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Enquête Cosmébio : Le comportement et les attentes des clients en magasin bio
Michel KNITTEL, AuteurLa France est le deuxième marché pour la cosmétique naturelle et bio certifiée en Europe, derrière l'Allemagne. La consommation reste cependant minoritaire, même pour les clients du réseau spécialisé bio. Une enquête avait permis, en 2016, de connaître certaines attentes des consommateurs. L'enquête réalisée par l'association Cosmébio, début 2018, dans 8 points de vente de la région Auvergne-Rhône-Alpes, met au jour de nouveaux éléments. Parmi les clients interrogés, ceux qui estiment avoir un comportement différent dans le rayon cosmétique de celui adopté dans le rayon alimentaire sont 47,4 % à déclarer qu'ils prennent beaucoup plus leur temps dans le rayon cosmétique. Pour beaucoup, l'achat de cosmétique bio n'est pas prévu, ce n'est pas un réflexe, et le temps passé dans ce rayon ne débouche pas forcément sur un acte d'achat. Globalement, dans le rayon cosmétique, les clients attendent, pour 2/3 d'entre eux, plus de conseils de la part des vendeurs. La moitié des clients souhaitent aussi plus de choix.
Ensemble pour la santé animale et l'agroécologie
Bernard GRIFFOUL, AuteurLAssociation Vétérinaires Éleveurs du Millavois (Avem) assure un suivi des élevages et accompagne ses adhérents vers une transition agroécologique. Depuis quarante ans, lAvem facilite les échanges entre les savoir-faire des éleveurs et des vétérinaires. Elle compte aujourdhui 165 adhérents (dont deux tiers sont en ovins lait), et la moitié est en agriculture biologique, dans la région de Roquefort. Ses actions vont au-delà de la santé animale puisque lAvem sest engagée au fur et à mesure dans de nouvelles problématiques environnementales et sociétales pour mieux anticiper les évolutions (agriculture biologique, économie de lexploitation, agroécologie, développement international ). Sa politique sanitaire est principalement basée sur lécopathologie qui étudie le lien entre une pathologie, son environnement et les pratiques de léleveur. Le paiement des vétérinaires ne seffectue pas à lacte mais par une mutualisation du suivi : une partie est forfaitaire et lautre partie est variable selon le nombre danimaux et de visites. Léleveur a le choix entre deux ou trois visites annuelles de suivi (2 à 3 h), il bénéficie dune dizaine de formations par an et les visites durgence et les déplacements sont inclus. Cette association est également reconnue pour son expertise sur le lait de brebis bio. L'Avem participe à des projets de recherche et va accompagner ses adhérents dans une transition agroécologique grâce à la construction dune méthode de diagnostic visant à remettre de la cohérence technico-économique et environnementale dans les exploitations ovin lait.
Entrer en agriculture biologique : Sociologie politique dune professionnalisation sous contrainte (1945-2015)
Cette thèse, au travers de nombreux entretiens (en partie retranscrits) avec des acteurs du secteur de lAB, vise à comprendre ce que lentrée en agriculture biologique révèle de la structuration du groupe professionnel agricole et des mondes ruraux contemporains. Elle montre que le processus de professionnalisation agricole, amorcé après la Seconde Guerre mondiale, a eu des effets durables sur les pratiques et les représentations des agriculteurs, y compris au sein dun segment agrobiologique ayant acquis une certaine forme dautonomie vis-à-vis du reste du groupe professionnel. À léchelle individuelle, les modalités dentrée, de maintien et dexcellence dans le métier dagriculteur bio sont multiples, au-delà du simple aspect technique, avec des situations différentes pour ceux qui sont « du métier » et/ou « du coin », pour ceux qui veulent davantage « vivre pour » leur métier que « vivre de » leur métier et ceux dont cest linverse. Dun point de vue institutionnel, le travail de repérage et de marquage des vocations agrobiologiques nest pas luvre dun appareil dencadrement spécifique au segment, bien que celui-ci se soit très tôt doté dorganisations dédiées (ITAB, FNAB ). La thèse met en avant des modalités dencadrement relativement duales entre dun côté les organisations au cur du dispositif dencadrement (INRA, Chambres dagriculture, FNAB) et, dun autre côté, celles qui en sont aux marges (ADEAR, CIVAM, Conf, Nature et Progrès, etc.). Du point de vue des représentations des mondes agricoles, la thèse a montré que la figure de lagriculteur professionnel était au cur du processus dunification symbolique du groupe, unification qui se fait au prix de la mise à l'écart des agriculteurs les plus désajustés au modèle. Ainsi, lAB na pu commencer à exister dans le champ des représentations agricoles quà partir du moment où sest ouverte une conjoncture positive (chocs pétroliers, institutionnalisation de la cause environnementale, etc.).
