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Des coopératives alimentaires auto-gérées : Le modèle des Diony-Coop à Saint-Denis
Jean-Claude RICHARD, AuteurDepuis environ 5 ans, se sont développées des petites structures destinées à fournir à leurs membres les compléments nécessaires aux produits fournis par les AMAP. Ces structures sont totalement indépendantes et fonctionnent selon les principes de l'éducation populaire : l'Indépendante, Coopaparis (18ème arrondissement de Paris), Coopali (Champigny-sur-Marne), l'Epi Castelfortain dans les Yvelines, Solibio sur l'Île de Saint-Denis, ou encore les Diony-Coop, à Saint-Denis (93). Ces dernières se sont installées à Saint-Denis pour permettre aux 110 000 habitants d'acheter des produits bio ou de qualité à des prix "raisonnables", dans un contexte d'absence totale d'enseignes bio dans cette commune... Fin 2016, la première Diony-Coop offrait plus de 900 références de produits au prix d'achat et regroupait 300 coopérateurs. Un deuxième magasin a été ouvert en 2017. Aujourd'hui, les deux magasins regroupent plus de 550 familles. Ce modèle et cette nouvelle façon de consommer ont été présentés en septembre 2017 à Saint-Denis, lors d'une rencontre nationale des coopératives alimentaires autogérées, où environ 200 personnes sont venues découvrir et apprendre comment ouvrir une telle coopérative, basée sur des pratiques autogestionnaires. L'article aborde ainsi les principes de fonctionnement, au cur duquel se trouvent la participation et la responsabilité individuelle, les différentes modalités d'approvisionnement, l'organisation, etc.
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Diony-Coop : Des coopératives alimentaires autogérées dans le 9-3 : Quelques conseils et informations qui vous permettront d'ouvrir une coopérative alimentaire dans votre ville
Les coopératives alimentaires de consommation DIONY-COOP sinscrivent dans une démarche économique et politique. Il sagit tout dabord de donner aux habitants de St-Denis (93) la possibilité dacheter des produits bio et du commerce équitable à des prix raisonnables. Pour ce faire, le millier de références qui est en rayons dans ces coopératives est revendu au prix dachat sans aucune marge ajoutée. Il sagit aussi dexpérimenter des pratiques issues de léducation populaire et dune approche libertaire de lorganisation et des rapports humains. Dans les coopératives Diony-Coop, laccent est mis sur la responsabilité individuelle. Chacun peut prendre des responsabilités et les assumer au profit du collectif. Après une partie historique, puis une présentation de quelques coopératives existant actuellement en France, l'auteur raconte l'expérience de Diony-Coop pour ensuite développer tous les aspects pratiques de la création d'une coopérative alimentaire : statut juridique (nécessaire pour répondre aux attentes des institutions), démarches administratives, gestion financière, communication, charte, vie coopérative, organisation du lieu, relations producteurs...
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Les dossiers de l'âge de faire : "Il n'y a pas de routine, sinon on va au fiasco" ; A Montreuil, les habitants hébergent des ruches ; Des butineuses plus près des hommes
Nicole GELLOT, Auteur ; Flore VIENOT, Auteur ; L'AGE DE FAIRE, AuteurCe dossier contient 4 articles. 1/ A l'heure de la retraite, Michel Habert évoque les hauts et les bas du métier d'apiculteur. Michel et sa femme se sont installés, en 1976, au hameau de La Bonne Chère, près de Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le couple bâtit sa maison et commença avec 50 ruches. Aujourd'hui, il en a 280 2/ Depuis 2009, les ruches se multiplient à Montreuil, dans la banlieue Est de Paris. Une quinzaine de citoyens ont ouvert leur jardin à un apiculteur, et les habitants sont de plus en plus nombreux sur la liste d'attente. La commune compte, en tout, plus de cent ruches 3/ Depuis 2010, le programme « Abeille sentinelle de l'environnement », lancé par l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf), alerte sur les dangers qui menacent les abeilles, et invite à les protéger. Pernes-les-Fontaines, au pied des monts du Vaucluse, s'est engagé dans le programme : six ruches ont été installées, en sortie de ville, sur le bord de route 4/ Bernard Vaissière, responsable du laboratoire « Pollinisation et écologie des abeilles » à l'Inra, explique, dans un entretien, en quoi les abeilles sauvages sont tout aussi utiles et menacées que leurs cousines domestiques. Des encarts complètent le dossier : Comment l'abeille Buckfast fut créée par un moine bénédictin ; Créer un rucher collectif ou parrainer des ruches ; Accueillir des abeilles dans son jardin.
