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Typologie technico-économique des exploitations de maraîchage biologique diversifiées de l'aire de l'ADABio (Départements de l'Ain, Isère, Savoie et Haute-Savoie)
Ce mémoire de fin d'études a été présenté pour l'obtention du diplôme d'ingénieur agronome dans le cadre de la formation de Younaline Clus à Sup Agro Montpellier et de son stage réalisé auprès de l'ADABio (Association de développement de l'agriculture biologique). En Ain, Isère, Savoie et Haute-Savoie, la dynamique d'installation en maraîchage s'est accélérée de manière considérable au cours de ces dernières années majoritairement en agriculture biologique. Les exploitations en maraîchage biologique sont principalement orientées vers du maraîchage diversifié. L'objectif de l'étude, à partir d'une vingtaine d'enquêtes, était d'obtenir des références réalistes et chiffrées du fonctionnement technico-économique des exploitations maraîchères bio et de dégager une typologie des profils de fonctionnement Après avoir notamment caractérisé ce qu'est le maraîchage biologique diversifié et ce qu'est le maraîchage biologique en Rhône-Alpes, le mémoire présente la méthodologie adoptée et les résultats et analyses. Plusieurs enseignements ont été retenus : l'organisation et la planification de l'activité apparaissent comme un socle important pour la maîtrise du temps de travail des exploitants ; une surface d'abri suffisante paraît déterminante pour une valorisation élevée Il apparaît, en outre, que les systèmes de vente de paniers et d'AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) sont extrêmement répandus sur ce territoire. En termes de valorisation, cinq types d'exploitations globalement distincts les uns des autres ont été mis en évidence, selon deux stratégies : limitation des investissements et des coûts de production ; maintien d'un niveau de production élevé pour financer des investissements également élevés.
Valeur alimentaire des tourteaux gras : encore beaucoup de questions !
Denis FRIC, AuteurMême si les éleveurs sont très satisfaits par l'utilisation des tourteaux gras, issus du pressage à la ferme de graines d'oléagineux, de nombreuses interrogations demeurent quant à leur valeur alimentaire et à leur intégration dans les calculs de ration. A partir des résultats d'analyses de ces tourteaux, réalisées en particulier en Limousin, Denis Frick, vétérinaire à Gablim, étudie les différents éléments et la manière de les interpréter : matière grasse, UF et PDI (PDIN et PDIE). Les tourteaux fermiers de tournesol sont en moyenne moins gras que ceux de colza (de 10 points). Les valeurs des tourteaux fermiers étant intermédiaires entre celles des tourteaux de colza "industriel" et de la graine entière, il faut utiliser les deux équations de l'Inra correspondantes pour calculer les UF et les PDI. Une approche de calcul est proposée par l'Institut de l'élevage. Il s'avère cependant que l'on peut rapidement évaluer la valeur énergétique et protéique d'un tourteau fermier en fonction de sa teneur en matière grasse. La teneur en MAT permet d'affiner la prévision. De nombreux graphiques montrent les comparaisons de différentes données en fonction de la MG. Néanmoins, l'observation des animaux est nécessaire pour approcher la véritable valorisation de ces tourteaux.
2èmes Assises de la bio : Enfin du bio dans toutes les cantines ?
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCes Assises avaient pour thème "Les perspectives de la bio en restauration collective", secteur stimulé par les mesures du Grenelle de l'environnement et l'engagement de l'Etat. Les 10 millions de repas, incluant au moins un ingrédient bio, servis en 2007, ne représentent actuellement que 0,2% du marché total des repas hors domicile, estimé à 3,5 milliards de repas par an. Ils font d'ailleurs pâle figure face aux 924 000 repas bio quotidiens servis en restaurants scolaires en 2007 en Italie. Si la volonté est là, les problèmes récurrents restent l'approvisionnement et la gestion du surcoût. Pour favoriser le développement d'initiatives, l'Agence Bio répertorie les actions existantes et met en avant des dispositifs exemplaires. Le Synabio estime, pour sa part, que les objectifs fixés au sein de l'administration publique sont un geste fort mais qu'il faut se donner les moyens de les atteindre en structurant les filières, en planifiant les approvisionnements et en faisant évoluer le cahier des charges de la restauration collective. La Fnab, pionnière dans ce secteur, a mis au point une charte. Elle évoque la régularité et la pérennité des actions comme clés de la réussite à long terme, ainsi que la planification et le partenariat comme facteurs de diminution des surcoûts. Elle considère par ailleurs que ces surcoûts sont surestimés du fait des externalités négatives non prises en compte de l'agriculture conventionnelle.
Agriculteurs et énergies renouvelables : Monographies des expériences
Ce document, réalisé dans le cadre d'un mémoire de fin d'études, présente sept expériences de production d'énergie renouvelable en milieu agricole. Les résultats de chaque enquête sont exposés sur une page en détaillant le contexte, le bilan et les enseignements sous forme d'une matrice SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces). Les expériences sont les suivantes, par intitulés : 1/ Chaudière paille/bois 4MW ; 2/ La méthanisation à la ferme : L'exemple de deux GAEC ardennais ; 3/ Le grand éolien à la ferme ; 4/ Huile et tourteaux fabriqués en Cuma, un exemple en Isère ; 5/ La Cuma bois - énergie du Dauphiné ; 6/ La Coopérative Agricole des Fermiers de Loué (CAFEL) ; 7/ Le territoire du Mené (Côtes d'Armor). L'examen de ces expériences a permis aux auteurs d'identifier différents éléments qui peuvent faciliter le développement de tels projets, à savoir : - développer diverses compétences en ingénierie de projets ; - établir une communication adaptée ; - partager les expériences et connaissances. Chaque élément est rapidement développé.
Analyse : La valeur du vivant : quelle mesure pour la biodiversité ?
C'est une certitude, la biodiversité est menacée : les espèces s'éteignent actuellement dans le monde à un rythme 100 fois supérieur au rythme naturel. C'est ce que souligne une analyse de Jean-Luc Pujol, du Département Recherche, Technologies, Développement durable, publiée par le Centre d'analyse stratégique. Actuellement, un mammifère sur 4, un oiseau sur 8, un tiers des amphibiens et 70 % des plantes sont en péril. Une situation dont sont conscients 94 % des Européens. Mais comment évaluer économiquement la biodiversité ? Des analyses existent, comme le Millenium Ecosystem Assessment qui distingue les services d'approvisionnement (alimentation, pollinisation, énergie...), de support (formation des sols...), de régulation (érosion, contrôle biologique des parasites...) et culturels (bénéfices non matériels, esthétiques...). En conclusion, l'auteur estime que la multiplicité des fonctions économiques connues de la biodiversité va augmenter, ce qui permettra d'affiner son évaluation économique. Le document est téléchargeable à l'adresse : http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/NoteVeille89.pdf.
Un artiste scientifique pour évaluer la qualité alimentaire
Comment estimer la qualité d'un aliment ? La cristallisation sensible peut être une solution. Cette technique renoue avec l'approche intuitive, sensible et esthétique, puisque ce sont des " images sensibles " du produit qui permettent d'en évaluer la qualité. Cette technique a été initiée par Steiner, le père de la biodynamie.
Développement durable et évaluation environnementale : Deux méthodes présentées : Bilan Carbone TM et Analyse de cycle de vie
Deux outils d'analyse d'impact environnemental sont utilisables par la filière des fruits et légumes : le Bilan Carbone TM, qui est une méthode de comptabilisation des émissions de GES issues d'une activité ou d'un territoire et l'Analyse de cycle de vie (ACV), un outil d'évaluation plus global qui s'intéresse aux différentes catégories d'impact environnemental. Concernant le bilan carbone, les origines des émissions de GES liées à la production et au transport des fruits et légumes sont multiples : construction des abris, désinfection à la vapeur, fabrication et fin de vie des emballages, substrats, engrais, conservation, etc. L'ACV prend en compte l'ensemble des activités, de l'extraction des matières premières jusqu'à l'élimination des déchets, et fait le bilan des consommations de ressources naturelles, d'énergie et des émissions dans l'environnement.
Dossier : Environnement et changements climatiques dans les initiatives de développement
Jean-Paul LEDANT, Auteur ; Marie-Ange BAUDOIN, Auteur ; Anne CHETAILLE ; ET AL.Ce dossier se propose de retracer brièvement l'évolution de la question de l'intégration des aspects environnementaux dans le développement, d'apprécier si les résolutions prises sont suivies d'applications concrètes au niveau des politiques de coopération et des initiatives de développement, de mettre en balance les bénéfices et les travers que cette intégration implique et de mettre en lumière les rôles effectifs ou possibles des organisations de solidarité internationale dans la lutte contre le changement climatique. Il se compose de six articles intitulés : - A quand le développement durable ? ; -L'adaptation aux changements climatiques dans l'aide au développement de l'Union Européenne ; - Intégrer concrètement l'environnement dans la conception et la gestion des projets ? ; - Le rôle des organisations de solidarité internationale (OSI) dans la lutte contre les changements climatiques ; - Oxfam-Solidarité face aux changements climatiques ; - Mieux mettre en évidence la nature des changements climatiques et comprendre leurs impacts.
Le dynamisme des formations environnementales à l'épreuve du marché du travail
Letizia CHIARORE, AuteurCette étude propose, dans un premier temps, un bilan des formations environnementales existantes et de leur dynamisme, selon des résultats obtenus à partir de la base de données Reflet, du Centre d'études et de recherche sur les qualifications. Elle révèle qu'en septembre 2005, 37 400 élèves et étudiants se répartissaient dans des formations initiales techniques et professionnelles en environnement, pour les diplômes allant du CAP à la licence professionnelle. En huit ans, les inscrits en dernière année de ces formations ont crû de 18 %, contre 4 % pour l'ensemble des formations. L'étude propose ensuite une analyse comparée de l'évolution des formations environnementales et des demandes et offres d'emplois de l'ANPE pour les métiers environnementaux du répertoire opérationnel des métiers et des emplois (Rome). Les domaines de l'aménagement du territoire et de la nature sont très attractifs, mais les effectifs en protection de la nature semblent en surabondance au regard des emplois disponibles sur le marché du travail. Ces derniers sont en effet concentrés dans le domaine « pollution, nuisances et risques ». La méthodologie adoptée pour réaliser cette étude est détaillée en fin de document.