Expert Group for Technical Advice on Organic Production (EGTOP) : Feed III/Food V Report
L'EGTOP regroupe des experts indépendants qui ont pour objectif de fournir des conseils techniques sur des questions liées à la production biologique. Son rôle est daider la Commission européenne à élaborer et à améliorer la réglementation qui encadre ce type de production. Ce groupe a notamment été amené à donner son avis sur des demandes dautorisation concernant l'utilisation de nouvelles substances dans lalimentation humaine de produits biologiques et dans lalimentation animale biologique. Il a ainsi apporté son expertise sur la conformité de ces substances aux principes de la production biologique et sur leur inscription à l'annexe VI ou VIII du règlement (CE) n° 889/2008. Ce rapport synthétise les préconisations de ce groupe pour les substances suivantes : la gomme de guar, l'extrait de châtaigne, la bétaïne anhydre, le propionate de sodium et les propionates de calcium, les trihydroxydes de chlorure de dimanganèse, la sélénométhionine L, les extraits de houblon, les extraits de colophane de pin et la fumée « propre » (clean smoke). L'EGTOP na, par contre, pas pu se prononcer sur les cas du charbon actif et du charbon végétal faute de documentation suffisante.
Expert Group for Technical Advice on Organic Production (EGTOP) : Final Report on Plant Protection IV
L'EGTOP regroupe des experts indépendants qui ont pour objectif de fournir des conseils techniques sur des questions liées à la production biologique. Son rôle est daider la Commission européenne à élaborer et à améliorer la réglementation qui encadre ce type de production. Ce groupe a notamment été amené à donner son avis sur des demandes dautorisation concernant lutilisation de nouvelles substances pour la protection des plantes en agriculture biologique. L'EGTOP a ainsi examiné si lutilisation de ces substances est conforme (ou non) aux objectifs et aux principes de la production biologique, et s'il convient de les inscrire à l'annexe VI ou VIII du règlement (CE) n° 889/2008. Ce rapport synthétise leurs préconisations sur lutilisation des produits de protection à base de maltodextrine, de peroxyde d'hydrogène, deugénol, de géraniol, de thymol, de chlorure de sodium, de cerevisane, de pyréthrines, dazadirachtine, de deltaméthrine, de lambda-cyhalothrine, de soufre de chaux, de soufre et de carvone. Le cas des traitements UV pour les champignons est également abordé dans ce rapport, ainsi que les modifications dans la structure de l'annexe II.
Guide Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales - 5ème Edition : Le document de référence de la filière PPAM pour la production conventionnelle et biologique
La 5ème édition du Guide PPAM est le fruit d'un travail collectif entre les structures de la filière coordonné par la Chambre d'Agriculture de la Drôme. Destiné aux professionnels de la filière, producteurs, futurs producteurs, centres de formation, entreprises et techniciens de la France entière, ce guide rassemble une multitude d'informations, avec une bonne représentation de l'agriculture biologique : la présentation des organismes de la filière (Qui fait quoi ? Qui publie quoi ?), un chapitre sur l'installation en tant que producteur de PPAM, sur la diversification, la production et la transformation, des actualités techniques et réglementaires, des résultats d'expérimentation, des fiches techniques de culture, des témoignages dacheteurs, de groupements de producteurs et de pépiniéristes, un annuaire de contacts, etc.
