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Agir collectivement pour la capitalisation, lappropriation et la diffusion des connaissances et des savoirs autour de la production de viande biologique produite à base dherbe
Produire de la viande de ruminants, en particulier biologique, à base dherbe sous-entend de nombreuses compétences et savoirs ou savoir-faire. Aussi, lenjeu de la capitalisation, de lappropriation et de la diffusion des connaissances et des savoirs en la matière, ainsi que le rôle-clé du conseiller agricole ou encore du collectif, ont été identifiés comme importants à consolider par les acteurs du projet BioViandes. Léquipe-projet BioViandes (ou collectif BioViandes) a ainsi été mobilisée en tant que « support détude », pour la mise en uvre de la méthodologie Agri-Savoir, qui sappuie sur les grands principes de gestion des connaissances. Celle-ci a permis : dans un premier temps, didentifier des thématiques "critiques" pour le groupe (connaissances peu ou pas maîtrisées du collectif qui cherche à monter en compétences sur lélevage biologique de ruminants engraissés majoritairement à lherbe) ; puis, dans un deuxième temps, de définir et de mettre en uvre un plan dactions pour combler ces lacunes. Pour cela, deux volets ont été explorés : 1 - la montée en compétences par la capitalisation et la diffusion de documents au sein du collectif ; 2 la construction et la réalisation dun programme dapprofondissement des connaissances basé sur des échanges entre pairs. Le présent document revient sur lapproche méthodologique mise en uvre, sur les résultats obtenus et sur les recommandations issues de ce travail.
Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2023-2024
Dans cette édition 2023-2024 de son Annuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - Matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies dénergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, agriculture connectée, diffusion et presse, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formation (initiale par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
Colloque ADMM 20 juin 2023 (Lempdes) Retour en vidéos !
Le 20 juin 2023, le réseau ADMM (Agriculture Durable de Moyenne Montagne) organisait un colloque intitulé « Le Massif central face aux défis agricoles de demain : les agriculteurs partagent leurs expériences ! ». Les changements climatiques, sociétaux, économiques et sanitaires créent un contexte dincertitude pour lagriculture du Massif central. Entre atténuation, adaptation et anticipation, il est nécessaire de développer des systèmes délevage plus résilients, autonomes et économes. Divers leviers sont déjà actionnés par des éleveurs du réseau ADMM : semer du méteil, faire du report sur pied, dimensionner son élevage, pâturer des végétations semi-naturelles, faire du sursemis, diversifier son système Ces éleveurs ont été invités à échanger sur leurs pratiques et leurs questionnements lors de ce colloque, qui a réuni plus de 70 participants. Plusieurs vidéos font un retour en images de cette journée. Les deux premières correspondent aux enregistrements des présentations de la matinée, qui portaient sur les thèmes suivants : 1 - À quels changements climatiques et économiques sont confrontés les agriculteur·ice·s du réseau ADMM et comment ils y font face ? ; 2 - Entre évolutions sociétales et transformation du travail, comment les agriculteur·ice·s du réseau ADMM traitent ces angles morts des changements climatiques ? Les deux vidéos suivantes synthétisent les réflexions des deux ateliers participatifs de laprès-midi : lun portait sur les compétences et les connaissances à acquérir et à transmettre en tant quagriculteur pour faire face aux changements climatiques et sociétaux ; et lautre portait sur la diversification et les productions végétales comme leviers dadaptation pour lagriculture du Massif central. Les trois dernières vidéos rapportent les témoignages de certains participants : Thierry Turlan de la DRAAF AURA, Elodie Perret du PNR Livradois-Forez et Chantal Chassaing de VetAgro Sup.
Colloque Changements climatiques à Blois : Comment s'adapter aux aléas du climat ? ; Évolution du climat : Ajuster les conseils sur le terrain
Jean-Martial POUPEAU, AuteurUne centaine de personnes étaient présentes au colloque organisé par Bio Centre, en février 2023, sur les changements climatiques en grandes cultures bio, sur leurs impacts et sur les adaptations et atténuations possibles. Le premier levier agricole est d'avoir un sol qui fonctionne bien, notamment au niveau de sa capacité de rétention deau. Outre la limitation des labours, la généralisation des couverts est un autre levier important. Lagroforesterie est également un moyen de sadapter. François Marchand, céréalier bio en Meuse depuis 2013 sur 172 ha, pratique lintensification végétale avec le trèfle violet et recourt le moins possible à la charrue pour augmenter la teneur en matière organique de ses sols. Cette technique lui permet de capitaliser non seulement lazote et la potasse, mais aussi la biomasse microbienne du sol et de gagner ainsi en porosité pour une meilleure infiltration de leau. Il apporte également du bois broyé. Depuis quelques années, il est amené à semer son trèfle beaucoup plus tôt. Victor Fouchault, en système céréalier-ovin plein air intégral dans le Loir-et-Cher, mise son système sur limplantation dune prairie de 2 ans après 3 années de céréales. Il pratique également le non labour et il note que la structure et la portance de son sol se sont améliorées. Francis Gitton, céréalier bio dans le Cher, pratique également le non labour et implante le blé dans un couvert permanent de luzerne ou de lotier pour garder le sol couvert le plus longtemps possible. Par ailleurs, selon Olivier Chaloche, céréalier bio dans le Loiret, pour réussir un couvert, il faut vraiment le considérer comme une culture à part entière. Eudes Aarnink, d'Isara Conseil, préconise de mélanger les espèces pour les couverts et de ne pas trop les idéaliser non plus. Avec le réchauffement climatique et les bouleversements qui vont de pair, les conseillers sont, eux aussi, amenés à revoir leurs préconisations : test de nouvelles cultures, avancée des dates de semis et de récolte, mise en place de nouvelles variétés, proposition de plusieurs itinéraires techniques avec plusieurs options selon les scénarii météorologiques, panachage des dates de semis pour limiter les risques, anticipation des façons culturales
Dossier : 40 ans que lherbe nous pousse
Anaïs KERNALEGUEN, AuteurLors de son Assemblée générale de fin 2022, le CEDAPA (Centre d'Etude pour un Développement Agricole Plus Autonome) sest penché sur ses 40 ans dactions. Le CEDAPA a, en effet, été créé en 1982. Cet article commence par retracer les origines de ce groupe détudes, qui a été initié à la suite du rapport de Jacques Poly (INRA), intitulé « Pour une agriculture plus économe et plus autonome », sorti en 1978. Il revient ensuite sur le combat de longue haleine pour faire reconnaître les systèmes herbagers, plébiscités par le CEDAPA, au niveau de la PAC (Politique Agricole Commune), notamment à partir de la réforme de 1992 qui a mis fin aux prix garantis et a instauré des aides à lhectare qui ne prenaient pas en compte lherbe. Il explique aussi comment sest instaurée la reconnaissance du CEDAPA auprès de la recherche, suite à un programme de recherche-action sur 5 ans, lancé en 1993 (programme Système Terre et Eau STEREO). Il apporte également des informations sur le travail de terrain visant à encourager les éleveurs à réaliser une transition vers des systèmes herbagers, ainsi que sur les initiatives mises en uvre pour valoriser le lait des éleveurs respectant le cahier des charges de la structure. Aujourd'hui, le CEDAPA continue de promouvoir et de communiquer sur les systèmes herbagers pour attirer de nouveaux publics.
Essais dans le bocage vendéen : Un colza sans binage est possible
Tanguy DHELIN, AuteurGuy Marionneau, technicien grandes cultures biologiques au sein de la coopérative vendéenne Cavac, a développé une technique de culture du colza « opportuniste » et adaptée aux sols du bocage vendéen. Ces derniers sont souvent humides et mettent du temps à sassainir. Le binage nest donc pas souvent possible. Cest pourquoi Guy Marionneau propose de sen passer. Lidée est de semer le colza à une densité plus élevée (puisquil ne sera pas biné), afin de concurrencer les adventices. Des points sont ensuite régulièrement effectués pour observer létat de la parcelle : si létat du colza nest pas satisfaisant au début du printemps (ex : trop dadventices), il est détruit, comme un couvert végétal. Il faut attendre la sortie de l'hiver pour prendre la décision de garder ou de détruire la culture, car le colza arrive, certaines fois, à prendre le dessus sur les adventices (ex : présence dadventices gélives ). Lobjectif est datteindre entre 10 et 44 pieds/m2 à la sortie de lhiver (à 10 pieds/m2, il faut que la parcelle soit vraiment « propre » pour continuer). Pour atteindre cette densité, un semis entre 55 et 60 pieds/m2 est préconisé. Dans tous les cas, il faut limiter les interventions sur la culture pour diminuer les charges, et donc les pertes économiques, en cas de retournement.
Jérôme Martinez, un brasseur de convictions
Catherine CHALOM, AuteurCe portrait retrace le parcours atypique de Jérôme Martinez, un montreuillois qui est devenu, en 2023, sommelier en bière (ou « biérologue »). Après une carrière consacrée à l'aide aux sans-papiers, Jérôme Martinez a quitté la CIMADE en 2012. C'est ensuite, par le biais de l'association « Le sens de l'Humus » qu'il a rencontré Florent, qui souhaitait céder sa micro-brasserie. Après un an de formation auprès de Florent, Jérôme a repris l'entreprise en 2013. Il a commercialisé ses bières localement, sous la mention Nature & Progrès, de 2014 jusqu'à fin 2022, lorsqu'il a pris, après deux années difficiles, la décision douloureuse de placer la micro-brasserie en liquidation. Auteur de deux livres (Faire sa bière à la maison ; La Bière pour les nuls), Jérôme a acquis une notoriété en tant qu'expert. Il se reconvertit, aujourd'hui, dans le métier de sommelier en bière pour apporter ses conseils aux brasseurs, mais aussi aux acheteurs (restaurants, bars...).
La méthode IDEA 4 : Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles. Principes & guide d'utilisation : Évaluer la durabilité des exploitations agricoles
Frédéric ZAHM, Auteur ; Sydney GIRARD, Auteur ; Adeline ALONSO UGAGLIA, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2023La méthode IDEA4 est une méthode d'évaluation et d'analyse de la durabilité des exploitations agricoles et elle est directement applicable aux principaux systèmes de production agricoles de France métropolitaine et, plus largement, d'Europe (grandes cultures, élevage, maraîchage, viticulture, arboriculture, etc.). Son cadre théorique combine une double approche, basée sur les dimensions de la durabilité agroécologique, socio-territoriale, économique et sur les cinq propriétés des systèmes agricoles durables : capacité productive et reproductive de biens et de services, autonomie, robustesse, ancrage territorial, responsabilité globale. S'appuyant sur cinquante-trois indicateurs, cette méthode permet d'identifier des voies de progrès vers plus de durabilité. Cette méthode est déjà largement utilisée dans l'enseignement agricole ou supérieur, dans les activités de conseil et d'accompagnement à la transition agroécologique, dans l'animation de collectifs, dans l'action publique territoriale et dans la recherche.
Microbiologique ou pour la clarification : Choisir ou non la filtration
Louise JEAN, AuteurFiltrer ou ne pas filtrer. Entre les pro-filtrations et les détracteurs, cette technique fait débat dans le milieu du vin. Selon Christian Brault, qui a fondé les établissements Brault (société qui réalise notamment des filtrations et des mises en bouteille chez des vignerons), la filtration est un bel outil, mais il faut quelle ait un but. Elle peut répondre à deux objectifs : pallier une forme de sédimentation naturelle qui nécessite du temps dont les vignerons ne disposent pas forcément (il est alors possible de clarifier le vin) ou être utilisée sur les vins avec une fermentation malolactique partielle, ou avec des sucres résiduels (il faut alors une filtration plus poussée). Ce nest pas une recette systématique. En France, elle est plus ou moins pratiquée dans les domaines, en prestation ou avec des outils en propre. Lenquête 2022 sur les pratiques nologiques des vignerons bio en France, réalisée par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine, montre que les trois types de filtration les plus employés sont les filtrations sur plaque, tangentielle et sur terre. La charte Vin méthode nature exclut, quant à elle, cette technique. La filtration peut, en effet, décharner un vin, mais elle présente lavantage dapporter de la stabilité microbienne. Jérémie Cébron, nologue à la Cab Pays de la Loire, apporte des conseils pour que la filtration impacte le moins possible le vin de façon négative. Cet article est accompagné du témoignage de Cyril de Benoist, vigneron bio à Sancerre, qui effectue une filtration lenticulaire.
Quand les "éleveurs tâcherons" se réapproprient labattoir
Stéphane THEPOT, AuteurJacques Alvernhe, consultant, défend le concept dabattoir paysan, estimant que les abattoirs peuvent être gérés autrement, collectivement. Plutôt que les abattoirs mobiles, il préfère mettre laccent sur limplication des éleveurs dans le fonctionnement et la gestion de micro-abattoirs fixes. Il met en avant deux établissements où le travail est réalisé par des « éleveurs tâcherons », éleveurs volontaires rémunérés à la tâche pour le compte de leurs collègues. Ces systèmes évitent les cadences imposées et sont rentables, même pour des petites quantités danimaux abattus.
Réfléchir en groupe à son organisation du travail
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Cyrielle DELISLE, AuteurDans le Maine-et-Loire, un groupe déleveurs biologiques en bovins viande, accompagné par un conseiller de la Chambre dagriculture, a participé à une journée de formation sur lorganisation du travail. Cette formation, basée sur léchange entre pairs, abordait le volume de travail et les congés, les relations de travail, la planification à la semaine et lajustement journalier, etc. Trois profils d'éleveurs sont généralement distingués : les perfectionnistes, les efficients et les simplificateurs. Les Chambres dagriculture ont créé la calculette travail, outil en ligne qui permet destimer le nombre dheures nécessaires pour réaliser différents travaux de lexploitation (version gratuite et version pro).
RéVABio : À la rencontre des acteurs terrain - Synthèse de 4 rencontres professionnelles
Le projet Casdar RéVABio (2020-2023) vise à améliorer le taux de commercialisation des agneaux élevés en bio sous le label AB. Son objectif est donc déviter des « fuites » dagneaux bio vers des filières conventionnelles lors de leur commercialisation. Pour cela, différents travaux ont été menés pour améliorer la correspondance entre les périodes de production dagneaux bio et les périodes de consommation de viande dagneau (cest-à-dire accroître ladéquation entre loffre et la demande). Quatre « Rencontres professionnelles » ont notamment été organisées, dans le cadre de ce projet, fin 2022 début 2023 : une dans le Grand Ouest, une dans le Nord du Massif central, une dans le Sud du Massif central, et une dans le Sud-Est de la France. Elles étaient réservées aux professionnels de la filière agneaux biologiques (éleveurs, organisations de producteurs, abatteurs ) et avaient pour objectif de favoriser les échanges entre ces derniers. Chacune de ces « Rencontres professionnelles » sarticulait de la manière suivante : présentations rapides des résultats obtenus dans le cadre du projet RéVABio, discussions/débats et visite d'une ferme. Ce diaporama synthétise les principaux points évoqués lors des discussions/débats : le besoin en références technico-économiques, la vulnérabilité des systèmes ovins viande (bio) face à la conjoncture économique et climatique, les leviers mobilisables pour éviter les fuites dagneaux bio vers le conventionnel (la génétique pour favoriser le désaisonnement, le désaisonnement versus la congélation de la viande, les actions de pédagogie auprès des bouchers ), etc. Ce diaporama effectue également une synthèse des leviers (à léchelle des exploitations, des acteurs de laval et des pouvoirs publics) pour développer lélevage des ovins bio.
Sommet de l'Elevage 2023 : Parcours bio : Guide des exposants ayant une activité en agriculture biologique ; Programme des conférences bio
Ce guide "Parcours bio" recense les exposants ayant une activité en agriculture biologique et présents au Sommet de lÉlevage en octobre 2023. Une grande variété de professionnels et d'acteurs de la bio (conseil, collecte, transformation, formation, recherche, coopératives, matériel...) y figurent, ainsi que leurs coordonnées.
Tester le pâturage du sainfoin, du plantain et de la chicorée chez les petits ruminants : Résultats en ovins viande et lait
Les éleveurs de petits ruminants rencontrent de plus en plus de difficultés pour gérer les strongles gastro-intestinaux, une pathologie majeure chez les ovins et les caprins au pâturage. Des résistances à plusieurs familles dantiparasitaires apparaissent, en effet, chez ces parasites. Plus globalement, les recours à des traitements anthelminthiques de synthèse présentent dautres limites, dun point de vue environnemental et sociétal. Le projet Casdar FASTOChe (espèces Fourragères Alicaments STrongles gastro-intestinaux Ovins Chèvres), financé sur la période 2019-2023, a étudié des solutions alternatives agroécologiques basées sur le pâturage de plantes riches en métabolites secondaires bioactifs, dont les plantes riches en tanins condensés. Trois plantes ont été testées : la chicorée, le plantain et le sainfoin. De nombreuses expérimentations, des enquêtes et des suivis en élevages ont montré que les composés bioactifs de ces plantes nont pas les effets escomptés sur les parasites digestifs (contrairement à ce qui était indiqué dans la bibliographie). Toutefois, elles ne manquent pas dintérêts zootechniques et agronomiques. Cette brochure synthétise les différents enseignements tirés de ce projet. Elle apporte ainsi des conseils, des références techniques et des témoignages sur lintégration de la chicorée, du plantain et du sainfoin dans les systèmes fourragers délevages ovins viande et lait.
Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2023-2024
VITISBIO, AuteurDans son Annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2023-2024), Vitisbio répertorie les coordonnées des structures qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec la viticulture biologique. Cet annuaire est composé de plusieurs catégories : 1 Techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents, vigne connectée ; 2 Équipements de chais : construction et aménagement de chais, réception de la vendange / égrappoirs / pressoirs, contenants viticoles et matériels de cuverie, pompes / transfert / procédés physiques, mesure et régulation, intrants nologiques et gestion des gaz, hygiène du chai, chai connecté ; 3 Embouteillage et Conditionnement : impression et traçabilité, matériels / process / ingénierie, conditionnement et packaging, bouchons et capsules ; 4 Services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôles et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant et autres, salons / foires / expositions.
Adel Bakache, expert en pulvérisation : « En savoir plus sur le lien entre pulvérisation et efficacité biologique »
Frédérique ROSE, AuteurAdel Bakache est conseiller en agroéquipement et en viticulture de précision à la Chambre dagriculture de Gironde. La qualité de la pulvérisation est au cur de son métier. En plus des formations et des conseils quil dispense, il développe des projets sur ce sujet. Dans cette interview, il présente le projet EvalPulvé, qui porte sur le développement dune nouvelle méthode pour mesurer la qualité de la pulvérisation. La pulvérisation est souvent testée à laide de papiers hydrosensibles ; or, ces papiers présentent plusieurs inconvénients : résultats biaisés en fonction de lendroit où ils sont placés dans la vigne ; leur utilisation ne couvre pas lintégralité du feuillage et ne permet pas de connaître la quantité de produit déposé sur les feuilles Le projet EvalPulvé a imaginé un système qui repose sur la pulvérisation de fluorescéine sur la vigne. Des échantillons de vigne traitée sont ensuite prélevés, puis placés dans un boîtier noir. Un éclairage UV révèle, en fluo, les parties traitées (le fluo, plus ou moins intense, permet aussi dévaluer la quantité de produit déposé). Une photo est alors prise à laide dun smartphone pour conserver une trace. Loutil est toujours en cours de développement et sera commercialisé aux conseillers, voire aux viticulteurs sils le souhaitent. Il existe néanmoins un frein important à l'utilisation de cette méthode en bio : la fluorescéine nest pas autorisée en bio (ce sujet est en cours de discussion avec les autorités). Au cours de cette interview, Adel Bakache livre également des conseils spécifiques aux vignerons bio. Il insiste notamment sur le fait que le volume de produit pulvérisé ne doit pas être inférieur à 200 L/ha afin daméliorer la couverture par le produit et déviter que les gouttelettes ne sévaporent avant datteindre la végétation.
L'agriculture biologique en région Nouvelle-Aquitaine : Chiffres 2021 et tendances 2022
Fin 2021, la région Nouvelle-Aquitaine comptait 8 799 fermes bio, soit 13,7 % des exploitations agricoles de la région. Le nombre total a été multiplié par deux en 5 ans. 1 100 exploitations se sont engagées en bio en 2021 et environ 30 000 ha sont passés sur un mode de production biologique. Après un point général sur le marché bio français 2021-2022, ce document présente, pour la région Nouvelle-Aquitaine et pour chaque production végétale et animale : les chiffres, les faits marquants, le bilan du marché en 2021, les tendances du marché en 2022, les perspectives de développement de la filière, ainsi que les contacts en région de conseillers spécialistes de chaque production et de chaque filière.
Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2022-2023
BIOFIL, AuteurDans cette édition 2022-2023 de son annuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - Matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies dénergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, diffusion, agriculture connectée, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formations (initiales par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
Annuaire des compétences bio en Auvergne-Rhône-Alpes
Diane RIVATON, Auteur ; Lucas PROST, Auteur ; Adrien PETIT, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (Agrapole, 23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : COOPÉRATION AGRICOLE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2022Cet annuaire des compétences bio en Auvergne-Rhône-Alpes a été réalisé par La Coopération Agricole Auvergne-Rhône-Alpes, ABioDoc - VetAgro Sup, le Cluster Bio, la Chambre Régionale d'Agriculture AuRA, la FRAB AuRA, le Pôle Bio Massif Central et la DRAAF AuRA. Dans cette première édition, l'objectif était de rendre compte des ressources en compétences disponibles, en agriculture biologique, sur le territoire. Les premiers destinataires de cet outil sont les structures de développement de l'AB, acteurs des filières bio. L'objectif, à terme, est de communiquer cet outil à l'ensemble des opérateurs économiques. Cet annuaire, non exhaustif, regroupe des contacts reconnus sur le terrain, ce qui permet de dresser un premier état des compétences bio en région AuRA.
Biofruitnet enquête auprès darboriculteurs bio : Des problématiques communes en Europe
Marion COISNE, AuteurDans le cadre du projet européen Biofruinet (2019-2022), une enquête a été menée auprès darboriculteurs biologiques de plusieurs pays européens. Cette enquête avait pour objectif didentifier et de quantifier les besoins en informations des producteurs pour sept espèces de fruits (fruits à pépins, à noyau et agrumes). La gestion des maladies et des ravageurs reste la priorité numéro une dans tous les pays, quelle que soit lespèce fruitière. Viennent ensuite des besoins d'information en matière de variétés, de gestion du sol et de fertilisation. Les producteurs ont également fait remonter le fait que les ravageurs à gérer sont de plus en plus nombreux. En pommier, les ravageurs en augmentation sont la punaise diabolique, la mineuse et le pou San José. En poirier, les ravageurs en hausse sont lanthonome, la punaise diabolique et lhoplocampe. Concernant laccès aux informations techniques, les arboriculteurs bio européens vont, en priorité, consulter internet ou assister à des conférences. Les documents écrits sont également largement mentionnés, avec des différences entre les pays (par exemple, en Suisse, les producteurs consultent des documents en langue étrangère, ce qui nest pas le cas en France). Concernant les échanges interactifs, les discussions entre conseillers et arboriculteurs sont les plus plébiscitées, quels que soient les pays.
Dossier : Volailles de chair : Les leviers pour traverser les turbulences
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa filière volailles de chair bio est malmenée par les hausses des coûts alimentaires, énergétiques et par la grippe aviaire. Tour dhorizon auprès déleveurs, de fabricants daliments, d'un accouveur et d'un vétérinaire et identification de leviers permettant de passer ces turbulences. Concernant la grippe aviaire, pour faire face aux conséquences économiques, plusieurs acteurs se sont engagées : lÉtat a versé une aide aux éleveurs ; les coopératives ont proposé des reports de factures, et des prêts-relais ont pu être mis en place avec les banques. Sur le volet sanitaire, les éleveurs prônent des mises à labri sur parcours réduits plutôt que des confinements. Dominique Balloy, vétérinaire du groupe dexperts sur la grippe aviaire, souhaiterait la mise en place de vrais plans de surveillance vétérinaire, adaptés à chaque zone selon les risques et les espèces, avec des claustrations proportionnées selon les risques. Pour lui, les sorties sur parcours réduits ont aussi du sens tant quil ny a pas de foyer détecté pour les poulets, les dindes et les pintades, mais cest moins évident pour les palmipèdes, plus sensibles et plus excréteurs. Les fabricants daliments ont également été fortement impactés par la grippe aviaire, avec une forte réduction de leur activité en 2022. De plus, le prix de laliment a augmenté de 20 % et, ceci, dans un contexte où lévolution de la demande ne va pas dans le bon sens, ce qui est source dinquiétude. Heureusement, pour lun de ces fabricants, lEspagne a permis un relais de croissance. Un accouveur (Couvoir Hubert) témoigne : il a aussi été fortement impacté, de façon indirecte, par la grippe aviaire, avec une activité réduite de moitié. Sa crainte est de ne pas toucher daides comme il est hors de la zone Influenza. Pour Benoit Drouin, éleveur de volailles de chair bio et vice-président du Synalaf, concernant les hausses de prix des matières premières, chacun doit réfléchir à sa part de marge et à la répartition de la valeur au sein de la filière. Pour faire face aux baisses de vente de 15 %, la production devrait également être un peu réduite dans les élevages. Enfin, pour certains acteurs, le consommateur doit également payer le juste prix et arbitrer entre ses loisirs et son alimentation.
Etude des freins et motivations à la conversion à l'Agriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à la FRAB AuRA, dans le cadre de l'option "Agriculture, Environnement, Santé et Territoires" (AEST). L'agriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA) rencontre un ralentissement de sa progression depuis 2014. La dynamique de l'AB dépend en grande partie des conversions de fermes. Comment développer les dynamiques de conversion à l'AB en AuRA ? Cette étude identifie les déterminants négatifs (freins) et positifs (motivations) qui impactent les conversions dans la région. Pour cela, 9 conseillers agricoles biologiques, 10 agriculteurs conventionnels ayant déjà fait une démarche vers l'AB sans poursuivre de conversion, ainsi que 59 agriculteurs biologiques ont été interrogés. Que les problèmes soient techniques ou économiques, ils cachent souvent un frein psychologique lié à la peur du changement. Par ailleurs, le développement et la structuration de la filière biologique peuvent présenter une motivation, mais certains territoires rencontrent une conjoncture particulière qui nécessite un diagnostic territorial pour adapter les actions au contexte local. Ainsi, différents axes d'actions ont été identifiés et priorisés : expérimentation, communication, structuration des filières et renforcement de l'accompagnement administratif. Ces actions peuvent être mises en place par les structures actrices de l'AB ayant participé au comité de pilotage de cette étude, et dont les compétences se complètent dans plusieurs domaines. Cette étude peut être approfondie par des diagnostics territoriaux, réalisés dans des zones spécifiques de la région qui présentent un réel blocage dans les conversions vers l'AB. Le travail peut aussi être complété par une étude sur l'aval de l'AB, c'est-à-dire l'observation des possibilités de commercialisation en AB dans la région et des freins présents dans ces filières.
Étude : Installation en bio : Qui sont les porteurs de projet innovants ?
Sébastien JULLIARD, AuteurLa diversité des projets et des personnes candidates à l'installation en bio est parfois déroutante pour les structures accompagnatrices. Partant de ce constat, la FRAB Bretagne et le GAB 56 ont décidé de mener une étude visant à mieux comprendre ce que sont ces projets atypiques, qui sont les personnes qui les portent et quels sont leurs besoins en matière d'accompagnement. Dans ce cadre, la FRAB et le GAB 56 ont rendu visite à 8 fermes bio bretonnes, installées de façon innovante entre 2012 et 2018. Ils ont dégagé 3 différents profils de porteurs de projet : les Autonomes (avec un projet de vie basé sur l'autosuffisance alimentaire, généralement des autodidactes), les Déterminés (des personnes en reconversion professionnelle vers un métier en phase avec leurs valeurs, prêtes à des sacrifices pour concrétiser leur projet), les Entrepreneurs (des personnes pro-actives, motivées par les nouvelles expériences, avec un projet pouvant évoluer rapidement). Chacun de ces trois profils est décrit en détail et des conseils, adaptés à chaque situation, sont fournis.