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Le foncier agricole : lieu de tensions et bien commun
Jean-François LE CLANCHE, Auteur ; François GUERRIER, Auteur ; Henri DE LA CASINIERE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro est centré sur la problématique actuelle du foncier agricole. La superficie agricole diminue rapidement ; en France, ce sont 70 000 à 80 000 hectares agricoles qui sont artificialisés tous les ans, et ce sont en général des terres très fertiles. La répartition des terres entre les différents acteurs sociaux, agricoles et non agricoles, est par ailleurs un problème difficile, car ce bien limité est aussi l'objet d'une capitalisation à des titres divers, que ce soit pour l'agrandissement des exploitations agricoles, ou pour la spéculation foncière, dans l'attente de l'urbanisation à venir. Plusieurs articles débattent de l'efficacité des différents dispositifs institutionnels existant dans le droit français pour tenter de réguler au mieux les tensions générées par cette course à la terre. Mais, au-delà du territoire français, cette question de la régulation des usages de la terre, au nom de la reconnaissance de sa nature de bien commun, se pose partout dans le monde, tout comme celle de la nécessité d'une redistribution plus juste et plus adaptée à des usages socialement mieux définis par les citoyens. Ainsi, émergent de nouveaux critères du bon usage du foncier agricole, qui s'expriment dans différents mouvements, pour un usage beaucoup plus respectueux de la ressource à long terme, pour des modes de production plus écologiques, et pour un rapprochement géographique et social des producteurs et des citoyens. L'irruption des citoyens dans la discussion sur les usages, et leur engagement dans l'attribution et la gestion du foncier agricole, aux côtés des collectivités locales ou face à elles, constitue un fait nouveau de ces dernières années. Ce numéro de la revue Pour analyse plusieurs initiatives de cette nature, dont celle de l'association "Terre de Liens", qui constitue sans doute l'un des exemples les plus aboutis. Quatre parties au sommaire : - Enjeux : les multiples facettes des questions foncières ; - La terre, marchandise et bien commun ; - Quelles régulations pour quels accès au foncier ? ; - Le foncier, nouveau terreau de mobilisations citoyennes pour de nouveaux projets de société.
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Ni dieu, ni maître, ni supermarché !
Benoît DUCASSE, AuteurL'Université populaire de Saint-Denis (93), "Dionyversité", a été créée en 2008 par deux militants engagés. Elle a réuni, en 4 ans, plus de 8 000 auditeurs venus assister à 264 cours et conférences proposés gratuitement sur une grande diversité de sujets. De cette première dynamique, a émergé l'idée, portée par un groupe de jeunes, de créer une Amap, en partenariat avec un jeune maraîcher installé à quelques kilomètres de Saint-Denis. C'est l'Université populaire, constituée en association, qui porte administrativement le projet. Ce sont aujourd'hui 250 foyers qui s'approvisionnent en légumes (un deuxième maraîcher s'est joint au projet). Le fonctionnement de l'Amap est des plus informels : chacun prend des initiatives, des responsabilités et assure les relais. La dynamique s'entretenant d'elle-même, l'Amap génère d'autres initiatives : le local accueille un atelier de réparation de vélos, une bibliothèque en libre service, des projections de documentaires... Fort de cet élan, les amapiens ont souhaité aller plus loin et ont créé la "Diony Coop", à quelques centaines de mètres du local de l'Amap. On y trouve 700 références, essentiellement en alimentation. Ici aussi, c'est l'auto-gestion qui prime. Après 7 mois de fonctionnement, le bilan est très positif et encourage à faire émerger d'autres projets similaires dans la ville.
