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Triage, séchage et stockage des grains : Entre minutie et pragmatisme ; Triage, séchage et stockage des grains : « Conserver la valeur ajoutée » ; Conservation des grains sous atmosphère enrichie en CO2 : Nox Storage veille au grain
Robin GUILHOU, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes trois articles sont dédiés au triage, au séchage et au stockage des grains en agriculture bio. Les conditions particulièrement humides de lété 2021 ont rendu ces trois étapes essentielles pour valoriser les récoltes à leur juste valeur. Pour optimiser la conservation et la qualité des grains, certains détails font la différence. Le premier article retranscrit ainsi une interview de Jean-Yves Moreau, ingénieur de recherche stockage des grains chez Arvalis Institut du végétal, qui fait un point sur les matériels recommandés et apporte des préconisations. Cette interview est accompagnée dun encart sur le matériel de tri, de séchage et de stockage utilisé par Agrobio Pinault (13 000 t/an) afin de garantir des grains de qualité. Le deuxième article présente le témoignage de Pascal Letort, un céréalier en bio depuis 2010, installé avec sa femme dans le Maine-et-Loire, sur 100 ha de limons argileux humides. Il cultive près de 15 espèces qui sont toutes vendues en direct, après nettoyage et stockage, à des agriculteurs transformateurs. Le troisième et dernier article est consacré à la conservation des grains sous atmosphère enrichie en CO2, et plus particulièrement au système mis en place par la société Nox Storage. Cette dernière propose un conditionnement en big-bags sous atmosphère modifiée. Cette technique peu coûteuse offre une très bonne protection contre les infestations et les contaminations post-récolte. Cet article est accompagné de trois témoignages de producteurs bio qui utilisent cette technique : le Gaec Pachamama (Maine-et-Loire), la ferme Ty Ar Gall (Finistère), et Marie Ristor et Romain Le Dret (Deux-Sèvres).
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Améliorer le travail du sol : Les bio, fer de lance de la traction animale
Tanguy DHELIN, AuteurLe 11 décembre 2020, la filière Cheval Sud a organisé une journée technique sur la traction animale en viticulture. A cette occasion, lInstitut français du cheval et de léquitation (IFCE) a présenté létude Equivigne. Cette dernière a été réalisée en partenariat avec lInstitut français de la vigne et du vin (IFV). Son objectif était didentifier les viticulteurs qui ont recours à la traction équine et de mieux comprendre leurs attentes. Au total, 96 producteurs, répartis sur toute la France, ont été interrogés sur un volet quantitatif, et 36 ont été interrogés sur un volet qualitatif. Les résultats montrent que la majorité des domaines qui ont recours à la traction animale sont en bio : ils représentent 68 % des viticulteurs interrogés. La plupart des viticulteurs font appel à un prestataire (63 %). Les viticulteurs qui font travailler eux-mêmes leurs chevaux ont souvent des domaines plus petits (médiane à 7 ha) que ceux qui font appel à une entreprise extérieure (médiane à 20 ha). Par ailleurs, la traction équine nest pas assez valorisée : 55 % des utilisateurs nen tirent aucune valorisation économique. Un autre projet, CaractEquivigne, devrait voir le jour et sintéresser à litinéraire technique de seize domaines viticoles en traction animale.
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Les bases de lalimentation des volailles pour lever les freins de la fabrication fermière daliments
Damien NICOLAS, AuteurLalimentation est le principal poste de charges en élevage de volailles bio ; aussi, de nombreux éleveurs se tournent vers la fabrication daliments à la ferme (FAF). Il faut toutefois veiller à distribuer un aliment toujours adapté aux besoins des animaux, selon leur stade physiologique et le niveau de production visé. Des rappels sont faits sur les métabolismes énergétique et protéique, ainsi que sur les apports minéraux et vitaminiques pour les volailles. Des repères de consommation journalière daliments et des recommandations détaillées dapports nutritionnels sont donnés pour les volailles de chair et les poules pondeuses, selon leur stade et leur potentiel. Lauteur fournit des éléments sur la FAF (type de broyage, choix des matières premières, équipement nécessaire, exemple de composition daliment et intérêt économique, caractérisation nutritionnelle des principales matières premières bio disponibles et limites dincorporation).
