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C'Durable ? : Transparence maximale dans les pratiques agricoles
Dominique PARIZEL, Auteur ; Julie VAN DAMME, AuteurC'Durable ? est un nouveau score, mis en place par la Région Wallonne (Belgique), permettant d'évaluer les performances agri-environnementales des fermes d'élevage. Il s'appuie sur quatre indicateurs : - l'impact climatique de la ferme (dégagement de gaz à effet de serre, consommation d'énergie...) ; - son rôle en termes de sauvegarde de la biodiversité ; - le bien-être animal ; - l'importance socio-économique de son action (bien-être au travail, équité dans les prix, rentabilité, pérennité du projet...). Cette initiative, présentée dans cet article, a pour objectifs, d'une part, d'informer le consommateur sur l'impact environnemental de ce qu'il achète et, d'autre part, de relocaliser l'alimentation en soutenant et en maintenant des fermes à taille humaine, engagées dans des pratiques durables.
CAP'2ER® : Guide simplifié de la méthodologie d'évaluation environnementale d'une exploitation agricole
CAP'2ER® est un outil développé par l'Institut de l'Élevage-Idele qui permet d'évaluer les impacts environnementaux d'un atelier agricole (Niveau 1 de l'outil) ou d'une exploitation dans sa globalité (Niveau 2), et ce, pour toutes les filières d'élevage et les grandes cultures. Il peut être utilisé à des fins de conseil et pour la mise en uvre d'un plan d'actions. Ce guide simplifié, disponible également en anglais, présente les principes généraux, ainsi que les référentiels sur lesquels s'appuie cette méthodologie. Cet outil permet d'évaluer, entre autres, les émissions de gaz à effet de serre, les consommations d'énergies fossiles et la production d'énergies renouvelables, ou encore les impacts de l'activité agricole sur la qualité de l'air et de l'eau (pertes d'ammoniac...). Outre des indicateurs environnementaux, une évaluation de la performance nourricière de l'exploitation est proposée.
Dossier : Paysannes et paysans engagés pour le climat
Jean-Marc THOMAS, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Jean-François PÉRIGNÉ, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte daléas météorologiques de plus en plus forts et impactants, lagriculture paysanne est porteuse de solutions, à la fois, pour sadapter, mais aussi pour lutter contre le changement climatique et contribue à lemploi, à une alimentation saine et à la protection de la biodiversité. Ce dossier, au travers de témoignages divers, allant de lélevage bovin lait à lostréiculture, en passant par le maraîchage ou larboriculture, montre que nombre de paysan.nes font évoluer leurs pratiques pour, à la fois, sadapter, mais aussi pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre ou leurs consommations de ressources, comme leau. Face aux retards pris dans la lutte contre le changement climatique, aux mesures insuffisantes ou aux solutions proposées souvent très technico ou/et ressources-dépendantes, les auteurs prônent plus de moyens et de visibilité donnés à une agriculture paysanne qui « propose un ensemble de pratiques culturales et délevage cohérentes, viables et propres, en constant dialogue avec les réalités biologiques, économiques et humaines ».
Integrating agri-environmental indicators, ecosystem services assessment, life cycle assessment and yield gap analysis to assess the environmental sustainability of agriculture
Jacques-Eric BERGEZ, Auteur ; Audrey BÉTHINGER, Auteur ; Christian BOCKSTALLER, Auteur ; ET AL., AuteurOutre sa fonction de production (alimentation, fibres, combustibles), l'agriculture a des impacts sur la santé humaine et sur les écosystèmes. Des politiques publiques sont mises en place pour limiter, voire pour éviter ces impacts, mais l'évaluation de ces politiques et de leurs effets réels reste un défi. Dans cet article, les auteurs proposent un cadre conceptuel innovant pour évaluer ces politiques. Ce cadre représente le système global comme quatre sous-systèmes (appariés deux à deux) et leurs interactions : l'agriculture et le reste du monde ; le système socio-économique et le système écologique. Ensuite, un ensemble d'indicateurs environnementaux ont été développés et des approches existantes ont été mobilisées : l'analyse du cycle de vie, l'analyse des services écosystémiques, l'analyse des écarts de rendement et les indicateurs agro-environnementaux. L'utilisation conjointe de ces quatre approches a permis d'aboutir à une vision plus globale de l'impact des politiques publiques mises en uvre. Cette réelle avancée nécessite encore des travaux complémentaires afin d'aboutir à un outil opérationnel.
