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Apple consumption in France : Varieties for all tastes
Christian HUTIN, AuteurLa consommation de pommes décline, depuis plusieurs années, en France. Létude des tendances de consommation permet didentifier les différents canaux de vente de ces fruits, ainsi que les profils des consommateurs. Elle permet également de mieux comprendre la demande et dadapter les variétés de pommes à celle-ci. Globalement, le nombre de variétés disponibles sétoffe, mais Gala et Golden Delicious représentent encore plus de la moitié des ventes. Pink Lady est la troisième variété la plus consommée en France. Toutefois, la gamme de variétés proposées dépend fortement des points de vente : elle est plus large dans les magasins spécialisés que dans les grandes surfaces. Les magasins bio ne représentent quune petite part des volumes de pommes vendus (1 %), mais cette part est en pleine croissance. La vente directe est également bien répandue en bio.
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Le choix d'un groupe jeune et dynamique
Maude LE CORRE, AuteurDamien Garrigues est lun des huit producteurs indépendants de lorganisation de producteurs Novapom, située dans le Tarn-et-Garonne. Ce producteur de pommes sest installé sur le GAEC familial en 2018 et a, depuis, beaucoup investi. Il a ainsi rénové les infrastructures de la ferme : la station de conditionnement a été refaite, de nouvelles chambres froides et cinq plateformes de récolte Harvery ont été achetées. Damien Garrigues a également converti une partie des 65 ha de vergers en bio. Trois variétés de pommes sont maintenant produites en AB : Opal, Dalinette et Red Love. Damien Garrigues est dailleurs lun des premiers arboriculteurs à produire des Red Love bio. Il en a planté 4 ha en 2020. Cette pomme, qui présente la particularité davoir une chair rouge, est résistante à la tavelure et est globalement peu sensible aux ravageurs. Elle se prête donc bien au mode de conduite biologique. Son potentiel de conservation est, en revanche, assez court (jusquà décembre) et ce potentiel doit encore être évalué en bio. Cette pomme est plutôt réservée à un marché de niche.
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Dossier : Des variétés adaptées à larboriculture bio : Les producteurs se prennent en main
Tanguy DHELIN, AuteurCe dossier fait le point sur la recherche variétale en arboriculture bio, avec des témoignages de chercheurs, de conseillers et d'arboriculteurs (critères de sélection, évolution de la recherche, conception de vergers ). Les producteurs bio réalisent de plus en plus leur propre programme dévaluation, afin davoir des variétés adaptées aux régions, au mode de production bio et au changement climatique. Du côté des sélectionneurs, par exemple, Coxybelle et Ducasse sont 2 variétés de pommes spécialement sélectionnées pour la bio. Aujourdhui, pour répondre à la demande croissante en bio, les nouvelles variétés sont de plus en plus évaluées aussi dans des vergers bio. Par ailleurs, afin daccroître la productivité des vergers bio, différentes expérimentations ont mis en évidence lintérêt daugmenter la densité des arbres dans la parcelle.
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Les filets prometteurs contre les punaises
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes producteurs de pommes et de poires connaissent bien les dégâts provoqués par les punaises. La punaise est considérée comme un ravageur secondaire, mais elle peut engendrer des déformations importantes si elle pique de jeunes fruits, juste après la floraison. En plus des punaises habituellement présentes sur le territoire français, il faut ajouter, depuis quelques années, la problématique liée à la punaise diabolique. Cette dernière a été observée pour la première fois en France en 2012 et elle a provoqué dimportants dégâts en Savoie en 2019. Comme la stratégie de lutte insecticide contre ce ravageur est très limitée, en production fruitière intégrée comme en bio, le projet Supor teste différents moyens de protection : filets insect-proof (depuis 2020), plantes pièges et ennemis naturels (à partir de 2021). La première année du projet a permis de montrer lintérêt des filets insect-proof Altcarpo (mono-rang ou mono-parcelle) sur les pommiers. La pression en punaises a, en revanche, été trop faible pour conclure sur poiriers. Cet article détaille les résultats obtenus sur différents sites expérimentaux basés dans lHérault, en Val de Loire, en Savoie et en Provence.