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Biosécurité porcine en plein-air : Où en sommes-nous ?
Fabrice ROCHE, Auteur ; Cécilia MONTHUS, AuteurSuite à larrêté du 16 octobre 2018 visant à contrôler la progression de la peste porcine africaine, la mise aux normes de biosécurité des élevages porcins devait être effective au 1er janvier 2021. Cet article fait le point sur la situation et sur les difficultés engendrées par cette mise aux normes, notamment en élevage plein-air, avec un focus sur les aides possibles (en particulier en région Nouvelle-Aquitaine). Des solutions sont proposées et portent sur la question des SAS sanitaires, la désinfection des véhicules ou de laire de chargement. A titre dillustration, les adaptations mises en place ou en projet sur le GAEC du Causse de Cesserou comptant un atelier porcin en plein-air sont présentées, en particulier celles concernant la gestion des flux, de lalimentation, des bandes ou encore lenceinte du parc qui associe clôture fixe avec grillage progressif, renforcée par des clôtures électriques internes et externes, le tout devant être prochainement rehaussé à 1m30, via la pose dun fil barbelé, pour respecter la nouvelle réglementation.
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Dossier : Les chèvres suivies par GPS
Bérenger MOREL, Auteur ; Damien HARDY, AuteurDepuis quelques années, certains éleveurs équipent leurs chèvres de GPS afin de les géolocaliser au pâturage. Ce dossier fait le point sur cette pratique : - témoignages déleveurs qui gagnent du temps en pouvant sabsenter un peu et retrouver facilement leur troupeau ; - présentation des différentes balises GPS et les critères à favoriser ; - présentation de colliers GPS utilisés comme clôtures virtuelles (sur ovins et bovins) : lorsquun animal franchit la clôture virtuelle, il est prévenu par une mélodie, puis par un stimulus électrique. Léleveur est également averti au-delà de trois séquences dalerte ; - présentation du projet Clochète, porté par lInstitut de lElevage. Ce projet a permis de développer une balise combinant GPS et accéléromètre, afin de caractériser le comportement des chèvres au pâturage (immobile, pâture, rumine ou se déplace). Cet outil permet de signaler à léleveur un déséquilibre éventuel de pâturage (lié à une ressource herbagère non suffisante, par exemple, ou à un stress) ou encore de distinguer les zones de fort passage, les zones délaissées et ainsi daider à la prévision du calendrier pastoral.
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Dossier : Poulettes et pondeuses : Avancer sans se faire plumer
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe 1er janvier 2022 verra lentrée en vigueur de lalimentation 100 % bio des poules pondeuses et de lélevage plein air des poulettes (au moins un tiers de leur vie), le tout en lien avec le nouveau règlement bio européen. Dimportants changements qui, même « si on en parle depuis longtemps », posent des questions liées aux défis techniques et aux surcoûts que cela engendre (+12% a minima pour une poulette et +14 % pour les ufs, soit + 2.30/100 ufs boîtables, selon une étude de septembre 2020 de lItavi). Or, ces changements interviennent dans un contexte difficile de hausse des coûts et de baisse nette des ventes. Comment répercuter ces surcoûts, alors que le prix de luf bio est plutôt à la baisse et que lon voit augmenter les cas de déclassements ? A partir de témoignages dexperts, de responsables de filières, dagriculteurs, de coopératives ou encore de fabricants daliments, ce dossier dresse un état des lieux des enjeux en cours pour ces filières et pour leur avenir. Il revient aussi sur les points-clés du nouveau règlement bio européen. Ce dossier illustre la diversité des actions ou des solutions mises en uvre, avec des exemples en filières longues ou plus locales, ou encore en matière de fabrication daliments. Cette situation questionne la filière et ses stratégies, dans un contexte de forte concurrence. Un des experts interviewés conclut : « Lensemble des opérateurs, éleveurs, couvoirs, fabricants, centres de conditionnement et distribution doivent accepter les investissements nécessaires à la bonne stabilité de la filière ».