RELACS: Deliverables & reports: Copper
Annegret SCHMITT, Auteur ; Ursula WENTHE, Auteur ; Hans-Jakob SCHARER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation du cuivre en viticulture, en arboriculture et dans les cultures sous serre. Quatre livrables ont été publiés à ce sujet : 1 - Un livrable décrit et quantifie lutilisation de différents intrants controversés par les producteurs bio européens (une partie de ce livrable concerne lutilisation de cuivre) ; 2 Un autre livrable décrit les essais réalisés, en partenariat avec des entreprises impliquées dans le projet, pour tester des produits alternatifs au cuivre (essais conduits sur la vigne, des pommiers, des légumes sous serre concombres et tomates -, des rosiers et des framboisiers) ; 3 Un autre livrable propose une vue d'ensemble sur les nouvelles stratégies basées sur de faibles doses de cuivre, ou sans cuivre (en viticulture, arboriculture et cultures sous serre bio), et présente les résultats des essais réalisés dans des exploitations bio pour optimiser et valider ces nouvelles stratégies ; 4 Le dernier livrable se penche sur lévaluation des impacts socio-économiques et environnementaux des différentes alternatives aux intrants controversés (une partie de ce document concerne des alternatives au cuivre : utilisation dextrait de réglisse, dextrait de mélèze, dextraits de SUMB (plantes vivaces et ligneuses) et de faibles doses de sucre).
Affichage environnemental : un défi pour les produits alimentaires !
Amélie BERGER, AuteurLa loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, votée en février 2020, prévoit de mettre en place un affichage environnemental sur les produits afin de fournir des informations aux consommateurs et de leur permettre dorienter leurs choix vers une consommation plus respectueuse de lenvironnement. Les produits alimentaires sont fortement concernés par la mise en place de cet affichage. En 2021, le gouvernement a lancé une expérimentation, coordonnée par lADEME et Inrae, afin de concevoir une méthode pour calculer limpact environnemental des produits alimentaires et pour le traduire en affichage. Cette méthode devait obligatoirement reposer sur une analyse du cycle de vie (ACV). Mais, comme lACV rapporte les impacts environnementaux au rendement, elle favorise ainsi les systèmes les plus intensifs. Elle présente aussi linconvénient de ne pas prendre en compte des critères importants de durabilité, comme le bien-être animal ou la biodiversité. Face à ces constats, lITAB et ses partenaires ont proposé un autre format daffichage, le Planet Score, qui prend également en compte, outre l'ACV : limpact sur le climat, le niveau de pesticides utilisés, limpact sur la biodiversité et le bien-être animal.
L'auto-évaluation environnementale des Projets Alimentaires Territoriaux : Document repère - V1
L'alimentation est aujourd'hui au cur de la transition écologique et sociétale. Elle intéresse de plus en plus les territoires qui s'engagent dans des projets alimentaires soutenus par les pouvoirs publics et la société civile, mobilisée autour des enjeux environnementaux. On observe également un processus de re-territorialisation alimentaire que la crise sanitaire de la Covid-19 est venue renforcer. Dans ce contexte, le CGDD et le Cerema proposent, aux acteurs engagés dans la transition alimentaire, un cadre d'auto-évaluation participative environnementale des PAT, labellisés ou non. Il s'agit de prendre du recul pour apprécier, questionner collectivement le chemin parcouru et les évolutions concrètes observées, ainsi que pour guider l'action.
