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Près de 15 % des surfaces de fruits sont engagées en bio
Adrien LASNIER, AuteurEn 2020, les surfaces engagées en bio (bio et en conversion) représentaient 9,5 % de la SAU totale française. Trois filières se partagent le podium des surfaces bio : la filière PPAM (19,9 %), la vigne (17,3 %) et les fruits (14,5 %). Cet article traite de la progression de ces filières.
Provence-Alpes-Côte d'Azur : Prems ! avec 32 % de SAU bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAlors que la France compte 9,5 % de sa surface agricole utile (SAU) en bio, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur se démarque avec ses 32 %. Les conversions senvolent sur ce territoire depuis cinq ans, et le rythme semble se poursuivre en 2021. Selon Sandrine Faucou, agricultrice biologique et présidente de la commission agriculture biologique de la Chambre régionale dagriculture de PACA, cette région compte de nombreux atouts pour la bio, notamment un climat sec, favorable à ce mode de production dun point de vue sanitaire. Mais, ce sont également les difficultés qui ont fait évoluer les producteurs vers des systèmes biologiques, afin de conserver une agriculture viable et rémunératrice sur ce territoire compliqué et touché par les évolutions climatiques. Cet essor est aussi stimulé par un marché porteur, avec la proximité des bassins urbains de consommation et des circuits courts dynamiques. La bio doit maintenant répondre à des enjeux de structuration des filières, afin de maintenir les activités et une rémunération juste pour les producteurs.
Semences bio : Boom des surfaces de porte-graines
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSelon Semae (ex-Gnis), les surfaces dédiées à la multiplication de semences bio ont progressé de 28 % en 2020 (par rapport à 2019) et atteignent près de 18 000 ha. La hausse enregistrée depuis dix ans saccélère, mais elle cache des disparités. Sur les 190 espèces présentes au Catalogue officiel français des espèces et variétés de plantes, 106 sont multipliées en bio par 1 168 agriculteurs-multiplicateurs via des contrats passés avec 126 semenciers. Lengouement du secteur semencier pour la bio sexplique en partie par lentrée en vigueur du nouveau règlement bio et la perspective de fin des dérogations autorisant lutilisation de semences conventionnelles non traitées après récolte (la totalité des plants et semences devront être bio dici 2036). En 2019, les producteurs bio ont obtenu plus de 64 000 dérogations : le nombre de celles-ci diminue en grandes cultures et en semences fourragères, mais augmente en semences potagères, en PPAM et en petits fruits. En complément de cet article, un tableau présente lévolution des surfaces de multiplication en bio par espèce végétale. Un encart présente le classement des dix départements présentant les surfaces de multiplication en bio les plus importantes.
Structuration de la filière chanvre bio en Champagne-Ardenne : Bilan et perspectives
Aurélie PARANT-SONGY, AuteurLe dernier comité de pilotage du projet chanvre bio en Champagne-Ardenne sest tenu le 15 décembre 2020. Ce fut loccasion de dresser un bilan de ce projet, débuté en 2017 et qui venait de se terminer. Le projet avait pour objectif de développer les surfaces de chanvre bio dans cette région et de structurer cette filière émergente de manière pérenne. Il était piloté par Bio en Grand Est, regroupait plusieurs partenaires (des Cuma, un Civam et des GAB) et était financé par lAgence de lEau Seine Normandie. Il avait été décliné en trois axes : promouvoir la culture du chanvre bio ; accompagner les producteurs dans le développement de la production ; structurer la filière. Au final, il a permis de multiplier par dix les surfaces de chanvre bio dans cette région et dorganiser des groupements locaux. Des références technico-économiques sur cette culture ont également été acquises et restituées aux producteurs en novembre 2020. Par ailleurs, une étude de marché a été réalisée et a démontré que le premier débouché du chènevis bio est lalimentation humaine. Laccompagnement sur le séchage et le stockage du chanvre va se poursuivre au travers du Partenariat Européen pour lInnovation Séchage jusquen 2023.