Etude du potentiel de transition agroécologique sur le triangle marnais : sensibilité à lagriculture biologique et à la transmission : Synthèse des résultats et pistes dactions
En 2019, le Parc naturel régional de la Montagne de Reims sengageait dans le Projet Alimentaire Territorial du Triangle Marnais concernant les collectivités de Châlons-en-Champagne, dEpernay et de Reims. Dans ce cadre, une étude a été commanditée sur le potentiel de transition agroécologique de ce territoire, avec deux thématiques : les dynamiques dévolution vers des pratiques plus durables et vers lAB, et les comportements des agriculteurs face à la transmission de leur exploitation. Des entretiens semi-directifs ont été réalisés, pendant lhiver 2021-22, auprès de 45 exploitants, en majorité en grandes cultures (dont légumes de plein champ) ou des agriculteurs-viticulteurs. Les questions portaient sur la représentation du métier dagriculteur, sur le rapport à la technique agronomique et à la gestion de lentreprise, sur la sensibilité à lenvironnement et sur la perception de lAB et des agriculteurs en bio. Une première typologie, portant sur la prédisposition au changement et sur le rapport au métier, a permis didentifier 3 profils : les entrepreneurs (18 % des répondants ; la bio peut les intéresser au travers des opportunités de débouchés), les innovateurs (11 % des répondants, potentiellement intéressés par lAB du fait des techniques agronomiques ou du matériel innovant) et les prudents (71 %, pouvant être intéressés par la bio en cas de demandes de la part des opérateurs techniques et économiques classiques). Une autre typologie a permis de déterminer à quelle étape du changement vers lAB se trouvait lagriculteur enquêté : du rejet (11 %) à lengagement (5%), en passant par la résistance (38 %), lhésitation (22 %), lexpérimentation (13%) et la réflexion (11%). Ces résultats ont permis didentifier des actions adaptées à deux grands profils dagriculteurs du territoire : les prudents dans la résistance ou lhésitation ou encore les entrepreneurs ou innovateurs dans une logique dexpérimentation, de réflexion ou d'engagement. De même, une typologie de 5 profils a été construite sur la question de la transmission avec, pour chacun des profils, des recommandations particulières.
Méthode : Les Trois Petits Cochons - Dynamiser, Appuyer et Motiver pour la transition agroécologique
Muriel ASTIER, Auteur ; Elsa EBRARD, AuteurLe projet DYNAMITAE (Dynamiser, appuyer et motiver pour la transition agroécologique), piloté par l'association Trame, a réuni plusieurs structures et réseaux de Nouvelle-Aquitaine : Chambre régionale d'agriculture, FRCuma, Coop de France, le Négoce Agricole Centre-Atlantique et la FRAB. Parmi les méthodes d'animation proposées pour animer des collectifs, celle des Trois Petits Cochons est présenté dans un premier article. Il s'agit d'identifier, en groupe, ce qui, au sein d'un projet ou d'un collectif, est fragile, ou robuste mais à consolider, ou solide. Dans un second article, le projet DYNAMITAE, ses objectifs et sesrésultats sont explicités plus en détail. Il s'agissait, en particulier, de favoriser la transition agroécologique par le biais d'ateliers d'échanges de pratiques entre animateurs de collectifs agricoles. Il en est ressorti que, si les animateurs sont globalement à l'aise avec l'accompagnement individuel, ils ressentaient le besoin d'échanger pour améliorer leurs pratiques dans l'accompagnement de groupes.
Organic living labs & lighthouse farms in Europe
Gerda JONASZ, Auteur ; Korinna VARGA, Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : TP ORGANICS | 2022TP Organics (Plate-forme technologique européenne pour l'alimentation et l'agriculture biologique) sest intéressée à la construction de « systèmes de connaissances et d'innovations en agriculture biologique » (nommés par la suite AKIS). Pour cela, TP Organics a dépisté et cartographié des initiatives innovantes en Europe. Ce document sattarde plus particulièrement sur sept laboratoires vivants (living labs) dédiés à la bio et cinq fermes phares biologiques. Ces douze initiatives présentent, à la fois, des innovations technologiques, sociales, économiques, organisationnelles et de gouvernance. Elles appliquent, ainsi, des approches multiples pour trouver des solutions techniques et améliorer le partage des connaissances en agriculture bio. Toutefois, l'étude plus globale du système de transfert des connaissances en agriculture souligne que les besoins des agriculteurs bio ne sont pas suffisamment satisfaits par les AKIS existants. Les services de conseil nationaux incluent et communiquent rarement sur les solutions bio, et encore moins sur les innovations. Afin d'organiser une meilleure circulation des informations, un réseau européen de conseil biologique pourrait être développé, afin de résoudre le problème de déconnexion et de sous-représentation de lAB dans les AKIS nationaux. Il serait ainsi nécessaire de : 1 - soutenir les événements favorisant l'apprentissage entre pairs ; 2 - investir dans les plateformes en ligne et les réseaux sociaux ; 3 - rapprocher les agriculteurs bio et conventionnels ; 4 - sensibiliser aux concepts de living lab et de ferme phare en filière bio ; 5 - investir dans des cours et des formations pour les agriculteurs ; 6 - mettre en place un sous-réseau bio dans le réseau « Soil Mission » de laboratoires vivants et de fermes phares ; 7 - mieux connecter et intégrer les productions biologiques dans les AKIS nationaux ; 8 - mettre en place un réseau européen de services de conseil en agriculture bio.
Projet ICAP : Un damier de films de paillage biodégradables
Antoine MAROTEAUX, Auteur ; Claire GOILLON, AuteurEntre 2019 et 2022, le projet ICAP (Inventaire et caractérisation des films de paillage biodégradables pour favoriser leur utilisation en maraîchage) a réuni des fabricants de plastique, ainsi que des acteurs de lexpérimentation agricole et du conseil en maraîchage, dans le but de favoriser ladoption des films de paillage biodégradables pour les cultures de salades, de melons, de tomates et daubergines. Dans un premier temps, en 2019, une enquête a été menée auprès de producteurs et de conseillers sur lutilisation de paillages biodégradables. Cette enquête a révélé que les paillages biodégradables sont encore peu employés, même sils sont mis en place sur de nombreuses cultures dans les fermes maraîchères diversifiées. Les conseillers et les producteurs citent plusieurs limites à leur utilisation : thermicité, paillettes ou lambeaux de plastique sur les fruits et légumes, irrigation, risques de pourriture... Dans un second temps, en 2020, des essais ont été menés sur les différentes cultures visées par ce projet. En culture de laitues, les paillages biodégradables peuvent être utilisés en routine. En culture de melons, leur utilisation est plus problématique à cause des dégâts préjudiciables engendrés par les paillettes de films déposées sur les fruits et des dégâts liés aux taupins, plus importants avec cette modalité. Sur les cultures palissées, des détériorations du paillage ont été relevées lorsque les cycles culturaux sont longs (dégradation du film de paillage en fin de cycle, sans pour autant constater une augmentation de la pression en adventices).
Renouvellement de lapprobation du cuivre : « La priorité : gérer laccumulation dans les sols »
Frédérique ROSE, AuteurLe cuivre doit être réapprouvé fin décembre 2025. Matthias Weidenauer, consultant, est mandaté par la Task force cuivre pour uvrer à la réapprobation du cuivre (Union Copper Task Force - EUCuTF) au niveau européen. Il note une grande avancée en 2021, avec ladaptation des guides dévaluation de lEfsa (prise en compte de la courbe en U pour la relation dose/effet négatif, prise en compte de la biodisponibilité du métal). Aujourd'hui, réglementairement, le cuivre est approuvé comme substance active candidate à la substitution. Il nest pas classé cancérigène, mutagène ou reprotoxique, mais persistant, bioassimilable et toxique. Cependant, cette évaluation ne semble pas appropriée pour le cuivre et la Task force uvre pour que le cuivre ne soit plus considéré comme candidat à la substitution. De plus, depuis 2003, la Task force cuivre réalise une étude, en Allemagne, pour évaluer limpact du cuivre sur les vers de terre. Les résultats montrent qu'il ny a pas deffets négatifs avec des doses de 4 et 8 kg/ha, mais que la perte pourrait être conséquente pour diverses espèces avec une forte dose de 40 kg/ha. Des essais sont également menés pour protéger les sols de laccumulation avec limplantation de couverts végétaux adaptés permettant dextraire le cuivre. Pour Matthias Weidenauer, trouver des solutions pour éviter laccumulation de cuivre dans les sols est la priorité. La Task force remet aussi en cause le risque estimé pour le travailleur (seuils de toxicité incohérents, pas de transferts par la peau observés...). Globalement, la Task force cuivre est optimiste pour le renouvellement de lapprobation de la substance.
Sommet de l'Elevage 2022 : Parcours bio : Guide des exposants ayant une activité en agriculture biologique ; Programme des conférences bio
Ce guide "Parcours bio" recense les exposants ayant une activité en agriculture biologique et présents au Sommet de lÉlevage en octobre 2022. Une grande variété de professionnels et d'acteurs de la bio (conseil, collecte, transformation, formation, recherche, coopératives, matériel...) y figurent, ainsi que leurs coordonnées.
Transition agroécologique : "Le plus dur pour les conseillers est de changer de posture"
Elsa EBRARD, AuteurDans cet interview, Elsa Ebrard, déléguée régionale de Trame pour la région Nouvelle-Aquitaine et formatrice, expose comment elle accompagne des groupes d'agriculteurs, mais aussi des conseillers agricoles, eux-mêmes amenés à animer des collectifs. Ces derniers sont généralement engagés dans une démarche de transition agroécologique. Outre les apports techniques qu'ils sont à même de fournir, les conseillers doivent aussi être en capacité de se positionner dans une posture d'accompagnant, et donc de gérer des situations liées au groupe humain. Pour les aider dans cette démarche, plusieurs outils d'animation sont à leur disposition. Certaines ressources sont présentées dans cet article. Elles sont issues des projets Dynamitae, Cotrae et Cap vert.
Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2022-2023
VITISBIO, AuteurDans son annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2022-2023), Vitisbio répertorie les coordonnées des structures qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec la viticulture bio. Cet annuaire est composé de plusieurs catégories : 1 Les techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents ; 2 Les équipements de chais : tonnellerie / foudrerie / cuverie, chaudronnerie, instrumentation et régulation, construction et revêtements, pompes / compresseurs / filtration, produits nologiques, transfert et traitement ; 3 Lembouteillage et le conditionnement : impression et traçabilité, matériels / process / ingénierie, conditionnement et packaging, bouchons et capsules ; 4 Les services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôle et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant, viticulture et vinification connectées, salons / foires / expositions.
Vu à LTNM ; Vu au Space 2022 ; Vu au Sommet de lÉlevage
BIOFIL, AuteurCet article présente des nouveautés (utilisables en bio) vues lors des salons professionnels de lautomne 2022. Quatre dentre elles ont été repérées à La Terre est Notre Métier : 1 le réseau GAB-FRAB Bretagne a édité un guide de 120 pages « Produire de lherbe biologique en Bretagne » ; 2 le groupe coopératif Innoval accompagne les éleveurs et notamment les éleveurs bio grâce à douze conseillers spécialisés bio ; 3 le fabricant de matériel Farmet propose des outils de transformation des graines et essaye de promouvoir lextrusion à la ferme ; 4 le fabricant de minéraux Néolait (spécialisé dans la nutrition pour les ruminants) propose une gamme UAB. Huit autres nouveautés ont été vues au Space : 1 Altilis propose des farines de tagète (illet dinde) bio pour lalimentation animale ; 2 Biodevas présente la biosolution Sinea pour favoriser le démarrage des porcelets ; 3 Biomat apporte des informations sur ses antiparasitaires à large spectre ; 4 Eurodynam propose des aliments complémentaires et des minéraux pour améliorer limmunité et faciliter les vêlages ; 5 - la SARL Fourrages de Vienne développe du négoce de luzerne bio ; 6 Limagrain ingrédients présente un nouveau produit bio, BabyCorn Milled, utilisé majoritairement dans laliment des porcelets ; 7 Natual met en avant Taritral, une solution pour le tarissement des ruminants ; 8 Porman propose des solutions pour mieux gérer le stress oxydatif des animaux et des cultures. Au Sommet de lÉlevage, Cizeron bio (fabricant en nutrition animale bio) a proposé un nouveau concept de rationnement, basé sur la valorisation de lénergie fourragère et de la qualité des fibres dans les rations des vaches laitières.
Analyse des processus techniques et organisationnels qui mènent à des situations d'équilibre sanitaire dans les élevages bio
Catherine EXPERTON, Auteur ; T. MOUCHARD, Auteur ; M. BOUY, Auteur ; ET AL., AuteurLa conduite délevage en agriculture biologique privilégie la mise en uvre dune approche globale de la santé animale, où lutilisation dintrants de synthèse (antibiotiques ou antiparasitaires) doit rester une solution de dernier recours. Le cahier des charges bio recommande dailleurs daxer la gestion de la santé animale sur la prévention des maladies. Au niveau du troupeau, léquilibre sanitaire est atteint lorsque peu danimaux sont malades et quils reçoivent peu dintrants médicamenteux. La perte de cet équilibre engendre des maladies, des problèmes de reproduction, de bien-être animal... Le projet OTOVEIL (Développer des outils techniques et organisationnels de conseil pour la surveillance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques) avait pour objectif didentifier les déterminants de léquilibre sanitaire. Pour cela, la perception des éleveurs de cette notion et les pratiques délevage mises en uvre pour parvenir à cet équilibre ont été examinées. Ces analyses ont permis daboutir à la création dun outil daide à la décision (OAD) pour renforcer la prévention et la surveillance dans les élevages. Cet OAD se base sur des grilles « Panse-Bêtes », développées pour les différentes filières de ruminants (bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande, caprins). Ces grilles sont disponibles sous la forme de livrets papier ou dune application numérique WebAppli. Cet OAD permet de mieux intégrer une approche multi-factorielle de la santé animale, en invitant léleveur à rechercher les différentes causes dun déséquilibre sanitaire (bâtiment, abreuvement, alimentation, santé, prairie, génétique, climat et saison ). Cet outil peut également servir dappui aux conseillers et aux vétérinaires pour créer un plan dactions visant à remédier aux problèmes de santé identifiés dans certains élevages.
Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2021-2022
BIOFIL, AuteurDans cette édition 2021-2022 de son annuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies dénergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, diffusion, agriculture connectée, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formations (initiales par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
Bilan carbone : ça carbure dans le Sud-Ouest : Zoom sur le travail des éleveurs du Sud-Ouest, accompagnés par Xavier Barat d'Innov-Eco2
Xavier BARAT, Auteur ; Céline MEFFE, Auteur ; Mathieu RENAUD, Auteur ; ET AL., AuteurIngénieur agronome basé dans le Sud-Ouest de la France, Xavier Barat a développé, via sa SCOP de formation et de conseil Innov-Eco2, un outil carbone adapté aux systèmes d'élevages herbivores biologiques et pâturants. S'appuyant sur les outils existants que sont CAP'2ER, pour les valeurs d'émissions de carbone, et DIALECTE, pour le fonctionnement du système et son niveau de dépendance à l'énergie et aux intrants, Xavier Barat aborde également, via son outil, le bilan humique et un calcul du potentiel de stockage des prairies. Dans une démarche de formation-action, l'objectif est ainsi d'aider les éleveurs à mieux comprendre le fonctionnement de leur système vis-à-vis du carbone et à élaborer des scénarios d'amélioration. Trois éleveurs laitiers bio du Sud-Ouest ayant bénéficié de cet accompagnement témoignent.
Book of abstracts: Farmers & Advisors forum
Simon CARRAZ, Auteur ; Famara DIEDHIOU, Auteur ; Jean-Michel FLORIN, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Tous les trois ans, le Congrès Mondial de la Bio offre aux paysans des cinq continents lopportunité de débattre sur ce que signifie être un agriculteur biologique, dapprendre comment les autres agriculteurs bio travaillent et dexplorer les défis auxquels les agriculteurs bio font face ou feront face dans le futur. Lors de lédition 2021 de ce Congrès (organisée à Rennes, du 6 au 10 septembre), les producteurs et productrices ont été invités à partager des expériences inspirantes, des exemples de leurs réussites, dexpériences positives ainsi que des bonnes pratiques. Les contributions à ce forum pouvaient sarticuler autour de quatre thèmes : 1 - Lagriculture biologique en tant que système holistique ; 2 - Lémancipation et lautonomie des agriculteurs et des agricultrices à la ferme et sur le marché ; 3 - L'engagement des agriculteurs et des agricultrices dans les dimensions sociales de lagriculture biologique ; 4 - Les services de conseil : comment participer au changement du modèle agricole ? Ce document compile les résumés de ces différentes contributions (près de 80 contributions, conférences et posters confondus). Ces contributions abordent diverses productions et problématiques : la diversification, les marchés, la préservation de la biodiversité, les systèmes de garantie participatifs, lautonomie, la résilience des systèmes, le bien-être animal
CollInnov, une démarche daccompagnement collective dagriculteurs vers des changements de système de production
C. RAMETTE, Auteur ; M. FLAMENT, Auteur ; L. DELABY, Auteur ; ET AL., AuteurLes systèmes qui intègrent cultures et élevage sont vus comme des opportunités pour faire face aux limites techniques, environnementales et sociales de la spécialisation des exploitations et des territoires. Le maintien et le développement de ces systèmes en polyculture-élevage nécessitent des apprentissages, ainsi que de nouveaux outils et méthodes, tant pour les agriculteurs que pour leurs accompagnateurs. La démarche daccompagnement CollInnov, mise en place et testée dans le cadre du projet de R&D « Complémentarités cultures et élevage », formalise un accompagnement innovant, qui place les agriculteurs dans une posture active, pour la mise en place effective de pratiques intégrant cultures et élevage sur une même exploitation. Cette démarche sarticule autour de quatre grandes étapes : 1 La mise en place dun groupe de travail entre pairs (3 à 6 mois), qui permet de créer une identité de groupe et de prendre connaissance de lensemble des solutions innovantes qui peuvent aider à répondre aux problématiques rencontrées ; 2 La constitution dun socle de connaissances communes (6 à 12 mois, peut se faire en parallèle de létape 3) afin daccompagner le groupe dans sa compréhension du fonctionnement des solutions innovantes ; 3 La conception de nouveaux modes de production (1 à 3 ans) ; 4 Le maintien de la dynamique de changement (1 à 2 ans) afin de terminer la mise en place et de valider les nouveaux systèmes. Cette démarche daccompagnement a été testée dans quatre territoires : dans lAisne, dans la Somme, dans le Pas-de-Calais et dans lOise. En plus de détailler la méthodologie de cette démarche, cet article apporte des retours dexpérience.
Conseillers de coopératives et parties prenantes : Acteurs des transitions
Face aux grands enjeux sociétaux de sécurité alimentaire et sanitaire, de protection de l'environnement, de changement climatique, les métiers de l'agriculture et de l'alimentation deviennent de plus en plus complexes et nécessitent une plus grande ouverture du dialogue entre les acteurs. Les coopératives agricoles, historiquement implantées sur les territoires, évoluent dans cet écosystème et doivent impérativement le prendre en compte pour construire leur stratégie de développement. Ce document présente 21 expériences dans lesquelles sont impliquées des coopératives et, pour chacune d'elles, le rôle central des conseillers. Ces expériences portent, par exemple, sur : la biodiversité en viticulture, l'agroforesterie en élevage, un domaine école 100 % en Ardèche, le lait de pâturage, etc.
Diagnostic des besoins en termes de compétences des agents du développement agricole pour accompagner la transition agroécologique à léchelle du système socio-technique
Ce mémoire a été rédigé par Marine CNUDDE, étudiante à lESA (Ecole supérieure dAgricultures dAngers), à lissue de son stage de fin détudes réalisé à lITAB (Institut de lagriculture et de lalimentation biologique). Durant ce stage, Marine CNUDDE a réalisé un diagnostic des besoins, en matière de compétences des agents du développement agricole (conseillers), afin quils puissent accompagner la transition agroécologique en sappuyant sur une démarche de conception dinnovations couplées. Cette démarche permet de reconcevoir des systèmes agricoles en se basant sur une réflexion prenant en compte plusieurs échelles et sur lintégration de divers acteurs dans un cadre participatif. Elle a jusqualors principalement été mise en uvre par des chercheurs, mais ces derniers souhaitent transférer ce rôle aux conseillers agricoles. Lobjectif de ce stage était donc didentifier les besoins des conseillers agricoles pour quils puissent mettre en uvre cette démarche. Pour cela, Marine CNUDDE sest appuyée sur le cadre théorique et méthodologique de la didactique professionnelle. Des enquêtes ont, tout dabord, permis didentifier les nouveautés induites par ces situations de travail pour les conseillers. Puis, une mise en situation a permis didentifier les compétences à développer par ces conseillers pour accompagner la conception dinnovations couplées. Ces deux étapes ont montré que laccompagnement à la conception dinnovations couplées implique une évolution du travail des conseillers. Pour sadapter à ces nouvelles situations, ils peuvent sappuyer sur des compétences déjà mobilisées lors de laccompagnement de collectifs dagriculteurs, mais ils doivent également en développer de nouvelles. Certaines sont plus difficiles à acquérir et nécessitent dexpérimenter la situation.
Dossier : Soigner le relationnel avec ses bovins
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, Auteur ; Cyrielle DELISLE, AuteurComment entretenir une bonne relation avec son troupeau ? Retour sur plusieurs démarches. Pauline Garcia, éleveuse de 130 Salers et comportementaliste, pratique une "conduite positive du bovin", afin davoir un troupeau calme et coopératif. Elle propose également des formations et explique sa démarche : visite positive gratuite sans modération (de l'éleveur à ses animaux), gestes souples, voix posée, allure lente, adaptation de son attitude au statut social de lanimal, récompenses, patience, mise en place dun sevrage progressif et stimulation des veaux lors de cette période-clé Amélie Charrin propose des formations à la communication inter-espèces basée sur une combinaison entre kinésiologie, réflexologie crânio-sacrée et communication animale. Éleveur dans le Cantal, Benoit Souvignet réalise également régulièrement, avec son père, des formations sur le dressage bovin. Cette méthode nest pas basée sur un rapport de force mais sur un bon relationnel entre lhomme et lanimal, avec un travail en douceur. Les animaux deviennent ainsi moins stressés pour les interventions et plus confiants, ce qui facilite le travail au quotidien. Le dossier se termine par un article sur les liens entre le numérique et le bien-être animal. Depuis une dizaine dannées, les outils numériques se sont beaucoup développés en élevage (capteurs environnementaux, de nutrition, de santé, monitorage ). Ces outils permettent dévaluer les besoins physiques des ruminants, mais sont également prometteurs pour évaluer le bien-être des animaux. Cependant, ces outils ne doivent pas entraîner une perte de contacts avec ses animaux et des lacunes dans le suivi au quotidien.
Evaluation support study on the CAPs impact on knowledge exchange and advisory activities
Cette étude évalue les impacts de la Politique Agricole Commune (PAC) sur les échanges de connaissances, les activités de conseil et l'innovation en agriculture. Les mesures de développement rural offrent, en effet, un soutien financier direct aux activités de formation et de conseil, ainsi quaux projets innovants menés par les groupes opérationnels du PEI-AGRI. Par ailleurs, plusieurs instruments de la PAC, tels que le réseau européen PEI-AGRI, le système de conseil agricole (FAS) et les réseaux ruraux nationaux et régionaux, favorisent directement les activités d'échanges de connaissances, de conseil et les innovations. D'autres mesures de développement rural, telles que les mesures agroenvironnementales et climatiques, ou la mesure d'investissement, contribuent également, directement ou indirectement, à ces activités d'échanges de connaissances et de conseil. De plus, dans le secteur vitivinicole, une mesure de soutien spécifique est consacrée à l'innovation. Cette étude examine ces activités soutenues par la PAC dans les 28 États membres de l'Union européenne, et détaille plus amplement les cas de huit États membres, dont la France.
Expert Group for Technical Advice on Organic Production (EGTOP) : Food VII - Feed V Final Report
L'EGTOP, groupe d'experts indépendants ayant pour objectif de fournir des conseils techniques sur des questions liées à la production biologique, donne, dans ce rapport publié en 2021, son avis sur des demandes dautorisation concernant l'utilisation de nouvelles substances dans lalimentation humaine et animale biologique. Concernant l'alimentation humaine, l'EGTOP a apporté un avis favorable pour l'ajout des substances suivantes aux annexes du règlement (CE) n° 889/2008 : le dioxyde de silicium comme agent d'écoulement pour une utilisation dans la poudre de chocolat chaud, les extraits de pin contenant des acides colophaniques naturels (sous forme de sels de potassium), les extraits de houblon contenant des acides alpha de houblon, des acides bêta de houblon naturels et leurs dérivés (sous forme de sels de potassium). Concernant l'alimentation animale, les avis sont favorables pour : le phosphate monodicalcique, l'argile verte du Velay, la levure et produits à base de levure, la bentonite et la gomme xanthane. Pour certaines de ces substances, les usages sont toutefois restreints ou soumis à des mentions spéciales. En revanche, les experts ont donné des avis défavorables ou n'ont pas été en mesure d'émettre un avis éclairé concernant : l'acide sulfurique comme auxiliaire technologique pour la production de deux produits alimentaires (snacks de maïs grillé et gomme de caroube), l'argile kaolinitique comme auxiliaire de traitement dans les procédés d'extraction de l'huile d'olive, le métabisulfite de sodium, la fumée pré-purifiée, les esters de saccharose, la gomme gellane, les extraits de chêne, la lutéine et la zéaxanthine.
La géobiologie : Vigne et vin font le plein dénergie !
Arnaud FURET, AuteurUn domaine viticole fait partie dun tout. Il fait partie de la nature, elle-même reliée à la terre et au cosmos, notamment dun point de vue énergétique. La géobiologie est donc un outil supplémentaire pour aider à améliorer la vitalité du vignoble et la qualité des vins. Michel Jeannot, naturopathe et géobiologue en Saône-et-Loire, est de plus en plus sollicité par des viticulteurs et travaille avec une douzaine de Chambres dagriculture pour des formations en géobiologie. Les agriculteurs apprennent ainsi à repérer diverses failles humides, ainsi que les réseaux telluriques Curry et Hartmann (maillage électromagnétique), à laide de différents outils (baguettes, pendule, antenne Lecher ) et dappareils de mesures physiques (champs électriques et électromagnétiques). La géobiologie peut, en effet, apporter des solutions à des problèmes qui nont pas réussi à être résolus par des actions agronomiques. Selon Michel Jeannot, la géobiologie offre aux vignerons « une corde de plus à leur arc pour magnifier leurs terroirs ». Par exemple, il serait dommage de « gâcher » le travail réalisé en choisissant, énergétiquement parlant, un mauvais emplacement de la cave. Cet article est complété par le témoignage de Jean-Christophe Pellerin, vigneron en biodynamie dans lAin, qui met en pratique la géobiologie sur son domaine.
Inquiétudes face au changement climatique : Des pratiques sont remises en cause
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes cinq dernières années, les aléas liés au réchauffement climatique sintensifient. Des producteurs bio en grandes cultures et des conseillers témoignent. Ils observent des rendements très en deçà du potentiel attendu, un avancement de la date des moissons, une absence de régulation des insectes et une moindre restructuration des sols par le froid, un besoin en irrigation plus fort et plus long, une évolution de la flore, des risques dincendie... Ils cherchent à sadapter en diversifiant leur assolement, en misant sur des cultures plus adaptées, en retardant les semis dautomne, en irriguant davantage, ou encore en augmentant la part des cultures dhiver dans lassolement
Du @-learning sur le désherbage mécanique du maïs
Muriel ASTIER, AuteurDepuis 2005, AGROBIO 35 accompagne des agriculteurs bio et conventionnels sur la thématique du désherbage mécanique. En 2020, AGROBIO 35 a accompagné 29 fermes bio ou en conversion, ainsi que 89 fermes conventionnelles (570 ha). En bio, lobjectif est de viser un désherbage 100 % mécanique, tandis quen conventionnel, lobjectif est de réduire lutilisation de produits phytosanitaires en effectuant au moins le premier désherbage de pré-levée mécaniquement. Depuis mars 2021, AGROBIO 35 met à disposition une formation digitale de quatre heures sur cette thématique, qui peut être complétée par un module en présentiel. Cette formation aborde les points suivants : 1 Quattendre du désherbage mécanique ? ; 2 Fondamentaux pour la gestion des adventices ; 3 Se préparer au désherbage mécanique ; 4 Les outils du désherbage mécanique ; 5 Mise en place dune stratégie de désherbage adaptée (en bio et en conventionnel) ; 6 Quelle stratégie dinvestissement dans le matériel (en bio et en conventionnel) ?. Cette formation en ligne repose sur des vidéos, des témoignages dagriculteurs et dexperts, des graphiques, des supports pédagogiques, un espace documentaire, des auto-évaluations et un forum déchanges. Elle peut être complétée par un module en présentiel pour approfondir certains points. Lobjectif dAGROBIO 35, dici 5 ans, est de former plus de 8 000 agriculteurs et 200 techniciens/formateurs.
Liste bibliographique sur laccompagnement professionnel
ABioDoc, le Centre national de ressources documentaires spécialisé en agriculture biologique, a identifié les références dont il disposait sur l'accompagnement professionnel en agriculture. Ces références ont été extraites de la Biobase, la seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, qui réunit près de 42 000 références. Elles ont ensuite été valorisées sous la forme dune liste bibliographique. Cette dernière contient près de 300 références sur des méthodes d'accompagnement (accompagnement technique ou de projets), ainsi que sur des témoignages. Ces références sont classées par thèmes : élevage, grandes cultures, maraîchage, arboriculture, viticulture, agriculture et environnement, développement rural, filière... Une seconde liste bibliographique, spécifique à laccompagnement de collectifs (notamment des groupements dagriculteurs ou des SCIC - sociétés coopératives dintérêt collectif), a également été publiée. Elle contient près de 90 références.