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D'homme à homme
Arielle DOLPHIN, AuteurFrédéric Grand a repris le flambeau de la ferme familiale, derrière ses parents, tout en conservant son poste de responsable commercial, à plein temps. La ferme est basée dans le Vaucluse. Elle regroupe 40 ha de vergers (moitié en pommes et moitié en poires), 5 000 à 6 000 mètres de tunnels de melons et un hectare de plein champ. Frédéric aidait déjà ses parents depuis une douzaine dannées, mais il a décidé de reprendre lexploitation familiale il y a trois ans, suite à des problèmes de santé de son père. Ce dernier nétait jusqualors pas encore prêt à faire confiance à son fils, qui est moins bon que lui en technique, bien qu'il soit meilleur en gestion, humaine et globale. Lorsquil a décidé de reprendre la ferme, Frédéric a orienté lexploitation vers l'agriculture raisonnée et a passé une partie du verger en bio. Il a commencé par convertir 8 ha de poiriers et a racheté 10 ha de verger de pommiers et de poiriers bio. Sur les 13 000 m2 en friches restants, il prévoit de cultiver des courges bio.
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Monitoring methods adapted to different perceptions and uses of functional biodiversity: Insights from a European qualitative study
Aurélie CARDONA, Auteur ; Marc TCHAMITCHIAN, Auteur ; Servane PENVERN, Auteur ; ET AL., AuteurNombre d'agriculteurs, notamment en arboriculture, mettent en place des pratiques visant à favoriser la biodiversité fonctionnelle pour mieux maîtriser les ravageurs et ainsi réduire le recours aux pesticides. Toutefois, ils manquent d'outils pour évaluer les réels impacts de telles pratiques. Réalisée dans le cadre du projet européen EcoOrchard (2015-2017), l'étude présentée dans cet article avait pour objectif de mieux comprendre les différentes perceptions et les usages autour de la biodiversité fonctionnelle par les agriculteurs, conseillers et techniciens, pour ensuite concevoir des méthodes de suivi adaptées à ces perceptions et à ces utilisations préexistantes. Pour ce faire, plusieurs professionnels de la production de pommes ont été conviés à répondre à des entretiens et à participer à des groupes de travail. Les résultats ont révélé une diversité de perceptions de la biodiversité fonctionnelle et d'objectifs et usages des méthodes de suivi. Quatre attitudes principales ont été identifiées : l'attitude attentiste, l'attitude naturaliste, l'attitude régulatrice et l'attitude multifonctionnelle, une même personne pouvant adopter des attitudes différentes vis-à-vis des différentes composantes de la biodiversité ou vis-à-vis des différentes pratiques soutenant la biodiversité. Les attitudes d'une même personne peuvent également varier dans le temps. L'identification de ces attitudes a permis de concevoir, avec les participants aux ateliers, un cadre d'orientation pour créer des programmes de surveillance (c'est-à-dire des combinaisons de méthodes de surveillance) adaptés à une variété d'utilisations et de services ciblés.
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Des pépins pour les fruits bio
Céline ZAMBUJO, AuteurEn 2019, et pour la première fois, le prix à la consommation des pommes biologiques a subi une baisse de 4,7 % par rapport à 2018, avec un prix moyen de 2,85 euros/kg. Si la consommation de pommes et de poires bio augmente, les volumes mis en marché sont aussi à la hausse et l'équilibre offre/demande est à surveiller. L'arrivée de nouveaux opérateurs, peu habitués au marché bio, peut aussi être un facteur explicatif. Toutefois, les prix restent rémunérateurs pour les arboriculteurs.
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Azadirachtine pour larboriculture : Le dossier est toujours sur le feu
Marion COISNE, AuteurActuellement, en AB, les traitements à base dazadirachtine (Neemazal T/S, Oikos et Azatin) sont autorisés uniquement sous abri et seulement sur certaines cultures ornementales et maraîchères. Cette année, face au manque de solutions en arboriculture bio pour lutter contre les pucerons, des discussions entre la profession et le ministère de lAgriculture ont abouti à la mise en place de dérogations pour que les arboriculteurs bio puissent utiliser (sous certaines conditions) du Neemazal T/S et de lOikos dans leurs vergers. Toutefois, le système de dérogation nest que transitoire et beaucoup darboriculteurs se questionnent sur le devenir de lazadirachtine. En 2015, Andermatt, la société qui commercialise le Neemazal T/S, avait demandé une autorisation pour utiliser ce produit en arboriculture bio (en plein champ et contre les pucerons), mais cette dernière avait été refusée par lAnses à cause du peu de données disponibles. Actuellement, Andermatt a réitéré sa demande. Par ailleurs, en France, les produits à base dazadirachtine sont classés H361d « susceptibles de nuire au ftus » (décision prise par lAnses et non appliquée dans les autres pays européens). Andermatt a également déposé une demande de suppression de cette mention pour le Neemazal T/S.