Le sucre biologique en Union européenne
Ce document fournit un état des lieux du marché européen du sucre biologique en 2020. Il apporte des informations sur la dynamique des importations, sur la production de betteraves bio en Europe (surfaces, usines de transformation, rendements, prix, coûts de production), ainsi que sur le contexte règlementaire. Globalement, le marché européen du sucre biologique a représenté près de 275 000 t lors de la campagne 2020/2021 (+ 3 % par rapport à la campagne précédente). La crise Covid a limité son développement, mais les surfaces semblent être en hausse pour les prochaines campagnes, dautant que les règles communautaires en matière dimportations de produits biologiques vont être modifiées. Du point de vue de la production, le principal poste de charges en betterave bio est le désherbage manuel (ce facteur limitant impacte fortement la rentabilité de la culture). De plus, au regard des nombreux incidents climatiques et sanitaires qui ont impacté le rendement des betteraves bio ces dernières années, le risque « zéro rendement zéro revenu » reste important, ce qui pourrait freiner le développement de la filière, malgré des niveaux de prix rémunérateurs.
Trois quarts des élevages laitiers sont producteurs nets de protéines
Costie PRUILH, AuteurLe projet Casdar Eradal, qui sest terminé fin 2021, avait pour objectif de calculer lefficience nette des troupeaux laitiers français. Lefficience nette correspond au rapport entre les protéines ou lénergie alimentaire fournies par les produits animaux (dans ce cas, le lait et la viande) et les protéines ou lénergie ingérées par le troupeau qui pourraient être consommées par lHomme. Elle permet ainsi dappréhender la concurrence entre lalimentation des vaches et lalimentation humaine. Le projet Eradal a ainsi calculé quen moyenne, en France, les produits animaux fournis par les élevages laitiers offrent autant dénergie quils en consomment. Concernant lefficience nette en protéines, trois quarts des élevages laitiers sont fournisseurs nets de protéines. Cette efficience est plus élevée dans les systèmes herbagers : ces derniers entrent très peu en concurrence avec lalimentation humaine en transformant lherbe en protéines consommables par lHomme sous forme de lait et de viande. Toutefois, la compétition pour les surfaces na pas été prise en compte dans cette évaluation : quels seraient les impacts si toutes les surfaces cultivables étaient consacrées à lalimentation humaine ? Et, sans amendements animaux, quels seraient les rendements des cultures ?
La viticulture bio mondiale : concentrée en Europe
VITISBIO, AuteurLOrganisation internationale de la vigne (OIV) a publié un rapport sur le développement de la viticulture bio dans le monde entre 2005 et 2019. Durant cette période, la croissance annuelle moyenne des surfaces viticoles bio a été de 13 %. En 2019, 63 pays comptaient des vignes conduites en agriculture biologique. Les surfaces mondiales de vignes cultivées en bio étaient estimées à 454 000 ha, soit 6,2 % des surfaces viticoles mondiales. Dix pays disposent à eux seuls de 90 % des surfaces en bio. Les trois quarts des vignes bio se trouvent en France, en Italie et en Espagne. Les autres grands pays producteurs de vin (Etats-Unis, Argentine, Chili ) nont pas dépassé les 5 % de surfaces en bio, excepté le Mexique avec 8 % de ses vignes en bio. La Turquie et la Chine sont respectivement les 5ème et 6ème pays avec le plus de surfaces de vignes bio : 15 100 ha pour la Turquie (3,5 % de son vignoble) et 14 000 ha pour la Chine (3,1 % de son vignoble).
La viticulture bio progresse fortement dans 4 régions en 2020
Catherine GERBOD, AuteurLes chiffres de lAgence BIO montrent que le vin a fait partie des filières biologiques les plus dynamiques en 2020, avec une croissance des surfaces cultivées de 22 % (par rapport à 2019). Une forte hausse des volumes de vins certifiés bio est donc à prévoir pour ces prochaines années. 17 % des vignes françaises étaient cultivées en bio en 2020 par 9 784 exploitations (en bio ou en conversion). Lessor de la viticulture bio est particulièrement marqué dans des régions jusqualors en retrait, telles que la région Grand Est. Lattrait des vins bio à lexport sest également confirmé : le vin a représenté plus de la moitié des 887 millions deuros de produits bio exportés en 2020.
