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Qualité des fourrages, campagne 2016
Fanny DUMET, AuteurDes opérations "analyses de fourrages" ont été, comme chaque année, proposées aux éleveurs limousins, en lien avec le Programme Herbe et Fourrages en Limousin. En 2016, 900 échantillons ont ainsi été collectés et analysés par une méthode infra-rouge qui permet un traitement rapide pour un coût réduit. L'objectif est d'accompagner les éleveurs dans la définition d'une alimentation cohérente dans leur élevage. Après une description des caractéristiques (climat, précipitations) de la campagne 2016, les résultats des analyses sont présentés pour les ensilages, les enrubannages et les foins.
Les revenus 2016 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire - Edition décembre 2017
La Chambre dAgriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec les centres de gestion et les associations comptables, a compilé les chiffres des revenus agricoles bio 2016 de cette région. 532 exploitations des Pays de la Loire ayant terminé leur phase de conversion en AB ont été étudiées, réparties dans 7 catégories : 177 exploitations bovins lait, 49 exploitations bovins viande, 18 exploitations poules pondeuses, 14 exploitations volailles de chair, 18 exploitations grandes cultures, 46 exploitations maraîchage, 30 exploitations viticulture. Dans le premier chapitre, sont présentées les analyses de lensemble des 532 exploitations. Les chapitres suivants sont consacrés aux résultats de chacune des sept catégories. Ces résultats concernent : le travail sur lexploitation, la SAU, lanalyse financière, les résultats économiques et les ateliers animaux. Ces données compilées constituent des références pour les porteurs de projet bio et permettent à chaque agrobiologiste de se situer par rapport à son projet, son système et ses ambitions.
Saumons fumés : Les labellisés créent la surprise
Marie-Noëlle DELABY, Auteur ; Claire GARNIER, AuteurL'UFC-Que Choisir a analysé 23 saumons fumés : 6 sauvages et 17 d'élevage. Si tous contiennent des traces de dioxine, PCB et métaux lourds, les poissons Label rouge et bio sont parmi ceux qui présentent les plus forts taux de contamination. Cela s'expliquerait par le fait que, dans ces élevages labellisés, 50 % de l'alimentation des saumons est d'origine marine, notamment des farines et huiles de poissons. Ainsi, ce régime se rapproche de l'alimentation naturelle de ces poissons carnassiers. En élevage conventionnel, les ressources d'origine végétale, moins coûteuses, sont privilégiées. Or, les poissons utilisés pour nourrir les saumons d'élevage sont des poissons gras, qui accumulent les contaminants environnementaux, et ce d'autant plus dans les farines et huiles issues de leur transformation. En encart, la question de l'importation de saumon OGM suite à la mise en place du Ceta (accord de libre-échange entre la France et le Canada) est posée. Un autre encart aborde l'élevage d'insectes pour nourrir les poissons.
Activité biologique du sol : Analyser l'évolution des résidus de culture
Joëlle FUSTEC, AuteurDans le cadre du programme de recherche AgrInnov, l'unité de recherche LEVA (Légumineuses, Ecophysiologie Végétale, Agroécologie), de l'ESA d'Angers, a développé un indicateur de l'activité biologique des sols : le LEVAbagMD. Il s'agit d'un petit sac de nylon, de mailles de 1 mm, dans lequel est placée de la paille standardisée. Ce sac est enterré dans le sol, à 10 cm de profondeur, vers fin février. Récupéré quatre mois plus tard, le contenu restant est analysé, ce qui permet de calculer un taux de dégradation de la paille, et donc d'avoir une indication sur l'activité biologique du sol.
