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Conventionalised vs. agroecological practices on organic vegetable farms: Investigating the influence of farm structure in a bifurcation perspective
Antonin PEPIN, Auteur ; Kevin MOREL, Auteur ; Hayo VAN DER WERF, AuteurSelon une hypothèse de bifurcation (notion utilisée pour étudier certaines dynamiques dans des systèmes complexes), un fossé pourrait se creuser entre les fermes biologiques "agroécologiques" (qui reposent majoritairement sur les services écosystémiques) et les fermes biologiques « conventionnalisées » (qui reposent davantage sur des intrants externes). Une étude a ainsi été mise en place par lINRAE et le CTIFL, basée sur une enquête en ligne réalisée auprès de diverses fermes maraîchères bio (165 réponses complètes). Une typologie de leurs systèmes de production a ensuite été créée, montrant une grande diversité de ces systèmes. Les résultats suggèrent que : 1 - la dichotomie qui oppose les fermes bio « agroécologiques » aux fermes bio « conventionnalisées » doit être considérée comme une perspective conceptuelle, avec deux pôles et un gradient de fermes entre eux ; 2 - les fermes gérées en bio depuis leur création ont tendance à être plus agroécologiques que les fermes qui se convertissent à la bio ; 3 les nouveaux producteurs, non issus du milieu agricole et avec de fortes valeurs, obtiennent les meilleures performances agroécologiques ; 4 - les meilleures performances agroécologiques sont associées à des chaînes d'approvisionnement courtes (bien que de bonnes performances aient également été constatées avec des chaînes d'approvisionnement longues) ; 5 - les plus petites exploitations sont plus susceptibles de mettre en uvre des pratiques agroécologiques, mais la taille de l'exploitation n'a pas la même influence sur toutes les pratiques agroécologiques (ex : mise en place dengrais verts pour la fertilisation).
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Maraîchage biologique : Explorer la diversité des fermes à travers une typologie
Antonin PEPIN, Auteur ; Dominique GRASSELLY, Auteur ; Hayo VAN DER WERF, Auteur ; ET AL., AuteurLes fermes maraîchères biologiques présentent une large gamme de structures agricoles, associées à des pratiques avec différents niveaux dagroécologie et différents niveaux de recours aux intrants. Des micro-fermes maraîchères, qui émergent depuis une quinzaine dannées, aux conversions de producteurs conventionnels, quelles sont les caractéristiques des fermes qui produisent des légumes bio ? Une analyse typologique sur 165 fermes a permis de caractériser leur diversité. Les plus petites exploitations (micro-fermes) semblent être les plus agroécologiques, tandis que les pratiques les plus « conventionnalisées » sont associées aux fermes spécialisées en surfaces sous abri. La coexistence dexploitations « agroécologiques », dune part, et « conventionnalisées », dautre part, peut résulter dune bifurcation entre deux pôles, entre lesquels un gradient de fermes existe. La taille des fermes, le circuit de commercialisation, mais aussi le rôle des nouveaux maraîchers peuvent influencer ce processus de bifurcation.
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Microfermes maraîchères : Anticiper pour mieux vivre son travail
Oriane MERTZ, Auteur ; Bertille GIEU, AuteurLe projet MiMaBio (2018-2022), projet PEI (partenariat européen pour linnovation) FEADER, porte sur les microfermes maraîchères biologiques situées en région PACA. Il est piloté par Bio de PACA et sorganise autour de deux volets : 1 la réalisation denquêtes auprès de microfermes pour récolter des données technico-économiques ; 2 la mise en place et le suivi dexpérimentations paysannes. Cet article présente les huit microfermes enquêtées ainsi que leur typologie : trois types se sont détachés, avec des stratégies différentes au niveau des surfaces cultivées et des investissements. Cet article rapporte également le témoignage de Véronique Albert, une maraîchère bio installée sur une microferme, qui a mené des expérimentations en lien avec ses semis : MiMaBio lui a dabord permis de trouver un semoir adapté, puis de tester, en 2020, les semis de carottes et de radis sur un lit de compost de 3-4 cm.
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Nouveaux engagés en bio : L'installation comme moteur de la bio bretonne ; Lait bio Grand Ouest : Des nouvelles fermes aux profils divers
Hugo CHALEIL, Auteur ; Sébastien JULLIARD, Auteur ; SYMBIOSE, AuteurCe dossier présente, dune part, les résultats de lenquête menée auprès des nouveaux agriculteurs engagés en bio lors du premier semestre 2021, en Bretagne et, dautre part, les résultats dune étude menée auprès des nouveaux éleveurs engagés en filière lait dans lOuest. Quels sont les profils, motivations, difficultés de ces nouveaux engagés en bio ? Quelles sont les typologies des nouvelles fermes laitières et les stratégies alimentaires ?