Installation : Une diversité de conseillers pour prendre en compte tous les projets d'installation
Doris ROBERT, AuteurChaque candidat à l'installation en agriculture doit suivre un plan de professionnalisation personnalisé (PPP). Dans ce contexte, il est accompagné par des conseillers "projet" ou "compétence" issus de diverses structures ayant du personnel agréé (Chambres, associations de développement de l'agriculture...). Doris Robert, salariée de l'association béarnaise pour le développement de l'emploi agricole et rural, est l'une de ces conseillers. Dans cet article, elle apporte son témoignage sur le dispositif d'accompagnement des porteurs de projet. Selon elle, la pluralité des conseillers PPP et de leurs domaines de prédilection est essentielle pour pouvoir répondre aux caractéristiques très diverses des projets d'installation.
nologue-conseil, un métier en mutation
Justine GRAVÉ, AuteurAvec le développement de la vinification biologique, la recherche du zéro résidu ou encore les adaptations au marché, le métier dnologue-conseil a fortement changé. Trois dentre eux donnent leur point de vue sur les principales évolutions de leur profession. Stéphane Toutoundji est nologue depuis quinze ans en Gironde. Son conseil est basé sur une approche marché. Son rôle est pour lui très transversal, il va de la réalisation danalyses pour optimiser la conduite de la vigne à une aide pour la gestion des ressources humaines dans certains domaines. Il observe une demande pour des analyses et une gestion de plus en plus pointue de la vigne. Stéphane Gresser a, lui, commencé à exercer en 1999 en Alsace. A ses débuts, le rôle de lnologue se limitait exclusivement à régler des défauts après fermentation alcoolique. Maintenant, il conseille, de la parcelle à la mise en bouteille, et doit connaître les marchés auxquels les vins sont destinés. Avec la percée du bio, les pratiques ont également évolué avec, par exemple, lutilisation des levures indigènes. Il observe aussi lémergence dune nouvelle catégorie de viticulteurs qui souhaitent lautonomie à tous niveaux, y compris en conseil. Jean-Michel Barcelo est basé dans les Pyrénées-Orientales et exerce le métier depuis 30 ans, dont vingt en libéral. Lui aussi constate que les nologues étaient auparavant vus comme des chimistes, alors quils sont maintenant de plus en plus sur le terrain et sont consultés pour leur connaissance du marché. Dans sa région, la tendance est à la conversion au bio et au zéro résidu. Il sefforce donc de trouver des solutions pour satisfaire ses clients.
Petit élevage familial bio : chèvre, mouton, basse-cour, cheval, vache, cochon
Lauteure partage son expérience de lélevage avec tous ceux qui sont tentés davoir chez eux des animaux pour un petit élevage familial et bio. Que ce soit pour manger les ufs frais de sa basse-cour, pour faire tondre sa pelouse par quelques chèvres ou quelques moutons, pour partager la compagnie d'un cheval, d'un âne ou encore assurer une partie de son autonomie alimentaire en élevant un cochon, une vache..., ce livre est une source de conseils et de mises en garde pour pouvoir se lancer en connaissance de cause. Pour bien réfléchir son projet, il faudra notamment tenir compte de la surface dont on dispose, de ses atouts et ressources (eau, etc.), mais aussi du temps que lon pourra y consacrer, de ses propres capacités et des objectifs posés. La première partie du livre aborde ces questions. Les animaux concernés par un petit élevage font chacun lobjet dune fiche qui présente les conditions et les contraintes délevage pour aider à choisir lélevage le mieux adapté à sa situation (surface, eau, disponibilité nécessaire, portrait de lanimal, races possibles, comment démarrer l'élevage, logement requis, alimentation, hygiène et soins...). Des éleveurs apportent leur témoignage. La réglementation en matière d'élevage est rappelée.