Analyse longitudinale de la vulnérabilité des exploitations bovines biologiques aux variations de climat et de prix des produits
L'autonomie alimentaire est une préoccupation importante des élevages biologiques. Dans ce contexte, le projet Casdar OptiAliBio, piloté par l'Institut de lÉlevage (Idele), a pour objectifs, entre autres, d'analyser la résistance des élevages bovins biologiques aux aléas climatiques en termes d'autonomie alimentaire, et d'identifier et/ou développer des stratégies d'adaptation pour faire face à ces aléas. A la demande de l'Institut de lÉlevage et de l'Inra, partenaire d'OptiAliBio, un groupe d'étudiants de VetAgro Sup a réalisé une analyse longitudinale de la vulnérabilité des exploitations bovines biologiques aux variations de climat et de prix des produits. Pour cela, des données chiffrées issues des Réseaux d'élevage ont été utilisées, et 29 éleveurs 12 en bovins lait et 17 en bovins viande ont été enquêtés dans le Puy-de-Dôme et les départements limitrophes. Ce travail a permis d'identifier des stratégies d'adaptation mises en place par les éleveurs pour mieux faire face aux aléas climatiques, de façon ponctuelle ou à plus long terme. Les résultats obtenus montrent que le niveau d'autonomie alimentaire est lié à une combinaison de facteurs. Les exploitations les plus autonomes sont généralement celles qui dégagent le meilleur revenu et qui montrent une amélioration continue de leurs résultats. En termes d'adaptation aux aléas climatiques, les techniques ponctuelles sont plus souvent mobilisées par les éleveurs que les stratégies à long terme. Les pratiques clés identifiées peuvent être divisées en deux catégories : - celles qui passent par l'augmentation de la quantité de ressources disponibles ; - et celles qui passent par la diminution des besoins des animaux.
Bactéries, champignons, lombrics, nématodes... La vie du sol sort de l'ombre
Christian GLORIA, AuteurUn bon fonctionnement du sol est primordial pour les productions agricoles. Si les analyses physico-chimiques sont courantes pour caractériser un sol, elles ne donnent pas d'indications sur la vie biologique des sols. Pourtant, ce sont bien les nombreux et divers organismes présents dans le sol qui assurent les fonctions biologiques indispensables aux activités humaines. Dans le cadre du projet Casdar AgrInnov, des outils de diagnostic de la dimension biologique des sols, initiés au préalable par l'Ademe, ont été testés par près de 250 agriculteurs. Ils visent à caractériser les populations de bactéries et champignons, nématodes, et lombrics. Les outils sélectionnés devaient être assez simples à mettre en uvre, facilement interprétables, peu onéreux et fiables.
Les exploitations d'élevage herbivore économes en intrants (ou autonomes) : Quelles sont leurs caractéristiques ? Comment accompagner leur développement ? : Rapport d'étude
Sophie DEVIENNE, Auteur ; Nadège GARAMBOIS, Auteur ; Pierre MISCHLER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (78 rue de Varenne, 75 349, FRANCE) : MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET (MAAF) | 2016Cette étude, réalisée par AgroParisTech, l'Idèle et le Réseau Agriculture Durable, vise à identifier les systèmes herbagers de production autonomes/économes, à l'échelle de la France, à en caractériser les "performances" économiques, environnementales et sociales, et à identifier les leviers permettant de favoriser leur développement. L'étude comprend notamment : La réalisation d'un recensement des systèmes herbagers économes et la caractérisation de leur mode de fonctionnement, en établissant une typologie adéquate (selon les productions, les zones géographiques, le système fourrager, l'importance du pâturage, etc.) ; Une quantification des performances économiques, environnementales et sociales des élevages herbivores économes, et une comparaison par rapport aux élevages herbivores ne mettant pas en uvre les principes de la complémentarité entre ateliers du "modèle" polyculture-élevage. Le volet social, avec notamment la prise en compte de l'emploi et du travail, est lui aussi abordé ; Une analyse des trajectoires d'exploitations ayant opté pour des systèmes économes/autonomes, et mettant en évidence les facteurs explicatifs de la transition. Les effets qu'ont eus les politiques agricoles sur les dynamiques de spécialisation ou, au contraire, sur les dynamiques d'autonomie des systèmes, sont étudiés ; Une réflexion sur les leviers de développement de ces systèmes : conseil, accompagnement, politiques publiques.
L'interview du mois : Marc Dufumier : Changement de paradigme agricole
Jean HARZIG, AuteurPour Marc Dufumier, l'agroécologie, c'est ce que l'agronomie n'aurait jamais dû cesser d'être. "On s'est trompé, dit-il, en pensant résoudre la question des rendements en se polarisant sur la génétique. Le rendement ne doit plus se mesurer à l'échelle de la plante, mais à celle de l'agro-système". Marc Dufumier appelle à une évolution technique majeure des systèmes agricoles, en procédant par étapes via la transition écologique, sur fond de remise à plat de la PAC et de valorisation des services écologiques et sociaux rendus par l'agriculture. Dans cet article, il apporte sa vision et son analyse de la crise actuelle de l'agriculture française, de la crise du lait, des atouts de l'agriculture française, mais aussi de la question des engrais phosphatés et de la gestion des bioagresseurs.
