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L'auto-évaluation environnementale des Projets Alimentaires Territoriaux : Document repère - V1
L'alimentation est aujourd'hui au cur de la transition écologique et sociétale. Elle intéresse de plus en plus les territoires qui s'engagent dans des projets alimentaires soutenus par les pouvoirs publics et la société civile, mobilisée autour des enjeux environnementaux. On observe également un processus de re-territorialisation alimentaire que la crise sanitaire de la Covid-19 est venue renforcer. Dans ce contexte, le CGDD et le Cerema proposent, aux acteurs engagés dans la transition alimentaire, un cadre d'auto-évaluation participative environnementale des PAT, labellisés ou non. Il s'agit de prendre du recul pour apprécier, questionner collectivement le chemin parcouru et les évolutions concrètes observées, ainsi que pour guider l'action.
Diagnostic des besoins en termes de compétences des agents du développement agricole pour accompagner la transition agroécologique à léchelle du système socio-technique
Ce mémoire a été rédigé par Marine CNUDDE, étudiante à lESA (Ecole supérieure dAgricultures dAngers), à lissue de son stage de fin détudes réalisé à lITAB (Institut de lagriculture et de lalimentation biologique). Durant ce stage, Marine CNUDDE a réalisé un diagnostic des besoins, en matière de compétences des agents du développement agricole (conseillers), afin quils puissent accompagner la transition agroécologique en sappuyant sur une démarche de conception dinnovations couplées. Cette démarche permet de reconcevoir des systèmes agricoles en se basant sur une réflexion prenant en compte plusieurs échelles et sur lintégration de divers acteurs dans un cadre participatif. Elle a jusqualors principalement été mise en uvre par des chercheurs, mais ces derniers souhaitent transférer ce rôle aux conseillers agricoles. Lobjectif de ce stage était donc didentifier les besoins des conseillers agricoles pour quils puissent mettre en uvre cette démarche. Pour cela, Marine CNUDDE sest appuyée sur le cadre théorique et méthodologique de la didactique professionnelle. Des enquêtes ont, tout dabord, permis didentifier les nouveautés induites par ces situations de travail pour les conseillers. Puis, une mise en situation a permis didentifier les compétences à développer par ces conseillers pour accompagner la conception dinnovations couplées. Ces deux étapes ont montré que laccompagnement à la conception dinnovations couplées implique une évolution du travail des conseillers. Pour sadapter à ces nouvelles situations, ils peuvent sappuyer sur des compétences déjà mobilisées lors de laccompagnement de collectifs dagriculteurs, mais ils doivent également en développer de nouvelles. Certaines sont plus difficiles à acquérir et nécessitent dexpérimenter la situation.
Des préparations à base de plantes limitant les dégâts de mildiou
Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; Julia WRIGHT, AuteurAfin de limiter les effets indésirables du cuivre, utilisé pour contrôler le mildiou en viticulture, des alternatives sont recherchées. Ainsi, depuis 2004, le GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) mène des essais en Auvergne-Rhône-Alpes, en collaboration avec Agrobiodrôme et la Cave de Die Jaillance. Des essais en conditions semi-contrôlées ont été réalisés, afin de tester l'efficacité d'alternatives. Depuis 2018, ces tests sont complétés par des essais participatifs, réalisés chez des vignerons. En 2021, trois vignerons ont choisi dévaluer un programme à base de plantes sur le cépage Muscat à petits grains (cépage fortement sensible au mildiou). Or, l'année 2021 était propice au développement du mildiou, la pression exercée par cette maladie était donc très forte. Les trois parcelles des viticulteurs ont reçu des préparations à base de plantes, plus ou moins complexes : deux parcelles ont reçu entre trois et neufs extraits de plantes différentes (préparations réalisées à la ferme), et une autre a reçu une décoction de prêle prête à lemploi du commerce. Les doses de cuivre habituelles, déjà très basses (de 1 à 2,3 kg de cuivre métal/ha en cas de forte pression en mildiou), ont été conservées afin de tester leffet additionnel des préparations à base de plantes. Les résultats montrent que ces diverses préparations ont permis de réduire significativement les dégâts sur feuilles et sur grappes en cas de forte pression en mildiou.