L'élevage en mouvement : Flexibilité et adaptation des exploitations d'herbivores
Benoît DEDIEU, Auteur ; Eduardo CHIA, Auteur ; Bernadette LECLERC ; ET AL. | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2008Face à un monde et à un climat de plus en plus changeants et incertains, savoir s'adapter pour durer est devenu une nécessité pour les éleveurs d'herbivores. Quelles sont les principales sources de flexibilité leur permettant de réagir et d'anticiper ? Comment transforment-ils leurs exploitations ? Les auteurs, d'horizons divers, - zootechniciens essentiellement, mais aussi agronomes, biologistes, sociologues, gestionnaires et économistes -, s'attachent à répondre à ces deux grandes questions. Ils étudient les exploitations d'élevage "en mouvement" plutôt qu'en "régime de croisière", c'est-à-dire des exploitations qui intègrent dans leur fonctionnement l'occurence d'aléas et qui doivent désormais évoluer dans un environnement émettant des signaux de plus en plus complexes à interpréter. Ainsi plaident-ils pour le renouvellement des modalités d'évaluation des exploitations, de nouvelles méthodes d'analyse et la conception de conduites d'élevage innovantes. Cet ouvrage vise un large public de chercheurs, enseignants, ingénieurs du développement et des instituts techniques, étudiants qui partagent un objet central : les systèmes d'élevage dans l'exploitation agricole.
Etude comparative de la gestion des adventices sur 3 systèmes de culture céréaliers du Bassin Parisien
Gilles LARBANEIX, Auteur ; Philippe VIAUX, Maître de stage | PARIS (3 Rue Joseph et Marie Hackin, 75 016, FRANCE) : ARVALIS - INSTITUT DU VÉGÉTAL | 2008Ce mémoire de fin d'études, réalisé à Arvalis, étudie la gestion des adventices dans trois systèmes du Bassin Parisien : grandes cultures bio et conventionnelles et polyculture élevage bio. Les analyses ont porté sur la répartition spatiale, les analyses locales et la modélisation. Les systèmes bio bénéficient de la plus grande diversité d'adventices, particulièrement en polyculture élevage bio, mais également d'un enherbement global supérieur, particulièrement en grandes cultures. Les blés de prairie ont montré un enherbement important, tandis que le blé de luzerne était peu enherbé, montrant l'intérêt d'une telle plante ombragère dans la lutte contre les adventices. Les adventices n'ont pas eu toutes le même développement : chardon, chiendent, matricaire, sanve, fétuque, vulpin (utilisation du modèle Alomysys pour ce dernier). Les mesures en cours de culture ont montré que la gestion des adventices réside beaucoup dans la maîtrise globale de l'itinéraire technique permettant un bon développement de la culture (une mauvaise destruction de prairie peut être très pénalisante). Les adventices peuvent faire varier le rendement de 30%, tandis que le désherbage mécanique peut améliorer les rendements d'environ 10 quintaux par hectare. Les céréales tardives ont un impact en fin de culture sur les adventices en les étouffant. La notation "adventices" d'un couvert a montré son intérêt au cours de l'étude.
L'évaluation des risques liés aux plantes génétiquement modifiées en Europe : quels principes ?
Eric MEUNIER, AuteurAprès avoir clarifié ce que sont réellement le principe de précaution et l'équivalence en substance et établi qu'ils ne se situent pas au même niveau, l'un étant un principe et l'autre une méthode d'évaluation, se pose la question, en 2007 et 2008, de savoir quelle future politique suivra l'Union européenne en matière d'expertise de l'évaluation des risques liés aux plantes génétiquement modifiées.
L'expertise Microhumus : Une autre technologie pour évaluer la qualité des compost
Le recyclage de quantités croissantes de résidus organiques, issus des activités humaines, peut permettre de pallier, en partie, à l'appauvrissement en matière organique des sols cultivés. Le compostage permet ainsi d'apporter une matière organique stable et humifié bénéfique à leur fertilité. Cependant, les provenances très diverses des résidus organiques rend indispensable l'évaluation de la qualité des compost produits avant utilisation. De nombreuses méthodes chimiques et biologiques d'évaluation existent. Elles cherchent à déterminer la maturité et la stabilité du compost, le nombre et les espèces des populations microbiennes présentes, et enfin les teneurs en éléments fertilisants et indésirables. Cependant, elles transforment, par séchage et broyage, et homogénéisent en général le produit avant de l'analyser et ne permettent pas d'accéder à toutes les micro-niches existantes. L'expertise Microhumus propose elle une évaluation in situ de ces critères, basée sur la localisation par Microscopie Electronique à Transmission et sur la détection par micro-analyse de l'Energie Dispersive des Rayons X. Cette dernière méthode permet de préciser le caractère humifié des matières organiques, l'activité enzymatique et l'état physiologique des microorganismes et enfin l'origine et la biodisponibilité des éléments. Ces données qualitatives, qui renseignent sur l'hétérogénéité du produit, sont ensuite associées et pondérées aux fractions issues du fractionnement granulométrique du compost. Les résultats synthétiques sont exprimés selon trois barèmes établis grâce à l'expérience Microhumus : -Stabilité et maturité ; -Activité microbienne ; -Teneurs relatives en éléments fertilisants et polluants. Des exemples de clichés et de tableaux de résultats obtenus sont donnés. L'ensemble des résultats permet d'établir un bilan et un suivi de l'évolution du produit au niveau de chaque entrant. Il est ainsi possible par exemple de mettre en évidence la récalcitrance d'un produit à la biodégradation et de modifier le processus de compostage et/ou les proportions des entrants.
Fiche technique : Résidus dans les cucurbitacées : Comment faire pour les éviter ?
Les plantes de la famille des cucurbitacées absorbent très facilement les pesticides organochlorés (POC, comme par exemple la dieldrine) et leurs produits de décomposition qui se trouvent dans le sol lorsqu'ils ont été employés avant la reconversion à l'agriculture biologique. Les parcelles problématiques peuvent être identifiées par une analyse de terre. Bio Suisse et Demeter recommandent de faire une fois préventivement une analyse de terre en cas de construction ou de reprise d'une serre ou d'un tunnel plastique, et, dans les champs, avant de cultiver des cucurbitacées, dans les parcelles qui pourraient poser des problèmes.
Fritz-Albert POPP et les Biophotons
A Neuss, l'institut de recherche sur les biophotons du biophysicien Fritz-Albert Popp mesure la lumière contenue à l'intérieur des aliments et détermine ainsi leurs qualités. Les biophysiciens allemands, sous la conduite de Popp, ont découvert et démontré en 1975 que les cellules vivantes contiennent de la lumière. C'est Popp qui a inventé le terme de biophotons pour décrire cette lumière. Elle est visualisée par un amplificateur de lumière résiduelle. Pour Fritz-Albert Popp, cette lumière est un signe de l'ordre interne et de la vitalité de l'aliment. Des résultats d'expériences révèlent des différences considérables entre, par exemple, des tomates conventionnelles et issues de l'agriculture biologique, de la bière avec et sans bactéries. L'industrie agroalimentaire prépare actuellement de nombreuses applications futures de la méthode d'analyse développée par le biophysicien et de nombreuses institutions scientifiques renommées collaborent dans le monde entier avec le chercheur.
Les intermittents du bio
Doit-on relier le succès des produits biologiques au seul contexte récent de crises et de controverses alimentaires ? En fait, les interrogations des mangeurs sont non seulement d'ordre sanitaire, mais aussi diététique, gustatif et éthique. Face à ces incertitudes, certains, les mangeurs bio puristes, délèguent totalement leurs choix au label bio. Mais, dans leur grande majorité, les consommateurs bio sont irréguliers dans leurs choix bio, et ouverts à d'autres solutions : ce sont des mangeurs bio intermittents. L'étude de leur cas fait accéder à la complexité et à la variabilité des pratiques alimentaires contemporaines. Pour les décrire, l'approche proposée combine l'analyse de leurs trajectoires et l'analyse pragmatique et microsociologique des rapports entre ces mangeurs et leurs aliments, ce qui permet d'appréhender les variations du degré de réflexivité de l'acte alimentaire et de l'incertitude ressentie par les mangeurs sans basculer dans un relativisme peu constructif. S'opposant aux figures d'un consommateur "zappeur" et destructuré ou, au contraire, déterminé par son appartenance sociale, l'ouvrage défend la thèse d'une réflexivité routinière. Cette analyse relie aussi les pratiques des mangeurs et celles des filières agroalimentaires, d'ordinaire déconnectées du fait des découpages classiques des disciplines scientifiques. L'étude de systèmes agroalimentaires alternatifs met en exergue des formes possibles de construction de la confiance : ouvrir la "boîte noire" de la production alimentaire, créer des espaces de négociation entre producteurs et consommateurs et même des formes de partage des incertitudes, "ré-attacher" les produits à la nature par le respect de leurs irrégularités. Cela conduit aussi à discuter les limites de la relocalisation des systèmes agroalimentaires, notamment en termes d'équité sociale, et, plus largement, les dimensions politiques de la consommation alimentaire.
Jean-Christophe Vié : "la France doit mieux protéger sa biodiversité"
L'union internationale pour la conservation de la nature (UICN) délivre chaque année une liste rouge des espèces menacées. L'entretien avec Jean-Christophe Vié, directeur adjoint du programme pour les espèces de l'UICN, permet de faire le bilan sur les espèces menacées fin 2007, sur la méthodologie utilisée pour évaluer le degré de menace pesant sur une espèce, les principales causes de disparition des espèces (destruction des habitats, surexploitation, espèces envahissantes ), l'intérêt des aires protégées (réserves et parcs naturels) et des directives politiques mises en place, etc.
