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Dossier : Le label FNAB « Bio France », présentation des critères biodiversité
Léo TYBURCE, AuteurLa FNAB travaille sur le déploiement d'un label « Bio France », applicable à l'échelle des fermes. Après la création de la première brique bio-équitable en 2021, deux nouvelles briques sont à l'étude, sur le social et sur la biodiversité. Ce dossier est consacré aux 11 critères de la brique biodiversité qui seront progressivement mis en place, sur 3 ans. Ces critères sont : 1 - Renforcer progressivement le pourcentage d'infrastructures agroécologiques (IAE) sur la ferme ; 2 - Avoir au moins deux types d'infrastructures agroécologiques (ligneux, herbagers, aquatiques) sur sa ferme ; 3 - Respecter certaines recommandations de gestion des IAE pour favoriser la biodiversité ; 4 - Améliorer progressivement la diversité des espèces cultivées ; 5 - Limiter progressivement la part des parcelles de grandes tailles dans la SAU ; 6 - Interdiction des "nouveaux OGM" ; 7 - Fertilisation : interdiction des substances controversées ; 8 - Encadrement de l'utilisation des antiparasitaires en élevage : limitation des avermectines et interdiction des bolus ; 9 - Couverture du sol ; 10 - Réduction du travail du sol ; 11 - Sensibilisation à la biodiversité. Un encart présente les actions pour la biodiversité pour lesquelles Bio en Grand Est accompagne les producteurs bio.
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En direct de l'Inao : Élevage industriel : Clarifier les règles
Sandrine THOMAS, AuteurLe règlement européen interdit lusage damendements et dengrais issus délevages industriels, sans définir précisément ce que sont ces élevages industriels. Les États membres sont ainsi libres dappliquer leur propre définition. En France, bien quune réflexion soit menée sur le sujet depuis une dizaine dannées, aucune définition navait fait consensus. Labsence de données sur les besoins et les disponibilités en matières organiques freinait la prise de décision. Les débats ont cependant fait ressortir un risque de pénurie. Le Comité national de lagriculture biologique (Cnab) vient de trancher et de donner une définition précise de la notion délevage industriel. Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2021. Elle prend en compte deux critères cumulatifs : 1 - les systèmes délevage sur caillebotis ou grilles en intégral ou en cages, 2 - qui dépassent les seuils définis en annexe I de la directive n°2011/92/UE, soit : 85 000 emplacements pour les poulets, 60 000 pour les poules, 3 000 pour les porcs de plus de 30 kg, 900 pour les truies. La prochaine étape consistera, en 2022, à évaluer lapplication concrète de ces critères via des remontées du terrain. Dici là, des réflexions devront être menées pour accroître la disponibilité en matière organique utilisable en bio.
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Les moratoires sur les OGM dans le monde
Charlotte KRINKE, AuteurCet article dresse l'état des lieux des mesures d'interdiction visant les OGM dans le monde. Ces interdictions peuvent prendre différentes formes : interdiction des cultures expérimentales et/ou commerciales, interdiction de l'importation d'OGM pour les semences et/ou destinés à l'alimentation humaine ou animale, interdiction limitée à certaines espèces végétales, interdiction sur l'ensemble d'un territoire national ou seulement sur une partie de celui-ci...
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L'attache des bovins : état des débats et pratiques au niveau européen
LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, AuteurLes systèmes d'élevage dits "à l'attache" constituent un sujet de débat ancien au sein des mouvements bio en Europe. Dès 2000 et la première réglementation européenne de l'élevage bio, l'attache est interdite, sauf dérogation, dans un souci de respect du bien-être animal. Or, pour un certain nombre d'éleveurs français situés en zone de montagne, et pour la FNAB, qui les soutient, il s'agit du mode d'élevage le mieux adapté aux réalités de ce terrain, lorsque, cela va sans dire, les systèmes d'attache ne portent pas atteinte au bien-être des animaux. Les pays européens ayant encore un nombre significatif de fermes à l'attache étant peu nombreux (France, Allemagne, Autriche, Pologne, Suède), et les organisations de protection du bien-être animal poussant à son interdiction, les organisations bio françaises n'ont pas réussi à faire modifier la logique du premier règlement européen, pour passer d'une interdiction de l'attache avec dérogation à une autorisation sous conditions (type d'attache, accès à l'extérieur, taille des stalles...). Dans le cadre de la révision actuelle de ce règlement européen, la question de l'attache est à nouveau discutée, mais il n'est toujours pas prévu de changer d'approche pour autant. Des dérogations continueront d'être accordées, mais uniquement pour les petites fermes. Une avancée, cependant, en ce qui concerne l'élevage en zone de montagne, est à signaler : la prise en compte des conditions climatiques et pédologiques dans l'application de la dérogation française, dans les cas où celles-ci rendent difficile la sortie des animaux 2 fois par semaine. Ce cadrage de la dérogation a donné lieu à l'élaboration d'une grille de sanctions graduée. Parallèlement, grâce à un accompagnement technique, comme celui proposé par l'Opaba en Alsace, les éleveurs sont appelés à faire évoluer leurs pratiques. Un tableau présente la définition de "petite ferme" pour 11 pays de l'UE et pour la Suisse.
