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Nettoyage, tri et stockage des grains : Précision et modularité
BIOFIL, AuteurCinq constructeurs et distributeurs fournissent des informations sur leur offre déquipements pour le nettoyage, le triage et le stockage des produits céréaliers. Agriconsult distribue, installe et entretient des installations basées sur le triage optique des grains. Agromatic est spécialisée dans la fabrication déquipements destinés au contrôle de la température des céréales stockées en cellules ou à plat. Denis a créé un nouveau nettoyeur-séparateur qui nettoie des céréales à un débit de 10 t/h, des semences à raison de 2 t/h et qui trie des produits mélangés à raison de 10 t/h. Dorez a conçu une station mobile de nettoyage, triage et séparation de cultures associées. Elle peut trier jusquà cinq fractions (en comptant les écarts de tri). La société FAO présente sa nouvelle gamme de cribleurs rotatifs. Ces derniers ont été retravaillés pour faciliter les réglages et avoir plus facilement accès à leur maintenance.
Nouvelle-Aquitaine : Violine, une prune et une histoire
Guy DUBON, AuteurDans le Lot-et-Garonne, la coopérative Prayssica produit une nouvelle variété de prune nommée Violine. Cette dernière ressemble à une mirabelle violette, avec un fruit de petit calibre, légèrement allongé, et une chair très sucrée (entre 22 et 35° brix). Violine est issue de la variété Datil, une ancienne variété de la région déjà cultivée par les Romains du côté dAgen. Cette variété a été sauvegardée et relancée. Les premières plantations ont débuté il y a cinq ans. Actuellement, sept hectares de prunes Violine sont cultivés. Cent tonnes de prunes ont été produites pour leur première année de commercialisation, et Prayssica compte doubler les surfaces et les volumes dici trois ans. Prayssica a dailleurs fait le choix de produire Violine exclusivement en bio.
La Préalpes du Sud : Une brebis en souplesse dutilisation
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLe berceau de la brebis Préalpes du Sud (autrefois appelée Savournon, Sahune ou Quint) est situé dans les contreforts des Alpes. Elle est actuellement présente principalement dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de la Drôme et de lArdèche. 241 100 brebis ont été recensées au dernier RGA. Cette race allaitante de format moyen (55-70 kg pour les brebis, 75-100 kg pour les béliers) a une peau et une toison blanches. Elle résiste bien à la chaleur, valorise des ressources fourragères grossières (parcours, garrigues), et est adaptée au pâturage en estive et à la transhumance. Avec son bon potentiel boucher, elle est souvent utilisée en race pure, mais elle peut être croisée avec des béliers à viande pour améliorer la conformation et la croissance des agneaux. Elle est aussi très souple dutilisation puisquelle est aussi bien adaptée aux conduites extensives sans complémentation quaux conduites intensives avec trois agnelages en deux ans (elle a une bonne aptitude au dessaisonnement). Le schéma de sélection est également présenté.
Récolter des mélanges riches en protéines
Emeline BIGNON, AuteurUn essai sur les mélanges céréales-protéagineux à moissonner a été conduit, pendant huit ans, en agriculture biologique, en Normandie. Son objectif était dobtenir un mélange équilibré, couvrant, qui limite les risques de verse et avec une maturité conjointe des cultures pour la récolte. Amandine Guimas, conseillère à la Chambre dAgriculture de lOrne, en présente les enseignements : les rendements sont très variables (15 à 65 qx/ha) tout comme la teneur en MAT (11 à 24 %, elle est principalement liée à la proportion en protéagineux). Sur la quinzaine de mélanges testés, neuf ressortent par rapport aux autres. Leurs caractéristiques sont présentées dans un tableau récapitulatif et le mélange triticale-féverole est celui qui semble le mieux répondre aux divers objectifs. Trois solutions sont possibles pour implanter la féverole : à la volée avant le labour et le semis de la céréale ; en même temps que la céréale avec un combiné de semis (mais attention au risque de déficit hydrique comme la graine est enfouie à 2-3 cm seulement) ; à la volée, après labour, et avec le semis de la céréale dans un second temps.