Médias sociaux et transition agro-éc@logique
Agnès CATHALA, AuteurLe projet Casdar Agor@gri (2019-2022), piloté par lActa, avait pour objectif doptimiser lutilisation des médias sociaux pour le déploiement de lagroécologie. En mars 2021, Agreenium et lActa ont organisé un webinaire pour restituer les premiers résultats de ce projet. Magali Prost, enseignante-chercheuse à lUniversité de Bretagne Occidentale, a tout dabord présenté les résultats dune enquête menée auprès de 112 agriculteurs, qui avait pour objectif de mieux appréhender le profil des utilisateurs des médias sociaux, de savoir comment ils les utilisent et pourquoi. Globalement, les agriculteurs utilisent plusieurs médias sociaux, notamment des groupes de discussions privées (Facebook, WhatsApp). Les informations recherchées sont diverses, aussi bien en matière de contenu (échanges sur le métier, échanges techniques, évènements à venir ), que sur la forme (écrits, photos, vidéos). Benoit Chorro a effectué un retour dexpérience sur le groupe WhatsApp quil animait au sein dune coopérative céréalière. Ce groupe réunissait 150 personnes sur la thématique de la réduction des pesticides. Pour lanimer, Benoit Chorro prenait régulièrement des photos et des vidéos lorsquil allait voir des fermes ou faire des tours de plaine, afin de partager des innovations, des réussites, échecs Brice Thollet (stagiaire) a analysé les données de cette conversation WhatsApp. Il a montré que, selon lapproche utilisée pour animer le groupe, il était possible de faire réagir un nombre plus ou moins important de personnes engagées dans la communauté.
Mise en place dun système de pâturage tournant dynamique
Emmanuel CAGNIN, Auteur ; Carole MERIENNE, AuteurEmmanuel Cagnin est éleveur laitier en Haute-Garonne. En quelques années, il est passé dun système non pâturant (conventionnel) à un système bio reposant sur du pâturage tournant dynamique. Pour effectuer cette transition, il sest fait accompagner par Carole Merienne, conseillère à la Chambre dagriculture de Haute-Garonne. Ils ont ainsi découpé les deux îlots de la ferme en différents paddocks fixes de 50 ares. En pleine période de pousse de lherbe, il arrive quEmmanuel Cagnin redécoupe ces paddocks en deux, avec des piquets en fibres et un fil électrique souple quil déroule à laide de sa voiture. Il a également aménagé un système sur un vieux 4x4 qui lui permet de soulever les fils et de passer dessous avec sa voiture. Pour labreuvement des animaux, il a installé des tuyaux à laide dune sous-soleuse et a acheté des abreuvoirs néo-zélandais quil déplace en les traînant avec sa voiture. Pour simplifier la gestion du pâturage, son troupeau est divisé en deux lots : dune part, les vaches en lactation et, dautre part, les génisses et les vaches taries. En fonction de la pousse, Emmanuel Cagnin organise le pâturage. Il va préférer donner les paddocks plus riches en ray-grass aux vaches en production et les paddocks plus fournis en fétuque aux génisses. Il pratique également le topping (fauche avant pâturage) pour éviter les zones de surpâturage et les refus.
Monotraite en vaches laitières : "A tester sur de courtes périodes, et faire ses calculs" ; Marc Dumas, dans la Loire : Monotraite sur la fin de lactation ; Frédéric Chopin, en Ille-et-Vilaine : Réduire au maximum le temps de traite
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa monotraite peut offrir des avantages : réduction de lastreinte, plus de temps libre, gestion des volumes produits. Cest une pratique encore rare, même si elle se développe. Diverses situations sont envisagables : la monotraite sur un jour (ex. le dimanche), sur une courte période (mais sur au moins sur 3 semaines), ou encore toute lannée, ce dernier cas concernant essentiellement des éleveurs bio, plutôt en système économe. La vache sadapte et, avec une bonne surveillance des taux cellulaires, qui augmentent systématiquement sur les 2 à 3 semaines qui suivent le début de la monotraite, cette pratique peut facilement être mise en place. Le choix est avant tout dordre organisationnel et économique : il existe toujours une baisse de la production (ex. entre 5 et 15% pour une monotraite ponctuelle de 3 à 10 semaines), qui n'est que partiellement compensée par laugmentation des taux du lait. Deux agriculteurs témoignent sur leurs pratiques. Marc Dumas, dans la Loire, avec des vêlages groupés dautomne, a mis en place la monotraite au printemps, à partir davril, en laissant alors les vaches au pré la nuit. Ainsi, le pic de lactation, avec traite biquotidienne, se fait en hiver, période où les prix du lait sont les plus élevés. En été, la baisse de production se fait à une période où, à la fois, les prix sont plus bas, la charge de travail à lextérieur plus élevée et la pousse de lherbe moins importante, avec les sécheresses de plus en plus fréquentes. Frédéric Chopin, en monotraite toute lannée, en Ille-et-Vilaine, a adopté cette pratique en 2016 à cause du poids de lastreinte. Ce changement a été rapide et sans incidence, notamment au niveau du revenu, grâce à un système très optimisé. Aujourdhui, il veut investir dans une nouvelle salle de traite pour réduire encore le temps de traite et, peut-être mettra-t-il un jour en uvre son projet de ne plus traire lhiver, grâce à des vêlages groupés de printemps.
Optimiser la fertilité des sols : Rencontres de lagronomie et de la biodynamie
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurEn viticulture, la fertilité des sols permet dassurer une bonne vigueur de la vigne, des rendements satisfaisants et des vins de qualité. Dominique Massenot, conseiller indépendant en agriculture respectueuse de lenvironnement, suggère des pistes pour obtenir et maintenir cette fertilité des sols, en sappuyant sur lagronomie et la biodynamie. Il suggère, pour faciliter l'alimentation minérale des vignes, d'agir sur plusieurs paramètres afin d'intensifier la vie microbienne. Pour apporter de lazote, il propose de cultiver des engrais verts, en veillant à associer au moins une céréale et une légumineuse, et en détruisant ce couvert à un stade jeune en lincorporant au sol. Par ailleurs, pour vivifier la terre et intensifier la vie microbienne, rien de mieux quun fumier peu composté. La silice joue également un rôle important : elle détermine la valeur alimentaire, les arômes et les couleurs de la plante. Il est possible dapporter du quartz (qui nest pas directement assimilable par la plante) ou de la silice de corne dynamisée (effet homéopathique). Le calcium, apporté par chaulage, est indispensable dans certains sols : sans lui, les plantes deviennent rachitiques et stériles.
Règle de décision : Un outil de pilotage, daccompagnement et de formation
Cathy ECKERT, Auteur ; Vianney ESTORGUES, Auteur ; Vincent FALOYA, Auteur ; ET AL., AuteurComment s'affranchir des produits phytosanitaires et utiliser les méthodes alternatives ? La filière légumes s'interroge sur ce thème depuis plusieurs années. Or, le recours à ces « nouvelles » méthodes implique des prises de décision de la part des agriculteurs. Ces dernières sont soumises à des règles de décision qui reflètent le lien logique entre les objectifs de lagriculteur et les actions quil va mettre en place pour atteindre ces objectifs, dans une situation agronomique et commerciale donnée. Ces règles sont souvent non formalisées par les agriculteurs, alors quelles sont intéressantes à capitaliser et à partager. Ce fut lobjectif du projet DECILég. Ce projet a permis de regrouper un ensemble de connaissances et de règles de décision permettant aux conseillers de mieux accompagner les producteurs vers lutilisation de méthodes alternatives. Cet ensemble de données sert notamment de support pour former les conseillers et les expérimentateurs. Ces règles de décision ont également été formalisées, sous forme de fiches de décision, saisies sur la plateforme GECO, une plateforme web de capitalisation et de partage de connaissances dédiée à lagroécologie (consultable par tous gratuitement). Sur chacune de ces fiches, il est indiqué si les leviers mobilisés lors de la prise de décision sont compatibles ou non avec lagriculture biologique.
Sarthe : Un essai système en grandes cultures bio
Florence LETAILLEUR, AuteurDans la Sarthe, à l'initiative d'un paysan boulanger en agriculture biologique qui souhaitait mettre l'une de ses parcelles à disposition de la recherche, un collectif de 8 agriculteurs-chercheurs s'est constitué. Accompagnés, entre autres, par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire, ils ont conçu ensemble un essai système en grandes cultures biologiques dans le but d'observer, sur la durée d'une rotation de neuf ans, les effets de différents itinéraires techniques. Ainsi, quatre systèmes de cultures vont être comparés : les deux premiers autorisent le labour et reçoivent ou non des effluents d'origine animale, les deux autres sont en agriculture biologique de conservation, là encore avec ou sans effluents d'élevage. Les références produites concerneront la pression en adventices, la fertilité du sol, les résultats économiques et le temps de travail. Cet essai a été implanté au printemps 2020, avec de la luzerne qui restera en place trois ans. Viendront ensuite du maïs grain, du chanvre, du blé, du colza, du triticale et enfin de l'orge brassicole. Ce projet pourra être mobilisé pour fédérer les acteurs du territoire, mais aussi pour servir de support pédagogique et de réflexion.
Travaux et Innovations Hors-série juin 2021 : Collectifs en transition agroécologique : 30 outils d'animation
Muriel ASTIER, Auteur ; Agnès CATHALA, Auteur ; Elsa EBRARD, Auteur ; ET AL., AuteurGIEE, groupes 30 000, groupes DEPHY Fermes..., le projet agroécologique dans lequel le monde agricole est engagé a remis le collectif de travail entre agriculteurs au cur de lactualité, et les formes de collectifs se sont diversifiées. Aujourdhui, plusieurs caractéristiques propres à la transition agroécologique et aux dynamiques de changement impactent la façon danimer les groupes dagriculteurs. Cette situation conduit les animateurs à adopter une posture daccompagnateur bien différente de celle de lexpert ou du conseiller technique. Savoir poser le cadre de la coopération, favoriser linterconnaissance, définir un objectif commun, faciliter la production dintelligence collective, dynamiser les réunions, favoriser lautonomie du groupe, etc., figurent parmi les compétences de laccompagnateur de collectifs. Pour faciliter la professionnalisation des acteurs du développement agricole, ce hors-série de Travaux & Innovations propose une trentaine de méthodes et doutils danimation. Chaque article présente un objectif à atteindre vis-à-vis du collectif accompagné et une compétence à maîtriser pour lanimateur, avec : Une rubrique « Analyse » sur les enjeux liés à cette compétence dans le contexte de laccompagnement de ces collectifs en transition agroécologique ; La description de plusieurs « Méthodes » danimation sélectionnées pour leur efficacité et leur simplicité dusage ; Un encadré « Pour en savoir plus » qui renvoie à des articles plus détaillés de Travaux-et-Innovations pour approfondir et diversifier encore plus les méthodes danimation.
« La vigne a rapidement réagi à la méthode Géophile »
Xavier DELBECQUE, AuteurDans le Gard, les domaines Bernard Perret se sont lancés, depuis deux ans, dans la méthode Géophile. Cette dernière repose sur une approche globale de la vigne. Elle a été imaginée par Jacques Moreau une vingtaine dannées auparavant. Cet agronome a ensuite lancé une société de conseil qui porte son nom et applique cette méthode. Lentreprise accompagne principalement des viticulteurs bio, mais aussi des viticulteurs conventionnels. Le principe de la méthode Géophile est dobtenir un sol vivant, ainsi que des plantes fortes et équilibrées pour obtenir une récolte de qualité. Lentreprise Jacques Moreau accompagne les producteurs dans leurs pratiques et en leur proposant des produits formulés au sein de lentreprise. En 2019, suivant les premières préconisations, les 26 ha de lun des domaines Bernard Perret ont reçu un passage dacides fulviques à lautomne. Ces petites molécules mobiles aident à rendre les minéraux disponibles et à absorber les résidus de désherbants. Ces hectares ont ensuite reçu un apport dacides humiques afin doptimiser les ressources déjà présentes dans le sol. La méthode Géophile intègre aussi lapport de thés de compost afin daugmenter la quantité et la diversité des micro-organismes présents dans le sol.
Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2021-2022
VITISBIO, AuteurDans son annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2021-2022), Vitisbio répertorie les coordonnées des structures qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec la viticulture bio. 1 Les techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents ; 2 Les équipements de chais : tonnellerie / foudrerie / cuverie, chaudronnerie, instrumentation et régulation, construction et revêtements, pompes / compresseurs / filtration, produits nologiques, transfert et traitement ; 3 Lembouteillage et le conditionnement : impression et traçabilité, matériels / process / ingénierie, conditionnement et packaging, bouchons et capsules ; 4 Les services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôle et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant, viticulture et vinification connectées, salons / foires /expositions.
Accompagner un grand domaine vers la biodynamie
Stéphane COZON, Auteur ; Laurent DREYFUS, AuteurEn Allemagne, Christof Klemmer est conseiller agricole, spécialisé dans l'accompagnement de vastes domaines agricoles à grande technicité qui souhaitent passer en biodynamie et obtenir le label Demeter. Dans cet interview, il explique comment il travaille, montre les limites d'un "grand" domaine (jusqu'à 2 000 ha) pour travailler en biodynamie, mais aussi le changement qui s'opère au cours de la démarche. En Allemagne, ces grands domaines en agriculture biodynamique sont relativement bien acceptés par les consommateurs, à condition que les fermes soient diversifiées. A la fois conseiller et contrôleur, Christof décrit les principales difficultés qu'il rencontre. Il cite, par exemple, l'importance des relations humaines tout au long de la démarche, notamment celle de la confiance instaurée avec les agriculteurs pour une conversion réussie. Les agriculteurs apprennent à appliquer les préparations biodynamiques, mais aussi à changer leur regard sur ce qui les entoure. Christof réalise aussi un gros travail avec les distributeurs auprès desquels il défend le métier d'agriculteur biodynamique.
Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2020-2021
BIOFIL, AuteurDans cette édition 2020-2021 de lannuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - Matériels (équipements délevage, matériels de culture, matériels de transformation et de stockage, construction/économies dénergie, autres matériels et protections physiques) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecte et stockage, transformation, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôles et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, diffusion, agriculture connectée, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formations (initiale par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, dans lenseignement supérieur, autres formations).
Capitaliser les résultats et expériences des GIEE
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLa capitalisation fait partie des obligations liées à la labellisation GIEE (Groupement dintérêt économique et environnemental). En 2018, la Chambre régionale dagriculture et la DRAAF Provence-Alpes-Côte dAzur ont rédigé un guide méthodologique sur ce sujet. Il est destiné aux animateurs et aux membres des GIEE ou des groupes Ecophyto 30 000. Il propose une démarche basée sur quatre étapes : 1 Identifier les informations capitalisables (aussi bien des informations liées à la technique quà la dimension organisationnelle des projets) ; 2 Identifier le public (agriculteurs externes au GIEE, conseillers agricoles, chercheurs et instituts de développement, professeurs et apprenants de lenseignement agricole ) ; 3 Produire des supports de transfert (présentation des points clés des différents supports possibles) ; 4 Diffuser. Ce guide na pas pour objectif de donner une méthode clé en main, mais plutôt une méthodologie.
Catalogue des formations CIVAM 2021 : Se former pour mieux accompagner
Au début des années 1960, les CIVAM (Centres dinitiatives pour valoriser lagriculture et le milieu rural) sont devenus un acteur important dans la formation agricole, contribuant à la modernisation de lagriculture, en choisissant léducation populaire et la montée en compétences pour tous. La formation reste aujourd'hui au cur des valeurs des CIVAM et des missions de Réseau CIVAM. L'offre de formations 2021 présente de nombreuses opportunités pour les agents de développement agricole, les formateurs, les animateurs, les conseillers et les techniciens agricoles, afin de se former aux thématiques suivantes : Animer et gérer sa structure (Ex. : Améliorer ses écrits professionnels ; Prendre la parole en public ; Animer des réunions ; Accueillir de nouveaux salariés ; etc.) ; Accompagner les agriculteurs ; Installer, transmettre et créer des activités.
Connaître le sol pour accompagner les agriculteurs
Muriel ASTIER, AuteurLe projet Casdar AgrInnov (2012-2015) a amené plusieurs partenaires, dont lObservatoire français des sols vivants (OFSV), à construire des outils de surveillance de la fertilité biologique des sols. Lobjectif était ainsi de mieux appréhender limpact des pratiques agricoles sur le fonctionnement biologique du sol, et de mieux comprendre les services qu'il rend pour la production agricole. Cest dans ce cadre que Resolia, en lien avec l'OFSV, réalise depuis cinq ans des formations de trois jours destinées aux conseillers agricoles. Elles sont intitulées « Qualité biologique du sol, indicateur qualité des pratiques ». Lobjectif est de former des conseillers afin quils relaient ces connaissances auprès des agriculteurs et quils puissent les accompagner dans leurs changements de pratiques. Cette formation alterne des séances en salle avec des experts, ou sur des études de cas, et des séances sur le terrain pour apprendre à réaliser des analyses de sols (prélèvements à la tarière, tests bêche et reconnaissance des vers de terre). À la fin de la formation, les conseillers repartent avec une « boîte à outils » afin danalyser la fertilité biologique dun sol, et savent, en fonction de la question posée par un agriculteur, quel outil utiliser.
Le conseil stratégique aux agriculteurs : outils, pratiques et perspectives
Charles-Antoine GAGNEUR, Auteur ; Olivier THIERY, AuteurHistoriquement, les acteurs du conseil agricole sont dans une logique descendante, avec une approche tactique, par thématique, et qui sappuie sur lidée dun problème/une solution. Face à la transition agroécologique, lagriculteur doit repenser son système. Dans ce contexte, se pose la question du déploiement du conseil stratégique, à léchelle du système, approche qui se démarque des formes habituelles de conseil technique. A la demande du ministère de lAgriculture et de lAlimentation, une étude a été menée, en 2018, sur le conseil stratégique. Cette étude a été réalisée à partir dune soixantaine d'enquêtes auprès de plusieurs organismes de conseil, sur 4 grands thèmes : la définition et les grandes modalités du conseil stratégique ; le cadre de travail interne et externe des conseillers délivrant ce conseil ; la formation et le développement professionnel des conseillers ; les outils de politiques publiques. Ce document revient sur les principaux enseignements de cette étude. Globalement, cette dernière montre que, si le conseil stratégique est abordé par de nombreux organismes (via notamment la mise au point doutils daide à la décision), il est au final peu déployé sur le terrain, même sil est plus développé au sein des Onvar. Cet état des lieux peut sexpliquer par divers facteurs : lorganisation même des structures de conseil ; leur spécialisation et leur fonctionnement cloisonné ; leur mode de management ; la formation des conseillers ; les nécessités de sortir de la logique de la préconisation validée et appuyée par des références, de modifier la relation de service avec les agriculteurs ou encore de faire évoluer le mandat donné au conseiller. Aujourdhui, les contours et les méthodes de laccompagnement stratégique ne font pas consensus et les organismes sont en cours de changement pour répondre à ce nouveau défi. Nombre dacteurs déplorent toujours un conseil agricole « émietté » en sous-domaines, sans connexion, source dincohérence et de moindre efficacité. Développer le conseil stratégique serait, au final, source de « liant » et donc un moteur pour moderniser le conseil agricole.
Dossier : Réussir son foin en Bretagne
Cindy SCHRADER, AuteurLhumidité est toujours présente en Bretagne et il nest pas forcément évident de récolter du foin de qualité. Outre les conditions de récolte, la qualité de ce type de fourrage varie en fonction des espèces prairiales, de la part de légumineuses et du stade de récolte. Ce dossier a pour objectif de rappeler les bases théoriques pour réussir son foin et de les illustrer à laide de témoignages déleveurs bretons (bovins lait et bovins viande). Ainsi, après avoir défini ce quest un foin de qualité, il décrit les espèces les plus adaptées à la fauche en Bretagne (espèces qui sèchent vite), explique quel jour faucher pour favoriser un séchage rapide (en fonction du calendrier lunaire), détaille dans quelles conditions utiliser une faucheuse conditionneuse et comment réaliser un fanage optimum. Il apporte également quelques conseils pour la récolte : quand leffectuer, quel réglage réaliser sur la presse, quand rentrer les bottes, pourquoi surveiller la température au cur des bottes... Enfin, il propose une grille dévaluation qualitative du foin. Cette dernière a été créée par lInstitut de lElevage et prend en compte des critère visuels, olfactifs et sanitaires.
Fertilisation des vignes : Rechercher léquilibre
Louise JEAN, AuteurLa fertilisation est essentielle pour soutenir léquilibre de la vigne : une vigne qui a faim aura une moindre pousse (elle sera dautant plus difficile à tailler) et aura des rendements moins bons, alors quun excès de fertilisation entraînera des hausses de rendements non désirées et une plus grande sensibilité aux maladies. La fertilisation peut également impacter la vinification (carence dazote dans les moûts). Néanmoins, en bio, elle reste assez complexe à conduire. Selon Guillaume Paire, conseiller viticole bio à la Chambre dagriculture de Saône-et-Loire, lobservation reste à la base de son pilotage, avant les analyses. Karim Riman, consultant en agroécologie et expert des sols, conseille aussi de commencer par observer le sol, le sous-sol et les plantes bio-indicatrices. Pour compléter ces observations, il recommande ensuite deffectuer une analyse de terre et du végétal (analyses de potentiel glucidique, dazote, de phosphore et doligo-éléments dans les sarments ou dans les pétioles), voire du vin (équilibre des moûts) pour avoir une analyse complète du système sol-vigne-vin. Il reste ensuite à élaborer une stratégie de fertilisation adaptée. Pour une vigne équilibrée, Guillaume Paire conseille une fertilisation de fond à lautomne (fumier sec et très composté) et des apports qui se minéralisent plus vite au printemps (fumier frais). Deux témoignages de viticulteurs viennent compléter ces conseils. Lun est en bio (Nicolas Maillet) et les autres en biodynamie (Ludovic Bonnelle et Magali Tissot).
Houblon de terroir : Une filière qui monte en Lot-et-Garonne !
Elsa EBRARD, AuteurAu vu du développement des brasseries artisanales en France, Lucie Le Bouteiller et Fanny Madrid (ingénieures agronomes) ont eu lidée de développer une filière houblon biologique français. Leur projet, initié en 2017, a déjà remporté plusieurs concours. Il est soutenu par la Région Nouvelle-Aquitaine et par dautres partenaires, dont le lycée agricole de Sainte Livrade et la Chambre dagriculture du Lot-et-Garonne. Lucie et Fanny ont choisi, pour linstant, de commencer à développer cette filière dans le Lot-et-Garonne. Elles ont, pour cela, créé lentreprise HOPEN-Terre de Houblon, qui propose un accompagnement pour des agriculteurs en recherche de diversification (conseil agricole, vente de plants de houblon, service de transformation des récoltes, appui à la commercialisation auprès des artisans brasseurs). En 2019, une parcelle dexpérimentation dun hectare a été mise en place sur le lycée agricole de Sainte Livrade. Elle va permettre de tester 15 variétés de houblon, de mettre en place un suivi technique et dêtre un support de formation et de démonstration. Une quinzaine de professionnels se sont déjà déclarés intéressés par le projet. Lucie et Fanny espèrent que cinq agriculteurs se lanceront dans la production en 2020.
L'implication des Chambres d'agriculture dans le développement de l'agriculture biologique : Etude sur l'offre d'accompagnement à la conversion en agriculture biologique 2019
Ce document, centré sur laccompagnement à la conversion, montre que les Chambres dagriculture sont bien engagées dans le développement de lagriculture biologique. Le réseau des Chambres dagriculture accompagne les agriculteurs qui souhaitent convertir leur exploitation en bio, mais aide également au-delà de la conversion. En effet, les Chambres dagriculture offrent un accompagnement aux agriculteurs déjà engagés en agriculture biologique et soutiennent lexpérimentation et la recherche en agriculture biologique. Ces services sont consolidés par la diversité de conseils proposés (individuels ou collectifs), ainsi que par lensemble des compétences acquises par les Chambres dagriculture. Ces travaux ont permis de révéler des leviers dactions, permettant doptimiser laccompagnement à la conversion en bio, tels que : - améliorer la communication sur loffre ; - amplifier les échanges et la mutualisation inter et intra régionaux ; - accroître loffre de formations proposée aux conseillers accompagnant les projets bio.
"J'accompagne les éleveurs vers l'agro-écologie"
Elsa EBRARD, AuteurEmilie Ollion exerce les métiers de chercheure, consultante et formatrice au sein de l'auto-entreprise Parlez Cornes, qu'elle a créée en 2018. Dans cette interview, elle présente son parcours, des bancs de l'Isara de Lyon à son activité actuelle, en passant par une thèse sur l'évaluation de la robustesse des vaches laitières. Sa principale mission, elle la réalise avec le Centre de Développement de l'Agro-écologie (CDA) dans le cadre d'un projet développé par Danone et financé par le Fonds Danone. L'objectif : favoriser la transition des éleveurs vers une agriculture régénératrice (réduction des produits phytosanitaires, réduction du travail du sol, maintien de la biodiversité...) par l'accompagnement - individuel et collectif -, des formations et le suivi d'essais. Emilie est aussi animatrice scientifique du projet BioViandes, piloté par le Pôle Bio Massif Central, qui vise un développement concerté et durable des filières viandes bovines et ovines biologiques du Massif Central, en valorisant en majorité les ressources locales, et principalement l'herbe. A terme, l'auto-entrepreneure aimerait combiner ses activités de Parlez Cornes avec une installation sur sa propre structure agricole.
Laurent Cassy, président des Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine
Frédérique ROSE, AuteurLaurent Cassy est un viticulteur et un céréalier bio basé en Gironde. En 2019, il a été élu président des Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine. Cette association regroupe 300 adhérents et a pour objectif de défendre les vignerons bio de cette région et de promouvoir leurs vins. Elle a notamment comme missions deffectuer une veille juridique (notamment sur lévolution du cahier des charges bio), danticiper les marchés en cherchant de nouveaux débouchés stables et de renforcer le conseil technique. Pour ce dernier point, elle réunit plusieurs réseaux : Fnab, Chambres dagriculture, conseil privé L'association Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine est également impliquée dans plusieurs programmes de recherche en lien avec la réduction des intrants en nologie et travaille en collaboration avec lIFV, luniversité de Bordeaux et lITAB. Dans cette interview, Laurent Cassy commence par détailler les différentes missions de cette association. Il explique ensuite comment se porte le marché des vins bio en Nouvelle-Aquitaine, apporte des informations sur les marchés à approfondir dans les années à venir et aborde le sujet du cuivre. En complément de cette interview, un encart décrit son exploitation. Cette dernière est composée de 51 ha de vignes et de 24 ha de grandes cultures.
La méthode RHAPORC : Apprécier les facteurs qui modulent la relation homme-animal pour laméliorer
Valérie COURBOULAY, Auteur ; Caroline DEPOUDENT, Auteur ; Yannick RAMONET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5 Rue Lespagnol, 75 020, FRANCE) : IFIP - Institut du Porc | 2020En élevage, la relation entre léleveur et ses animaux est un élément important de la durabilité : en effet, elle influence la production, mais aussi les conditions de travail, le plaisir de travailler, la qualité de vie, la santé et la sécurité des éleveurs. Elle constitue également un élément-clé de lacceptabilité sociale de lélevage, car elle caractérise, en partie, léthique professionnelle des éleveurs. Enfin, elle participe au bien-être des animaux, lors des interactions et des manipulations, et elle est un des indicateurs de ce bien-être animal. Le projet Casdar RHAPorc (Relation Homme-Animal en élevage Porcin, 2016-2020) avait pour objectif de développer des outils pour aborder ces questions avec les éleveurs de porcs, en exercice ou en formation, et pour améliorer leur RHA, à la fois au bénéfice de lhomme et des animaux. Ce document est composé de plusieurs parties. La partie introductive, dans laquelle est rappelée limportance de la RHA dans les activités délevage, décrit les capacités sensorielles et cognitives spécifiques du porc. Le corps du document est constitué de fiches qui permettent dévaluer les nombreux paramètres qui peuvent moduler la relation éleveur-animal, quils soient inhérents aux éleveurs, aux animaux, mais aussi à la configuration de lélevage et à lorganisation du travail : - Le discours de léleveur sur son travail avec les animaux ; - Le comportement de léleveur lors de la manipulation des animaux ; - Le comportement des animaux en présence de lhumain ; - La perception de la santé des animaux ; - Lorganisation du travail ; - Lenvironnement de travail ; - Les risques associés à la situation de travail, ou sécurité au travail.
