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Dossier : Bovins lait : Garder le cap de la cohérence
Frédéric RIPOCHE, AuteurMême si la conjoncture est favorable pour les producteurs de bovins lait biologiques, il est important de mettre en place un système viable, résilient, adapté à son contexte et à ses objectifs. Il ny a pas de système type mais, comme le montrent diverses études, comme dans le projet Casdar Résilait, la recherche dautonomie, la réduction des coûts et le pâturage restent des éléments clés du succès. Lanalyse menée dans Résilait de données issues de 173 exploitations laitières a montré que la résilience des systèmes ne dépend pas du niveau de production par vache, mais que la part dherbe est un facteur favorable et quau contraire, lachat de concentrés est plutôt pénalisant. Mais si lherbe et le pâturage sont essentiels pour la résilience et la performance économique des élevages laitiers, à chaque éleveur de construire son système pâturant, en tenant compte aussi de la nécessité de maintenir la bonne santé de son troupeau. Comme le montrent les témoignages repris ici, issus des expériences menées sur la ferme expérimentale de Mirecourt ou encore de trois producteurs, installés dans la Manche, lAveyron et la Haute-Marne, les leviers daction sont divers et chacun peut être mobilisé différemment : choix des périodes de vêlage, âge du premier vêlage, renouvellement, gestion des stocks, stratégies dachats daliments, croisement, diversification des ressources fourragères, implantation de cultures (pour lautoconsommation ou la vente), utilisation de robots de traite, gestion du travail Sil nexiste pas de solution type, ces témoignages expriment néanmoins, en plus de limportance du pâturage, la nécessité dévoluer et de sadapter en permanence.
Dossier : Faire face au changement climatique
Joachim PERROCHEAU, Auteur ; Cyrielle DENHARTIGH, Auteur ; Alice BOISSINOT, Auteur ; ET AL., AuteurLe partage et léchange dinformations, de réflexions et des pratiques qui marchent forment une véritable intelligence collective face au défi climatique. Les éleveurs des 1 300 fermes collectées par Biolait ne manquent pas de ressources et dimagination pour sadapter aux effets du changement climatique et aller vers plus dautonomie et de résilience sur les fermes, comme le montrent les témoignages de ce dossier. - Qu'entend-on par changement "climatique" ? ; - L'agriculture biologique : un atout face au changement climatique ; - Faire face au changement climatique : une réflexion et des actions à engager dès maintenant ; - Projet Life Agri Adapt ; - Le sorgho, une plante d'avenir face à la sécheresse ; - L'adaptation des fermes aux changements climatiques ; - Pour faire face à la sécheresse, réfléchir à son chargement et à son assolement ; - Au GAEC Cras, des bilans carbone qui confirment que... ; - Face à des étés plus secs, augmenter la surface accessible avec une salle de traite mobile ; - La monotraite en période de fortes chaleurs : "Je l'ai d'abord fait pour les vaches" ; - Revenir à la base et simplifier... Vers une recherche de cohérence et de résilience ; - Nous avons implanté des haies bocagères sur notre ferme ; - La betterave, une plante faite pour résister à la sécheresse ; - Sécuriser ses stocks et ses rendements par un déprimage de fin d'hiver ; - Le pâturage d'été possible grâce à l'irrigation ; - Quand les prix de la paille déraillent... Quelles alternatives ; - Laisser les arbres reprendre leur place dans les systèmes agricoles : Le travail du collectif "déleveurs d'arbres" de l'association "Terres et bocages" ; - Oasys : Un système laitier agroécologique adapté au changement climatique ; - Des producteurs bio solidaires face aux difficultés climatiques.