Nouvelles méthodes d'attestation d'origine pour la viande de volaille et la viande séchée de boeuf
Michael KREUZER, Auteur ; Gérard GREMAUD, Auteur ; Ruedi HADORNDans une étude menée en collaboration avec plusieurs instituts suisses de recherche, différentes méthodes d'analyse ont été testées quant à leur aptitude à déterminer directement l'origine géographique d'échantillons de poitrine de poulet et de viande séchée de boeuf. La détermination directe de l'origine des deux types de viande s'est révélée possible au moyen de méthodes analytiques, en respectant certaines conditions.
Les PCBs ont la vie dure
Les médias se sont fait récemment l'écho d'une pollution du Rhône par les PCBs. Cette contamination semble de grande ampleur, affectant tous les compartiments du fleuve et ce, sur une grande partie de son cours. Il y a 20 ans, une pollution similaire avait été mise à jour sur le Rhône et un bilan de cet épisode avait été proposé par les scientifiques impliqués dans cette étude. Ce bilan réalisé en 1990 est de nouveau présenté dans la revue du Courrier de l'environnement de l'INRA. Il dresse l'état des lieux de la contamination, les risques toxicologiques présentés par les PCBs, les conséquences de l'étude (mise en place d'une norme nationale sur la teneur maximale en PCBs dans la partie comestible des poissons ), mais aussi les difficultés rencontrées (contestation du sérieux de l'équipe scientifique en charge de l'étude par les gestionnaires au début de l'affaire, débats contradictoires entre scientifiques entraînant une estimation basse des risques et une minimisation des mesures, problème de méfiance lié au cloisonnement des administrations, et à l'incompréhension entre les différents acteurs, absence d'information de ce problème environnemental et sanitaire auprès des pêcheurs amateurs ). Les auteurs, suite à cette étude, s'interrogent sur la place du scientifique : il faut sans doute choisir entre être un simple découvreur qui reste en retrait de tout débat public ou être un découvreur conscient de la responsabilité que lui confère la détention d'un savoir et des devoirs qui en découlent.
Pic durable sur le marché du lait bio
Alfred SCHÄDELI, AuteurLe lait et les produits laitiers suisses jouissent en Europe et dans le monde d'une excellente réputation. Parmi eux, les produits biologiques sont une niche dans la niche mais se portent bien, comme en témoigne un fromager. Alors que le marché du lait conventionnel est chancelant, celui du bio est stable. Les prix s'envolent parfois et les moyennes annuelles sont très bonnes. La nouvelle clause d'affouragement 100% bio devrait contribuer à cette stabilité. Cette situation récompense les efforts réalisés par les producteurs, notamment par le biais de campagnes publicitaires décentralisées, économes et efficaces et grâce à une palette de produits laitiers biologiques attractive. En réussissant à maîtriser les quantités de lait produites sans recourir aux mesures obligatoires soutenues par la Confédération, le mouvement bio a fourni à l'ensemble du marché du lait un précieux travail de pionnier.
Production et qualité des composts de déchets verts en France métropolitaine
Une synthèse est réalisée concernant la production et la qualité des composts issus de 45 plateformes françaises ne traitant que des déchets verts. En 2005, sur les 6 millions de tonnes de déchets compostés (hors plates-formes traitant moins de 1 000 tonnes par an et ne traitant que des ordures ménagères résiduelles) en France sur un peu plus de 550 installations, environ les 2/3 étaient des déchets verts. La production de déchets verts est très saisonnière : beaucoup plus importante au printemps et en été, elle est sensiblement réduite en période hivernale. Par ailleurs, les déchets générés en hiver sont plus ligneux (élagages) qu'en été (tontes). Enfin, on constate de forts écarts de production en fonction des zones climatiques (en terme de saisonnalité de production et de ratio de collecte). En moyenne, le ratio de collecte est de 68 kg/habitant/an. Les caractéristiques agronomiques de ces composts sont présentées dans l'article (pourcentage de MS, MO, d'azote organique, de phosphore , minéralisation de l'azote, du carbone, indice de stabilité de la matière organique, test de maturité). De même, leur innocuité a été étudiée (teneur en éléments traces métalliques aspects microbiologiques, teneurs en éléments indésirables ). L'auteur note une qualité en progression. Quelques non-conformités ont toutefois été décelées.
Produire des énergies renouvelables : Nouveaux métiers et nouvelles compétences pour les agriculteurs
Patrick MUNDLER, Auteur ; Suzanne BRAKEL, Auteur ; Amandine PANDROTCette brochure synthétise les résultats d'une étude sur les évolutions des pratiques et les compétences nécessaires pour les agriculteurs souhaitant produire des énergies renouvelables. L'enjeu est de leur permettre de faire des choix en analysant les différentes dimensions d'un projet : technique, organisationnelle, réglementaire, économique, collective et territoriale. L'étude a été menée à partir d'initiatives d'agriculteurs s'étant engagés dans cette démarche. L'analyse a porté essentiellement sur la nature des projets, les objectifs définis, les freins et les réussites constatées. Après une introduction sur la variété des liens entre l'agriculture et les énergies renouvelables, les cas de sept initiatives ayant fait l'objet d'enquêtes approfondies sont rapidement exposés. Une troisième partie évoque les trois dynamiques autour desquelles les projets étudiés peuvent se développer, à savoir : - des individus innovateurs qui investissent seuls ; - des collectifs d'agriculteurs réunis en CUMA ; - une démarche plus large de filière ou de territoire. Les difficultés rencontrées pour développer les projets sont diverses : - le scepticisme des interlocuteurs ; - les incertitudes technologiques ; - les moyens de sécuriser ces filières émergeantes ; - les contraintes fiscales et réglementaires ; - la lourdeur des investissements ; - les risques d'opposition locale. Finalement, les compétences transversales nécessaires aux agriculteurs pour développer ces projets se révèlent être essentiellement l'ingénierie de projet, la conduite de l'innovation et la communication, points détaillés dans le document.
(Re)mettre la science en culture : de la crise épistémologique à l'exigence éthique
Jean-Marc LEVY-LEBLOND, AuteurL'auteur s'interroge sur l'évolution de la recherche et sa perception, tant par les chercheurs, les responsables politiques ou par le public. Il émet l'hypothèse que le public n'a pas tant besoin d'information scientifique que d'assurance quand à sa participation possible aux décisions et orientations prises concernant le développement de la technoscience. Il souligne l'absence de limite claire entre les "savants" et les "profanes", les chercheurs n'étant spécialistes que dans leur domaine propre. Il devient nécessaire que les acteurs de la recherche comprennent mieux le contexte général dans lequel leur savoir est produit. S'ensuit une étude de la pratique scientifique vue de l'intérieur : la fin du modèle linéaire, la déqualification professionnelle, la perte de pertinence, l'affaire du sang contaminé, les promesses non tenues.
Le verni craquelé du tourisme rural suisse
Roland WYSS-AERNI, AuteurL'agrotourisme est devenue une véritable branche de production en Allemagne et en Autriche, où il génère un chiffre d'affaires de l'ordre du demi-milliards de francs suisses. En revanche, il semble végéter en Suisse où 600 prestataires sont regroupés au sein de diverses organisations spécialisées, alors que 3000 autres environ proposent leurs services sans aucune forme de coordination. Cette dispersion et ce manque d'organisation des acteurs est une des principales raisons évoquées dans une étude récente, du Groupement suisse pour les régions de montagne (SAB), pour expliquer le manque de succès et la stagnation de l'agrotourisme en Suisse. La SAB et divers autres acteurs préconisent l'instauration d'une collaboration avec les autorités touristiques régionales et la création d'une plate-forme nationale unique. L'argent mis à disposition par la Confédération pour la promotion de ce secteur n'étant destiné qu'à une plate-forme commune, le regroupement de différentes structures a déjà eu lieu. Divers acteurs évoquent d'autres obstacles au développement de l'agrotourisme : - la nécessité de reconnaître cette activité comme une branche de production à part entière ; - le retard dans l'application de l'assouplissement de la loi sur l'aménagement du territoire. Bien que certains acteurs évoquent la présence sur Internet des organisations d'agrotourisme, l'étude rapporte que les clients ont du mal à se faire une vue d'ensemble de l'offre disponible. Cette dernière est présentée dans un encart, tout comme le modèle autrichien à suivre.
Analyse des comportements d'achat en magasins spécialisés de Rhône-Alpes, 2005
L'étude a pour objectif de fournir une meilleure connaissance de la clientèle et des comportements d'achat pour que les entreprises bio puissent adapter leur offre produit et leur communication et que les responsables de magasins bio puissent mettre en place leurs rayons ou répondre aux attentes spécifiques de leurs clients. Ce document traite de : - La distribution spécialisée bio : place dans la filière bio rhônalpine ; - Répartition des personnes interrogées et des magasins visités ; - Caractéristiques sociodémographiques des acheteurs ; - Perception des produits biologiques ; - Les produits biologiques achetés ; - Les critères de choix des produits ; - Les attitudes en magasins spécialisés bio ; - Perception d'autres produits-services ; - Typologie de la clientèle des magasins spécialisés bio.
Analysis of EEC Regulation 2092/91 in relation to other national and international organic standards
Cette analyse compare le Réglement CEE 2092/91 actuellement en vigueur avec d'autres réglements privés et publics, nationaux et internationaux. Démarrée en 2004 et financée par l'Union Européenne, cette analyse devait à l'origine identifier les secteurs spécifiques dans lesquels la réglementation devait évoluer. Une base de données des règles utilisées en agriculture biologique a été créée (34 réglements provenant de 17 pays et 3 normes internationales). Chaque secteur (conversion, semences, fertilisation, origine de l'animal, traitement vétérinaire, gaz à effet de serre, transformation,...) est étudié. Les différences des normes diverses avec le Réglement européen sont relevées, avec leur justification, et les chercheurs en déduisent des recommandations pour l'évolution de la réglementation.
Après Kyoto, Bali : Deuxième chance pour la planète
A l'occasion de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique, du 3 au 14 décembre 2007, à Bali, plusieurs articles alimentent la réflexion sur le sujet : un premier article renvoie au rapport annuel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui s'intitule "The World Energy Outlook 2007". Ce document rappelle l'urgence à agir pour limiter les dépenses énergétiques à l'échelle mondiale. Un second article analyse l'impact effectif du protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à partir des travaux de deux chercheurs Gwyn Prins, de la London School of Economics, et Steve Rayner, de l'Université d'Oxford. Un troisième article, partant des produits fabriqués en Chine, mais consommés en Occident, pose le concept du consommateur-payeur.