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Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Île-de-France : Édition 2015 : Chiffres établis à fin 2014
L'Observatoire Régional de l'AB en Île-de-France a pour objectif de réaliser un bilan de la production bio et des circuits de distribution des producteurs de la région. Dans cette édition, sont présentés les chiffres clés de la bio concernant, entre autres, le nombre d'exploitations et leur répartition par département, les surfaces par département, par production, l'emploi, la transmission... Les tendances d'évolution de l'AB font l'objet d'une deuxième partie : progression des surfaces en bio depuis 2008, évolution du nombre d'exploitations et des surfaces en AB par département en 2013 et 2014, dynamiques de conversion et d'installation. La troisième partie est un focus sur l'eau et l'AB en Île-de-France (situation, évolution, actions mises en place...). Les chiffres clés des départements sont présentés en quatrième partie (types de productions, surfaces, évolution du nombre d'exploitations...). Dans la dernière partie, les productions végétales et animales sont présentées de façon détaillée, de l'amont à l'aval : surfaces consacrées, nombre d'ateliers, circuits de commercialisation..., avec un point sur le blé tendre meunier et sur la transformation des grandes cultures à la ferme.
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Pêchers capitaux
Marie-Pierre GRASSI, AuteurEn s'inspirant des techniques mises au point par les montreuillois, sans serre chauffée et sans débauche d'énergie, il est possible de gagner les quelques précieux degrés qui rendent possible la culture du pêcher (car la culture des pêchers au nord de la Loire suppose d'abord que les fleurs ne gèlent pas ; juste avant de s'épanouir, elles résistent à - 3 °C ; les fruits gèlent à - 0,5 °C...). Présentation de plusieurs aspects de la culture des pêchers : - La technique du mur (murs protecteurs, orientation nord-sud, rétention de la chaleur...) ; - Préparer sa plantation (porte-greffe adapté au terrain, greffon répondant aux exigences climatiques..., palissage, période de plantation, qualité de la terre) ; - Tailles nécessaires (taille de formation, forme "à la diable", taille de fructification...); - Conseils avisés (conseils de Céline Richard qui travaille à l'association Murs à pêches : planter un arbre jeune et le former soi-même, dessiner sur le mur la forme souhaitée pour l'arbre...).
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Pérenniser les activités agricoles par la coopération
Hélène BUSTOS, AuteurLa couveuse d'activités Les Champs des Possibles est née au début des années 2000 sous un statut associatif. Cette structure a vocation à accompagner les candidats à l'installation en agriculture en leur proposant notamment des espaces tests, mais aussi des formations, des études, etc. Depuis le 1er janvier 2016, l'association Les Champs des Possibles a le statut de société coopérative d'intérêt collectif, à objet de coopérative d'activités et d'emploi (CAE) associant producteurs, consommateurs, artisans ou encore collectivités. Les CAE sont issues de la loi relative à l'économie sociale et solidaire de juillet 2014. Elles permettent d'établir des contrats d'entrepreneur salarié associé : les porteurs de projet peuvent ainsi bénéficier du statut de salarié et une entreprise partagée d'entrepreneurs salariés peut être développée. Alexandre, qui bénéficie de ce statut aux Champs des Possibles, témoigne.
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Des troupeaux dans la ville
Carine MAYO, AuteurLoïc Le Noam, animateur du jardin pédagogique "Le semis urbain" créé par la Ligue de l'enseignement, espère bien que les ovins pourront à l'avenir participer à l'entretien des espaces verts du quartier du XIIème arrondissement de Paris : pendant une journée, au pied des immeubles, un troupeau de moutons y a pâturé... Carine Mayo, auteur de l'article, pour qui cette vision n'est pas si utopique, cite d'autres exemples d'intégration d'animaux à l'espace urbain : Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, avec l'association Sors de terre ; le Nord et Ecozoone, le Var et l'association Anestérel ; la Dordogne et une entreprise d'entretien de propriétés, Toukiton' ; le domaine national de Saint-Germain-en-Laye, près de Paris ; la Roche-sur-Yon, en Charente-Maritime Les collectivités ont recours à des espèces différentes : poneys, vaches, ânes, chèvres, moutons , suivant les espaces à gérer Il est question, en outre, de renouer avec la nature, d'associer au maximum la population au projet, de se fier à un véritable savoir-faire tel celui du berger.