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Le miscanthus pose ses rhizomes en Corrèze ; Coûteux à mettre en place mais durable
François D'ALTEROCHE, AuteurCes deux articles sont consacrés à la culture du miscanthus. Bien quécrits dans un contexte conventionnel, ils présentent des éléments intéressants pour les élevages biologiques. Le miscanthus est une graminée géante, aussi appelée « herbe à éléphant ». Il est utilisé, par les éleveurs, comme litière, en substitut à la paille. Le premier article sintéresse à un groupe déleveurs corréziens qui se sont lancés dans la culture du miscanthus, avec pour ambition de devenir plus autonomes pour la litière. L'un des éleveurs, Christian Pouget, possède un troupeau de 100 limousines et teste le miscanthus sur 4,2 ha, en complément de ses 20 ha de céréales à paille. Un tableau effectue un bilan économique de la culture du miscanthus et le compare à celui du blé. Le second article porte sur la mise en place de cette culture pérenne, qui se multiplie par bouturage de rhizomes. Conseils techniques et données chiffrées sur le coût dimplantation du miscanthus sont proposés dans cet article.
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Moulin du Poher, dans le Finistère : « La nouvelle réglementation aura des impacts très significatifs »
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe fabricant daliments pour animaux Moulin du Poher (Provimi France), basé dans le Finistère, est engagé dans la bio depuis 1996. Actuellement, il produit 50 000 tonnes daliments bio par an. Il est engagé sur toutes les filières animales, bien que les trois quarts des aliments bio soient destinés aux poules pondeuses. Dans cet article, François Boucher, responsable aliments biologiques dans cette entreprise, et Sarah Poirot, chef de produit volaille chez Provimi France, évoquent les impacts de la suppression de la dérogation autorisant jusquà 5 % de protéines non bio dans les formules pour monogastriques. Ils expliquent plus particulièrement les incidences sur les aliments pour poulettes et pondeuses bio (déséquilibre dans les apports dacides aminés soufrés, augmentation des protéines, baisse des performances zootechniques ), ainsi que sur les évolutions dutilisation des matières premières (le maïs sera moins recherché que les céréales à paille). Ils évoquent également limpact dun autre changement dans la réglementation : la baisse de la part de cultures en C2 (cultures en deuxième année de conversion) de 30 à 25 % dans les aliments bio. Afin de se préparer à ces divers changements, Moulin du Poher réalise des essais longue durée avec des rations 100 % bio.
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Observatoire national de la restauration collective bio et durable - Résultats de lenquête 2021
UN PLUS BIO, Auteur ; ECOCERT, Auteur ; AGORES, Auteur ; ET AL., Auteur | NÎMES (68 bis Avenue Jean-Jaurès, 30 900, FRANCE) : ASSOCIATION UN PLUS BIO | 2021LObservatoire national de la restauration collective bio et durable a été créé en 2017, à l'initiative d'Un Plus Bio, dEcocert En Cuisine et du programme de recherche Lascaux. Lobjectif de cet observatoire est de collecter, chaque année, de nombreuses données sur les pratiques, les tendances et l'évolution de la restauration collective, ainsi que sur les politiques alimentaires territoriales. En 2021, 6 766 cantines et 1 200 000 repas ont été ainsi passés au crible. Globalement, ces enquêtes révèlent que la loi Egalim suscite encore beaucoup dappréhension et de questions dans la restauration collective : Comment atteindre les 50% de produits durables (en valeur), dont 20% sous label bio ? Quels moyens humains et matériels mettre en uvre ? Combien cela va-t-il vraiment coûter ? Pour aider à la réflexion, ce document effectue un point sur le coût des produits bio et sur la part des produits bio et locaux actuellement présents dans la restauration collective française. Il détaille ensuite les huit grands enseignements, en lien avec la transition alimentaire, révélés par ces enquêtes : 1 - Les cantines diversifient leurs modes dapprovisionnement ; 2 - Les collectivités se saisissent de leurs capacités foncières ; 3 - L'éducation à l'alimentation durable prend sa place ; 4 - La réduction du gaspillage alimentaire se généralise ; 5 - La sortie du plastique sorganise ; 6 - La gestion directe regagne du terrain ; 7 - Les menus végétariens simposent à la cantine ; 8 - Le travail en équipe : un ingrédient incontournable.
