Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (37)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
C'Durable ? : Transparence maximale dans les pratiques agricoles
Dominique PARIZEL, Auteur ; Julie VAN DAMME, AuteurC'Durable ? est un nouveau score, mis en place par la Région Wallonne (Belgique), permettant d'évaluer les performances agri-environnementales des fermes d'élevage. Il s'appuie sur quatre indicateurs : - l'impact climatique de la ferme (dégagement de gaz à effet de serre, consommation d'énergie...) ; - son rôle en termes de sauvegarde de la biodiversité ; - le bien-être animal ; - l'importance socio-économique de son action (bien-être au travail, équité dans les prix, rentabilité, pérennité du projet...). Cette initiative, présentée dans cet article, a pour objectifs, d'une part, d'informer le consommateur sur l'impact environnemental de ce qu'il achète et, d'autre part, de relocaliser l'alimentation en soutenant et en maintenant des fermes à taille humaine, engagées dans des pratiques durables.
CAP'2ER® : Guide simplifié de la méthodologie d'évaluation environnementale d'une exploitation agricole
CAP'2ER® est un outil développé par l'Institut de l'Élevage-Idele qui permet d'évaluer les impacts environnementaux d'un atelier agricole (Niveau 1 de l'outil) ou d'une exploitation dans sa globalité (Niveau 2), et ce, pour toutes les filières d'élevage et les grandes cultures. Il peut être utilisé à des fins de conseil et pour la mise en uvre d'un plan d'actions. Ce guide simplifié, disponible également en anglais, présente les principes généraux, ainsi que les référentiels sur lesquels s'appuie cette méthodologie. Cet outil permet d'évaluer, entre autres, les émissions de gaz à effet de serre, les consommations d'énergies fossiles et la production d'énergies renouvelables, ou encore les impacts de l'activité agricole sur la qualité de l'air et de l'eau (pertes d'ammoniac...). Outre des indicateurs environnementaux, une évaluation de la performance nourricière de l'exploitation est proposée.
Dossier : Paysannes et paysans engagés pour le climat
Jean-Marc THOMAS, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Jean-François PÉRIGNÉ, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte daléas météorologiques de plus en plus forts et impactants, lagriculture paysanne est porteuse de solutions, à la fois, pour sadapter, mais aussi pour lutter contre le changement climatique et contribue à lemploi, à une alimentation saine et à la protection de la biodiversité. Ce dossier, au travers de témoignages divers, allant de lélevage bovin lait à lostréiculture, en passant par le maraîchage ou larboriculture, montre que nombre de paysan.nes font évoluer leurs pratiques pour, à la fois, sadapter, mais aussi pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre ou leurs consommations de ressources, comme leau. Face aux retards pris dans la lutte contre le changement climatique, aux mesures insuffisantes ou aux solutions proposées souvent très technico ou/et ressources-dépendantes, les auteurs prônent plus de moyens et de visibilité donnés à une agriculture paysanne qui « propose un ensemble de pratiques culturales et délevage cohérentes, viables et propres, en constant dialogue avec les réalités biologiques, économiques et humaines ».
Integrating agri-environmental indicators, ecosystem services assessment, life cycle assessment and yield gap analysis to assess the environmental sustainability of agriculture
Jacques-Eric BERGEZ, Auteur ; Audrey BÉTHINGER, Auteur ; Christian BOCKSTALLER, Auteur ; ET AL., AuteurOutre sa fonction de production (alimentation, fibres, combustibles), l'agriculture a des impacts sur la santé humaine et sur les écosystèmes. Des politiques publiques sont mises en place pour limiter, voire pour éviter ces impacts, mais l'évaluation de ces politiques et de leurs effets réels reste un défi. Dans cet article, les auteurs proposent un cadre conceptuel innovant pour évaluer ces politiques. Ce cadre représente le système global comme quatre sous-systèmes (appariés deux à deux) et leurs interactions : l'agriculture et le reste du monde ; le système socio-économique et le système écologique. Ensuite, un ensemble d'indicateurs environnementaux ont été développés et des approches existantes ont été mobilisées : l'analyse du cycle de vie, l'analyse des services écosystémiques, l'analyse des écarts de rendement et les indicateurs agro-environnementaux. L'utilisation conjointe de ces quatre approches a permis d'aboutir à une vision plus globale de l'impact des politiques publiques mises en uvre. Cette réelle avancée nécessite encore des travaux complémentaires afin d'aboutir à un outil opérationnel.
