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Dossier : Les agriculteurs bio du Grand Est se mobilisent pour la biodiversité
Joël BOURDERIOUX, Auteur ; Maëlle DROUAILLET, AuteurLe terme de biodiversité désigne la diversité du vivant, celle des écosystèmes, celle des espèces et la diversité génétique. On distingue biodiversité sauvage et biodiversité domestique, cette dernière pouvant être élevée ou cultivée, et on parle aussi de biodiversité fonctionnelle. La biodiversité recouvre ainsi plusieurs réalités. L'agroécologie, dont l'AB, repose sur la valorisation des services écosystémiques. 14 de ces services ont été listés par l'ITAB et l'INRA : structuration du sol, fourniture d'azote minéral aux plantes cultivées, stabilisation des sols et contrôle de l'érosion, etc. 5 facteurs ont été identifiés comme les causes majeures de diminution de la biodiversité, dont la surexploitation. Des travaux de recherche, comparant l'effet des pratiques biologiques sur la biodiversité avec celui des pratiques conventionnelles, révèlent 30 % d'espèces en plus et 50 % d'individus supplémentaires dans les parcelles bio. En Région Grand Est, en particulier sur 2 axes de travail depuis 2018, de nombreuses actions ont été mises en place par les agriculteurs bio pour renforcer les gestes qui favorisent la biodiversité, en partenariat avec la LPO : implantation de haies, d'arbres, installation de nichoirs, etc., d'une part, et, d'autre part, développement de pratiques de gestion des parcelles respectueuses des cycles biologiques de la faune et de la flore (dont un moindre travail du sol). L'exemple de la ferme pilote de Céline Dechaux et de Thierry Remy, en zone Champagne Humide, est présenté : actions entreprises, changements observés... Une opération de sensibilisation des collectivités a été organisée pour impliquer davantage les communes et intercommunalités dans la préservation de la biodiversité.
L'économie agropastorale revisitée
Claire AUBRON, Auteur ; Nadège GARAMBOIS, Auteur ; Marie-Odile NOZIÈRES-PETIT, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2019Cet ouvrage rassemble les interventions du séminaire du 7 décembre 2018, qui s'est tenu à Montpellier SupAgro et qui était organisé par lAssociation Française de Pastoralisme (AFP). Ce séminaire s'appuyait sur les résultats du projet "Systèmes (agro)pastoraux et agroécologie : quels effets sur l'emploi, l'alimentation et les paysages ?". Au sommaire : - Introduction : Repenser léconomie et la place du pâturage au sein de systèmes agropastoraux ; - Dynamiques agraires et développement des systèmes économes en régions agropastorales ; - Valorisation des produits des systèmes agropastoraux ; - Influence de la PAC sur les systèmes agropastoraux ; - Conclusion : Remettre le pâturage au cur de léconomie agropastorale.
Environmental sustainability of conventional and organic farming: Accounting for ecosystem services in life cycle assessment
Lieselot BOONE, Auteur ; Isabel ROLDAN-RUIZ, Auteur ; Jo DEWULF, Auteur ; ET AL., AuteurAujourd'hui, un débat est en cours sur la durabilité environnementale des produits issus de l'agriculture biologique. Pour comparer les performances des systèmes agricoles conventionnels et biologiques en ce qui concerne l'impact environnemental et la productivité, loutil complet dévaluation environnementale « analyse du cycle de vie » peut être utilisé. Les systèmes d'agriculture biologique ont habituellement besoin de plus de terres pour générer la même quantité de produits de base (par exemple, des aliments) et, par conséquent, par unité de produit, leurs meilleurs résultats environnementaux pourraient être contrebalancés. Cependant, en se concentrant uniquement sur les unités de produits récoltés, le rôle multifonctionnel de l'agriculture est négligé : l'agriculture ne fournit pas seulement des produits de base, mais fournit également de nombreux services écosystémiques (SE) à la société (pollinisation, décomposition de résidus végétaux, etc.). Cette étude propose une procédure dallocation basée sur lévaluation des agroécosystèmes afin de répartir limpact environnemental sur lensemble des produits agricoles (c'est-à-dire les produits de base et les autres SE). Des coefficients dallocation sont calculés pour les systèmes de culture conventionnels et biologiques. Lapplication de ces coefficients montre que, pour environ la moitié des produits alimentaires étudiés (dont le maïs et la pomme de terre), lagriculture biologique présente des avantages environnementaux évidents en termes de consommation de ressources par rapport aux méthodes de culture conventionnelles. Cette méthode dallocation permet une comparaison plus complète de la durabilité environnementale des aliments biologiques et conventionnels.