Nouvelle-Aquitaine : Des groupes déchanges de pratiques entre conseillers
Elsa EBRARD, AuteurDepuis septembre 2019, en Nouvelle-Aquitaine, l'association Trame pilote le projet Dynamitae (Dynamiser, Appuyer et Motiver pour la transition agro-écologique) qui a été lauréat de lappel à projet ARPIDA (Animation Régionale des Partenariats pour lInnovation et le Développement Agricole). Ce projet réunit également la Chambre régionale dagriculture, la FRCuma, Coop de France, le Négoce Agricole Centre-Atlantique et la FRAB. Il a pour objectif de favoriser la transition agroécologique, au travers d'ateliers déchanges de pratiques à destination de personnes qui animent des groupes dagriculteurs engagés dans lagroécologie. Daprès les données de la Chambre régionale dagriculture, la Nouvelle-Aquitaine compte 247 groupes de ce type : 112 « groupes 30 000 », 90 GIEE et 45 groupes DEPHY. Ce projet a débuté par une identification des besoins des animateurs grâce à un questionnaire en ligne. En septembre 2020, deux ateliers déchanges ont été organisés en distanciel et une quarantaine danimateurs se sont inscrits. Lexpérience des uns, combinée au regard neuf des autres, ont permis à tous de progresser. Dautres ateliers déchanges sont prévus en 2021.
Pascal Doquet, président de lAssociation des champagnes biologiques
Louise JEAN, AuteurPascal Doquet est le président de lAssociation des champagnes biologiques, qui regroupe plus de 100 vignerons et Maisons de champagne. Dans cette interview, il explique lévolution du nombre de conversions chez les producteurs de champagne : après des débuts hésitants, les conversions saccélèrent et les coopératives commencent à rejoindre le mouvement. Pascal Doquet détaille les actions mises en place par lAssociation des champagnes biologiques (en lien avec Bio en Grand Est et avec les Chambres dagriculture), afin daider les vignerons lors de leur passage en bio : rendez-vous conversion, portes-ouvertes chez des producteurs bio, réunions danimation Il décrit également lorganisation de la filière et limpact que celle-ci a sur les conversions. En effet, les vignerons champenois commercialisent principalement leur production via des Maisons de champagne ou des coopératives. Or, ces dernières ont investi dans des pressoirs de plus en plus gros, ce qui signifie quil faut une quantité suffisante de raisins bio pour que ces Maisons et coopératives acceptent de les presser (ce qui bloque certains viticulteurs). Enfin, Pascal Doquet explique dans quelle direction il faudrait faire évoluer la conduite de la vigne champenoise pour faire face au changement climatique et pour faciliter sa conduite en bio.
Productions végétales : des conseillers repensent leur métier
Elsa EBRARD, AuteurEntre 2014 et 2019, Sophie Duhamel a réalisé une thèse, dans le cadre du projet Casdar CHANGER (Échanger sur le métier de conseiller : pour accompagner plus efficacement les agriculteurs dans le changement en productions végétales), porté par la Chambre régionale dagriculture de Normandie. Elle a notamment suivi un groupe déchanges entre conseillers de la Chambre dagriculture de Bourgogne-Franche-Comté, qui, animé par deux conseillères, ont participé à un tour de plaine décalé par rapport aux habitudes (champ de cassis, à l'automne, sans la présence de l'agriculteur). Cette expérience, dont la méthode est proposée dans le Guide Agroseil, a permis aux participants de changer leur vision sur leur propre métier et de faire évoluer leurs pratiques. Sophie Duhamel sest intéressée à ces changements : certains conseillers se retrouvent plus animateurs que conseillers, tout en intégrant un apport de contenus, après avoir travaillé avec les agriculteurs.
Profil de sol à la fourche bêche : Savoir le réaliser et linterpréter
Frédérique ROSE, AuteurLe diagnostic à la fourche bêche est un outil simple et rapide pour évaluer la qualité et le fonctionnement de son sol. Vincent Masson, de la société de conseil et de distribution Biodynamie Services, décrit les grands principes de ce diagnostic et présente quelques questions fondamentales à se poser lorsque lon étudie un sol. Avant de se concentrer sur le sol lui-même, il est nécessaire dobserver la parcelle (diversité du couvert végétal...). Il est ensuite possible dextraire des mottes de terre à laide dune fourche bêche, à la fois dans les passages de roues du tracteur et en dehors de ces passages (il est important de choisir des zones avec des flores comparables). La manière dont les mottes sextraient apporte des informations : résistance pour les racines, bloc compact ou émietté... Les mottes peuvent ensuite être observées selon trois parties : superficielle (0-12 cm), médiane (12-25 cm) et profonde (25-40 cm). Il convient ensuite de faire appel aux sens : regarder la couleur, repérer la présence de vers de terre, de résidus de matière organique, apprécier la structure du sol via la forme des agrégats (aération du sol), évaluer la porosité (en cassant des mottes), la santé du sol (en sentant la terre), sa texture (test du boudin de terre), son humidité Un encart décrit un autre test : le test bêche. Ce dernier, développé par lIsara, permet ainsi un diagnostic de létat structural du sol.
Rapport d'activités INTERBIO Nouvelle-Aquitaine 2019 : Pour une communauté économique régionale : Bio, sociale et solidaire !
INTERBIO Nouvelle-Aquitaine rassemble plus de 250 organisations et opérateurs bio, et a pour missions d'assurer la promotion des produits bio de Nouvelle-Aquitaine, de fédérer les opérateurs bio régionaux et de structurer le développement des filières. Elle anime l'activité bio du Pôle régional de compétences pour une alimentation de qualité en Restauration Collective et représente les intérêts des adhérents et de la filière bio régionale auprès des pouvoirs publics et de l'Agence BIO. Avec une forte progression en 2018 (+ 15,5 % de producteurs et + 27 % en surface, par rapport à 2017), la région Nouvelle-Aquitaine confirme son développement en matière d'agriculture biologique. INTERBIO Nouvelle-Aquitaine dresse un état des lieux des actions conduites en 2019 pour soutenir cette dynamique de développement et l'inscrire dans la durée.
Le réseau des producteurs bio des Pays de la Loire : une expertise sur lagriculture biologique : Bilan dactivités 2019
La Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire (CAB) est une association régionale qui accompagne les producteurs bio depuis 1991. Elle adhère à la FNAB, fédère cinq groupements départementaux et est pilotée par un conseil dadministration composé de 20 producteurs. Ses missions sont de représenter la bio dans les institutions politiques et administratives, de diffuser les techniques et les savoir-faire, de soutenir les producteurs bio et de les impliquer dans les filières. Dans son rapport dactivités 2019, la CAB commence par décrire les orientations quelle avait choisies pour lannée 2019. Elle réalise ensuite un focus rapide sur les actions quelle a menées en lien avec les trois thématiques suivantes : 1 - Sadapter au changement climatique et répondre aux enjeux environnementaux ; 2 - Constituer et animer des groupes innovants en bio (Groupes DEPHY, Groupes 30 000, GIEE) ; 3 - Assurer un meilleur positionnement sur le marché et structurer les filières. La CAB détaille ensuite plus longuement six axes autour desquels elle a réalisé de nombreux travaux : 1 Développement des surfaces ; 2 Environnement ; 3 Sécurisation des filières ; 4 Structuration des filières ; 5 Recherche, expérimentation ; 6 Communication. Pour chacun de ces axes, la CAB détaille plusieurs actions concrètes : participation à des projets avec de multiples acteurs, mise en place de partenariats avec des acteurs locaux, veille réglementaire, organisation dévènements, accompagnement technique de producteurs, mise en place dexpérimentations, etc.
Santé du troupeau bovin laitier : Vers une approche innovante
Mathilde BERNOU, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurLa question de la gestion sanitaire du troupeau bovin laitier peut être un frein à la conversion en agriculture biologique. Face à ce constat, le GAB dArmor a testé une approche innovante avec un groupe déleveurs, sur la période 2016-2020. Il a alors été fait un double choix : i) travailler sur divers sujets pour une approche globale (alimentation, système fourrager, santé, environnement général de la ferme ) et ii) s'appuyer sur des formations, des suivis individuels et une dynamique de groupe. Les formations ont amené à la création dun socle commun de connaissances, facilitant les échanges et permettant aux éleveurs de mieux comprendre pour mieux décider. Les suivis individuels ont aidé à la mise en pratique des acquis des formations, tout en ayant un regard extérieur sur la ferme. Les échanges au sein du groupe ont permis, tout en bousculant les acquis, un engagement sur le long terme des éleveurs et un développement de la confiance. En fin de projet, chaque participant a même pu passer 24 h sur la ferme dun autre éleveur du groupe, expérience vécue comme très forte. Les résultats sont là, positifs et visibles via des indicateurs partagés (ex : mortalité des veaux ). Si les éleveurs ont vu ainsi la santé de leur troupeau saméliorer, ils sont aussi devenus plus attentifs à leurs animaux et aux actions de prévention et, aujourdhui, ils témoignent être mieux dans leur travail. Ainsi, la réussite de ce projet tient « aux allers et retours entre dynamique collective et individuelle, entre la théorie et la pratique abordées sur plusieurs années ».
Soja bio - Guide de culture 2020
C. LE GALL, Auteur ; S. BERARD, Auteur | PARIS (11 Rue de Monceau, 75 008, FRANCE) : TERRES INOVIA | 2020Ce guide de culture consacré au soja bio a été réalisé par Terres Inovia (Centre technique de la filière des huiles et protéines végétales et de la filière chanvre). Il intègre les mises à jour nécessaires depuis l'édition précédente. Tirée par un marché des volailles biologiques dynamique, la demande en tourteau de soja est florissante et bénéficie de la mobilisation de lensemble de la filière du soja biologique. Adapté au désherbage mécanique, peu sujet aux maladies et aux attaques de ravageurs, capable de fixer lazote atmosphérique, le soja peut miser sur ses nombreux atouts agronomiques et environnementaux pour répondre aux enjeux de lagriculture biologique. Les conseils et lexpertise de linstitut technique font de ce guide un outil intéressant pour les agriculteurs et les techniciens à chaque étape de la culture du soja bio : rotation, variétés, implantation, inoculation, fertilisation, irrigation, gestion des adventices, protection des végétaux, récolte et conservation.
Témoignage : "Jai formé 400 agriculteurs au pâturage tournant dynamique"
Elsa EBRARD, AuteurAujourdhui, Xavier Barat est ingénieur-conseil dans un bureau détude, de formation et de conseil en agriculture écologique, spécialisé dans ladaptation dinnovations par et avec les producteurs en systèmes polycultures élevages herbivores. Ainsi, depuis 2012, il a formé plus de 400 agriculteurs au pâturage tournant dynamique (PTD) dans le grand Sud-Ouest (Nouvelle-Aquitaine et Ouest-Occitanie). Ceci lui a permis de capitaliser des résultats intéressants sur les atouts de cette pratique sur ce territoire, sujet sur lequel il a fait un article dans « Agronomie Environnement et Sociétés », publié en décembre 2019. Parmi les conclusions principales, même si le Sud-Ouest nest pas une zone herbagère, il peut accueillir des élevages à lherbe viables grâce à un PTD maîtrisé, en lien avec des chargements adaptés aux potentiels des exploitations. Le PTD permet notamment de réduire les coûts de production (ex. moins dintrants tels que les concentrés). Il permet aussi de réduire les dépenses pour la récolte et le stockage des fourrages. Il conduit ainsi à une meilleure autonomie alimentaire. Par ailleurs, sur ce territoire, lintégration de dérobées ou de prairies à flore variée dans la rotation, en plus de l'apport alimentaire, contribue à la fertilisation des sols. Pour cet ingénieur, le PTD est une innovation favorable au développement délevages herbivores plus durables sur le Sud-Ouest. Des partenariats producteurs-conseillers-chercheurs peuvent aider à consolider les résultats liés à cette technique et à la diffuser.
The potential of agroecology to build climate-resilient livelihoods and food systems
Fabio LEIPPERT, Auteur ; Maryline DARMAUN, Auteur ; Martial BERNOUX, Auteur ; ET AL., Auteur | ROME (Viale delle Terme di Caracalla, 00153, ITALIE) : FAO (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture) | 2020Ce rapport détude fournit des éléments pour répondre à la question suivante : comment l'agroécologie peut-elle favoriser l'adaptation au changement climatique, l'atténuation et la résilience à travers des pratiques agricoles et des politiques ? En effet, pour faire face au changement climatique, la transformation des systèmes agricoles et alimentaires est nécessaire. Ce défi ne pourra seffectuer que par le biais dune collaboration interdisciplinaire à tous les niveaux, en rassemblant des données techniques, les différents acteurs du système alimentaire et les acteurs politiques. Cette étude sinscrit dans cette logique. Elle est née dune collaboration entre de nombreux acteurs : des institutions de recherche, des organisations de la société civile et lOrganisation des Nations unies pour lalimentation et lagriculture (FAO). Elle étudie : 1 la scène politique internationale, et plus particulièrement la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et laction commune de Koronivia pour lagriculture (KJWA) ; 2 - une méta-analyse sur des études déjà existantes en lien avec lagroécologie et le changement climatique ; 3 des études de cas au Kenya et au Sénégal : la première a porté sur le potentiel dintégration de lagroécologie dans les cadres institutionnels, et la seconde a porté sur le potentiel technique via une analyse comparative de la résilience des agroécosystèmes. Ces différents travaux ont mis en évidence le fait que lagroécologie renforce la résilience des agroécosystèmes, en soutenant des principes écologiques (biodiversité, diversité globale, santé des sols ) et en consolidant des aspects sociaux. Ils font également ressortir limportance de respecter la nature transdisciplinaire et systémique de lagroécologie pour quelle puisse réellement transformer les systèmes agricoles et alimentaires.
Tiers veilleur : une nouvelle mission au service des projets
Agnès CATHALA, AuteurCet article retranscrit linterview de Sophie Bringuy. Cette médiatrice et facilitatrice de projets collectifs assure, depuis 2019, la mission de « tiers veilleur » pour le projet LabPSE - Laboratoire des paiements pour services environnementaux (un projet multipartenarial piloté par Trame). Sophie Bringuy a initialement suivi une formation au Collège des transitions sociétales et a ensuite développé une activité de personne « tierce », cest-à-dire une personne qui intervient pour accompagner des collectifs dans leurs projets (rôle de médiateur et de facilitateur). La présence dune telle personne (« tiers veilleur ») était imposée dans lappel à projets CO3 (CO-Construction des Connaissances pour la transition écologique et solidaire), dont le LabPSE a été lauréat. Les principaux avantages davoir un « tiers veilleur » sont de garantir la dimension participative des projets collectifs et de ne pas dévier des objectifs finaux. Dans cette interview, Sophie Bringuy explique plus amplement son rôle et lillustre par quelques exemples concrets.
Tournesol bio - Guide de culture 2020
C. LE GALL, Auteur ; A. MICHENEAU, Auteur ; S. BERARD, Auteur | PARIS (11 Rue de Monceau, 75 008, FRANCE) : TERRES INOVIA | 2020Ce guide de culture consacré au tournesol bio a été réalisé par Terres Inovia (Centre technique de la filière des huiles et protéines végétales et de la filière chanvre), avec la collaboration de l'ITAB et avec la participation dexperts du CREAB Midi-Pyrénées, de lACTA, de la CORAB, des Chambres dagriculture de Côte dOr, de la Drôme et du Gers, et de Bio CIVAM de lAude. Ce guide intègre les mises à jour nécessaires depuis l'édition précédente. Les nombreux conseils et lexpertise de linstitut technique guideront les agriculteurs et les techniciens à chaque étape de la culture du tournesol bio : rotation, variétés, implantation, fertilisation, irrigation, contrôle des adventices, protection des végétaux, récolte et conservation.
Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2020-2021
VITISBIO, AuteurDans son annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2020-2021), Vitisbio répertorie les coordonnées des entreprises qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec : 1 Les techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents ; 2 Les équipements de chais : transfert et traitement ; tonnellerie, foudrerie, cuverie ; chaudronnerie ; instrumentation et régulation ; construction et revêtements ; pompes, compresseurs et filtration ; produits nologiques ; 3 Lembouteillage et le conditionnement : impression et traçabilité ; matériels, process et ingénierie ; conditionnement et packaging ; bouchons et capsules ; 4 Les services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôles et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant, viticulture et vinification connectées, salons-foires-expositions.
Accompagner des collectifs en transition écologique
Christophe LESCHIERA, Auteur ; Muriel ASTIER, Auteur ; Agnès CATHALA, Auteur ; ET AL., AuteurFace à la remise en cause des pratiques agricoles, nombreux sont les producteurs à adapter leur système et à sengager vers une démarche agro-écologique. Pour produire des connaissances et sécuriser les personnes en situation de changement, le fonctionnement en collectif reprend de l'importance. En parallèle, la place du conseil évolue. Les compétences techniques ne suffisent plus, le conseiller se doit daccompagner le collectif et dêtre expert dans les processus dapprentissage, de relation et d'accompagnement. Dans ce numéro spécial sur laccompagnement des collectifs en transition écologique, les changement énumérés précédemment sont illustrés au travers des résultats du projet COTRAE (COllectifs en TRansition Agro-Ecologique), et plus précisément au travers danalyses et de témoignages de collectifs et daccompagnateurs, de réflexions plus conceptuelles des acteurs de la recherche et du développement.
LADAPA : une association déleveurs en recherche dautonomie dans le Limousin
Alexia ORAIN, AuteurDans le Limousin, lADAPA (Association pour le Développement dune Agriculture Plus Autonome) accompagne des agriculteurs pour construire des systèmes de production viables, cohérents avec leurs ressources et leurs valeurs. Il sagit avant tout d'une démarche ascendante et collective : des groupes déchanges se forment pour approfondir ce qui les questionne. Ces groupes sont suivis par une équipe danimateurs depuis que lADAPA a adhéré au réseau des CIVAM en Limousin. Les échanges ont principalement lieu dans les fermes des adhérents, autour dune question proposée par laccueillant. Certaines fois, un formateur est convié afin deffectuer un apport théorique nécessaire à lévolution de la réflexion. Les thématiques de travail gravitent principalement autour du développement de systèmes économes et autonomes (ex : engraissement à lherbe, intégration de végétation semi-naturelle dans les prairies ). Dautres sujets peuvent être abordés en fonction des besoins des adhérents (ex : les différentes formes de collaboration dans le travail). LADAPA est un bel exemple de réappropriation par les agriculteurs de leur outil de développement pour reconquérir leur indépendance décisionnelle.
Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2019-2020
BIOFIL, AuteurDans cette édition 2019-2020 de lannuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - Matériel (équipements délevage, matériels de culture, transformation et stockage, constructions, économies dénergies, protection des plantes) ; - Services (organismes certificateurs et de contrôle, laboratoires d'analyses, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentation/recherche, interprofession nationale, conseils indépendants, diffusion, agriculture connectée, évènements, banques/assurances) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecte et stockage, transformation, groupements de producteurs) ; - Formations (initiale par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, dans lenseignement supérieur, autres).
Colloque de restitution du projet OTOVEIL du 4 juin 2019 à Angers (ESA) : Présentations
Catherine EXPERTON, Auteur ; Olivier LINCLAU, Auteur ; Philippe ROUSSEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Organisé par lITAB en partenariat avec lESA, le colloque de restitution du projet Casdar OTOVEIL (Développer des Outils Techniques et Organisationnels de conseil pour la surVEILlance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques) a eu lieu le 4 juin 2019, à Angers, avec pour thème "Approche globale et équilibre en santé des ruminants bio. Quels outils ? Quels leviers ?". Les présentations ont porté sur : - Un projet pour... ; - Des grilles Panse bêtes pour renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants ; - Diversité dintervenants et de situations de conseil en santé animale : Réflexion sur les outils et démarches de conseil au service dune approche globale de la santé animale ; - Caractériser un troupeau en équilibre sanitaire à partir de données disponibles en élevage ; - Les outils pédagogiques pour lenseignement ; - Conclusion et perspectives...
Le conseil sanitaire dans les élevages de ruminants en agriculture biologique : diversité dacteurs, de rôles et modalités dintervention
Le projet Casdar Otoveil sest penché sur laccompagnement des éleveurs en AB en matière de gestion de la santé animale. Via une vingtaine denquêtes menées de fin 2016 à début 2017, en majorité auprès déleveurs issus de lAveyron, des Deux-Sèvres et de Loire-Atlantique, létude a permis de mettre en évidence plusieurs types dintervenants et leurs approches du conseil ou encore de la santé. Ainsi, on peut distinguer le vétérinaire libéral de proximité, plutôt pour les urgences ou pour les visites sanitaires obligatoires ; le vétérinaire conseil, lui aussi libéral, mais qui centre son activité sur le conseil (pas de prescription ou de mandat sanitaire) ; le vétérinaire conventionné qui propose un service proche du vétérinaire conseil tout en assumant des responsabilités de vétérinaire traitant ; lanimateur de groupes déleveurs qui organise pour ces derniers des formations ou qui anime des collectifs sur des questions de santé et dont le rôle est surtout de faire le lien avec lexpert (type vétérinaire conseil) et avec les éleveurs ou entre éleveurs ; le technico-commercial qui associe conseil (suivant un protocole) et vente de produits, et enfin le technicien délevage (type contrôle laitier), moins sur le conseil que sur le suivi de performances. Ces acteurs portent chacun des approches différentes et assurent des rôles différents auprès des éleveurs. Cependant, tous partagent lapproche globale et préventive de la santé, même si, parfois, certains rencontrent des difficultés à la traduire dans leurs interventions. Comment, parmi cette offre, les éleveurs combinent les diverses ressources pour répondre à leurs besoins en matière de santé et de prévention ? Cette question a fait lobjet dune seconde enquête en 2018.
Un diagnostic d'alimentation de ruminants « qui parle aux éleveurs ». Comparaison avec un protocole classique
Audrey MICHAUD, Auteur ; M. CREMILLEUX, Auteur ; C. RIGOLOT, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage, la bonne maîtrise des charges liées à lalimentation est essentielle pour répondre aux enjeux agricoles de demain. Sur le terrain, plusieurs protocoles de diagnostic dalimentation sont utilisés, dont certains reposent sur une réappropriation par les éleveurs. Dans cette étude, deux protocoles de diagnostic sont comparés : un proposé par des organismes de recherche-développement et un autre utilisé par lassociation « Éleveurs Autrement » (outil OBSALIM®). Ces protocoles ont été conduits indépendamment sur 17 lots danimaux (systèmes bovins lait, bovins viande et ovins lait). La comparaison de ces outils a été réalisée à deux niveaux : 1 le diagnostic global (la ration est équilibrée ou est à équilibrer) ; 2 lanalyse détaillée (qui précise le type de déséquilibre). Les conclusions des deux protocoles sont très proches pour le diagnostic global dalimentation, bien que lanalyse détaillée montre des différences dans les observations.
Dossier : Quelle quantité et qualité deau dabreuvement distribuer aux vaches laitières au pâturage ? ; Se passer de la tonne à eau pour gagner en confort de travail
Cindy SCHRADER, AuteurCe dossier, consacré à leau dabreuvement, est constitué de deux articles. Le premier concerne la qualité et la quantité deau des animaux au pâturage qui sont toutes les deux des facteurs limitants en matière de performance et de santé animale. Anne Boudon, spécialiste en nutrition minérale et en besoin en eau des bovins laitiers, explique tout dabord les différents paramètres influençant la consommation deau dun troupeau : teneur en MS, sodium, potassium et azote de la ration, température ambiante, niveau de production laitière, accès à leau, etc Loïc Fulbert, conseiller spécialisé « eau et qualité du lait », détaille les risques sanitaires liés à leau (un tableau permet dévaluer limportance de plusieurs risques sanitaires en fonction de la provenance de leau : mare, ruisseau, puits, réseau public) et les pratiques sanitaires à respecter. Le second article est composé de témoignages déleveurs qui ont fait le choix daménager un réseau deau au pâturage afin de se passer de la tonne à eau et de limiter le temps de travail. Un éleveur explique également quil fait réparer ses bacs à eau en PVC (30 ), plutôt que den racheter, et que des grilles anti-noyades peuvent être installées pour préserver la faune sauvage.
Élevage bio : des échanges pour viser l'autonomie
Dans le cadre du colloque Élevage « Viser lautonomie pour durer », organisé le 30 novembre 2018 par la Fédération Régionale d'Agriculture Biologique Nouvelle-Aquitaine, éleveurs et techniciens de la région se sont réunis autour de la question de la résilience des systèmes d'élevage. Ils ont abordé plusieurs sujets : le passage en bio, autonomiser lalimentation des animaux, utiliser lacupuncture, lostéopathie Le rôle de la FRAB Nouvelle-Aquitaine : mettre en relation des producteurs avec des techniciens et des conseillers, favoriser les rencontres et léchange, mais aussi organiser des cycles de formations sur plusieurs années afin daider à la réflexion.
Etablir un état des lieux des exploitations bio bovines dans le département de la Loire dans l'objectif de rechercher et de proposer des pistes d'adaptation des systèmes d'exploitation face au changement climatique afin d'aider et d'accompagner les agriculteurs
Ce mémoire a été réalisé à la suite d'un stage effectué à la Chambre d'Agriculture de la Loire, dans le cadre de la Licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Le stage a porté sur la réalisation d'un état des lieux des exploitations bovines bio dans la Loire. La caractérisation de ces systèmes a montré la difficulté des exploitations à faire face à une période sèche. Une enquête auprès d'agriculteurs bio et de conseillers a ensuite permis de rendre compte des adaptations des systèmes déjà mises en uvre pour faire face aux variations du climat dans la Loire. Ces adaptations concernent le pâturage, les prairies et les céréales pour optimiser au mieux les rendements et sécuriser les stocks. Certaines autres pistes demandent à être approfondies, comme celle des espèces tropicales.
Etat des lieux de la filière bio Elevage des Pyrénées-Orientales dans l'objectif de la mise en place d'un conseil technique en agriculture biologique
Ce mémoire a été réalisé, suite à un stage à la Chambre d'agriculture des Pyrénées-Orientales, dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Le stage avait pour objectif d'évaluer la faisabilité de la mise en place d'un conseil technique spécifique à la filière élevage de ruminants bio des Pyrénées-Orientales, à partir d'une enquête réalisée auprès de 49 exploitations en AB ou en conversion ou ayant un projet de conversion en bio. Les besoins en conseil technique et formation ont été recueillis. Ils portent principalement sur la conduite des troupeaux, dont l'aspect sanitaire et l'alimentation, sur l'autonomie alimentaire, sur la communication sur l'AB dans le département et/ou en général et sur la commercialisation. Afin d'évaluer la mise en place d'un conseil technique élevage ruminants bio, le contenu et le coût de 2 prestations ont été définis et les agriculteurs ont été invités à donner leur avis. Au final, plus de la moitié des exploitations enquêtées ont manifesté leur intérêt quant à la mise en place d'un accompagnement technique dédié à l'élevage de ruminants bio au sein de la Chambre d'agriculture des Pyrénées-Orientales.
Filière céréales, oléagineux, protéagineux Bio de l'Ouest : Le marché reste porteur : anticiper et s'organiser pour valoriser au mieux ses productions
Dans lOuest (Bretagne, Pays de la Loire et Normandie), comme à l'échelle nationale, la filière céréales, oléagineux et protéagineux bio poursuit son développement, portée par la demande. Afin d'assurer un développement cohérent de la filière et rémunérateur pour les producteurs, les réseaux professionnels (réseau GAB-FRAB, Chambres d'agriculture, Interprofessions bio, Coop de France Ouest) se sont associés pour adresser quelques conseils aux producteurs et des contacts (opérateurs, structures d'accompagnement...).
Fonctionnement du sol : Le bon pH universel nexiste pas
Christophe FREBOURG, AuteurNombreux sont ceux qui pensent que le pH 7 est idéal pour le sol. Un pH inférieur étant généralement assimilé à un manque de calcium, les agriculteurs ont tendance à apporter des amendements calciques. Or, le pH est loin dêtre fixe et évolue dans le temps et dans les horizons. Il peut varier de 0,5 à 1,5 point en fonction des saisons et jusquà 3 points sur 2m de profondeur (niveau que le système racinaire peut atteindre). Dans son expertise, Christophe Frebourg, président de la société de conseil Frebourg agro-ressources, a mesuré le pH et a analysé la fertilité biologique des sols à six profondeurs différentes, jusquà 2m. La fertilité biologique est évaluée, dune part, par comptage des galeries de vers de terre qui exprime le coefficient daération du sol. Plus le coefficient est haut, plus la porosité et la gestion de leau par humification sont importantes. Dautre part, la fertilité biologique est évaluée par la compaction du sol (plus lhorizon a un aspect de semoule et une odeur de champignons, moins le sol est compacté et plus la vie peut se développer). En améliorant la fertilité biologique des sols, ces derniers ont tendance à améliorer leur PH et lécart entre les horizons à diminuer, ce qui est bénéfique pour lenracinement et la qualité de la plante. Améliorer la fertilité biologique des sols avec des méthodes respectueuses plutôt que de vouloir atteindre un pH 7 par amendement classique permet de garder les fonctions importantes du sol.
