Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (41)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Between farms and forks: Food industry perspectives on the future of EU food labelling
Christoph SCHULZE, Auteur ; Bettina MATZDORF, Auteur ; Jens ROMMEL, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude évalue comment les informations sur la fourniture de services écosystémiques peuvent contribuer à un étiquetage alimentaire dans le cadre de la stratégie "de la ferme à la fourchette" (Farm to Fork Strategy) de l'Union Européenne. En appliquant la méthodologie-Q à 43 experts de l'industrie alimentaire de quatre états membres européens (Allemagne, Pologne, Espagne et Suède), les chercheurs ont identifié les points de vue communs entre les transformateurs alimentaires, les détaillants et les organismes certificateurs. Ils ont constaté un consensus en faveur de l'introduction de nouveaux labels alimentaires qui encourageraient les agriculteurs à fournir davantage de services écosystémiques, tels que l'augmentation de la biodiversité agricole. En appliquant l'analyse factorielle et en utilisant les informations qualitatives issues des entretiens, ils ont déduit trois prototypes distincts d'un futur label alimentaire européen : 1) un label de services écosystémiques axé sur le producteur ; 2) un label d'information axé sur le consommateur ; et 3) un nouveau label alimentaire durable de l'UE. Ces prototypes de labels sont, en partie, spécifiques à chaque pays et évoqués par de multiples parties prenantes. Un futur cadre d'étiquetage alimentaire de l'Union Européenne devrait prendre en compte les trois prototypes de labels. Il est conseillé, aux décideurs politiques, de tenir compte de la diversité des points de vue des acteurs du système alimentaire, car ce sont eux qui sont les principaux moteurs de la réussite ou de l'échec des labels.
Lignes directrices pour l’établissement de référentiels d’étiquetage du bien-être des animaux : Avis de l’Anses : Rapport d’expertise collective - Mars 2024
Les consommateurs sont de plus en plus soucieux des conditions de vie des animaux dont sont issues les denrées alimentaires. L’Anses publie des lignes directrices pour élaborer un étiquetage des produits d'origine animale spécifique au bien-être des animaux d’élevage. La mise en œuvre de cette proposition permettrait d’harmoniser les étiquetages existants et à venir. Une de ses principales caractéristiques est de fonder son évaluation sur des indicateurs scientifiques du bien-être, mesurés directement sur les animaux, et non uniquement sur leurs conditions d’élevage. Une autre de ses spécificités est de tenir compte non seulement des conditions de vie des animaux producteurs de denrées alimentaires, mais aussi de celles de leurs ascendants.
Affichage Environnemental : Recommandations pour un dispositif global d’affichage environnemental producteur de sens, fédérateur, et apte à accélérer la transition écologique
Quentin CHANCE, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Agnès TERRIEUX, Auteur ; ET AL., Auteur | FRANCE : CESIAe (Comité d’Expertise Scientifique Interdisciplinaire sur l’Affichage Environnemental) | 2023En 2023, le CESIAe (Comité d’Expertise Scientifique Interdisciplinaire sur l’Affichage Environnemental) a été créé dans le but d’analyser, de manière indépendante, la méthodologie d’affichage environnemental actuellement développée par le gouvernement français. Cette méthodologie s'appuie sur l'outil EcoBalyse. Cet outil calcule des scores environnementaux suivant le modèle européen PEF (Product Environmental Footprint), soit une méthode dite « d’Analyse de Cycle de Vie » (ACV). Le groupe de chercheurs analyse l’adéquation de cette méthode par rapport à l’affichage agricole et alimentaire. Leur bilan démontre que la méthode ACV-PEF n’est pas adaptée, pour plusieurs raisons détaillées, dont 4 principales : 1. Une approche ACV ne prend pas en compte les interactions entre les différents biotopes agricoles (fertilité des sols, biodiversité...) ; 2. L’unité « par kg » n'est pas adaptée et comporte des risques ; 3. Les spécificités du secteur agricole sont mal prises en compte dans la pondération des impacts de l’ACV ; 4. Il est impossible de dépasser les limites imposées par la méthode ACV. Le comité d’expertise donne ensuite plusieurs recommandations. L’usage de la méthode ACV-PEF doit être fortement réduit, en faveur d’autres méthodes plus systémiques développées par les communautés scientifiques spécialisées. Les méthodes doivent être pondérées en fonction des enjeux spécifiques à chaque segment évalué. Le score affiché ne devrait pas être dans une unité fonctionnelle (par kilogramme), mais devrait représenter un impact global, qui reflète les enjeux environnementaux et sociétaux actuels. L’affichage environnemental nécessite la mise en place d’une gouvernance et d’un contrôle adaptés. Pour finir, le comité effectue un focus sur les spécificités de l’enjeu biodiversité dans l’affichage environnemental.