Farmers management of functional biodiversity goes beyond pest management in organic European apple orchards
S. PENVERN, Auteur ; S. FERNIQUE, Auteur ; L. SIGSGAARD, Auteur ; ET AL., AuteurFavoriser la biodiversité fonctionnelle (BF), afin de réguler de manière naturelle les ravageurs est une approche écologiquement rationnelle et prometteuse pour réduire l'utilisation de pesticides dans les cultures pérennes, et plus particulièrement en bio. Cependant, les pratiques et les motivations des producteurs concernant ces techniques sont peu connues et les informations manquent sur l'efficacité de ces dernières. Des enquêtes ont été réalisées auprès de 55 conseillers et de 125 producteurs de pommes bio, répartis dans huit pays européens. Les objectifs sont : (i) de décrire les pratiques favorisant la BF et didentifier les techniques prometteuses ; (ii) de mieux comprendre la perception et les valeurs associées à la BF ; (iii) didentifier les facteurs potentiels de (non-)adoption. Ainsi, 24 techniques favorisant la BF ont été détaillées. Certaines sont des mesures bien établies (ex : haies et nichoirs), tandis que d'autres sont plus marginales (ex : introduction d'animaux ou de compost). En moyenne, les agriculteurs ont combiné plus de quatre techniques sur une période de 13 ans. Ils narrivent pas à évaluer l'efficacité individuelle de ces techniques, mais les considèrent comme un ensemble qui cible de multiples espèces et fournit des services écosystémiques. Trois approches différentes ont été définies : passive, active et intégrée. Les valeurs associées à ces techniques diffèrent selon les agriculteurs et sont complexes à évaluer. Globalement, ces résultats montrent de manière empirique que la mise en uvre des pratiques favorisant la BF demeure un défi. Une coopération accrue entre chercheurs, producteurs et conseillers est nécessaire afin de répondre aux besoins du terrain.
Favoriser le déploiement des paiements pour services environnementaux (PSE) en agriculture : Guide à destination des acteurs privés ; Guide à destination des collectivités territoriales ; Guide à destination des services de lÉtat et de ses opérateurs
Lise DUVAL, Auteur ; Thomas BINET, Auteur ; Amélie COLLE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS 07 SP (78 Rue de Varenne, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DE L'ALIMENTATION | 2019En agriculture, les paiements pour services environnementaux (PSE) rémunèrent les agriculteurs pour des actions qui contribuent à restaurer ou à maintenir des écosystèmes. Ces actions engendrent divers avantages pour la société (préservation de la qualité de leau, stockage de carbone, protection de la biodiversité ) qui sont qualifiés de services écosystémiques. Les actions des agriculteurs, quant à elles, sont qualifiées de services environnementaux. Les PSE sont ainsi un dispositif économique qui oriente les agriculteurs vers des comportements plus vertueux dun point de vue environnemental. Ils engagent, dune part, des financeurs qui sont, en principe, les bénéficiaires directs de ces avantages, tels que des entreprises, des associations, des acteurs publics ou des individus (ex : des industriels qui exploitent les sources deau potable dun bassin versant ; des collectivités territoriales qui souhaitent protéger des paysages ; des gestionnaires de milieux qui souhaitent restaurer des continuités écologiques). Les PSE engagent, dautre part, des agriculteurs qui fournissent un service environnemental et qui reçoivent, en échange, un paiement conditionné à latteinte de résultats sur lécosystème. Les PSE peuvent donc aider à répondre aux enjeux liés à la transition agroécologique. Cest dans ce contexte que le ministère de lAgriculture et de lAlimentation a produit trois guides opérationnels destinés, respectivement, aux acteurs privés, aux collectivités territoriales et aux services de lÉtat. Ils apportent des réponses aux principales questions liées aux PSE : Que sont exactement les PSE ? Pourquoi et dans quels cas sy intéresser ? Comment construire un dispositif fonctionnel ? Quelles ressources financières mobiliser pour construire et financer les dispositifs ? Comment gérer le dispositif ? Quels rôles peut jouer lÉtat pour favoriser le déploiement des PSE ?