Un premier pas vers la triple performance
Véronique BARGAIN, AuteurLa Chambre dAgriculture du Calvados a mis au point un outil dautodiagnostic sur la triple performance dune exploitation (performance économique, environnementale et sociale). Dans le cadre du PCAE (Plan de Compétitivité des Exploitations Agricoles), la triple performance est un critère déligibilité au dispositif daide « Agriculture normande performante ». Le diagnostic réalisé est basé sur le formulaire de ce dispositif. Lagriculteur peut alors sévaluer sur un plan économique : quel est mon ratio EBE/produit ? annuités/EBE ? Suis-je engagé dans des SIQO, dans la bio, la vente directe ? Une autre série de questions porte sur lenvironnement (valorisation de lherbe, autonomie fourragère, limitation des intrants ) et sur le volet social (main duvre, gestion du temps, repos/week-end). Cet outil a pu être testé lors dune porte ouverte. Pour chaque thème, les agriculteurs devaient passer sur un stand afin déchanger avec un conseiller et éventuellement trouver des pistes damélioration. Dans tous les cas, la mise en place de cet outil a permis de sensibiliser les éleveurs à la triple performance.
La qualité sanitaire du lait bio
Florane MARSAL, AuteurLa qualité du lait dépend de plusieurs facteurs : réglage de la machine à traire, pratique de traite, conduite du troupeau. Deux experts sont intervenus à ce sujet auprès dune quarantaine déleveurs, en Franche-Comté. Pierre-Guy Marnet, enseignant chercheur à AgroCampus Ouest (spécialiste de la physiologie de léjection du lait et de linfluence des machines à traire), a attiré leur attention sur les fuites dair au niveau des faisceaux trayeurs. Une entrée dair dans un faisceau fait chuter le vide dans le bol de la griffe ; le lait contenu dans ce bol peut alors remonter dans les autres manchons et conduire à la contamination des autres quartiers (les sphincters sont ouverts durant la traite). Ce processus est appelé le phénomène dimpact. De même, tirer les premiers jets directement au sol (notamment sur des quais de traite rugueux) présente un risque de contamination : en marchant dedans, les vaches contaminent le reste du bâtiment, ce qui augmente la charge en pathogènes. Enfin, lentretien de la machine à traire reste primordial. Les manchons en caoutchouc de synthèse doivent être changés au bout de 2500 utilisations, 600 pour ceux en caoutchouc naturel et 5000 pour ceux en silicone. Hubert Hiron, vétérinaire du GIE Zone Verte (pratiquant lhoméopathie et la phyto-aromathérapie), rappelle également quune maladie est lexpression dun déséquilibre. Si elle touche la majorité du troupeau, il faut se pencher sur lajustement de la ration ou une amélioration du bâtiment. Si, au contraire, elle touche un individu, il faut réfléchir sur laspect émotionnel : est-ce que la vache a subi un stress qui a pu diminuer son immunité ? Lhoméopathie, lacupuncture ou encore laromathérapie peuvent alors aider à résoudre ces problèmes. Ces deux experts concluent sur limportance de la prévention pour que le troupeau puisse faire face aux troubles divers.
Le séchage en grange, un outil à développer et à maîtriser
Jérémie JOST, Auteur ; Coline BOSSIS, AuteurLors dun séchage en grange, le fourrage est placé dans un courant dair chaud et sec ; ce qui limite la durée de séchage au champ (24 à 48h suffisent) tout en produisant un fourrage de qualité. En France, 75 élevages caprins valorisent du foin ventilé. Sur les 18 élevages enquêtés dans le cadre du projet Casdar CapHerbe, il en ressort l'existence d'une grande diversité des systèmes : fromagers (54%), laitiers (39%), mixtes (7%), Bio ou AOP (11 élevages). Deux stratégies sont observées : proposer une ration avec uniquement du foin ventilé ou lassocier à un autre fourrage. Pour couvrir les besoins annuels dune chèvre suitée, il est conseillé de prévoir 1,1t de MS en capacité de stockage. Avec un investissement moyen estimé à 400/chèvre, la mise en place dun séchoir en grange se réfléchit et santicipe sur le long terme. Cela reste un outil permettant de gagner en souplesse dans lorganisation du travail et de simplifier la distribution des fourrages.
Social, économie, environnement : Comment devenir une ferme durable ?