C'Durable ? : Transparence maximale dans les pratiques agricoles
Dominique PARIZEL, Auteur ; Julie VAN DAMME, AuteurC'Durable ? est un nouveau score, mis en place par la Région Wallonne (Belgique), permettant d'évaluer les performances agri-environnementales des fermes d'élevage. Il s'appuie sur quatre indicateurs : - l'impact climatique de la ferme (dégagement de gaz à effet de serre, consommation d'énergie...) ; - son rôle en termes de sauvegarde de la biodiversité ; - le bien-être animal ; - l'importance socio-économique de son action (bien-être au travail, équité dans les prix, rentabilité, pérennité du projet...). Cette initiative, présentée dans cet article, a pour objectifs, d'une part, d'informer le consommateur sur l'impact environnemental de ce qu'il achète et, d'autre part, de relocaliser l'alimentation en soutenant et en maintenant des fermes à taille humaine, engagées dans des pratiques durables.
Emeric Pillet, directeur de l’Itab : « Garantir un institut dédié à la filière bio »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans cette interview, Emeric Pillet, directeur de l’Itab depuis juin 2022, revient sur l’actualité, les projets et la dynamique portés par cet institut, qui a vu le renouvellement, pour cinq ans, de sa double qualification comme institut technique de l’agriculture et de l’agroalimentaire bio. Cette double qualification est un point-clé qui différencie l’Itab d’autres instituts agricoles et qui confirme l’importance de travailler de l’amont à la fourchette. Ainsi, les filières bio disposent d’un institut dédié en capacité de travailler sur l’ensemble des problématiques. Pour ailleurs, l’Itab collabore activement avec les autres instituts agricoles, ou encore avec INRAE et s’appuie sur un éco-système de partenaires comme l’association Itab Lab. Les projets sont nombreux et les défis à relever aussi, comme, par exemple, les externalités de la bio ou l’affichage environnemental avec le Planet Score. Cela demande des moyens et d’importantes compétences, d’où l’enjeu de développer aussi les ressources et les effectifs de l’Itab. Certes, nécessité est faite de prioriser en fonction des moyens, mais « […] nous avons la capacité de travailler ou tout au moins de coordonner des travaux sur toutes les thématiques », et « […] il n’y a aucun sujet technique tabou ».
Les Français et l'affichage environnemental des produits alimentaires
COLLECTIF EN VÉRITÉ, Auteur ; BVA, Auteur | PARIS (27 Rue du Colonel Pierre Avia, 75 015, FRANCE) : BVA | 2023Afin d'alimenter les débats sur le projet d’affichage environnemental, le Collectif En Vérité, qui réunit 60 marques alimentaires demandant la transparence sur les emballages, a décidé d’interroger les Français pour comprendre ce qu’ils souhaitent vraiment savoir et voir, à-même le packaging, concernant la valeur environnementale de leur alimentation. Cette étude, menée avec BVA, vise à s’assurer que l’affichage qui sera retenu par les pouvoirs publics réponde aux attentes des Français et qu'il soit un levier efficace pour encourager la transition alimentaire. En effet, si pour 86 % des Français, un score environnemental est essentiel, il doit, avant tout, se référer à des indicateurs précis : l’utilisation de pesticides, le mode d’élevage et l’origine géographique des produits. Ce document présente, de manière synthétique, les résultats de cette enquête.
