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Référentiel technico-économique en élevage ovin viande bio en Pays de la Loire (Conjoncture 2021) - Programme SECURIBIOV
Réalisé dans le cadre du programme Securibiov (Sécurisation des trajectoires de conversion en agriculture biologique des élevages ovins allaitants), ce référentiel présente les principaux résultats technico-économiques obtenus en 2021 à partir de suivis d'élevages ovins allaitants biologiques des Pays de la Loire. Il a été construit à partir de suivis de fermes et de simulations. Selon les opérateurs, le prix moyen du kg de carcasse pour les agneaux a été, en moyenne, sur l'année, de 7,5 en 2019 à 7,9 en 2021, avec un écart de prix qui s'est réduit entre bio et conventionnel à partir de 2020 et de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Pour les élevages ayant une mise-bas par an, les frais d'alimentation directe sélevaient à 30 /brebis. Ils atteignaient 50 /brebis dans les élevages pratiquant deux mises-bas par an. Les charges d'approvisionnement des surfaces (semences) et les frais de reproduction sont également présentés, de même que quelques références techniques, le capital mobilisé par ces ateliers d'élevage et le montant des aides allouées aux éleveurs.
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Care : Lhomme et la nature à bons comptes
Lucie GILLOT, AuteurLa transition agroécologique requiert à la fois un changement de modèle agronomique, économique et organisationnel. Dans cette reconception des modèles agricoles, un élément est rarement évoqué, alors quil guide les décisions de toutes les entreprises : le bilan comptable. Le système comptable classique nincite pas forcément à réaliser une transition agroécologique. Par exemple, le fait de planter des haies se traduit par une perte de surface productive doublée des frais de gestion pour leur entretien. Cest pourquoi, depuis plusieurs années, des chercheurs et des acteurs de terrain sinterrogent sur les limites du cadre actuel qui ne prend pas en considération la préservation de la nature et le bien-être social. Cette réflexion a conduit à la conception du modèle comptable Care (Comprehensive Accounting in Respect of Ecology), qui place sur un pied dégalité les capitaux financiers, humains et environnementaux. Bien plus que la création de deux nouvelles lignes dans lexercice comptable, cette méthode chercher à regarder et préserver ce qui compte vraiment.
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« Du temps libre et pas trop de capital pour assurer la succession »
Bernard GRIFFOUL, AuteurLaurène Douix est éleveuse de vaches laitières biologiques en Haute-Loire. Elle gère le Gaec La Clef des Champs avec deux autres associés : Quentin Pagès (installation hors cadre familial) et Florian Douix (un cousin). Leur objectif est de vivre correctement et davoir une vie à côté de leur travail, soit gagner de 2 000 /mois et d'avoir au moins cinq semaines de congés par an. Cette vision était déjà partagée par la génération précédente, cest-à-dire les parents et la tante de Laurène. Ses parents, Mireille et Patrice, ont créé la ferme laitière, puis se sont associés en GAEC avec sa tante, Martine, qui a commencé une activité fromagère en transformant une partie du lait en fromages aux artisous (un acarien qui colonise la croûte pendant l'affinage). Lactivité de transformation sest très vite développée pour atteindre le niveau actuel : 110 000 L de lait transformés par an. Le GAEC est également passé en bio en 2016. Il livre entre 100 000 et 125 000 L de lait bio à Sodiaal. Le système de production repose donc sur une quarantaine de vaches et sur la transformation laitière. Il permet aux trois associés de se rémunérer correctement et de prendre des vacances. Sur cette ferme, lobjectif a toujours été de conserver un système simple pour pouvoir se remplacer facilement. Un autre objectif partagé est de ne pas trop augmenter le capital pour faciliter la reprise et linstallation, concept qui a déjà fonctionné puisque la nouvelle génération a pris la relève.
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La Scop, pour un autre statut paysan ?