CollInnov : une démarche pour innover en collectif
Claire RAMETTE, AuteurSi laccompagnement au changement des pratiques agricoles au sein des collectifs dagriculteurs est reconnu pour ses résultats, il existe peu de démarches formalisées pouvant appuyer le travail des accompagnateurs. Coll-Innov est une de ces démarches, issue dun travail mené entre 2014 et 2020 par Agro-Transfert Ressources et Territoires, avec des collectifs dagriculteurs des Hauts-de-France. Cette méthode sappuie sur 4 étapes : i) la mise en place du groupe de travail entre pairs (avec création dune identité collective), ii) la constitution dun socle de connaissances communes, via lexploration de solutions innovantes en lien avec la problématique commune, iii) la conception de nouveaux modes de production, cadencée par des ateliers de co-conception au cours desquels les agriculteurs conçoivent des solutions adaptées à leurs fermes, avec une approche systémique, iv) le maintien de la dynamique de changement, via la mise en place et la validation des nouveaux systèmes. Les retours des agriculteurs et des conseillers ayant participé à la construction de la méthode, comme, par exemple le GIEE « Synergies Cultures et Elevages », sont positifs. Les agriculteurs trouvent en particulier que cette méthode les met au centre de laction, en utilisant les compétences de chacun. Aujourdhui, la démarche CollInnov a été formalisée et peut être mobilisée pour différentes problématiques de collectifs dagriculteurs voulant faire évoluer leurs systèmes.
Dossier : Séminaire bio et climat
Gilles LE GUELLAUT, Auteur ; Brigitte LAMBERT, Auteur ; Vincent HOUBEN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe huit articles relatifs à l'agriculture biologique et au climat. Tout dabord, un résumé de la conférence de Julien Moreau (chargé de mission énergie et changements climatiques à la DREAL), intitulée "Stratégie nationale bas carbone : en quoi la bio a un rôle à jouer ?", est proposé. Larticle suivant sintéresse au bilan carbone des circuits courts : comme la bio utilise beaucoup ce type de commercialisation, il est pertinent de sinterroger sur son empreinte carbone et sur les pistes damélioration. Un résumé de la conférence "La Bio est-elle toujours bonne pour le climat ?", donnée par Pierre Dupraz (directeur de recherche à lINRAE), est ensuite présenté. Le 10 décembre 2019, lors dune journée intitulée "Produire Bio est-il toujours bon pour le climat ?", une autre question a été abordée : la spécialisation des systèmes de production. Une table ronde a été organisée sur cette problématique et les principales idées qui en sont ressorties sont évoquées. Une démarche mise en place dans les Pays de la Loire est ensuite détaillée : le "parcours bas carbone lait". Lobjectif du Conseil Régional de cette région est, quen cinq ans, 2 500 éleveurs laitiers sinvestissent dans ce parcours. Autre initiative, établie en Vendée : la création dun groupe 30 000 Ecophyto "TCS-Bio". Il regroupe une trentaine de fermes qui veulent allier AB et agriculture de conservation. Parmi elles, le GAEC des Jonquilles. Un autre témoignage est rapporté, celui de M. Durand. Il est producteur de volailles bio et explique les aménagements agroforestiers quil a réalisés, ainsi que leurs avantages. Enfin, le dernier article cite différentes démarches mises en place dans les Pays de la Loire pour enseigner la bio.
L'angus, star en herbe
Dominique DIOGON, AuteurDepuis trois ans, langus a fait son apparition dans le bocage bourbonnais, fief de la race charolaise. Lidée délever cette race a été impulsée par lUnion des éleveurs bio (Unebio) Centre-Est. En 2014, elle a invité des chercheurs de lInra à présenter aux adhérents intéressés le suivi technico-économique quils assurent auprès délevages biologiques. Cest à ce moment que langus a été évoqué la première fois. Lidée est ensuite tombée dans loubli jusquau Sommet de lélevage 2015, où une nouvelle rencontre entre producteurs et chercheurs a servi de déclic. Louise Brulin (Unebio) sest alors emparée du dossier avec un groupe déleveurs. Ils ont fait le choix dacheter les premiers animaux (150 mères et 150 génisses) en Allemagne pour des raisons sanitaires (le berceau écossais étant touché par la tuberculose). Trois ans plus tard, une dizaine déleveurs se sont engagés dans cette démarche et ont attesté certaines qualités de la race : rusticité, valorisation de fourrages grossiers, besoins alimentaires moins importants pour la finition, facilité de vêlage. Comparées à des génisses charolaises engraissées, les génisses angus partent plus tôt (30 à 32 mois contre habituellement 34 à 36). Ces dernières sont moins lourdes (320 kg contre 400 kg) mais sont vendues à un prix plus élevé (6,80 /kg de carcasse contre 4,80 ).