« Janime le groupe 30 000 autonomie écodurable en Indre-et-Loire »
Elsa EBRARD, AuteurDenis Thomas est conseiller en développement local à la Chambre dAgriculture dIndre-et-Loire depuis 2011. Lune de ses missions consiste à animer le GDA (Groupement de Développement Agricole) Sud-Touraine. En 2012, certains membres de ce GDA ont souhaité axer leur réflexion sur la diminution du travail du sol (la plupart dentre eux sont en agriculture conventionnelle et quelques uns sont en bio). Au-delà de cette réflexion, ce groupe approfondit la thématique de lautonomie, aussi bien dun point de vue technique, que financière et décisionnelle. Il a dailleurs été labellisé Groupe 30 000 en 2018. À titre dexemple, il a mené des projets sur : la destruction dun couvert végétal sans glyphosate avec un faible travail du sol, la conduite de la luzerne avec une diminution du désherbage, létude de profils de sol après méteils fourragers Dans cet article, Denis Thomas explique plus précisément comment le groupe sest formé, quels sont ses objectifs, comment il fonctionne, ainsi que les points forts et les points faibles de la méthode daccompagnement qu'il utilise pour animer le groupe.
Un jeu de cartes sur les leviers dautonomie fourragère
Agnès CATHALA, AuteurDéterminer quelles solutions mettre en place pour adapter un système fourrager dans un contexte daléas météorologiques est un point crucial pour les éleveurs et les conseillers qui les accompagnent. Pour aider à la réflexion, dans le cadre de deux projets de recherche-développement, Mélibio (projet Massif Central) et Optialibio (projet CasDar), il a été créé un jeu de cartes collaboratif, LAURACLE, pour aborder la question des leviers dautonomie fourragère avec des groupes déleveurs. LAURACLE (pour Leviers dAutonomie et de Résilience face aux Aléas Climatiques en Elevage) compte 42 cartes présentant chacune un levier dautonomie classé en 4 catégories (leviers assolement, leviers itinéraires techniques, leviers zootechniques et leviers réseau-filière), chaque catégorie comptant plusieurs familles. Ce jeu se veut évolutif : des cartes vierges sont mises à disposition pour intégrer dautres leviers au jeu. Si deux règles de jeu sont par ailleurs proposées, les utilisateurs sont invités à les adapter ou à en inventer dautres. Ce jeu, dun usage simple, mobilisable aussi dans lenseignement, aide à identifier des actions possibles selon des objectifs précis (ex. faire face à la sécheresse) et, à partir de là, à définir plus facilement un plan daction ou les points à creuser pour aller plus loin.
Les obligations inhérentes à lembauche
Eva CARRIÇO, AuteurAvant larrivée dun salarié sur une ferme, plusieurs formalités doivent impérativement être réalisées. Tout dabord, une déclaration dembauche (la DPAE, anciennement DUE) doit être effectuée auprès de la MSA. Elle peut se faire en ligne, sur lespace personnel de lexploitant, ou via un formulaire papier. Une visite dinformation et de prévention est également obligatoire pour le salarié (elle remplace la visite médicale dembauche). Elle doit être réalisée dans les trois mois qui suivent la prise de poste. La convocation pour cette visite seffectue suite à la déclaration dembauche. Depuis le 1er janvier 2016, lemployeur doit également proposer une couverture santé complémentaire, excepté pour les CDD de moins de trois mois et les temps partiels à moins de 15 h / semaine, où la complémentaire santé peut être remplacée par un versement santé. Lemployeur doit aussi afficher un certain nombre dinformations obligatoires telles que les coordonnées de linspection du travail, des textes de lois, etc Certaines MSA proposent déjà une sélection de documents à afficher. Enfin, le document unique dévaluation des risques professionnels (DUERP) est aussi obligatoire et doit être revu tous les ans. Ce document doit rendre compte des différents risques portant sur la santé et la sécurité des travailleurs. Pour létablir, il est possible de se faire aider par les équipes Santé-Sécurité au Travail de la MSA.
OK Éleveur, un site pour sinformer, échanger et partager
Cyrielle DELISLE, AuteurLa nouvelle plateforme en ligne OK Éleveur a pour objectif dapporter du contenu technique sur des thématiques en lien avec lélevage (fiches techniques, vidéos, outils en ligne, liens web). Elle est principalement dédiée aux éleveurs, mais peut également être utile aux conseillers, aux enseignants et aux étudiants. Elle compile des informations sur sept filières : bovins lait et viande, veaux de boucherie, ovins lait et viande, caprins et équins. Elle permet aussi daiguiller lutilisateur vers des espaces déchanges communautaires (ex : pages facebook) et permet aux éleveurs de poser des questions aux conseillers de lInstitut de lélevage et des Chambres dagriculture après sêtre créé un compte en entrant notamment son n°EDE.
La pratique de lAgriculture Biologique : Pourquoi cest compliqué, comment aborder les questionnements
Charles RAZONGLES, AuteurCharles Razongles est technicien bio depuis 1980. Il est également vice-président du Créabio et administrateur dÉrables 31. Dans cet article, dédié aux grandes cultures biologiques, il partage son expérience de terrain. Il commence par contextualiser les caractéristiques et les problèmes spécifiques liés à lAB : maîtriser lenherbement sur de grandes surfaces, pérenniser la fertilité des sols, accepter et gérer les risques. Il redéfinit également quelques notions sous « langle bio » : travail du sol, pression des adventices, désherbage manuel, fertilité du sol, repousses de la culture précédente. Il apporte ensuite des conseils techniques sur quatre leviers importants à maîtriser en bio : 1 - Lassolement et les rotations (importance de mettre en place une rotation longue incluant des prairies temporaires ou des jachères, gestion des repousses, réflexion sur lazote ) ; 2 - Le travail du sol (labourer ou non, travailler superficiellement le sol ) ; 3 - Les couverts végétaux (coûts, installation, destruction, choix des espèces, gestion des adventices, principales règles à respecter ) ; 4 - La lutte contre les adventices (rotations, pratiques culturales, dates des semis, qualité du lit de semences, combinaison doutils de désherbage, prophylaxie à la récolte ).
L'AB : Une chance pour l'emploi ?
Pascale SOLANA, AuteurLa progression de la bio a un effet notable sur l'emploi et le marché du travail : + 38 % d'emplois de 2012 à 2016, selon l'Agence BIO. La bio attire et recrute, et ses métiers sont multiples. Les filières bio totalisent 118 000 emplois directs dans de nombreux secteurs : 77 750 ETP dans les fermes bio (10,8 % des emplois agricoles), 12 800 emplois dans les entreprises de transformation et de conditionnement, 2000 emplois dans les activités de service, conseil, recherche, formation et 25 400 emplois dans la distribution (1600 grossistes et 23 800 commerces de détail). La plupart de ces emplois sont à la fois très techniques, parfois même pointus et exigeants. Ils requièrent pour la plupart une grande polyvalence. Des savoir-faire sont aussi à réinventer. Dans la vente, par exemple, le retour des rayons traiteur dans la distribution spécialisée incite les responsables de magasin bio à vouloir s'entourer de professionnels de qualité, capables d'initiatives, impliqués, connaissant bien les produits, capables d'en raconter l'histoire aux clients, etc. De nouvelles compétences émergent qui bousculent la façon d'exercer les métiers. Moteur de la transition écologique, la bio pourrait apporter une partie des réponses au chômage et redynamiser les territoires. C'est pourquoi la formation doit être placée au centre des priorités. Elle permettra de faire émerger les compétences et de les faire reconnaître. Les régions ont leur rôle à jouer dans cette évolution, en soutenant la formation, mais aussi en favorisant l'animation territoriale.
Annuaire Biofil des fournisseurs de l'agriculture bio 2018-2019
BIOFIL, AuteurComme chaque année, Biofil présente, dans l'édition 2018-2019 de son annuaire des fournisseurs de l'agriculture biologique, les coordonnées de fournisseurs de : - matériels (équipements d'élevage, matériels de culture, transformation et stockage, économie d'énergies, protection des plantes) ; - services (organismes certificateurs, organismes de formation, laboratoires d'analyses, conseil bio/organismes de développement, banques/assurances, salons/évènements) ; - agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - aval/débouchés (collecte et stockage, transformation).
Un autre regard sur vos prairies permanentes : (Re)connaître et valoriser leur biodiversité
Margaux REBOUL, Auteur ; Michel DELHON, Auteur ; Philippe BOULIER, Auteur ; ET AL., Auteur | BRETENIÈRE (Site Bretenière, 1 Rue des Coulots, 21 110, FRANCE) : CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ | 2018Le projet CasDar « Un autre regard sur les prairies permanentes à forte biodiversité de Haute-Saône » (2014-2018)a rassemblé divers partenaires afin deffectuer une étude naturaliste et agronomique des prairies permanentes de Haute-Saône. Un échantillon de 32 prairies permanentes et de 5 prairies temporaires a été constitué pour évaluer leur productivité, leur dynamique de végétation et leur valeur alimentaire (caractéristiques agronomiques), la qualité de leur écosystème et leur diversité floristique (caractéristiques environnementales). Ce guide présente les typologies de prairies : les premières pages expliquent comment utiliser ce guide avant de présenter un arbre de décisions permettant de déterminer son type de prairie. Les caractéristiques des huit types de prairies possibles sont ensuite détaillées sous forme de fiches signalétiques. Un glossaire des plantes caractéristiques est disponible en fin de document, ainsi que des informations sur quelques plantes bio-indicatrices.
Comprendre son sol pour raisonner la fertilisation
Véronique BARGAIN, AuteurIl est essentiel de connaître le fonctionnement de son sol et son état structural pour raisonner sa fertilisation. Cest pour cette raison que Jean-Pierre Scherer, pédologue et formateur, est intervenu lors d'une journée technique dans le cadre du groupe Dephy pomme de Poitou-Charentes. Selon lui, une analyse de sol est intéressante mais insuffisante pour raisonner la fertilisation : il faut connaître la structure de son sol pour pouvoir réfléchir aux apports. Après avoir décrit le processus de pédogénèse (formation dun sol), Jean-Pierre Scherer détaille comment le sol peut évoluer sur le long terme en fonction du climat et des pratiques. Il explique également lactivité des micro-organismes à léchelle dune année (minéralisation au printemps et humification à lautomne) et les répercussions que cela peut avoir sur les caractéristiques dun sol. Il décrit ensuite comment raisonner les apports suivant la capacité de fixation dun sol et les troubles que peuvent engendrer certaines carences dans son fonctionnement.
Un diagnostic de durabilité pour prévoir le changement
Valérie NOËL, AuteurLa durabilité dune exploitation peut être définie de plusieurs manières, mais elle doit rester une notion subjective incluant les objectifs personnels des exploitants. Lévaluer peut aider un agriculteur à sécuriser ses choix lorsquil sagit de modifier ses modes de production ou de réaliser un changement sur sa ferme. Les différentes méthodes de diagnostic reposent sur le calcul dindicateurs correspondant aux différentes dimensions de la ferme (agronomique, économique, environnementale et sociale) et elles nécessitent souvent de faire appel à un conseiller. Véronique Laudinot, conseillère à la Chambre dAgriculture des Vosges, utilise ces outils comme des appuis à laccompagnement de projets, à lévaluation de la stabilité économique dune exploitation et de sa résilience face aux aléas climatiques ou à la volatilité des prix. Elle les utilise souvent en groupe. Loutil Systerre, développé par Arvalis en 2010, est présenté par Lionel Joury (spécialiste du sujet chez Arvalis). Cet outil prend en compte de nombreux critères et a été travaillé pour être compatible avec dautres logiciels (Geofolia, Mes parcelles, Atland) afin de limiter le temps de saisie, même si la préparation reste encore longue. Il est utilisé à des fins diverses allant du diagnostic individuel à la mesure des conséquences dun passage en bio. En parallèle de ces témoignages, cet article réalise un point synthétique sur tous les outils dévaluation de la durabilité disponibles.
Dossier : L'essor du photovoltaïque autoconsommé
Dominique POILVET, Auteur ; Jean-Yves CARRE, Auteur ; Pascal LE DOUARIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, composé de cinq articles, traite de lexpansion de lautoconsommation délectricité solaire produite dans des élevages de porcs : les contrats de vente délectricité perdent en intérêt et de plus en plus déleveurs consomment lélectricité quils produisent. Limpossibilité de stocker cette énergie nécessite de dimensionner son installation pour que celle-ci soit immédiatement consommée, sinon l'installation perd de son intérêt financier (il est donc préférable qu'elle couvre seulement les besoins électriques minimum, soit 15 à 30 % des besoins totaux dun élevage). Le premier article, de la Chambre dAgriculture de Bretagne, préconise de plus en plus lautoconsommation dans les élevages de porcs, connus pour être gourmands en énergie (bâtiments délevage, traitement du lisier, fabrication daliments). Elle conseille les installations sur bâtiment (et non au sol) et apporte des précisions sur le dimensionnement des installations, ainsi que des données technico-économiques. Cet article est suivi de linterview de Mickaël Feuildet (ingénieur consultant en énergie photovoltaïque). Il est questionné sur lautoconsommation, les différences avec la revente totale, les démarches à effectuer, ainsi que sur les trackers (panneaux photovoltaïques montés sur des structures portantes automatisées pour suivre la course du soleil). Le troisième article présente le témoignage de Jean-Marc Onno, éleveur de porcs dans le Morbihan, qui possède déjà 900 m2 de panneaux photovoltaïques et qui souhaite investir dans 375 m2 supplémentaires pour de lautoconsommation. Cette installation lui permettrait déconomiser 100 000 kWh sur les 320 000 quil consomme annuellement, soit 700 /an pour un tarif à 0.07 /kWh. Larticle suivant présente les trackers, via les témoignages de Loïc Le Port, responsable dune maternité collective en Loire-Atlantique, qui a investi dans ce type de panneaux, et de Patrick Massabie, chef de projet R&D productions animales chez Terrena qui a soutenu ce projet. Ces explications sont complétées par le dernier témoignage, celui dOlivier Bouchonneau, basé dans le Maine-et-Loire avec 250 truies en système naisseur engraisseur. Il a investi dans deux trackers de 110 m2 qui couvrent 20 % de ses besoins en électricité à un prix fixe pendant au moins 20 ans.
Dossier : Optimiser ses engrais verts
Justine GRAVÉ, AuteurCe dossier, composé de cinq articles, fournit les conseils de différents experts pour optimiser lutilisation dengrais verts en interrangs dans les vignes. Le premier article partage lexpérience de Samuel Cuisset (viticulteur bio) qui implante des engrais verts depuis 2012 et qui a constaté de nombreux effets positifs par rapport à lérosion et à la compaction de ses sols, une amélioration de la qualité de ses vins blancs ainsi quune stabilisation de ses rendements. Il lui a fallu trois années pour trouver le bon mélange despèces à implanter. Pour réduire les coûts, il s'intègre à des commandes groupées et a autoconstruit un semoir grâce aux tutoriels de lAtelier Paysan qui lui permet aussi dassurer une meilleure répartition des semences. Le second article porte sur le choix du semoir à utiliser (à disques ou à dents). Quatre experts apportent leur point de vue quils expriment en fonction des antécédents de la parcelle. Le choix des espèces à implanter est abordé dans le troisième article. Contrairement à ce que pensent un bon nombre de vignerons, le type de sol nest pas le plus déterminant dans ce choix qui doit avant tout être raisonné par rapport aux objectifs techniques. Il est ainsi préférable de miser sur la qualité du semis plutôt que sur la nature de la graine. Le quatrième article évoque la possibilité de produire ses propres semences pour baisser leur coût. Cette solution reste toutefois assez difficile pour un vigneron et des alternatives sont proposées : créer un GIEE à plusieurs viticulteurs pour se répartir les tâches et les espèces, instaurer une relation gagnant-gagnant avec un céréalier, ou encore grouper les achats. Le dernier article porte sur la possibilité denrober les semences avec du compost et de l'argile pour faciliter les semis directs. Trois viticulteurs partagent les techniques quils ont mises au point pour pratiquer lenrobage. Lavis dun expert, pour qui cette pratique nest pas nécessaire, est également présenté.
Enquête Cosmébio : Le comportement et les attentes des clients en magasin bio
Michel KNITTEL, AuteurLa France est le deuxième marché pour la cosmétique naturelle et bio certifiée en Europe, derrière l'Allemagne. La consommation reste cependant minoritaire, même pour les clients du réseau spécialisé bio. Une enquête avait permis, en 2016, de connaître certaines attentes des consommateurs. L'enquête réalisée par l'association Cosmébio, début 2018, dans 8 points de vente de la région Auvergne-Rhône-Alpes, met au jour de nouveaux éléments. Parmi les clients interrogés, ceux qui estiment avoir un comportement différent dans le rayon cosmétique de celui adopté dans le rayon alimentaire sont 47,4 % à déclarer qu'ils prennent beaucoup plus leur temps dans le rayon cosmétique. Pour beaucoup, l'achat de cosmétique bio n'est pas prévu, ce n'est pas un réflexe, et le temps passé dans ce rayon ne débouche pas forcément sur un acte d'achat. Globalement, dans le rayon cosmétique, les clients attendent, pour 2/3 d'entre eux, plus de conseils de la part des vendeurs. La moitié des clients souhaitent aussi plus de choix.
Ensemble pour la santé animale et l'agroécologie
Bernard GRIFFOUL, AuteurLAssociation Vétérinaires Éleveurs du Millavois (Avem) assure un suivi des élevages et accompagne ses adhérents vers une transition agroécologique. Depuis quarante ans, lAvem facilite les échanges entre les savoir-faire des éleveurs et des vétérinaires. Elle compte aujourdhui 165 adhérents (dont deux tiers sont en ovins lait), et la moitié est en agriculture biologique, dans la région de Roquefort. Ses actions vont au-delà de la santé animale puisque lAvem sest engagée au fur et à mesure dans de nouvelles problématiques environnementales et sociétales pour mieux anticiper les évolutions (agriculture biologique, économie de lexploitation, agroécologie, développement international ). Sa politique sanitaire est principalement basée sur lécopathologie qui étudie le lien entre une pathologie, son environnement et les pratiques de léleveur. Le paiement des vétérinaires ne seffectue pas à lacte mais par une mutualisation du suivi : une partie est forfaitaire et lautre partie est variable selon le nombre danimaux et de visites. Léleveur a le choix entre deux ou trois visites annuelles de suivi (2 à 3 h), il bénéficie dune dizaine de formations par an et les visites durgence et les déplacements sont inclus. Cette association est également reconnue pour son expertise sur le lait de brebis bio. L'Avem participe à des projets de recherche et va accompagner ses adhérents dans une transition agroécologique grâce à la construction dune méthode de diagnostic visant à remettre de la cohérence technico-économique et environnementale dans les exploitations ovin lait.
Entrer en agriculture biologique : Sociologie politique dune professionnalisation sous contrainte (1945-2015)
Cette thèse, au travers de nombreux entretiens (en partie retranscrits) avec des acteurs du secteur de lAB, vise à comprendre ce que lentrée en agriculture biologique révèle de la structuration du groupe professionnel agricole et des mondes ruraux contemporains. Elle montre que le processus de professionnalisation agricole, amorcé après la Seconde Guerre mondiale, a eu des effets durables sur les pratiques et les représentations des agriculteurs, y compris au sein dun segment agrobiologique ayant acquis une certaine forme dautonomie vis-à-vis du reste du groupe professionnel. À léchelle individuelle, les modalités dentrée, de maintien et dexcellence dans le métier dagriculteur bio sont multiples, au-delà du simple aspect technique, avec des situations différentes pour ceux qui sont « du métier » et/ou « du coin », pour ceux qui veulent davantage « vivre pour » leur métier que « vivre de » leur métier et ceux dont cest linverse. Dun point de vue institutionnel, le travail de repérage et de marquage des vocations agrobiologiques nest pas luvre dun appareil dencadrement spécifique au segment, bien que celui-ci se soit très tôt doté dorganisations dédiées (ITAB, FNAB ). La thèse met en avant des modalités dencadrement relativement duales entre dun côté les organisations au cur du dispositif dencadrement (INRA, Chambres dagriculture, FNAB) et, dun autre côté, celles qui en sont aux marges (ADEAR, CIVAM, Conf, Nature et Progrès, etc.). Du point de vue des représentations des mondes agricoles, la thèse a montré que la figure de lagriculteur professionnel était au cur du processus dunification symbolique du groupe, unification qui se fait au prix de la mise à l'écart des agriculteurs les plus désajustés au modèle. Ainsi, lAB na pu commencer à exister dans le champ des représentations agricoles quà partir du moment où sest ouverte une conjoncture positive (chocs pétroliers, institutionnalisation de la cause environnementale, etc.).
Expert Group for Technical Advice on Organic Production (EGTOP) : Feed III/Food V Report
L'EGTOP regroupe des experts indépendants qui ont pour objectif de fournir des conseils techniques sur des questions liées à la production biologique. Son rôle est daider la Commission européenne à élaborer et à améliorer la réglementation qui encadre ce type de production. Ce groupe a notamment été amené à donner son avis sur des demandes dautorisation concernant l'utilisation de nouvelles substances dans lalimentation humaine de produits biologiques et dans lalimentation animale biologique. Il a ainsi apporté son expertise sur la conformité de ces substances aux principes de la production biologique et sur leur inscription à l'annexe VI ou VIII du règlement (CE) n° 889/2008. Ce rapport synthétise les préconisations de ce groupe pour les substances suivantes : la gomme de guar, l'extrait de châtaigne, la bétaïne anhydre, le propionate de sodium et les propionates de calcium, les trihydroxydes de chlorure de dimanganèse, la sélénométhionine L, les extraits de houblon, les extraits de colophane de pin et la fumée « propre » (clean smoke). L'EGTOP na, par contre, pas pu se prononcer sur les cas du charbon actif et du charbon végétal faute de documentation suffisante.
Expert Group for Technical Advice on Organic Production (EGTOP) : Final Report on Plant Protection IV
L'EGTOP regroupe des experts indépendants qui ont pour objectif de fournir des conseils techniques sur des questions liées à la production biologique. Son rôle est daider la Commission européenne à élaborer et à améliorer la réglementation qui encadre ce type de production. Ce groupe a notamment été amené à donner son avis sur des demandes dautorisation concernant lutilisation de nouvelles substances pour la protection des plantes en agriculture biologique. L'EGTOP a ainsi examiné si lutilisation de ces substances est conforme (ou non) aux objectifs et aux principes de la production biologique, et s'il convient de les inscrire à l'annexe VI ou VIII du règlement (CE) n° 889/2008. Ce rapport synthétise leurs préconisations sur lutilisation des produits de protection à base de maltodextrine, de peroxyde d'hydrogène, deugénol, de géraniol, de thymol, de chlorure de sodium, de cerevisane, de pyréthrines, dazadirachtine, de deltaméthrine, de lambda-cyhalothrine, de soufre de chaux, de soufre et de carvone. Le cas des traitements UV pour les champignons est également abordé dans ce rapport, ainsi que les modifications dans la structure de l'annexe II.
Guide Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales - 5ème Edition : Le document de référence de la filière PPAM pour la production conventionnelle et biologique
La 5ème édition du Guide PPAM est le fruit d'un travail collectif entre les structures de la filière coordonné par la Chambre d'Agriculture de la Drôme. Destiné aux professionnels de la filière, producteurs, futurs producteurs, centres de formation, entreprises et techniciens de la France entière, ce guide rassemble une multitude d'informations, avec une bonne représentation de l'agriculture biologique : la présentation des organismes de la filière (Qui fait quoi ? Qui publie quoi ?), un chapitre sur l'installation en tant que producteur de PPAM, sur la diversification, la production et la transformation, des actualités techniques et réglementaires, des résultats d'expérimentation, des fiches techniques de culture, des témoignages dacheteurs, de groupements de producteurs et de pépiniéristes, un annuaire de contacts, etc.
Installation : Une diversité de conseillers pour prendre en compte tous les projets d'installation
Doris ROBERT, AuteurChaque candidat à l'installation en agriculture doit suivre un plan de professionnalisation personnalisé (PPP). Dans ce contexte, il est accompagné par des conseillers "projet" ou "compétence" issus de diverses structures ayant du personnel agréé (Chambres, associations de développement de l'agriculture...). Doris Robert, salariée de l'association béarnaise pour le développement de l'emploi agricole et rural, est l'une de ces conseillers. Dans cet article, elle apporte son témoignage sur le dispositif d'accompagnement des porteurs de projet. Selon elle, la pluralité des conseillers PPP et de leurs domaines de prédilection est essentielle pour pouvoir répondre aux caractéristiques très diverses des projets d'installation.
nologue-conseil, un métier en mutation
Justine GRAVÉ, AuteurAvec le développement de la vinification biologique, la recherche du zéro résidu ou encore les adaptations au marché, le métier dnologue-conseil a fortement changé. Trois dentre eux donnent leur point de vue sur les principales évolutions de leur profession. Stéphane Toutoundji est nologue depuis quinze ans en Gironde. Son conseil est basé sur une approche marché. Son rôle est pour lui très transversal, il va de la réalisation danalyses pour optimiser la conduite de la vigne à une aide pour la gestion des ressources humaines dans certains domaines. Il observe une demande pour des analyses et une gestion de plus en plus pointue de la vigne. Stéphane Gresser a, lui, commencé à exercer en 1999 en Alsace. A ses débuts, le rôle de lnologue se limitait exclusivement à régler des défauts après fermentation alcoolique. Maintenant, il conseille, de la parcelle à la mise en bouteille, et doit connaître les marchés auxquels les vins sont destinés. Avec la percée du bio, les pratiques ont également évolué avec, par exemple, lutilisation des levures indigènes. Il observe aussi lémergence dune nouvelle catégorie de viticulteurs qui souhaitent lautonomie à tous niveaux, y compris en conseil. Jean-Michel Barcelo est basé dans les Pyrénées-Orientales et exerce le métier depuis 30 ans, dont vingt en libéral. Lui aussi constate que les nologues étaient auparavant vus comme des chimistes, alors quils sont maintenant de plus en plus sur le terrain et sont consultés pour leur connaissance du marché. Dans sa région, la tendance est à la conversion au bio et au zéro résidu. Il sefforce donc de trouver des solutions pour satisfaire ses clients.
Petit élevage familial bio : chèvre, mouton, basse-cour, cheval, vache, cochon
Lauteure partage son expérience de lélevage avec tous ceux qui sont tentés davoir chez eux des animaux pour un petit élevage familial et bio. Que ce soit pour manger les ufs frais de sa basse-cour, pour faire tondre sa pelouse par quelques chèvres ou quelques moutons, pour partager la compagnie d'un cheval, d'un âne ou encore assurer une partie de son autonomie alimentaire en élevant un cochon, une vache..., ce livre est une source de conseils et de mises en garde pour pouvoir se lancer en connaissance de cause. Pour bien réfléchir son projet, il faudra notamment tenir compte de la surface dont on dispose, de ses atouts et ressources (eau, etc.), mais aussi du temps que lon pourra y consacrer, de ses propres capacités et des objectifs posés. La première partie du livre aborde ces questions. Les animaux concernés par un petit élevage font chacun lobjet dune fiche qui présente les conditions et les contraintes délevage pour aider à choisir lélevage le mieux adapté à sa situation (surface, eau, disponibilité nécessaire, portrait de lanimal, races possibles, comment démarrer l'élevage, logement requis, alimentation, hygiène et soins...). Des éleveurs apportent leur témoignage. La réglementation en matière d'élevage est rappelée.
Un premier pas vers la triple performance
Véronique BARGAIN, AuteurLa Chambre dAgriculture du Calvados a mis au point un outil dautodiagnostic sur la triple performance dune exploitation (performance économique, environnementale et sociale). Dans le cadre du PCAE (Plan de Compétitivité des Exploitations Agricoles), la triple performance est un critère déligibilité au dispositif daide « Agriculture normande performante ». Le diagnostic réalisé est basé sur le formulaire de ce dispositif. Lagriculteur peut alors sévaluer sur un plan économique : quel est mon ratio EBE/produit ? annuités/EBE ? Suis-je engagé dans des SIQO, dans la bio, la vente directe ? Une autre série de questions porte sur lenvironnement (valorisation de lherbe, autonomie fourragère, limitation des intrants ) et sur le volet social (main duvre, gestion du temps, repos/week-end). Cet outil a pu être testé lors dune porte ouverte. Pour chaque thème, les agriculteurs devaient passer sur un stand afin déchanger avec un conseiller et éventuellement trouver des pistes damélioration. Dans tous les cas, la mise en place de cet outil a permis de sensibiliser les éleveurs à la triple performance.
