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Occulter pour moins désherber : Les atouts des bâches ; Un essai triennal en Pays de la Loire : Semis de carottes après occultation
Marion COISNE, AuteurL'occultation est une technique qui permet de gérer les adventices et ainsi de limiter le temps de désherbage et de travail du sol. Dans cet article, trois maraîchers en agriculture biologique, installés respectivement dans les Bouches-du-Rhône, dans les Vosges et dans le Finistère, témoignent de leurs pratiques. Tous les trois utilisent des bâches d'ensilage et/ou des bâches tissées, souvent entre deux cultures, mais aussi sur des cultures en place, par exemple sur courges ou patates douces. Si le poids des bâches d'ensilage rend leur installation laborieuse, elles ne posent pas de problème de tassement, et tiennent mieux au vent que les bâches tissées. En Mayenne, dans le cadre du projet Ombre, des essais de semis de carottes après occultation sont menés depuis trois ans. Les modalités testées portent sur les écarts de temps entre le dernier travail du sol et l'installation des bâches, ainsi que sur la durée de l'occultation, et l'intérêt de la réoccultation après semis (avant la levée des carottes). Les premiers résultats sont encourageants, aussi bien en ce qui concerne la maîtrise des adventices que la levée des carottes.
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Évaluation et amélioration de la fertilité biologique du sol : Utilisation de techniques simplifiées de destruction de couverts
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Mélanie RIOU, Auteur ; ET AL., AuteurLes sols sont des milieux qui abritent une grande diversité de micro-organismes et de microfaune, qui jouent un rôle-clé dans la fertilité des sols et participent à de nombreux services écosystémiques. Dans un contexte dagriculture agroécologique, il est primordial de prendre en compte limpact des pratiques agricoles sur la vie et le fonctionnement biologique des sols. Il est donc nécessaire de mettre en place des pratiques agronomiques alternatives satisfaisant le triple objectif de durabilité environnementale, de rentabilité économique et dacceptabilité sociale. La durabilité environnementale peut être évaluée grâce à létude de bioindicateurs. En Pays de la Loire, dans le cadre du projet Clé de Sol, limpact de deux techniques de destruction des couverts végétaux reposant sur un minimum de travail du sol, à savoir loccultation et le strip-till, a été mesuré à laide de bioindicateurs, durant trois années, en maraîchage. Ces techniques ont été comparées à lenfouissement du couvert (témoin). Les principaux résultats obtenus sont : 1 - la modalité occultation contenait dix fois plus de vers de terre que le témoin ; 2 la modalité strip-till contenait une abondance en champignons et en arthropodes deux à dix fois plus élevée que le témoin ; 3 les rendements de la modalité strip-till étaient trois fois plus faibles que ceux du témoin, tandis que ceux de la modalité occultation étaient égaux ou légèrement inférieurs au témoin.
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Le panais : les clés de la réussite
Maxime RENOU, Auteur ; Edouard MEIGNEN, Auteur ; Amélie VIAN, AuteurLe panais est une culture rustique de plus en plus plébiscitée par les consommateurs. Il est devenu un classique dans lassolement des maraîchers. Cette culture est peu exigeante en matière de fertilisation, mais, en revanche, la gestion de lenherbement est délicate : elle sapparente à celle de la carotte. Il est donc important danticiper la mise en place du panais (place dans la rotation, faux semis ). De plus, la faculté germinative des graines de panais est courte et la gestion de la levée est une étape assez difficile : faut-il faire des semis en graines prégermées, graines enrobées ou graines nues ? Dans cet article, trois maraîchers bio diversifiés du Grand Ouest décrivent leur stratégie : Christophe Asseray (Mayenne) effectue des faux semis traditionnels et sème des graines de panais prégermées ; Yoann Loyen, du GAEC du Friche Blanc (Loire-Atlantique), réalise de loccultation grâce à une toile tissée et du désherbage thermique sur le rang ; Stéphane Le Blanc (Indre) implante ses panais en mini-mottes à laide du Paperpot, un chariot de transplantation rapide originaire du Japon.
