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CHARDONSynonyme(s)CARDUUS |
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Des nouvelles de la parcelle d'essai système de Conlie
Florence LETAILLEUR, AuteurA Conlie, dans la Sarthe, un essai système en grandes cultures a été mis en place, en 2020, chez un agriculteur (agri-chercheur), en partenariat avec la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire et d'autres agriculteurs. L'objectif est de comparer, pour une même rotation de neuf ans, quatre systèmes de cultures : - avec labour et en lien avec un éleveur ; - avec labour mais sans lien avec un éleveur ; - en agriculture biologique de conservation (donc sans labour) en lien avec un éleveur ; - en AB de conservation sans lien avec un éleveur. Les premiers résultats obtenus sur la gestion des adventices, après deux campagnes, sont présentés dans cet article. L'implantation de luzerne en même temps que l'orge a permis de maîtriser complètement le chardon sur cette culture. Ce n'est, par contre, pas le cas pour le rumex. D'autres observations porteront sur la fertilité des sols.
Normandie : Reine Mathilde : nouveau bilan
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn juin 2021, le Gaec Guibert (basé dans le Calvados) a ouvert ses portes pour présenter un premier bilan du troisième volet du programme Reine Mathilde. Alors que les deux premiers volets de ce programme, menés de 2010 à 2018, portaient sur lautonomie alimentaire en bovins bio, le troisième volet, qui a débuté en 2019, est consacré à la préservation et à la stimulation de la fertilité des sols, ainsi quaux effets du non-labour en bio. Pour cela, un essai a été mis en place dans une parcelle de limons sablo-argileux du Gaec Guibert. Lobjectif est de comparer les effets du labour et du non-labour sur deux rotations de 7 et 8 ans (la première étant composée de cultures destinées à lélevage, et la seconde de cultures de vente). Toutes les deux ont débuté par des prairies temporaires en tête de rotation. Actuellement, plusieurs impacts sont déjà visibles en non-labour : la stabilité structurale du sol est meilleure et la biomasse microbienne plus importante, mais il y a aussi davantage dadventices. En revanche, les effets à long terme ne sont pas encore visibles : évolution du stockage de carbone dans les sols, du taux de matière organique, du nombre de vers de terre Il est donc nécessaire de continuer cet essai longue durée.
Le pointilleux cirse des champs
Justine VICHARD, AuteurCousin sauvage de l'artichaut, le cirse des champs (aussi appelé chardon des champs) apporte beaucoup d'indices sur l'état du sol. Considéré comme adventice, le cirse des champs a une très forte capacité de multiplication. Cet article fournit des informations pour lutter contre son invasion, en suivant les pistes indiquées par la présence-même de cette plante bio-indicatrice (amendements excessifs, dégradation du sol...) : il sagira, avant toute chose, de stimuler l'activité biologique du sol, afin de limiter son expansion et de rétablir un sol plus favorable au développement d'autres plantes.
Le problème des plantes problématiques
René SCHULTE, AuteurEn Suisse, trouver une estive bio nest pas facile ; or, en conventionnel, on observe, depuis quelques années, une augmentation de lutilisation des herbicides sur les alpages. Ceci est lié à lODP (Ordonnance sur les Paiements Directs) qui prescrit quil faut lutter contre les plantes problématiques (séneçon, rumex, chardon, fougère...) et qui peut entraîner un moindre paiement en cas de non réalisation. Franz Steiner, conseiller bio au FiBL, donne les clés dune maîtrise de ces plantes sans utiliser dherbicides (pâturage précoce, pression de pâture suffisante, bonne gestion du pâturage et fertilisation réfléchie, arrachage, coupe avec le matériel adapté ). Le témoignage dun couple déleveurs bio détaillant leur lutte contre les plantes problématiques complète cet article. Couper trois fois par an pendant trois ans permet de réduire de nombreuses adventices. Pour le conseiller, il est également important de sensibiliser les acteurs aux bénéfices écologiques de nombreuses plantes problématiques (sites de reproduction pour les oiseaux, source de nourriture pour les chenilles ) et il ne comprend pas pourquoi lortie est classée ainsi.
Gestion des adventices vivaces en Agriculture Biologique
Agro-Transfert Ressources et Territoires a publié, dans le cadre du projet VivLéBio, un guide sur la "Gestion des adventices vivaces en Agriculture Biologique". Ce document traite surtout du chardon, du laiteron des champs et du rumex. Il rassemble les connaissances issues de la bibliographie (scientifique et technique), ainsi que les expériences de terrain et les idées des conseillers et des agriculteurs partenaires du projet. Il est destiné aux conseillers agricoles et aux agriculteurs en vue de : - Donner des clés de compréhension des adventices vivaces ; - Donner des clés de décision pour réussir à maîtriser les adventices vivaces dans la rotation de cultures ; - Donner des idées pour la mise en uvre de nouvelles pratiques, pour améliorer la maîtrise des adventices vivaces. VivLéBio "Gestion des VIVaces et insertion de Légumes plein champ dans les systèmes de culture BIOlogiques" est un projet financé par le FEDER, la région Hauts-de-France et les Agences de leau Seine-Normandie et Artois-Picardie, coordonné par Agro-Transfert, en partenariat avec les Chambres dagriculture de lAisne, de la Somme, de lOise et du Nord-Pas-de-Calais, Bio en Hauts-de-France, lUNILET, le Pôle Légumes Région Nord et lINRA.