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Orne : La galère de la transmission
Christian BOISGONTIER, AuteurPhilippe et Marie-Claire Derouault, agriculteurs bio dans lOrne, souhaitent transmettre leur ferme laitière et cidricole (production de 200 000 L de lait et de 30 000 bouteilles de produits cidricoles par an), mais ils ne trouvent pas de repreneur. La ferme repose sur un système autonome et économe, avec des investissements modestes. Latelier lait se base sur un système tout herbe, avec des vêlages au printemps, afin de pouvoir passer en monotraite de Noël à février, ce qui permet de consacrer plus de temps à lactivité cidricole durant cette période. La salle de traite, doccasion (2 x 4 places), permet de traire 50 vaches par heure. Durant lautomne et lhiver, il faut donc également gérer lactivité cidricole : récolte, pressage, filtration, mise en bouteille, pasteurisation, étiquetage, livraisons, facturations Un ouvrier agricole, employé à laide un groupement demployeurs, vient renforcer l'équipe durant cette période. Pour transmettre leur ferme, Philippe et Marie-Claire Derouault proposent leur terres, maison et bâtiments en location. Cependant, malgré de nombreuses annonces dans divers réseaux, journaux et dans le répertoire départ-installation, ils ne trouvent pas de repreneur : leur ferme nest pas assez moderne et le cadre très rural fait peur aux néo-paysans.
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Recherche en alimentation animale : OK-Net Ecofeed explore le 100% bio en Europe
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe programme de recherche européen OK-Net Ecofeed (2018-2021) a porté sur la question de lalimentation 100 % bio en monogastriques. Il a permis la mise à disposition dun grand nombre de travaux sur cette question, disponibles et traduits sur une plateforme internet dédiée (organic-farmknowledge.org). Parmi ces travaux, notons ceux sur lutilisation de la cameline, notamment en Italie. Source de protéines locale, cette plante semble intéressante : apports dacides aminés soufrés, domégas 3 et 6, digestibilité correcte chez les volailles, utilisation possible en alimentation humaine et animale, en cosmétique Cependant, il reste à construire une vraie chaîne de valeurs autour de lhuile de cameline, pour ainsi disposer de tourteaux en quantité. Par ailleurs, des essais dalimentation 100% bio menés en France, dans un élevage jurassien de pondeuses, ont fourni des résultats intéressants, mais posent la question des coûts de production plus élevés à répercuter. Si, à ce jour, il n'y a pas de solution miracle pour répondre à la question du 100% bio dans lalimentation des monogastriques, OK-Net Ecofeed permet laccès à de nombreuses ressources, et la recherche se poursuit, par exemple, avec le projet Casdar Valorage, sur lutilisation des fourrages et des parcours riches en protéines pour les monogastriques.
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Salon Space : Une bio dynamique face aux enjeux davenir
Frédéric RIPOCHE, AuteurLun des principaux enjeux de toutes les filières animales bio est lintroduction de la viande en restauration collective. Une conférence a été organisée sur cette thématique, durant le Space (salon professionnel dédié à lélevage), par IBB et Inter Bio des Pays de la Loire. Les objectifs fixés par la loi Egalim sont encore loin dêtre atteints en restauration collective. La restauration scolaire reste la plus avancée, notamment en matière dachats de viande bio. Il existe différents leviers pour limiter les surcoûts des produits bio : moins de viande mais de meilleure qualité, introduction de protéines végétales, plus de produits bruts, recours à la cuisson lente, moins de gaspillage alimentaire, formation des cuisiniers Lun des problèmes reste léquilibre matière. Pour le favoriser, Interbev a créé des fiches recettes qui permettent de valoriser plusieurs morceaux de viande en même temps. Afin de faciliter lapprovisionnement en viande bio, la coopérative Unébio a créé le Comptoir des viandes bio (CVB), un atelier de transformation situé dans le Maine-et-Loire, et elle compte en déployer de nouveaux dans dautres régions. Le service public local Eau du Bassin Rennais a lié qualité de leau et restauration collective, via son projet Terres de Sources, en favorisant lintégration, dans la restauration collective, de viandes bio produites par 35 fermes du groupement Bretagne Viande Bio basées sur le territoire de Terres de Sources. Un encart est également réservé à la situation du collecteur Biolait.