Dossier : Le ressort paysan
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Bruno CHOC, Auteur ; Maritxu Inçagaray HAICAGUERRE, Auteur ; ET AL., AuteurDe nombreux rapports d'experts et de scientifiques préconisent l'agroécologie paysanne comme un des leviers pour faire face aux défis sociaux et environnementaux à venir. Un modèle décentralisé d'agroécologie paysanne, reposant sur des ressources humaines, énergétiques et agraires locales, permettra, selon Olivier de Schutter, ancien rapporteur spécial auprès des Nations Unies sur le droit à lalimentation, d'assurer aux populations une véritable souveraineté alimentaire. Les projets présentés dans ce dossier sont des exemples, parmi tant, des possibilités de l'agroécologie au service de la transition écologique. Ils montrent l'incroyable ressort, la vitalité et l'inventivité du modèle paysan : - "La démocratie aux champs", tel est le titre de l'ouvrage de Joëlle Zask, qui revient sur les rapports de la paysannerie et de la vie publique et politique dans le temps ; - Euskal Herriko Laborantza Ganbara : Une structure pour le développement de l'agriculture paysanne en Pays Basque ; - L'Atelier Paysan : une coopérative pour une réappropriation paysanne des technologies agricoles ; - Le battement d'ailes : Rendre fertile demain (en Corrèze, un centre agroécologique, lieu d'apprentissage de pratiques culturales autant que culturelles) ; - Systèmes Participatifs de Garantie (SPG) : la méthode de certification alternative et citoyenne poursuit sa pollinisation ; - "La terre en commun", pour préserver le projet agro-culturel de Notre-Dame-des-Landes ; - La déclaration des droits des paysans définitivement adoptée à l'ONU ! ; - Un soutien pour le processus de paix en Colombie.
Participatory evaluation of groundnut planting methods for pre-harvest aflatoxin management in Eastern Province of Zambia
Mweshi MUKANGA, Auteur ; Limbikani MATUMBA, Auteur ; Beatrice MAKWENDA, Auteur ; ET AL., AuteurLa contamination par les aflatoxines est un défi majeur pour les petits producteurs darachides en Afrique Australe. Dautant plus que les normes réglementaires des marchés internationaux sont très strictes en la matière. En Zambie, entre 2016 et 2017, des expériences participatives ont été menées avec des paysans, utilisant peu dintrants, de deux régions différentes, et avec la station de recherche du Mont Makulu. L'objectif était d'évaluer lefficacité de plusieurs méthodes de plantation darachides afin de limiter le risque daflatoxines. Parmi les quatre pratiques testées (en rangées doubles, en rangées simples, en billons cloisonnés et à plat), les rangées simples et en billons semblent les plus prometteuses. De plus, lapproche participative et lévaluation au champ ont permis aux agriculteurs de mieux adopter ces nouvelles méthodes.
Rechercher la complémentarité élevage-culture
Elsa EBRARD, AuteurDepuis 2017, lInra a développé le « jeu sérieux » Dynamix. Ce jeu permet de dynamiser une réunion de territoire dans lequel la problématique de la complémentarité entre céréaliers et éleveurs a été soulevée par un groupe. Marc Moraine, ingénieur de recherche à lInra, présente loutil et son utilisation possible. Dynamix, qui allie discussions, plateau de jeu et modèle informatique, se déroule en cinq étapes : définition du problème, enquêtes individuelles dexploitations, conception participative de scénarios, simulation et évaluation (multicritère et collective) des scénarios.
Analyse transversale de démarches collectives territoriales favorisant l'intégration de légumineuses fourragères. Focus sur le GIE de l'Esparcet
Céline CRESSON, Auteur ; Marion CASAGRANDE, Auteur ; Fabien VALORGE, AuteurMalgré leurs atouts avérés (fixation d'azote, fourniture de protéines végétales et réduction de phytosanitaires), la production de légumineuses fourragères reste limitée en France. Néanmoins, des exemples d'actions collectives réussies dans l'Ouest et le Sud-Est montrent qu'il est possible d'augmenter la part de ces cultures dans les assolements. Plusieurs de ces démarches ont été étudiées dans le cadre du projet Casdar Luz'CO, porté par la FRCuma Ouest, afin d'identifier les motivations des acteurs et les facteurs de réussite : elles concernent des chantiers de culture/récolte, des outils de séchage, des partenariats éleveurs-céréaliers ou encore le partage d'expérimentations ou de formations. Malgré la diversité de ces groupes, des moteurs sont communs comme la recherche de résilience, d'autonomie protéique ou de gain économique. Les facteurs de réussite sont la proximité des agriculteurs, la taille et l'organisation du groupe, et une implication forte dans le fonctionnement du collectif. Ces résultats sont illustrés par un exemple qui montre aussi les freins au développement de telles dynamiques. Il s'agit du GIE de l'Esparcet, dans le Larzac et le Nord-Aveyron, qui réunit 21 éleveurs ovins et caprins majoritairement en agriculture biologique. Collectivement, ils cultivent du sainfoin dans l'Aude via une contractualisation avec cinq propriétaires fonciers, et achètent des fourrages sur pied à des producteurs céréaliers biologiques du Minervois.