"Les plantes bio-indicatrices ? Des lanceuses d'alerte"
Guylaine GOULFIER, AuteurPassionnée par les travaux de Gérard Ducerf, agronome et botaniste dont les études ont porté sur le diagnostic des sols par les plantes, Céline Locqueville, après une formation à lÉcole du Paysage de Versailles, a créé le jardin des Petites Ruches, au Val-d'Ocre (89), véritable lieu de transmission sur le jardinage vivant. Elle s'intéresse particulièrement aux plantes bio-indicatrices, véritables messagères de la composition et de l'état des sols. Ainsi fait-elle parler les plantes, chardon (cirse des champs), salsifis, bouillon-blanc (molène), grâce à une bonne connaissance de la botanique. Le pissenlit, par exemple, par sa simple présence, interpelle le jardinier en lui suggérant d'arrêter d'enrichir la terre, ou d'arrêter de la pailler car elle est déjà trop riche ou trop compacte... Certaines plantes, comme l'euphorbe épurge, signalent un terrain qui a été pollué il y a plus ou moins longtemps avec des pesticides et des engrais chimiques. Céline confère aux plantes bio-indicatrices le pouvoir d'indiquer au jardinier la voie à suivre pour améliorer ses pratiques, à condition, bien sûr, qu'il en comprenne et accepte les messages.
Retour du TECH&Bio
Mélanie GOUJON, Auteur ; Stéphane HANQUEZ, Auteur ; Véronique BLONDY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe cinq articles écrits par des conseillers de la Chambre dagriculture des Pays de la Loire, suite à leur visite au salon Tech&Bio 2019. Tout dabord, il présente les principales conclusions de la conférence donnée par Adrien Rush (Inra) sur la régulation des ravageurs en agriculture biologique. Les résultats dun essai de semis de blé dhiver sous couvert de luzerne (mené depuis trois ans, par Arvalis, dans le Sud-Ouest de la France) sont présentés dans un second article. Larticle suivant apporte des réflexions sur laménagement agroforestier des parcours des bovins, ovins, caprins et volailles. Le quatrième article est une synthèse de la présentation réalisée par Jean-François Vian (Isara) : ce dernier a détaillé les principaux enseignements quil a tirés de quinze années de recherche sur lagriculture de conservation en AB. Enfin, le dernier article reprend les principaux résultats obtenus dans les projets de recherche VivLéBio et CAPABLE, qui visent à identifier des leviers pour mieux gérer les adventices vivaces en grandes cultures bio (chardon, laiteron et rumex).
1e résultats de l'enquête Chardon et Rumex en AB
Hélène SICARD, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; Gaëlle FOREST, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2018Le chardon et le rumex sont parmi les adventices les plus problématiques en grandes cultures biologiques. Dans le cadre du projet de recherche Capable, une enquête en ligne, à destination des agriculteurs bio, a été lancée en 2018. Ses objectifs sont, dune part, de réaliser un état des lieux des pratiques permettant de maîtriser les chardons et les rumex et, dautre part, de recenser des avis sur les facteurs explicatifs de lefficacité ou non de ces pratiques. Même si lenquête nest pas encore terminée, une première synthèse, rassemblant quelques graphiques, a été effectuée en novembre 2018.160 agriculteurs avaient alors répondu. Ces derniers sont répartis sur toute la France, avec des exploitations de toutes les tailles (2 à 255 ha) et de toutes anciennetés dans la bio (conversion de 1975 à aujourdhui). Pour la plupart dentre eux, les chardons et les rumex sont considérés comme des problèmes réels mais secondaires au sein de leur exploitation. Ils associent majoritairement lapparition de ces adventices à de mauvaises pratiques. Près dun tiers dentre eux pensent quil existe un lien entre la présence de ces adventices et létat du sol (structure, fertilité, pH, pratiques ). Les moyens de lutte quils mobilisent sont détaillés (cette fiche ne contient toutefois que des résultats denquête et non des recommandations). Les avis des agriculteurs sur lefficacité de leurs propres pratiques sont également apportés.
Agriculture biologique : Le contrôle des adventices vivaces
Laurence FONTAINE, Auteur ; Hélène SICARD, Auteur ; Alain RODRIGUEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLes rumex et les chardons sont les adventices les plus préoccupantes pour les grandes cultures bio étant donné leur forte capacité de régénération par leur production de graines et leur multiplication végétative. En labsence de contrôle, leur développement est exponentiel et engendre des pertes de rendements et donc des pertes économiques souvent importantes. De plus, lobligation réglementaire détêtage des chardons à la floraison et décimage des rumex montés en graine entraîne aussi de forts coûts en main duvre. Un nouveau projet a ainsi été mis en place (projet CAPABLE piloté par lITAB) afin détudier les conditions de développement des chardons et des rumex, dévaluer les stratégies existantes, den concevoir de nouvelles et délaborer des outils daide à la décision. Il sagira de combiner plusieurs leviers : approche préventive, lutte par épuisement, lutte par compétition, et cela, à différentes échelles spatio-temporelles. Ce projet fera appel à différentes méthodes de production de connaissances (notamment en traquant les pratiques innovantes à la ferme et en co-concevant des stratégies de contrôle avec les agriculteurs) et sera enrichi de la transversalité des enseignements de différentes régions. Les résultats serviront aussi bien aux agriculteurs bio (nouveaux et anciens) quaux conventionnels cherchant à réduire lusage des pesticides.
Dossier : Gérer l'enherbement : Haro sur les adventices
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Élise FAVRELIÈRE, Auteur ; Aïcha RONCEUX, Auteur ; ET AL., AuteurUn nouveau programme, « Capable », porté par lITAB, vient de démarrer avec des fonds Casdar et Ecophyto. Il porte avant tout sur le chardon et le rumex, adventices les plus problématiques. Lobjectif est de mieux comprendre leur fonctionnement et de définir des stratégies de lutte efficaces pour les maîtriser. Ce dossier consacré aux adventices fait aussi le point sur un outil daide à la décision dédié aux vivaces (odERA-Vivaces), créé par Agro-Transfert pour les systèmes en Hauts-de-France, ainsi que sur le double-guidage par GPS RTK qui permet de gagner en précision et en confort de travail pour gérer lenherbement, à travers le témoignage d'Olivier Chaloche (Loiret), en bio depuis 20 ans. Différents leviers pour parvenir à maîtriser spécifiquement le chardon sont également présentés. Enfin, Franck Chevallier (Essonne) et Michel Rieu (Gers) livrent les leçons tirées de leur expérience (rotation avec luzerne et féverole pour lutter contre le chardon, remontée du pH et décompactage pour lutter contre le rumex, déchaumages superficiels multiples ).