Environmental sustainability report (LCA)
Assumpció ANTON, Auteur ; Erica MONTEMAYOR, Auteur ; Rafaela CACERES, Auteur ; ET AL., Auteur | COVENTRY (Priory Street, CV1 5FB, UNITED KINGDOM) : UNIVERSITY OF COVENTRY | 2021Ce rapport, dédié à lévaluation de la durabilité environnementale de pratiques agricoles, a été réalisé dans le cadre du projet européen Organic-PLUS (2018-2021). Ce projet vise à réduire lutilisation dintrants pouvant être considérés comme controversés en agriculture, et plus particulièrement en agriculture biologique. Face au développement de pratiques alternatives et à la nécessité dévaluer leurs impacts sur lenvironnement (comparées aux pratiques plus classiques), ce rapport propose des orientations méthodologiques basées sur des analyses de cycle de vie (ACV). Cette méthodologie est illustrée par sept scénarios issus de la production biologique daubergines, de tomates, d'agrumes, d'olives, dovins viande, de porcins et de volailles et vise à comparer les performances environnementales dintrants controversés utilisés (ex : cuivre, vitamines synthétiques, tourbe) par rapport à leurs potentielles alternatives (ex : bicarbonate de potassium, huile de thym, matière organique compostée). En plus des résultats de ces comparaisons, la dernière partie de ce rapport présente les feuilles de calcul créées sous Excel pour mener ces évaluations environnementales, dans l'optique de partager cet outil dynamique (les données peuvent facilement être modifiées ou complétées). Conscients des limites des ACV pour évaluer la durabilité globale des systèmes de production biologiques, les auteurs prévoient que cette méthodologie soit complétée par des évaluations supplémentaires.
Intérêts et limites de lAnalyse de Cycle de Vie pour fournir une information environnementale sur les produits de lélevage herbivore
Armelle GAC, Auteur ; Jean-Baptiste DOLLE, Auteur ; André LE GALL, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020Sujet dactualité aujourdhui, laffichage environnemental sur les produits agricoles sous-entend de fournir aux consommateurs, et à la société en général, des informations les plus justes possible et compréhensibles pour permettre des décisions éclairées. Ce sujet est dautant plus sensible en élevage que ce dernier est plus souvent perçu du point de vue de ses impacts négatifs (ex. pollution) que de ses atouts potentiels (captage du carbone ou ouverture des paysages, par exemple). Actuellement, cest lAnalyse de Cycle de Vie (ACV) qui est utilisée pour fournir des informations environnementales. Or, malgré ses apports (ex. un cadre conceptuel pour une approche globale et multicritère), elle a des limites, notamment en matière de méthodologie (ex. non prise en compte du stockage du carbone, de loccupation des surfaces ou de la biodiversité) ou dindicateurs (plus axés sur les impacts que sur les services, ou encore exprimés en impacts par kg produits et plus favorables aux systèmes intensifs). Ces éléments font que lACV présente des limites pour réaliser lévaluation environnementale des systèmes délevage, en particulier herbivores, ou encore des systèmes agro-écologiques ou en AB. La recherche doit permettre lamélioration de lACV, mais il reste nécessaire de « coupler les approches, impacts et services, pour fournir une image complète des interactions de lélevage avec lenvironnement ». De plus, il faut veiller à rendre « les indicateurs intelligibles et utiles aux acteurs », quils soient agriculteurs, pouvoirs publics ou consommateurs. Le travail de la recherche et du développement doit donc se poursuivre, en combinant les approches méthodologiques, ainsi que les disciplines (écologie, agronomie..., mais aussi marketing et communication).