Fiches techniques : Adaptations des éleveurs-ses face aux changements climatiques
L'année climatique 2019 a été marquée par une sécheresse importante (déficit de 100 mm dans le Nord du Maine-et-Loire) et un épisode caniculaire conséquent. Les éleveurs bio ont dû s'adapter à ces conditions qui pourraient être de plus en plus fréquentes. Trois éleveurs témoignent et présentent leurs stratégies : comment cherchent-ils à adapter leurs systèmes d'élevage à ces changements climatiques ? Laurent Février, en Vendée, conseille de ne pas rester seul face à ces changements. Outre une cohérence entre besoins et potentiel sur sa ferme, il a mis en place différents types d'échanges avec ses voisins, notamment céréaliers, pour assurer une alimentation bio et locale pour ses vaches laitières (paille/fumier, achats de luzerne...). Benjamin Desbois, en Loire-Atlantique, a su être moins exigeant vis-à-vis de ses vaches. 100 % autonome en fourrages, l'éleveur porte une attention particulière à l'entretien de ses prairies, et notamment à leur fertilité. Germain Gougeon, en Mayenne, préconise une approche système pour atteindre l'autonomie et valoriser au mieux l'herbe pâturée. D'après les résultats du projet Casdar Résilait, les systèmes herbagers autonomes et économes seraient plus résilients.
Les fruitiers face au changement climatique
Jérôme JULLIEN, AuteurFace au changement climatique, les vergers doivent s'adapter, aux hivers doux, à la canicule, à des pressions de ravageurs venus d'autres latitudes... La moniliose, par exemple, serait favorisée par des hivers doux et humides sur des floraisons précoces, ainsi que les chancres du bois et les pourridiés des racines. Et que dire de la réduction des périodes de gel en hiver, qui joue sur la future floraison au printemps ? Les chenilles, punaises, scolytes ou encore la drosophile asiatique et la bactérie Xyllela fastidiosa s'acclimatent petit à petit sous nos latitudes et connaissent une recrudescence. Comment soutenir l'adaptation des vergers à ces nombreux changements ? La piste privilégiée pour le moment réside dans la résilience des fruitiers qu'il convient de favoriser grâce à diverses actions : diversifier les variétés, choisir celles qui correspondent au biotope et à la région dans laquelle se trouve le verger, sélectionner les porte-greffes adaptés au terroir local, laisser pousser la flore sauvage, etc.
Un jeu de cartes sur les leviers dautonomie fourragère
Agnès CATHALA, AuteurDéterminer quelles solutions mettre en place pour adapter un système fourrager dans un contexte daléas météorologiques est un point crucial pour les éleveurs et les conseillers qui les accompagnent. Pour aider à la réflexion, dans le cadre de deux projets de recherche-développement, Mélibio (projet Massif Central) et Optialibio (projet CasDar), il a été créé un jeu de cartes collaboratif, LAURACLE, pour aborder la question des leviers dautonomie fourragère avec des groupes déleveurs. LAURACLE (pour Leviers dAutonomie et de Résilience face aux Aléas Climatiques en Elevage) compte 42 cartes présentant chacune un levier dautonomie classé en 4 catégories (leviers assolement, leviers itinéraires techniques, leviers zootechniques et leviers réseau-filière), chaque catégorie comptant plusieurs familles. Ce jeu se veut évolutif : des cartes vierges sont mises à disposition pour intégrer dautres leviers au jeu. Si deux règles de jeu sont par ailleurs proposées, les utilisateurs sont invités à les adapter ou à en inventer dautres. Ce jeu, dun usage simple, mobilisable aussi dans lenseignement, aide à identifier des actions possibles selon des objectifs précis (ex. faire face à la sécheresse) et, à partir de là, à définir plus facilement un plan daction ou les points à creuser pour aller plus loin.