A global synthesis reveals biodiversity-mediated benefits for crop production
Matteo DAINESE, Auteur ; Emily MARTIN, Auteur ; Ingolf STEFFAN-DEWENTER, Auteur ; ET AL., AuteurLa gestion et lutilisation actuelles des terres menacent la biodiversité mondiale et compromettent de multiples fonctions écosystémiques essentielles à la production de cultures alimentaires. Les connaissances acquises sur les services écosystémiques ne permettent pas, pour linstant, de savoir si les services écosystémiques favorisant les rendements peuvent être maintenus par quelques espèces dominantes ou s'ils dépendent dune grande diversité dauxiliaires. Une méta-analyse a été conduite à partir de 89 études fournissant des données sur 1 475 emplacements. Une importante base de données a été créée. Elle a permis détudier limpact de la richesse spécifique des auxiliaires, de leur abondance et de la proportion despèces pollinisatrices sur les niveaux de lutte biologique et les rendements obtenus. Les résultats montrent que la richesse spécifique en pollinisateurs et en auxiliaires soutient directement les services écosystémiques, et ce, indépendamment de leur abondance et des espèces dominantes. La simplification des paysages agricoles entraîne des effets négatifs sur les services. Jusquà 50 % de ces effets sont liés à une perte de la richesse spécifique et ont des répercussions négatives sur les rendements. Le maintien de la biodiversité est donc vital pour conserver les principaux avantages agroécosystémiques pour la société.
Organic farming expansion drives natural enemy abundance but not diversity in vineyard-dominated landscapes
Lucile MUNERET, Auteur ; Arthur AURIOL, Auteur ; Adrien RUSCH, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture biologique doit arriver à concilier la productivité et la conservation de la biodiversité dans les milieux agricoles. Cependant, limpact de ce mode dagriculture sur les auxiliaires naturels reste assez méconnu, notamment parce que ces derniers réagissent différemment suivant les échelles et les contextes paysagers. Cette étude a souhaité mesurer des impacts à deux échelles (locale et paysagère), en traitant de manière indépendante les effets liés à lagriculture biologique et ceux liés aux habitats semi-naturels. Elle a été menée dans une région viticole située dans le sud-ouest de la France. Les résultats montrent que la proportion de surfaces biologiques est un facteur d'abondance dauxiliaires plus important que la proportion d'habitats semi-naturels. Bien que les différences soient fortes entre les taxons, l'agriculture bio semble profiter aux espèces communes, alors que les espèces rares sont présentes à la même fréquence dans les systèmes biologiques et conventionnels. Indépendamment des systèmes agricoles, la biodiversité dauxiliaires est favorisée par une réduction de la productivité des cultures, une diminution de l'intensité du travail du sol et de l'utilisation de pesticides.
Les paiements pour services environnementaux, cest quoi au juste ?
Philippe DESNOS, AuteurLes Paiements pour Services Environnementaux (PSE) constituent un outil pour conserver les ressources naturelles en donnant une valeur économique à leur maintien et à leur restauration. Le principe repose sur la rémunération des fournisseurs de services environnementaux, tels que la création dhabitats favorisant la biodiversité, le maintien de la couverture du sol, lentretien de prairies humides facilitant lextension des crues, etc. Les PSE se sont développés dans le monde entier, ces dernières années (Afrique, USA, Australie ). Lexemple français le plus connu se situe dans les Vosges, où lentreprise Vittel a mis en place des contrats avec les agriculteurs situés sur sa zone de captage, afin de réduire les quantités de nitrates dans leau. Le terme PSE peut correspondre à plusieurs types darrangements économiques (politiques publiques ou initiatives privées). Le projet LabPSE 2018-2021 (Expérimenter la mise en place dun Marché des Paiements pour Services Environnementaux) a pour objectif de tester l'utilisation de ces aides durant une période de trois ans.