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Faire de lombre aux adventices : Bilan de 3 années dessais en occultation
Vincent LE CAM, Auteur ; Solène BILLARD, AuteurLoccultation est lun des leviers à mobiliser pour diminuer le temps de travail lié à la gestion de lenherbement en maraîchage biologique. Elle consiste à couvrir le sol avec un film opaque, après une préparation du sol et avant la mise en culture. Les adventices, dont la germination est favorisée par le travail du sol, sont ainsi détruites par labsence de lumière. Face au manque de références sur cette technique en Pays de la Loire, la CAB, en partenariat avec lARELPAL, a mis en place trois années dessais (2018 à 2020) au GAEC Rhubarbe, en Mayenne. Les objectifs étaient de mesurer limpact de cette technique sur la pression en adventices (nombre, recouvrement, espèces), sur le temps de travail, et de calculer sa rentabilité. Les résultats montrent : que loccultation est très efficace sur les dicotylédones ; quelle est efficace à partir de trois semaines de bâchage (il est néanmoins recommandé dinstaller la bâche au minimum pour quatre semaines) ; que la variation de temps entre le travail du sol et la pose de la bâche impacte peu la pression en adventices ; que la ré-occultation après semis permet de garder lhumidité et favorise la levée de la culture (toutefois, il ne faut pas dépasser 6 à 7 jours après la levée) ; que le temps consacré au désherbage a été divisé par deux avec loccultation ; que les charges directes de la culture ont diminué avec loccultation.
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Guide technique : Produire des légumes biologiques - Tome 3 : Composer avec les adventices
Ce guide technique fournit des éléments de réflexion et des méthodes pour établir une stratégie complète de gestion des adventices en culture biologique de légumes, à travers différents chapitres abordant : La connaissance et la reconnaissance des adventices pour comprendre leur présence et mieux les maîtriser ; La gestion préventive des adventices : limitation de limportation des graines, raisonnement de la rotation et du travail du sol, méthodes prophylactiques ; La gestion curative des adventices : différentes techniques de désherbage et agroéquipements dédiés ; Les principaux éléments de stratégie de gestion des adventices pour la plupart des légumes en agriculture biologique. Cet ouvrage sadresse aux producteurs de légumes, quils soient déjà en agriculture biologique ou quils envisagent de sy convertir, aux candidats à linstallation, mais également aux conseillers agricoles, techniciens, enseignants et étudiants. Ce guide peut être utilisé à la fois par des maraîchers diversifiés et par des légumiers spécialisés.
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Itinéraires en culture de melon : Innover pour réduire les pertes de nitrates
Marie TORRES, AuteurLe projet EauZone, débuté en 2018 et cofinancé par le fonds européen Feader et par lAgence de lEau Rhône-Méditerranée-Corse, vise à tester des itinéraires techniques innovants en cultures légumières afin de limiter les pertes dazote dans des zones vulnérables aux nitrates situées dans le Gard et lHérault. Dans le cadre de ce projet, le CTIFL a testé un grand nombre de pratiques culturales en culture du melon, afin de réduire le niveau de relargage dazote dans les sols : engrais verts, travail du sol, incorporation des engrais verts, associations de plantes. Les résultats montrent que certaines de ces pratiques ont de réels impacts. Il est ainsi préférable de couvrir au maximum les sols avec des engrais verts (multi-espèces si possible). Pour les détruire, il vaut mieux les coucher plutôt que les broyer afin de limiter les forts relargages dazote. Par ailleurs, la technique de destruction par occultation (suivie dune plantation directe de melon) est intéressante. Elle nécessite, cependant, un soin important à la plantation. Enfin, il semble possible de combiner simultanément engrais verts et cultures dintérêt : il est, par exemple, possible de semer des engrais verts dans les passe-pieds (cette piste est explorée au centre CTIFL de Balandran).