Guide pratique des allégations environnementales : Édition 2023
L’argument environnemental n’est pas un argument de vente comme les autres : il rapproche l’engagement d’une entreprise et l’implication d’un consommateur en faveur du développement durable et le Conseil national de l'alimentation estime qu'il ne peut reposer sur des ambiguïtés ou des approximations. En 2022, les attentes du consommateur concernant l’impact environnemental des produits et des services ont influencé de manière déterminante son comportement économique. C’est pour répondre aux exigences des consommateurs, et à l’aune de nouvelles pratiques de la part des professionnels, que le guide pratique des allégations environnementales a été révisé. Le Conseil national de la consommation (CNC), composé de représentants des professionnels et de représentants des consommateurs, a ainsi mandaté un groupe de travail, qui avait pour mission de dresser un état des lieux des termes employés et de recenser les nouvelles allégations environnementales utilisées concernant les produits non alimentaires. Destiné aux consommateurs, ce guide entend donner des clés de compréhension pour les différentes allégations utilisées. Conçu également comme un outil de référence pour les professionnels, il doit leur permettre de communiquer de façon précise, fiable et de délivrer au consommateur des informations loyales. La première partie du guide décrit le cadre juridique applicable, qui a considérablement évolué ces dernières années. La seconde partie reprend les recommandations du CNC pour l’utilisation volontaire, par les professionnels, de différentes allégations environnementales.
Planet-score : lutter contre le greenwashing
BIOFIL, AuteurL’affichage environnemental sur les produits alimentaires est issu de la loi Climat et Résilience de 2021. Il vise à apporter, aux consommateurs, des informations sur l’impact écologique des produits alimentaires. Le 22 juin 2023, les avancées liées à la mise en place de cet étiquetage ont été présentées à l’Assemblée Nationale. Prévu pour être obligatoire en 2026, l’affichage n’est pas encore finalisé. L’ambition des services de l’État était d’avoir défini, pour début 2024, la méthode à employer pour cet affichage environnemental, mais il s'avère que celle-ci fait l’objet de nombreux débats. Les visions divergent entre deux propositions existantes : le Planet-score et l’Eco-score. Le Planet-score valorise plus les démarches de progrès, notamment la conduite en agriculture biologique, en proposant une approche qui prend en compte les pesticides, le climat et le bien-être animal. L'Ecoscore, qui s'appuie sur l'analyse du cycle de vie et sur la base de données Ecobalyse (outil de calcul mis en ligne par l’Ademe en avril 2023), est sujet à controverses puisqu’il discrimine peu les origines : un bœuf bio étranger est, par exemple, mieux noté qu’un bœuf bio français, et les impacts sur la déforestation sont peu visibles… Ecobalyse a aussi tendance à valoriser l’intensification (et donc à pénaliser les systèmes extensifs) et ne prend pas en compte les pollutions diffuses (ex : les impacts sur la qualité de l’eau).
Pour une véritable Stratégie Nationale pour l'Alimentation, la Nutrition et le Climat : Note collective de 54 organisations de la société civile
La loi Climat et Résilience de 2021 charge le gouvernement de publier, au 1er juillet 2023, une Stratégie Nationale pour l'Alimentation, la Nutrition et le Climat (SNANC), visant à intégrer les objectifs climatiques dans la politique de l'alimentation, en accord avec la Stratégie Nationale Bas carbone. Le système alimentaire français doit, en effet, évoluer en profondeur pour faire face au changement climatique, mais aussi pour répondre à l'absence de réduction de l'usage des pesticides et des engrais de synthèse, à la hausse continue des recours à l'aide alimentaire, ainsi qu'à la progression de maladies liées à une alimentation déséquilibrée et de mauvaise qualité. Cette Stratégie devra également répondre aux enjeux sociaux touchant les agriculteurs et les agricultrices : rémunération insuffisante, manque de reconnaissance... Cette note, élaborée collectivement par des associations de consommateurs, de familles, de lutte contre la précarité alimentaire, de patients, de paysans, de professionnels de santé, de protection de l’environnement et du bien-être animal, fait la demande d'une SNANC ambitieuse, établissant le cadre et fixant les objectifs d'une politique de l’alimentation à la hauteur des enjeux climatiques, de préservation de la biodiversité, de justice sociale, de bien-être animal et de santé publique. 13 recommandations sont formulées dans ce document.
