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La note de conjoncture « Fruits à pépins »
Diane PELLEQUER, AuteurCette note de conjoncture concerne les fruits à pépins pour la campagne 2016/2017, et est établie notamment à partir dinformations issues dune réunion de suivi de campagne ayant eu lieu le 12 septembre 2016 (organisation FNAB). Parmi les divers chiffres présentés, on peut retenir les éléments suivants : i) au cours du premier semestre 2016, les achats des 15 fruits et légumes bio les plus consommés (hors agrumes) ont augmenté de 16 % en volume et de 19 % en valeur par rapport à la même période en 2015 ; ii) les surfaces en vergers pommes et poires bio ou en conversion ont augmenté en 2015 (+ 14 % en pommes et + 19 % en poires) par rapport à 2014 ; iii) pour la campagne 2016/17, les volumes en pommes de table devraient satisfaire la demande (moins de rendement mais plus de vergers), avec une qualité au rendez-vous mais plus de petits calibres et une augmentation du prix de vente (de lordre de 0.2 / kg - sortie producteurs ) ; iv) loffre en poires sera plus hétérogène selon les territoires (année dalternance), mais avec une bonne qualité (mais là aussi avec plus de petits calibres) et des prix de vente entre 1.65 et 2.25 /kg (prix caisse de 13kg, départ expéditeur). Enfin, cette note présente un calendrier des périodes des premières mises en marché, outil développé par la FNAB avec les producteurs pour organiser au mieux les mises en marché.
Pommes et poires : Belle récolte, marché porteur
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur2015 a été une année à pommes bio, grâce à des conditions climatiques favorables et à de nouvelles surfaces certifiées. La récolte bio française a atteint les 55 à 60 000 tonnes, pour 3 868 ha cultivés, soit 25 à 30 t/ha. En revanche, pour les poires, l'année 2015 a été plus délicate, avec beaucoup d'hétérogénéité entre régions. Ainsi, la récolte nationale de poires bio a chuté de 20 % par rapport à 2014. Toutefois, les prix en pomme sont restés stables, grâce à une demande forte des consommateurs et, probablement, au respect du calendrier de commercialisation échelonnée des variétés élaboré par les professionnels et la Fnab.
Pommes / Poires : Spécial conservation
ARBO BIO INFOS, AuteurDes fruits paraissant sains à la récolte peuvent déclarer des maladies de conservation lors de lentreposage. Les maladies de conservation des pommes et des poires sont présentées : tavelure de conservation, Gloeosporium, Phytophthora, Botrytis et Monilia. Des traitements de conservation avant récolte sont possibles en agriculture biologique avec des variations selon la durée de conservation souhaitée et les conditions de récolte (pluvieuse ou sèche). Les résultats dun essai sur le traitement des gloesporioses en pommes sont également présentés. Enfin, il est très important de mettre en place une bonne prophylaxie : limiter les blessures et microblessures, limiter le potentiel dinfection des locaux, vérifier la fiabilité du matériel, respecter les conditions de mise au froid, utiliser des pallox fermés
Une sélection participative avec les producteurs
Maude LE CORRE, AuteurCréée en 2016, l'association « Novafruits-Patrimoine et créations partagés » réunit treize producteurs de pommes et de poires biologiques, en Belgique et dans le Nord de la France. Ensemble, ils ont pour objectif de développer une sélection variétale adaptée à leurs systèmes de culture, avec le partenariat de deux centres de recherche qui travaillent sur les variétés anciennes locales : le Centre régional de ressources génétiques du Nord-Pas-de-Calais et le Centre wallon de recherches agronomiques de Gembloux (Cra-W). Ainsi, des variétés paysannes de pommes et de poires, adaptées au terroir local, ont été croisées avec des variétés modernes, généralement plus faciles à conduire. Sélectionnées en conditions de non traitement ou de faibles intrants, les variétés obtenues sont ensuite testées directement chez les arboriculteurs.