Gestion des vivaces : Ne pas les laisser se multiplier
Céline ROLLAND, AuteurÉlise Favrelière, d'Agro Transfert, est revenue, au cours d'une formation, sur la gestion des vivaces en cultures bio, en s'appuyant sur une étude menée dans les Hauts-de-France. L'article reprend les points importants de son intervention, en particulier les stratégies de lutte efficaces contre le chardon et contre le rumex (stratégie d'épuisement des réserves stockées par le chardon dans ses racines, arrachage), et les moyens de prévention.
Recherche participative : Gérer azote et adventices
Aïcha RONCEUX, Auteur ; Élise FAVRELIÈRE, AuteurDans les Hauts-de-France, à travers le projet de recherche participative Agri-Bio, les connaissances de la recherche, des conseillers et des agriculteurs sont mutualisées dans le but de trouver des solutions pour la gestion de l'azote et des adventices en systèmes de grandes cultures bio sans élevage. Cela passe notamment par l'étude de 30 parcelles. La présence de luzerne dans les systèmes représente un atout considérable, mais elle doit être combinée à d'autres leviers, notamment pour mieux maîtriser le chardon. L'enjeu est également d'assurer la disponibilité de l'azote présent dans le sol au bon moment pour les cultures. Des pratiques innovantes ont été identifiées chez certains agriculteurs. Elles concernent la gestion de l'après-luzerne et l'optimisation des déchaumages. Le projet Agri-Bio est un projet collaboratif associant Agro-Transfert Ressources et Territoires, l'Inra, les Chambres d'agriculture des Hauts-de-France, l'ABP (Agriculture bio en Picardie) et le Gabnor.
Stratégie de harcèlement contre le chardon
Christian GLORIA, AuteurPour se débarrasser du chardon, les céréaliers bio mettent en uvre des moyens agronomiques et mécaniques, qui ont fait leurs preuves. La luzerne est une bonne méthode : dès l'année de son implantation, avec sa végétation dense, sa racine pivot et son caractère concurrentiel, le chardon recule. Mais le manque de débouchés de cette production peut représenter une impasse. Alain Lecat, conseiller à la Chambre d'Agriculture du Nord-Pas-de-Calais, préconise une « stratégie de harcèlement », de lutte avec utilisation d'outils de destruction mécanique : - au bon moment (lorsque la plante atteint son point de compensation, au stade 6-8 feuilles) ; - avec des socs horizontaux en pattes d'oie (pour ne pas fractionner le rhizome). Jean-Luc Ortégat, producteur bio à La Neuville-sur-Oudeuil, dans l'Oise, apporte son témoignage. Sur ses 210 hectares en bio, vingt sont cultivés en luzerne, dont la moitié est utilisée pour l'élevage de vaches allaitantes. Un encart présente Odera-Vivaces, outil d'évaluation du risque en adventices vivaces, créé par l'organisme Agro-Transfert. Simple d'utilisation, ce dispositif en ligne permet aussi de simuler des changements de pratiques. Aujourd'hui calibré pour les contextes culturaux de la région des Hauts-de-France, l'outil est en cours d'adaptation à tout le territoire.
Biologie et moyens de gestion des adventices vivaces sans herbicides : Fiches thématiques
Élise FAVRELIÈRE, Auteur ; Aïcha RONCEUX, Auteur ; E. BÉTENCOURT, Auteur | ESTRÉES MONS (2 Chaussée de Brunehaut, 80 200, FRANCE) : AGRO-TRANSFERT RESSOURCES ET TERRITOIRES | 2016La maîtrise des adventices vivaces est une problématique majeure des producteurs en agriculture biologique, et parfois un frein à la conversion. Dans le cadre du projet « Agri-Bio », Agro-Transfert Ressources et Territoires et ses partenaires ont réalisé des fiches techniques synthétisant les connaissances sur la biologie des adventices vivaces et les moyens disponibles pour les gérer, afin de mettre ces connaissances à disposition des agriculteurs. Ces fiches techniques sont le résultat d'une synthèse de la littérature scientifique et technique complétée par des résultats de pratiques mises en uvre par des agriculteurs en région Hauts-de-France. Elles portent sur 4 espèces d'adventices vivaces (chardon des champs, chiendent rampant, laiteron des champs, rumex crépu et à feuilles obtuses). Pour plus dinformations sur le projet Agri-Bio : http://www.agro-transfert-rt.org/projets/agri-bio/.
Dossier : Maintenir la qualité de ses prairies
Frédéric MONY, AuteurDans ce dossier, certains principes de fonctionnement des prairies sont détaillés, ainsi que les principales graminées rencontrées. Lauteur donne ensuite des éléments sur des plantes pouvant devenir gênantes et des moyens pour les réguler.
Maîtriser RUMEX et CHARDONS sans pesticides si possible
Le rumex et le chardon sont deux adventices envers lesquelles la lutte peut savérer difficile. Cette fiche technique permet de comprendre leur biologie, ainsi que les conditions favorables et défavorables à leur développement. Elle présente également lintérêt de la luzerne dans la lutte contre le chardon. Enfin, les témoignages de 2 éleveurs bovins lait en bio, dans les Côtes dArmor, permettent de mettre en avant leurs pratiques vis-à-vis de ces adventices, sans recours aux herbicides : conduite des parcelles et conseils pour maîtriser les vivaces. Il sagit du GAEC de Langren et de lexploitation de Joseph Templier.
La régulation des adventices à rhizome en agriculture biologique
Les adventices à rhizome sont problématiques en AB. Cette vidéo, réalisée par le FiBL, montre comment les réguler, avec une charrue déchaumeuse ou un cultivateur, en précisant leur action et l'itinéraire technique à adopter.