Semences grandes cultures : Nouvelles variétés
BIOFIL, AuteurSix semenciers et distributeurs fournissent des informations sur leurs offres variétales adaptées à la bio. Agri Obtentions a récemment inscrit trois nouvelles variétés de blé tendre dhiver à la liste A du Catalogue officiel français (deux variétés panifiables et une variété biscuitière). Lentreprise Lemaire Deffontaines vient détoffer son réseau dessais grâce à trois sites dexpérimentation supplémentaires. En 2017, elle avait inscrit trois variétés appréciées en AB : une de grand épeautre, une de blé dhiver barbu et une dorge de printemps. Partner & Co propose un maïs à grains cornés-dentés (maïs hybride à trois voies) pour les zones semi-précoces. Ce dernier peut être récolté aussi bien en ensilage quen grains. Saatbau propose des variétés de soja précoces à haut rendement. Leur taille élevée et leur insertion haute des premières gousses facilitent la conduite en bio. Lentreprise Thierry Hache propose deux nouvelles variétés dans le cadre de la démarche Grainoble® en filière tracée bio : une de blé meunier et une de triticale précoce. Top Semence est lun des pionniers de la sélection du pois chiche en Europe. Il a déposé six variétés en 2017 avec des résistances variétales intéressantes en agriculture biologique.
L'amandier en bio : Pourquoi pas dans le Sud-Ouest ?
Séverine CHASTAING, AuteurLes amandes sont une production de niche en France : 5 000 ha, dont 295 en bio. Outre la sensibilité de lamandier aux conditions climatiques (gel et luminosité), il présente, comme tous les arbres de fruits à noyau, une sensibilité face aux maladies cryptogamiques qui sont difficiles à maîtriser en bio. Cet article présente les principaux éléments à connaître pour conduire un verger damandiers bio. Il commence par apporter des données chiffrées sur la production française et sur les importations. Il décrit ensuite les conditions pédoclimatiques dans lesquelles cet arbre peut être implanté (température, lumière, type de sol). La conduite du verger (en gobelet, 250 à 300 arbres/ha) est également détaillée, ainsi que la formation des amandiers (4 à 6 charpentières). Le choix variétal est également évoqué à laide de deux tableaux : lun présente les caractéristiques de quatre variétés de porte-greffes et lautre celles de six variétés damandes à greffer. Les maladies (monilia fleur et rameau, fusicoccum) et les ravageurs (guêpe de lamande, carpocapse des prunes, tordeuse orientale du pêcher, puceron) sont également évoqués, ainsi que les moyens de lutte utilisables en bio. Les investissements pour le matériel nécessaire à la récolte et au séchage sont également évoqués.
Ergonomie et organisation : Larrachage mécanisé des légumes racines
Edouard MEIGNEN, AuteurLarrachage de légumes racines nest pas une opération facile et peut engendrer une forte pénibilité, surtout en sol lourd. Pour mécaniser cette tâche, différents équipements plus ou moins sophistiqués existent sur le marché. Quatre dentre eux (lame souleveuse, arracheuse aligneuse avec panier de déterrage, arracheuse à tapis et arracheuse par les fanes) sont comparés à laide dun tableau qui synthétise à la fois leurs caractéristiques, leurs avantages et leurs inconvénients. Quelques conseils sont également apportés afin de pouvoir réfléchir son investissement en prenant en compte les critères suivants : la capacité de stockage au frigo, lamortissement de la machine, lorganisation et la disponibilité de la main duvre, la réduction de la pénibilité et la fidélisation des salariés. Six témoignages de producteurs sont ensuite relatés. Ils utilisent tous une ou plusieurs arracheuses mécaniques. Par exemple, Jean-Paul Gaillard, maraîcher bio installé en Ille-et-Vilaine sur des sols limoneux à argilo-limoneux, utilise très régulièrement la lame souleveuse Simon quil juge pratique et polyvalente. Il la considère même comme lun des outils de base du maraîchage diversifié. Il utilise également une arracheuse à tapis deux rangs Catry (utilisée uniquement pour la récolte de ses pommes de terre primeures afin de moins abîmer la peau) et une arracheuse à carottes un rang Simon pour les gros chantiers quil réalise pour faire du stockage.