La nutriécologie - Le seul futur alimentaire possible
Notre manière de manger nest pas neutre et peut participer à laggravation du réchauffement climatique et à lérosion de la biodiversité. Lauteur montre que la meilleure façon de bien se nourrir est aussi la plus efficace pour protéger la planète. Lauteur propose une nouvelle ère alimentaire, celle de la nutriécologie. La nutriécologie a pour ambition de mieux nourrir les hommes à partir dun environnement préservé ; de guider nos choix alimentaires, en leur donnant un sens nutritionnel, écologique et social profond ; d'indiquer au secteur agricole loffre alimentaire quil doit fournir pour exercer pleinement sa vocation nourricière et écologique, et enfin, de contraindre les acteurs de lagroalimentaire à préserver la naturalité des aliments. Mettre en uvre la nutriécologie, cest prendre conscience que se nourrir en harmonie avec le vivant est non seulement bon pour notre santé mais bon pour notre planète.
Sustainability analysis of French dietary guidelines using multiple criteria
Emmanuelle KESSE-GUYOT, Auteur ; Dan CHALTIEL, Auteur ; Serge HERCBERG, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2017, les recommandations alimentaires françaises ont été mises à jour pour intégrer la préservation de l'environnement. Cette étude a pour objectif de comparer, au regard de la durabilité, les anciennes (2001) et les nouvelles (2017) recommandations alimentaires françaises, via une évaluation multicritère. Pour cela, les régimes alimentaires des 28 340 participants de la cohorte NutriNet-Santé ont été analysés. La durabilité de leur alimentation a ensuite été évaluée à laide dindicateurs nutritionnels, environnementaux et économiques. La conformité de leur régime alimentaire aux recommandations de 2001 et 2017 a également été quantifiée à laide de deux scores (PNNS-GS1 et PNNS-GS2). Le nombre de décès évités via la consommation daliments en adéquation avec ces directives a aussi été estimé. Les résultats montrent que les régimes alimentaires qui respectent le plus les recommandations de 2017 sont les régimes alimentaires avec la plus grande proportion de végétaux et les apports énergétiques les plus faibles, ces régimes ont un impact environnemental moindre, une exposition à certains pesticides moins importante et présentent un plus grand nombre de décès évités et un coût (à lachat) plus élevé. Par ailleurs, les différences se révèlent plus importantes entre le meilleur et le moins bon score PNNS-GS2 qu'elles ne le sont avec les anciennes recommandations du PNNS-GS1. Lensemble de ces résultats suggèrent que les recommandations de 2017 permettent bel et bien de mieux prendre en compte les multiples dimensions de la durabilité de l'alimentation. Si ces recommandations étaient adoptées par une grande partie de la population, elles pourraient contribuer à la prévention des maladies chroniques, tout en réduisant les pressions environnementales liées à l'alimentation.
Dossier : Le Made in local
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Sauveur FERNANDEZ, AuteurCe dossier analyse l'essor de la demande en produits locaux de la part des consommateurs et se penche sur la façon dont les professionnels s'organisent, dans les territoires, pour y répondre. De nombreux exemples d'initiatives illustrent le rôle des différents acteurs dans le développement du local. Leurs relations, leurs valeurs et leurs projets annoncent, peut-être, un système économique et sociétal d'avenir : - La relocalisation gagne du terrain ; - Logistique : le défi de la mutualisation ; - L'attrait du "fait près de chez moi" ; - Le rôle à jouer des magasins spécialisés ; - Les attentes des magasins bio de l'offre régionale ; - Des marques pour allier bio et local ; - Consommation locale et société ; - Enquête Biopanel : Le local a toujours le moral.
Famille en transition écologique : Ze guide 2 : Changer son monde pour changer le monde
Quel est le véritable impact de notre mode de vie sur lenvironnement ? Comment le mesurer ? Et surtout : quels changements opérer dans notre vie de tous les jours si lon veut préserver la planète ? Ce guide, à la fois manifeste pour la sobriété et guide pratique, invite à agir concrètement ici et maintenant pour la transition écologique. Avec laide dingénieurs spécialisés en bilan carbone et analyse de cycle de vie, lauteur passe au peigne fin, avec humour, le coût écologique de notre vie quotidienne : transport, logement, alimentation, électronique, épargne Saviez-vous, par exemple, que ce sont nos placements financiers qui ont le plus dincidence sur notre empreinte carbone ? Sur la base de cette analyse détaillée, ce guide invite chacun à redéfinir ses priorités et propose un plan dactions pour amorcer, en famille, une vraie transition écologique.