Du blé au pain, le Bio, une filière d'avenir
COLLECTIF ; Forum pain bio (6 novembre 2007; Paris) ; ITAB, Organisateur de réunion 2007Ce CD-Rom contient les actes du Forum Pain bio organisé par l'ITAB en novembre 2007, ainsi que les diaporamas des intervenants, les posters et un complément sur l'amélioration de la valeur nutritionnelle des pains bio. Il contient également le rapport final du programme de recherche INRA-CIAB/ACTA-ACTIA 2005-2007, intitulé "Qualités des blés biologiques et qualités nutritionnelles et organoleptiques des pains biologiques". Les thématiques abordées concernent toute la filière blé-farine-pain biologique, de la production agronomique (variétés) au consommateur (tests de préférence...), en passant par la transformation (meunerie, moulure, type de farine) et la distribution (artisan boulanger, GMS, etc...).
Changement climatique, biodiversité et paysages : Un défi pour la gestion des territoires
Les conséquences du réchauffement sur la physionomie de nos territoires seront d'une ampleur et d'une vitesse sans précédents. La diversité exceptionnelle de nos terroirs devrait s'en trouver profondément bouleversée. Ainsi, la géographie des zones agricoles et viticoles, la physionomie de la végétation des grands massifs montagneux et forestiers, les régimes des bassins versants sont appelés à une profonde transformation, tandis que la répartition des espèces faunistiques et floristiques, protégées ou non, disparaîtra ou évoluera. Ces faits nouveaux s'ajoutent aux défis actuels auxquels font face les gestionnaires du paysage : sur un territoire de plus en plus artificialisé, grignoté par l'urbanisation diffuse et par les grandes infrastructures, ils doivent désormais établir une vision prospective qui intègre parmi les autres facteurs évolutifs le changement climatique et ses effets collatéraux. Le séminaire Prospective Infos, organisé par le DIACT, le 29 mars 2007, à Paris, a laissé la parole aux experts du climat, qui ont expliqué et éclairé les enjeux en essayant de préciser les effets du changement climatique dans les domaines de l'habitat et de l'urbanisme, du peuplement et de la santé, de la biodiversité et des paysages.
Comment détecter des plantes transgéniques aux champs ? : Guide destiné aux agriculteurs et à tous ceux qui souhaitent comprendre...
Pourquoi faire analyser un produit pour établir l'absence d'OGM ? Faire les analyses soi-même ou demander à un laboratoire ? Quels échantillons envoyer ? Combien cela coûte-t-il ? Des questions auxquelles ce guide se propose de répondre simplement. En expliquant les obligations légales de chacun, ce que sont les analyses et en faisant un tour des kits commercialisés, ce guide permettra à tous ceux qui le souhaitent de comprendre comment on détecte des OGM.
Communication en provenance de l'Agence Bio : une couverture médiatique en forte progression
L'agriculture biologique prend une place importante dans les médias. Cette présence médiatique a un effet direct sur la perception de la bio par le grand public et l'Agence Bio a fait l'analyse de cette évolution. Mais, cette image positive de la bio s'acccompagne d'interrogations dont il faudra anticiper les réponses : comment l'agriculture biologique française va-t-elle répondre à la croissance de la demande des consommateurs ? Comment va-t-elle assumer le passage d'un statut de marché de niche à celui d'un marché de masse ?
Cristallisation sensible : La qualité au-delà des apparences
Le 10 avril 2007, Marie-Françoise Tesson a mené une conférence sur le thème de la cristallisation sensible. La cristallisation sensible permet d'avoir des informations sur un domaine qui est invisible et vise l'étude du vivant. Elle permet de poser le diagnostic vital d'une substance et d'en faire le suivi qualitatif, comme déceler les signes précurseurs de détérioration d'une plante, observer les dégradations de produits issus de l'agriculture conventionnelle en comparaison avec ceux issus de l'agriculture biologique ou biodynamique. Cette méthode d'observation applicable au secteur de l'agroalimentaire et particulièrement aux modes de préparation, de transformation et de conservation des produits est également utilisable en pharmacie ou en médecine.
Denis Benoit, apiculteur à Gée en Maine-et-Loire : "Nous imposer les OGM est un acte de violence"
Les apiculteurs sont touchés de plein fouet par les contaminations de pollen génétiquement modifié. En Ardèche, des analyses sur pollen, récolté dans des ruches situées à proximité d'un champ d'OGM, ont encore montré que le seuil de 0,9% était dépassé ! En Maine-et-Loire, l'apiculteur Denis Benoit est, à l'instar de ses collègues, pris au piège des OGM.
Dossier : Grenelle de l'environnement
Une analyse présente les problématiques liées à l'environnement, abordées ou non par le Grenelle de l'environnement, et des solutions sont formulées : la réduction de la natalité pour stabiliser la population est envisageable ; pour faire face à la deuxième maladie des pays industrialisés qui est la dépression, le sens de la communauté est à retrouver ; un scénario en cinq ans est élaboré pour sortir du nucléaire ; des interrogations sont formulées sur la crédibilité de la réduction, voire de l'élimination des pesticides ; Nicolas Sarkozy a la volonté d'instaurer "un programme national de lutte contre l'artificialisation des sols" pour protéger les sols et préserver la biodiversité ; alors que les ressources en pétrole se réduisent, pour se libérer de la voiture, une vitesse maximale de 50 km/h partout hors agglomération est proposée ; en 1980, Bernard Charbonneau, avec le livre Le Feu Vert, s'interrogeait sur les limites de l'écologie officielle et son propos est toujours d'actualité ; une civilisation sans pétrole est possible grâce à d'autres énergies.
Dossier : Qualité des produits bio
Le terme qualité possède plusieurs composantes : qualité agronomique, organoleptique, nutritionnelle, sanitaire, d'usage (aptitude à la transformation), environnementale, éthique Comment les produits bio se positionnent-ils sur ces critères ? Ce dossier tente d'apporter quelques éléments de réponse, avec : 1- Une synthèse du dossier FiBL sur " Qualité et sécurité des produits bio " qui met en évidence la supériorité des produits bio pour leur qualité nutritionnelle et sanitaire, leur qualité organoleptique, environnementale et leur transformation plus respectueuse, la qualité d'usage semblant cependant à optimiser ; 2- Le point sur les connaissances sur les produits bio et la santé qui montre que : - les fruits et légumes bio ont plus de polyphénols et autres antioxydants que les conventionnels, - les produits laitiers bio ont plus d'acides gras oméga 3, - les personnes utilisant des pesticides ou leurs enfants ont un risque accru de diverses pathologies, - il existe un effet " très faibles doses " et en particulier de nombreux pesticides ont été identifiés comme des perturbateurs hormonaux qui dérangent l'équilibre hormonal du ftus en développement à des doses plusieurs centaines de fois plus faibles à celles considérées jusque-là sans effet, - un nombre croissant d'études scientifiques établit une relation entre l'exposition aux pesticides et diverses pathologies ou anomalies physiologiques (asthme, cancer primitif du foie, avortement spontané, diabète ). Un projet européen s'est mis en place depuis 2004 pour une durée de 5 ans et a pour objectifs de développer de nouvelles stratégies qui améliorent la qualité, garantissent la sécurité sanitaire et réduisent les coûts de production tout au long de la chaîne de production des aliments bio et à faibles intrants, de quantifier l'impact des pratiques de gestion de l'agriculture bio et de l'agriculture à faibles intrants sur les qualités nutritionnelles, sensorielles, microbiologiques, toxicologiques et sur la sécurité sanitaire des aliments, d'améliorer l'adéquation entre les objectifs des producteurs et les attentes des consommateurs en matière de qualité Enfin, un dernier article présente les méthodes d'analyses globales de la qualité qui ne sont pas opposées mais complémentaires des méthodes d'analyses et d'observations classiques. Elles partent du principe qu'un aliment issu d'une plante ou d'un animal est aussi, en plus de sa composition biochimique, le résultat d'un processus d'organisation, de structuration globale liée à des forces de croissance et de vie. Non destructrices, ces méthodes ont pour objectif une meilleure connaissance de ce processus d'organisation, de structuration (notion de vitalité) du vivant.
Etude différentielle des cellules nuclées présentes dans le lait de vache
Les numérations cellulaires des laits de vaches sont un indicateur de l'état de santé de la mamelle et servent également de base de référence au paiement des laits commercialisés. Cette étude porte sur l'utilisation de produits à base d'huile essentielle dans la maîtrise des numérations cellulaires. Les conditions et choix des méthodes utilisées pour cette étude sont présentés. L'analyse du lait permet de mettre en avant certaines carences en oligo-éléments, une immunité insuffisante Mais le niveau de cellules trop élevé peut être influencé par le bien-être animal et les pratiques d'élevage.
Etude de la valeur nutritive des fourrages en AB pour leur utilisation par les ruminants
Philippe TREISSAC ; Jean-Pierre DULPHY, Directeur de thèse 2007Cette étude porte sur l'analyse des données de quatre programmes, ces derniers étant issus de suivis de la production et de la valeur nutritive de fourrages, produits selon les règles du cahier des charges de l'agriculture biologique. Ces programmes sont les suivants : Comparaison des systèmes fourragers en production laitière par l'ENITA, au total 89 fourrages sur 4 années (50 en AB) ; Suivi de la production fourragère sur pied au premier cycle sur le site conduit en AB à l'INRA, 84 fourrages ont été récoltés et analysés sur 7 ans ; Evaluation de la valeur des foins bio sur le site de Redon (INRA) ; Comparaison de foins conventionnels et bio, soit 36 foins sur 7 ans (dont 22 en AB).
Exploitations bovin lait : A la recherche de l'optimisation énergétique, avec l'outil Planète...