RELACS: Deliverables & reports: Copper
Annegret SCHMITT, Auteur ; Ursula WENTHE, Auteur ; Hans-Jakob SCHARER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation du cuivre en viticulture, en arboriculture et dans les cultures sous serre. Quatre livrables ont été publiés à ce sujet : 1 - Un livrable décrit et quantifie lutilisation de différents intrants controversés par les producteurs bio européens (une partie de ce livrable concerne lutilisation de cuivre) ; 2 Un autre livrable décrit les essais réalisés, en partenariat avec des entreprises impliquées dans le projet, pour tester des produits alternatifs au cuivre (essais conduits sur la vigne, des pommiers, des légumes sous serre concombres et tomates -, des rosiers et des framboisiers) ; 3 Un autre livrable propose une vue d'ensemble sur les nouvelles stratégies basées sur de faibles doses de cuivre, ou sans cuivre (en viticulture, arboriculture et cultures sous serre bio), et présente les résultats des essais réalisés dans des exploitations bio pour optimiser et valider ces nouvelles stratégies ; 4 Le dernier livrable se penche sur lévaluation des impacts socio-économiques et environnementaux des différentes alternatives aux intrants controversés (une partie de ce document concerne des alternatives au cuivre : utilisation dextrait de réglisse, dextrait de mélèze, dextraits de SUMB (plantes vivaces et ligneuses) et de faibles doses de sucre).
Affichage environnemental : un défi pour les produits alimentaires !
Amélie BERGER, AuteurLa loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, votée en février 2020, prévoit de mettre en place un affichage environnemental sur les produits afin de fournir des informations aux consommateurs et de leur permettre dorienter leurs choix vers une consommation plus respectueuse de lenvironnement. Les produits alimentaires sont fortement concernés par la mise en place de cet affichage. En 2021, le gouvernement a lancé une expérimentation, coordonnée par lADEME et Inrae, afin de concevoir une méthode pour calculer limpact environnemental des produits alimentaires et pour le traduire en affichage. Cette méthode devait obligatoirement reposer sur une analyse du cycle de vie (ACV). Mais, comme lACV rapporte les impacts environnementaux au rendement, elle favorise ainsi les systèmes les plus intensifs. Elle présente aussi linconvénient de ne pas prendre en compte des critères importants de durabilité, comme le bien-être animal ou la biodiversité. Face à ces constats, lITAB et ses partenaires ont proposé un autre format daffichage, le Planet Score, qui prend également en compte, outre l'ACV : limpact sur le climat, le niveau de pesticides utilisés, limpact sur la biodiversité et le bien-être animal.
L'auto-évaluation environnementale des Projets Alimentaires Territoriaux : Document repère - V1
L'alimentation est aujourd'hui au cur de la transition écologique et sociétale. Elle intéresse de plus en plus les territoires qui s'engagent dans des projets alimentaires soutenus par les pouvoirs publics et la société civile, mobilisée autour des enjeux environnementaux. On observe également un processus de re-territorialisation alimentaire que la crise sanitaire de la Covid-19 est venue renforcer. Dans ce contexte, le CGDD et le Cerema proposent, aux acteurs engagés dans la transition alimentaire, un cadre d'auto-évaluation participative environnementale des PAT, labellisés ou non. Il s'agit de prendre du recul pour apprécier, questionner collectivement le chemin parcouru et les évolutions concrètes observées, ainsi que pour guider l'action.
Environmental sustainability report (LCA)
Assumpció ANTON, Auteur ; Erica MONTEMAYOR, Auteur ; Rafaela CACERES, Auteur ; ET AL., Auteur | COVENTRY (Priory Street, CV1 5FB, UNITED KINGDOM) : UNIVERSITY OF COVENTRY | 2021Ce rapport, dédié à lévaluation de la durabilité environnementale de pratiques agricoles, a été réalisé dans le cadre du projet européen Organic-PLUS (2018-2021). Ce projet vise à réduire lutilisation dintrants pouvant être considérés comme controversés en agriculture, et plus particulièrement en agriculture biologique. Face au développement de pratiques alternatives et à la nécessité dévaluer leurs impacts sur lenvironnement (comparées aux pratiques plus classiques), ce rapport propose des orientations méthodologiques basées sur des analyses de cycle de vie (ACV). Cette méthodologie est illustrée par sept scénarios issus de la production biologique daubergines, de tomates, d'agrumes, d'olives, dovins viande, de porcins et de volailles et vise à comparer les performances environnementales dintrants controversés utilisés (ex : cuivre, vitamines synthétiques, tourbe) par rapport à leurs potentielles alternatives (ex : bicarbonate de potassium, huile de thym, matière organique compostée). En plus des résultats de ces comparaisons, la dernière partie de ce rapport présente les feuilles de calcul créées sous Excel pour mener ces évaluations environnementales, dans l'optique de partager cet outil dynamique (les données peuvent facilement être modifiées ou complétées). Conscients des limites des ACV pour évaluer la durabilité globale des systèmes de production biologiques, les auteurs prévoient que cette méthodologie soit complétée par des évaluations supplémentaires.