Premier congrès mondial du chenin blanc : Les atouts dun cépage versatile
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDu 1er au 3 juillet 2019 sest tenu, à Angers, le 1er congrès mondial du chenin blanc, dans le but de promouvoir ce cépage ancestral et revalorisé par la bio. Organisé par Patrick Baudouin, co-président du comité scientifique de lAcadémie du chenin et vigneron bio, ce congrès a notamment reçu des participants dAfrique du Sud, ce pays étant le leader mondial du chenin blanc. En France, ce cépage, emblématique du Val de Loire, fait partie de 35 AOP. Bien quil semble très résilient, des inquiétudes subsistent quant à lévolution du chenin et de ses qualités aromatiques en raison de lélévation des températures, mais aussi quant à sa capacité dadaptation (gels successifs, sècheresse). Dautres questions relatives aux maladies du bois et à la sélection des porte-greffes restent en suspend. Des pistes sont actuellement à létude, notamment sur des hybridations pour rendre la vigne plus résistante aux maladies.
Rapport annuel ITAB 2018
LITAB, Institut technique de lagriculture et de lalimentation biologiques, est constitué dune équipe de 28 collaborateurs impliqués dans 71 projets de recherche et développement. Pour lITAB, lannée 2018 sest ouverte sur la double qualification dInstitut Technique Agricole et dInstitut Technique Agro-Industriel, confirmant les orientations de lITAB qui souhaite répondre aux questions techniques pour tous les acteurs sur lensemble de la chaîne de lagriculture et de lalimentation biologiques. 2018 a également été marquée par le lancement du nouveau Programme Ambition Bio 2022. Le développement de lagriculture biologique génère de nouveaux challenges en termes de recherche et interpelle plus fortement le besoin dinterdisciplinarité. En 2018, lITAB a signé deux conventions avec des Instituts techniques, l'IFIP, Institut du porc, et IIteipmai, Institut technique interprofessionnel des plantes à parfum, médicinales et aromatiques. Ces partenariats illustrent la complémentarité de lapproche par filière et de lapproche inter-filière et transversale quapporte lITAB. Ce rapport dactivités présente lensemble des chiffres et des temps forts de lannée 2018 et détaille les actions et les projets (recherche/recherche-développement) dans lesquels lITAB est engagé. Parmi les thématiques : renforcer la durabilité, la résilience et la multi-performance des systèmes de production en polyculture-élevage ou en production végétale ; mobiliser les ressources génétiques et leur biodiversité ; maîtriser lutilisation des intrants pour plus de durabilité ; développer des systèmes alimentaires bio et durables, pour des produits sains, bons et accessibles ; accompagner les transitions en mobilisant lintelligence collective
Retour du projet sur la résilience des systèmes laitiers bio
CAB PAYS DE LA LOIRE, AuteurDans le cadre du projet Casdar Résilait, plus de 150 exploitations laitières bio - bovines, ovines et caprines - ont été enquêtées sur leur niveau de résilience. La résilience est ici définie comme "l'aptitude des exploitations à faire face aux changements et aléas de nature et d'intensité diverses", soit leur capacité à revenir rapidement à un état d'équilibre suite à un aléa. Globalement, l'autonomie, la viabilité économique et la cohérence globale du système d'exploitation sont des indicateurs forts de la résilience. Plus concrètement, les exploitations les plus herbagères et autonomes, et avec des charges de structure bien maîtrisées (exploitations économes), font partie des plus résilientes parmi l'échantillon étudié. Avec moins de SAU et d'animaux par UMO, ce sont aussi celles qui ont une moindre charge de travail. Une seconde étude réalisée par l'équipe du projet Résilait s'est intéressée à la perception des risques - en lien avec des facteurs internes et externes aux exploitations - par les éleveurs. Le changement climatique, jugé comme fortement probable et fortement impactant, les inquiète fortement.