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Les Côteaux Nantais engagés en biodynamie
Véronique BARGAIN, AuteurLes Côteaux Nantais ont été créés en 1943, par Jacques Moreau et René Delhommeau. Ils occupaient alors deux hectares. Maintenant, ils regroupent 103 ha de vergers, une station fruitière et une unité de transformation. Ils produisent, en moyenne, 1 500 à 2 000 tonnes de pommes par an, 400 t/an de poires, ainsi que des prunes, des pêches, des kiwis, des coings, des fraises, de la rhubarbe le tout en biodynamie. Lexploitation a connu une première évolution en 1970 en sengageant dans la bio, puis elle est passée en biodynamie en 1995. Cette méthode de production (méthode Rudolf Steiner) repose principalement sur lobservation : chaque arbre est observé au moins deux fois par semaine. Deux pleins-temps sont dailleurs dédiés aux observations. Un autre point essentiel est la pulvérisation de préparations pour stimuler la vie du sol et les plantes. Toutes ces préparations sont dynamisées et appliquées en fonction du calendrier lunaire.
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Dossier : pomme bio : Le défi d'un succès consolidé !
Jean HARZIG, AuteurA l'heure où la pomme bio est en plein essor, des questions se posent pour un développement équilibré de cette filière, d'autant plus que certaines prévisions semblent indiquer une croissance plus forte de la production que de la demande. Toutefois, les défis techniques à relever sont encore importants et pourraient compromettre, à plus ou moins long terme, les niveaux de production estimés. Dans ce dossier, une douzaine d'acteurs de la filière, en France et en Italie, arboriculteurs et/ou représentants de structures de mise en marché, témoignent et donnent leur vision de cet essor. Les résultats d'une enquête présentent également les perspectives de développement de plusieurs producteurs et metteurs en marché.
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Dossier de presse : Enquête : Fruits et légumes conventionnels et bio : Le lieu d'achat et l'origine ont peu d'influence sur le prix
L'Association nationale de défense des consommateurs et usagers CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie) publie les résultats d'une enquête sur les prix à l'achat des produits bio. Elle s'est intéressée plus particulièrement aux raisons du surcoût de ces produits par rapport au conventionnel (44 % plus chers). Les prix et l'origine de 7 fruits et légumes biologiques et conventionnels (banane, orange, pomme golden, raisin blanc avec pépins, courgette, carotte et tomate ronde) ont été analysés. Parmi les observations : Bio ne rime pas toujours avec local ; les fruits et légumes bio sont en moyenne aussi chers en grandes surfaces qu'en magasins bio.
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Dossier Sival
Maëlle DEPRIESTER, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Cécile SALPIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier retranscrit six interventions réalisées dans le cadre du Sival 2020. La première est consacrée à lintégration de couverts dans les rotations maraîchères et explique leurs avantages agronomiques, l'intérêt des couverts multi-espèces, leurs semis et leurs destruction. La deuxième intervention relate le témoignage de Cécile Lechat, productrice de petits fruits bio en Loire-Atlantique. Elle liste différents points à prendre en considération avant de choisir le lieu où sinstaller, puis évoque la commercialisation. Le troisième article porte sur les pommes bio : la demande se développe mais loffre doit se structurer par rapport à la distribution et à la restauration. Plusieurs professionnels ont échangé sur cette thématique lors dune table ronde organisée par les INTERBIO Bretagne, Centre et Pays de la Loire. Larticle suivant reprend une présentation dINTERBIO Pays de la Loire et effectue un point sur le marché de la bio en Europe à laide de données chiffrées (chiffre daffaires, consommation et surface). Le cinquième article apporte les conseils techniques de Maxime Chabalier (conseiller maraîchage en Vendée) pour limiter la perte de calibre des tomates bio après le 4ème bouquet. Enfin, le dernier article porte sur la conservation des potimarrons en bio. Il présente les résultats des travaux menés depuis cinq ans à la Station dExpérimentation de Bretagne Sud.