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Réduction du travail du sol et couverts végétaux : exemples en Alsace et en Allemagne (1ère partie)
Pauline BONHOMME, Auteur ; Dominique BERRY, AuteurLARDAB et le Bureau technique des maraîchers du Rhône ont organisé un voyage détude en Alsace et en zone frontalière allemande, sur la thématique de la réduction du travail du sol en maraîchage biologique. Les 13 maraîchers participant ont visité la ferme de Marc Zwickert, à Holtzwihr, qui teste des modalités de destruction de son engrais vert (mélange seigle, pois, vesce) : - passage de rouleau faca ; - paillage ; - passage de rotobêche et cultirateau, puis paillage organique. Peu satisfait cette année, il pense changer les proportions de son engrais vert. Les maraîchers ont également rencontré Jean Becker, maraîcher installé à Ingwiller, qui pratique loccultation par toile hors sol. Il utilise des prairies temporaires d'enherbement spontané, occultées en 3ème année, avant l'implantation d'une culture. Cette technique lui convient particulièrement pour sa production de courges.
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Maraîchage : La gestion de l'enherbement au cur des bilans de campagne
Rémi COLOMB, AuteurEn maraîchage bio diversifié, les maraîchers cherchent des solutions techniques et mécaniques pour la gestion de lenherbement afin de réduire le temps de travail et de gagner en précision et en confort. LADABio a mis en place une enquête pour mettre en évidence les réussites, les échecs et les besoins daccompagnement des producteurs. La synthèse des résultats a servi de base déchanges pour deux bilans de campagne effectués en Isère et en Haute-Savoie. Plusieurs retours ou astuces sont évoqués dans cet article : loccultation ne fonctionne pas toujours au printemps sur amarantes, chénopodes et digitaires ; leffet allélopathique dun couvert de seigle est souvent relatif ; certains outils classiques sont efficaces sur la ligne de culture (désherbage thermique, doigts désherbeurs, bineuse, herse étrille). Ces retours sont suivis par le témoignage de Cyril et Barbara, maraîchers bio diversifiés en Haute-Savoie, qui mettent en place une transition énergétique sur leur ferme et ont testé des tracteurs électriques.
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Loccultation pour lutter contre le souchet
Aude LUSETTI, AuteurAude Lusetti, responsable du programme Légumes à la Sica Centrex, présente les résultats de deux essais effectués en 2016 et 2017 pour tester lefficacité de loccultation contre le souchet. Pour cela, des bacs ont été ensemencés au printemps 2016 avec cette adventice. Différentes bâches doccultation (une bâche noire de 190 microns, une blanche de 190 microns et une grise de 140 microns) ont été apposées de juillet à septembre 2016, sauf pour les bacs témoins. Un comptage des plants de souchet a ensuite été effectué en juin 2017, neuf mois après le retrait des bâches. Dans les bacs témoins, le nombre de plants de souchet est passé de 124 en juillet 2016 à 600 en juin 2017. Au contraire, le nombre de plants de souchet a largement diminué pour les différentes modalités testant des bâches doccultation, avec une efficacité comprise entre 94 et 99 %. Dautres matériels doccultation plus communs (un paillage polyéthylène noir 25 microns, un paillage biodégradable 15 microns et la même bâche noire de 190 microns quen 2016) ont été testés en 2017 avec un protocole similaire. Les comptages ont également démontré lefficacité de ces matériaux : malgré un risque de perçage des paillages polyéthylène et biodégradable, le développement du souchet a été freiné et la mortalité des bulbilles a été favorisée.
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Témoignage : La biodiversité comme alternative au travail du sol !
