Thésaurus
![]() BIOAGRESSEUR |
Documents disponibles dans cette catégorie (47)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Les productions fruitières à l'heure du changement climatique : Risques et opportunités en régions tempérées
Occupant une place primordiale dans notre alimentation, les productions fruitières de climats tempérés sont issues de cultures très diversifiées et souvent inféodées à des régions aux conditions climatiques particulières. Quels effets le changement climatique va-t-il induire sur les performances, la diversité et la répartition de ces cultures ? Ces effets vont-ils accroître les vulnérabilités intrinsèques aux productions fruitières et générer également des opportunités leur offrant un nouveau dynamisme ? Quels outils et quels leviers permettront danticiper les adaptations des cultures fruitières au changement climatique ? Comment concilier adaptation climatique et compétitivité économique ? Pour répondre à ces questions, cet ouvrage, réalisé notamment en collaboration avec le GIS fruits et INRAE, présente un vaste panorama de connaissances, allant des évolutions et des prédictions climatiques aux processus écophysiologiques et agronomiques déterminant la production des plantes fruitières. Une analyse des impacts potentiels, ou déjà avérés, du changement climatique aux différents niveaux de la production permet dénoncer les enjeux à anticiper, concernant tout particulièrement la phénologie, la contrainte hydrique, la qualité des fruits et les bioagresseurs. Les différents leviers susceptibles de mener aux adaptations projetées sont explorés à la lumière des adaptations déjà mises en place en climats chauds.
![]()
Protéger les cultures en augmentant la diversité végétale des espaces agricoles : Synthèse du rapport d'Expertise scienfique collective conduite par INRAe
A. ALIGNIER, Auteur ; V. ANGEON, Auteur ; D. A. BOHAN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 05 (Agroparistech - UMR SADAPT, 16 Rue Claude Bernard, 75 231, FRANCE) : INRAE | 2022Ce document est la synthèse issue du rapport de l'Expertise scientifique collective (ESCo), réalisée fin 2019 par INRAe, à la demande conjointe des ministères en charge de l'Agriculture, de l'Environnement et de la Recherche. L'ESCo avait pour objectif de déterminer si la diversité végétale des espaces agricoles pouvaient favoriser la régulation naturelle des bioagresseurs et, ainsi, contribuer à la protection des cultures. Pour cela, un état des lieux des connaissances internationales disponibles a été réalisé et a permis d'en tirer les enseignements suivants : 1 - La diversification végétale des parcelles et des paysages agricoles est un levier pour protéger les cultures ; 2 - La diversification végétale est favorable à la biodiversité associée et aux services écosystèmes dont bénéficient les agriculteurs et la société ; 3 - Les systèmes diversifiés présentent des niveaux de rendement souvent supérieurs aux systèmes peu diversifiés ; 4 - La diversification végétale a des effets contrastés sur la rentabilité économique de lexploitation à court terme ; 5 - Pour favoriser la diversification végétale, des verrous sont à lever au sein des filières agricoles et dans les territoires ; 6 - Les politiques publiques sont un déterminant-clé du déploiement de la diversification végétale. Pour finir, les conclusions de l'ESCo sont mises en perspective au regard de deux questionnements : 1 - La place des systèmes et des paysages agricoles diversifiés dans une transition de grande ampleur de l'agriculture vers le zéro pesticides ; 2 - La contribution de la diversification végétale à l'adaptation et à l'atténuation du changement climatique.
![]()
![]()
Zéro pesticide : Un nouveau paradigme de recherche pour une agriculture durable
Florence JACQUET, Auteur ; Marie-Hélène JEUFFROY, Auteur ; Julia JOUAN, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2022
L'usage des pesticides chimiques est une préoccupation sociétale majeure en raison de leurs impacts négatifs sur l'environnement et la santé. Le Programme prioritaire de recherche (PPR) « Cultiver et Protéger Autrement », piloté par INRAE, joue un rôle structurant dans l'évolution des communautés scientifiques et dans l'émergence de fronts de science permettant une protection des cultures sans pesticides. L'objectif de l'ouvrage est d'expliquer les bases de cette stratégie et les principes d'actions. En se fixant un cap zéro pesticide, la recherche tente de dépasser les verrous actuels et de produire des innovations de rupture dans les champs biotechniques et socio-économiques.