Bioverger : Des travaux essentiels souvent négligés
Carole BENDOTTI, AuteurLaurent Bodineau est installé en arboriculture bio à Sauviat (63), depuis 2010. Au Bioverger, il cultive des variétés de pommes et de poires qu'il a sélectionnées pour leurs qualités gustatives, mais aussi pour le confort de travail qu'elles apportent ou encore pour leur résistance aux maladies et bio-agresseurs. Il apporte son témoignage sur les travaux de saison qu'il effectue à titre préventif. Pour lui, fertilisation, taille et traitement sont quelques travaux de saison essentiels pour prévenir les ravageurs et permettre une bonne fructification.
Le chitosan, un SDN multifonction
Patrice MARCHAND, AuteurCet article présente des résultats de recherche sur l'efficacité du chitosan (en cours d'évaluation pour son autorisation en AB). Le chitosan est issu de la chitine de crabe. Il est un Stimulateur Naturel de Défenses des plantes (SDN). Le chitosan peut avoir une action biochimique ou entraîner des réactions physiques et physiologiques. Quelques résultats d'essais concluants sur le chitosan sont présentés : - efficacité sur le chancre bactérien du kiwi ; - amélioration de la croissance des plantules in vitro et augmentation du rendement de mini tubercules de pommes de terre ; - effet sur la croissance de certains germes de soja ; - effet sur le virus X, la fusariose et la maladie du collet de la tomate ; - effet sur le flétrissement du pin ; - action préventive contre le bioagresseur P.expansum de la poire.
Cuma de Ladenne : Elle transforme vos fruits et légumes
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurUne centaine de Cuma existent en Ardèche. L'article présente l'une d'entre elles, la Cuma de Ladenne, qui produit des fruits et légumes bio. Lancée à ses débuts par 7 exploitants agricoles, la Cuma en compte aujourd'hui une vingtaine. La dimension collective est au cur du projet, les producteurs partagent tant les outils que leur expérience et leurs savoir-faire. Les jeunes installés peuvent y utiliser du matériel de transformation (matériel de cuisson, de congélation, raffineuse...). La majorité des produits apportés sont certifiés en agriculture biologique. 10 à 15 tonnes, majoritairement de fruits, en particulier des châtaignes, y sont transformées chaque année. La Cuma projette de moderniser ses installations pour pouvoir travailler de plus grandes quantités.
Pomme/poire : Carpocapse et hoplocampe, des petites bêtes qui montent
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurLe carpocapse est un ravageur majeur du pommier et du poirier et cause d'importants dégâts. Or, on assiste actuellement à une augmentation de ses populations. Pour lutter contre ce ravageur, il s'agit de mettre en place une combinaison de pratiques à l'échelle du cycle complet de l'insecte : pulvérisation de nématodes pour agir sur les populations de larves hivernantes, confusion sexuelle sur les adultes, recours au virus de la granulose. Par ailleurs, la pose de filets Alt'carpo en mono-rang ou mono-parcelle permet aussi d'obtenir de bons résultats même en cas de populations très élevées. Favoriser l'implantation de prédateurs comme la chauve-souris ou les oiseaux insectivores peut être une aide précieuse. Enfin, l'élimination de tous les fruits de la parcelle après récolte et la suppression des abris du carpocapse l'hiver (pallox par exemple) permettent également de limiter l'implantation de ce ravageur. L'hoplocampe, considéré jusqu'alors comme un ravageur secondaire est aujourd'hui en recrudescence. La pratique de lutte la plus répandue en bio est le piégeage massif avec la plaque blanche engluée, mais c'est parfois insuffisant. Des pistes d'expérimentations sont à l'étude (recours aux nématodes, etc.).