Un calendrier pour les bio
Maude LE CORRE, AuteurConfrontés à des variétés d'abricots peu adaptées à leur mode de production (sensibilité aux maladies, baisse de productivité), nombre d'arboriculteurs biologiques abandonnent peu à peu cette culture. Pour faire face à cette situation, le Ctifl a mis au point un calendrier variétal d'abricots à utiliser en bio, à partir d'enquêtes réalisées chez des producteurs des quatre grands bassins de production français, mais aussi auprès de distributeurs et d'experts (notamment de la recherche). Ainsi, ce sont 35 variétés, choisies sur des critères de vigueur, de productivité, de calibre, de qualité gustative, de sensibilité aux bioagresseurs et de pertes en verger et en post-récolte, qui sont préconisées. Elles sont classées selon leur maturité et par bassin de production. Chacune fait l'objet d'une fiche technique qui sera remise à jour, cette évaluation participative devant se poursuivre jusqu'en 2020 dans le cadre du projet FAN de BiO, piloté par le Ctifl.
Dynamix, un "jeu sérieux" pour concevoir des scénarios d'achat-vente entre céréaliers et éleveurs : une application en Ariège
Julie RYSCHAWY, Auteur ; Anaïs CHARMEAU, Auteur ; Aude PELLETIER, Auteur ; ET AL., AuteurL'intégration entre cultures et élevage à l'échelle du territoire, c'est-à-dire entre exploitations, est de plus en plus reconnue comme une solution prometteuse à la spécialisation des exploitations et des régions agricoles. Mettre en place des scénarios d'achat-vente d'alimentation animale ou de fumure entre agriculteurs se révèle néanmoins très complexe en matière d'organisation collective (logistique, gouvernance ). Une démarche de conception participative en cinq étapes, basée sur l'utilisation du jeu sérieux Dynamix, est présentée dans cet article. Son utilisation est illustrée avec deux collectifs d'agriculteurs en Ariège. Dynamix se base sur un plateau de jeu permettant aux agriculteurs de reconcevoir leur exploitation à l'aide de pions et de cartes représentant les produits et coproduits à vendre ou à acheter (céréales, foin, fumier ). Ensuite, les agriculteurs positionnent les pions sur une carte de leur territoire pour traiter des aspects logistiques. Les scénarios conçus à l'aide du jeu sont évalués grâce à un modèle de simulation permettant d'effectuer des bilans offre-demande de grains, fourrages et fumure échangés et une évaluation multicritère au niveau de l'exploitation et du collectif d'exploitations. Cette démarche pourra être facilement adaptée à d'autres contextes et à une utilisation en enseignement.
Dossier : Blés modernes ou blés anciens ?
Jürg SCHUPPISSER, Auteur ; Marc DEWALQUE, Auteur ; Dominique PARIZEL, AuteurCe dossier s'intéresse aux semences paysannes céréalières, en reprenant les temps forts du forum européen Cultivons la Diversité, qui s'est déroulé fin juin, à la Ferme du Hayon (Wallonie) : - "Ma passion pour le renouveau des blés", interview de Marc Van Overschelde ; - La dérive des semences dans l'agro-industrie et la solution de la sélection paysanne ; - "Li Mestère" : des céréales anciennes à la base d'une nouvelle sélection adaptée.
Nadège Noisette, adjointe à Rennes : "On essaie de travailler le plus possible avec des producteurs"
Anne RANDALL, AuteurCet article est consacré aux PAD (Plans Alimentaires Durables) et aux PAT (Plans Alimentaires Territoriaux), en particulier en Bretagne. Nadège Noisette, adjointe aux approvisionnements de la Ville de Rennes, explique comment les producteurs bio sont impliqués dans la démarche du PAD, notamment à travers le partenariat avec Agrobio 35. En parallèle, un Conseil de l'Alimentation a été constitué, regroupant de nombreux acteurs, dont des agents de la Ville, des parents et des producteurs. Il aura vocation à suivre les actions du PAD, mais aussi à proposer des initiatives et des actions à mettre en place, voire à faire naître des projets plus larges autour de l'alimentation. En termes dapprovisionnement, les ambitions du PAD de Rennes sont clairement de mettre en avant le bio, et, sur les 20 % de bio et les 20 % de durable, d'acheter un maximum de produits locaux. Le cahier des charges est travaillé en amont avec les producteurs afin de bien connaître leurs produits. Agrobio 35 sest impliqué dans la construction du PAD rennais et est aujourdhui membre de son Conseil de lAlimentation. Le PAD de Rennes fait partie des PAT, créés par la loi davenir pour lagriculture de 2014. Ils visent à rassembler tous les acteurs dun territoire afin de rapprocher production locale, transformation, distribution et consommation. En Bretagne, plusieurs PAT existent déjà, à léchelon départemental ou intercommunal. Les agriculteurs bio des territoires bretons peuvent se rapprocher dAgrobio 35 pour intégrer un PAT et porter les idées et les valeurs du réseau bio dans ces démarches territoriales autour de lalimentation.