La qualité sanitaire du lait bio
Florane MARSAL, AuteurLa qualité du lait dépend de plusieurs facteurs : réglage de la machine à traire, pratique de traite, conduite du troupeau. Deux experts sont intervenus à ce sujet auprès dune quarantaine déleveurs, en Franche-Comté. Pierre-Guy Marnet, enseignant chercheur à AgroCampus Ouest (spécialiste de la physiologie de léjection du lait et de linfluence des machines à traire), a attiré leur attention sur les fuites dair au niveau des faisceaux trayeurs. Une entrée dair dans un faisceau fait chuter le vide dans le bol de la griffe ; le lait contenu dans ce bol peut alors remonter dans les autres manchons et conduire à la contamination des autres quartiers (les sphincters sont ouverts durant la traite). Ce processus est appelé le phénomène dimpact. De même, tirer les premiers jets directement au sol (notamment sur des quais de traite rugueux) présente un risque de contamination : en marchant dedans, les vaches contaminent le reste du bâtiment, ce qui augmente la charge en pathogènes. Enfin, lentretien de la machine à traire reste primordial. Les manchons en caoutchouc de synthèse doivent être changés au bout de 2500 utilisations, 600 pour ceux en caoutchouc naturel et 5000 pour ceux en silicone. Hubert Hiron, vétérinaire du GIE Zone Verte (pratiquant lhoméopathie et la phyto-aromathérapie), rappelle également quune maladie est lexpression dun déséquilibre. Si elle touche la majorité du troupeau, il faut se pencher sur lajustement de la ration ou une amélioration du bâtiment. Si, au contraire, elle touche un individu, il faut réfléchir sur laspect émotionnel : est-ce que la vache a subi un stress qui a pu diminuer son immunité ? Lhoméopathie, lacupuncture ou encore laromathérapie peuvent alors aider à résoudre ces problèmes. Ces deux experts concluent sur limportance de la prévention pour que le troupeau puisse faire face aux troubles divers.
Le séchage en grange, un outil à développer et à maîtriser
Jérémie JOST, Auteur ; Coline BOSSIS, AuteurLors dun séchage en grange, le fourrage est placé dans un courant dair chaud et sec ; ce qui limite la durée de séchage au champ (24 à 48h suffisent) tout en produisant un fourrage de qualité. En France, 75 élevages caprins valorisent du foin ventilé. Sur les 18 élevages enquêtés dans le cadre du projet Casdar CapHerbe, il en ressort l'existence d'une grande diversité des systèmes : fromagers (54%), laitiers (39%), mixtes (7%), Bio ou AOP (11 élevages). Deux stratégies sont observées : proposer une ration avec uniquement du foin ventilé ou lassocier à un autre fourrage. Pour couvrir les besoins annuels dune chèvre suitée, il est conseillé de prévoir 1,1t de MS en capacité de stockage. Avec un investissement moyen estimé à 400/chèvre, la mise en place dun séchoir en grange se réfléchit et santicipe sur le long terme. Cela reste un outil permettant de gagner en souplesse dans lorganisation du travail et de simplifier la distribution des fourrages.
Social, économie, environnement : Comment devenir une ferme durable ?
Costie PRUILH, AuteurLe réseau européen Eurodairy, constitué de conseillers et déleveurs de quatorze pays européens, avait pour objectif daméliorer la résilience des exploitations laitières, cest-à-dire de les aider à faire face à des perturbations extérieures ou intérieures grâce à une capacité dadaptation portant sur des facteurs sociaux, économiques et environnementaux. La résilience a été évaluée sur cinq volets : volet stratégique, volet technique, volet économique, volet humain et social, volet environnemental. Les éleveurs français dEurodairy, en lien avec les Chambres dAgriculture, ont construit deux outils dévaluation pour situer les points forts et les points faibles de leurs exploitations : lun évalue la résilience globale et aboutit à des notes qui se lisent rapidement sur un radar à cinq axes, lautre se focalise sur la résilience sociale et place lhomme au cur des réflexions, ce qui permet dexplorer les facteurs qui influencent la qualité de vie au travail. Cette présentation des outils est accompagnée du témoignage de deux éleveurs laitiers appartenant à ce réseau. Damien Lecuir, basé dans le Calvados, cherche à dégager plus de revenu, du temps libre et à améliorer lautonomie protéique de son exploitation. Il explique comment ce groupe de travail lui permet de raisonner ses choix qui ne sont pas qu'économiques. Emmanuel Plancq, installé dans lOrne, cherche à dégager un revenu, du temps libre et à avoir un système économe et autonome. Ce groupe lui a permis détudier lintérêt dun salarié pour ne plus être tout seul.
Syncrétisme des savoirs dans la viticulture biodynamique : Incorporation dans lexpérience et le sensible et trajectoire initiatique
Jean FOYER, AuteurCette étude sappuie sur la pratique de la biodynamie en viticulture pour analyser le lien entre croyance et savoir. La biodynamie reste en effet un objet de quasi non-recherche. Il est pourtant nécessaire de solliciter une pluralité de savoirs pour conduire une vigne de la sorte (savoirs scientifiques, paysans, expérientiels, sensibles, suprasensibles, péri-scientifiques, ésotériques). Lensemble de ces savoirs forment un syncrétisme. Lobjectif de cette étude est didentifier les différents savoirs qui composent ce syncrétisme et de connaître les grands principes qui les unissent. Pour y parvenir, une étude bibliographique a tout dabord été réalisée sur les principaux textes disponibles sur la biodynamie. Une cinquantaine dentretiens qualitatifs ont ensuite permis de recueillir les propos de vignerons, de conseillers et de formateurs. Ils ont été conduits en Anjou durant plus de quatre ans. Lauteur a également effectué des observations en participant à des formations et à des journées techniques et a pris part au comité de pilotage du projet dexpérimentation Homéo-Iso-Viti-Bio. Les résultats sont présentés en trois parties. Dans un premier temps, lauteur analyse larticulation entre savoirs ésotériques et expérimentation. Il démontre ensuite que ces savoirs ne prennent sens que dans le concret avec leur mise en pratique. Enfin, suite à une ethnographie du comité de pilotage, il montre quen expérimentation en biodynamie, les savoirs utilisés pour prouver des faits suivent une sorte de ligne initiatique allant de réalités tangibles aux plus intangibles.
Des vaches laitières robustes : quest-ce que les éleveurs en disent ?
Émilie OLLION, Auteur ; Fabienne BLANC, Auteur ; Chantal CHASSAING, Auteur ; ET AL., AuteurLa robustesse des animaux est un levier d'adaptation identifié dans le contexte de la transition agroécologique, dans la mesure où elle caractérise leur aptitude à maintenir des performances d'intérêt, dans des environnements variables. Il s'agit ici d'analyser comment les éleveurs de vaches laitières caractérisent et évaluent la robustesse de leurs animaux. Des entretiens conduits auprès de 39 éleveurs laitiers ont permis de mettre en évidence quatre définitions possibles de la robustesse d'une vache : - « qui s'adapte à son environnement et aux perturbations » ; - « solide avec du tempérament » ; - « économe et autonome » ; - « moins productive, mais qui dure ». Ces définitions se distinguent sur la base i) des caractéristiques phénotypiques mobilisées pour décrire les animaux (niveau de production, morphologie, docilité ), ii) de l'échelle temporelle mobilisée et iii) du rapport des éleveurs avec leur environnement de production (contrôle ou adaptation). Cette diversité de points de vue doit être prise en compte dans les échanges entre éleveurs et conseillers.
1/2 - Entretien avec Anton Sidler - La Vache Heureuse pour des Agriculteurs Heureux
Anton Sidler est co-fondateur de « La Vache Heureuse ». Suisse dorigine, il présente lhistorique de son exploitation, située en Normandie, en polyculture-élevage. Celle-ci dispose dun troupeau composé de 100 vaches laitières et 100 génisses et dune surface agricole utile de 145 ha. Pour changer de système, aller vers une agriculture plus naturelle et simplifiée et devenir aussi « éleveur de vers de terre », il sest renseigné et groupé avec dautres. Il souhaite pratiquer la double culture (cultures associées ou alternées) en conservation des sols, et aller vers lautonomie en protéines et en énergie. Anton Sidler termine par une liste de conseils pour ceux qui désirent changer de système (avoir des stocks ) et insiste sur le conseil suivant : s'entourer avant de se lancer.
Agriclean : Choisir ses intrants en cohérence
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAgriclean est une entreprise dont le but est de vendre des intrants (engrais et produits phytosanitaires bio) utilisables en bio, sélectionnés pour leur efficacité. Son fondateur, Alessandro Natali, a pour but daider les producteurs dans leur utilisation de méthodes et de produits. Cet article présente la philosophie du fondateur et les évolutions quil serait nécessaire de mettre en place quant aux intrants en bio, du point de vue des dérogations et dincohérences présentes.
Annuaire Biofil des fournisseurs de l'agriculture biologique 2017-2018
BIOFIL, AuteurLAnnuaire Biofil des fournisseurs de l'agriculture biologique donne les coordonnées de fournisseurs de : matériels (équipements d'élevage, matériels de culture, transformations et stockage, économie d'énergies, protection des plantes) ; services (organismes certificateurs, formations, laboratoires d'analyses, conseil bio/organismes de développement, banques/assurances, salons/évènements) ; agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; aval/débouchés (collecte et stockage, transformation).
AutoSysEl, un outil de sensibilisation et de conseil sur l'autonomie alimentaire
Mathilde VAN DEN BROEK, Auteur ; Patrick SARZEAUD, Auteur ; Jérôme PAVIE, AuteurDans le cadre du programme Autosysel (Autonomie alimentaire et protéique des systèmes délevage), un bilan des facteurs darbitrage (motivations, pratiques ) des éleveurs a été réalisé concernant lautonomie alimentaire. Ces facteurs ont été utilisés pour mettre en place un accompagnement des éleveurs dherbivores, sous forme dune plateforme en ligne. Au travers d'un premier questionnaire sur les motivations qui peuvent expliquer une évolution vers plus dautonomie (6 choix proposés), et un second questionnaire sur les pratiques utilisées, linternaute accède à des fiches conseil illustrant différents leviers (notés selon leur durabilité), ainsi quà des témoignages. Au total, entre 40 et 50 fiches par filière animale (ruminants) ont été rédigées en valorisant les résultats de divers dispositifs de recherche conduits par lIdele et ses partenaires. Un module indépendant permet destimer son niveau dautonomie, de manière très brève. Cet outil se présente comme une plateforme (www.autosysel.idele.fr) de sensibilisation qui amènera les éleveurs et les sonseillers à trier les solutions individuelles les plus adaptées aux contraintes de lexploitation et aux objectifs des éleveurs.
Biofuté : Guide des agrofournitures bio en Auvergne-Rhône-Alpes 2017
Afin de permettre aux agriculteurs bio ou en conversion de sapprovisionner facilement en fournitures autorisées par le cahier des charges de lagriculture biologique, Corabio édite chaque année une nouvelle édition du Biofuté. Que ce soit dans les domaines des grandes cultures, du maraîchage ou encore de lélevage, ce guide donne les informations sur une large gamme de fournitures telles que matériel, fertilisants, produits de protection des plantes, plants, semences, homéopathie, phytothérapie... Les aspects réglementaires y sont également abordés pour chaque type de fournitures. Les coordonnées des fournisseurs permettent aux producteurs de sinformer directement auprès deux.
Cabinet PâtureSens : Des conseils privés pour pâturer comme en Nouvelle-Zélande
Damien HARDY, AuteurLe cabinet PâtureSens accompagne et forme les éleveurs pour mieux tirer profit de lherbe pâturée. Leurs conseils sinspirent du modèle de pâturage intégral néozélandais, adapté aux conditions locales. Limplantation de trèfle, de plantain et de chicorée est encouragée pour produire un fourrage estival de qualité. Plusieurs éleveurs bio ont fait appel au cabinet, dont Olivier Malet, éleveur bovin laitier bio, en Dordogne, ainsi que les deux frères Mandavy, éleveurs de bovins et ovins allaitants dans le Lot-et-Garonne. Lactivité de conseil en pâturage a été créée par John Bailey et développée par son fils, Shane Bailey. Aujourdhui, lobjectif est de mettre en place du conseil vétérinaire et des fermes de démonstration.
Cizeron bio : un réseau de compétences
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAu-delà de la fabrication daliments, Cizeron Bio offre un réseau de compétences, dapprovisionnements et de débouchés, en lien avec le meunier Dupuy-Couturier, la coopérative Euréa et la structure de conseil Bioagri. Pour Jean-Charles Cizeron, dirigeant de la société implantée dans la Loire, la réussite dun élevage est liée à une démarche globale. Cest le sens du nouveau programme Symbioz, lancé par Bioagri. Lobjectif est daccompagner les conversions, ainsi que dacquérir de nouvelles références et de tester de nouvelles techniques et variétés, à travers un réseau de fermes pilotes. Fort dune hausse de 15% de sa production, avec une gamme 100% d'origine française et des formulations élaborées au microdosage, Cizeron Bio vise à se démarquer par « lultra-performance » de son expertise bio.
Déficit fourrager : on ne vous fera plus le coup de la panne !
Jérémie JOST, AuteurLes aléas climatiques à répétition de ces dernières années mettent à mal la constitution de stocks fourragers. Pour y faire face, il est important d'avoir une production de fourrage cohérente avec les besoins du troupeau, rappelle Jérémie Jost, de l'Institut de l'Élevage. En fonction des rendements des prairies, un ratio de 6 à 8 chèvres par hectare de SFP est conseillé. Différentes voies sont proposées pour limiter le déficit fourrager. Les dérobées, implantées entre deux cultures, permettent des récoltes supplémentaires, généralement en fin d'été ou au début du printemps. Le mélange de légumineuses et graminées ou crucifères assure un fourrage plus riche et qui séchera mieux. Suite à des déficits réguliers, le système fourrager doit être repensé : privilégier des espèces adaptées (trèfles ou fléoles pour les parcelles fraîches à risques d'alternance hydrique ; luzerne ou fétuque élevée pour les parcelles séchantes), réfléchir au mode de récolte, mais aussi à la contractualisation si les terres sont insuffisantes. Jérémie Jost conclut en évoquant la ressource fourragère potentielle que représentent les arbres, arbustes et lianes. Certaines espèces présentent d'intéressantes valeurs énergétiques et protéiques, comme le mûrier blanc, le frêne, le tilleul ou l'aulne de Corse.
Différents outils pour gérer le parasitisme avec des petits ruminants
Cindy SCHRADER, AuteurLors de l'intervention du vétérinaire Olivier Patout, salarié de l'AVEM (Association Vétérinaires Eleveurs du Millavois) en Aveyron, auprès des éleveurs du CEDAPA, les outils pour gérer le parasitisme chez les petits ruminants ont été abordés. Pour casser les cycles des parasites, le vétérinaire préconise une rotation rapide de petits paddocks à fort chargement instantané (30 à 40 UGB), ainsi que la division du parcellaire en 3 blocs de pâturage (un bloc pour le printemps, un autre pour l'été et un dernier pour l'automne). Le pâturage mixte est un bon moyen pour limiter les réinfestations : bovins-ovins par exemple car ils ne sont pas sensibles aux mêmes strongles. Olivier Patout revient sur l'intérêt d'un suivi régulier de la coprologie et de la note d'état corporel. Ces indicateurs permettent de connaître l'état d'infestation du troupeau et de prendre les décisions de traitement au bon moment. Les soins naturels tels que l'aromathérapie et la phytothérapie se montrent efficaces sur des infestations faibles à moyennes.
Dossier : Des actions pour limiter les cellules
Damien HARDY, Auteur ; Alice HUBERT, AuteurDans un contexte d'augmentation des cellules somatiques dans le lait de chèvre, le projet Mamovicap, mené par l'UMT Santé des petits ruminants, s'est intéressé aux leviers d'actions pour limiter les infections mammaires. Entre 2013 et 2016, ce programme a permis d'améliorer les connaissances sur la physiologie de la mamelle et va continuer d'explorer les liens entre la traite et les cellules. Ce dossier expose certaines pistes soulevées par le projet, comme alloter, réformer, réaliser des tests pendant la traite, puis entretenir et adapter les réglages de la machine à traire, au travers des articles suivants : - Les concentrations cellulaires augmentent (analyse des données depuis 15 ans) ; - Davantage de cellules dans les mamelles abîmées ; - Des liens entre cellules et morphologie ; - Six pratiques pour un parfait trayeur ; - Les mauvaises pratiques se lisent sur les courbes (des outils de tests pendant la traite) ; - Les promesses de la génétique (un index cellules dans le schéma de sélection).
Dossier : Gagner avec le pâturage tournant dynamique
François D'ALTEROCHE, AuteurCe dossier est consacré au pâturage tournant dynamique et comprend les articles suivants : - Les bases du pâturage tournant dynamique ; - "On ne devient pas bon herbager en un jour" (interview de Shane Bailey, gérant de PâtureSens, un cabinet de conseil en gestion de pâturage qui organise des formations) ; - "Un premier essai concluant" (témoignage de Kevin Morel, éleveur bovins viande à Vroil, dans la Marne) ; - "La solution pour réduire les intrants" (témoignage d'Yves Rondeau, éleveur à Saint-Malô-du-Bois, en Vendée, qui associe un atelier bovin à une activité avicole sur son exploitation).
Financer un projet de méthanisation : guide de conseils
Armelle DAMIANO, Auteur ; Mathieu EBERHARDT, Auteur ; Damien RICORDEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES CEDEX (73 Rue de Saint-Brieuc, CS 56520, 35 065, FRANCE) : AILE | 2017A bien des égards, le développement dun projet de méthanisation relève aujourdhui du parcours du combattant et nécessite des investissements conséquents de la part des porteurs de projet, en particulier pour les agriculteurs, et des pouvoirs publics qui les subventionnent. Il incombe donc aux porteurs de projet de prendre toutes les mesures nécessaires à la bonne élaboration de leur projet, aussi bien dans leur conception que dans leur exploitation. Le développement doutils adaptables aux besoins spécifiques de chaque projet savère donc nécessaire. Cest avec cet état desprit qua été conçu ce guide, rédigé par l'Association d'Initiatives locales pour l'Energie et l'Environnement (AILE) et l'Agence Rhône-Alpes Énergie Environnement (RAEE), avec pour objectif principal de sensibiliser les porteurs de projet à la démarche danalyse de risques, mais aussi dapporter des réponses de spécialistes et des retours dexpérience sur les démarches à effectuer pour mettre en place le financement bancaire. En plus des retours dexpérience proposés par les auteurs de ce document, plusieurs banques ont aussi été intégrées à la réflexion afin dapporter leur expertise.
Grandes cultures biologiques : Les clés de la réussite : Guide technique réalisé par le réseau agriculture biologique des Chambres d'agriculture
Anaïs GABORIT, Auteur ; Jean ARINO, Auteur ; Caroline BARBOT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture, 9 Avenue George V, 75 008, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE | 2017Ce guide technique national sur les grandes cultures en agriculture biologique a été réalisé par le réseau agriculture biologique des Chambres d'agriculture. Il a pour objectif daccompagner les agriculteurs bio dans la conduite de leur système et d'inspirer les autres agriculteurs dans la réduction de leur utilisation d'intrants et de produits phytosanitaires. Ainsi, il sadresse tant aux agriculteurs qui débutent en AB ou sintéressent aux pratiques issues de ce mode de production, quaux agriculteurs bio souhaitant approfondir certains principes ou techniques ou bien diversifier leurs cultures, ou encore aux conseillers, techniciens et étudiants. Au sommaire : - 6 fiches thématiques : rotation de cultures ; gestion des adventices ; gestion de la fertilité des sols / fertilisation ; travail du sol ; couverts d'interculture ; associations de cultures ; - 17 fiches cultures : association triticale/pois fourrager ; avoine ; blé tendre d'hiver ; blé tendre de printemps ; chanvre ; colza ; féverole d'hiver et de printemps ; grand épeautre ; lupin ; luzerne ; maïs ; orge ; pois protéagineux d'hiver et de printemps ; sarrasin ; soja ; tournesol ; triticale. Chaque fiche culture dispense des conseils pour bien préparer le sol, choisir la place dans la rotation, faire les semis, sélectionner les variétés, fertiliser à bon escient, opter pour des méthodes préventives et curatives alternatives en matière de maîtrise des adventices et de protection des cultures, récolter et identifier les débouchés.
Manuel des bergers d'alpage
Olivier TURQUIN, Auteur ; Catherine BEKKAR, Auteur ; Lucie MARECHAL, Auteur ; ET AL., Auteur | ENTREPIERRES (Chez Olivier Turquin, Le Village - Vilhosc, 04 200, FRANCE) : ASSOCIATION ASPIR | 2017Ce manuel propose des repères pour les bergers débutants. Il est le fruit d'un travail collectif d'une centaine de contributeurs, pour la plupart bergers, techniciens et chercheurs expérimentés. Il a pour objectif principal de partager les connaissances essentielles pour exercer le métier de berger, en particulier dans les Alpes françaises, mais s'adresse aussi aux amateurs de montagne, de pastoralisme et d'alpage. Exercer le métier de berger en alpage mobilise beaucoup de connaissances, de savoir-faire, de compétences combinant techniques et valeurs, innovations et traditions. C'est aussi faire preuve de prudence, d'humilité, de respect de soi et des autres, d'amour et de soins pour les brebis qui leur sont confiées par leurs éleveurs. Même s'il est avéré que le métier de berger s'acquiert au moins autant par l'expérience que par la lecture, les apprentis bergers et leurs collègues plus expérimentés trouveront, au fil des pages, nombre d'informations utiles pour aborder l'estive avec sérénité, mais aussi de quoi conforter le plaisir, la fierté, voire la passion qu'ils éprouvent à garder leur troupeau en alpage. L'ouvrage comprend aussi des informations sur le droit du travail, un annuaire des formations et des acteurs pastoraux, des conseils en matière de risques, de responsabilité et d'accidents.
Matériel : Une coupe flexible pour récolter le soja
Ludovic VIMOND, AuteurDans la Vienne, Arnaud, Gilles et François Matringhem cultivent, en bio, sur 630 ha, blé, pois, féverole, maïs, triticale, lentille et soja. Cette dernière culture représente un quart de la surface totale cultivée. En 2012, ils ont investi dans une barre de coupe flexible qui leur a permis de ramasser 1 à 2 quintaux de plus par ha. En 2014, c'est dans une seconde coupe flexible qu'ils investissent, spécialement dédiée au soja. Le matériel dispose de plaques avant moins larges, ce qui permet de mieux épouser les irrégularités du sol et de ramasser encore mieux la culture. Le marché des coupes flexibles (coupes à tablier) est en plein essor. Les plus de ce matériel sont expliqués, dont la possibilité d'adaptation selon le terrain, meuble ou à pierres, ou encore selon la hauteur des cultures.
Opérateurs Bio de l'Aval dans le Finistère : Des liens à renforcer entre producteurs, transformateurs et distributeurs
Christian CARAYOL, Auteur ; Cathy PICHON, AuteurLa MAB du Finistère a lancé une étude visant à mieux connaître les entreprises bio de son territoire. 235 entreprises ont fait l'objet d'une enquête sur une période de plus de 4 mois. Outre des questions touchant, par exemple, aux caractéristiques de l'entreprise, son activité, ses produits, ses sources d'approvisionnement, ses circuits de commercialisation, ses projets de développement, etc., il était également demandé aux entrepreneurs quels étaient leurs besoins d'accompagnement, d'expertise, de formation et de mise en relation. Les détails des résultats de l'enquête sont présentés. Les opérateurs sont, pour beaucoup, en attente d'accompagnement et de conseils, et souhaitent que la MAB les informe sur le réseau bio du Finistère.
Le plan bio est un apport direct aux agriculteurs
David BESSENAY, AuteurSuite au vote du plan bio pour les cinq prochaines années par le Conseil régional Aura, Rémy Fabre, maraîcher bio dans le Sud Ardèche et responsable bio au sein de la Chambre d'agriculture régionale témoigne dans cette interview et expose le rôle des Chambres d'agriculture dans le cadre du plan bio. L'article comprend aussi une 2ème interview, celle de Dominique Despras, délégué à la bio au sein du Conseil régional. Un encart présente le programme d'action en faveur de l'agriculture biologique.
Santé : Comprendre la phytothérapie et l'aromathérapie
Christelle DUBOIS-FRAPSAUCE, AuteurL'auteure, vétérinaire, précise les principes de la phytothérapie, qui repose sur l'utilisation de plantes entières ou de parties de plantes, sauvages ou cultivées, et dont les principes actifs seront disponibles grâce à une transformation de la plante en différentes formes : entière fraîche ou sèche, teinture-mère, extraits fluides, macérats glycérinés... Des exemples de pathologies d'élevage pouvant être soulagées grâce aux plantes sont ensuite donnés : météorisation, myopathie, parasitisme intestinal, grande douve... L'auteure présente également l'aromathérapie, qui utilise les substances contenues dans les plantes après les avoir extraites par distillation à la vapeur d'eau. Elle rappelle les 6 familles d'huiles essentielles selon les composés chimiques qu'elles renferment. Elle souligne les mises en garde de rigueur concernant leur utilisation, notamment l'attention requise pour éviter les confusions entre différentes espèces et éviter les risques de toxicité. Ainsi, il sera primordial de bien comprendre ce qu'est le chémotype d'une huile essentielle et de se référer aux indications, en particulier aux voies dadministration préconisées, certaines huiles essentielles pouvant être dermocaustiques, par exemple, si elles ne sont pas suffisamment diluées. Avec une bonne maîtrise, l'aromathérapie permettra de limiter le recours aux antibiotiques et de maintenir la santé du troupeau.
La taille des arbres libres
Dans cet ouvrage, lauteur partage ses connaissances sur le monde des arbres et son expérience en matière de savoir-faire et de technique de taille. Il décrit la structure des arbres et explique comment pratiquer une taille respectueuse de leur nature, une taille douce, inspirée de lélagage naturel des arbres. La spécificité de la taille des principaux arbres fruitiers est développée dans la deuxième partie de louvrage. Lorigine de chaque espèce est replacée dans un contexte historique et géographique. Pour chaque fruitier, lauteur situe les bourgeons floraux sur larbre et donne des indications pour les reconnaître.
Barbara De Bruin, Conseillère technique Démarche Qualité Biolait
Alexandra AMOSSÉ, AuteurBarbara De Bruin, conseillère technique Démarche Qualité Biolait depuis 2014, présente, dans cet interview, les différents aspects de son activité professionnelle : sa formation, son expérience depuis son arrivée à Biolait, son poste et ses missions actuelles, les avantages et les inconvénients du métier, ce qu'elle apprécie particulièrement dans l'entreprise...
Bio 63 : L'AB du Puy-de-Dôme, bilans et perspectives !
Aurélie CREVEL, AuteurLors de sa dernière assemblée générale, en février 2016, l'association pour l'agriculture biologique du Puy-de-Dôme, Bio 63, a dressé un bilan de ses activités. Le Président a souligné l'importance, dans un contexte de crise des filières d'élevage, mais aussi d'une demande sociétale forte, d'accompagner le changement de pratiques agricoles. L'année 2015 a été marquée par l'accompagnement du développement des circuits courts et la promotion de l'AB auprès du grand public. Autre fait marquant, la progression des demandes d'informations et de diagnostics à la conversion, que Bio 63 réalise en binôme avec la Chambre départementale du Puy-de-Dôme. 28 nouvelles fermes se sont engagées en bio en 2015. Une deuxième partie de la journée a eu pour thème les enjeux et intérêts de la haie sur les fermes, en particulier en agriculture biologique, grâce à une présentation par Stéphane Hekimian, technicien à la Mission Haie Auvergne.
La biodiversité sur l'exploitation agricole : Guide pratique
Roman GRAF, Auteur ; Markus JENNY, Auteur ; Véronique CHEVILLAT, Auteur ; ET AL., Auteur | SEMPACH (Seerose 1, CH-6204, SUISSE) : STATION ORNITHOLOGIQUE SUISSE | 2016Ce guide pratique présente, en 9 parties, les mesures qui permettent dencourager la biodiversité dans les exploitations agricoles. De nombreuses informations pratiques indiquent comment les planifier et les mettre en uvre, dans les prairies extensives, les cours des fermes, les champs de blé, les lisières de forêts et les bords de ruisseaux. Des exemples et des portraits dexploitations innovantes montrent quil est possible de combiner écologie et agriculture et comment communiquer cette plus-value aux consommateurs.
Le biogaz : Manuel pratique : De la production à l'utilisation
Produit à partir de déchets, le biogaz est une énergie qui peut être utilisée pour cuisiner, se chauffer, faire fonctionner un groupe électrogène, produire de l'électricité ou faire rouler un véhicule. Ce manuel pratique donne les instructions nécessaires pour mettre en place une installation de biogaz soi-même et à moindre coût, dès lors que l'on dispose d'un apport régulier en matières organiques et d'un minimum de surface pour l'installation. Les explications, issues de l'expérience de l'auteur, s'appuient sur de nombreuses photos et schémas.