TransBioFruit affiche de plus grandes ambitions
Thierry BECQUERIAUX, AuteurLe programme transfrontalier TransBioFruit (Nord-Pas-de-Calais - Wallonie) réunit des acteurs français et wallons depuis 2008, autour de recherches en AB sur des solutions préservant au maximum environnement et santé, tout en sauvegardant les ressources naturelles et en privilégiant la qualité des fruits. Limité jusqu'à présent aux seuls arboriculteurs de pommes et de poires, le programme veut s'ouvrir à plus de 25 espèces fruitières, élargir son public et aborder les débouchés commerciaux. C'est donc en ce sens qu'il aborde son 3ème volet (2016-2020), qui sera présenté aux instances européennes au premier semestre 2015.
Le choix variétal des fruits
Marc FASOL, AuteurPour maintenir les droits fondamentaux des paysans à utiliser leurs semences pour les resemer, permettant ainsi la sécurité et la souveraineté alimentaire des peuples, il est important, pour l'auteur, de préserver la biodiversité cultivée. Cela est valable tout d'abord pour les semences des plantes potagères et des céréales, mais cela concerne aussi les variétés fruitières, avec quelques différences toutefois. La variété de pomme Pink Lady est l'exemple type d'une variété créée pour répondre aux standards de l'industrie agroalimentaire mondiale, tandis que la grande distribution ne commercialise plus qu'une demi-dizaine de variétés de pommes. Si l'on prend la poire, elle comptait, il y a un siècle, onze cents variétés, chacune avec ses spécificités propres, ses avantages culinaires et domestiques. L'article développe la problématique de la préservation de la diversité et de la variabilité génétique des variétés anciennes, plus que jamais d'actualité si l'on veut pouvoir adapter les productions fruitières aux besoins des générations futures. Il propose également un focus sur plusieurs variétés de fruits : pommes (6 variétés), poires (4 variétés), prunes (4 variétés), pêches (1 variété), griottes (1 variété) .
Cueillir, consommer, conserver et transformer ses fruits
Marc FASOL, AuteurDe la cueillette jusqu'à la cuisine, les pommes et poires peuvent se conserver durant une saison, à condition qu'elles soient convenablement transformées. L'importance de la distinction des variétés est soulignée, notamment pour les poires. Les gestes de récolte des pommes et poires sont rappelés, ainsi que les conditions de bonne conservation des fruits non transformés. Faire des jus est une méthode efficace de conservation, à condition de récolter les fruits à une maturité suffisante.
Fire Blight Control for Organic Orchards: Moving Beyond Antibiotics
Le feu bactérien est une maladie de la pomme et de la poire causée par la bactérie Erwinia amylovora. Les dommages occasionnés par l'infection réduisent le rendement des cultures et peuvent même tuer l'arbre. Aux États-Unis, des antibiotiques existent pour lutter contre cette maladie, mais leur utilisation est de plus en plus restrictive. Les producteurs de pomme et de poire biologiques sont à la recherche d'autres mesures de contrôle viables sans antibiotiques. La solution idéale à long terme au feu bactérien est une résistance génétique élevée du greffon et du porte-greffe. Pour les pommiers, contrairement aux poiriers, aucune variété hautement résistante à l'agent pathogène et produisant une qualité de fruit commercialisable n'a été identifiée pour l'instant. Des recherches sont en cours et des progrès sont à venir sur cette problématique d'ici une dizaine d'années. Pour le contrôle, certains produits biologiques comme Blossom Protect sont disponibles aux É.-U. et certifiés biologiques au Canada. Le mélange de chaux et de soufre, couramment utilisé par les producteurs de pommes comme produit d'éclaircissage, exercerait un contrôle du feu bactérien lorsqu'il est appliqué pendant la floraison. Avant d'utiliser un produit, les producteurs doivent vérifier qu'il fait partie de la liste des produits biologiques autorisés dans leur région et dans leur pays. L'article propose des liens pour en apprendre plus sur les alternatives de contrôle du feu bactérien. La demande en pommes et en poires biologiques ne cesse d'augmenter. Les producteurs ont intérêt à tester de nouvelles approches biologiques afin de minimiser les risques de l'infection par le feu bactérien.