Les limites de la comparaison « agriculture conventionnelle » versus « agriculture biologique » dans la définition de stratégies de sélection. Exemple des céréales à paille
Antonin LE CAMPION, Auteur ; François-Xavier OURY, Auteur ; Emmanuel HEUMEZ, Auteur ; ET AL., AuteurPlusieurs études portent sur des comparaisons agriculture conventionnelle versus agriculture biologique, notamment en termes de sélection, avec en toile de fond la question de savoir si les stratégies de sélection pour lAB doivent être directes (faites en AB) ou indirectes (extrapolation de résultats détudes faites en conventionnel). En prenant le cas des céréales à paille, les auteurs ont fait un travail dinventaire des études de ce type dans la littérature. Or, ce travail danalyse de la littérature montre de très grandes diversités de pratiques derrière aussi bien les termes dagriculture conventionnelle (ex : de très intensif à extensif) que ceux d'agriculture biologique. Ceci explique que les études comparatives AB/conventionnelle montrent parfois des résultats contradictoires. Par ailleurs, en AB, il est essentiel de prendre en compte les interactions génotype x environnement x pratiques. Or, toute comparaison, pour être solide, voire pour envisager une généricité des résultats, doit comparer ce qui est comparable. Les auteurs proposent donc une ébauche de classification permettant de « repérer la proximité entre études », classification basée sur un indicateur de fertilité des milieux. Ceci permettrait de faciliter les échanges et de tenter « daméliorer les stratégies de sélection en clarifiant les comparaisons ».
Orienter les interventions futures pour répliquer à grande échelle la gestion durable des terres
Le but de lanalyse des leçons apprises des expériences du programme stratégique dinvestissement sur la gestion durable des terres en Afrique subsaharienne (SIP) était dorienter les engagements / investissements futurs, en particulier dans le cadre des récentes déclarations de lUnion africaine sur lagriculture et la réhabilitation des terres par le NEPAD, le FEM, TerrAfrica, lInitiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahel et Sahara (GGWISS), les organismes des Nations Unies et autres bailleurs de fonds. Ce document présente un résumé des résultats destiné aux décideurs nationaux, organismes, partenaires de développement et bailleurs de fonds, et à prendre en compte pour des interventions futures à grande échelle de la gestion durable des terres (GDT).
Petits ruminants : Comment gérer le parasitisme ovin sur sa ferme ?
Valérian LEBON, AuteurLe parasitisme lié aux strongles digestifs et respiratoires reste un problème sanitaire important en élevage ovin. Pour limiter le recours aux traitements et les risques, croissants, de résistance des parasites aux antihelminthiques, il faut donner priorité à la prévention et mettre en place certaines pratiques spécifiques. Le choix de traiter ou non peut sappuyer (mais pas seulement) sur les résultats dune coproscopie. Cet article présente les points importants à avoir en tête pour faire un bon prélèvement. Ainsi, une coproscopie collective peut être faite, de une à trois/quatre fois par an selon le niveau de parasitisme. Lidéal est alors de prélever les 5 à 10 grammes de fèces frais (par voie rectale si possible) sur un groupe danimaux représentatif dun même lot. Les prélèvements sont à expédier au laboratoire rapidement, avec un conditionnement individuel : le laboratoire se chargera de mélanger les fèces prélevées. Si le résultat de lanalyse peut aider à la prise de décision de traiter ou non, il peut aussi permettre de voir limpact des pratiques ou des mesures préventives mises en place. Et là, diverses actions peuvent aider à limiter la charge parasitaire : pratiquer le pâturage alterné (ex. avec des bovins), éviter le surpâturage, les chargements trop élevés ou encore les zones humides, favoriser lallongement des durées de retour sur pâtures (8 semaines dans lidéal), ou encore introduire des cultures ou des fauches dans le cycle de pâturage... La sélection danimaux résistants est aussi un moyen dagir.