Protection alternative des cultures : Leffet fongique des huiles essentielles difficile à démontrer en grandes cultures
Des essais ont été menés, dans un contexte conventionnel, pour tester lutilisation dhuiles essentielles pour la protection des grandes cultures. Il est actuellement difficile de mettre en évidence une efficacité récurrente. Une huile essentielle est complexe : elle peut contenir entre 50 et 200 molécules différentes et leur concentration change suivant les conditions dans lesquelles la plante a poussé. Il est donc impossible de travailler tout le temps avec un produit de composition égale. Les familles de molécules les plus recherchées en agriculture sont les terpènes (effet répulsif pour les insectes), les phénols (effet contre les maladies fongiques) et les carvacrols. Lorigan, le clou de girofle, larbre à thé, lorange douce et la citronnelle sont les huiles essentielles pour lesquelles le plus grand nombre de références a été produit. Dans la bouillie de traitement, la dose dhuile essentielle dépend de lobjectif affiché : au maximum 100 mL/ha pour un effet curatif et 10 à 15 mL/ha (à renouveler tous les dix jours durant la période à risque) pour un effet préventif. Afin que ces huiles essentielles se mélangent à leau, il faut ajouter un mouillant tensio-actif, la quantité à ajouter restant toutefois définie de manière empirique. Le coût de ces huiles peut varier de 15 à 25 /ha. Vincent Franquet, gérant dAgri-Conseil, explique que les résultats obtenus en protection des cultures sont perturbants car aléatoires dune année à lautre. Toutefois, ces essais sont conduits avec le même protocole que pour des produits phytosanitaires, alors qu'il serait nécessaire de les tester avec une approche plus globale où le système de production laisse une plus grande place à la lutte biologique.
Trends in animal production from organic farming (review)
Pawet SOLARCZYK, Auteur ; Monika LUKASIEWICZ, Auteur ; Kamila PUPPEL, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude bibliographique dresse un bilan des principales évolutions de lagriculture biologique en Pologne, en Europe et dans le monde. Lobjectif est de déterminer le potentiel de production biologique actuel de la Pologne comparé aux autres. Pour cela, des données statistiques sur lagriculture biologique sont comparées, des années 90 à nos jours. Le document commence par présenter un bref historique de lagriculture biologique au niveau mondial. Les données concernant ce type dagriculture en Pologne sont ensuite comparées à la situation européenne et mondiale (nombre de fermes biologiques, taille de ces fermes...). Les caractéristiques des marchés bio polonais, européen et mondial sont également décrites via les ventes de produits biologiques.
Le mouton Shropshire, la tondeuse écologique : Bientôt reconnu en France !
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLe mouton Shropshire est une race rustique originaire d'Angleterre, issue du croisement par assimilation de la race Southdown avec des races locales. Cette race s'avère une des plus adaptées au pâturage des vergers et plantations, car elle présente une caractéristique unique, absente de la plupart des races testées dans les mêmes conditions : le mouton Shropshire ne mange pas les écorces des arbres et se nourrit uniquement de plantes herbacées. C'est en réalité, chez lui, une particularité génétique naturelle que de ne pas s'attaquer à l'écorce des ligneux forestiers (sapins de Noël, arbres fruitiers...). Conserver la pureté du Shropshire, aux avantages en agroforesterie indéniables, constitue donc un véritable enjeu. Depuis plusieurs années, des éleveurs et utilisateurs français du Shropshire s'appuyaient sur un programme de sélection anglais, la race n'étant pas reconnue en France. Mais, aujourd'hui, de nouveaux éleveurs français souhaitent pouvoir gérer la génétique de cette race et obtenir sa reconnaissance. Sous l'impulsion d'Éric Meyer et de Sylvain Lagriffoul, éleveurs de Shropshire, et après de nombreuses rencontres, l'Association Française des moutons Shropshire a vu le jour, au printemps 2015. L'objectif de cette association est de présenter le dossier de demande de reconnaissance de la race aux instances concernées. A ce jour, on compte environ 2 000 têtes en France.
Guide : Grandes cultures biologiques en Bourgogne : "Innover, partager, pérenniser, optimiser"
Elise LEPOUTRE, Auteur ; Hélène LEVIEIL, Auteur ; Olivier BOUILLOUX, Auteur ; ET AL., Auteur | AUXERRE CEDEX (19 Avenue Pierre Larousse, BP 382, 89 006, FRANCE) : SEDARB (Service d'EcoDéveloppement Agrobiologique et Rural de Bourgogne) | 2015Ce guide a été réalisé par le SEDARB (Service d'EcoDéveloppement Agrobiologique et Rural de Bourgogne) et les Chambres d'Agriculture de Bourgogne. Il comporte, outre les contacts des conseillers grandes cultures AB en Bourgogne et les principes clés en grandes cultures bio, 2 parties composées de fiches. La partie 1 "Principes agronomiques et stratégie système" est composée des fiches suivantes : Fiche 1 : Caractéristiques des principales cultures cultivables en agriculture biologique en Bourgogne ; Fiche 2 : Raisonner sa rotation ; Fiche 3 : Stratégie d'apport d'azote ; Fiche 4 : Stratégie de stockage. La seconde partie se compose de 43 fiches techniques thématiques classées par sous-catégories : - Cultures (Avoine d'hiver et de printemps ; Blé tendre de printemps ; Blé tendre d'hiver ; Engrain ou petit épeautre ; Grand Épeautre ; Féverole de printemps ; Féverole d'hiver ; Lentille ; Lin de printemps ; Luzerne ; Maïs grain ; Orge de printemps ; Pois protéagineux de printemps ; Pois d'hiver ; Sarrasin ; Seigle ; Soja ; Tournesol ; Trèfle violet ; Triticale ; Colza). - Adventices (Ambroisie à feuille d'armoise ; Chardon des champs ; Cuscute ; Folle Avoine ; Gaillet gratteron ; Nielle des blés ; Ray-grass ; Rumex ; Vulpin des champs). - Maladies/Ravageurs (Aphanomyces ; Ergot du seigle ; Sclérotinia ; Carie du blé ; Limace). - Fertilisation (Phosphore ; Potasse ; Calcium - Magnésium ; Soufre). - Matériels (Herse étrille ; Houe rotative ; Ecimeuse ; Nettoyeur - Trieur à grains).