Pour une vraie reconnaissance du pastoralisme
Inès HEEREN, AuteurDans certaines régions françaises, le pastoralisme fait pleinement partie des systèmes d'élevage actuels. L'utilisation des surfaces pastorales couvre, par exemple, deux tiers des besoins alimentaires du troupeau de chèvres de Luc Falcot, installé en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Le pâturage de ces surfaces non cultivées - des landes, des garrigues, des sous-bois - fournit aussi divers services écosystémiques : aménagement et entretien de l'espace rural et forestier, défense de la forêt contre les incendies dans les zones à risque, maintien d'une activité agricole dans des zones isolées, préservation de races locales rustiques, plus adaptées à ces conditions difficiles, etc. Ce modèle est toutefois soumis à certaines menaces. D'une part, la forte prédation et la pression foncière compliquent grandement l'installation et le travail des éleveurs. D'autre part, la perception des surfaces pastorales par les institutions, en opposition avec celle qu'en ont les éleveurs, fragilise des systèmes relativement dépendants des aides. En effet, le calcul des aides PAC se fait au prorata de la surface comestible par les animaux, mais de nombreuses espèces consommées sur le terrain ne figurent pas à ce jour sur la liste des espèces comestibles.
La prairie dans tous ses états : 2. Évaluer la production de fourrages et la fourniture de services écosystémiques
M. DURU, Auteur ; J-P THEAU, Auteur ; O. THEROND, Auteur ; ET AL., AuteurLes prairies présentent une grande diversité de végétations en fonction de leurs conditions pédoclimatiques et de leurs modes de gestion. Lanalyse de la littérature montre que leur production de fourrages (niveau et temporalité de la production), leur potentiel de séquestration du carbone, ainsi que leur pollinisation dépendent de la composition fonctionnelle de leur végétation. Ainsi, lidentification des types fonctionnels des principales espèces présentes sur une prairie permet de classer cette dernière selon son niveau de production de fourrage et les services écosystémiques rendus. Ces types fonctionnels sont définis à partir de la stratégie des espèces végétales : vitesse de croissance (lente ou rapide) et temporalité de la production (centrée sur le printemps ou plus étalée). Des indices, calculés à partir dun relevé botanique simplifié, sont proposés dans cet article pour caractériser cette composition.
Les prairies naturelles du Massif central : lexpression dun terroir au service de produits de qualité
S. HULIN, Auteur ; J-N. GALLIOT, Auteur ; E. BONSACQUET, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II) Septembre 2019) / p. 223-229 (7)Dans le Massif central, les prairies, dans leur diversité, représentent 80 % de la SAU et forment donc un élément paysager majeur et identitaire. Souvent naturelles, elles représentent un formidable pool despèces spontanément présentes et constituent un support de différenciation de qualité des filières délevage de ce massif. Depuis une dizaine d'années, des partenariats fructueux entre Recherche et Développement sur le Massif central ont conduit au développement de plusieurs outils pour caractériser la ressource herbagère avec une approche multifonctionnelle, en lien avec la qualité des produits. Ainsi, une typologie créée décrit, pour 70 types de prairies, leurs potentiels agricoles, environnementaux et de qualité des produits. L'outil de diagnostic Diam permet par ailleurs de proposer un accompagnement individuel adapté à la stratégie de chaque exploitant en fonction des types de prairies présents sur son parcellaire. Ces deux outils permettent de relier les multiples enjeux qui reposent sur ces milieux et de montrer le réel potentiel que représentent les prairies naturelles pour la qualité des produits.