Les systèmes herbagers montrent leurs performances de durabilité
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurComme chaque année depuis 10 ans, le réseau Civam a publié son Observatoire technico-économique des systèmes laitiers du Grand-Ouest (Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire). Y sont comparés les principaux résultats d'un échantillon de 314 fermes laitières du Réseau d'information comptable agricole (RICA) et ceux d'un échantillon de 127 fermes laitières en agriculture durable, dont 68 en agriculture biologique. Avec une stratégie essentiellement basée sur la maximisation des volumes produits, les exploitations de l'échantillon RICA sont très sensibles aux fluctuations de prix. Les systèmes de l'échantillon "agriculture durable", quant à eux, reposent sur la valorisation de la ressource disponible et la création de valeur ajoutée. De fait, ils sont plus herbagers, économes et autonomes. Avec une meilleure maîtrise de leurs charges, ces systèmes présentent globalement de meilleurs résultats courants et des revenus disponibles supérieurs et ce, d'autant plus pour les exploitations en AB.
Systèmes laitiers bio : Difficiles équilibres fourragers 2018-19
Jean-Claude HUCHON, AuteurLes systèmes laitiers bio ont en moyenne 90 % dherbe dans leur SFP. En 2018, ils ont été fortement impactés par le fort déficit hydrique qui a sévi durant lété et lautomne : les stocks de fourrages ont été entamés dès juillet 2018, avec des reports de stocks prévus quasiment nuls en sortie dhiver 2019. Afin de pouvoir anticiper léquilibre fourrager en 2019, un bilan et une projection en sortie dhiver se sont imposés. E. Jeudy, éleveur bio de 72 Prim'Holstein en Loire-Atlantique, témoigne : plus aucun stock en sortie dhiver et, suite à une prévision fourragère, activation de différents leviers (achat de fourrages, répartition des bons fourrages dans le temps, fertilisation rapide des prairies temporaires, réduction du cheptel) suivant différents scénarii de pousse de lherbe en 2019. De manière générale, il est important de porter une réflexion sur la cohérence du système fourrager à moyen terme : au-delà dun chargement adapté, il faut réfléchir à diversifier les ressources fourragères pour sécuriser le système de production. Il est également possible de changer ses modes de récolte de lherbe (récoltes plus précoces) et daméliorer les performances animales. A noter que limpact dune sécheresse avoisine les 25 à 40 / 1000 L.
La vigne poussera sous les arbres
Nathalie TIERS, AuteurAu domaine des Deux moulins, Daniel Macault aime tester de nouvelles pratiques. Il est engagé, depuis 2011, dans la réduction des produits phytosanitaires via un groupe DEPHY, il a entamé une conversion au bio en 2018, et il expérimente maintenant lagroforesterie. Une stratégie fortement motivée par la localisation périurbaine du domaine (les 67 ha sont juste à côté dAngers) et par la volonté de renforcer la vente directe. En 2018, Daniel a souhaité, avec son neveu et chef de culture Samuel Govindin, effectuer une reconception de son système de culture. Pour cela, ils ont planté une parcelle de 82 ares en agroforesterie. La parcelle abrite trois lignes darbres qui comptent des fruitiers tous les dix mètres et des arbustes à fruits rouges entre. Sept rangs de vigne sont implantés entre deux rangées darbres. La parcelle est également entourée de haies. Lobjectif est dêtre davantage à labri du gel en hiver (gain potentiel de 3°C), et qu'il y fasse plus frais lété (moins 3°C), de favoriser la biodiversité, de protéger les sols, de stocker plus de carbone et de donner une image positive du domaine. Daniel et Samuel ont également choisi des cépages du sud de la France pour sadapter au changement climatique. Ils travaillent, aussi avec lIFV et lIteipmai, sur limplantation de camomille, thym et millepertuis entre les rangs de vigne pour attirer des auxiliaires contre la cicadelle.