La viticulture bio en voit de toutes les couleurs
Emmanuelle CHOLLET, AuteurLes Pays de la Loire comptent 345 domaines viticoles biologiques ou en conversion, ce qui représente 20 % des domaines de cette région et 4 300 ha. La filière vin bio sest fortement développée ces cinq dernières années, avec une dynamique de conversions importante et une montée en gamme des vins. Elle a néanmoins été impactée par la crise Covid-19 : arrêt des salons professionnels, fermeture des restaurants, diminution de la vente directe Les viticulteurs ont dû faire preuve de créativité pour vendre leurs vins : journées dégustations sur rendez-vous, dégustation en live via les réseaux sociaux, développement de drives Afin daider la filière à passer ce moment délicat, lassociation LoireVinBio et la CAB ont collaboré en mettant en place diverses actions : transmission aux producteurs dinformations liées aux mesures gouvernementales ou régionales, création de la plateforme « Un bio canon à la maison » pour augmenter la visibilité de loffre, organisation de cinq webinaires destinés à aider les domaines dans leur stratégie commerciale, organisation de salons itinérants
2013-2019 : Des fermes bio de plus en plus spécialisées ?
Sébastien JULLIARD, AuteurLObservatoire de la production bio en Bretagne est géré par la FRAB. Chaque année, une étude thématique est produite à partir de ses données. En 2020, elle a porté sur lévolution de la bio en Bretagne entre 2013 et 2019, période où la bio a fortement progressé. Historiquement, la Bretagne est une région avec des modèles agricoles très spécialisés. Lanalyse des données montre que les modèles bretons biologiques dérogent un peu à cette règle, même sils néchappent pas à la spécialisation : en 2019, 15 % des fermes bretonnes bio ne sont pas spécialisées (spécialisées au sens de lAgreste, cest-à-dire que 2/3 du chiffre daffaires provient du même atelier). Cette proportion a légèrement augmenté puisque ces systèmes ne représentaient que 10 % des fermes bretonnes bio en 2007. Par ailleurs, le cheptel breton de monogastriques a doublé entre 2013 et 2019, ainsi que le cheptel laitier. Le cheptel moyen des fermes a lui aussi augmenté en poulets de chair (x 2,75), en caprins (+ 60 %) et en porcins (+ 40 %). Les filières qui se sont le moins développées sont les ovins et les bovins allaitants.
L'agriculture bio dans le monde - Edition 2019
LAgence BIO présente les chiffres clés 2019 de la bio dans le monde. Parmi ceux-ci : 93 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique début 2019. Elle était en préparation dans seize autres pays. Le marché bio mondial était estimé à près de 92,8 milliards deuros en 2017 et aurait dépassé 100 milliards deuros en 2018. La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique est estimée à près de 69,9 millions dhectares (fin 2017). Elle représentait 1,4 % de lensemble du territoire agricole des pays enquêtés. Près de 2,9 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2017. Au sommaire de ce document : - Lagriculture bio se développe dans le monde ; - La consommation de produits bio dans le monde ; - Les flux des produits bio au niveau mondial ; - Focus sur les productions végétales bio ; - Focus sur lélevage bio ; - Volontés de développement du secteur bio et politiques publiques (Les actions dIFOAM dans le monde).
Lagriculture biologique en Normandie
Ce document récapitule les chiffres-clés de la bio en Normandie. Il se base sur les chiffres recueillis en 2018 par lObservatoire National de lAgriculture Biologique (Agence BIO), et offre également des tendances pour lannée 2019 (ex : tendances de conversion) à travers des analyses plus qualitatives menées par Bio en Normandie et la Chambre régionale dagriculture de Normandie. Après avoir contextualisé lévolution générale de la bio en France et dans cette région, des données détaillées sont apportées pour chaque filière normande : lait (bovin, ovin, caprin), viande (bovin, ovin, porcin, volaille de chair), poules pondeuses, apiculture, produits de la mer, fourrages, grandes cultures, cultures industrielles, légumes frais, fruits, PPAM et autres filières végétales (safran, cultures florales ). Pour chacune dentre elles, le nombre de fermes, la production, le cheptel, les surfaces, la transformation et les circuits de commercialisation sont évoqués. Des données sont également présentées, relatives aux préparateurs (entreprises réalisant des opérations de transformation, de conservation ou de conditionnement de produits), à la restauration, aux distributeurs, aux importateurs et aux exportateurs de produits bio (en France et en Normandie). La consommation de produits alimentaires biologiques est également abordée.