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Agri'scopie : L'agriculture biologique en Normandie : Typologie des exploitations bio
Ce document vient en complément de lObservatoire régional de lagriculture biologique en Normandie. Il apporte des éclairages sur la répartition géographique des exploitations bio, leurs profils typologiques, leurs structures et leurs modes de commercialisation. Des graphiques illustrent l'évolution des surfaces bio depuis 2013. Les données utilisées proviennent de deux sources différentes et complémentaires : la base de données exhaustive anonyme contenant les informations transmises par les organismes certificateurs et le fichier des notifications complété par les producteurs bio.
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Produire, cueillir et transformer des plantes à parfum, aromatiques et médicinales diversifiées : Stratégies techniques à faibles intrants développées par les producteurs bio : Lexpérience des agriculteurs biologiques de Provence
A léchelle de la région PACA, les acteurs de la filière disposent dassez peu de références sur le fonctionnement des exploitations en PPAM diversifiées, notamment à destination dhuile essentielle, que ce soit leur activité principale ou lun des ateliers de la ferme. Ce document, réalisé dans le cadre de Transferabio (dispositif soutenu par Ecophyto), analyse les fonctionnements technico-économiques dexploitations en PPAM biologiques et diversifiées en croisant : des approches « systèmes » permettant dévaluer et dexpliquer, à léchelle de lexploitation, les performances environnementales, agronomiques, techniques et sociales des stratégies dadaptation des agriculteurs ; des focus sur des stratégies et techniques particulières répondant aux enjeux de développement dune agriculture économe en intrants, illustrés de témoignages.
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Produire des légumes économes en intrants : Une gestion adaptée de la fertilité pour améliorer la gestion des adventices, des agresseurs et des maladies : Lexpérience des maraîchers biologiques de Provence
Le maraîchage biologique est en expansion dans toutes les régions de France. La région PACA participe à cette dynamique avec plus de 150 fermes créées en 5 ans et un total de 784 fermes maraîchères engagées en bio en 2017. Pour bien conseiller les porteurs de projets et accompagner les conversions en maraîchage biologique, des références techniques et économiques sont nécessaires. Ce document, réalisé dans le cadre de Transferabio (dispositif soutenu par Ecophyto), montre la diversité des exploitations maraîchères biologiques de PACA selon leur fonctionnement et leurs performances technico-économiques. Il aborde la question d'une meilleure gestion des adventices, des agresseurs et des maladies par le biais de la fertilité des sols. Ce document montre aussi que la gestion de la fertilité des sols est une des clefs de la résilience des exploitations maraîchères et un gage de maîtrise de la protection des cultures, notamment dans un contexte de réchauffement climatique.
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Evolution de la vulnérabilité des élevages laitiers permise par leur conversion à l'agriculture biologique
Dans une situation de forte vulnérabilité induite par les crises laitières de 2009 et 2014-2016, de nombreux éleveurs laitiers se convertissent à lAB qui semble une alternative prometteuse. Mais la conversion à lAB est une période de changement de pratiques agricoles, d'interlocuteurs de conseil, etc., source dincertitudes sans valorisation immédiate du lait au prix du lait AB avant 1 an ½ à 2 ans. Ce choix de conversion pose la question de la vulnérabilité des exploitations laitières, cest-à-dire de leur capacité à faire face, à sadapter ou à se remettre des effets de divers aléas avant, pendant et à lissue de la conversion à lAB. Cette thèse visait à évaluer si la conversion à lAB est un moyen de réduire la vulnérabilité des exploitations laitières. Pour ce faire, lauteure sest appuyée sur trois dispositifs de suivis déleveurs laitiers à différents moments de leur conversion à lAB. Au plan de la production de connaissances, ce travail montre que la conversion à lAB peut être un levier important pour la réduction de la vulnérabilité des exploitations agricoles à condition de sorienter vers un système à dominante herbagère. Au plan méthodologique, la principale originalité de ce travail réside dans le développement dune méthode dévaluation intégrée et dynamique de la vulnérabilité.