Systèmes polyculture-élevage : Guide Adventices : Les reconnaître pour mieux les gérer
La Chambre régionale dagriculture de Nouvelle-Aquitaine a réalisé ce guide, dans un contexte conventionnel, en partenariat avec les Chambres départementales de la Haute-Vienne, de la Creuse et des Pyrénées-Atlantiques, à loccasion de lappel à projets communication ECOPHYTO 2016. Le guide est destiné aux éleveurs et aux conseillers et vise à optimiser la gestion des adventices grâce notamment à : une identification rapide grâce aux photos et schémas des plantules ; une connaissance de la nuisibilité ; un aperçu de lefficacité des méthodes de lutte (rotation, labour, déchaumages et faux-semis, date de semis, lutte chimique). L'objectif est le maintien des adventices à des densités acceptables à l'échelle de la culture, mais aussi de la rotation.
Les vivaces en agriculture biologique : Des plantes à connaître et à comprendre
Michel DESMIDT, AuteurPour lutter efficacement contre les différentes plantes vivaces indésirables dans les cultures, il faut d'abord bien connaître les biologies, les modes de reproduction et les caractères indicateurs de celles-ci. A partir de ces connaissances, il sera possible de mettre en place des stratégies de lutte par différents moyens à combiner. Quatre exemples sont proposés : chardon des champs, rumex à feuilles obtuses, chiendent rampant et liseron des champs.
Déchaumage vs couvert : Faire lever et détruire les adventices ; Déchaumage et déstockage : Contre les coriaces
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans la majorité, les céréaliers bio sont adeptes du déchaumage, notamment après les céréales à paille. Les outils à dents sont privilégiés, en particulier pour lutter contre les vivaces car les disques favoriseraient la multiplication des rhizomes en les sectionnant. La fréquence des passages varie beaucoup, mais il y en a au moins deux. Des agriculteurs apportent leur témoignage sur cette pratique. Déchaumage vs couvert ? La question fait débat. Des travaux encore à confirmer montrent ainsi qu'un couvert étouffant à l'automne limite le salissement au printemps suivant. Un agriculteur a même réussi à « détruire » sa prairie en sur-semant un couvert. Un autre article présente l'intérêt du déstockage pour lutter contre des adventices coriaces. Cela consiste à faire lever et détruire un maximum d'adventices (pendant 1 an parfois). Plusieurs retours d'expériences montrent que cette pratique est efficace. De même, un moyen de lutte intéressant contre le chardon est le travail du sol par scalpage et implantation de couvert végétal. Des agriculteurs témoignent.
Effet de la jachère de printemps sur la répression du chardon et du laiteron
La jachère de printemps qui consiste à détruire trois fois le chardon ou le laiteron sur une période d'un mois environ permet de réprimer ces mauvaises herbes lorsqu'une culture agressive et sarclée est semée par la suite. De bons résultats ont été obtenus avec le semis de maïs ou de soya après la jachère. Il faut porter une attention spécifique aux plantules de laiteron, en particulier, qui peuvent se développer en grand nombre sous un engrais vert semé après la jachère. Le travail du sol d'automne doit permettre de détruire de telles plantules.
Guide : Grandes cultures biologiques en Bourgogne : "Innover, partager, pérenniser, optimiser"
Elise LEPOUTRE, Auteur ; Hélène LEVIEIL, Auteur ; Olivier BOUILLOUX, Auteur ; ET AL., Auteur | AUXERRE CEDEX (19 Avenue Pierre Larousse, BP 382, 89 006, FRANCE) : SEDARB (Service d'EcoDéveloppement Agrobiologique et Rural de Bourgogne) | 2015Ce guide a été réalisé par le SEDARB (Service d'EcoDéveloppement Agrobiologique et Rural de Bourgogne) et les Chambres d'Agriculture de Bourgogne. Il comporte, outre les contacts des conseillers grandes cultures AB en Bourgogne et les principes clés en grandes cultures bio, 2 parties composées de fiches. La partie 1 "Principes agronomiques et stratégie système" est composée des fiches suivantes : Fiche 1 : Caractéristiques des principales cultures cultivables en agriculture biologique en Bourgogne ; Fiche 2 : Raisonner sa rotation ; Fiche 3 : Stratégie d'apport d'azote ; Fiche 4 : Stratégie de stockage. La seconde partie se compose de 43 fiches techniques thématiques classées par sous-catégories : - Cultures (Avoine d'hiver et de printemps ; Blé tendre de printemps ; Blé tendre d'hiver ; Engrain ou petit épeautre ; Grand Épeautre ; Féverole de printemps ; Féverole d'hiver ; Lentille ; Lin de printemps ; Luzerne ; Maïs grain ; Orge de printemps ; Pois protéagineux de printemps ; Pois d'hiver ; Sarrasin ; Seigle ; Soja ; Tournesol ; Trèfle violet ; Triticale ; Colza). - Adventices (Ambroisie à feuille d'armoise ; Chardon des champs ; Cuscute ; Folle Avoine ; Gaillet gratteron ; Nielle des blés ; Ray-grass ; Rumex ; Vulpin des champs). - Maladies/Ravageurs (Aphanomyces ; Ergot du seigle ; Sclérotinia ; Carie du blé ; Limace). - Fertilisation (Phosphore ; Potasse ; Calcium - Magnésium ; Soufre). - Matériels (Herse étrille ; Houe rotative ; Ecimeuse ; Nettoyeur - Trieur à grains).
Ces plantes qui nous indiquent l'état du sol
Noëllie LEBEAU, Auteur ; Michel DESMIDT, AuteurLes populations de plantes adventices et prairiales renseignent l'agriculteur sur l'état et le fonctionnement du sol. En effet, les conditions de levée de dormance des graines sont très différentes selon les espèces. Cet article propose une méthode d'observation des plantes bio-indicatrices, cite les causes d'anaérobiose et les caractères bio-indicateurs de cinq plantes communes dans les prairies (d'après Gérard Ducerf) : Rumex obtusifolius, Taraxacum officinale, Achillea millefolium, Cirsium arvense, Plantago major.