Au 1er semestre 2007, la Chambre d'agriculture d'Aveyron a mené une étude consistant à réaliser et analyser des bilans énergétiques (bilan Planète) dans 50 exploitations bovin lait suivies au contrôle laitier et réparties sur 3 zones naturelles : 26 en ségala, 13 en causse et 11 en montagne. L'objectif était de voir si l'on peut définir des systèmes de production plus économes en énergie, tout en ayant une bonne efficacité énergétique et une bonne productivité.
Forum Pain Bio : Du blé au pain, le bio une filière d'avenir
COLLECTIF ; Forum pain bio (6 novembre 2007; Paris) ; ITAB, Organisateur de réunion 2007Un programme de recherche pluridisciplinaire couvrant l'ensemble de la filière blé-farine-pain biologique a été conduit pendant deux années, en vue d'améliorer les qualités nutritionnelles et organoleptiques des pains biologiques. Ce document regroupe les résumés des interventions de la journée consacrée à la restitution de ce travail auprès des professionnels, sur l'ensemble de la filière. Des tests réalisés auprès des consommateurs réguliers et occasionnels ont permis de dresser le profil de pains prototypes, les baguettes T80 étant bien appréciées. Concernant la meunerie, deux procédés de moulure sont représentés de manière quasi équivalente, soit sur meules, soit sur cylindres. Les types de farine les plus utilisés correspondent maintenant à des farines bises ou blanches (T80 et T65) . Les types 110 ou 150 étant moins courants mais de meilleure qualité nutritionnelle (richesse en fibres et en acide phytique). La filière blé panifiable a connu un accroissement des exigences de qualité des transformateurs et des distributeurs (teneurs en protéines, propreté, traçabilité). Cette qualité est très influencée par les pratiques agronomiques. Cependant, il est possible de faire de très bons pains avec des teneurs en protéines faibles, tout dépend de la variété. Le test "BIPEA" paraît une bonne solution pour discriminer les variétés. Renan est une variété intéressante pour l'agriculture biologique, mais une nouvelle lignée (CF99102) sélectionnée par l'INRA et plus productive pourrait être inscrite au prochain catalogue français.
Nouvelle interprétation des teneurs en phosphore pour les sols genevois
En Suisse, le barème d'interprétation pour les teneurs en phosphore (P) du sol pourrait être modifié à partir des résultats obtenus au laboratoire des sols de l'Ecole d'ingénieurs de Lullier. Les essais au champ indiquent également que des teneurs en P suffisantes pour la formation du rendement sont obtenues avec des teneurs en P-AAEDTA (extraction à l'acétate d'ammonium) du sol inférieures à la plage satisfaisante proposée par les DBF. Il devrait être donc aujourd'hui possible de proposer, pour la production de blé d'automne sur limon et limon argileux de pH>=7, une plage provisoire de teneurs satisfaisantes en P-AAEDTA du sol comprise entre 25 et 50 mg/kg.
OGM : Le choc des cultures !
Plus de 20 000 hectares de maïs MON810 cultivés en France, c'est ce que révèle le registre des cultures diffusé par l'Etat pour l'année 2007. Au cours de l'été, les anti-OGM détectent de nouvelles parcelles. En septembre, le Grenelle de l'environnement s'échauffe. Retour sur un été d'actions, de drames et de rebondissements médiatiques et interview de Vincent Perrot, délégué de la Fnab.
Présence de lysinoalanine dans le lait et les produits laitiers
R SIEBER ; U. BUTIKOFER ; N. KALDAS ; ET AL.Produit secondaire indésirable, la lysinoalanine (LAL), acide aminé basique, est engendrée par le traitement alcalin des protéines ou le chauffage de denrées alimentaires contenant des protéines. En cas de présence simultanée, la déhydroalanine et la lysine interagissent. La liaison étant pratiquement irréversible, la valorisation de la partie lysine est totalement ou en grande partie bloquée. Dans l'assurance qualité, la LAL peut servir de paramètre pour déterminer les méthodes de transformation utilisées. Avec des méthodes de transformation ménageant le produit de base, la concentration en LAL dans le produit fini peut être maintenue à un niveau bas. Parmi les différents produits laitiers, les concentrats de protéines séchés, en particulier, ont souvent des teneurs en LAL élevées (laits en poudre...).
La consommation d'énergie finale de différents produits alimentaires : un essai de comparaison
Le projet de recherche a étudié si, d'une manière générale, les produits alimentaires provenant de chaînes d'approvisionnement régionales sont caractérisés par une consommation d'énergie finale inférieure à celle des produits provenant des chaînes d'approvisionnement supra régionales, dont mondiales. Trois produits alimentaires ont été sélectionnés : jus de fruit, viande d'agneau et vin. Les conclusions de cette étude ne sont pas forcément en faveur des produits régionaux. Pour les agneaux allemands, par exemple, l'alimentation hivernale, les aller-retour du berger, l'été, entre son domicile et l'enclos où est gardé le troupeau la nuit, le transport en camionnette à moitié chargée, pourraient compenser le transport maritime des carcasses néozélandaises. L'étude conclue également qu'il est nécessaire que les entreprises atteignent une taille minimale pour être efficaces sur le plan énergétique. Il faut noter qu'un encart, en introduction, précise que plusieurs chercheurs ont critiqué cette étude en regrettant que l'intégralité des cycles de vie ne soient pas pris en compte, ainsi que les multiples fonctions de l'agriculture.
Excès de vitesse pour le projet de révision
La proposition de nouvelle réglementation de la Commission Européenne du 21 décembre 2005 occupe largement l'actualité et les débats du secteur bio depuis 3 mois : communiqués de presse, pétitions, débats en Section Bio, rencontres à BioFach et au salon de l'agriculture, etc. L'article fait le point sur la question.
Fruits et légumes : Les pesticides sous surveillance
Les Français sont encouragés à consommer plus de fruits et légumes. Pourtant, ce sont les végétaux qui reçoivent le plus de traitements pesticides. Les résultats d'analyses de fruits et légumes sont développés dans ce dossier.
Indicateurs de la qualité biologique des sols : Les micro-arthropodes
Un essai, mis en place par le Ctifl dans le Gard, compare quatre méthodes d'entretien du sol sur le rang, dans un verger de pêchers conduits en Agriculture Biologique. Parallèlement à l'évaluation agronomique de ces méthodes, un suivi de divers indicateurs de la qualité physique et biologique du sol est effectué depuis la plantation en 2003. L'article présente les résultats obtenus au niveau de la mésofaune du sol. La mise en oeuvre d'un indicateur de la qualité biologique du sol, basé sur le niveau d'adaptation à la vie souterraine des micro-arthropodes échantillonnés, a permis de mettre en évidence l'influence positive de la présence d'un couvert herbacé.
Prairies de longue durée : Les indices de nutrition pour optimiser la fertilisation P et K
Pour les prairies de plus de deux ans, l'analyse d'herbe est un outil qui permet dans toutes les situations d'approcher au mieux la disponibilité du phosphore et du potassium pour la prairie. Par contre, cette technique est encore peu connue et très peu utilisée en élevage étant donné les contraintes logistiques qu'elle engendre. L'indice IN de nutrition azotée n'est pas encore opérationnel. Les résultats dont on dispose semblent montrer que les prairies françaises ont de très bons niveaux de nutrition en P et K.
Les produits organiques utilisés en Agriculture Biologique : Caractérisation et étude de la minéralisation
Après enquête auprès des techniciens en Agriculture Biologique, des fabricants et des responsables de plates-formes de compostage, 15 produits ont été sélectionnés pour analyse de leur composition chimique et biochimique puis détermination de leur potentiel de minéralisation (tests d'incubation). Outre une caractérisation précise des produits organiques, les résultats obtenus permettent de prévoir leur comportement dans le sol et de constituer des références sur la valeur fertilisante ou amendante des divers produits étudiés : vinasse de betteraves, guano, soies de porc, divers fumiers et composts.
Quelles ont été les évolutions de l'élevage allaitant conduit en agriculture biologique sur le Massif Central depuis l'année 2000 ?
Ce rapport de stage propose une analyse et une synthèse des résultats technico-économiques de 2001 à 2004 d'un panel d'exploitations bovins viande du Massif Central, en s'attachant à décrire plus particulièrement les données 2004. Cela permet de décrire les tendances de l'agriculture biologique en élevage allaitant dans le Massif Central en faisant ressortir les évolutions au cours de ces quatre dernières années.
Recherche-Expérimentation-Valorisation en agriculture biologique
Les Assises de la Recherche-Expérimentation-Valorisation (REV) en Agriculture Biologique (Paris, 16 et 17 mai 2006) ont été l'occasion de plusieurs présentations en séances pleinières : contexte européen de la recherche en AB ; diversité des modèles de développement en AB ; synthèse des réponses au questionnaire préparatoire des Assises ; sélection participative en AB ; référentiel comparé technique, sanitaire et fourrager AB/conventionnel ; biodiversité fonctionnelle en cultures pérennes ; essais de polyculture sans élevage et sans intrants. Quatre ateliers se sont tenus au cours de cette manifestation. L'atelier "Approche globale" avait pour objectif d'établir des grilles de critères susceptibles de définir les actions de recherche, développement et innovation propres à l'AB. L'atelier "L'ITAB et ses réseaux" a permis de faire le point sur les attentes du réseau et les propositions d'outils pour que l'ITAB soit mieux connu. L'atelier "Transfert et valorisation" a proposé des pistes d'amélioration pour la revue de l'ITAB, Alter Agri, et réfléchit sur les modes de diffusion des informations sur la bio. Le dernier atelier "Financement de l'AB" avait pour objectif de clarifier les sources de financement et les conditions pour les obtenir.
Total and labile soil organic matter in organic and conventional farming systems
Bien que les pratiques de conduite en agriculture biologique soient sensées améliorer les performances des sols en augmentant la quantité et la qualité de la matière organique du sol, il n'existe pas de consensus sur la manière de le mesurer. Les chercheurs ont évalué l'effet de pratiques biologiques et conventionnelles sur les particules de matière organique et sur l'analyse de l'azote par un test illinois (IL-N) qui est proposé comme une mesure directe de l'azote disponible. Les systèmes biologiques (déjections animales et légumineuses ou légumineuses seules) présentaient des taux de carbone organique du sol et d'azote total supérieurs au système conventionnel. Le système de mesure d'azote IL-N ne semble pas être une bonne mesure de l'azote disponible.