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Lettre Filières FNAB - Lait n° 10
Sandrine MALZIEU, Auteur ; Amandine CLEMENT, Auteur ; Charlotte DUMAS, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 10 est composée des articles suivants : - Autonomie protéique : Des mélanges hautement protéagineux au toastage, état des lieux des avancées sur les fermes ; - Évolution des systèmes d'élevages laitiers suite à une conversion à la bio ; - Une filière pour valoriser ses réformes laitières ; - L'élevage des génisses laitières sous la mère pendant 9 mois ; - Recueil "Pratiques favorables au climat - Tour de France des paysans bio engagés".
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Conversion des fermes laitières : Des fermes plus vulnérables pendant cette période ?
Niels BIZE, AuteurEn 2009, le réseau GAB-FRAB de Bretagne lançait une étude sur lévolution de 14 élevages bovins laitiers suivis sur 5 années : 1 an avant la conversion, 2 ans pendant la conversion et 2 ans après la conversion. Les données recueillies alors ont fait lobjet dune étude complémentaire en 2017 sur la vulnérabilité de ces mêmes fermes. Cet article est le premier dune série de 2 présentant les résultats obtenus. Parmi ces derniers, on peut noter que la sensibilité aux aides ou encore le contexte climatique et économique ne sont pas des indicateurs permettant de caractériser la vulnérabilité économique des fermes suivies. Les indicateurs de pratiques délevage sont les seuls paramètres réellement discriminants. Ainsi, la principale conclusion à retenir est : lévolution vers des systèmes plus pâturants, ainsi que la robustesse économique avant conversion sont les facteurs principaux diminuant la vulnérabilité économique des systèmes bovins lait en phase de conversion.
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Autonomie alimentaire et adaptations des exploitations bovines biologiques aux aléas climatiques
Dans le cadre du projet Casdar OptiAliBio (2014-2018), porté par l'Institut de lÉlevage, un groupe d'étudiants de VetAgro Sup a enquêté 29 éleveurs bio du Massif Central, 12 en bovins lait et 17 en bovins viande, afin : - d'analyser les déterminants de l'autonomie alimentaire des élevages bovins biologiques ; - d'évaluer leur résistance aux aléas climatiques ; - d'identifier les stratégies d'adaptation mises en place par les éleveurs. Deux grands types de pratiques sont mis en place par les éleveurs pour optimiser leur autonomie alimentaire : - l'augmentation des ressources en fourrages et concentrés ; - la diminution ou l'ajustement des besoins des animaux. Ces leviers peuvent être actionnés, soit en réaction à un aléa en cours, soit par anticipation d'un éventuel aléa à venir. Ce projet étudiant a été co-encadré par l'Inra et l'Institut de l'Élevage.
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Elevage laitier, jeux d'acteurs et transition agroécologique. Une analyse croisée des pratiques agricoles et de commercialisation en Aveyron
J. RYSCHAWY, Auteur ; T. DEBRIL, Auteur ; JP. SARTHOU, Auteur ; ET AL., AuteurLa transition agroécologique nécessite souvent, pour un agriculteur, de repenser son système de production et de commercialisation avec une approche systémique de son exploitation. Pour mettre en uvre des pratiques agroécologiques, il s'entoure d'un réseau d'acteurs particuliers de conseil (réseau vertical) et d'échanges (réseau horizontal). Un travail d'enquête, à la fois agronomique et sociologique, a été réalisé dans le Tarn-Aveyron auprès de 5 éleveurs laitiers et de 23 acteurs de leurs réseaux. L'objectif était de répondre à des questions de la mission Agriculture biologique de la Chambre d'agriculture de l'Aveyron. Celle-ci était impliquée dans un projet local visant à développer la production de lait biologique en lien avec la coopérative Sodiaal. Sur la base des trajectoires d'évolution de ces éleveurs, plus ou moins avancés dans la transition agroécologique, les logiques d'innovation et les réseaux d'acteurs mobilisés sont décrits. Les réseaux horizontaux semblent privilégiés par les éleveurs engagés dans la transition agroécologique.