![]()
![]()
Projet Elzéard : Les stratégies innovantes du retour de l'amande
Anna DUPLEIX, AuteurL'amande, considérée dans de nombreuses études comme un alicament, est très demandée. En France, seules 300 à 500 tonnes sont produites chaque année, dont une centaine en bio, pour une consommation de 35 000 à 40 000 tonnes, le reste étant importé d'Italie et d'Espagne. Pour combler ce manque et développer une filière nationale, notamment en agriculture biologique, plusieurs acteurs sont à pied duvre dans le Sud de la France. L'implantation de transformateurs peut, par exemple, permettre aux producteurs de trouver des solutions pour le séchage, étape cruciale post-récolte. Par ailleurs, l'interprofession France Amande a été créée fin 2018 et vise la mise en commun d'outils de production et de promotion de l'amande française. Côté production, plusieurs essais, dont ceux menés dans le cadre du projet Elzéard, sont en cours pour relever les défis techniques des arboriculteurs : lutte contre les ravageurs dont Eurytoma amygdali, mise en place d'engrais verts ou encore de ferti-irrigation.
![]()
![]()
Biocontrôle : Éléments pour une protection agroécologique des cultures
X. FAUVERGUE, Auteur ; A. RUSCH, Auteur ; M. BARRET, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2020
Protéger les cultures par des moyens naturels est une nécessité pour la transition vers une agriculture respectueuse de lenvironnement. Un effort de recherche et développement sans précédent est aujourdhui mis en uvre dans le domaine du biocontrôle, qui rassemble des approches basées sur lusage dorganismes vivants et de produits dorigine biologique. Cet ouvrage en présente un panorama exhaustif et en explique les fondements théoriques et les applications pratiques. Lhistoire du biocontrôle débute à la fin du XIXème siècle, avec les premiers travaux sur la lutte biologique qui utilise les ennemis naturels des insectes nuisibles. Puis, les progrès scientifiques en écologie, en génomique, en modélisation, vont étendre les possibilités. On cherche maintenant à reconstruire des équilibres biologiques à léchelle des paysages cultivés. En manipulant leur sens olfactif, on attire les insectes dans un piège, ou on brouille la piste qui les conduit au partenaire sexuel. En étudiant le microbiote végétal, on espère améliorer la santé des plantes. On découvre également que certaines molécules synthétisées par des microorganismes ou par des végétaux, sont utilisables en biocontrôle. Réalisée par des chercheurs, cette synthèse sadresse à un public professionnel, mais aussi à tout lecteur désireux de sinformer sur la révolution agroécologique de lagriculture.
![]()
![]()
Dossier : Changement climatique : Les leviers pour adapter ses vergers
Marion COISNE, AuteurEn arboriculture, les impacts du changement climatique vont saccentuer ces prochaines années : épisodes climatiques extrêmes, hausse des températures, apparition de nouveaux ravageurs La filière bio se mobilise pour trouver des adaptations afin de pouvoir continuer à produire. Ce dossier, composé de six articles, apporte le point de vue dexperts sur cette problématique et décrit certains leviers déjà mis en place par des arboriculteurs. Il commence par une interview de Sylvaine Simon et Laurent Brun, deux ingénieurs de recherche à lInrae de Gotheron (Drôme), qui expliquent les impacts actuels et à venir du changement climatique, les particularités de la bio et qui décrivent le verger du futur. Le second article évoque différents dispositifs mis en place pour évaluer les impacts du réchauffement climatique. Il liste également quelques pistes dadaptation : application de kaolinite avant la canicule, gestion de lirrigation, adaptation de la taille, changement de variétés (voire despèces ou de cultures). Larticle suivant est une interview dAudrey Trévisiol (de lAdeme). Elle décrit une méthode danalyse qui permet de définir des stratégies dadaptation à léchelle des filières. Le quatrième article est consacré à lévolution des bioagresseurs : avec lévolution du climat, ces derniers seront probablement plus voraces et virulents. Les arboriculteurs bio devront alors adapter leurs pratiques pour trouver un nouvel équilibre biologique. Enfin, ce dossier est clôturé par deux témoignages darboriculteurs bio. Stéphan Charmasson est basé dans les Bouches-du-Rhône. Il cultive plus de treize espèces (dont certaines peu fréquentes en France : baie de goji, feijoa, grenade ) en prévision de lévolution du climat dans larc méditerranéen. Philippe Sfiligoï, basé dans le Lot-et-Garonne, mise sur de nouvelles variétés et étudie le stockage de leau dans ses sols.