Améliorer la qualité des surfaces de promotion de la biodiversité
Cette vidéo, réalisée par le FiBL avec le soutien de la Station Ornithologique Suisse, détaille les manières dont les agriculteurs peuvent évaluer le niveau de qualité écologique des prairies, des vergers haute-tige et des haies. Elle montre également comment améliorer cette qualité.
Miser sur lautonomie alimentaire et les complémentarités entre régions pour assurer la rentabilité de lélevage ovin allaitant biologique et conforter les filières
C. EXPERTON, Auteur ; V. BELLET, Auteur ; A. GAC, Auteur ; ET AL., AuteurFace au développement des élevages ovins biologiques, cette filière a perçu le besoin dacquérir des références. Le projet CasDar « Agneaux bio », multipartenarial et coordonné par lITAB, a permis dapporter des résultats techniques, socio-économiques et environnementaux, obtenus via le suivi dun réseau de 49 élevages ovins biologiques. Par rapport aux exploitations conventionnelles (Réseau Inosys), les systèmes biologiques étudiés sont moins intensifiés (productivité des brebis et résultats économiques plus faibles, moindre consommation de concentrés ), mais les impacts environnementaux (gaz à effet de serre, consommations dénergie, qualité de leau), par ha ou par kg produit sont généralement équivalents ou meilleurs. En agriculture biologique, la bonne valorisation de l'herbe renforce l'autonomie alimentaire, principal levier pour de meilleurs revenus, et permet aussi de réduire l'impact sur l'effet de serre (stockage de carbone par les sols). Un observatoire national des volumes de production de viande ovine biologique va soutenir le développement de la filière et la prise en compte des coûts de production.
Eaux et territoires agricoles : dépasser les contradictions ? : Résultats de sept projets de recherche
COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE, Auteur | LA DEFENSE CEDEX (Service des données et études statistiques - Sous-direction de linformation environnementale, Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE - COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE | 2016Le programme de recherche Eaux et territoires a pour ambition, dune part, dacquérir et de mettre en relation les connaissances scientifiques relatives au fonctionnement des hydrosystèmes au sein des territoires et, dautre part, déclairer les politiques publiques, actuelles ou à venir, portées par les acteurs de la gestion des territoires et de la gestion de leau. Fruit des réflexions menées à loccasion dun séminaire du programme de recherche Eaux et territoires qui a eu lieu à Rennes, en octobre 2013, cette publication met laccent sur sept des vingt projets retenus depuis 2008, dont elle présente les résultats. La première partie sintéresse à la gestion des pollutions diffuses et des conséquences de leur émergence sur un territoire. Les deux projets, O-DURAB et AGEPEAU, cherchent à analyser comment les pollutions diffuses impactent et interrogent les dynamiques locales, les relations entre acteurs et comment le facteur social est une partie du problème et de la solution. La seconde partie aborde les interactions entre dynamiques agricoles et zones humides, en abordant le partage de la ressource entre usages concurrents. Dans une troisième partie, la notion de "gestion intégrée", au cur des problématiques de recherche du programme Eaux et Territoires, est illustrée au travers dexemples doutils et de pratiques proposés par deux projets.