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Les cultures d'OGM se raréfient en Europe
Benoît DUCASSE, AuteurCet article présente et commente une carte d'Europe des moratoires sur les cultures OGM. Fin 2015, 17 pays de l'UE sur 28 avaient adopté un moratoire sur la culture du maïs MON810, seule culture transgénique encore autorisée en Europe. Depuis avril de la même année, l'UE a mis en place une nouvelle procédure, appelée "opt-out", ou option de retrait, pour permettre aux États membres d'interdire la culture de plantes GM sur leur territoire. Le principe de cette procédure est expliqué. La position des principaux États de l'UE est commentée. Globalement, les cultures OGM sont désormais interdites ou en fort déclin en Europe, seule l'Espagne en cultive encore, dans ses champs, des surfaces significatives.
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El Salvador : des semences locales, pas du glyphosate...
Frédéric PRAT, AuteurEn septembre 2013, le gouvernement salvadorien a signé l'interdiction de 53 pesticides et engrais, dont le glyphosate (avec une interdiction définitive en septembre 2015 pour ce dernier). Ces décisions relèvent d'une question de santé publique, l'insuffisance rénale chronique en lien, entre autres, avec l'utilisation de ces produits étant la deuxième cause de mortalité des hommes du pays. Par ailleurs, le pays a mis en place, en 2011, un « plan agriculture familiale », qui permet notamment aux petits paysans pratiquant l'agriculture de subsistance d'avoir accès gratuitement à des semences locales de maïs et d'haricots.
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UE : chaque Etat pourra-t-il vraiment interdire les OGM ?
Pauline VERRIÈRE, AuteurLe 13 janvier 2015, le Parlement européen a voté une modification de la directive 2001/18, portant sur l'interdiction de culture d'OGM par un État membre sur tout ou partie de son territoire. Cet article revient sur les débats qui ont conduit à cette modification et présente la nouvelle procédure en détails.
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Actualité : Biodiversité végétale : Appel de Poitiers
AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT, Auteur ; AMIS DE LA TERRE (LES), Auteur ; ASPRO PNPP, Auteur ; ET AL., AuteurSeize organisations, dont la Confédération paysanne, ont lancé un Appel à l'issue des Etats généraux « abeilles, semences et biodiversité » tenus à Poitiers, les 23 et 24 juin 2012. Suite au constat de la mise en place, au cours du dernier siècle, d'une agriculture chimique posant de nombreux problèmes, les organisations en appellent à une réorientation de l'agriculture. Elles réclament plusieurs mesures pour sauver l'abeille (notamment autour de l'interdiction de tous les OGM et de certains pesticides) ; pour reconnaître les droits des paysans (avec notamment l'interdiction de tous brevets et COV (Certificat d'obtention végétale)...) ; et pour un changement des pratiques agricoles (avec notamment l'autorisation immédiate des PNPP (Préparations naturelles peu préoccupantes) comme le purin d'ortie). Elle s'engagent à se réapproprier pleinement le métier de paysan, notamment en respectant la biodiversité sauvage et cultivée et en replaçant l'être humain au cur de la nature et non plus au-dessus.