Plantes envahissantes, pionnières ou simplement expansives ? : Comment vivre avec au jardin écologique
Gilles CLEMENT, Auteur ; Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2014Opportunistes, pionnières, conquérantes, envahissantes... ? Nous assistons parfois à de virulentes expansions de plantes dans notre environnement, qui peuvent être provoquées par de multiples causes : réchauffement climatique, pollution, brassage planétaire... Si, au niveau paysager, il est vain et insensé de vouloir agir contre ces évolutions naturelles ou anthropiques, il n'en est pas de même dans les jardins. A cette petite échelle, on peut éviter d'installer des plantes expansives ou, lorsqu'elles sont déjà en place, apprendre à les cantonner écologiquement. Les auteurs ont identifié 44 plantes pouvant poser problème, des plus "envahissantes" (renouée du Japon, jussie, ailante, herbe de la pampa...) aux mauvaises herbes les plus tenaces (liseron, prêle, potentille...). Pour chacune, ils indiquent les informations botaniques, leur histoire, leurs qualités et leurs défauts et les solutions naturelles pour les limiter, les supprimer ou les remplacer.
Développement de deux méthodes de lutte contre le laiteron (Sonchus arvense) et le chardon (Cirsium arvense) en grandes cultures en régie biologique
Des essais aux champs réalisés chez deux producteurs de grandes cultures visaient à tester deux types de jachère de printemps afin de réprimer le chardon ou le laiteron. Il était prévu que du sarrasin à récolter ou un engrais vert agressif puisse être implanté après la jachère de printemps. En 2011, les deux fermes, localisées en Montérégie ouest et en Mauricie au Québec, ont choisi d'implanter du sarrasin à récolter. En 2012, les deux fermes ont implanté des engrais verts denses de légumineuses (soya ou pois fourrager). Les deux traitements étaient les suivants : M0 travail du sol en juin uniquement et M1 - travail du sol en mai et juin. Le sarrasin ou l'engrais vert étaient semés immédiatement après le dernier travail de sol. Quatre essais pour le laiteron (2 fermes * 2 ans) et deux essais pour le chardon (1 ferme * 2 ans) ont été réalisés. Le traitement M0 a aussi été testé dans deux autres champs que ceux des essais. La jachère courte de printemps combinée à l'implantation d'un engrais vert agressif suivant la jachère est efficace pour la répression du chardon ou du laiteron. Pour le laiteron, deux passages d'outil en juin suffisent, alors que pour le chardon, un passage supplémentaire en mai augmente beaucoup l'efficacité de ce type de jachère. L'implantation d'une culture agressive sarclée l'année suivante semble jouer un rôle très important pour compléter l'effet de la jachère.
Ecophyto - Chardons des champs et rumex : la lutte continue ; Un travail du sol adapté à la lutte contre les vivaces
Maud CLOAREC, AuteurLe chardon des champs a un système racinaire particulièrement développé qui lui permet de se renouveler à l'infini. Le rumex, quant à lui, se multiplie par ses graines et se développe à partir du collet. Pour ces deux espèces, la coupe est un moyen de lutte mais qu'il convient de pratiquer au bon moment. Quelques rotations de cultures et des plantes concurrentes peuvent aussi participer à la lutte contre ces deux adventices. Un travail du sol adapté permet également de limiter la présence d'adventices vivaces, par exemple via le déstockage de graines ou le faux semis, deux méthodes décrites dans cet article et dont la mise en pratique est illustrée par un exemple. En encart, une technique de Joseph Pousset, paysan-agronome, consistant à semer du trèfle incarnat en même temps que le blé, est présentée.
Grandes cultures bio sans bétail : une étude sur 12 ans
Josy TARAMARCAZ, AuteurLa ferme pilote de Mapraz, en Suisse, conduit, depuis 1999, un essai longue durée sur un système de grandes cultures biologiques sans bétail. Une première série d'expérimentations d'une durée de 6 ans a permis de montrer que, sur les sols lourds de cette ferme, la fumure avait peu d'influence sur les rendements depuis le début de l'essai. La seconde série d'expérimentations, dont les principaux résultats sont présentés dans cet article, a permis d'évaluer les impacts de deux rotations de six ans, notamment sur la gestion des chardons. La première rotation compte une année de prairie temporaire et la seconde deux années de prairie temporaire. Malgré l'absence de fumure, la présence de prairies temporaires, de légumineuses et la restitution des pailles permettent d'assurer un bilan humique positif sur les sols de la ferme de Mapraz. La mise en place de deux ans de prairies temporaires ainsi que des déchaumages réguliers (2,5 par an) ont assuré une diminution de la pression du chardon. Ainsi, avec un bilan humique plus avantageux et une meilleure maîtrise des adventices, et donc un temps de travail manuel moindre (lutte obligatoire en Suisse), la rotation avec deux ans de prairies temporaires s'avère être la plus avantageuse en termes de marge brute comparable.
Grandes cultures bio sans bétail
Markus BÄR, AuteurAu sud-est de Genève, à Thônex (Suisse romande), un essai de grandes cultures bio sans ou avec peu de bétail est en place depuis 1999. Josy Taramarcaz (domaine de Mapraz), qui en évoque les résultats dans un entretien, précise que la fertilité du sol est maintenue sans engrais de ferme par la rotation des cultures. Le domaine de Mapraz possède des sols assez lourds, profonds et fertiles avec des teneurs en humus situées entre 3,9 et 5,6 %. Après douze ans et deux rotations des cultures, les rendements de blé sont inférieurs de seulement 10 % à la moyenne bio, la féverole n'a subi aucune baisse de rendement, les pois protéagineux ne sont arrivés qu'à 25 % du rendement moyen en bio... Pour les fermes avec peu ou pas de bétail, l'écoulement des céréales, des pois protéagineux et des autres cultures ne pose pas de problèmes mais celui de l'herbe est plus difficile Josy Taramarcaz précise les conditions de l'essai : une seule rotation pendant les six premières années avec blé-tournesol-blé-féverole-blé-trèfle violet pour la production de semences et deux rotations culturales depuis 2006, l'une avec une prairie temporaire et l'autre avec deux..., 16 m3 de déchets verts ont été épandus tous les deux ans sur la moitié de la surface de l'essai. Josy Taramarcaz aborde les aspects liés au contrôle des adventices. Parmi les résultats applicables, la prairie temporaire de deux ans reste un atout pour lutter contre le chardon et l'approvisionnement en azote peut être régulé par la rotation.