Quels arbitrages politiques pour l’affichage environnemental alimentaire ?
Mathieu SAUJOT, Auteur ; Pierre-Marie AUBERT, AuteurDepuis 2020, la France s’est lancée, de manière pionnière en Europe, dans le développement d’un affichage environnemental alimentaire (AEA). L’AEA, au même titre que d’autres politiques publiques qui reposent sur des métriques (méthodes de mesure) pour réguler l’agriculture, présente des opportunités (information unique, disponible à tous et utile pour le suivi, la sensibilisation et l’incitation des consommateurs et des acteurs de la distribution, ainsi que levier pour orienter la commande publique), mais aussi des risques (domination de la métrique climat au détriment de la biodiversité et de la résilience ; course à l’efficacité au détriment de dimensions écosystémiques de l’agriculture). La transition alimentaire, indispensable pour l’avènement d’une agriculture durable, n’est que très peu avancée (la réduction de la consommation de produits animaux et la hausse de la consommation de produits durables sont insuffisantes). Dans cette perspective, l’AEA a un rôle à jouer en envoyant un signal clair (moins de consommation de produits animaux mais issus d’écosystèmes territoriaux, réduire la dépendance aux pesticides en favorisant la bio…). Les auteurs analysent les méthodologies de calcul d’AEA (agribalyse, PEF, BVI pour la biodiversité…) et proposent d’ajouter des compléments hors ACV, qui relèveraient d’approches systémiques et de scénarios prospectifs, tout en prenant en considération que l’AEA s’inscrit dans un ensemble de politiques publiques et que la gouvernance de cet affichage sera un réel enjeu.
Rapport d'activité 2022 ITAB
Ce rapport d'activités 2022 de l'ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) offre une vision panoramique des projets en cours, des résultats diffusés et des initiatives engagées. Deux faits majeurs sont à retenir pour cette année : 1 - 2022 a été la première année de mise en œuvre du nouveau programme pluri-annuel et de ses orientations ; 2 - Le succès de la demande de reconduction de la requalification de l'ITAB en tant qu'Institut Technique Agricole et Institut Technique Agro-Industriel pour la période 2023-2027. Les travaux auxquels les équipes de l'Institut, ainsi que leurs partenaires, contribuent s'articulent autour de trois axes : 1 - Renforcer la multi-performance des systèmes alimentaires biologiques ; 2 - S'engager pour renforcer la santé des écosystèmes agricoles et la santé humaine ; 3 - Accompagner le changement d'échelle de l'AB et les transitions de l'agriculture et de l'alimentation. Pour chacun des axes de travail, les missions sont de : 1 - Produire des connaissances ; 2 - Accompagner les décideurs et proposer des services aux entreprises agricoles et agroalimentaires ; 3 - Fédérer les acteurs de la R&D bio ; 4 - Capitaliser, partager et diffuser les connaissances.