Novafruits en pommes et poires : Des variétés créées en bio et bas intrants
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurA travers une démarche participative, le Centre wallon de recherches agronomiques de Gembloux (Cra-W), en collaboration avec le Centre régional de ressources génétiques de Villeneuve d'Ascq et les arboriculteurs de l'association Novafruits, a abouti à la sélection d'une variété de pommes adaptée aux agricultures biologique et à bas intrants. C'est la deuxième obtention du Centre après Coxybelle, en 2015. Ce travail de longue haleine a pour point de départ des variétés anciennes, collectées en Belgique il y a plusieurs décennies, et conservées à Gembloux sans aucun traitement. Un programme de sélection, d'abord sans traitement, puis dans des conditions de cultures biologiques et à faibles intrants, a consisté à croiser ces variétés anciennes, ayant des résistances polygéniques et de la robustesse, avec des variétés plus modernes, peu sensibles aux maladies et productives. La qualité gustative a aussi son importance : c'est un des principaux critères de choix des arboriculteurs bio, avec la résistance à la tavelure et le résultat financier. Depuis 2003, ce programme de sélection a pu s'accélérer grâce au programme transfrontalier Interreg III.
Pas d'agroécologie sans souveraineté technologique des paysans !
POLE INPACT, AuteurLe Pôle InPACT (Initiative Pour une Agriculture Citoyenne et Territoriale) sinquiète de lallocation de fonds publics pour une recherche et une innovation adaptées à « une agriculture de firme » dont les développements technologiques (numérique, robotique, biotechnologies) accroissent généralement lendettement des agriculteurs et ne sont pas adaptés à une agro-écologie paysanne. Il propose une participation directe des agriculteurs à la conception des outils dont ils auront lusage, notamment au travers de processus dinnovation collaborative et de dispositifs déconomie circulaire pour les agroéquipements (recyclage, autoconstruction ).
Pour une France des héros ordinaires
Biocoop a lancé, en avril 2017, via le site collaboratif www.biocoop2017.fr, une concertation destinée à recueillir des propositions de mesures pertinentes pour une alimentation plus saine, une consommation plus respectueuse de la nature, du bien-être animal et des hommes. Cette démarche sest inscrite dans une volonté de peser sur les futures décisions du président de la République. Ce dispositif a mobilisé un grand nombre de citoyens français qui ont choisi de sexprimer via ce site. Au total, 1678 idées ont été soumises, 1016 idées ont été validées et 21 idées ont été retenues, les plus pertinentes et les plus en phase avec les valeurs défendues par Biocoop. Elles figurent dans ce Livre Blanc qui a été remis à Emmanuel Macron, deux semaines après son investiture. Parmi ces 21 propositions : - Pour une France des 1 million de paysans en 2030 ; - Pour une baisse de la TVA sur les produits bio pour les rendre plus accessibles et dynamiser le développement de la filière en toute équité ; - Pour une transparence totale de létiquetage ; - Pour une libéralisation des semences et des graines ; - Pour un commerce équitable "origine France" ; - Pour un développement de l'économie circulaire ; - Pour une interdiction totale des pesticides et engrais chimiques ; - etc.
Retour sur les bancs d'essai de houes maraîchères
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurOutil manuel indispensable pour le maraîcher diversifié dans l'entretien des cultures, la houe maraîchère doit être choisie en fonction de ses besoins et il est vivement recommandé de tester les différents modèles et accessoires avant d'arrêter son choix. C'est pourquoi l'ADABio et ses partenaires (Bio&eau, CDA38, Atelier Paysan, GTPL) ont proposé, pendant l'été 2017, deux démonstrations participatives où les maraîchers étaient invités à amener leurs houes et à tester l'ensemble des modèles présents, à confronter leurs avis et à discuter des avantages et inconvénients de chacune. Jacques Brochier, maraîcher bio à Montagnieu (38), et Philippe Metral, maraîcher bio à Montagny Les Lanches (74), apportent leur témoignage sur leur utilisation de la houe maraîchère.
Une sélection participative avec les producteurs
Maude LE CORRE, AuteurCréée en 2016, l'association « Novafruits-Patrimoine et créations partagés » réunit treize producteurs de pommes et de poires biologiques, en Belgique et dans le Nord de la France. Ensemble, ils ont pour objectif de développer une sélection variétale adaptée à leurs systèmes de culture, avec le partenariat de deux centres de recherche qui travaillent sur les variétés anciennes locales : le Centre régional de ressources génétiques du Nord-Pas-de-Calais et le Centre wallon de recherches agronomiques de Gembloux (Cra-W). Ainsi, des variétés paysannes de pommes et de poires, adaptées au terroir local, ont été croisées avec des variétés modernes, généralement plus faciles à conduire. Sélectionnées en conditions de non traitement ou de faibles intrants, les variétés obtenues sont ensuite testées directement chez les arboriculteurs.