Evaluation environnementale de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou (49) : viande bovine et cultures en agriculture biologique
H. CHAMBAUT, Auteur ; JP. COUTARD, Auteur ; J. FORTIN, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2016Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2016 (Thème : Environnement). La ferme expérimentale de Thorigné dAnjou (Maine-et-Loire / 49) est conduite en élevage bovin allaitant biologique, naisseur engraisseur de bufs limousins, en polyculture élevage. Elle présente de très bonnes performances environnementales comme le montre ce document qui reprend les résultats de lévaluation environnementale de cette ferme par lInstitut de lÉlevage et la Chambre dAgriculture, en menant une évaluation sur 5 ans suivant une démarche de type "analyse du cycle de vie". Ces bons résultats sont possibles grâce à la bonne autonomie du système alimentaire, mais aussi énergétique, avec lutilisation de panneaux solaires, ainsi que grâce à la productivité du troupeau.
Les systèmes ovins biologiques sont-ils plus durables que les conventionnels ?
V. BELLET, Auteur ; C. EXPERTON, Auteur ; A. GAC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2016Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2016 (Thème : Systèmes). Des premières références nationales ont été établies en matière de production ovine biologique, viande et lait : performances techniques et économiques, impacts environnementaux et temps de travail. Un réseau de 60 fermes (50 en viande, 10 en lait) a été suivi pendant 2 années (campagnes 2012 et 2013). Par rapport à leurs homologues conventionnels, la moindre intensification des systèmes biologiques étudiés se traduit par moins de productivité des brebis, ainsi quune moindre consommation de concentrés. Les résultats économiques sont, pour les élevages allaitants, légèrement inférieurs à ceux des systèmes conventionnels, alors quils sont comparables pour les élevages laitiers. Les impacts environnementaux évalués (changement climatique, consommations dénergie, qualité de leau), exprimés par ha ou par kg produit, sont généralement équivalents ou plus faibles pour les systèmes ovins biologiques allaitants, comparativement aux conventionnels, malgré la moindre productivité. Les systèmes pastoraux biologiques compensent en totalité leurs émissions de gaz à effet de serre grâce au stockage de carbone des sols. En élevage ovin allaitant biologique, malgré un temps de travail dastreinte par brebis plus élevé, les éleveurs disposent globalement de plus de temps libre quen élevage conventionnel.
Valeurs de la biodiversité et services écosystémiques : Perspectives interdisciplinaires
Philip ROCHE, Auteur ; Ilse GEIJZENDORFFER, Auteur ; Virginie MARIS, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2016La biodiversité, à la fois source et produit du bon fonctionnement des écosystèmes dont dépendent les services écosystémiques, joue de nombreux rôles. Dans un contexte de pressions toujours croissantes sur les milieux naturels, les études sur les valeurs de la biodiversité et les services écosystémiques aident à mieux comprendre les interactions entre nature et société, à anticiper les bouleversements à venir et à concevoir des mesures de gestion appropriées. Cet ouvrage découle dun séminaire qui a mobilisé plus de 40 scientifiques issus dune grande diversité de disciplines : écologie, philosophie, géographie, droit, économie, génétique, anthropologie, sciences politiques. Il a conservé la libre expression de perspectives parfois divergentes afin de restituer la dimension dynamique et vivante des processus davancée des connaissances. Trois thèmes y sont abordés : la question des valeurs de la nature en général, les relations entre biodiversité et bien-être humain à travers les services écosystémiques, et enfin les différentes formes dopérationnalisation de ce concept.