C'est mon métier : Spécialiste filières biologiques : A l'interface
VEGETABLE, AuteurDans cet interview, Alexandra Farnos définit son activité, à l'interface entre producteurs bio et grossistes, autour de trois axes : sourcing (structuration de filières), audit et conseil (étude de marché). Côté amont, elle travaille avec différents types de producteurs bio (Italie, Espagne, France, Pays-Bas, Autriche...). Son travail comporte une partie technique, par exemple lorsqu'elle établit avec eux les plannings, s'occupe de la mise en place des flux logistiques, etc. Elle porte une attention particulière au relationnel avec ses partenaires producteurs et clients, mais elle est aussi en relation avec les différentes filières institutionnelles des différents pays.
Conversion en lait bio : Des réussites preuves à l'appui !
Elodie BETENCOURT, AuteurDans un contexte de fortes conversions à l'agriculture biologique, trois éleveurs laitiers témoignent dans cet article : - Christine Valentin, du GAEC de Fraissinet, en Lozère, en cours de conversion ; - Véronique Klein, du GAEC des Collines, dans le Bas-Rhin, en bio depuis 1994 ; - Étienne Legrand, de l'EARL Jean Étienne, dans la Manche, en bio depuis 2003. Après une présentation de leur parcours et de leurs motivations pour le passage à l'AB, ils présentent leurs regards sur la vague de conversion actuelle, sur les possibilités d'accompagnement et de conseil à leur disposition, etc. Didier Désarménien, référent technique national bovins bio pour les Chambres d'agriculture France et conseiller élevages laitiers en Mayenne, apporte quelques conseils pour une conversion dans les meilleures conditions possibles. Cela passe notamment par un système d'alimentation adapté et une transition en douceur vers un système plus pâturant.
Les couverts végétaux - Gestion pratique de l'interculture. 2ème édition
Frédéric THOMAS, Auteur ; Matthieu ARCHAMBEAUD, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2016La couverture des sols est obligatoire en Europe, pour des raisons environnementales, afin de garantir les ressources en eau et leur qualité (directive nitrate de la PAC). Au-delà de la protection de l'environnement, une couverture des sols en interculture, réalisée de manière intelligente et adaptée au contexte de l'exploitation, est un formidable outil agronomique. Elle permet de protéger les sols de l'érosion, des agressions climatiques, de restaurer leur structure et de développer leur fertilité. Les couverts contribuent à terme à sécuriser la production et les rendements et à réduire les intrants agricoles (carburant, engrais et pesticides). Dans ce guide pratique, des conseils sont donnés pour améliorer son système de production tout en tenant compte des enjeux économiques, techniques et de productivité. Au sommaire : - Pourquoi utiliser des couverts végétaux ? ; - Comment utiliser les couverts végétaux ? ; - Panorama des espèces utilisées ; - Pour aller plus loin (quelques systèmes et astuces issus de l'agroécologie, principes de la couverture des sols de vignes, couverts en arboriculture).
Les couverts végétaux : un rôle agronomique incontestable, un gain de productivité potentiel et un bienfait pour la biodiversité
Michel DESMIDT, AuteurLes couverts végétaux ont un rôle d'engrais verts et permettent de fertiliser le sol et les cultures. Un schéma montre le comportement de la matière organique au cours de ce processus. L'article indique les éléments à prendre en compte pour tirer le meilleur parti agronomique des couverts végétaux : le choix d'une rotation, les caractéristiques du sol sur lequel le couvert va être implanté, et, surtout, les objectifs visés : capter l'azote de l'air, maintenir la matière organique du sol, nourrir l'activité biologique, maîtriser les graines adventices, limiter les bio-agresseurs, lutter contre l'érosion des sols, etc. Des conseils sont ensuite donnés pour réaliser l'implantation, réussir la destruction et estimer le bénéfice économique de ses couverts végétaux.
Dossier : Autonomie globale et alimentaire
Michel RAGOT, Auteur ; AFOCG Vendée-Maine-et-Loire, Auteur ; Patrick THOMAS, Auteur ; ET AL., AuteurLors de son Assemblée Générale d'avril 2016, Biolait a voté l'interdiction d'acheter des céréales, des protéagineux et des oléagineux importés à partir de janvier 2017. Cela concerne essentiellement l'importation des graines et tourteaux de soja, tournesol et colza, dont la provenance est souvent extra-européenne. Le thème de ce dossier s'inscrit dans la continuité de cette décision, en traitant la question de l'autonomie des fermes, et en particulier l'autonomie alimentaire, à partir de différents témoignages de producteurs adhérents de Biolait et de contenus d'interventions. Au sommaire : - Plus d'autonomie pour faire face aux crises ; - L'autonomie, une valeur portée historiquement par le Cedapa ; - Utiliser le soja ou ses protéagineux localement ; - Cultiver ses protéagineux et les valoriser (GAEC Les Rocs (85)) ; - Un GIEE pour travailler sur l'autonomie en Sarthe (GAEC Grasteau (72)) ; - L'Union Fermes Bio : des céréaliers français regroupés pour vendre leurs productions ; - Le trempage du mélange céréalier : une technique simple pour valoriser au mieux la féverole (GAEC du Trimaran (61)) ; - La culture de la féverole pour une autonomie protéique au GAEC de Keriven Armor dans le Finistère ; - Le soja fermier, une solution alternative à la protéine importée (GAEC du Verzay (38)) ; - Autonomie générale de la production à la commercialisation des produits transformés (GAEC La Baratte (49)) ; - Recherche d'une autonomie alimentaire et énergétique (GAEC Pierson (08) et SCEA Marie-Claire (08)) ; - Fermoscopie : ex-GAEC des Cueillis (89) ; - Gérer l'autonomie alimentaire en élevage diversifié sur secteur sec (GAEC des Pâquerettes (42)) ; - Pâturage dynamique : Comment le mettre en oeuvre sur sa ferme ? (témoignages de Pierre Champliaud (01), Pascal Bibet (73) et Bernard Gouraud (01)) ; - Optimiser la nature tout en la préservant (GAEC de La Croix de Malte (46)) ; - Ce sont les derniers litres qui sont les plus chers à produire ! (témoignage de Philippe Jaunet (49)).
Dossier : Les conversions
Alain GUIFFÈS, Auteur ; Isabelle MATHY, Auteur ; Bernard GAUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier aborde de nombreux aspects de la conversion en AB. Grâce à de nombreux témoignages d'éleveurs adhérents de Biolait, mais aussi de conseillers et d'animateurs techniques, il illustre à la fois la complexité du passage en bio, la diversité des situations et la motivation des agriculteurs qui s'engagent dans toutes les régions : - Alain Guiffès, GAEC des Trois Poiriers (49) ; - Pourquoi nous ne sommes pas encore tous des agrobiologistes ? (Isabelle Mathy, (01)) ; - La complexité de la conversion bio... (Bernard Gaubert, GAEC de l'Arbiche (42)) ; - "Rappelle-toi ta conversion" (Jean-Marc Huet, (72)) ; - La filière lait bio en plein essor (Eva Lacarce, Observatoire national de la Bio, et Nour Altamimi, Agence BIO) ; - Interview d'Anthony Grolleau, EARL Prim'Vert (85) ; - "En route... Vers la bio, la Vendée et le travail en couple !" : Arnaud et Erika Simonin, GAEC Vent des Vosges (85) ; - Conversion bio des élevages laitiers : Un accompagnement renforcé en Alsace ; - Se lancer en lait bio en Sarthe : quels accompagnements ? ; - La bio : un choix et des engagements ; - "Rappelle-toi ta conversion" (Frédéric Kaak, (87)) ; - "Même d'une situation très critique, tu peux renverser la vapeur" (Laurence et Damien Legault, EARL des Deux Ruisseaux (44)) ; - "Rappelle-toi ta conversion" (Ronan Guernion, (22)) ; - Les aides bio ; - Les différentes aides proposées par Biolait pour l'installation et la conversion.
Dossier hors-série "Les enjeux" : Le conseil agricole à la croisée des chemins
Hélène SAUVAGE, Auteur ; Séverine FAVRE, Auteur ; CULTIVAR, Auteur ; ET AL., AuteurLa fonction de conseil auprès des agriculteurs est en pleine évolution, du fait des orientations réglementaires (prise en compte plus forte de lenvironnement ) et de la croissance des modèles alternatifs comme la bio, lagriculture de conservation Les agriculteurs sadressent à des conseillers issus des secteurs public ou privé, avec des différences qui samenuisent entre les deux, voire à des conseillers indépendants, relativement rares en France. Selon les agriculteurs, les attentes en matière dappui technique sont aussi variées que les types de conseil disponibles (exemple en viticulture et en arboriculture). La diversité des conseils se retrouve à léchelle européenne, ainsi que dans le monde. En France, les modalités de conseil évoluent également, avec plus de collectifs pour les modes de production alternatifs (notamment pour réduire les coûts et les risques de linnovation), voire avec lutilisation des réseaux sociaux en plus des sources dinformation habituelles (formation, revues techniques ). Dans le cas des collectifs, ce nest plus la fonction technique qui est prioritaire pour le conseiller, mais sa capacité à faciliter les échanges entre les agriculteurs et à favoriser leurs apprentissages. Pour éviter la résistance au changement, le conseiller doit bien comprendre la problématique de lagriculteur. Début 2015, dans le cadre du plan « Agriculture Innovations 2025 » et à la demande des ministres de la Recherche et de lAgriculture, un rapport a été rédigé, riche de 30 projets pour une agriculture compétitive, respectueuse de lenvironnement et socialement acceptable, qui aura des conséquences sur le métier de conseiller agricole.
Dossier : Passer en bio, c'est pas si facile !
Franck MECHEKOUR, Auteur ; Costie PRUILH, AuteurDepuis 2015, par l'effet de la crise du lait que traverse la filière lait conventionnelle, mais aussi de la forte et constante augmentation de la demande en produits laitiers bio, les demandes d'informations et de diagnostics pour passer en bio affluent vers les organismes de développement de la bio. L'association Lait bio de France, qui regroupe des OP et des organisations de coopérateurs et milite pour un marché équilibré, craint que la vague de conversions de 2016 amène trop de lait en 2018 et déstabilise la filière. Les éleveurs qui se lancent dans une conversion, particulièrement cette année, doivent être conscients des exigences de la bio et des bouleversements qui peuvent éventuellement perturber l'efficacité économique de leur système pendant la période de transition. Ce dossier propose, à partir de témoignages d'éleveurs et d'avis d'experts, d'aborder la conversion à la bio sous cet angle, pour aider les éleveurs qui souhaitent s'engager dans une démarche de conversion à anticiper au mieux les éventuelles difficultés. Au sommaire : - Des exigences réglementaires à bien connaître et à anticiper ; - Un processus en six étapes ; - "Il faut avoir de la trésorerie d'avance" ; - "Nos vaches sont passées de 8500 à 6000 kg sans souci" ; - "J'ai attendu d'avoir mûri suffisamment mon projet".
Elevage laitier, jeux d'acteurs et transition agroécologique. Une analyse croisée des pratiques agricoles et de commercialisation en Aveyron
J. RYSCHAWY, Auteur ; T. DEBRIL, Auteur ; JP. SARTHOU, Auteur ; ET AL., AuteurLa transition agroécologique nécessite souvent, pour un agriculteur, de repenser son système de production et de commercialisation avec une approche systémique de son exploitation. Pour mettre en uvre des pratiques agroécologiques, il s'entoure d'un réseau d'acteurs particuliers de conseil (réseau vertical) et d'échanges (réseau horizontal). Un travail d'enquête, à la fois agronomique et sociologique, a été réalisé dans le Tarn-Aveyron auprès de 5 éleveurs laitiers et de 23 acteurs de leurs réseaux. L'objectif était de répondre à des questions de la mission Agriculture biologique de la Chambre d'agriculture de l'Aveyron. Celle-ci était impliquée dans un projet local visant à développer la production de lait biologique en lien avec la coopérative Sodiaal. Sur la base des trajectoires d'évolution de ces éleveurs, plus ou moins avancés dans la transition agroécologique, les logiques d'innovation et les réseaux d'acteurs mobilisés sont décrits. Les réseaux horizontaux semblent privilégiés par les éleveurs engagés dans la transition agroécologique.
Élever des lapins au naturel
Christophe PAVIE, AuteurPour démarrer un petit élevage familial de lapins, quelques repères sont nécessaires. L'article aborde la question du choix de la race, en soulignant l'importance de privilégier des races locales, puis celle de l'habitat, de l'alimentation, et de la prévention des maladies. L'auteur, éleveur de lapins, donne également son avis sur l'utilisation et la part de l'herbe dans l'alimentation de ces animaux.
L'encyclopédie Flammarion du potager et du jardin fruitier
Xavier MATHIAS, Auteur ; Denis RETOURNARD, Auteur | PARIS CEDEX 13 (87 Quai Panhard et Levassor, 75 647, FRANCE) : ÉDITIONS FLAMMARION | 2016Cette encyclopédie du potager livre lexpérience de ses auteurs. Xavier Mathias est maraîcher bio en Touraine, il est également enseignant en maraîchage au Potager du Roi, à Versailles. Très intéressé aussi par le jardinage urbain, il a multiplié les expérimentations permettant de valoriser les petits espaces et de redonner vie aux sols détériorés. Denis Retournard, responsable pendant trente ans de la collection fruitière du Jardin du Luxembourg, à Paris, est également enseignant au Potager du Roi, en arboriculture. Louvrage quils proposent explore de nombreux thèmes relatifs au maraîchage et à l'arbre (semis, plantation, bouture, taille des fruitiers, s'adapter au réchauffement climatique, choisir les variétés, faire ses graines ), et approfondit la question primordiale du sol. Il offre ainsi un grand nombre de conseils pour prendre soin de sa terre (nature du sol, amendements, compost, paillages, engrais verts ) et tenir compte des conditions particulières (terrain humide, froid, exposition ). Un focus sur la permaculture permet den appréhender les atouts et les principes de mise en uvre au jardin. Un chapitre est consacré au jardin de cueillette en ville (contenants, astuces ). Un classement par ordre alphabétique permet daccéder à près de 200 fiches fruits et légumes.
Faire pâturer ses luzernes, c'est possible !
REUSSIR PATRE, AuteurEn élevage ovin, il est possible de faire pâturer des luzernes, à condition de respecter un ensemble de précautions. Éric Pottier, de l'Institut de l'Élevage, conseille notamment de veiller à la façon dont on fait consommer la luzerne, du fait que toutes les parties de la plante ne se valent pas en termes de composition et de valeur alimentaire : l'azote est concentré dans les feuilles, tandis que les tiges sont riches en cellulose, précise-t-il. De ce fait, il faudra adapter la sortie des brebis ou des agneaux sur le pâturage, et envisager des transitions alimentaires selon les cas.
Fiche technique : Conseils phytosanitaires pour la culture maraîchère biologique
Cet ouvrage de référence suisse, régulièrement actualisé, présente des conseils phytosanitaires pratiques sur des cultures particulières ou des groupes de cultures. Il traite les troubles physiologiques, les maladies et les ravageurs. Ces conseils complètent les informations diffusées chaque semaine pendant la campagne agricole dans "Gemüsebau Info", publié par Agroscope et le FiBL pour la culture maraîchère biologique suisse. Au sommaire : - Composées : Salade : types Lactuca (pommée, iceberg, lollo...) ; - Crucifères : Choux de type pommé, chou de Bruxelles, chou-fleur, brocoli et chou de Chine ; Radis ; - Ombellifères : Carotte ; Céleri ; - Liliacées : Oignon ; Poireau ; - Légumineuses : Haricot nain ; - Chénopodiacées : Betterave rouge (Betterave à salade) ; Épinard ; - Valérianacées : Mâche (rampon) ; - Cucurbitacées : Courgette ; Concombre ; - Solanacées : Tomate ; Poivron (péperoni) ; - Annexe : Filets de protection.
Guide conversion
En France, depuis le début des années 1990, les surfaces conduites en agriculture biologique représentent une part de plus en plus importante de la surface agricole utile, régionale et nationale. Ce phénomène sexplique à la fois par un mode de production qui répond aux attentes de plus en plus fortes de la société en termes denvironnement, de traçabilité et de qualité des produits, et une augmentation de la consommation de produits bio qui s'est encore renforcée en 2015. Ce guide pratique sadresse à tous les porteurs de projets, ainsi quaux animateurs et conseillers qui les accompagnent dans leur démarche. Il constitue un support informatif et outil pédagogique, base de réflexion et d'échanges pour les agriculteurs qui ont un projet de conversion. Chacune des 9 fiches proposées fait le point sur un sujet important pour s'engager en toute connaissance de cause dans une démarche de conversion, depuis les grands principes de l'agriculture biologique jusqu'aux contacts utiles, en passant par les aides financières, la certification, le marché et les filières, l'engagement et le cheminement personnels dans la démarche, etc. La fiche 5 aborde les principaux points réglementaires pour les différentes productions.
Guide technique : Réussir ma conversion en viticulture biologique
Ce guide spécifique à la viticulture apporte les réponses à un ensemble de questions administratives, réglementaires, mais aussi et surtout techniques auxquelles les agriculteurs sont confrontés lors de leur passage en bio. Sommaire : - La conversion, un projet global ; - La viticulture biologique et la réglementation ; - Commercialisation et valorisation des vins ; - La technique en viticulture biologique. Des témoignages illustrent les différentes problématiques et une "foire aux questions" permet d'aborder succinctement quelques points comme l'utilisation du cuivre, conversion et rendements, conversion et autonomie, lutte contre la cicadelle de la flavescence dorée en AB...
Linfluence des réseaux dacteurs sur la transition agro-écologique
Natacha CAYRE, Auteur ; Cannelle CLEMENT, Auteur ; Chloé COLMAS, Auteur ; ET AL., AuteurDes élèves ingénieurs de l'INPT-ENSAT ont mené, en 2015, une étude auprès de cinq éleveurs bovins lait aveyronnais et 23 acteurs des réseaux de ces derniers afin dapporter des éléments de réponse sur linfluence des réseaux sur la transition agro-écologique. Ces cinq éleveurs ont été choisis selon un gradient de pratiques et de systèmes de commercialisation : un éleveur bovin lait conventionnel en circuit long, un agriculteur en conversion bio et circuit long pour lexportation, un conventionnel avec vente à une coopérative locale, un producteur bio avec commercialisation en circuits long et court et enfin un producteur en conventionnel avec transformation et circuit court. Les éleveurs présentant des pratiques ou/et des systèmes de commercialisation plus en phase avec lagro-écologie sembleraient développer des réseaux plus basés sur léchange que sur la recherche dun conseil à appliquer. Cette étude souligne aussi que la notion dagro-écologie est encore mal définie par les acteurs sur le terrain et donc diversement prise en compte. Certains acteurs restent incontournables, agro-écologie ou pas, comme les laiteries. Les acteurs du conseil évoluent de plus en plus vers un conseil plus « horizontal », basé sur léchange avec léleveur. Par contre, les acteurs comme les fournisseurs restent globalement dans une démarche de conseil à appliquer. Enfin, lAB ou encore la diversité des voies de commercialisation sont des atouts pour un territoire comme lAveyron pour une démarche de transition agro-écologique.
Un laboratoire itinérant en Pays de la Loire
Afin de maîtriser la stabilisation tartrique et la stabilisation microbiologique des vins, un laboratoire d'analyses itinérant a été mis en place par la CAB Pays de la Loire. Nathalie Dallemagne, ingénieure en viticulture et nologie, a contribué à l'élaboration du projet. Pendant les vinifications, de septembre à décembre, elle passe une fois par semaine chez un des vignerons suivis, les vignerons voisins apportant également leurs échantillons à observer. Entre mars et juillet, une fois par mois, elle passe pour surveiller les vins en cours d'élevage, mais aussi pour suivre des essais réalisés par certains vignerons. L'initiative de ce laboratoire rencontre un franc succès, avec aujourd'hui 25 vignerons adhérents. Deux d'entre eux apportent leurs témoignages.
Mission Ecophyt'Eau : outil d'aide à la co-construction pour aller vers des systèmes de cultures plus économes en intrants.
Céline VROMANDT, AuteurAfin d'accompagner les agriculteurs dans leurs objectifs de réduction de l'usage de produits phytosanitaires, le CIVAM du Haut-Bocage a mis au point, sous la forme d'un jeu de plateau, un outil d'aide à la co-construction de systèmes de cultures plus durables. Destiné à servir de support d'échanges lors de réunions de collectifs d'agriculteurs, ce jeu permet de réfléchir à des pistes d'améliorations des systèmes et de mesurer leur efficience. Il a pu être développé dans le cadre du programme Ecophyto et du Casdar Ecoressources.
Principes techniques pour conduire une association céréales-protéagineux pour une récolte en GRAINS (références Grand Ouest et moitié Nord de la France)
François BOISSINOT, Auteur ; Alain LECAT, Auteur ; Gilles SALITOT, Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André Brouard, CS 70510, 49 105, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE | 2016Cette fiche technique apporte des préconisations pour la culture d'associations céréales-protéagineux destinées à une récolte en grains, et selon une conduite en agriculture biologique : - place dans la rotation ; - espèces les plus adaptées ; - densité des céréales et des protéagineux au semis ; - date de semis ; - itinéraire technique au semis ; - désherbage mécanique ; - fertilisation à l'automne et au printemps ; - récolte. Les préconisations sont présentées en fonction des différents objectifs pouvant être recherchés par les agriculteurs : récolter un produit riche en protéagineux, équilibré en céréales et protéagineux ou riche en blé panifiable.
Protection des cultures : Attirer les gros prédateurs pour lutter contre les gros ravageurs
Maëla PEDEN, AuteurRenan Lopin cultive des légumes bio à Kervignac (56). Afin de lutter contre les fréquentes attaques d'oiseaux et de rongeurs qui détruisent ses plantations, il a fait appel aux conseils de Luc Guihard, animateur à Bretagne Vivante. Celui-ci lui a expliqué comment mettre en place une stratégie de lutte qui cherche à favoriser la présence des prédateurs de ces nuisibles. Il préconise, notamment, que le paillage des cultures soit posé au dernier moment, afin de limiter l'installation des rongeurs, ou encore la réalisation de petits aménagements sur la ferme (par exemple, tas de cailloux appréciés des reptiles) pour attirer les prédateurs. Plus globalement, il conviendra de reconstruire les échanges entre les parcelles et les réserves de biodiversité existant autour de la ferme. La ferme de Renan, par exemple, a l'avantage d'être connectée à la vallée boisée du Blavet qui passe en contrebas. Les conseils de Luc Guihard s'appuient sur l'idée de retrouver une continuité écologique et remettant en place un maillage bocager, par étapes et dans la durée...
Répertoire Biofil des fournisseurs de l'agriculture bio : 2016-2017
BIOFIL, AuteurCette 4ème édition du Répertoire Biofil des fournisseurs de l'agriculture biologique donne les coordonnées de fournisseurs de : - matériel (équipements d'élevage, matériels de culture, transformations et stockage, économie d'énergies, protection des plantes) ; - services (organismes certificateurs, formations, laboratoires d'analyse, conseil bio/organismes de développement, organismes institutionnels, banques/assurances, salons/évènements) ; - agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - aval/débouchés (collecte et stockage, transformation).
Santé animale : Le rôle des groupes déleveurs dans lévolution des pratiques
Claire RUAULT, AuteurDe nombreux éleveurs travaillent en groupe sur lutilisation de médecines dites alternatives et sur les moyens de renforcer la prévention dans leurs élevages. Un des objectifs du projet « Synergies pour la santé des élevages biologiques » était de caractériser le rôle de ces groupes dans la maîtrise et lévolution des pratiques de santé animale. Pour ce faire, des enquêtes ont été réalisées auprès de deux groupes vétérinaires - éleveurs en convention et de deux groupes de développement, lun centré sur lhoméopathie et le second sur laromathérapie. Ces quatre collectifs fonctionnent différemment. Les groupes en convention avec des vétérinaires accordent une place centrale à ces derniers, la qualité du dialogue avec le vétérinaire étant un élément clé. Pour les deux groupes de développement, le fonctionnement est structuré par les journées de formation. Ces dernières sont des espaces de dialogue entre éleveurs, à partir des apports dun expert et grâce à lanimateur qui rend possible ce dialogue. Cependant, dans tous les cas, par léchange de connaissances ou de pratiques, ces groupes contribuent à renforcer une approche préventive de la santé et lautonomie de décision des éleveurs ou encore permettent un apprentissage collectif, par ex., de médecines alternatives complexes. Létude souligne aussi limportance des échanges entre éleveurs, hors réunion ou hors dialogue avec le vétérinaire, pour favoriser lappropriation des nouvelles pratiques. Si les agriculteurs impliqués sont « proches » géographiquement, il leur sera plus facile déchanger entre eux au quotidien et de mettre en pratique ce quils ont appris dans le collectif.
Vu au Space, au Sommet de l'élevage, à LTNM... : Le boom des UAB et autres nouveautés
BIOFIL, AuteurSur les salons professionnels agricoles, la gamme des produits utilisables en agriculture biologique (UAB) s'étoffe. Certains de ces produits, vus aux éditions 2016 du Space, du Sommet de l'Élevage et de La Terre est Notre Métier, sont présentés dans cet article : - stimulant des défenses naturelles, biostimulant, produits de prévention, alternatives à l'allopathie, minéraux, ou concentrés protéiques, pour les animaux d'élevage, les plantes ou encore le sol ; - semences de maïs bio ; - fertilisant à action racinaire ; - et, en encart, un toaster mobile pour les graines riches en protéines.
36 trucs et astuces au jardin bio : Récup', conseils, solutions pratiques
Toutes les astuces présentées dans cet ouvrage proposent des solutions accessibles et directes à des problèmes fréquents rencontrés au jardin. Des conseils pour les cultures, tout d'abord, permettront de mettre en uvre des solutions simples et efficaces (protéger les carottes, favoriser l'enracinement, piéger les limaces, et bien d'autres choses encore...). Dans une deuxième partie, des idées originales sont proposées, à partir d'objets du quotidien comme des bouteilles en plastique, des bas nylon, des jantes de vélos (...), pour résoudre certains problèmes ou faciliter le jardinage. Enfin, certains gestes deviendront simples grâce aux instructions astucieuses soumises par l'auteur en troisième partie : laver et aseptiser les pots de culture, semer les haricots dans des rouleaux de papier toilette, préparer un terreau de feuilles "maison", fabriquer un échardonnoir, etc.
Agriculture, jeux d'acteurs et transition écologique. Première approche dans le bassin Tarn-Aveyron
J. RYSCHAWY, Auteur ; T. DEBRIL, Auteur ; JP. SARTHOU, Auteur ; ET AL., AuteurLa transition agroécologique nécessite souvent pour l'agriculteur de repenser son système de production avec une approche systémique de l'exploitation. Pour mettre en uvre des pratiques cohérentes et la transition agroécologique, l'agriculteur s'entoure d'un réseau d'acteurs particuliers que les auteurs ont cherché à analyser. Un travail d'enquête (à la fois agronomique et sociologique) a été réalisé par des étudiants de l'ENSAT dans le bassin laitier du Tarn - Aveyron auprès de 5 agriculteurs en polyculture-élevage et 27 des professionnels avec lesquels ils sont en relation. Trois types d'exploitations sont identifiés. Après avoir présenté la trajectoire d'évolution d'un éleveur très avancé dans la transition agroécologique (avec conversion à l'AB), les logiques d'innovation et les réseaux d'acteurs sont décrits pour les 3 types d'exploitations.
Améliorer le bien-être et la santé des porcs : Un guide pour les éleveurs de porcs biologiques
Mirjam HOLINGER, Auteur ; Barbara FRÜH, Auteur ; Gilles WEIDMANN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2015Ce guide est issu du projet "ProPig", lui-même issu du projet CoreOrganic II. Il vise à aider les éleveurs de porcs biologiques à concilier objectifs économiques et bien-être animal. Il propose des voies d'amélioration sur la base d'une évaluation portant sur le bien-être, la santé et l'impact environnemental dans 74 élevages de porcs biologiques issus de 8 pays européens et différents systèmes d'élevage (plein air, claustration et semi plein air). Cette évaluation a été conduite par des chercheurs et conseillers d'élevage, qui ont ensuite collaboré avec les éleveurs pour définir un certain nombre de préconisations en termes de choix techniques et de détection précoce des signes de maladie et des problèmes de bien-être. Le guide fournit des conseils et des informations pour résoudre les problèmes rencontrés en élevage de porcs biologiques relatifs à : - La fertilité ; - Les diarrhées ; - Les problèmes respiratoires ; - Les lésions ; - Les autres problèmes de bien-être et de santé.