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Lhoplocampe fait monter la pression
Cécile POULAIN, AuteurLhoplocampe est un ravageur en recrudescence, notamment dans les vergers bio du Sud-Est de la France. Il existe quatre espèces dhoplocampes : une sur pommier, une sur poirier et deux sur prunier. Aucun produit de traitement nest homologué contre ce ravageur en AB. Il faut savoir que la biologie de cet insecte complique la recherche car sa présence varie beaucoup dune année à lautre (aussi bien en termes dintensité que de localisation) et personne narrive à élever cet insecte dans des conditions contrôlées. A ce jour, une douzaine dessais ont pourtant été menés pour tenter de gérer ce ravageur. Ces essais ont reposé sur des approches variées : utilisation de nématodes entomopathogènes, piégeages massifs, répulsion par des composés volatils (huiles essentielles), recherche de parasitoïdes, renforcement de la résistance du pommier via des infradoses de fructose, modélisation de lémergence... Ces différents essais sont détaillés tout au long de larticle.
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Journée régionale : Arboriculture bio et expérimentation
Coralie PIREYRE, Auteur ; Céline VENOT, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur ; ET AL., AuteurLe 10 décembre 2020, une vingtaine darboriculteurs bio dAuvergne-Rhône-Alpes se sont réunis au Verger Expérimental de Poisy, en Haute-Savoie (verger conduit en AB). La matinée a été consacrée aux visites des expérimentations : une vingtaine de variétés de pommiers et de poiriers ont pu être observées et différents critères liés à leur conduite ont été commentés et comparés ; les résultats obtenus avec deux types de conduite en biaxe ont également été présentés (la productivité a été doublée durant les quatre premières années en biaxe ; et un biaxe élagué serait plus productif quun biaxe avec arcure) ; des essais de porte-greffes sur un sol fatigué, en pommes et poires, ont aussi été décrits. Laprès-midi a été consacré à des échanges sur les besoins et les difficultés rencontrées sur le terrain (problèmes climatiques, maladies, ravageurs, problèmes de vigueur). Claude-Éric Parveaud, du GRAB, a également présenté les résultats dessais menés sur la station expérimentale de Gotheron, en lien avec la gestion du monilia, de lhoplocampe et des pucerons.
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Liveseed : Report on the Cross-Visit: Germany and Switzerland
Ágnes BRUSZIK, Auteur ; Kaja GUTZEN, Auteur ; Katharina MEYER, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2020Ce rapport a été produit dans le cadre du projet européen Horizon 2020 Liveseed, qui vise à accroître la production de semences biologiques en Europe. Lune des actions menées au sein de ce projet s'intéressait à la multiplication et à la santé des semences bio afin dobtenir des semences de haute qualité. Pour cela, il était nécessaire de stimuler la production de semences biologiques dans les pays où le secteur était encore peu développé (Pologne, Hongrie, Roumanie ) et dencourager les échanges de connaissances, ainsi que les pratiques innovantes. Des visites croisées ont ainsi été organisées afin de favoriser ces échanges et de mettre en place des relations entre différents acteurs européens, dans le but de d'initier un réseau professionnel qui se maintiendrait après le projet. Lune de ces visites devait avoir lieu en Allemagne et en Suisse, du 12 au 14 mai 2020, mais elle a dû être annulée en raison de la pandémie de Covid-19. Quatorze experts, issus de différents pays européens, étaient conviés pour échanger sur plusieurs thématiques liées à la production de matériel végétal pour larboriculture et la viticulture : essais variétaux, aspects techniques et pratiques de sélection, protection des plantes lors de la multiplication, pratiques de conservation des variétés anciennes, organisation et contenu de la formation des agriculteurs pour la multiplication Ce rapport a pour but de compiler les connaissances qui ont été acquises malgré les circonstances, notamment à laide dentretiens approfondis réalisés à distance avec les experts.