Dossier : La filière engagée pour réduire son empreinte carbone
Bernard GRIFFOUL, AuteurDans un rapport de 2013, la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) indiquait que la responsabilité de l'élevage dans les émissions de gaz à effet de serre était passée de 18% en 2006 à 14,5%, et évaluait le potentiel de réduction de ces émissions à 30%. A l'échelle française, l'élevage serait responsable de 8% des émissions de GES, dont 29% pour les vaches laitières, et 80 à 90% de l'empreinte carbone des produits laitiers résulterait de la phase d'élevage. La Fédération internationale de laiterie a publié, en 2010, un guide de calcul des émissions brutes de GES, qui sera mis à jour cette année, et dont la FAO s'est inspirée pour élaborer un guide méthodologique pour toutes les productions d'élevage. Selon l'Institut de l'élevage, à l'échelle nationale, le carbone stocké sous les prairies et les haies compense les émissions de l'élevage herbivore à hauteur de 28%, et de 5 à 40% au niveau de l'élevage laitier selon le système fourrager adopté. En vue de la conférence internationale sur le climat (COP21), qui se tiendra à Paris en décembre 2015, la filière laitière française souhaite attirer l'attention des pouvoirs publics sur son engagement dans la lutte contre le dérèglement climatique, avec une ambition de baisser ses émissions de 20% à échéance de 10 ans, via son propre plan carbone, et souhaiterait la mise en place de crédits carbone. Le deuxième article de ce dossier, "Life Carbon Dairy, ce n'est pas du greenwashing", reprend l'interview de Marie-Thérèse Bonneau (Fédération nationale des producteurs de lait), au sujet de ce plan carbone de la filière laitière. Dans le troisième article, " Life Carbon Dairy pour réduire les émissions de 20% en dix ans", des précisions sont données concernant le déploiement du plan sur des régions laitières et l'outil d'évaluation CAP'2ER pour la mesure de l'impact environnemental développé par l'Institut de l'élevage. Dans l'article suivant, « Agrial anticipe pour répondre à la demande des clients », l'expérience de la branche laitière de coopérative dans la mise en uvre de diagnostics carbone est présentée. Le dernier article, "La filière pro-active sur l'information environnementale", examine les conditions d'un affichage environnemental pour la filière laitière, au niveau national et au niveau européen.
Lutte contre le réchauffement climatique : Des leviers d'action souvent générateurs de revenus
Annick CONTÉ, AuteurL'Institut de l'Élevage, la CNE, le Cniel et Interbev ont organisé un colloque, en juin dernier, avec pour thème : "L'élevage de ruminants, acteur de solutions climat". Au cours de ce colloque, le travail mené par les filières ruminants pour réduire leur empreinte carbone a été mis en avant. Des solutions pour contribuer à lutter contre le réchauffement climatique sont mises en uvre par des éleveurs qui témoignent qu'elles peuvent être également source de revenus. En production laitière, par exemple, le plan Carbon Dairy devrait permettre d'atteindre l'objectif européen de 20 % de réduction des GES d'ici 2025, tout en veillant à la performance économique, sociale et environnementale des élevages laitiers. Le rôle des prairies pour stocker les GES, qui est en passe d'être reconnu dans les méthodes d'évaluation environnementale, a également été abordé. Les points clés du colloque sont présentés dans l'article : - Une empreinte carbone nette du lait de 0,7 kg eqCO2/litre ; - Déjà une baisse de 15 % des émissions en vingt ans ; - Beaucoup de leviers qui "rapportent" ; - CAP2R pour évaluer les émissions de son atelier ; - Près de 4000 fermes dans Carbon Dairy.
Alléger l'empreinte environnementale de la consommation des Français en 2030 - Rapport de synthèse : Vers une évolution profonde des modes de production et de consommation - Résumé
Dans le but de contribuer à la réflexion sur une consommation durable, l'ADEME a réalisé un exercice de prospective, s'attachant à donner une vision à l'horizon 2030 des changements technologiques, économiques et sociaux nécessaires à la réduction de l'empreinte environnementale de la consommation des ménages français. Ce résumé présente les principales hypothèses et enseignements de ce travail.
Bio Suisse et les preneurs de licence codéveloppent la durabilité
Karin NOWACK, Auteur ; Markus SPUHLER, AuteurLe cahier des charges de Bio Suisse comporte des exigences spécifiques à la transformation et au commerce, par exemple quant aux méthodes de transformation, de transport et d'emballage des denrées. Cependant, il n'existe pas encore de dispositions spécifiques quant à la durabilité écologique globale du processus de transformation et du commerce des produits biologiques. Bio Suisse a donc mis en place des groupes de travail destinés à proposer des exigences d'analyse de durabilité, celles-ci devant rester simples à contrôler. Outre les normes déjà existantes, comme l'ISO 14 001, Bio Suisse propose une méthode appelée Smart, pour Sustainability Monitoring and Assessment Routine, présentée ici par Christian Schader (FiBL). Les objectifs et techniques de cette méthode sont présentés, notamment le but d'obtenir une « neutralité CO2 absolue ».