Pratiques d'élevage et environnement : Mesurer, évaluer, agir
Sandrine ESPAGNOL, Auteur ; Coline BRAME, Auteur ; Jean-Yves DOURMAD, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2019Cet ouvrage traite des défis et solutions pour concilier lélevage et la protection de lenvironnement. Avec une approche multicritère, il apporte des bases scientifiques, techniques et méthodologiques pour appréhender les systèmes délevage et leurs évolutions. Il est construit autour de trois étapes essentielles : - « mesurer » les flux environnementaux liés aux élevages ; - « évaluer » les dommages et les bénéfices environnementaux ; - « agir » pour améliorer le bilan environnemental des élevages. Les chapitres sorganisent de manière complémentaire. Certains à visée introductive soulignent les enjeux, dautres synthétisent les connaissances actuelles en présentant les outils opérationnels mobilisables, et enfin des focus sont réalisés sur des questions méthodologiques ou des sujets émergents. Lobjectif de louvrage est de mieux comprendre les enjeux environnementaux des élevages et de proposer des voies damélioration. Il sadresse aux enseignants, agents de développement, conseillers, instances publiques, décideurs et professionnels qui sintéressent aux systèmes de production animale et à leurs performances environnementales.
Produire des pommes à cidre : Miser sur les variétés anciennes
Frédérique ROSE, AuteurDans lOrne, Dominique et Nathalie Plessis cultivent 22 ha de vergers de pommes à cidre convertis en bio depuis 2008. Ils utilisent une grande diversité de variétés anciennes quils ont implantées par blocs variétaux (réfléchis afin de faciliter la pollinisation car certaines variétés sont diploïdes et dautres tétraploïdes). Parmi les variétés anciennes, certaines sont très tardives, ce qui présente de nombreux avantages : elles débourrent en mai après les gelées tardives et à la fin du cycle de projection de la tavelure, et elles atteignent le stade C a posteriori des vols danthonomes. Sur le reste du verger, Dominique et Nathalie utilisent entre 0,8 et 1 kg/ha/an de cuivre associé à du soufre en trois ou quatre passages (ils sautorisent quelques taches sur les fruits mais restent vigilants car un arbre affecté est moins résistant face aux autres ravageurs). Grâce à une forte biodiversité, la gestion des maladies et des ravageurs est bien maîtrisée. Ils ne tondent que deux fois par an pour favoriser les auxiliaires et ont installé des nichoirs à mésanges, des nichoirs à insectes, ainsi que des perchoirs à rapaces. Pour gérer le carpocapse, ils traitent une fois avec le virus de la granulose fin juin, les mésanges soccupent ensuite du reste. Grâce aux auxiliaires présents avec les nombreuses fleurs, la lutte contre le puceron est quasi nulle. Lanthonome reste le principal souci sur les variétés non tardives. Pour évaluer sa présence, ils réalisent des frappages quotidiens en saison et effectuent deux passages à demi-dose de spinosad. A terme, ils aimeraient trouver une alternative à ce produit.
Renforcer les liens entre élevage et paysage au service du bien-être de la société. Éléments de réflexion et premières pistes pour laction
Yves MICHELIN, AuteurDans FOURRAGES (N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II) Septembre 2019) / p. 253-264 (12)Aujourd'hui lélevage est souvent évoqué à travers ses impacts négatifs sur lenvironnement, la santé et sa mauvaise prise en compte de la question du bien-être animal ; on lui reproche également de négliger les liens qui existent avec les territoires de production et les paysages. Pourtant, une meilleure compréhension de ces relations pourrait contribuer à améliorer la perception de cette activité et aider à résoudre la grave crise systémique que traverse lélevage. A partir de la description de quelques exemples contrastés et dune revue partielle de littérature, ce texte propose une première base de réflexion méthodologique fondée sur une analyse systémique des interactions entre élevage, paysage et qualité de vie qui intègre les dimensions économiques, sociales, politiques aux échelles emboîtées de la ferme, des paysages locaux et des territoires globaux. Il identifie également des verrous et des leviers, et propose dutiliser le paysage comme un des moyens de reconnecter lélevage avec la société pour améliorer sa durabilité dans toutes ses composantes.
Et si les vaches Biolait sauvaient la planète ?
Pédagogique, illustré, chiffré et très synthétique, ce livret "de poche" explique comment les fermes Biolait et leurs animaux participent activement à la préservation de lenvironnement : stockage du carbone par les prairies, utilisation d'eau de pluie pour les abreuvoirs, présence de haies riches en biodiversité...