Rumex et chardon, sacrées vivaces !!!
Joseph DUHAMEL, AuteurEn France, parmi les espèces de rumex les plus fréquentes, deux sont particulièrement problématiques en agriculture : rumex obtusifolius et rumex crispus. Deux espèces de chardons le sont également : cirsium arvense (chardon commun ou des champs) et cirsium vulgare. L'article présente les moyens de prévention et les leviers curatifs pour limiter l'implantation du rumex (pâturage précoce, surveillance des entrées de parcelles et des zones d'affouragement, fauche des plantes avant l'apparition de la hampe florale pour limiter la dissémination des graines, emblavement de cultures dites "concurrentielles" vis-à-vis du rumex comme les méteils, la luzerne, l'avoine, le seigle et le chanvre textile...). Il indique également les moyens pour prévenir la propagation des semences du chardon (fauche des refus et bords de champs) et ceux à mettre en uvre en grandes cultures (implantation d'une luzernière). Des conseils portent sur le travail du sol.
Dossier : Lutte contre les vivaces - Lutte mécanique : Sécher et épuiser
Catherine MILOU, AuteurLe désherbage mécanique permet de réduire et/ou de maintenir la pression des adventices à condition de l'utiliser en condition pédoclimatique sèche et d'adapter sa stratégie au système racinaire des vivaces présentes. Contre les vivaces, le désherbage permet d'affaiblir les organes souterrains et oblige les vivaces à puiser dans leurs ressources pour se développer. Ainsi, Joseph Pousset propose un itinéraire contre le chardon des champs (ou autre vivace à système racinaire profond) en travaillant le sol de plus en plus profondément à l'aide de déchaumeur, engrais vert, labour alliant stratégie d'extraction à celle d'épuisement. L'extraction permet, en remontant les organes, de dessiquer la plante. Cependant, la stratégie à adopter doit tenir compte du mode de reproduction de la plante visée. Contre les graminées, un déchaumage précoce permet d'extraire et de dessiquer les plantes au système racinaire peu profond comme le chiendent rampant. Comme en témoignent les membres du Gaec de la Champagne en Charente-Maritime, le choix d'outils adaptés allié à des conditions météorologiques chaudes permettent une lutte efficace.
Dossier : Maîtrise des adventices en grandes cultures
Laurence FONTAINE, Auteur ; Véronique ZAGANIACZ, Auteur ; Vincent MOULIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente des résultats de recherches et d'études sur la gestion de la flore adventice dans les systèmes de grandes cultures biologiques. Le premier article présente le suivi de l'enherbement d'un réseau de parcelles du GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) en Haute-Normandie, et met en évidence la diversité des cas rencontrés. L'article suivant de la FDGEDA (Fédération départementale des groupes d'étude et de développement agricole) du Cher présente l'influence du binage sur la flore adventice du blé, en comparant différents itinéraires de désherbage. Arvalis-Institut du Végétal présente ses résultats sur la lutte mécanique contre le chardon et le chiendent et l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique) sur le pouvoir concurrentiel des variétés de blé. Enfin, le dernier article, issu d'un article anglais, prône une approche participative de la recherche, qui replacerait les agriculteurs au centre des projets et qui prendrait en considération à la fois les résultats issus de la recherche scientifique, mais aussi des retours d'expérience des producteurs.
Pourquoi, comment : Développer le pâturage de prairies pérennes basées sur des associations graminées-légumineuse(s)...
Soizick JOSSE, Auteur ; Emmanuel DESBOIS, Auteur ; Benoît ENOUF, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNE CEDEX (Pôle INPACT Bretagne, 17 Rue du Bas Village - CS 37 725, 35 577, FRANCE) : RESEAU AGRICULTURE DURABLE | 2011Le document fait une présentation des systèmes pâturants : - Les systèmes pâturants : productifs avec peu d'intrants... ; - ...économes, rentables et cohérents ; - Une productivité optimisée... ; ...grâce à une conduite adaptée. Il présente aussi l'observatoire technico-économique du RAD (Réseau agriculture durable) - Exercice 2008. En 2008 - et pour certaines données de 1999 à 2001 et en 2007 -, l'observatoire technico-économique du RAD a comparé aux résultats économiques des exploitations du RICA (Réseau d'information comptable agricole du ministère de l'Agriculture) les résultats de 128 fermes du Réseau agriculture durable. Sur les fermes laitières, les résultats 2008 confirment que les "durables" font vivre un peu plus de personnes (1,95 UTH contre 1,88), avec moins de litres de lait (152 505 l contre 179 255 l de quota/UTH) sur une surface inférieure (35 ha/UTH contre 43). En bovins viande, les résultats sont plus qualitatifs vu la taille de l'échantillon (21 fermes) mais néanmoins intéressants. Les 21 fermes sont toutes en système naisseur-engraisseur, herbager économes en intrants, toujours en progrès vers plus d'économie Par ailleurs, 56 fermes du réseau ayant contractualisées la mesure agri-environnementale SFEI (Système fourrager économe en intrants) ont été passées au crible et analysées au regard des références régionales : gestion de l'azote organique, achat d'engrais, utilisation de pesticides, de fuel, résultats techniques et économiques. Sur ces 56 fermes, aucune n'avait la certification AB sur les campagnes culturales (2006-2007, 2007-2008 et 2008-2009). La moyenne de la SAU des fermes signataires (63,7 ha pour les anciens signataires et 56,5 ha pour les nouveaux signataires) est équivalente ou plus faible que celle des fermes laitières bretonnes (63,7 ha). L'assolement diffère beaucoup : entre 71 % et 76 % d'herbe dans la SAU pour les signataires contre 47 % pour les laitiers bretons. Cela caractérise bien l'orientation herbagère des exploitations signataires Le dossier présente, également, des aspects du développement du pâturage, à travers les témoignages d'éleveurs et des points techniques : - Engraisser des bovins au pâturage ; - Valoriser ses prairies naturelles et de longue durée ; - Maîtriser rumex et chardons sans pesticides si possible ; - Entretenir ses prairies pour qu'elles durent ; - Aborder sereinement sa transition ; - Réussir ses semis de prairies ; - Choisir ses espèces et variétés en zone séchante ; - Gérer son pâturage au fil des saisons ; - Organiser le pâturage tournant ; - Utiliser le planning de pâturage (un planning vierge est à disposition dans le document).