![]()
![]()
Dossier poivron aubergine courgette : Les PAC font face aux bioagresseurs
Guy DUBON, AuteurLe poivron, laubergine et la courgette (parfois désignés sous le sigle PAC) ont de nombreux bioagresseurs en commun. Ce dossier présente leurs maladies et ravageurs émergents, ainsi que des mesures de protection biologique intégrée pouvant être mises en place. Concernant les maladies fongiques, la pourriture à sclerotium, la fusariose du collet sur courgette et la verticilliose sur aubergine sont évoquées. En France, de nouveaux ravageurs apparaissent, ce qui est probablement dû, pour certains, au réchauffement climatique, et ils sont à surveiller. La noctuelle Spodoptera litoralis, laltise Epitrix hirtipennis (altise du tabac) sur aubergine ou encore la punaise diabolique Halyomorpha halys en font partie. Pour maîtriser des populations de thrips ou daleurodes, lacarien prédateur Amblyseius swirskii peut être utilisé comme auxiliaire. Des mesures de protection biologique intégrée contre lacarien tétranyque sur aubergine sont proposées.
![]()
![]()
Carotte : Le virage vert amorcé
Cécile PRALY, AuteurLa culture conventionnelle de carottes, souvent basée sur un modèle productif à bas prix, se situe dans un contexte économique fragile. Le contexte de réduction des phytosanitaires bouleverse plus ou moins ce modèle productif. Certaines entreprises montrent, néanmoins, par leurs pratiques, que lévolution est possible, en adoptant des démarches environnementales (bio, HVE, Demain la Terre, Zéro Résidu de pesticides). En bio, les entreprises concernées sont Priméale, Kultive et Fermes Larrère. Pour le groupe Kultive, un vaste plan de développement de légumes bio est en cours de préparation. Un des enjeux est de trouver des surfaces certifiées bio pour les rotations. Le groupe Priméale, leader en carotte française, accélère considérablement le développement de son offre bio. Un encart porte sur lutilisation dune variété de carotte piège pour lutter contre le nématode Heterodera carota.
![]()
![]()
La châtaigne se déploie chez les Chauffour
Richard ZIZERT, Auteur ; Maude LE CORRE, AuteurAlain et Gisèle Chauffour ont débuté la culture de châtaigne en 1996 et assurent quil est possible de vivre de la châtaigne. Ils possèdent aujourdhui une soixantaine dhectares répartis entre le Lot et la Corrèze et vendent principalement leurs châtaignes bio fraîches. Lexploitation est dotée dun atelier de transformation pour la production de farine, crème de marrons et châtaignes pelées et dune pépinière pour pallier le manque de plants chez les pépiniéristes. En 2012, leur fils sest installé en individuel, toujours dans la même culture. Pour eux, posséder des châtaigneraies sur plusieurs zones limite les risques. Les investissements sont assez onéreux car le matériel doit être fait sur mesure et la famille vient de construire une retenue collinaire, cette culture ayant besoin de beaucoup dirrigation pour aspirer à un bon rendement. Aujourd'hui, Alain Chauffour se retrouve face à des impasses techniques, un tiers de sa récolte est perdu chaque année dû au carpocapse et à la pourriture et aucune solution ne semble exister à ce jour.
![]()
![]()
Comparaison de variétés de céréales à paille en agriculture biologique : Protocole et modes opératoires : 2019
Robin GUILHOU, Auteur ; Hélène SICARD, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Ce document a pour vocation d'aider les expérimentateurs dans la mise en place des essais de comparaison variétale de céréales à paille conduites en agriculture biologique. Sont fournis des repères pour choisir la parcelle et pour construire le dispositif d'essai, ainsi que le détail des observations et mesures à réaliser. Les notations détaillées concernent : la parcelle d'essai, les critères de rendement et qualité, les notations sur la plante elle-même et les notations sur les bioagresseurs. Ce document vise également à harmoniser les observations et mesures réalisées par les différents organismes menant ces essais, de façon à faciliter le regroupement des résultats et leur analyse en commun.
![]()
![]()
Cultures d'hiver sous abris dans les Hautes-Pyrénées : S'organiser et optimiser l'espace
Manuel DELAFOULHOUZE, AuteurDans les Hautes-Pyrénées, l'exploitation maraîchère de Christian Duboé a peu à peu évolué : d'une dizaine de légumes en agriculture conventionnelle pour le demi-gros, elle est passée à une quarantaine de légumes en agriculture biologique, vendus en Amap, sur un marché et à quelques restaurants. Dans cet article, le maraîcher témoigne de ses pratiques lors de la période délicate entre cultures d'été et cultures d'hiver sous abris. Cette période de transition est en effet cruciale, les cultures d'hiver prenant peu à peu la place libérée par celles d'été, et implique des ajustements techniques permanents, par exemple en matière d'irrigation. Pour la réussite des cultures d'hiver, la maîtrise des maladies et des ravageurs est également un point clé, avec beaucoup moins d'auxiliaires présents naturellement. Christian Duboé mise alors sur la prévention, avec la valorisation des résistances variétales ou en limitant les excès d'humidité.