41 projets européens H2020 de recherche et d'innovation pour une agriculture productive et durable
Pauline BODIN, Auteur ; Sonia RAMONTEU, Auteur ; Adrien GUICHAOUA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2018Lannée 2018 constitue une année charnière dans le cadre de la stratégie européenne de lActa-les instituts techniques agricoles et du réseau des Instituts Techniques Agricoles (ITA) car elle permet de faire un bilan à mi-parcours de l'implication dans le programme Cadre Européen de Recherche & Innovation - Horizon 2020 (2014-2020). LActa-Les instituts techniques agricoles et le réseau des ITA se sont fortement investis sur ce volet européen en faisant du programme Horizon 2020 une réelle priorité daction et de partenariat. Les 41 projets H2020 du réseau (entre 2014 et 2017) auxquels les ITA participent ou quils coordonnent sont présentés dans ce livret par fiches résumé, elles-mêmes classées selon les axes stratégiques prioritaires de la DG AGRI de la Commission Européenne qui sont : La gestion des ressources ; La santé des plantes et des animaux ; Les approches écologiques intégrées de la ferme au territoire ; De nouvelles opportunités pour la croissance rurale ; Lamélioration du capital humain et social dans les zones rurales. Plusieurs de ces projets portent sur la bio : Liveseed, Relacs, Diversifood, OK-Net Arable, Bresov...
Lagriculture biologique en Afrique : un levier dinnovations pour le développement agricole
Hubert DE BON, Auteur ; Ludovic TEMPLE, Auteur ; Eric MALÉZIEUX, Auteur ; ET AL., AuteurEn Afrique, bien que lagriculture biologique soit de plus en plus présente sur les marchés locaux et dexportation, elle reste peu recensée dans les statistiques officielles. La demande en produits biologiques des consommateurs africains augmente, ce qui offre un débouché économique dynamique. De plus, les apports de lagriculture biologique à la transition agroécologique déjà amorcée sur ce continent sont indéniables : elle diminue notamment les impacts négatifs de lagriculture sur lenvironnement et sur la santé (en nemployant pas dintrants chimiques de synthèse), tout en améliorant la résilience des systèmes agricoles. Certaines techniques utilisées en agriculture biologique peuvent, dans certaines conditions, accroître la productivité agricole, même si les rendements, à l'échelle mondiale, sont en moyenne inférieurs à ceux de lagriculture conventionnelle. Lagriculture biologique nécessite également beaucoup de main duvre, ce qui représente une source demploi pour les jeunes dans les zones rurales. Certains travaux scientifiques et les initiatives prises par de nombreux acteurs locaux confirment lintérêt de l'agriculture biologique sur le continent africain. La recherche agricole se doit dappuyer son émergence, même si, jusquà présent, très peu détudes ont été conduites sur le sujet. La recherche pourrait aussi contribuer à lélaboration de politiques publiques adaptées à différentes échelles.
Aléas climatiques : votre système est-il paré ?
Jean-Marie LUSSON, AuteurUne liste de leviers, utilisés par les éleveurs du réseau Civam, est présentée pour anticiper les aléas climatiques, notamment les sécheresses. Elle comprend : - faire attention à la gestion du pâturage (ne pas surpâturer) ; - réaliser lessentiel des stocks au printemps (les éleveurs du réseau ne descendent pas sous les 2,3 tMS stockées/UGB) ; - adapter le niveau de chargement (une baisse générale est observée de 0,2 UGB/ha) ; - mettre en place des ressources fourragères à enracinement profond, pâturables et pérennes (luzerne, sainfoin, plantain ) ; - essayer des semis sous couvert de printemps.
Autonomie alimentaire, les fermes laitières à l'épreuve du climat
Loïc MADELINE, AuteurL'autonomie alimentaire, qui correspond à la proportion de nourriture (fourrages et concentrés) destinée aux animaux de l'exploitation qui est produite sur l'exploitation, peut porter sur la quantité globale d'aliments (en TMS), sur la valeur énergétique (en UF) ou sur la valeur protéique (en kg de MAT). Le niveau global d'autonomie alimentaire est assez élevé en système bovins lait bio. Toutefois, il n'en reste pas moins sensible aux variations climatiques (rendements, qualité, diversité). Le projet Casdar OPTIALIBIO (2014-2018) est né de la volonté d'étudier les risques liés au changement climatique et d'établir des déterminants de l'autonomie alimentaire en vue de l'améliorer et de la renforcer.