Intérêts et limites de lAnalyse de Cycle de Vie pour fournir une information environnementale sur les produits de lélevage herbivore
Armelle GAC, Auteur ; Jean-Baptiste DOLLE, Auteur ; André LE GALL, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020Sujet dactualité aujourdhui, laffichage environnemental sur les produits agricoles sous-entend de fournir aux consommateurs, et à la société en général, des informations les plus justes possible et compréhensibles pour permettre des décisions éclairées. Ce sujet est dautant plus sensible en élevage que ce dernier est plus souvent perçu du point de vue de ses impacts négatifs (ex. pollution) que de ses atouts potentiels (captage du carbone ou ouverture des paysages, par exemple). Actuellement, cest lAnalyse de Cycle de Vie (ACV) qui est utilisée pour fournir des informations environnementales. Or, malgré ses apports (ex. un cadre conceptuel pour une approche globale et multicritère), elle a des limites, notamment en matière de méthodologie (ex. non prise en compte du stockage du carbone, de loccupation des surfaces ou de la biodiversité) ou dindicateurs (plus axés sur les impacts que sur les services, ou encore exprimés en impacts par kg produits et plus favorables aux systèmes intensifs). Ces éléments font que lACV présente des limites pour réaliser lévaluation environnementale des systèmes délevage, en particulier herbivores, ou encore des systèmes agro-écologiques ou en AB. La recherche doit permettre lamélioration de lACV, mais il reste nécessaire de « coupler les approches, impacts et services, pour fournir une image complète des interactions de lélevage avec lenvironnement ». De plus, il faut veiller à rendre « les indicateurs intelligibles et utiles aux acteurs », quils soient agriculteurs, pouvoirs publics ou consommateurs. Le travail de la recherche et du développement doit donc se poursuivre, en combinant les approches méthodologiques, ainsi que les disciplines (écologie, agronomie..., mais aussi marketing et communication).
La nutriécologie - Le seul futur alimentaire possible
Notre manière de manger nest pas neutre et peut participer à laggravation du réchauffement climatique et à lérosion de la biodiversité. Lauteur montre que la meilleure façon de bien se nourrir est aussi la plus efficace pour protéger la planète. Lauteur propose une nouvelle ère alimentaire, celle de la nutriécologie. La nutriécologie a pour ambition de mieux nourrir les hommes à partir dun environnement préservé ; de guider nos choix alimentaires, en leur donnant un sens nutritionnel, écologique et social profond ; d'indiquer au secteur agricole loffre alimentaire quil doit fournir pour exercer pleinement sa vocation nourricière et écologique, et enfin, de contraindre les acteurs de lagroalimentaire à préserver la naturalité des aliments. Mettre en uvre la nutriécologie, cest prendre conscience que se nourrir en harmonie avec le vivant est non seulement bon pour notre santé mais bon pour notre planète.