Biodiversité des tomates : Présentation de 55 variétés
Ce guide présente les principaux résultats de l'évaluation de 55 variétés de tomates, effectuée par le Biocivam 11, en 2005.
Commercialisation bio en Poitou-Charentes : Synthèse et étude
La Chambre Régionale d'Agriculture, à la demande d' Agrobio Poitou-Charentes a dressé un état des lieux de la distribution des produits biologiques en Poitou-Charentes, et analysé les potentiels de développement par bassin de vie de la région. Cette analyse fait ressortir un retard de la distribution dans la région des produits issus de l'agriculture biologique et un fort potentiel de développement, en particulier dans les zones urbaines et périurbaines. Des actions concrètes doivent maintenant s'ensuivre, comme le renforcement des liens entre tous les partenaires de la filière biologique.
Les cristallisations sensibles
La cristallisation sensible est devenue une méthode permettant d'évaluer la vitalité de la matière organique, de visualiser en direct la cohérence de sa structuration énergétique, et de son état de vieillissement.
Economies et réduction d'effet de serre : consommer moins d'énergie, c'est possible
Cet article explique comment il est possible de faire une analyse énergétique d'une exploitation (selon la méthode appelée Planète). Il se base sur un exemple concret d'une exploitation dans le Maine-et-Loire.
Maturation de la viande de porc : influence sur la texture de longes issues de porcs Label Rouge et Standard
Un des reproches les plus fréquents concernant la qualité de la viande de porc porte sur sa tendreté après cuisson. Une des voies d'amélioration peut résider dans l'allongement de la période de maturation avant consommation. La maturation pendant 3 jours de longes entières a montré une augmentation de la clarté de la viande et une couleur tirant davantage vers le jaune. Le test de cisaillement a révélé une texture de viande plus tendre avec l'augmentation de la durée de maturation (longe entière ou barquette). Aucune différence de force de cisaillement n'a été mise en évidence entre la production Label Rouge et la production standard.
L'approche "Hérody-BRDA" et l'approche classique
Le GIS-GEPAB a engagé depuis 1996 une étude de comparaison entre l'approche Hérody-BRDA de connaissance des sols, et les méthodes classiques. Les deux méthodes s'accordent globalement en ce qui concerne le travail du sol, l'intégration de la battance en méthode classique permet toute fois d'affiner ce dernier. Les conseils sont également assez proches en ce qui concerne les apports magnésiens et les chaulages, la principale différence apparaissant pour les types de produits, l'approche Hérody distinguant l'état des apports minéraux (fractionnés, broyés ou non). Une observation similaire est faite pour les apports organiques. La plus grande différence apparaît pour les estimations d'apports de phosphates, l'approche Hérody préconisant des apports plus importants que la méthode classique.
Caractériser son sol par ses propres moyens
Présentation rapide et pédagogique de la caractérisation d'un sol par des observations de terrain : charge en cailloux, texture, R.U., calcaire, hydromorphie.
Détection d'OGM dans les aliments pour animaux : aspects théoriques et pratiques
C'est à Agroscope Liebefeld-Posieux (ALP), la station fédérale de recherches en production animale et laitière, que sont effectuées les analyses de détection d'organismes génétiquement modifiés dans les aliments pour animaux de rente. Depuis l'introduction en 1999 des limites soumises à déclaration concernant les OGM (3 % pour les matières premières et 2 % pour les aliments composés), pas moins de 1 600 échantillons ont été prélevés dans le cadre du Contrôle officiel des aliments pour animaux. Le bilan des analyses est réjouissant car très peu d'aliments composés ou de matières premières ont été l'objet de contestations par rapport à leur teneur en OGM. Les techniques de détection ont aussi évolué ces dernières années, pour gagner non seulement en rapidité, mais aussi en précision, puisque actuellement une quantification des éléments transgéniques est effectuée en opération de routine.
Entre contrainte et incitation : Analyse juridique de la qualification au titre de l'agriculture raisonnée
Dans les années quatre-vingt-dix, l'agriculture raisonnée est apparue comme une réponse des professionnels de l'agriculture intensive à la prise de conscience des pollutions d'origine agricole. Depuis 2002, elle est l'objet d'une procédure de qualification volontaire des exploitations et des produits. L'analyse juridique montre que le dispositif correspond à la mise en place d'une politique incitatrice dans un domaine déjà couvert par des réglementations définissant des obligations juridiques. Les pouvoirs publics, combinant contraintes et incitations, instituent une politique hybride dont la validité juridique est susceptible d'être mise en cause.
Observatoire des pratiques d'élevage en agriculture biologique : Rapport technique 2003
Cette année le Gablim a préféré présenter son rapport technique sur un CD plutôt que la version papier. En septembre 2001 a débuté un programme pluri-annuel qui consiste à observer et analyser sur une période significative (5 ans) l'évolution des pratiques d'élevage des bovins et ovins viande en Limousin et de "croiser" ces pratiques avec les résultats d'abattages (qualité des carcasses) et de découpe (qualité des viandes). Le but de l'étude n'est pas d'aboutir à une analyse économique ou statistique des pratiques des éleveurs, mais de les collecter et d'apprécier leur impact sur les produits de la ferme.
Le potentiel de minéralisation de l'azote du sol
Cet article évalue l'intérêt de la méthode de mesure du potentiel de minéralisation de l'azote du sol par incubation en milieu contrôlé. Des améliorations successives du protocole analytique ont débouché sur une méthode performante qui a permis de montrer l'effet positif de diverses techniques culturales (fumure organique, engrais vert, travail du sol, etc.) sur l'activité minéralisatrice de l'azote dans le sol. Les meilleurs résultats sont obtenus lorsque les pratiques culturales comparées sont en place depuis plusieurs années. L'hétérogénéité naturelle du sol au niveau parcellaire entraîne la nécessité de mesures répétées, qui renforcent la valeur des interprétations. La réduction de la durée d'incubation est envisageable ; elle permettrait de réduire le coût de l'analyse.
Propositions des producteurs de lait bio du CIL BRETAGNE - PAYS DE LOIRE
Le CIL Bretagne - Pays de Loire présente ses idées de définition du prix du lait bio. Le prix serait défini par région et pour un volume qui pourrait varier selon la conjoncture. Le but de ces propositions est de redonner de la transparence dans la fixation du prix et plus de libertés aux éleveurs sur la façon de conduire leur ferme. La fixation du prix doit permettre de prendre en compte le sort des éleveurs non valorisés en bio, afin qu'ils puissent percevoir une fraction de leur quota au prix bio, même s'il est convenu qu'ils soient collectés en conventionnel.
Research Report : Choosing organics : a path analysis of factors underlying the selection of organic food among Australian consumers
L'approche "Hérody-BRDA de connaissance des sols" - Echanges scientifiques
Bertil SYLVANDER, Auteur ; Claude CHEVERRY, Auteur ; Yves HERODY ; ET AL. | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA - CIAB | 2003Depuis la fin des années 80, le Bureau de Recherche et de Développement Agricole (BRDA), fondé par le pédologue Yves HERODY, propose aux agriculteurs une approche d'analyse des sols différente, qui permet aux agriculteurs de mieux se retrouver dans la gestion de la matière organique. Dans cette étude, l'INRA présente l'approche "HERODY - BRDA", puis une réflexion sur cette méthode, avant de la comparer à des approches classiques. Cette comparaison a permis de mettre en évidence des différences entre les deux méthodes : L'approche classique, qui intègre la battance, permet d'affiner le travail du sol. Pour les amendements (chaulage ou apport de magnésium), qui restent assez proches quantitativement, la différence se situe sur les types de produits apportés. L'approche HERODY semble mieux intégrer l'état de saturation et le potentiel microbien du sol, il distingue également l'état des apports (fractionnés, broyés...). Le conseil semble plus complet. La même observation est faite au niveau de la matière organique. Pour le potassium et le phosphore, on peut observer des différences entre les deux méthodes en fonction du type de parcelle.
Evaluation nutritionnelle et sanitaire des aliments issus de l'agriculture biologique
Ce rapport sur l'agriculture biologique résulte d'une auto-saisine de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments. Celle-ci était motivée par le fait qu'aucune évaluation d'ensemble n'avait été réalisée en France à ce jour, sur un plan nutritionnel est sanitaire, des pratiques spécifiques de l'agriculture biologique.
Résultats techniques et économiques de 94 exploitations laitières biologiques suivies dans le cadre des réseaux d'élevage
Les exploitations laitières bovines, conduites en élevage biologique, suivies au sein du dispositif national des réseaux d'élevage, proviennent de 43 départements, mais les régions Pays de la Loire, Bretagne et Normandie sont les plus représentées. En raison de l'hétérogénéité des systèmes, trois groupes d'étude ont été constitués : herbe seule, herbe + cultures, et herbe + maïs + cultures. Les analyses portent notamment sur le fonctionnement de l'atelier laitier (reproduction, conduite du troupeau, choix de la race, production...), la gestion du système fourrager, les charges de structure, l'efficacité technico-économique... Il en ressort, entre autres, que la valorisation des produits en circuits biologiques et la gestion économe de l'ensemble des postes de charges sont des éléments déterminants de la réussite économique.
Adéquation entre demande et offre de qualité du lait issu de l'agriculture biologique : Analyse au niveau des élevages dans le Massif Central et des transformateurs en Auvergne et Rhone-Alpes : Rapport final : Projet ADOQ soutenue par le pôle scientifique agriculture biologique Massif Central
Olivier ROQUE, Auteur ; Claire AGABRIEL, Auteur | LYON CEDEX 07 (Agrapole, 23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : ISARA-LYON | 2002Cette étude met en évidence des différences entre le lait produit en mode biologique par rapport au conventionnel. En effet, en production bio, on observe une faiblesse des taux (TB - taux butyreux et TP - taux protéique), en particulier sur la période hivernale, on observe également une numération cellulaire plus élevée. Il ressort également de cette étude que les producteurs bio ont une meilleure maîtrise des spores butyriques, mais avec de fortes variations possibles selon les années. Cette étude met également en évidence des points de blocage au niveau des transformateurs concernant le développement de la filière, mais ces derniers ne sont pas liés directement à des aspects techniques, mais plutôt à des aspects stratégiques des transformateurs.