Accompagner la relocalisation des échanges en fruits et légumes biologiques : Méthodes et outils pour des relations durables et solidaires entre producteurs et magasins
Simon HALLEZ, Auteur ; Marianne ROISIN, Auteur ; Caroline ROZALEN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2015Ce document est une boîte à outils destinée à faciliter le développement de l'approvisionnement local en fruits et légumes bio et s'adresse aux organisations de développement agricole, notamment les Groupements Régionaux d'Agriculture Biologique (GRAB) et Groupements d'Agriculture Biologique (GAB), aux organisations économiques de producteurs qui souhaitent initier et accompagner une dynamique de relocalisation des échanges en fruits et légumes bio, par le biais des relations producteurs magasin(s), et aux magasins bio. Il est le fruit d'un travail d'exploration basé sur différentes expériences existantes associant producteurs de fruits et légumes bio et magasins autour de la relocalisation des échanges commerciaux. 17 initiatives ont été enquêtées partout en France (Nord-Pas-de-Calais, Île-de-France, Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Alsace, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur). La boîte à outils se compose d'une fiche méthodologique globale, préalable à l'action, et de quatre fiches action pour un accompagnement adapté à chaque étape : - Fiche n°1 : Favoriser l'interconnaissance entre producteurs et magasins ; - Fiche n°2 : Co-construire et cogérer un cadre de partenariat ; - Fiche n°3 : S'engager : oui, mais comment ? ; - Fiche n°4 : Réfléchir et accompagner des projets logistiques.
Autoconstruction : Un terreau fertile d'innovations !
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurDe nombreux agriculteurs en AB font le constat que certains outils et machines agricoles, dans leur version standard, sont peu, voire pas du tout, adaptés à l'agriculture biologique et à leur propre exploitation. C'est pour pallier certaines impasses techniques vécues par les agriculteurs sur le terrain qu'ADABio avait lancé, en 2009, une initiative pour rendre possible l'autoconstruction par les échanges et la formation. Devenue en 2014 l'Atelier Paysan, cette initiative s'est développée, en assurant notamment deux activités complémentaires, la recherche et développement participative et la diffusion de savoirs paysans, avec toujours comme objectif de rendre les agriculteurs acteurs de leurs pratiques et de soutenir l'innovation en auto-construction.
Concevoir et expérimenter l'agroforesterie fruitière
En agriculture, les associations d'espèces ont montré leur intérêt pour une meilleure gestion des maladies et des ravageurs. Cela peut aussi concerner les associations agroforestières, auxquelles le projet Vertical s'est intéressé. Celui-ci vise la conception et l'évaluation de systèmes innovants en agriculture biologique associant arbres fruitiers, cultures annuelles et aménagements pour la biodiversité. Sur deux sites pilotes, la plateforme TAB à Etoile-sur-Rhône et le site de la Durette à Avignon, des démarches de co-conception de systèmes agroforestiers ont été éprouvées. Elles ont associé techniciens spécialisés, scientifiques et agriculteurs. Les premiers systèmes ainsi conçus ont été mis en place en 2013 et une nouvelle phase de conception a débuté en 2014.
Contribution délevages en agriculture biologique au développement durable des territoires : point de vue déleveurs
Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2015. À la suite des travaux existants sur la thématique de lélevage et du développement durable, deux composantes ont été identifiées : la viabilité du système et sa contribution au développement durable du territoire auquel il appartient. Dans cette étude, les éleveurs ont la parole pour construire les principes généraux et les critères de la contribution de leur activité au développement durable. Le travail repose ainsi sur des ateliers participatifs où 15 éleveurs bio (bovins viande et ovins lait) ont été réunis dans le but de trouver une application du panel de fonctions proposé par Bossel (1999) : existence, efficience, autonomie, sécurité, adaptabilité, coexistence, responsabilité, besoins humains. La traduction des éleveurs va du général au particulier, relevant plutôt de la technique. Cette étude est multi scalaire car elle prend en compte parfois uniquement lexploitation et, dautres fois, lenvironnement qui lentoure. Enfin, les items sont très variables dun groupe à lautre, sauf sur certains points comme lutilisation de races rustiques et de variétés adaptées par exemple. Les éleveurs semblent déstabilisés par ce genre de méthode qui apporte cependant une richesse des débats et une nouvelle forme de réflexion. Les différents résultats confirment la difficulté dune réponse universelle à la question de la contribution de lélevage au développement durable.