Une question épineuse : Maîtriser le chardon des champs
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe chardon des champs peut causer des pertes significatives au niveau des rendements en céréales, en particulier en blé bio. Cet article présente divers moyens et combinaisons de moyens pour maîtriser cette adventice qui est favorisée en cas de blocage du phosphore et qui se développe essentiellement par ses rhizomes. Parmi les pratiques à retenir : introduction, dans la rotation, de prairies, de luzerne ou de moutarde en engrais vert (2 espèces ayant un effet positif sur le phosphore), le passage d'outils de déchaumage, le désherbage (plutôt en mai et juin) ou encore le labour d'été.
La gestion des chardons et des rumex en prairies et en cultures
David Knoden, d'ASBL Fourrages Mieux, a réalisé une présentation sur la gestion des chardons et des rumex en prairies et en cultures, dans le cadre du rendez-vous Tech&Bio des éleveurs de l'Ouest du 23-24 juin 2010. La description et la biologie de la plante permettent dans un premier temps d'identifier et de déterminer le seuil de nuisibilité de ces adventices. Des éléments techniques de prophylaxie permettent d'éviter l'implantation de ces plantes. Les différentes pratiques sont ensuite analysées en présentant leurs effets négatifs et positifs sur les populations d'adventices, comme la fauche, le pâturage, la fertilisation ou le travail du sol. Enfin différents moyens de lutte adaptés à l'agriculture biologique permettent de contrôler rumex et chardons.
La maîtrise des chardons passe par de la prévention
Pascal BISSON, AuteurTout comme le rumex, le chardon est une adventice qui peut poser problème dans les prairies. Le chardon existe sous forme de vivace ou de bisannuelle, on assiste à son développement souvent après une dégradation de la prairie. Afin de le limiter, la prévention est une priorité, il faut donc éviter le sous et le sur-pâturage pour ne pas se laisser envahir par le développement des foyers. Pour les cas où le chardon devient gênant, l'article présente différentes solutions : fauche, pâturage des moutons, travail profond du sol
Rumex et chardons après 9 ans de pratique
Michel BOBON, AuteurAprès sa participation à la rédaction du guide « Rumex Chardons » en tant que technicien à Agrobio 35, Michel Bobon témoigne de la mise en pratique de ces techniques sur son exploitation depuis 9 ans. Concernant les rumex, il procède à un arrachage manuel régulier, et n'hésite pas à mettre en uvre des chantiers collectifs sur les parcelles de fauche ou à fort envahissement. Une main d'uvre suffisante est nécessaire pour maîtriser ces adventices. Le choix des cultures est également déterminant. En effet, si le maïs est nettoyé avant la culture et pendant les binages, les interventions dans les céréales sont difficiles, surtout en mélange. Si une parcelle contient beaucoup de graines, il est préférable de la laisser en prairie pour ne pas retourner la terre et y intégrer de nouvelles graines. Une association avec de l'avoine montre alors un effet allopathique. La fauche des zones particulièrement envahies est faite à la rotative avant fructification et juste avant le pâturage. Les chardons, eux, sont retirés à l'aide d'une houe légère et coupante. Les jeunes plants sont retirés à l'aide d'une fourche à rumex. L'apport de sel ou de phosphate au pied des chardons n'a pas montré de résultats concluants. Le nettoyage des bords de routes prend peu de temps et s'avère fort utile. Si M. Bobon estime qu'il a une bonne maîtrise de ces adventices sur son exploitation, le salissement des parcelles provient surtout des parcelles limitrophes.
Rumex et chardons : Comment les contrôler, sans pesticides si possible ?
RESEAU AGRICULTURE DURABLE, AuteurCet article présente les caractéristiques des rumex et des chardons, deux vivaces souvent redoutées en système herbager. Alors que les rumex s'installent préférentiellement dans des prairies jeunes et décroissent avec le temps, les chardons s'implantent petit à petit et sont plus présents dans les prairies permanentes. Les pratiques culturales favorables ou défavorables à chacune de ces deux espèces sont détaillées dans un tableau. Enfin, deux agriculteurs biologiques témoignent de leur stratégie. L'un d'eux évite toute montée en graines, depuis des années, et utilise des outils à dents pour déchaumer. La maîtrise des vivaces passe chez lui par un entretien actif de la prairie. Le second ne ressent pas de gêne particulière liée à ces espèces. Ses prairies sont diversifiées, à couverture dense. D'après lui, l'utilisation d'amendements marins et de compost à la place des traitements chimiques modifie l'aspect et l'appétence des vivaces, qui ne sont chez lui pas plus envahissantes que les autres plantes.
Rumex & Chardons, Enquête sur vos pratiques
Lucie MELLET, AuteurLes rumex et chardons sont des adventices vivaces et récurrentes en systèmes herbagers. Il est possible de limiter leur développement grâce à des rotations particulières, comme celle d'un agriculteur du réseau : maïs / blé / prairie multi-espèces, ainsi qu'à certaines pratiques (gyrobroyage des prairies, déchaumage à outils à dents...). Le vieillissement des prairies permet de contrôler la levée des rumex, certainement du fait d'une végétation dense et d'une concurrence entre espèces accrue. La luzerne est l'ennemie n°1 du chardon, qui régresserait à cause de la fauche. Le labour limite la levée des chardons mais profite aux rumex. L'utilisation d'outils à disques est à proscrire car ils favorisent la multiplication des racines. Une dernière précaution consiste à limiter le stock semencier des vivaces en les fauchant ou en les arrachant avant la montée à graines.