L'approche paysagère accélératrice de la transition agro-écologique
Depuis les années 1960, on constate une évolution importante du paysage en France : 500 000 km de haies ont disparu en 30 ans, et la taille des parcelles a été multipliée par 2 en une quinzaine dannées. Cette situation saccompagne dune érosion des indicateurs écologiques. Or, les terres cultivées et la forêt occupent les quatre cinquièmes du territoire français (50 % pour lagriculture et 30 % pour la forêt). Aujourdhui, la société attend beaucoup de ses agriculteurs et de ses forestiers en termes denvironnement et de cadre de vie. Avec la loi Paysage de 1993, la politique paysagère quitte lexclusivité des paysages dexception (les sites classés) pour sintéresser aux paysages du quotidien. La Loi davenir pour lagriculture et la forêt de 2014 affirme le double défi économique et environnemental de lagro-écologie et marque une nouvelle étape dont les conséquences paysagères sont potentiellement majeures. Après avoir défini les démarches agro-écologique et paysagère et analysé leurs liens de synergie et de complémentarité, ce rapport met en évidence le lien indissociable entre ces deux démarches et montre lévolution de la prise en compte du paysage dans les politiques agricole et forestière et les outils de politique publique concernés. La question paysagère agricole et forestière devient un enjeu important dans le contexte de la redéfinition en cours de la politique agricole commune (PAC) post 2020 et des services que lagriculture et la forêt pourraient apporter. Le rapport propose des pistes pour améliorer les outils de politiques publiques en mettant en avant lapproche paysagère comme facilitatrice de cette transition agroécologique.
La bio dans les régions : Des conversions partout !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSelon les derniers chiffres de lAgence BIO, comparées à 2018, les conversions en bio auraient un peu diminué en 2019. Au total, 266 970 ha sont passés en première année de conversion en 2019, ce qui représente environ 10 000 ha de moins que lannée précédente. Pour les professionnels, la dynamique reste tout de même très forte en France, même si la répartition des surfaces en bio reste contrastée entre les différentes régions. LOccitanie est toujours la région leader en nombre de conversions, et de loin. Elle atteint 16 % de sa SAU en bio. En Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire, Centre-Val de Loire, Bourgogne-Franche-Comté et Bretagne, les surfaces converties enregistrent un léger repli. Les chiffres sont en revanche en hausse et encourageants dans les Hauts-de-France, une région agricole qui a très longtemps été en retard sur la bio : à peine 2,1 % de sa SAU est en AB. Cette région comptait 210 nouvelles fermes bio en 2019. Par ailleurs, les productions biologiques ont créé 6 500 emplois directs sur ce territoire, ce qui représente trois fois plus demplois comparé au reste de lagriculture régionale.
Les carnets internationaux de lAgence BIO : L'agriculture bio dans l'Union européenne : Edition 2019
Ce document présente les chiffres 2017 et 2018 de la bio dans l'Union européenne. Parmi ces chiffres, ceux des surfaces cultivées en bio dans lUE, qui ont progressé de 6 % en 2017 et de 7,6 % en 2018, dépassant 13,8 millions dhectares et représentant 7,5 % de la SAU européenne en 2018. Les superficies et le nombre dexploitations biologiques par pays dans lUE en 2017 et 2018 sont fournis (la surface bio française arrivait à la deuxième place, derrière lEspagne). Fin 2017, 309 982 exploitations agricoles en bio étaient recensées dans lUE, soit une hausse de 5,9 % par rapport à 2016, et 325 306 étaient recensées en 2018 (+4,9 % par rapport à 2017). En 2018, le marché bio de lUnion européenne dépasserait 40 milliards deuros (estimation). Parmi les autres chiffres : circuits de distribution, consommation, principaux marchés bio de l'UE, focus sur les produits bio en restauration hors domicile, importations, exportations, productions végétales, productions animales, réglementation, politique agricole...