Manu MARIE, Auteur ; Paul BONHOMMEAU, Auteur ; Mathieu LERSTEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLes exploitations agricoles, quelles soient individuelles ou en société, reposent sur une capitalisation des moyens de production : cheptel, matériel, équipement et, parfois, le foncier Lendettement est quasiment devenu une obligation pour exercer le métier dagriculteur. Ceci entraîne des risques : le retour sur investissement est long, alors que les aléas climatiques, économiques, sanitaires et de santé sont nombreux. Ce système présente également des impasses : avec un tel niveau de capitalisation, de prise de risques et dincertitudes, il est difficile dassurer la transmission des exploitations et le renouvellement des actifs. En sinspirant de lexpérience et des principes des sociétés coopératives de production (Scop commerciales), ce dossier propose de réfléchir à des « Scop agricoles » qui permettraient aux associés-salariés de se reposer sur une forme sociétaire aux principes égalitaires et à faible capitalisation des associés. Pour cela, il sappuie sur l'expérience de la ferme de Belêtre, basée en Touraine, qui a initié le mouvement Scop en agriculture, il y a quatre ans. Il fournit également le témoignage de la coopérative Cravirola, la première Scop au croisement de lagriculture paysanne et de la culture, et celui de Paul Bonhommeau, lancien juriste de la Confédération paysanne et administrateur de la Ciap des Pays de la Loire. Un autre article explique en quoi la Scop offre un rapport différent au travail, au capital et à la protection sociale.
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Les Volonteux, une ferme coopérative
Joël FEYDEL, AuteurLa ferme « Les Volonteux » tire son nom dun quartier de Beaume-lès-Valence, dans la Drôme. Ce nom reflète aussi le courage nécessaire pour pratiquer une agriculture respectueuse des humains, de lenvironnement, des animaux et de la santé. Cette ferme coopérative est gérée en agriculture biologique. Au début, ils étaient deux ; maintenant, ils sont 22 coopérateurs à sêtre installés sur 26 ha, avec divers ateliers : maraîchage, arboriculture, transformation, magasin, boulangerie, apiculture... La ferme compte aussi un temps plein pour ladministratif et la comptabilité. De nouvelles personnes peuvent intégrer la Scop-CAE en sinsérant dans un atelier existant ou en créant leur propre activité. Lobjectif est de permettre à des personnes de sinstaller sans avoir à fortement sendetter pour exercer le métier dagriculteur. Les nouveaux arrivants disposent de trois mois pour sintégrer dans le collectif, la confiance et lhumain étant au cur des préoccupations. Les nouveaux coopérateurs tournent sur toutes les activités de la ferme, puis continuent à travailler deux jours par semaine pour le collectif et disposent du reste du temps pour monter leur projet. Le fait dêtre associé coopérateur permet également davoir le statut de travailleur indépendant et davoir une meilleure couverture sociale.
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Une épicerie coopérative
Anne MABIRE, AuteurLes habitants de Savennières, dans le Maine-et-Loire, ont repris en main l'épicerie du village. Lorsque l'épicerie est mise en liquidation en juillet 2007, Jacques Chambrier mobilise les uns et les autres. Sept mois plus tard, l'épicerie rouvre ses portes, gérée, sur la plan juridique, par une SCIC (Société Coopérative d'Intérêt Collectif). Sont évoqués l'aspect financier du projet (capital de 30 000 réparti en 600 parts...), l'identité commerciale du magasin (dont l'approvisionnement en produits bio frais en circuit court, la présence du vin...), ainsi que sa gestion (coopérateurs, bénévoles sous conditions).
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La ferme des Charmilles, en chemin vers la transmission
La ferme des Charmilles est une grosse ferme de 120 ha, 2 corps de ferme, avec un troupeau de 50 vaches et génisses, des veaux, un taureau, l'atelier de traite et de transformation du lait ; des truies et l'élevage de 30 porcs par an puis leur transformation ; des poules ; des pâtures, des cultures de céréales, avec le moulin pour la farine et une petite boulangerie ; un magasin de vente sur la ferme, ouvert tous les soirs. A travers la recherche d'un mode de transmission, sont abordés le fonctionnement économique de la ferme et l'engagement social d'Elisabeth et Michel Jacquin, par l'accueil de personnes en difficulté. La ferme est comparée à un paquebot qu'il serait possible de transformer en flotille susceptible de faire la place à des installations individuelles entretenant une synergie. Un secteur de la ferme a déjà été cédé à Romain, producteur de légumes.