Dossier : La bio du futur
Dominique PARIZEL, AuteurCe dossier rend compte d'un forum sur le thème "La bio du futur", qui a eu lieu le 8 novembre 2014, à Lens (Belgique). Basée sur la convivialité et l'échange, la journée a permis aux participants de s'exprimer sur les priorités de Nature & Progrès Belgique pour le développement de l'agriculture biologique, et de réaffirmer les valeurs de solidarité (l'accès au bio pour tous) et l'importance du renforcement des relations entre producteurs et consommateurs. La méthode adoptée, pour structurer les discussions visant à ébaucher les actions prioritaires découlant de la vision commune, reposait sur un outil d'animation participatif : le mandala holistique. Celui-ci, qui avait nécessité trois réunions préparatoires pour sa mise au point, fait l'objet d'une explication. Lors de la rencontre du 8 novembre, il a permis d'identifier une implication de Nature & Progrès, dans le développement de l'agriculture biologique, sur trois axes : l'autonomie, la collaboration et la relocalisation. La ferme laitière de Daniel et de Monique Raucq, qui accueillait les participants de cette journée, est présentée dans l'article.
Nouvelles approches intégrées de gestion de l'eau : Quelle place pour l'agriculture biologique dans les projets de territoire ? : Séminaire national - 16 juin 2015 - Fouesnant (29) : Actes
Cette publication a été éditée à la suite du séminaire de Fouesnant (29), organisé en juin 2015, sur la qualité de l'eau et l'agriculture biologique. Plus de 170 participants se sont réunis autour des témoignages et retours d'expériences de nombreux acteurs impliqués dans la gestion de l'eau : agriculteurs, collectivités locales ou associations de défense de l'environnement. Les actes du séminaire reprennent les points et temps forts de la rencontre qui avait pour programme de trouver des pistes pour limiter les dépenses publiques, relever le niveau d'exigence à l'égard d'une eau et d'une alimentation de qualité, connaître les atouts et les difficultés qu'impliquent de telles politiques publiques territoriales. Au sommaire : - La petite histoire de l'agriculture biologique au secours de la ressource en eau ; - Développer une vision intégrée ; - Retour sur les expériences (plénière de la matinée et zooms sur les expériences des ateliers) ; - 1/ Une gouvernance pour la transition ; - 2/ Des dynamiques régionales et locales convergentes ; - 3/ Une économie territoriale durable autour d'une ressource locale de qualité ; - Quatre enseignements issus des ateliers de coproduction.
Le choix de la garantie citoyenne
Geoffroy RAOUT, AuteurDans les années 70, Nature & Progrès a mis en place un système de garantie basé à la fois sur l'expertise technique et l'évaluation citoyenne. L'attribution de la mention était décidée par des commissions composées de producteurs et de consommateurs, en concertation avec les enquêteurs. Dans les années 90, est apparue, dans le code de la consommation, une norme encadrant la certification des produits. Dans le même temps, l'agriculture biologique a fait l'objet d'une réglementation européenne intégrant la norme de certification, avec pour conséquence que seuls des organismes agréés pourraient certifier la bio (certification par tiers). C'est dans ce contexte que la marque associative Nature & Progrès, ne répondant pas à cette exigence de la norme de certification par tiers, a perdu sa reconnaissance officielle comme marque bio. L'association a alors suivi une autre voie et a fait le choix de la garantie citoyenne en adoptant un Système Participatif de Garantie (SPG). Celui-ci repose sur des cahiers des charges et des visites de contrôle avec une implication des acteurs concernés (producteurs, transformateurs, consommateurs...). Le contrôle, dans ce cas, n'est pas une prestation marchande. Il est un processus où se construisent une vision partagée, un apprentissage continu, une transparence du système et de ses acteurs, etc. Au-delà de l'objectif d'attribution d'une mention, c'est véritablement l'amélioration collective des pratiques que visent les SPG. Un tableau propose une comparaison entre la certification par tiers et le SPG : principes fondamentaux, modalités, reconnaissance, points forts et limites respectifs.
Les maisons des semences paysannes : Regards sur la gestion collective de la biodiversité cultivée en France
Patrick DE KOCHKO, Auteur ; Fanny LEVROUW, Auteur ; Laureline DROCHON, Auteur ; ET AL., Auteur | AIGUILLON (3 Avenue de la Gare, 47 190, FRANCE) : RÉSEAU SEMENCES PAYSANNES | 2014Issue d'un travail d'enquête auprès de trente-cinq collectifs, cette publication propose une mise en perspective de différents systèmes de gestion collective de la biodiversité cultivée qui émaillent le territoire français. Les modes organisationnels des groupes étudiés y sont décrits pour chacune de leurs activités. Plus que répondre au « pourquoi », le propos s'intéresse ici au « comment ». L'accent a été donc délibérément mis sur les constructions sociales autour des échanges de semences paysannes et des savoir-faire associés. A l'image des Maisons des Semences Paysannes, cet ouvrage est une construction collective évolutive. Il est destiné à s'enrichir progressivement de nouvelles présentations d'expériences de la part de collectifs uvrant pour la biodiversité cultivée. Au-delà, le souhait est que cet ouvrage participe aussi à un essaimage continu, pour tisser toujours plus de liens et créer de nouvelles Maisons des Semences Paysannes.