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Nouveaux agriculteurs bio : La diversité fait la force
Eléonore SCHNEBELIN, Auteur ; Michaël DESPEGHEL, AuteurL'Observatoire régional de la bio en Bretagne dresse un état des lieux de l'évolution de la bio dans cette région, en se basant, d'une part, sur les données de l'Agence BIO et, d'autre part, sur des données issues d'une enquête réalisée auprès des nouveaux agriculteurs bio. Toutes ces données concernent le premier semestre 2016. Au cours de ces six mois, ce sont 310 nouvelles fermes bio qui ont vu le jour, et la moitié d'entre elles sont des fermes laitières. Parmi ces dernières, plus de 90 % sont issues de conversions. L'état des lieux présente la part des différentes productions dans cette dynamique de développement. Une grande diversité caractérise les nouvelles fermes bio, tant en termes de type de production que de taille, d'organisation du travail, de commercialisation... Plus de la moitié des agriculteurs concernés ont bénéficié d'un accompagnement dans leur démarche, les difficultés les plus ressenties étant celles liées à l'accès au foncier et aux démarches administratives. Les motivations sont de divers ordres pour s'installer en bio, mais celles liées à la qualité de la vie, au désir d'arrêter les traitements chimiques, ainsi que l'avantage économique reviennent régulièrement. Un tiers des 73 fermes ayant arrêté leur certification bio est lié aux départs en retraite. Mais une part importante des terres ne sont pas reprises en bio...
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Rapport de stage : État des lieux de la production de PPAM sur les territoires ligériens et limitrophes et propositions d'améliorations pour mettre en adéquation l'offre et la demande
Dans le cadre de son stage de Licence professionnelle ABCD, réalisé à lEPL de Montravel (Loire), Nadhufa Boina Mze a réalisé une enquête visant à mieux connaître les producteurs de plantes à parfum, médicinales et aromatiques bio sur les territoires ligériens et limitrophes, ainsi que les transformateurs concernés par ces productions. 21 producteurs ont répondu à lenquête (sur les 43 que compte le territoire), ainsi que 7 transformateurs (sur 14 sollicités). Les producteurs ont quasiment tous une formation agricole et la moitié a obtenu des aides à linstallation (les 2/3 des personnes enquêtées sont installées depuis moins de 5 ans). Une grande partie des fermes ont une superficie totale inférieure à 3 ha et les 2/3 ont une autre activité principale en dehors des PPAM. Lactivité de production est souvent complétée par la cueillette sauvage (18 producteurs). Le temps de travail est important, avec des salaires parfois très faibles (11 structures, quasiment toutes installées récemment, ont un niveau de prélèvement inférieur ou égal à 500/mois). De nombreux types de plantes sont produits ou cueillis, la verveine arrivant cependant en tête, suivie par la lavande. Côté transformateurs, les plantes les plus transformées sont la lavande, le cassis et la menthe poivrée. Leurs besoins en plantes concernent le thym thujanol, la sarriette, larnica, les menthes et la gentiane. Ils ont aussi besoin de qualité, de régularité dapprovisionnement et de quantités suffisantes. Les perspectives de cette filière sont abordées en fin de rapport.
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L'élevage laitier en agriculture biologique : autonomie alimentaire et résistance aux aléas climatiques (2000-2013)
Ce rapport de stage a été réalisé dans le cadre du projet CASDAR Optialibio, porté par l'Institut de l'Élevage. L'autonomie alimentaire en élevage biologique est le résultat d'une recherche de cohérence entre les moyens et les objectifs de production. Elle vise à s'affranchir de la dépendance aux aliments extérieurs, afin de sécuriser les coûts liés à l'alimentation et de mieux garantir la traçabilité des produits. Cette étude a pour but : I) de réaliser un état des lieux de l'autonomie des élevages bovins lait biologiques ; II) d'identifier les éléments qui la déterminent ; et III) de mesurer l'incidence des aléas climatiques. Elle porte sur 261 élevages suivis dans le cadre du dispositif des Réseaux d'Elevage (INOSYS) sur la période 2000-2013. Les élevages affichent globalement une très bonne autonomie en fourrages conservés, mais des disparités apparaissent concernant l'autonomie en concentrés, particulièrement pour les concentrés protéiques. L'autonomie est sensible aux années climatiques défavorables qui diminuent les rendements fourragers et céréaliers, comme en 2003 et en 2011. L'autonomie en fourrages est également impactée par la gestion des prairies. L'autonomie en concentrés dépend du niveau d'intensification du système et de la diversité des cultures dans l'assolement associés au potentiel de surfaces labourables. L'autonomie protéique en concentrés est très liée à la présence du maïs ensilage dans la ration et à la diversité de cultures dans l'assolement. Une typologie des exploitations en fonction de leur autonomie, du climat, des caractéristiques de l'assolement et du troupeau, ainsi que des performances (cheptel, économie, travail) a été construite. Elle met en évidence une diversité de systèmes autonomes et la sensibilité des systèmes les plus intensifs aux variations climatiques.