Carbone organique des sols : L'énergie de l'agro-écologie, une solution pour le climat
Un sol en bonne santé, vivant, équilibré et stockant du carbone, accroît le potentiel de production végétale, filtre l'eau de ses polluants, favorise la biodiversité et joue un rôle dans la lutte contre l'effet de serre. C'est ce que cette brochure, réalisée par l'ADEME avec l'appui d'experts, veut expliquer. Elle rappelle la place du carbone des sols dans l'atténuation du changement climatique, en France, en s'appuyant sur les données du GIS Sol, et présente les principaux leviers d'actions dans les secteurs agricoles et forestiers, sur la base de travaux menés par l'INRA. Un inventaire des outils d'évaluation, déclinés de la parcelle au territoire national, permet aux gestionnaires et conseillers de mieux orienter les pratiques.
La démarche Bilan Carbone
Flavie TIRET, AuteurBiolait s'est lancé en 2014 dans l'établissement de son bilan carbone. Cela consiste à mesurer l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l'élevage à la distribution des produits laitiers. L'ensemble des GES émis par la filière sont pris en compte, mais ils sont ramenés à un indicateur simple : l'équivalent en CO2. L'étude montre que le lait biologique émet moins d'équivalent CO2 que le lait conventionnel (respectivement 900 kg et 1 080 kg par tonne de lait) grâce à une moindre consommation d'aliments concentrés. Le bilan carbone permet aussi d'identifier les gains énergétiques et économiques potentiels, par exemple l'installation d'un pré-refroidisseur de lait et celui d'un récupérateur de chaleur.
Elaboration d'une méthodologie d'Evaluation des Risques Ecotoxicologiques simplifiée liés à l'usage de fertilisants en agriculture
Pascale CHENON, Auteur ; Gilles DONGUY, AuteurToute matière fertilisante ne peut être apportée au sol que si elle a fait preuve de son innocuité vis-à-vis de l'environnement. Une méthodologie d'Evaluation des Risques Ecotoxicologiques (ERE) inspirée des Etats-Unis d'Amérique possède une déclinaison agricole, qui est présentée dans cet article. Elle comporte cinq étapes, depuis la formulation du problème jusqu'à l'évaluation finale des risques. Les différents types de transfert dans l'environnement sont présentés selon les catégories de polluants et une bibliographie permet de trouver les références pour approfondir les études d'écotoxicité.
Former pour accompagner l'innovation et son évaluation en agriculture : valorisation d'expertises acquises en recherche au service de la formation en agronomie
Christophe NAUDIN, Auteur ; Matthieu CAROF, Auteur ; Florian CELETTE, AuteurLes étudiants ingénieurs en agriculture sont de potentiels innovateurs ; or l'évaluation multicritère des exploitations est une voie pour le développement d'agrosystèmes innovants. Cet article présente un module de travaux dirigés (TD) dispensé en fin de cycle d'ingénieur dans des écoles du réseau Fesia (Esa Angers et Isara Lyon). Dans le cadre d'un projet de recherche, un logiciel permet aux étudiants d'élaborer un arbre d'évaluation multicritère de la durabilité, ce qui leur permet d'appréhender la complexité de choix des critères. L'effet sur l'eau des produits phytosanitaires est utilisé en exemple pour illustrer la démarche de sélection des critères, leur pondération et la définition des seuils, par exemple la concentration dans l'eau ou la Dose Létale 50 d'un pesticide. L'adaptation de ce TD aux systèmes fourragers est envisagée.