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Un séchoir de fourrages pour 50 charolaises bio
Sophie BOURGEOIS, AuteurBenoît Jaunet, éleveur de charolaises, s'est installé hors cadre familial en AB, en 2009, dans les Deux-Sèvres. Il a fait le choix dun bâtiment de stockage pour le fourrage équipé dun système de séchage en grange et de panneaux photovoltaïques. Le séchage en grange est une option peu fréquente en élevage bovin allaitant mais, pour cet éleveur, cela sinscrit dans lévolution de son système, qui vise à allier optimisation de la production, sécurisation de lautonomie alimentaire et prise en compte du bilan carbone de lexploitation, le tout sans augmenter la charge de travail. Pour ce faire, la réflexion a porté, dans un premier temps, sur ladéquation entre production et potentiel de lexploitation, avec le choix de 2 périodes de vêlages (printemps et automne), une réduction du troupeau à 50 vêlages par an et un arrêt de lengraissement des jeunes bovins pour produire des veaux rosés. Ensuite, le travail s'est poursuivi avec loptimisation du système fourrager, en optant pour plus de prairies semées en multi-espèces, ou encore pour le pâturage tournant dynamique. Ces choix ont permis de dégager des surfaces pour des cultures de vente. Ceci, associé à la vente directe pour la moitié des vaches et un quart des veaux, a rendu possible lembauche dun salarié à 40 %. Dans ce système, le bâtiment avec séchage en grange permet notamment de sécuriser les récoltes, de stocker et dassembler facilement les divers types de fourrages produits (fourrages « fibres », ou fourrages à forte valeur alimentaire) pour constituer des rations adaptées aux besoins des animaux. Pour cet éleveur, le surcoût par rapport à un bâtiment de stockage classique est largement « valable » à la vue des résultats obtenus.
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Semis direct dans une prairie vivante : Dans le Cantal, on remet le couvert ; Sursemis : témoignages : Les clés pour faire durer les prairies
Frédéric RIPOCHE, AuteurPour faire face aux sécheresses à répétition et à leurs impacts sur les prairies (mauvaise régénération), des éleveurs bio du Cantal pratiquent, depuis cinq ans, le semis direct dans des prairies vivantes. Cette technique consiste à semer des méteils fourragers ou des espèces prairiales, en fin dété, pour régénérer des prairies sans les retourner. Des essais ont été mis en place durant deux ans (2020-2022) sur différents types de sols. Dans cet article, Vincent Vigier, conseiller spécialisé bio à la Chambre dagriculture du Cantal, réalise un bilan de ces essais et apporte des informations sur cette pratique : bénéfices, itinéraire technique, matériel, choix des espèces En complément, deux éleveurs bio (Franck Jaulhac et Thierry Teissedre, respectivement installés à 600 et 1 100 m daltitude en vaches laitières) et le Lycée agricole dAurillac apportent leur expérience sur le sursemis de prairies. Chacun dentre eux adapte ses techniques au contexte pédoclimatique de sa ferme et à ses objectifs et se déclare satisfait des résultats obtenus.
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5 solutions alternatives à lutilisation de soja en élevage de vaches laitières
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLe soja est largement utilisé dans les rations des vaches laitières. Il présente toutefois deux inconvénients : il est produit outre-Atlantique et son prix est très volatile. Cest pourquoi le projet PROTECOW a étudié cinq alternatives à son utilisation. Ces alternatives devaient respecter deux critères : maintenir le niveau de production des animaux et les résultats économiques de la ferme. Lune des cinq alternatives envisagées est de convertir le système de production à lagriculture biologique tout en conservant un haut niveau de production par vache laitière. Cette solution pourrait convenir à des exploitations qui ont une bonne situation financière, afin de supporter la période de conversion de deux ans, et dont les rations sont, en plus du maïs, basées sur lherbe (pâturage). La conversion à l'AB a été simulée sur une ferme type de 100 ha avec 100 VL à 8 300 L de lait/an. Elle a nécessité de revoir intégralement lassolement de lexploitation et a permis de remplacer partiellement le soja (- 64 %, soit une économie de 51 t/an). Néanmoins, elle entraîne une baisse du niveau de production (-1 400 kg/lactation). Si les prix du lait bio sont élevés, cette diminution de la production peut être compensée au niveau de la marge nette.