La bioélectronique Vincent
Crée en 1948 par l'ingénieur hydrologue Louis-Claude Vincent, la bioélectronique est un technique utilisée pour : - déterminer l'état de vitalité, - favoriser la restauration de la santé, - connaître la qualité biologique. Mesurant le pH, le facteur d'oxydo-réduction rH2 et la résistivité électrique rô, la bioélectronique a permis de mettre en évidence l'aspect dynamique de l'eau. Mais malgré des millions de mesures et une utilisation dans plusieurs pays, cette technique est restée marginale en France.
Biomasse microbienne : à la recherche de la bonne mesure
L'activité microbienne du sol est considérable. L'Inra de Dijon estime à un milliard le nombre maximum de bactéries dans un gramme de terre. Même si les chercheurs ont déjà recensé 3000 espèces de microbes et plusieurs dizaines de milliers de champignons, on estime que ce monde est inconnu à 90%. Ainsi, la recherche d'indicateurs de la vie microbienne du sol est un travail de titans. Ceux-ci renseignent sur l'état de santé de la terre. Mais, l'interprétation d'un tel critère doit toujours se faire en fonction des autres paramètres du système de culture (fertilisation, pH, structure et organisation du travail, importance des éléments toxiques,...).
Cientistas comprovam maior valor nutritivo dos alimentos biologicos
Des chercheurs de l'Université de Rutgers ont décidé de répondre à la question Le bio est-il meilleur ? . Ayant sélectionné certains produits biologiques achetés dans des supermarchés ou dans des magasins diététiques, ils ont procédé à l'analyse de leur contenu notamment en matière d'éléments minéraux et ont comparé leur valeur nutritive à celle de produits issus de l'agriculture conventionnel.
Des huiles vierges pas toutes extra
La revue des consommateurs a réalisé des tests sur 24 huiles d'olive "vierge extra" présentes sur marché. Les huiles bio sont représentées dans cette analyse avec la présence de 6 références : Soleillou (Cora), Codefa Orca (Monoprix), Richard de Nyons (Carrefour), Redoro, Le Goût de la Vie et Bio Vivre. Les 6 références bio sont réparties au niveau des résultats. Les 2 premières arrivent dans les 4 premières. Les 2 suivantes sont dans la 2ème moitié du classement. Les 2 dernières figurent dans le groupe des 4 huiles déclassées. Sur la base des analyses chimiques, Le Goût de la Vie est déclassé en huile vierge et Bio Vivre en huile vierge courante.
Les 12 sels de Schüssler
Médecin allemand homéopathe du XIXème siècle, Wilhelm Schüssler découvrit que la santé de l'organisme tout entier dépendait avant tout de la santé d'une de ses parties les plus élémentaires : la cellule. Cette dernière est constituée d'une solution équilibrée de sels minéraux : Schüssler en isola les 12 essentiels, ceux dont la carence ou l'excès provoquent des décompensations, donc des maladies. La thérapie qu'il a mis au point est donc basée sur un rééquilibrage, une bonne balance des sels minéraux. Une méthode simple et infaillible pour individuer le déséquilibre minéral, avant même que la maladie ne se déclare, réside dans l'analyse faciale : sur le visage apparaissent des signes - état de la peau, couleurs, tâches - qui indiquent avec précision la carence ou l'excès en sels minéraux. Ce manuel explique comment effectuer les diagnostics en se basant sur l'analyse faciale et comment l'on pourra intervenir efficacement selon la thérapie des sels de Schüssler.
Agriculture durable : les critères de durabilité
En 1992, la conférence de Rio donne corps au concept de développement durable en définissant ses exigences dans tous les domaines de la société. L'adaptation de ce concept aux réalités de terrain est une recommandation forte de cette rencontre, et concerne entre autres le secteur agricole. Son application en France et la mise au point des outils permettant son analyse concrète, tel est le chantier mené par des agriculteurs, des animateurs, des enseignants et des chercheurs depuis 1995.
Après vêlage, elle maigrit trop
Quelques semaines après le vêlage, votre vache maigrit plus que de raison. Cet état a des conséquences sur sa production. Seule une étude détaillée et méthodique de son état peut mettre sur la piste des causes. Une bonne observation de la vache au repos et au cours de ses déplacements donnera des indices et parfois des causes possibles, mais des analyses pourront être opportunes pour confirmer des soupçons.
Biology of lactation
Depuis des millénaires, la lactation, fonction propre aux mammifères, a assuré leur pérennité et les hommes ont appris très tôt à domestiquer les espèces, source pour eux d'un élément d'une qualité exemplaire : le lait. Cet ouvrage, en anglais, est une approche moderne de la biologie de la glande mammaire et donne une vision globale des divers problèmes relatifs à la lactation. Il apporte aux étudiants, aux professionnels de la santé et de l'agriculture, aux chercheurs, les connaissances les plus récentes sur la physiologie et l'endocrinologie de la lactation, la mammogenèse, le rôle de la prolactine, les mécanismes de la sécrétion et de l'éjection du lait, le système nerveux central et la lactation, la génétique et les synthèses protéiques, l'immunologie et le glande mammaire, le métabolisme et la production laitière, le lait, la nutrition et les produits laitiers.
Caractériser la Matière Organique : pourquoi et comment ? Commentaires sur ISB, CBM et K1 - Première partie
De nombreux amendements organiques sont présents sur le marché mais on ne connait pas toujours leurs caractéristiques et leurs propriétés. Par ailleurs, la caractérisation agronomique des matières organiques se résume souvent à l'estimation de leur coefficient isohumique, par référence au paramètre K1 du modèle de Hénin et Dupuis sur les bilans organiques des sols. Comme il est clair que l'évolution des matières organiques dans le sol est principalement sous la dépendance de leurs constituants biochimiques, des chercheurs ont tenté de mettre au point des méthodes d'analyse standard, applicables à des produits variées (Indice de Stabilité Biochimique et Caractérisation Biochimique de la Matière organique). Commentaires sur les intérêts et limites des approches biochimiques et sur les relations entre ces dernières et K1.
Comparaison de fromages à pâte dure de type Gruyère produits en régions de montagne et de plaine
B. JEANGROS ; T. BERGER ; JO. BOSSET ; ET AL.Des fromages à pâte dure ont été fabriqués pendant un estivage en quatre lieux différents. Diverses observations et analyses y ont été effectuées : composition botanique des pâturages, composition chimique des herbages, des laits et des crèmes et des fromages, ainsi que des analyses sensorielles et rhéologiques de ces derniers après 8-9 mois d'affinage. Les procédés de fabrication ont été les mêmes, à l'exception du chauffage du lait. Cette étude encore en cours révèle déjà des différences significatives, tant dans la composition chimique que dans la flaveur desdits produits laitiers, selon qu'ils proviennent de régions de montagne ou de plaine.
Dosez l'urée et le glucose des vaches laitières
Le dosage de l'urée et du glucose dans le sang peut être un bon moyen d'estimer l'équilibre azote / énergie de la ration alimentaire en élevage laitier. Mais il faut veiller à faire les prises de sang dans de bonnes conditions et interpréter l'urémie et la glycémie l'une en fonction de l'autre et non pas séparément. Trois exemples fictifs permettent d'expliquer l'utilisation de cet outil pour diagnostiquer et corriger si besoin la ration.
Factors affecting the profitability of organic farms
Synthèse d'une étude menée par l'Unité d'Agriculture Biologique du Welsh Institute of Rural Studies. L'objet de cette étude est de fournir des données pour le programme de recherche et développement du Ministère de l'Agriculture de Grande-Bretagne afin d'améliorer l'efficacité agronomique et la rentabilité des fermes biologiques. Les informations de départ étant limitées (faible nombre de fermes dans chaque type et des résultats sur seulement deux ans), l'analyse n'a pas de signification statistique mais des tendances importantes ont pu être identifiées et discutées.
Faire face à une série d'avortements
Les avortements chez les bovins ne sont pas une fatalité. Même si la cause est parfois difficile à déterminer, une analyse rigoureuse et méthodique permet de proposer des améliorations. Proposition d'une démarche en quatre étapes : isoler les vaches, rechercher les facteurs de risques, recueillir et analyser les informations, interpréter et agir.
Manger bio : des malentendus à dissiper
Devant l'explosion du marché bio, 60 millions de consommateurs a donc cherché à informer ses lecteurs sur la nature des produits bios. 10 pages d'analyses souvent partielles, parfois partiales, sur la perception, la qualité sanitaire, l'origine et les prix des produits bios. Un dossier riche en informations mais qui n'insiste pas suffisamment sur l'obligation de moyens ou sur les structures de distribution mises en place par les producteurs. Indispensable néanmoins pour se faire une opinion et participer à la polémique qui entoure cette publication !
Mesure de la qualité : l'analyse sensorielle
Produire pour approvisionner régulièrement le marché n'est plus une fin en soi. En effet, le produit doit garder un bon niveau qualitatif de la récolte jusqu'aux rayons. Des caractères physico-chimiques à l'analyse sensorielle jusqu'aux tests consommateurs, les fruits et légumes peuvent être désormais contrôlés tout au long de la filière.
Output and Public Expenditure Implications of the Development of Organic Farming in Europe
Peu à peu, l'agriculture biologique s'est constitué une place de choix dans les grandes lignes actuelles de politique agri-environnementale de l'Union Européenne. Cependant, l'impact spécifique de l'AB sur le rendement agricole et sur les dépenses publiques a été rarement étudié jusqu'à présent. Dans ce 4ème volume de la série "Organic Farming in Europe : Economics and Policy", R. Zanoli et D. Gambelli fournissent une analyse détaillée des conséquences économiques dûes à l'agriculture biologique dans les pays de l'Union Européenne et dans trois pays non-membres (Pays Bas, Suisse, République Tchèque) en s'appuyant sur les dernières études faîtes dans ce domaine. Les auteurs donnent des informations basées sur les faits et des données empiriques, ce qui fait de cet ouvrage une ressource précieuse pour comprendre les succès, les défis, les perspectives de soutien politique en ce qui concerne l'agriculture biologique en Europe.