L'appui au développement des agricultures respectueuses de l'environnement par le conseil et la vulgarisation agricoles : Une approche par les enjeux de passage de l'agriculture conventionnelle à l'agriculture biologique
Avec l'objectif de développer des modes de production agricole plus durables, la notion d'agroécologie se fait de plus en plus présente. Elle regroupe diverses façons de produire, parmi lesquelles l'agriculture biologique, objet de cet article. L'AB a notamment la particularité de s'inscrire dans un cadre réglementaire précis et requiert une phase de conversion bien définie. Dans un premier temps, l'auteur de cet article propose une comparaison des systèmes agricoles conventionnels et biologiques en termes de structure et de résultats technico-économiques (taille des exploitations, niveaux de spécialisation, productivité, produits, charges...). Dans un second temps, c'est le processus de transition vers l'agriculture biologique, intégrant notamment la période de prise de décision et la période de conversion, qui est étudié. Le rôle de l'accompagnement des agriculteurs en cours de transition vers l'agriculture biologique, par le conseil et la vulgarisation, est décrypté, en France et au Québec. En conclusion, il apparaît que la réussite d'une conversion à l'AB dépendra, avec d'autres critères, de l'existence de références, de formations et de connaissances de l'agriculteur dans ce domaine.
Arboriculture : Des groupes techniques se mettent en place
Jérôme LEPAPE, AuteurSuite à une réunion interrégionale de janvier 2015, animée par la FNAB, des axes de travail ont été dégagés pour la période 2015-2020 pour soutenir le développement de l'arboriculture biologique. Ces axes visent à lever un certain nombre de freins techniques, à s'adapter au nouveau contexte réglementaire créé par le processus de révision européenne, à anticiper le changement d'échelle et l'augmentation des surfaces de vergers bio. Afin de structurer ce travail, la FNAB accompagne la mise en place de groupes techniques (GT) interrégionaux composés de producteurs et de conseillers du réseau. Ces groupes ont pour objectifs généraux de structurer et formaliser des questions de recherche, de mutualiser et de capitaliser les problèmes soulevés et les solutions proposées, de diffuser aux producteurs conventionnels des techniques de la bio pour réduire l'utilisation des pesticides et d'accompagner les producteurs sur les questions de changement réglementaire. Un GT Interrégional Ouest déclinera ces objectifs à l'échelle de 6 régions : Bretagne, Pays de la Loire, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Centre et Poitou-Charentes.
Bioagri relocalise la production en nutrition animale
Sonia REYNE, AuteurIl y a quelques années, Jean-Charles Cizeron a créé Bioagri, une structure en conseil et développement destinée aux agriculteurs bio ou en conversion. Jean-Louis Mosnier en est le responsable. Bioagri fournit des semences aux céréaliers bio et collecte leurs productions par le biais d'Euréa, groupe partenaire. Il gère intégralement la qualité et la traçabilité de ses matières premières. Avec une plate-forme logistique et un réseau de distribution bien implanté dans la nouvelle grande région, l'approvisionnement en semences céréalières, fourragères et oléoprotéagineux nutritionnels, amendements et engrais est assuré. Les produits collectés sont transformés par des entreprises locales.
Corse : Les agrumes bio séduisent les GMS
Frédérique ROSE, AuteurEn Corse, la production d'agrumes biologiques a connu un essor important ces dernières années (170 hectares cultivés en 2008, 240 en 2010). Ces conversions ont notamment été motivées par la levée d'un frein important : la lutte contre la mouche méditerranéenne des fruits. Dans ce contexte, la filière a dû faire face à l'arrivée de volumes importants, au risque de les écouler sur le marché conventionnel. En répondant à un appel à projets du Fonds Avenir Bio, un financement a été obtenu, permettant de créer une société civile de moyens (SCM), baptisée les Voltigeurs. Elle sera chargée de suivre techniquement les producteurs, mais aussi de travailler sur la logistique et la structuration de la filière. En 2013-2014, 40 % de la production a été vendue via les grandes et moyennes surfaces (GMS). En 2015-2016, l'objectif est d'élever ce chiffre à 60 %.
Diagnostic agro-écologie : Un outil pour progresser et s'évaluer
Aurélien ESPOSITO FAVA, AuteurÉlaboré par l'ACTA à la demande du ministère de l'Agriculture, un diagnostic Agro-écologie est disponible en ligne depuis octobre 2015. Destiné aux agriculteurs mais aussi aux conseillers agricoles, ce diagnostic vise à évaluer les pratiques mises en place sur une exploitation agricole, mais aussi à évaluer les impacts d'éventuels changements de ces pratiques. Il participe par ailleurs à donner un cadre plus concret à la notion d'agro-écologie.
Dossier : Programme printanier pour vos client(e)s
Angélique HOULBERT, AuteurL'auteur présente les principes de la détoxification de l'organisme, puis les principaux produits susceptibles d'être proposés et conseillés en magasins aux clients attentifs aux soins de leur corps, dans le cadre d'un "nettoyage de printemps". Quels sont les compléments alimentaires à mettre en avant, que recommander pour réaliser une cure de détoxification de l'organisme, pour perdre les quelques kilos accumulés pendant l'hiver, retrouver une belle peau, un ventre plat... Au sommaire : - L'alimentation détox/minceur : les rappels de base (rétablir l'équilibre acido-basique, miser à chaque repas sur les fruits et légumes, lever le pied sur les produits animaux, les bonnes graisses, les cuissons douces) ; - Les tisanes pour une hydratation optimale ; - Les incontournables du printemps (sève de bouleau, aubier du tilleul, élixir du Suédois, les compléments spécifiques du couple foie-vésicule pour les toxines liposolubles, zoom sur la chlorella) ; - Les compléments spécifiques de la minceur (draineurs anti-rétention d'eau, zoom sur la spiruline, etc).
La dynamique humaine du changement au coeur de vos stratégies d'action (2ème partie)
Séverine MILLET, Auteur ; Thierry THOUVENOT, AuteurL'impact d'une action et l'engagement des publics visés semblent parfois insuffisants au vu des efforts déployés. En effet, la mise en place d'un projet et des changements qu'il induit nécessite de bien prendre en compte le facteur humain. Ainsi, pour monter un projet ou pour réaliser une action, il est important d'impliquer dès le départ tous les acteurs concernés. Ce processus d'inclusion permet d'éviter les blocages ultérieurs. Ensuite, il faut identifier les attentes et les besoins des différents publics, ainsi que leurs craintes et leurs réticences, puis prendre en compte l'ensemble de ces données notamment pour mieux orienter les conseils techniques et pour déterminer ensemble les objectifs et résultats attendus du projet.
Étude et analyse de la filière Oeuf bio en région Centre-Val de Loire dans l'objectif de réaliser un état des lieux de la filière, et de faciliter le conseil auprès des éleveurs
Réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle Agriculture Biologique Conseil et Développement et d'un stage à Bio Centre, ce mémoire fait un état des lieux de la filière ufs bio dans la région Centre-Val de Loire. L'étude a porté sur les producteurs et sur les opérateurs de la filière et a pour objectif d'apporter des éléments actualisés susceptibles d'améliorer le conseil et l'accompagnement des porteurs de projets candidats à une installation, une conversion ou une diversification. Ce travail a permis d'identifier, notamment, que la production dufs bio est assurée, dans cette région, à 80 % par la filière longue, et qu'il existe une réelle demande de la part des producteurs pour bénéficier d'un accompagnement technique plus important dans le but d'optimiser leurs résultats techniques et économiques.
Focus produit : Le sucre
Angélique HOULBERT, AuteurLe rayon des sucres ne cesse de s'agrandir au fil des années, et les édulcorants naturels venus des quatre coins de la planète permettent d'offrir aux clients une multitude de goûts et d'utilisations culinaires. L'article présente ces matières sucrantes que l'on peut se procurer désormais, et que l'on trouve aussi dans des produits transformés. Trois parties composent le dossier. Dans la première, l'auteur, nutritionniste, apporte un ensemble de connaissances pour mieux comprendre cette grande famille des sucres et des édulcorants naturels, en repérant tout d'abord leur degré de polymérisation, qui permet de les distinguer entre eux d'un point de vue chimique : monosaccharides ou oses, disaccharides, oligosaccharides, sucres alcools ou polyols (dont le xylitol). Sont ensuite présentées les différentes sources de substances sucrantes : sucres de betterave, de canne à sucre, de fleur de coco, de palme, miels, fructose, sirops de sucre à base de céréales, de racines, de fruits, etc. Les processus de fabrication des sirops de céréales sont expliqués, ainsi que la notion d'équivalent dextrose (DE). L'article fait également le point sur les édulcorants synthétiques utilisés dans l'agroalimentaire conventionnel, ainsi que sur leur impact sur la santé. En bio, des produits transformés peuvent contenir différents sirops de sucre, dont les caractéristiques (couleur, saveur, DE, fonction dans le produit et nombre de calories) sont présentées. La deuxième partie du dossier, "Le B.a.-ba de l'IG...", est consacré à la notion d'index glycémique (IG). Bien comprendre cette notion, selon l'auteur, est primordial pour conseiller les clients : que représente cet indice, comment est-il calculé, qu'est-ce qui détermine l'IG d'un aliment, pourquoi est-il important de connaître l'IG des aliments et à qui recommander des IG bas ? Dans la troisième partie, l'auteur donne des préconisations pour "Conseiller un diabétique non insulo-dépendant".
La gestion de l'eau dans la serre
Pierre ANTOINE, Auteur ; Jacques GÉRARD, Auteur ; Christian THIRY, Auteur ; ET AL., AuteurIssus du livre "La serre en bio", réédité aux Éditions Nature & Progrès, les conseils présentés dans cet article portent notamment sur les aspects suivants : De l'eau en quelle quantité ? ; Quand arroser ? ; Quelle eau utiliser ? ; Quelle conception de l'arrosage peut-on retenir ? ; Économiser l'eau...
Le guide de la survie douce en pleine nature : Pour bien vivre en autosuffisance dans les bois... et chez soi !
De nos jours, notre contexte de vie est généralement urbain, souvent stressant... Passer du temps dans la nature au contact du « sauvage » permet d'apaiser le corps et l'esprit, de retrouver une harmonie. Dans cet ouvrage, l'auteur donne conseils et techniques pour « survivre » en milieu naturel et se familiariser avec un environnement que l'on pense souvent hostile, à tort. Il indique comment bien se préparer avant de partir, quel matériel est nécessaire, quel lieu, quelle saison choisir Il enseigne comment, dans la nature, s'orienter, se déplacer, se nourrir à partir des plantes et champignons comestibles, comment trouver de l'eau, faire du feu pour cuisiner les aliments de base ou se réchauffer, choisir un lieu de bivouac, monter un bivouac... À la maison aussi, il sera possible de vivre en autonomie et au plus près de la nature, et pour cela, l'auteur propose des conseils pour : savoir évaluer ses véritables besoins, avoir une alimentation saine et durable, faire son jardin naturellement, gérer l'énergie dans son habitation, garder le contact avec la nature
Intérêt des cultures intermédiaires mellifères pour les colonies d'abeilles
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurL'ITSAP - Institut de l'abeille et ses partenaires ont mené un projet entre 2012 et 2014, intitulé InterAPI, pour étudier l'influence de cultures intermédiaires mellifères (CIM) sur la dynamique de colonies d'abeilles. Quatre sites (deux avec CIM, deux sans CIM) ont été suivis durant deux ans, en Beauce. Résultats : outre une meilleure connaissance mutuelle des contraintes des agriculteurs et apiculteurs, le projet a montré une vigueur accrue des abeilles disposant des CIM, à l'entrée de l'hiver. Cela a été mesuré grâce à un marqueur biologique, la vitellogénine, un antioxydant impliqué dans les défenses immunitaires et la longévité de l'abeille mellifère. Conséquences : des préconisations ont pu être formulées, comme l'implantation de CIM sur un hectare par colonie d'abeilles, réparties sur une aire de butinage de 1,5 km de rayon autour du rucher d'hivernage. Le choix des plantes peut se faire grâce à une base de données en ligne sur : http://interapi.itsap.asso.fr/. Les semis doivent être réalisés le plus tôt possible après la moisson, ce qui favorise d'autres avantages agronomiques et environnementaux : production de biomasse, piège à nitrates, restitution pour la culture suivante, etc. Deux guides (un pour les conseillers agricoles et un pour les enseignants) ont été édités.
Jardinez avec la lune 2016
Au potager comme au jardin d'ornement, tenir compte du calendrier lunaire permet de jardiner en accord avec l'influence de la lune et des planètes, dans un souci d'harmonie avec l'environnement. L'année 2016 présente la particularité de comporter 13 nouvelles lunes. Cette édition 2016 comporte de nombreuses préconisations au jour le jour pour toutes les cultures.
Maîtriser les notions de zones humides et de milieux humides en lien avec l'activité agricole : Guide à l'usage des conseillers des Chambres d'agriculture
Fruit de lexpertise et de la collaboration du réseau des Chambres dagriculture sur la thématique zones humides, ce guide se centre sur la procédure "loi sur leau" comprenant lévaluation des impacts sur les zones humides. Destiné au réseau des Chambres dagriculture, il a vocation à être un outil simple dutilisation, pratique et opérationnel, permettant à tout conseiller une appropriation de la réglementation sur les zones humides pour : Conseiller les agriculteurs ayant des zones humides dans leur parcellaire dans leur conduite d'exploitation ; Accompagner les agriculteurs pour des projets de travaux hydrauliques ou daménagements divers (irrigation, construction, etc.) ; Participer à lélaboration des documents de planification ou daménagement (ex. SAGE, document durbanisme) ; Mettre en uvre des programmes dactions (trame verte et bleue, biodiversité, eau, etc.). Il permet aussi dappréhender les nouveaux concepts : milieux potentiellement humides, têtes de bassin, zones tampons humides artificielles et de comprendre la définition législative de zones humides et ses implications pour laccompagnement dun projet agricole.
Plants de pomme de terre : Quelle quantité commander ?
Charles SOUILLOT, AuteurPour optimiser la production en toutes saisons de ce légume phare de la gamme du maraîcher, la pommes de terre, prendre en compte le contexte de l'exploitation, les expériences passées et les besoins à venir reste incontournable pour avoir une bonne gestion de sa commande. L'article propose d'examiner les besoins de peuplement et les différentes stratégies possibles de plantation en se concentrant sur les points suivants : choix et préparation du plant ; réflexion autour d'un peuplement recherché ; du peuplement à la quantité de plant nécessaire ; le calibre et la densité choisis induisent les écartements sur les rangs ; les dates d'implantation, la profondeur d'implantation et la prégermination.
Point sur l'avancée de la Démarche Qualité BIOLAIT
Barbara DE BRUIN, AuteurSuite au vote de la Démarche Qualité BIOLAIT en 2014, quatre conseillers techniques vont à la rencontre des producteurs BIOLAIT de toute la France. Environ 41% des exploitations ont déjà été visitées pour le moment, ce qui permet de faire un premier état des lieux de l'avancée de cette démarche. Les conseillers ont sensibilisé un certain nombre de producteurs au recyclage et au traitement des déchets agricoles sur les fermes. Ils ont également donné des conseils en matière de suivi sanitaire, en particulier en cas de traitements alternatifs. Les conseillers techniques centralisent les informations recueillies sur les fermes afin d'identifier les besoins. Un état des lieux complet est prévu fin 2015.
Répertoire des fournisseurs de l'agriculture bio : Edition 2015/2016
BIOFIL, AuteurCette édition 2015/2016 est la 3ème du Répertoire des Fournisseurs de l'Agriculture Biologique de Biofil. Il donne les coordonnées de fournisseurs de : - matériel (équipement d'élevage, matériel de culture, transformation, énergies renouvelables) ; - services (organismes certificateurs, formation, laboratoires d'analyse spécialisés, organismes de développement/conseil bio, organismes institutionnels, banque/assurance, salons/évènements) ; - agrofournitures (alimentation d'élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation, santé animale/hygiène/bien-être) ; - aval/débouchés (collecte et stockage, transformation).
Se former à la permaculture
Sophie CHRISTOPHE, Auteur ; Muriel ASTIER, AuteurLa permaculture est une approche systémique d'aménagement d'un territoire. Elle vise à aménager des écosystèmes humains, éthiques, durables et robustes qui s'intègrent harmonieusement avec la nature. Peu connue et peu développée en France, elle est davantage appliquée dans les pays anglo-saxons (elle a été conceptualisée par Bill Mollison, en Australie dans les années 70). Cette approche n'est pas encore enseignée dans les établissements scolaires français. Cependant, un réseau de permaculteurs a formalisé une Université populaire de permaculture (UPP : http://permaculturefrance.org/), qui délivre trois types de formations : le cours certifié, l'initiation et le diplôme appliqué. L'article décrit ces trois types de formation (dont les deux premières peuvent être prises en charge par les caisses de formation agricole). Le diplôme appliqué, lui, ne bénéficie d'aucune aide et dure deux ans. Cependant, un système de compagnonnage peut être mis en route. En Corrèze, la Chambre d'agriculture développe des expérimentations en permaculture sur les petits fruits. Le conseiller technique est interviewé pour expliquer ses motivations, avec, entre autres, ce témoignage fort : « avant la formation, j'avais l'impression d'accompagner le déclin de l'agriculture mais aujourd'hui, avec les outils [de permaculture], j'ai le sentiment de repartir dans une dynamique positive ».
Socioeconomic determinants of organic cotton adoption in Benin, West Africa
Epiphane SODJINOU, Auteur ; Laurent C. GLIN, Auteur ; Gian NICOLAY, Auteur ; ET AL., AuteurEn Afrique de l'Ouest, où les moyens de subsistance en milieu rural sont particulièrement vulnérables, la production de coton biologique est perçue par les agriculteurs comme un moyen de réduire le niveau de pauvreté, mais aussi de soutenir la résilience des ménages. Cette étude a pour objet l'évaluation des facteurs institutionnels et socioéconomiques déterminant la décision des agriculteurs de produire du coton biologique. Les données traitées ont été collectées auprès d'agriculteurs du centre et du nord du Bénin. Globalement, le choix du coton biologique est principalement lié à la situation socioéconomique de l'agriculteur, à la distance géographique entre la ferme et le lieu d'habitation, et à la proximité avec des services de conseil et de vulgarisation.
Technique : - Attacher ses animaux sans aucun danger ; - Avoir des animaux dociles, c'est possible !
Aurélie CHEVEAU, AuteurCet article rapporte les principaux éléments enseignés par Marcel Jolivel, éleveur en Ille-et-Vilaine et formateur en contention des vaches allaitantes, à l'occasion d'une formation auprès d'éleveurs dans le Finistère. Il leur a donné quelques conseils permettant de manipuler les animaux sans danger (manipuler sans douleur, attraper les vaches au lasso, mettre en place un licol buccal) et pour optimiser la docilité des animaux d'élevage (sélection génétique, apprivoisement à trois périodes clés de vie, lien entre docilité et instinct maternel). Un encart présente quelques règles à suivre dans la mise en place d'un dispositif de contention.
1 métier, 1 000 pratiques : La mise en place de la méthode Hérody sur une exploitation
GAUDIN, Loïc, AuteurLa ferme de Loïc Gaudin se trouve dans le bocage bourbonnais (Allier). La crise du lait de 2008, et, conjointement, la création de "la tournée Combrailles", ont déclenché son désir d'entamer une démarche de conversion en agriculture biologique. Grâce à un accompagnement par un conseiller formateur spécialisé dans la méthode HÉRODY, il réalise un diagnostic des sols, prend conscience des conséquences de ses pratiques et commence à opérer les changements nécessaires. Son témoignage illustre un ensemble de gestes qui, non seulement permettent de stopper la dégradation du sol et de réactiver la vie microbienne en vue d'une conversion, mais participent aussi à l'évolution de la ferme vers l'autonomie.
Accompagner la conversion : Simulabio, un logiciel pour simuler un changement de système
Frédéric RIPOCHE, AuteurUn bureau d'étude a développé un logiciel pour simuler l'évolution d'un système au moment de la conversion en AB, Simulabio. Cet outil qui se veut ergonomique, facile d'utilisation, utilisable sur ordinateur (avec ou sans connexion internet), voire sur tablette, a été conçu, dans un premier temps, pour les élevages bovins lait, mais est utilisable pour d'autres filières d'élevages ou en grandes cultures. Axé sur le bilan fourrager, il s'appuie sur une autonomie forte de l'élevage, tout en restant souple pour intégrer au mieux les choix de l'agriculteur. A ce jour, ayant été développé en Bretagne, il intègre avant tout des repères issus de cette région. Mais, un des buts des concepteurs de ce logiciel, destiné avant tout aux conseillers et commercialisé à partir de février 2014, est de le faire évoluer par une approche participative pour intégrer au mieux la diversité des contextes pédoclimatiques.
Accompagner d'importants changements du système fourrager : Démarche de conseil n°2 élaborée dans le cadre du Casdar PraiCoS - Guide méthodologique
L'objectif de ce guide est de faire connaître et de mettre à disposition les outils et méthodes existants pour la reconfiguration d'un système fourrager, afin de répondre à de nouveaux objectifs de l'exploitation. Les différents outils actuellement disponibles ont ainsi été expertisés dans le cadre du Casdar PraiCoS. Les résultats de ce travail sont présentés sous la forme de grilles d'aide au choix, pour aiguiller les techniciens vers l'outil (ou la démarche) le plus pertinent par rapport aux objectifs poursuivis. Par ailleurs, un outil spécifique PraiCoS est présenté. Il a pour but d'aider à redéfinir un système fourrager à partir d'un parcellaire réel, au gré de 8 phases. Il permet de calculer le coût du système fourrager discuté avec l'éleveur.
La biodynamie c'est quoi au juste ?
Jacques FOURES, AuteurJacques Foures, nologue et formateur en biodynamie pour Vini Vitis Bio Consultants, partage dans cet article son intérêt pour la biodynamie. Si, parmi ceux qui s'y convertissent, certains choisissent ce mode de production d'abord par effet de mode, la majorité est ensuite convaincue des bénéfices de cette pratique, sur la culture mais aussi sur le sol. Cela est particulièrement vrai en viticulture, la vigne étant une plante très stimulée par les préparations biodynamiques. L'auteur apporte quelques conseils et références en termes de conversion et certification pour ceux qui souhaiteraient tenter l'expérience.
BIOfuté : Guide des agrofournitures bio en Rhône-Alpes 2014
Corabio édite le Biofuté, guide des fabricants et distributeurs d'agrofournitures bio de Rhône-Alpes, édition 2014. Élaboré pour aider les agriculteurs bio, qu'ils soient en conversion ou certifiés, dans leur choix de fournitures telles que matériel, fertilisants, produits de protection des plantes, plants, semences, homéopathie, phytothérapie..., il concerne les domaines des grandes cultures, du maraîchage ou encore de l'élevage. Les aspects réglementaires sont également abordés pour chaque type de fournitures. Les coordonnées des fournisseurs sont répertoriées, permettant ainsi aux producteurs de s'informer directement auprès d'eux.
Le Bulletin de Santé du Végétal : un outil gratuit pour suivre l'état sanitaire de vos cultures maraîchères
Maëlle KRZYZANOWSKI, AuteurCe bulletin fait partie du dispositif Ecophyto et est coordonné par la Chambre régionale d'agriculture des Pays de la Loire. Les conseillers réalisent des suivis de cultures et émettent des avis sur les mesures de protection à mettre en place. Le printemps 2014 était très pluvieux, il a favorisé les mouches du chou et du poireau. Les cultures non voilées ont été fortement impactées. Le début d'été a vu une forte pression de pucerons, malgré la présence des auxiliaires.
Communes, intercommunalités, comment préserver les terres agricoles ? 21 exemples en Rhône-Alpes et ailleurs
En Rhône-Alpes, de plus en plus de collectivités ont identifié l'agriculture comme l'un des sujets à enjeux sur leur territoire. Approvisionnement de la cantine scolaire, préservation des paysages, maintien de l'activité et de l'attractivité en milieu rural, gestion de l'espace, urbanisme, protection des captages et développement de l'agriculture biologique : autant de sujets qui concernent l'agriculture et pour lesquels élus et techniciens ne savent pas toujours par où commencer. Parallèlement, nombreux sont les porteurs de projet qui recherchent des solutions pour s'installer dans la région, sans pouvoir y parvenir faute de disponibilité foncière. Terre de Liens Rhône-Alpes édite un recueil d'expériences récentes à destination des élus et des acteurs de la région pour préserver les terres agricoles. Il est conçu sous forme de fiches (21 fiches au total), réparties en 4 rubriques : - Protéger les surfaces agricoles sur mon territoire ; - Générer une opportunité foncière sur mon territoire ; - Maîtriser un bien foncier pour assurer sa vocation agricole ; - Valoriser un potentiel foncier pour dynamiser l'agriculture sur mon territoire.
Comprendre le système fourrager pour mieux conseiller et porter un diagnostic : Méthode et supports d'intervention en élevage - Guide méthodologique
Dans le cadre du Casdar PraiCoS, une démarche spécifique de compréhension et de diagnostic du système fourrager a été développée. Elle permet au conseiller, sur sollicitation de l'éleveur, de l'aider à faire le point, à hiérarchiser les problèmes, à évoquer les leviers d'amélioration accessibles et les démarches de conseil thématique à mettre en uvre. Le diagnostic proposé comporte 5 étapes complémentaires : - l'autoévaluation par l'éleveur, par le biais d'un questionnaire court ; - l'entretien de compréhension du système fourrager, mené par le technicien, et permettant de bien cerner le programme habituel de l'éleveur, notamment ses choix zootechniques, ses ressources fourragères, comment il les fait correspondre et quelle ampleur d'aléas il sait gérer, et comment ; - le calcul de quelques indicateurs techniques pour resituer l'exploitation par rapport à des repères externes, identifier des incohérences et préciser des marges de progrès au sein de l'exploitation ; - le tour de plaine pour vérifier et prendre la mesure des atouts et contraintes du système fourrager ; - enfin, la phase de synthèse et de discussion durant laquelle le technicien va restituer ce qu'il a compris du système fourrager et de son fonctionnement, des marges de progrès ou des améliorations souhaitables pour finalement aboutir à des propositions d'actions.
Conférence régionale agriculture bio
AUVERGNE AGRICOLE (L'), AuteurSous la coprésidence de la Draaf et du Conseil Régional d'Auvergne, la Conférence régionale a établi le bilan des actions en faveur du développement de l'agriculture biologique, ainsi que les perspectives pour le nouveau plan. Les objectifs de ce dernier sont le développement des surfaces et des filières biologiques, ainsi que le transfert des techniques de l'agriculture biologique vers le conventionnel. Ses différents volets sont décrits, notamment la mise en place d'appuis techniques spécifiques pour les agriculteurs biologiques ou en conversion et la mise en place d'un parcours à la conversion qui comportera un entretien individuel gratuit. D'autres secteurs doivent être développés, tels que l'accompagnement de la filière bovin-allaitante biologique, la filière laitière et la restauration collective.
Le conseiller m'a montré ce que je dois encore changer
Markus SPUHLER, AuteurAndré Windlin est agriculteur et conseiller pour Bio Suisse. Dans cet article, il accompagne un éleveur bio de brebis dans la définition des surfaces d'intérêt pour la biodiversité, qui font partie du cahier des charges de Bio Suisse. Chaque agriculteur choisit douze exigences qu'il devra respecter sur une liste qui en comporte une centaine. De plus, à l'activité de conseil s'ajoute une dimension de vulgarisation. C'est toute l'originalité du projet « Biodiversité Bourgeon : Pour une meilleure qualité de vie », lancé par Bio Suisse. L'objectif est à la fois d'accompagner les éleveurs dans la mise en place du nouveau cahier des charges et de vulgariser auprès des agriculteurs les enjeux liés à la préservation de la biodiversité.
Développer une activité de valorisation de légumes et petits fruits en circuit court - Guide pratique et repères
Le document est issu d'une large étude réalisée dans le cadre du projet lauréat Casdar 2010 : « Élaboration d'un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation ». Ce projet s'est déroulé d'octobre 2010 à décembre 2013 et a réuni 61 partenaires (recherche, instituts techniques, organisations professionnelles agricoles, fédération d'AMAP ), dont 11 contributeurs en continu sur l'ensemble du programme. Les travaux présentés dans ce document ont été coordonnés par la FNAB et le CERD. Ils sont le fruit d'une enquête conduite auprès de 65 producteurs de légumes et petits fruits, dont 42 en agriculture biologique, dans 4 régions différentes. Les données présentées n'ont pas vocation à traduire la diversité des systèmes et des situations dans leur globalité, mais plutôt à fournir des repères pour éclairer la construction d'un projet. L'activité de production maraîchère, combinée à une valorisation en circuit court, reste chronophage, il est donc primordial de bien appréhender et anticiper ce temps de travail. C'est notamment à cela que ce guide pratique contribue. Au sommaire : - Méthodologie : présentation de l'échantillon ; - Réfléchir sa stratégie commerciale en maraîchage en circuit court ; - Typologie des systèmes agricoles produisant des légumes pour la commercialisation en circuit court ; - Qu'en conclure ?