Costie PRUILH, AuteurLe réseau européen Eurodairy, constitué de conseillers et déleveurs de quatorze pays européens, avait pour objectif daméliorer la résilience des exploitations laitières, cest-à-dire de les aider à faire face à des perturbations extérieures ou intérieures grâce à une capacité dadaptation portant sur des facteurs sociaux, économiques et environnementaux. La résilience a été évaluée sur cinq volets : volet stratégique, volet technique, volet économique, volet humain et social, volet environnemental. Les éleveurs français dEurodairy, en lien avec les Chambres dAgriculture, ont construit deux outils dévaluation pour situer les points forts et les points faibles de leurs exploitations : lun évalue la résilience globale et aboutit à des notes qui se lisent rapidement sur un radar à cinq axes, lautre se focalise sur la résilience sociale et place lhomme au cur des réflexions, ce qui permet dexplorer les facteurs qui influencent la qualité de vie au travail. Cette présentation des outils est accompagnée du témoignage de deux éleveurs laitiers appartenant à ce réseau. Damien Lecuir, basé dans le Calvados, cherche à dégager plus de revenu, du temps libre et à améliorer lautonomie protéique de son exploitation. Il explique comment ce groupe de travail lui permet de raisonner ses choix qui ne sont pas qu'économiques. Emmanuel Plancq, installé dans lOrne, cherche à dégager un revenu, du temps libre et à avoir un système économe et autonome. Ce groupe lui a permis détudier lintérêt dun salarié pour ne plus être tout seul.
Syncrétisme des savoirs dans la viticulture biodynamique : Incorporation dans lexpérience et le sensible et trajectoire initiatique
Jean FOYER, AuteurCette étude sappuie sur la pratique de la biodynamie en viticulture pour analyser le lien entre croyance et savoir. La biodynamie reste en effet un objet de quasi non-recherche. Il est pourtant nécessaire de solliciter une pluralité de savoirs pour conduire une vigne de la sorte (savoirs scientifiques, paysans, expérientiels, sensibles, suprasensibles, péri-scientifiques, ésotériques). Lensemble de ces savoirs forment un syncrétisme. Lobjectif de cette étude est didentifier les différents savoirs qui composent ce syncrétisme et de connaître les grands principes qui les unissent. Pour y parvenir, une étude bibliographique a tout dabord été réalisée sur les principaux textes disponibles sur la biodynamie. Une cinquantaine dentretiens qualitatifs ont ensuite permis de recueillir les propos de vignerons, de conseillers et de formateurs. Ils ont été conduits en Anjou durant plus de quatre ans. Lauteur a également effectué des observations en participant à des formations et à des journées techniques et a pris part au comité de pilotage du projet dexpérimentation Homéo-Iso-Viti-Bio. Les résultats sont présentés en trois parties. Dans un premier temps, lauteur analyse larticulation entre savoirs ésotériques et expérimentation. Il démontre ensuite que ces savoirs ne prennent sens que dans le concret avec leur mise en pratique. Enfin, suite à une ethnographie du comité de pilotage, il montre quen expérimentation en biodynamie, les savoirs utilisés pour prouver des faits suivent une sorte de ligne initiatique allant de réalités tangibles aux plus intangibles.
Des vaches laitières robustes : quest-ce que les éleveurs en disent ?
Émilie OLLION, Auteur ; Fabienne BLANC, Auteur ; Chantal CHASSAING, Auteur ; ET AL., AuteurLa robustesse des animaux est un levier d'adaptation identifié dans le contexte de la transition agroécologique, dans la mesure où elle caractérise leur aptitude à maintenir des performances d'intérêt, dans des environnements variables. Il s'agit ici d'analyser comment les éleveurs de vaches laitières caractérisent et évaluent la robustesse de leurs animaux. Des entretiens conduits auprès de 39 éleveurs laitiers ont permis de mettre en évidence quatre définitions possibles de la robustesse d'une vache : - « qui s'adapte à son environnement et aux perturbations » ; - « solide avec du tempérament » ; - « économe et autonome » ; - « moins productive, mais qui dure ». Ces définitions se distinguent sur la base i) des caractéristiques phénotypiques mobilisées pour décrire les animaux (niveau de production, morphologie, docilité ), ii) de l'échelle temporelle mobilisée et iii) du rapport des éleveurs avec leur environnement de production (contrôle ou adaptation). Cette diversité de points de vue doit être prise en compte dans les échanges entre éleveurs et conseillers.