Parole aux consommateurs de circuits courts
Des expériences ont été réalisées par la station d'expérimentation légumière de Poitou-Charentes, l'ACPEL, (en collaboration avec les Chambres d'Agriculture de Charentes-Maritime et des Deux-Sèvres et le groupe Agrobio Poitou-Charentes) et se sont déroulées sur trois ans. 38 variétés de tomates ont été plantées en terre, sous tunnel plastique, toutes ces variétés respectant le cahier des charges de l'agriculture biologique. Deux types d'analyses pour évaluer les critères qualitatifs de chaque variété ont ensuite été menés : une analyse sensorielle (qui n'a pas été reconduite à cause du coût de ce type d'étude) et une approche basée sur l'enquête directe auprès des consommateurs. Ces derniers, selon l'appréciation visuelle ou gustative, ont des avis divergents. Ainsi, des variétés sont plus appréciées pour leur goût, d'autres pour leur aspect visuel,...
Pour doser les résidus de produits phytosanitaires ou les mycotoxines
Des kits de détection sont proposés pour rechercher soit des résidus de produits phytosanitaires (insecticides, herbicides), soit des mycotoxines. Il s'agit le plus souvent de kits immunoenzymatiques ELISA basés sur la réaction antigène anticorps. La réponse de ces kits est cependant encore lente en regard des besoins et leur utilisation impose en outre un environnement de laboratoire. Pour le terrain, il faudra probablement attendre la mise au point et l'évaluation des nouveaux outils que sont les biocapteurs.
Programme Systèmes Terre et Eau 1994-1999 ; Systèmes d'élevages herbagers autonomes en Bretagne
Le programme Système Terre et Eau est une contribution à la mise au point de systèmes de production agricole plus autonomes, plus économes, respectueux de l'environnement et durables. Au travers d'une démarche fondée sur l'interdisciplinarité et l'implication de partenaires d'horizons variés, le programme s'est appuyé pendant cinq ans sur les exploitations bretonnes de polyculture-élevage du CEDAPA. En complément du réseau d'exploitations, un dispositif expérimental a été mis en place sur deux bassins versants de très petites dimensions afin d'évaluer avec plus de précision les risques de pollution des eaux liés aux pratiques de culture et de conduite des troupeaux. Enfin, en parallèle à ces deux études, un essai d'analyse des externalités induites par les systèmes de production étudiés et de l'impact social au niveau local a été réalisé. Présentation du bilan et des résultats du programme dans cet ouvrage qui rassemble les contributions au colloque tenu sur le sujet les 29 et 30 avril 1999.
Questions sur la bio
Comment l'agriculture biologique peut-elle se protéger de l'agriculture conventionnelle ? Pourquoi les prix des produits bio sont-ils plus élevés ? Que penser des analyses de 60 millions de consommateurs et de la présence de mycotoxines ? Quelles sont les garanties sur les produits d'importation ? Questions posées à Corinne Langlais du Syndicat Européen des TRansformateurs de produits de l'Agriculture Biologique (SETRAB).
La recherche sur la qualité s'intéresse au vivant
Arriver à définir et à évaluer la "vitalité" est depuis longtemps une préoccupation majeure de la recherche biodynamique. Un nouvel essai avec des haricots à perche a permis de comparer la production biodynamique et la production hors-sol ainsi que les semences conventionnelles et Demeter. En plus des méthodes d'analyse agronomiques et chimiques classiques, des tests de qualité capables de donner des indications sur la qualité intrinsèque des produits ont été menés.
Résidus de pesticides dans le lait
L'engouement étonnant dont bénéficie l'agriculture biologique peut satisfaire ou inquiéter ! En toute hypothèse, cela devrait conforter tous ceux qui ont toujours pensé que contrôle et certification ne pouvaient que valoriser ce mode de production. Aujourd'hui, il apparaît cependant que cela n'est pas suffisant : les consommateurs exigent que les résultats soient à la hauteur de leurs attentes mais aussi des suppléments de dépenses que cela suppose. Il est légitime dans ce contexte de tenter de répondre aux questions des consommateurs et des acteurs de la filière : les produits biologiques sont-ils vraiment meilleurs sous l'angle des résidus chimiques ? D'autre part, compte tenu d'une hypothèse de pollution ambiante non nulle, peut-on distinguer clairement des seuils de résidus qui témoigneraient d'une fraude ?
Seed : conventional v. organic ?
Les semences biologiques sont rares en Europe, et encore plus au Royaume-uni. La fin de la période de dérogation approchant, de nombreux agriculteurs biologiques s'interrogent sur la quantité disponible et la provenance des semences et ce qu'il se passerait s'il en manquait. Il y a bien des semences biologiques disponibles, mais le problème se pose de la diversité des espèces et des variétés. De plus, ces semences se comporteront-elles comme celles auxquelles s'étaient habitués les agriculteurs ? C'est pour répondre à cette question que le centre EFRC a entrepris des recherches en laboratoire et sous serre pour juger de la différence de germination et de croissance des semences conventionnelles non traitées en comparaison avec des semences biologiques.
La variété d'alchémille jaunâtre APER - Approche culturale et phytochimique
C. REY ; I. SLACANINDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 31, n° 6 01/11/1999) / p. 309-316 (8)L'alchémille est une plante médicinale très connue dans l'usage populaire pour ses vertus emménagogues, anti-diarrhéique et anti-inflammatoires. Son nom recouvre en réalité un groupe d'espèces et de formes différentes. L'alchémille jaunâtre "Aper" a été trouvée dans la nature à Liddes. Elle se distingue par la régularité de son phénotype, par sa forte vigueur, par sa grande floribondité et par sa résistance à l'oïdium de l'alchémille. L'analyse de ses pricnipaux composés actifs a montré des teneurs élevées en tanins, en flavonoïdes et en vitamine C. De culture facile, son rendement en plante sèche fleurie varie, selon les sites culturaux, entre 22 et 62 kg à l'are à partir de la 2ème année. Depuis quelques années, "Aper" est utilisée en Suisse dans l'industrie alimentaire pour la fabrication de bonbons, de tisanes et de thé froid.
L'Agriculture Biologique en Alsace : état des lieux et éléments d'analyse
Premier travail d'enquête réalisé au sein du Service Régional de l'Economie Agricole d'Alsace, ce rapport permet un rapide tour d'horizon des différentes filières biologiques de la région. Des structures d'accompagnement aux marchés des produits biologiques, en passant par une typologie des exploitations ; des céréales au vin, l'analyse de la filière biologique régionale met en lumière : - l'inorganisation des filières de production, - la faiblesse des relations avec les circuits d'aval, - les multiples freins psychologiques à la conversion. Et ce malgré les nombreux atouts dont dispose l'Alsace : une situation frontalière, de nombreux moyens financiers et humains, une très forte demande, et la possibilité d'échange technique avec la Suisse et l'Allemagne.
L'analyse de terre aujourd'hui
L'ouvrage rend compte des 20 dernières années d'études sur la gestion de la fertilité par l'analyse de terre. Clair, pratique, concis, il permet de comprendre les conditions de l'équilibre chimique, physique et biologique d'un sol. Plus de 70 planches et schémas commentés exposent les lois de la fertilité, la pratique de l'analyse de terre, et livrent de précieuses clés d'interprétation.
La bio-électronique de Vincent
Les méthodes qualitatives sont des méthodes expérimentales d'approche du vivant permettant d'en tirer des renseignements non pas analytiques ou quantitatifs, mais synthétiques et globaux. Au premier rang des méthodes qualitatives se placent les méthodes morphogénétiques ou sensibles, dont la cristallisation sensible. A côté de ces méthodes il existe des méthodes quantitatives utilisables à des fins qualitatives, parmi celles-ci, la bio-électronique de Vincent. Présentation.
Compost de fientes et d'écorces
A Plésidy (Côtes d'Armor), Joël Simon transforme chaque année, depuis 7 ans, les fientes de 100 000 poules en amendement organique. Au fil du temps, sa technique de compostage s'est affinée. Le mélange initial est maintenant composé de 55 % de fientes, 15 % d'écorces sèches, 30 % de recyclats. Explications de sa technique.
Le compostage de fumier de bovin
Le fumier de bovin est le produit qui se composte le mieux. L'idéal est un fumier pailleux (10 kg de paille par gros bovin). Si les animaux ne séjournent que la moitié du temps sur la litière, 5 kg peuvent suffire. On peut partiellement remplacer la paille par un autre substrat carboné (roseau...) mais rien ne vaut une paille de blé ou de triticale. Car la tige est creuse et avec la litière en absorbe les jus.
Conseils pratiques pour l'échantillonnage des composts
. Rappel sur la nécessité de rigueur dans la conduite d'un échantillonnage. Les textes officiels. Matériel nécessaire pour l'échantillonnage des andains. Construction d'un diviseur ou échantillonneur. Exemple d'application concrète des principes d'échantillonnage au cas d'un andain. Soin pour la rédaction de l'étiquette ou/et du rapport d'échantillonnage. Constitution d'une bibliothèque d'échantillons.
Contribution of organic livestock farming for the assessment of sustainability
Dans les pays européens, l'agriculture biologique est en compétition avec l'agriculture intégrée et celle raisonnée pour être reconnue comme un modèle d'agriculture durable. Jusqu'à récemment, la question de la durabilité s'est beaucoup focalisée sur les productions végétales, mais le sujet est d'importance croissante pour les productions animales et notamment pour l'élevage biologique, partie intégrante de l'agriculture biologique. L'article souligne les diverses caractéristiques du système d'élevage biologique et dessine de quelles façons il peut contribuer à évaluer la durabilité en agriculture.
Dans les semences ou les produits transformés, détecter la présence d'OGM, c'est possible
La société Genolife développe depuis 1997 une technique capable de détecter les semences et les aliments transgéniques.