Sustainability analysis of French dietary guidelines using multiple criteria
Emmanuelle KESSE-GUYOT, Auteur ; Dan CHALTIEL, Auteur ; Serge HERCBERG, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2017, les recommandations alimentaires françaises ont été mises à jour pour intégrer la préservation de l'environnement. Cette étude a pour objectif de comparer, au regard de la durabilité, les anciennes (2001) et les nouvelles (2017) recommandations alimentaires françaises, via une évaluation multicritère. Pour cela, les régimes alimentaires des 28 340 participants de la cohorte NutriNet-Santé ont été analysés. La durabilité de leur alimentation a ensuite été évaluée à laide dindicateurs nutritionnels, environnementaux et économiques. La conformité de leur régime alimentaire aux recommandations de 2001 et 2017 a également été quantifiée à laide de deux scores (PNNS-GS1 et PNNS-GS2). Le nombre de décès évités via la consommation daliments en adéquation avec ces directives a aussi été estimé. Les résultats montrent que les régimes alimentaires qui respectent le plus les recommandations de 2017 sont les régimes alimentaires avec la plus grande proportion de végétaux et les apports énergétiques les plus faibles, ces régimes ont un impact environnemental moindre, une exposition à certains pesticides moins importante et présentent un plus grand nombre de décès évités et un coût (à lachat) plus élevé. Par ailleurs, les différences se révèlent plus importantes entre le meilleur et le moins bon score PNNS-GS2 qu'elles ne le sont avec les anciennes recommandations du PNNS-GS1. Lensemble de ces résultats suggèrent que les recommandations de 2017 permettent bel et bien de mieux prendre en compte les multiples dimensions de la durabilité de l'alimentation. Si ces recommandations étaient adoptées par une grande partie de la population, elles pourraient contribuer à la prévention des maladies chroniques, tout en réduisant les pressions environnementales liées à l'alimentation.
Dossier : Le Made in local
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Sauveur FERNANDEZ, AuteurCe dossier analyse l'essor de la demande en produits locaux de la part des consommateurs et se penche sur la façon dont les professionnels s'organisent, dans les territoires, pour y répondre. De nombreux exemples d'initiatives illustrent le rôle des différents acteurs dans le développement du local. Leurs relations, leurs valeurs et leurs projets annoncent, peut-être, un système économique et sociétal d'avenir : - La relocalisation gagne du terrain ; - Logistique : le défi de la mutualisation ; - L'attrait du "fait près de chez moi" ; - Le rôle à jouer des magasins spécialisés ; - Les attentes des magasins bio de l'offre régionale ; - Des marques pour allier bio et local ; - Consommation locale et société ; - Enquête Biopanel : Le local a toujours le moral.
Famille en transition écologique : Ze guide 2 : Changer son monde pour changer le monde
Quel est le véritable impact de notre mode de vie sur lenvironnement ? Comment le mesurer ? Et surtout : quels changements opérer dans notre vie de tous les jours si lon veut préserver la planète ? Ce guide, à la fois manifeste pour la sobriété et guide pratique, invite à agir concrètement ici et maintenant pour la transition écologique. Avec laide dingénieurs spécialisés en bilan carbone et analyse de cycle de vie, lauteur passe au peigne fin, avec humour, le coût écologique de notre vie quotidienne : transport, logement, alimentation, électronique, épargne Saviez-vous, par exemple, que ce sont nos placements financiers qui ont le plus dincidence sur notre empreinte carbone ? Sur la base de cette analyse détaillée, ce guide invite chacun à redéfinir ses priorités et propose un plan dactions pour amorcer, en famille, une vraie transition écologique.
Améliorer la qualité des surfaces de promotion de la biodiversité
Cette vidéo, réalisée par le FiBL avec le soutien de la Station Ornithologique Suisse, détaille les manières dont les agriculteurs peuvent évaluer le niveau de qualité écologique des prairies, des vergers haute-tige et des haies. Elle montre également comment améliorer cette qualité.
Miser sur lautonomie alimentaire et les complémentarités entre régions pour assurer la rentabilité de lélevage ovin allaitant biologique et conforter les filières
C. EXPERTON, Auteur ; V. BELLET, Auteur ; A. GAC, Auteur ; ET AL., AuteurFace au développement des élevages ovins biologiques, cette filière a perçu le besoin dacquérir des références. Le projet CasDar « Agneaux bio », multipartenarial et coordonné par lITAB, a permis dapporter des résultats techniques, socio-économiques et environnementaux, obtenus via le suivi dun réseau de 49 élevages ovins biologiques. Par rapport aux exploitations conventionnelles (Réseau Inosys), les systèmes biologiques étudiés sont moins intensifiés (productivité des brebis et résultats économiques plus faibles, moindre consommation de concentrés ), mais les impacts environnementaux (gaz à effet de serre, consommations dénergie, qualité de leau), par ha ou par kg produit sont généralement équivalents ou meilleurs. En agriculture biologique, la bonne valorisation de l'herbe renforce l'autonomie alimentaire, principal levier pour de meilleurs revenus, et permet aussi de réduire l'impact sur l'effet de serre (stockage de carbone par les sols). Un observatoire national des volumes de production de viande ovine biologique va soutenir le développement de la filière et la prise en compte des coûts de production.