Actes des conférences : La Terre est Notre Métier : Le Salon agricole de la bio : 21 & 22 septembre 2022
Ce document restitue 35 des conférences qui se sont déroulées lors du salon "La Terre est Notre Métier", en septembre 2022, en Bretagne. Les interventions ont porté sur les thématiques suivantes : - Transition écologique et agricole (biodiversité, robotique, arbres fourragers, sécurité alimentaire, changement climatique) ; - Développement (intrants controversés, fertilité des sols, séchage en PPAM et chanvre…) ; - Production animale (croisement en élevage laitier, polyélevage, alimentation 100% bio en monogastriques, castration chez le porc, parasitisme en caprins, fin de l’épointage en poules bio…) ; - Production végétale « grandes cultures » (diversification, légumineuses à graines en alimentation humaine, couverts végétaux, stockage de carbone); - Production végétale « maraîchage » (fertilité des sols, microfermes, gestion de l’eau, PPAM bio, semences potagères) ; - Autres productions (viticulture, nouvelle réglementation, abeilles) ; - Filières de commercialisation (label + Fnab, affichage environnemental, filière lait bio).
Avis 90 : Nouveaux comportements alimentaires : Propositions d'actions pour une alimentation compatible avec des systèmes alimentaires durables
Le Conseil National de l'Alimentation (CNA) est une instance consultative, placée auprès des ministres chargés de l'Environnement, de la Santé et de l'Agriculture. C'est un outil d'aide à la décision publique. En juillet 2021, le CNA s'est auto-saisi pour mener une réflexion sur les nouveaux comportements alimentaires. L'objectif de ce travail était de réfléchir à des pistes d'action et à des modalités d'adaptation des acteurs de la chaîne alimentaire et des politiques publiques qui permettraient d'accompagner et de favoriser l'évolution des comportements alimentaires vers une alimentation compatible avec des systèmes alimentaires durables, en France. Ainsi, le CNA a orienté ses réflexions autour de 4 objectifs communs : 1 - Favoriser le rééquilibrage entre la consommation d'aliments d'origine végétale et d'origine animale, en particulier à travers la modération dans la consommation de viande ; 2 - Développer et faire connaître les modes de production et de logistique répondant aux attentes de la société, en matière de durabilité et d’équité, et limitant le gaspillage alimentaire ; 3 - Encadrer le développement des outils numériques afin de favoriser des comportements alimentaires durables ; 4 - Agir sur les contraintes limitant les possibilités de transition vers des systèmes alimentaires durables. Cet avis présente les 49 recommandations du CNA, dont 12 recommandations-clés à prioriser.
Planet Score : une étiquette moteur de la transition écologique
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans le cadre de la loi Climat, l'Itab et ses partenaires Sayari et Very Good Future ont mené un important travail scientifique collaboratif pour aboutir, in fine, à l'élaboration d'un affichage environnemental, nommé Planet Score, destiné aux produits de consommation. La phase d'expérimentation sur l'affichage environnemental, lancée par l'Etat français, devrait s'achever fin 2022 pour laisser place à une entrée en application à partir de 2023. Incluant des critères sur la biodiversité, les pesticides et l'élevage, Planet Score se veut être un outil de transition écologique alimentaire, en donnant les moyens aux consommateurs de faire des choix éclairés. En 2022, 80 entreprises l'ont testé, évaluant ainsi 3200 produits.
Le Planet-score a le vent en poupe
Claude AUBERT, AuteurLe 5 juillet 2022, lors d'une conférence de presse à Paris, un projet d'étiquetage de l'impact environnemental des aliments, le Planet-score, a été présenté aux médias. Destiné à informer les consommateurs de l'impact des aliments sur l'environnement, le Planet-score vient corriger les défauts et les insuffisances de l'Eco-score, proposé sur internet depuis 2021. En effet, ce dernier ne tient pas compte, dans son mode de notation, des aspects relatifs à l'environnement des techniques agricoles, telles que l'utilisation de pesticides, la biodiversité ou le stockage de carbone, ou encore des aspects relatifs au bien-être animal. En cours d'expérimentation par près de 140 acteurs de la production et de la distribution, le Planet-score fournit beaucoup plus d'informations que l'Eco-score et évalue, en plus de la note globale de A à E, quatre autres critères : pesticides, biodiversité, climat, mode d'élevage. Les pouvoirs publics devront décider quel mode d'étiquetage ils choisissent de promouvoir.