Mehdi AÏT-ABBAS, AuteurLe MSV (Maraîchage sur Sol Vivant) est inspiré de lagriculture de conservation. Il repose sur trois principes : ne pas travailler le sol, le couvrir en permanence et le nourrir régulièrement. Dans le cadre des actions du groupe Dephy Légumes Bio, animé par la FRAB AuRA, plusieurs maraîchers auvergnats ont participé à une formation sur le MSV dans lAllier, à lÉcoJardin des Grivauds (membre du réseau national « Maraîchage sur Sol Vivant »). Cette ferme maraîchère bio est née en 2011, suite à linstallation de Fabrice Landré, qui a été rejoint lannée suivante par Denis Raffin. Tous deux partagent la même sensibilité naturaliste. Ils cultivent 0,8 ha, dont 1 200 m2 sous abris. Leur système est organisé en planches permanentes dune largeur de 90 cm. Le sol est systématiquement couvert (même les passe-pieds) à laide de paille de céréales. Ils utilisent environ 15 tonnes de paille par hectare et par an. Cette dernière est tassée à laide dun rouleau plombeur pour la rendre la plus opaque possible. La mise en place des cultures se fait principalement à laide de plants en mottes (autoproduits), à la main, avec une pelle plantoir. Pour certaines espèces, ils réalisent aussi des semis. Denis et Fabrice apportent plus de précisions sur leur gestion des adventices, des limaces, du réchauffement du sol, et détaillent leur itinéraire technique de la carotte.
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Cécile cultive des légumes à 1650 m d'altitude
Agnès THIARD, AuteurCécile Andrieux s'est installée en maraîchage en 2016, hors cadre familial et sans aides, dans un milieu atypique pour ce type de production : la haute montagne. En effet, elle fait pousser ses légumes à 1650 m d'altitude, en Isère, dans un ancien pré de 3000 m² qu'elle loue à l'Association foncière pastorale de son village. Son crédo : "s'intégrer dans cet écosystème sans le déséquilibrer". Pour ce faire, elle a notamment dû rechercher des espèces et variétés adaptées à cet environnement. Elle cultive une dizaine de plantes (ail, radis, oignons, salades, fèves, pommes de terre, courgettes, haricots, fraises...), pour lesquels elle a testé plusieurs variétés. Avec une saison hivernale longue et rigoureuse, elle s'est tournée vers des variétés de saison courte, résistantes à la sécheresse et/ou résistantes au froid. La gestion des ravageurs se fait sans pesticides, grâce à la présence de nombreux auxiliaires, favorisés par la grande diversité de plantes sauvages laissées en place juste aux abords de la parcelle cultivée. Le désherbage est notamment assuré par l'occultation par bâche. Afin de diversifier sa production et de pouvoir en vivre, Cécile a construit un atelier de transformation de 8 m², le "Tiny Lab", pour valoriser légumes et plantes sauvages en condiments et biscuits.
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Intensifier sa production pour gagner en efficacité
Mehdi AÏT-ABBAS, AuteurLe maraîchage diversifié bio-intensif sur petite surface se développe. Lionel Tixier et Guilhem Boyer, les deux associés du GAEC du Bon Repos à Thiers (63), le pratiquent. Ils cultivent 1,1 ha et ont un saisonnier à plein temps de juin à octobre. Leur objectif est de ne pas dépasser la moyenne de 45 h/semaine en se dégageant un revenu décent. Leur efficacité repose sur deux techniques clés : loccultation « productive » et les associations de cultures. Loccultation est une technique de désherbage courante mais les deux associés la rendent productive en lappliquant aux cultures sur toile tissée. Par exemple, la mâche est semée derrière une culture de melon sur toile tissée, en veillant à ne pas travailler le sol pour ne pas faire remonter les graines dadventices. Ainsi, la mâche ne nécessitera quasiment pas de désherbage manuel (mâche, carotte, panais, radis, betterave, pois et haricot sont automatiquement semés avec cette technique). Ils pratiquent aussi lassociation de cultures : deux, voire trois légumes aux cycles complémentaires sont cultivés sur une même planche. Les associations pratiquées au Bon Repos sont détaillées dans larticle (ex : concombre + haricot nain, avec semis direct des haricots 15 jours avant). La culture principale est celle au cycle le plus long. Elle est implantée avec un espacement standard. Les cultures secondaires (cycle court) sintercalent dans ces espacements et sont récoltées avant quelles n'engendrent une concurrence néfaste sur la culture principale.