Massif Central : Crowfunding et agriculture biologique
PÔLE BIO MASSIF CENTRAL, AuteurLe Pôle Agriculture Biologique Massif Central, à travers le projet "Bio & Clic", travaille à la création d'un portail web destiné au partage des connaissances en agriculture biologique à l'échelle du Massif Central. A destination des agriculteurs, conseillers, entrepreneurs, chercheurs ou enseignants, il aura vocation à favoriser les échanges sur les expériences et les pratiques en AB. Le projet est soutenu par des fonds européens et accompagné financièrement par la Région Auvergne. Afin d'obtenir les financements complémentaires nécessaires, le Pôle AB MC a lancé une campagne de crowfunding (financement participatif).
Nature et Progrès : 50 ans d'initiatives pour un avenir en bio
Eliane ANGLARET, AuteurL'article retrace les grandes étapes de l'histoire de l'agriculture biologique, les faits décisifs, les personnalités marquantes, ainsi que les combats menés depuis la période post-deuxième guerre mondiale, où l'agriculture française s'est industrialisée. Les effets de la chimie et de la mécanisation ont attiré l'attention de nombreux scientifiques et chercheurs. Cela a été le début d'un mouvement fait d'initiatives, de débats et d'actions. Et c'est dans ce contexte qu'a été fondée l'association Nature et Progrès, pour le développement d'une agriculture biologique paysanne et pour un mode de vie différent de l'approche consumériste. Les premiers cahiers des charges ont été diffusés en 1972, et, en 1976, le premier salon Marjolaine a été organisé à Paris. Aujourd'hui, Nature et Progrès rassemble des professionnels et des consommateurs autour d'un objectif commun, la promotion d'une agriculture respectueuse du vivant. L'association gère une marque privée dont les caractéristiques sont détaillées dans un cahier des charges exigent. L'attribution de la mention "Nature et Progrès" s'effectue dans le cadre d'un comité participatif qui rassemble des adhérents consommateurs et professionnels. Au-delà de la certification, ce système permet d'encourager l'amélioration continue des pratiques, tout en favorisant le partage d'orientations et de valeurs communes.
Une nouvelle ambition pour la démocratie participative : Un éventail de pratiques citoyennes
Pour Patrick Norynberg, les pratiques relevant de la démocratie participative sont porteuses de sens et de renouveau pour notre contrat social. Mais qu'est-ce que la démocratie participative ? Quelles valeurs, quels contenus lui donner ? Comment la mettre en uvre de façon authentique, du local au global ? Quelles expériences sont menées, et pour quels résultats ? Après avoir développé et éclairci ces questions, l'auteur encourage, en 10 grands repères, à développer et consolider ces pratiques. Il présente des propositions argumentées et des outils expérimentés, renforcés par des articles du « projet de loi pour la promotion et le développement de la démocratie participative », travaillés avec le Réseau national de la démocratie. Habitants, associations, collectifs citoyens, élus, professionnels trouveront, dans cet ouvrage, de nombreux éléments pour fabriquer la ville AVEC et POUR les habitants au quotidien : des propositions concrètes et argumentées, des outils expérimentés pour développer ces pratiques et les consolider, des méthodes à transmettre.
S'adapter ensemble (éleveurs, conseillers, chercheurs) au changement climatique : enjeux et exemple du Rami fourrager®
Mathilde PIQUET, Auteur ; Brigitte FRAPPAT, Auteur ; Philippine GIN, Auteur ; ET AL., AuteurLe changement climatique impacte tous les domaines et les acteurs de l'élevage, ce qui nécessite de réinventer la gestion des élevages, le conseil et la recherche. En effet, les éleveurs doivent en permanence gérer l'incertitude, ce qui rend le pilotage des exploitations de plus en plus complexe. Le conseil doit s'adapter à cette évolution et nécessite le développement d'outils d'accompagnement collectifs, localement adaptés et combinant des connaissances de différentes natures. Le Rami fourrager est un outil sous forme de plateau de jeu qui articule des connaissances scientifiques et pratiques et s'utilise lors d'ateliers, après avoir été adapté au contexte local. Les ateliers se déroulent en trois phases : présentation de l'atelier, boucle de conception-évaluation et discussion collective. Cet outil est adapté pour réfléchir sur des systèmes assez diversifiés sur le plan des productions fourragères. Il permet d'avoir une discussion et une argumentation collective pour accompagner les éleveurs dans la recherche de solutions localement adaptées.
L'agroécologie louée aux Nations-Unies
Johanne VILLEGAS, AuteurFinancer la recherche développement in situ sur l'amélioration des semences ; vulgariser et co-construire avec les organisation paysannes et les femmes ; favoriser l'accès aux marchés locaux ; et réorienter les politiques agricoles vers l'agroécologie : telles sont quelques-unes des préconisations du rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation aux Nations-Unies, Olivier de Schutter.