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Recherche : Engraissement des verrats en vue
Mirjam HOLINGER, AuteurDepuis début 2010, les porcelets mâles ne sont plus castrés en Suisse que sous anesthésie et avec un traitement antidouleur prostataire. Quelques agriculteurs ont tout simplement renoncé à la castration (avec une transformation réussie de la viande). D'influentes associations européennes du secteur agroalimentaire ont décidé, en 2010, de ne plus castrer aucun porcelet à partir de 2018. C'est une décision qui fait jurisprudence en définissant un cadre temporel clair pour la reconversion à l'engraissement des verrats. L'abandon de la castration impliquera des changements pour toute la filière de production (économie des coûts de castration, amélioration de la valorisation des aliments, plus grande proportion de viande maigre produite par les verrats ). Mais la reconversion à l'engraissement des verrats rencontre, en élevage biologique, quelques obstacles de plus qu'en conventionnel : il est notamment nécessaire d'optimiser les teneurs en protéines, sans que cette teneur soit trop élevée cependant, et la répartition des acides gras en fonction des besoins spécifiques des verrats Cependant, le défi doit être relevé. Aussi, le FiBL va se lancer dans un nouveau projet de recherche sur un des casse-tête de l'engraissement des verrats : les verrats doivent-ils être séparés des femelles ou doit-on profiter de la présence calmante de celles-ci ? Le FiBL est aussi en train d'actualiser le dossier « Engraissement des verrats » qui se trouve sur le site internet www.bioactualites.ch (le lien direct étant www.engraisser-verrats.bioactualites.ch). Le marché de la viande de verrat est encore confidentiel en Suisse, mais la réussite de sa commercialisation dépend d'une bonne information.
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Arboriculture bio : Des produits naturels mais interdits aux producteurs fruitiers
Benjamin SIMON, AuteurLa roténone est un insecticide végétal organique et naturel. Cet insecticide se serait avéré nocif pour l'homme. La Commission européenne a donc interdit sa commercialisation et son usage. La France a bénéficié d'une dérogation pour les utilisateurs professionnels uniquement, jusqu'en 2011. L'article revient sur l'avis d'interdiction publié par l'UE (qui précisait en 2008 que, dans le cas où des alternatives en agriculture biologique ne seraient pas encore disponibles au 10 octobre 2008, certaines autorisations de mise sur le marché pourraient être maintenues au titre des usages essentiels jusqu'à homologation d'une solution alternative, et au plus tard jusqu'au 30 avril 2011). Or, aucun produit ne peut remplacer cet insecticide naturel. Claude Brun, arboriculteur sur la commune de la Roche Blanche dans le département du Puy-de-Dôme, produit chaque année des pommes, pêches et des pommes de terre en agriculture biologique. En 2010, il n'a pas utilisé d'insecticide à base de roténone, ce qui a eu un impact très négatif sur sa production ; Jean-Luc Juthier, arboriculteur dans la Loire, s'inquiète quant à lui de la décision de n'autoriser que les produits ayant des autorisations de mise sur le marché (AMM) pour les traitements des plantations biologiques (l'huile de neem, par exemple, n'a pas d'AMM...).
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Diminuer, interdire ? Les antibiotiques en question
Kathrin SEIDEL, Auteur ; Markus BÄR, AuteurEn Suisse, en production laitière, les antibiotiques sont aujourd'hui utilisés surtout contre les mammites (inflammations des mamelles). Pour avoir des données précises sur l'utilisation des antibiotiques dans les fermes laitières biologiques suisses, Bio Suisse a chargé le FiBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) de réaliser une analyse de la situation dans les fermes Bourgeon. Le FiBL a travaillé avec un échantillon de 100 fermes laitières biologiques qui peut être considéré comme représentatif du point de vue de la grandeur des troupeaux, des performances laitières et de la répartition géographique. Pour le traitement des mamelles, les résultats montrent que les fermes Bourgeon et les éleveurs bio utilisent moins d'antibiotiques. Le projet pro-Q a pu démontrer qu'un conseil ciblé, un bon suivi des troupeaux et une intensification des traitements homéopathiques permettent de diminuer significativement le recours aux antibiotiques pour le traitement des mamelles. L'enquête confirme que le lait qui contient des antibiotiques peut poser des problèmes d'élimination dus au délai d'attente post traitement antibiotique. Or, la pratique courante, dans les fermes biologiques et conventionnelles, consiste à déverser le lait dans la fosse à lisier ou à le donner aux porcs ou aux veaux... Pour Urs Brändli (président de la CT Lait) et pour Hans Braun (notamment sélectionneur bio de la Tachetée rouge), de nombreuses fermes en agriculture biologique prouvent depuis des années qu'il est possible de renoncer totalement aux antibiotiques avec une meilleure valorisation du lait bio auprès du consommateur. Werner Ammann (CT Viande), qui traite lui-même ses vaches et ses truies "à plus de 99 pour cent" par l'homéopathie, exige "un accès aux médecines vétérinaires alternatives...". Concernant la sélection génétique, les experts sont unanimes et considèrent qu'elle peut contribuer fortement à la réduction des antibiotiques. La question de l'interdiction de la distribution du lait contaminé par des antibiotiques (interdiction que préconisent la CT Lait et la CT Viande), nécessite, selon Werner Amman, une réflexion sur sa mise en uvre.