Programme InterVaBio : Note d'information : Mai 2016
Le projet InterVaBio, qui rassemble le GRAB, AgroParisTech, Agrobio Périgord, l'INRA, Bio Loire Océan et l'Université d'Avignon, a pour objectifs d'évaluer, avec des agriculteurs, des variétés reproductibles, en particulier en conditions limitantes ou restreintes, dans différentes régions de France, puis de diffuser les variétés sélectionnées. Il vise également à évaluer la réponse au stress de variétés de tomates soumises à une restriction d'irrigation et de fertilisation. Les essais réalisés dans ce cadre, en 2015, sont présentés. Cette brochure propose ensuite une synthèse des résultats d'analyse des composants nutritionnels et gustatifs des tomates, dont une partie concerne l'impact de la réduction d'intrants sur la qualité du fruit. Enfin, un article présente "Une étude pratique sur la relation entre producteurs et consommateurs des légumes issus des semences paysannes".
Les revenus 2015 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire
Pour la 7ème année consécutive, les Chambres dagriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec les centres de gestion, ont compilé les chiffres des revenus agricoles bio 2015 de cette région. Lannée 2015 a connu une vague de conversions importante en Pays de la Loire (153 conversions pour environ 11 800 ha), et cette dynamique sest amplifiée en 2016 avec près de 320 conversions et 22 000 nouveaux ha en bio. Aussi, les chiffres de cette édition vont pouvoir servir de références, notamment pour les agriculteurs récemment engagés et pour ceux qui pensent reprendre une ferme bio ou qui envisagent une conversion. L'étude a pris en compte 577 exploitations bio (dont 183 en production laitière bio). Le document rassemble des références technico-économiques en agriculture biologique par grands systèmes de production.
Les systèmes bovins lait bio à l'épreuve du climat !
Le projet Casdar Optialibio vise à proposer des solutions d'adaptations pour une plus grande autonomie alimentaire et une meilleure résistance aux aléas climatiques dans les élevages bovins biologiques, deux questions essentielles pour la durabilité de ces élevages. Pour cela, un état des lieux de l'autonomie alimentaire et de ses déterminants a d'abord été réalisé, à partir du suivi de 457 exploitations sur 13 ans (2000 à 2012 ; données issues du dispositif « Inosys-Réseaux d'élevage »). Les résultats pour la filière laitière biologique sont présentés dans cet article. Cet état des lieux a ensuite permis d'identifier les éléments déterminants pour optimiser le niveau d'autonomie, en lien avec les performances techniques et économiques des exploitations.
The Hidden and External Costs of Pesticide Use
Denis BOURGUET, Auteur ; Thomas GUILLEMAUD, AuteurUne évaluation juste des pesticides est essentielle pour nourrir le débat actuel sur les réelles conséquences de leur utilisation. Si les pesticides sont un moyen de lutter contre les ravageurs de l'agriculture, ils entraînent aussi différents types de coûts : des coûts directs liés à leur achat et à leur application, et des coûts indirects dus à leur impact sur la santé humaine et l'environnement. A travers l'analyse de 61 articles publiés entre 1980 et 2014 et de données indépendantes, cette étude propose un examen complet de ces coûts et de leur évaluation. Quatre catégories de coûts ont été définies : - les coûts liés à la réglementation (y compris ceux liés à la surveillance des bassins de captage et à la dépollution des eaux) ; - les coûts liés à la santé humaine ; - les coûts environnementaux ; - et les frais d'évitement (comprenant par exemple les excédents de dépense des ménages qui font le choix de l'agriculture biologique pour "éviter" les pesticides). Ces coûts peuvent être directs mais généralement cachés aux consommateurs, ou indirects et le plus souvent payés par un tiers. Cette étude a révélé que les coûts économiques liés à l'usage des pesticides étaient peu traités dans la littérature et qu'ils avaient été indubitablement sous-estimés par le passé. Le ratio bénéfice/coût de l'usage des pesticides, réévalué pour plusieurs pays, montre que les coûts pourraient être plus importants que les bénéfices. Les auteurs préconisent par ailleurs que l'impact clé à évaluer est celui lié aux maladies et aux décès dus à une exposition chronique aux pesticides. Si ce coût était pris en compte, le ratio bénéfice/coût pourrait facilement passer en-dessous de 1. Sa quantification est donc nécessaire pour une évaluation plus précise de l'utilisation des pesticides et à des fins réglementaires.