De la prune au pruneau
Raymond CARTIER-MICHAUD, Auteur ; Pierre BOITEUX, AuteurL'origine exacte de la prune qui donne le pruneau ne va pas de soi. L'histoire raconte qu'elle serait originaire des Monts du Caucase, puis qu'elle aurait migré au Moyen-Orient, ramenée par les croisés dans les monastères de la vallée du Lot, en 1270-1280. La prune à pruneau apparaît vers le XIIIème siècle, il s'agissait alors du prunier datte, et le nom de pruneau fait son apparition vers 1507 dans les baux de fermage de l'actuelle Aquitaine. Mais, la prune à pruneau pourrait aussi tout simplement être issue d'arbres de souches locales, comme, dans la région de Tours, la pistole, dans la vallée du Rhône, le pruneau d'Agen, ou encore, dans le Lot-et-Garonne, le pruneau du Quercy... Depuis les temps les plus reculés, les anciens ont toujours essayé de conserver des fruits en les déshydratant, le fruit séché présentant un véritable concentré nutritionnel. Actuellement, en France, les plantations couvrent une superficie de 14 000 à 15 000 ha, dont environ 11 000 à 12 000 ha en production dans l'Agenais, le Midi et la Corse. La variété prune d'Ente (dont le nom pourrait provenir de la prune "datte") est issue d'une sélection variétale opérée au siècle dernier. Les caractéristiques du fruit sont présentées, ainsi que l'histoire de sa culture.
La race corse est reconnue
Sophie BOURGEOIS, AuteurEn novembre 2013, la race bovine Corse est devenue la quatorzième race de l'Organisme de sélection des races locales à petits effectifs. C'est une étape importante pour sa sauvegarde, que l'on peut considérer comme encore non totalement acquise. Les bovins de Corse sont des marcheurs exceptionnels en montagne et trouvent seuls leurs ressources dans le maquis durant la moitié de l'année. L'association Corsica Vaccaghli réalise, chaque année depuis 2011, un inventaire des animaux chez des éleveurs volontaires. Des travaux de l'Inra ont permis de mettre en lumière la forte originalité génétique de cette population de bovins qui en fait une race à part entière.
Lavandes : on dirait le Sud
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurLa lavande (Lavandula) se décline en de très nombreuses variétés. La forme de l'épi, la nuance de bleu de ses fleurs, le parfum, la résistance au froid, la hauteur, etc. les distinguent, mais elles ont en commun d'être faciles à cultiver, d'apporter au jardin parfum et couleur, et d'attirer une grande biodiversité. Lavandula officinalis, dite « lavande vraie », se distingue par ses épis courts, bien dressés et denses, et elle produit l'huile essentielle la plus fine utilisée en aromathérapie. Une sélection de variétés de lavande, avec leurs principales caractéristiques, est proposée.
Pomologie : Qui connaît... les avocats
Yann GAVINELLI, Auteur ; Christian SUNT, Auteur ; Floréal ROMERO, AuteurL'article fait une revue détaillée de l'avocat (Persea americana) : description botanique, culture, consommation, origines, puis en présente quelques variétés : Zutano, Bacon, Walter Holt, Fuerte, Hass, Reed. Un tableau comparatif variétal du fruit s'attache à caractériser, pour un ensemble de variétés : la forme et l'aspect à maturité, le calibre moyen, la qualité externe et interne, la susceptibilité au brunissement vasculaire, la réaction à la manutention, la teneur en huile et le pourcentage de matière sèche.