L'échardonnoir, un outil pratiquement introuvable
Jacques DUPRET, AuteurSuite à un rapide inventaire des espèces que recouvre le terme "chardon", l'article décrit cette plante herbacée, l'endroit où elle pousse, ainsi que les moyens de se préserver de son invasion. Afin d'intervenir manuellement, alors que les outils artisanaux sont quasiment introuvables, l'article donne des indications pour confectionner un échardonnoir et l'utiliser.
La plante sauvage du mois... Le cirse potager
François COUPLAN, AuteurLe chardon peut être consommé. Le meilleur est le cirse potager (cirsium oleraceum) car c'est le seul qui ne pique pas. L'auteur en fait une description, indiquant la possibilité de déguster ses racines, ses feuilles et ses tiges. Il donne également une recette de cuisine.
Rumex et Chardons : deux bêtes noires des systèmes herbagers ?
Jean-Marie LUSSON, AuteurQuelques éléments d'une journée « Rumex-Chardon » organisée en mai 2008 dans les Côtes d'Armor sont rapportés ici, avec en toile de fond le ressenti face aux interdictions de traiter ou de retourner les prairies inscrites dans les mesures Systèmes fourragers économes en intrants (SFEI) et Prime herbagère agro-environnementale (PHAE). Les cas de deux éleveurs sont exposés en détail et ceux de sept autres éleveurs ou groupes d'éleveurs sont évoqués plus rapidement. Le chardon est redouté de tous mais la culture de luzerne et de mélanges céréaliers semble être une solution radicale comme l'évoque un éleveur biologique. La perception face au rumex est plus variable en fonction du seuil de tolérance, des contextes pédoclimatiques et des types de prairies. Les pratiques favorisant ou défavorisant le Chardon des champs et le Rumex sont listées dans un tableau avec quelques observations. Un éleveur biologique évoque comment sa peur face au rumex lors du passage en bio s'est dissipée du fait de la régulation naturelle de ce dernier.
Chardon des champs : Des pistes pour s'en débarrasser
Le chardon des champs (Cirsium arvense L. Scop.) est une des adventices les plus répandues (Moore, 1975) et les plus nuisibles en agriculture. L'infestation par C. arvense en mode de culture biologique est un problème croissant dans la plupart des pays européens. Originaire du sud-est de l'Europe, cette composée (astéracées) se développe par multiplication végétative (racines et drageons). Bien que nécessaire, la reproduction sexuée est secondaire au regard de la puissance de l'appareil souterrain. La croissance latérale des racines peut dépasser six mètres par an, et ce jusqu'à des profondeurs moyennes de deux à trois mètres (Hayden, 1934). La reproduction végétative permet ainsi à un unique plant de chardon de coloniser près de 250 m2 en trois ans ! Les trois études présentées dans ce dossier apportent de nouveaux éléments utiles à la maîtrise du chardon. Toutes les trois s'intéressent à la stratégie de contrôle jugée la plus efficace jusqu'ici : affaiblir le chardon en le poussant à épuiser ses réserves carbonées. Le premier article porte sur le suivi de la mise en réserve chez le chardon et les conséquences pratiques qui en sont issues ; Le second rapporte les résultats d'essais de désherbage mécanique ; Le troisième est issu de travaux allemands sur la recherche d'une stratégie de contrôle durable.
Qué hacer cuando abundan los cardos ?
Le chardon
Portrait du chardon, plante envahissant prés et jardins : carte d'identité, symptômes, mode de vie et moyens de lutte contre cette mauvaise herbe.
Désherbage : Ces nouveautés qui rendent la tâche moins rude
L'article fait le point sur des études réalisées et les résultats obtenus par les Instituts techniques, GAB, Chambres d'Agriculture, et les dernières innovations techniques pour lutter contre les adventices. Plusieurs matériels de désherbage mécanique (herse étrille, désherbage thermique, bineuse équipée de dents Lelièvre et doigts Kress, bineuse à étoiles) ont ainsi été testés par la FNAMS sur une culture de carottes porte-graine. L'ACTA, l'ITAB, ARVALIS, le CREAB et l'INRA ont étudié la lutte contre le chardon en grandes cultures (tournesol et féverole). Enfin, des agriculteurs donnent leur avis sur les dernières innovations techniques (guidage électro-hydraulique, autoguidage par caméra numérique, guidage électronique des bineuses). Un conseiller technique rappelle également que les mesures préventives sont bien sûr très importantes (tri et calibrage des semences, rotations, travail du sol pendant l'interculture, faux semis, retard de semis ).
Formation chez Martial et Stéphanie Vivier sur les chardons et rumex : un peu de fauche, de lisier, de céréales pour moins de rumex et chardons dans les prairies
Pratiques de pâturage, rotations, pratiques de fertilisation : tels sont les leviers de lutte contre les chardons et rumex. Compte-rendu d'une journée de formation avec Mickaël Berthelot, d'Agrobio 35.
Maîtriser les adventices en grandes cultures biologiques
Ce guide du désherbage en grandes cultures biologiques est une synthèse du savoir technique et de l'expérience d'agriculteurs, techniciens, ingénieurs et chercheurs, complétée par une recherche bibliographique. La communication de recettes « clé en main » n'étant pas possible, vous y trouverez des éléments de réflexion et des méthodes pour établir une stratégie complète de maîtrise des adventices à travers les trois principaux chapitres : - Connaître la biologie des adventices pour mieux les maîtriser : Importance de leur connaissance pour apprécier leurs points faibles ; - La gestion préventive des adventices : Limitation de l'importation des graines, raisonnement de la rotation et du travail du sol ; - La gestion curative des adventices : Désherbage mécanique et désherbage thermique. En seconde partie de l'ouvrage, vous trouverez en complément deux séries de fiches, par type d'outil ou par type de culture. Car il se veut fonctionnel, ce guide vous permettra par un système d'onglet de repérer et d'accéder aisément : A la description et aux principales caractéristiques des outils les plus utilisés en grandes cultures biologiques ; Aux principaux éléments de stratégies de maîtrise des adventices pour la plupart des grandes cultures rencontrées en agriculture biologique.