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Occitanie : Des essais pour les maraîchers bio
Adrien LASNIER, AuteurUne journée régionale portant sur le maraîchage biologique a été organisée le 20 novembre 2018, au Lycée Agricole de Toulouze-Auzeville (Haute-Garonne). Elle fut loccasion de divulguer les derniers résultats dexpérimentations sur les moyens de lutte contre les bioagresseurs. Les thématiques abordées ont été nombreuses : Punaises phytophages, Tuta Absoluta, nématodes à galles, sclérotinia et rouille. Célia Dayraud, du Civambio 66, a présenté les résultats dun essai de lutte biologique contre les pucerons en production de laitues sous abri. Deux auxiliaires adaptés aux conditions froides ont été testés : des chrysopes et des syrphes. Leffet des larves de chrysope a été plus rapide sur les populations de pucerons et tout un cortège dautres auxiliaires non introduits a été observé. Aude Lusetti, de la Sica Centrex, a présenté des résultats dun essai en bacs de lutte contre le souchet (adventice) : loccultation a montré de bons résultats mais pas la solarisation.
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Solarisation et occultation : Gagner une longueur davance sur lherbe
Frédérique ROSE, AuteurDeux maraîchers bio témoignent sur leur gestion des adventices. Lun pratique la solarisation et lautre loccultation. Angel Alègre cultive des légumes sur 1,5 ha en plein champ et dans 8 serres (4 000 m2) en Ariège. La solarisation est rentrée dans son système de culture et revient dans la même serre tous les 6 à 7 ans (il ne la pratique pas en plein champ car il ne fait pas assez chaud, même en été, pour que cette méthode soit efficace). Après une culture de pommes de terre primeur dont la récolte se finit en juin, il prépare le sol comme sil allait planter ou semer. Avec les asperseurs de lirrigation, il apporte 60 mm deau, puis pose une bâche plastique de 20 microns quil couvre aussi deau pour augmenter leffet loupe. La serre est ensuite fermée pour monter la température de surface du sol jusquà 50°C. Cette technique est efficace contre la plupart des adventices, les pathogènes du sol (sclérotinia) et les virus, mais ne fonctionne pas contre les vivaces (rumex, chiendent). Il faut une heure pour mettre en place la bâche et 30 min pour lenlever. Le deuxième maraîcher, Matthieu Gauthier, a repris lexploitation bio de ses parents en Saône-et-Loire, en 2016. Loccultation y est pratiquée depuis des années en plein champ et sous abris. Une fois la préparation du sol terminée, une toile hors-sol tissée (qui laisse passer leau au travers) est installée pour six à huit semaines. M. Gauthier préfère les tissus noirs aux tissus verts afin que la montée en température soit plus importante. Pour être efficace, il faut que la bâche soit bien plaquée au sol. Il utilise pour cela un système dagrafes. Après le semis, il repose la bâche pour obtenir des levées plus régulières et homogènes, puis reste vigilant pour lenlever dès que le germe pointe.
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La carotte bio : une culture exigeante
Maëla PEDEN, AuteurPhilippe Larboulette, maraîcher bio à Plouhinec (56), aborde, dans cet interview, les difficultés de la culture de la carotte en bio et explique comment il gère celles-ci : réussir les semis grâce à un matériel adapté (semoir avec une seule roue), bien préparer le sol, brûler l'enherbement, choisir les variétés de carottes primeur et de carottes de conservation, gérer les maladies et ravageurs... Il conseille de ne pas hésiter à investir dans le matériel adéquat comme un semoir de précision ou un brûleur. Mutualiser ce matériel est une bonne solution, à condition de bien se coordonner avec les autres propriétaires. La surveillance des cultures doit être très rigoureuse. Étaler le semis fait partie des précautions indispensables pour ne pas être débordé par le travail de désherbage. Un encart présente un focus sur la technique d'occultation et la réalisation de faux semis.