![]()
![]()
Dossier technique : Lutter contre les bio-agresseurs en maraîchage biologique
Laurence ESPAGNACQ, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Célia DAYRAUD, Auteur ; ET AL., AuteurLors de la troisième journée régionale maraîchage bio Occitanie, qui sest déroulée le 20 novembre 2018 en Haute Garonne, les résultats des expérimentations visant à lutter contre les bioagresseurs en maraîchage biologique ont été présentés. Neuf d'entre elles sont détaillées dans ce document : - 1. Le projet IMPULsE qui vise notamment la maîtrise des punaises phytophages en cultures de tomate et daubergine sous abris ; - 2. La lutte par la confusion sexuelle contre la teigne de la tomate sous abris, en bio, avec le produit ISONET T ; - 3. La lutte biologique contre les pucerons, par les insectes auxiliaires, en laitues sous abris bio ; - 4. Lévaluation de moyens de lutte (produits répulsifs, champignons entomo-pathogènes, son de moutarde, etc.) contre le taupin en culture de melon, patate douce et asperge ; - 5. La lutte contre le Sclérotinia sur salade avec le Trisoil ; - 6. La mise en place dun élevage de poules dans la lutte contre Cyperus Rotundus (souchet) ; - 7. La maîtrise des populations de nématodes à galles selon le système de culture (résultats du GRAB) ; - 8. La recherche de solutions dans la lutte contre la rouille de lail ; - 9. Lutilisation de filets anti-insectes pour les cultures de navet, céleri branche et oignon de printemps.
![]()
![]()
Favoriser la régulation naturelle des ravageurs
Véronique BARGAIN, AuteurLe 4 juin 2019, le centre Ctifl de Carquefou a ouvert ses portes afin de présenter les résultats des expérimentations 2018 et les essais 2019 qui portaient, notamment, sur lutilisation des plantes de services. Dans le cadre du projet Reguleg (2018-2020), porté par le Ctifl, les chercheurs ont démontré lintérêt des plantes banques contre les pucerons en culture daubergine et de laitue dété. Dans le projet Agath, la coriandre a été identifiée comme plante répulsive contre les thrips en culture légumière. Dans le cadre du projet Brassidel, porté par lInra de Rennes, des essais sont en cours pour identifier des résistances à la mouche du chou. Par ailleurs, des essais sur céleri ont mis en évidence lobtention dun rendement et dune biomasse plus élevés après destruction du couvert végétal précédent par occultation plutôt que par strip-till ou rotobêche.
![]()
![]()
Maladies du sol : Bien les identifier pour bien les gérer
Gonçalo GONCALVES, Auteur ; William PARMÉ, AuteurEn maraîchage, certaines maladies sont difficiles à identifier (maladies du sol, maladies aériennes) et peuvent être confondues avec des facteurs abiotiques. Parmi les maladies du sol les plus connues en maraîchage : Phomopsis, Fusariose, Pythium, Sclerotinia, Corky Root (racines liégeuses), Rhizoctone... L'observation attentive reste l'élément fondamental de la stratégie de protection contre les champignons telluriques. Un tableau récapitule les symptômes de ces maladies pour aider à leur identification. Afin de réduire au maximum les facteurs favorables à l'installation des bioagresseurs telluriques, des conseils sont fournis. La rotation des cultures, l'utilisation d'engrais verts, la solarisation, une bonne gestion de l'irrigation seront autant de pratiques qui permettront d'éviter les maladies du sol.
![]()
![]()
Modélisation RIMpro : Un outil daide à la décision
Claude DAMINET, AuteurLe 7 décembre 2018, lors de la journée modélisation RIMpro organisée par la FRAB Nouvelle-Aquitaine, Marc Trapman a présenté son outil daide à la décision : RIMpro. Cet outil, dont le premier modèle date de 1993, permet de simuler les infections épidémiologiques en arboriculture. La connaissance des conditions de développement du bioagresseur couplée à une station météorologique (dont la fiabilité est importante) permettent de calculer le niveau de risque. Cet outil est facile dutilisation et possède deux versions adaptées aux agriculteurs indépendants et aux groupements. Connu pour sa modélisation de la tavelure en pomme, cet outil est capable de modéliser différentes maladies (oïdium, mildiou, etc.) sur différents fruits (pomme, prune, etc.). Les modélisations obtenues permettent aux producteurs davoir toutes les informations afin de mieux déterminer les périodes d'intervention et, ainsi, de réduire lutilisation de produits phytosanitaires.