Les fruitiers de Lozère : des montagnards aux vertus cévenoles
Cécile REYNES-BRIDGENS, AuteurL'auteur est présidente de l'association Vergers de Lozère. Elle rappelle le contexte géologique, géographique, historique et social de la Lozère, dans lequel se développent des fruitiers aux solides vertus montagnardes : adaptabilité au sol et à l'altitude, sobriété et indépendance à l'égard des traitements, résistance au froid et à la sécheresse, productivité, aptitude du fruit à la transformation et à la conservation. La pomme Cabusse représente parfaitement ces qualités, tout comme la variété Chabanis. Dans ce territoire, la culture des fruitiers s'inscrit historiquement dans une association symbiotique de diverses activités agricoles mutuellement bénéfiques et économes en terres. Quelques espèces de pommes et de poires sont présentées. L'article décrit également les actions de l'association Vergers de Lozère, qui uvre pour la sauvegarde et la valorisation des variétés anciennes et qui diffuse les savoir-faire culinaires et les traditions qui s'y rapportent.
Gestion des pucerons et du psylle dans le réseau Dephy Ecophyto
Jean-Michel NAVARRO, AuteurDans le réseau des neuf fermes Dephy Pomme-Poire situées dans l'Ain, l'Isère et la Savoie, le carpocapse est maîtrisé par des méthodes de biocontrôle, mais les pucerons entraînent beaucoup de traitements insecticides. Afin de réduire l'IFT, différentes méthodes de lutte sont décrites : barrière physique avec des pulvérisations de kaolinite, taille des vergers pour faciliter la colonisation par les auxiliaires qui aiment la lumière, limitation de la fertilisation azotée foliaire. Certains insecticides biologiques (Pyrevert, pyréthrine naturelle) sont trop peu spécifiques et éliminent les auxiliaires. La lutte par lâcher d'auxiliaires ne fonctionne pas sur puceron, l'amélioration de la biodiversité fonctionnelle est préférable, avec, par exemple, le semis de phacélie dans l'inter rang ou de féverole à proximité du verger. Celle-ci attire le puceron de la fève, inoffensif pour les arbres mais dont les coccinelles sont friandes. L'utilisation de neem (à titre dérogatoire) serait plus respectueuse des auxiliaires que les huiles minérales.
Nouveautés d'Ecofruit pour la gestion des vergers bio
Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; François WARLOP, AuteurLa lutte contre les bioagresseurs était le sujet central de la conférence Ecofruit, qui s'est déroulée à Hohenheim (Allemagne), en février 2014. Plusieurs résultats sont prometteurs, notamment pour les pommiers et poiriers. Contre la tavelure, l'aspiration des feuilles permet de réduire l'inoculum primaire, mais l'efficacité est trop variable pour qu'il soit possible d'émettre des conclusions définitives. D'autres méthodes de réduction de la quantité de litière sont présentées. Toujours contre la tavelure, le mélange d'une variété sensible avec une variété tolérante semble prometteur, mais les résultats ne sont pas suffisamment solides pour émettre une préconisation dans les vergers commerciaux. La lutte physique avec une bâche anti-pluie est la plus efficace car elle a permis de diviser par 24 les attaques de tavelure sur la variété Elstar. Les fongicides à base de produits naturels (algues, réglisse) semblent efficaces, mais ils sont très sensibles au lessivage. Les produits à base de soufre (bouillie nantaise) restent les plus performants. L'article donne également des résultats de recherche sur black rot, anthracnose, carpocapse, tordeuse rouge, la résistance variétale, les couverts herbacés et la gestion de la charge fruitière. D'autres éléments concernent les fruits à noyau (paraffine contre Monilia, Alt'Carpo et sélection variétale en pêcher et cerisier).