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Travail du sol simplifié : Des résultats prometteurs sur la vie biologique
Tanguy DHELIN, AuteurLe 29 novembre 2022, le CTIFL et l'ITAB ont co-organisé, sur le centre CTIFL de Balandran, dans le Gard, une journée technique "Légumes en agriculture biologique". Les participants ont pu y découvrir les résultats de trois projets de recherche sur les alternatives au labour en maraîchage biologique. Leur objectif commun : améliorer la qualité biologique des horizons cultivés des sols. En Loire-Atlantique, le projet Clef de sol compare, notamment, depuis 2017, la destruction d'un couvert végétal de trèfle blanc par occultation ou par la technique du strip-till, avant l'implantation d'une culture. En Alsace, le projet Sefersol s'intéresse à l'apport massif de matières organiques et au paillage (pratiques issues de l'agriculture de conservation) comparativement à une couverture maximale du sol par des engrais verts. Dans le Gard, ce sont deux alternatives au labour, le strip-till et le scalpeur, qui sont passées au crible des expérimentateurs avant l'implantation de parcelles de melons. Les principaux résultats relatifs à la vie biologique des sols, au tassement des sols, à leur fertilité biologique et, enfin, aux rendements obtenus - certains convergents, d'autres divergents - sont explicités dans cet article.
"J'ai construit mon scalpeur en modifiant un outil à disques"
Michel PORTIER, AuteurA Pannecé, en Loire-Atlantique, Jérôme Launay cultive 80 hectares et élève des vaches parthenaises en agriculture biologique. Après avoir décidé d'arrêter le labour, et ayant un outil à disques à disposition dans sa Cuma, l'éleveur a fait le choix de transformer l'outil à disques dont il disposait en scalpeur. Après deux jours de travail, il a désormais un outil à 13 dents qui permet un travail superficiel du sol.
Destruction de prairie sans labour : quelles alternatives en contexte caillouteux ?
Romane MONDOR, AuteurJean-Michel Cellier-Courtil est polyculteur-éleveur dans le Puy-de-Dôme. Sa SAU est de 180 ha et il est en bio depuis 1989. Des essais ont récemment été menés chez lui afin d'envisager de nouvelles façons de détruire des prairies sans les labourer. Habituellement, cet agriculteur détruisait ses prairies de sainfoin (en place depuis trois ans) à laide de plusieurs passages de disques superficiels et d'un travail du sol un peu plus profond avec un Actisol équipé de pattes doies. Cependant, il a remarqué que cette technique engendrait des levées de folle avoine (le travail du sol avait tendance à lever la dormance des graines dadventices). Il a cherché alors une solution à ce problème, jusquau jour où il a vu une publicité pour le scalpeur de la marque Kwick-Finn. Cet outil deux en un, constitué de dents en queue de cochon et dun rotor, travaille le sol de manière superficielle et pourrait remplacer lActisol. Il paraît également adapté à ses sols caillouteux. Autre avantage : il permettrait de moins assécher le sol, puisque le rotor projette les plantes scalpées qui sèchent ensuite en surface, en couvrant le sol. Jean-Michel Cellier-Courtil a contacté le référent national de la marque, et ils ont organisé ensemble une démonstration du matériel dans lune de ses prairies. Ce scalpeur présente beaucoup davantages, mais cet agriculteur continue à le comparer avec dautres outils pour être sûr de faire le bon choix. Il a notamment essayé Scalper TG 300 de Treffler, qui fait également un bon travail, mais ne possède pas de rotor.
Gestion des adventices vivaces en Agriculture Biologique
Agro-Transfert Ressources et Territoires a publié, dans le cadre du projet VivLéBio, un guide sur la "Gestion des adventices vivaces en Agriculture Biologique". Ce document traite surtout du chardon, du laiteron des champs et du rumex. Il rassemble les connaissances issues de la bibliographie (scientifique et technique), ainsi que les expériences de terrain et les idées des conseillers et des agriculteurs partenaires du projet. Il est destiné aux conseillers agricoles et aux agriculteurs en vue de : - Donner des clés de compréhension des adventices vivaces ; - Donner des clés de décision pour réussir à maîtriser les adventices vivaces dans la rotation de cultures ; - Donner des idées pour la mise en uvre de nouvelles pratiques, pour améliorer la maîtrise des adventices vivaces. VivLéBio "Gestion des VIVaces et insertion de Légumes plein champ dans les systèmes de culture BIOlogiques" est un projet financé par le FEDER, la région Hauts-de-France et les Agences de leau Seine-Normandie et Artois-Picardie, coordonné par Agro-Transfert, en partenariat avec les Chambres dagriculture de lAisne, de la Somme, de lOise et du Nord-Pas-de-Calais, Bio en Hauts-de-France, lUNILET, le Pôle Légumes Région Nord et lINRA.
Déchaumage vs couvert : Faire lever et détruire les adventices ; Déchaumage et déstockage : Contre les coriaces
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans la majorité, les céréaliers bio sont adeptes du déchaumage, notamment après les céréales à paille. Les outils à dents sont privilégiés, en particulier pour lutter contre les vivaces car les disques favoriseraient la multiplication des rhizomes en les sectionnant. La fréquence des passages varie beaucoup, mais il y en a au moins deux. Des agriculteurs apportent leur témoignage sur cette pratique. Déchaumage vs couvert ? La question fait débat. Des travaux encore à confirmer montrent ainsi qu'un couvert étouffant à l'automne limite le salissement au printemps suivant. Un agriculteur a même réussi à « détruire » sa prairie en sur-semant un couvert. Un autre article présente l'intérêt du déstockage pour lutter contre des adventices coriaces. Cela consiste à faire lever et détruire un maximum d'adventices (pendant 1 an parfois). Plusieurs retours d'expériences montrent que cette pratique est efficace. De même, un moyen de lutte intéressant contre le chardon est le travail du sol par scalpage et implantation de couvert végétal. Des agriculteurs témoignent.
Zoom sur le déchaumeur actisol
David STEPHANY, AuteurA Lent (01), avait lieu, en octobre 2014, une démonstration de déchaumage avec l'outil "demeter" d'Actisol. Deux agriculteurs témoignent. L'outil sert à la fois de décompacteur (sans ailettes) et de déchaumeur (avec ailettes). L'avantage de ce dernier est qu'il peut travailler superficiellement le sol sans bouleverser les horizons, même sur sols secs, ce qui permet de lutter contre les vivaces. Il permet de décompacter le sol jusqu'à 40 cm et est accompagné par un rouleau mixteur pour l'incorporation superficielle des pailles. L'outil reste cependant onéreux, ainsi que les pièces détachées.
La destruction des couverts sans glyphosate : le roulage et le scalpage
L'ATOUT TREFLE, AuteurLa mise en place de couverts végétaux permet d'améliorer la structure et l'activité biologique du sol, contrarie le cycle des maladies, et limite la repousse d'adventices. Des techniques mécaniques sont performantes pour détruire ces couverts. Une interculture peut apporter 40 à 60 unités d'azote par restitution, à condition qu'elle soit détruite au moins un mois avant le semis suivant. Le roulage et le scalpage sont les deux outils les plus économes et les plus rapides. Le rouleau Cambridge ou Rolo-faca (rouleau de 90 cm avec des lames tous les 15 cm) doit être passé en période de gel. Le scalpage consiste à scalper la plante entre le collet et la racine et à tirer la végétation en surface pour l'exposer au soleil. Un tableau répertorie les outils mécaniques de désherbage par leur débit et leur coût. Les expériences de deux agriculteurs sur ces techniques de désherbage sont retranscrites par leurs témoignages.