "énergie et gaz à effet de serre" du système alimentaire français dans sa globalité. Ces travaux confortent de nombreuses études et scénarios sur la non soutenabilité des régimes trop carnés, trop riches en protéines animales et selon lesquels le régime alimentaire des consommateurs de bio permet de préserver les ressources naturelles et le climat. Ainsi, lalimentation constitue un puissant levier de transition à la portée de tous.
Global warming of 1,5 °C : Summary for Policymakers
Myles ALLEN, Auteur ; Mustafa BABIKER, Auteur ; Yang CHEN, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVA 2 (c/o World Meteorological Organization, 7 bis Avenue de la Paix - C.P. 2300, CH - 1211, SUISSE) : IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) | 2018Ce résumé dun rapport établi par lIPCC (Groupe d'experts intergouvernemental sur les changements climatiques) est destiné aux décideurs politiques et porte sur les impacts d'un réchauffement climatique à 1,5 °C. Il est basé sur des études scientifiques, techniques et socio-économiques, ainsi que sur la comparaison des impacts entre les prévisions dun réchauffement global à 1,5 °C et celles d'un réchauffement à 2 °C. Dans un premier temps, les causes du réchauffement climatique lié aux activités humaines (à partir de lère industrielle jusqu'à nos jours) y sont définies et quantifiées. Les différents impacts et risques associés à ce changement sont ensuite évoqués et les modèles utilisés pour effectuer ces prévisions sont également décrits. Différentes propositions sont ensuite émises pour limiter le réchauffement climatique. Enfin, ce rapport met en avant limportance dapporter une réponse globale des différents pays pour favoriser un développement durable et éradiquer la pauvreté dans le monde, ce qui passe par une implication collective.
Improving carbon footprinting of agricultural systems: Boundaries, tiers, and organic farming
Cornelius ADEWALE, Auteur ; John P. REGANOLD, Auteur ; Stewart HIGGINS, Auteur ; ET AL., AuteurA travers cette étude, les auteurs, chercheurs américains, se sont intéressés aux méthodologies utilisées pour évaluer l'empreinte carbone des systèmes agricoles, et ainsi identifier d'éventuelles incohérences. Pour ce faire, ils se sont appuyés sur des systèmes conduits en agriculture biologique, réputés pour leurs émissions de gaz à effet de serre réduites et leur meilleure séquestration de carbone dans les sols. Globalement, pour les auteurs, les méthodes d'évaluation des empreintes carbone devraient utiliser des limites plus précises et cohérentes. La séquestration du carbone dans les sols devrait être systématiquement prise en compte. Enfin, pour les auteurs, l'utilisation de facteurs d'émissions plus fins aux échelles temporelle et spatiale pour les intrants agricoles est essentielle.
La moitié des élevages dans cinq ans : Empreinte carbone : la filière lait passe à la vitesse supérieure
Costie PRUILH, AuteurLe 14 juin dernier, plusieurs acteurs (Cniel, Institut de lElevage, APCA, France conseil élevage) ont signé une feuille de route climatique. Cette dernière affiche des objectifs ambitieux : faire entrer 50 % des éleveurs dans la démarche dici cinq ans et 100 % dici 10 ans, afin de réduire lempreinte carbone des élevages laitiers français de 20 % à lhorizon 2025. Difficile à tenir, cet objectif sous-entend que lensemble des fermes soient toutes aussi performantes que les élevages émettant le moins de carbone aujourdhui et que de nouvelles pratiques soient mises en place. Lidée est de communiquer sur cette démarche et d'en faire un argument commercial. Mais comment éviter que leffort ne soit porté que par les éleveurs, sans quils obtiennent pour autant un meilleur prix dachat de leur lait ? Certes, des études ont montré que réduire son empreinte carbone était source déconomies (par une baisse de la consommation dénergie ou encore par loptimisation de la gestion du troupeau). Cependant, il faut malgré tout prévoir daider financièrement les éleveurs. Reste à savoir comment : une prime sur le prix du lait (si le consommateur accepte de payer plus cher), valorisation de la démarche dans les contrats entre organisations de producteurs et transformateurs, appui à certains investissements par les pouvoirs publics ?
Réduire de 15 % l'empreinte carbone est réalisable
Cyrielle DELISLE, AuteurLe projet « Life Beef Carbon » (2016-2020) cherche à réduire de 15 % lempreinte carbone de la filière viande bovine en dix ans. Ce projet est piloté par lInstitut de lélevage et regroupe 57 partenaires. Il doit évaluer lempreinte carbone de 2000 fermes de quatre pays européens (France, Irlande, Espagne et Italie) pour ensuite promouvoir les pratiques à faibles émissions de gaz à effet de serre (GES). En France, lagriculture contribue à 20 % de leur émission, dont 5 % sont liés à lélevage bovin (méthane entérique 50 %, gestion des effluents 23 %, achats de paille 6 %, fertilisation 6 %, énergies directes 5% et achats dengrais 4 %). Les premiers résultats obtenus sur 1050 fermes montrent de grandes disparités entre les exploitations faiblement émettrices et la moyenne : leur empreinte carbone est 35 % plus faible que la moyenne, ce qui laisse supposer quil existe bien des marges de manuvre pour réduire de 15 % les émissions de GES et quelles existent dans ces exploitations. Les principaux leviers identifiés sont la diminution des UGB improductifs et de la fertilisation minérale, une meilleure gestion des effluents et loptimisation des rations (en favorisant le pâturage).
WWF : Rapport Planète Vivante 2018 : Soyons ambitieux - Synthèse
M. GROOTEN, Auteur ; R.E.A ALMOND, Auteur | GLAND (Rue Mauverney 28, 1196, SUISSE) : WWF INTERNATIONAL | 2018Le Rapport Planète Vivante du WWF présente, tous les deux ans depuis 1998, l'état de la biodiversité sur la planète. Vingt ans après la sortie du premier Rapport Planète Vivante, le constat est plus qu'alarmant. Un phénomène important daccélération est pointé par les scientifiques, indiquant que la planète entre dans une nouvelle ère géologique, qualifiée dAnthropocène. Lexplosion démographique et la croissance économique entraînent des changements planétaires sans précédent en raison de la demande accrue en énergie, en terres et en eau. Les phénomènes observés sont tous reliés entre eux. Selon lIPV (Indice Planète Vivante), entre 1970 et 2014, leffectif des populations de vertébrés sauvages a décliné de 60 %. Surexploitation des ressources et activités agricoles demeurent les causes principales de cette érosion. Pourtant, les décideurs ne semblent pas avoir pris conscience de la gravité de la situation. Ni les accords de politique internationale ni les résultats des recherches fondamentales nont permis denrayer lappauvrissement de la biodiversité. Dans ce rapport, plus de 50 experts évaluent la santé de notre planète et létat de la biodiversité mondiale. Ce qui apparaît de plus en plus clairement, cest que le développement et le bien-être des sociétés humaines dépendent de systèmes naturels en bonne santé. Il faut être plus ambitieux afin de non seulement mettre un terme aux pertes, mais aussi dinverser la courbe du déclin de la biodiversité.