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Documents disponibles dans cette catégorie (9)


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Départs en levures indigènes sécurisés : Réussir son pied de cuve
Louise JEAN, AuteurPour sécuriser les départs de fermentation en levures indigènes, il est possible de réaliser un pied de cuve. Ce dernier vise à diminuer le temps de latence et à limiter linstallation de microorganismes non désirables, tels que les brettanomyces. Il permet ainsi de limiter les apports de soufre. Une enquête, réalisée par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine (VBNA) et par lItab, sur les pratiques de vinification bio en France, a montré que seulement 25 % des répondants utilisaient des levures indigènes avec pied de cuve (alors que 35 % utilisaient des levures indigènes en fermentation spontanée). En effet, la fabrication dun pied de cuve nécessite une bonne organisation et du temps, alors que la période autour de la récolte est déjà bien chargée pour les vignerons. Le programme Casdar Levain bio, auquel participent VBNA et lItab, a identifié les bonnes pratiques pour réussir cette technique. Ces pratiques sont détaillées dans cet article, du choix des raisins pour confectionner le pied de cuve à lensemencement de la cuve. Un encart est dédié au témoignage du Clos des Quarterons.
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Réseau Dephy Ferme : Les préparations à base de plantes : Protéger la vigne avec les plantes : Retours dexpériences des viticulteurs du groupe DEPHY FERME Bio Alsace 2016 - 2019
Le réseau DEPHY FERME viticulture de Bio en Grand Est est constitué de neuf domaines viticoles bio ou en conversion. De 2016 à 2019, ce réseau a réalisé des travaux de groupes sur la réduction du cuivre et du soufre, en travaillant sur lapplication de préparations à base de plantes. Cette brochure compile les retours dexpériences de ces viticulteurs. Sur les neuf domaines du réseau, six utilisaient déjà des purins, des décoctions ou des macérations depuis plusieurs années. Les plantes les plus couramment employées sont : lortie, la prêle des champs, lachillée, la consoude, la reine des prés et losier/saule. Cette brochure apporte des conseils techniques et des témoignages sur la fabrication de ces préparations, ainsi que sur les propriétés de ces plantes. À la fin de cette brochure, dautres plantes utilisées en viticulture sont évoquées : elles sont employées par certains viticulteurs de ce groupe DEPHY FERME, mais les connaissances relatives à leur utilisation restent partielles faute de retours dexpériences suffisants.
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What are the alternatives to contentious inputs in Mediterranean organic citrus growing ? ; What are the alternatives to contentious inputs in Mediterranean organic olive growing ? ; What are the alternatives to contentious inputs in Mediterranean organic tomato growing ? ; What are the alternatives to contentious inputs in Mediterranean organic aubergine growing ?
Didier ANDRIVON, Auteur ; D. CIRVILLERI, Auteur ; A. KIR, Auteur ; ET AL., Auteur | COVENTRY (Priory Street, CV1 5FB, UNITED KINGDOM) : UNIVERSITY OF COVENTRY | 2019Ces quatre fiches ont été réalisées dans le cadre du projet européen Organic-PLUS (2018-2021). Ce dernier vise à réduire lutilisation dintrants pouvant être considérés comme litigieux en agriculture, et plus particulièrement en agriculture biologique (ex : utilisation de cuivre, de soufre ou dhuiles minérales sur les cultures). Chacune de ces fiches porte sur une production : agrumes, olive, tomate et aubergine. Le recto de ces fiches permet de contextualiser les enjeux sanitaires liés à la production : aperçu de la production dans le bassin méditerranéen, description des maladies et ravageurs les plus fréquemment rencontrés, identification des moyens utilisés en agriculture biologique pour parvenir à les contrôler. Le verso se focalise sur les alternatives à trois intrants litigieux couramment utilisés dans le contrôle des maladies fongiques en bio et en Europe : alternatives au cuivre, aux huiles minérales et au soufre. Un encart présente également les principaux axes de recherche du projet Organic-PLUS concernant les cultures (recherche dune variété résistante pour laubergine, test de nouveaux produits alternatifs au cuivre pour la tomate, les agrumes et lolive).
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Dossier spécial Viticulture
Stéphane BECQUET, AuteurOn voit aujourdhui la vinification biologique sorienter, dun côté, vers la diminution, voire la non-utilisation des intrants (la grande tendance est aux fermentations indigènes et, plus précisément, aux fermentations spontanées plutôt que la mise en uvre de pieds de cuve) et, de lautre côté, employer des méthodes pour élaborer des vins sans soufre. Ce dossier consacré à la viticulture biologique rappelle, dans un premier temps, les intrants disponibles en bio et leurs intérêts dans lapport dazote pour garantir la croissance des levures. Puis, un article est dédié aux résultats du CASDAR Levain bio et du projet WILDWINE, deux programmes de recherche visant à une meilleure maîtrise et une sécurisation de la fermentation indigène. Les bons résultats des essais (sur vin rouge et liquoreux) de WILDWINE consacrés à la sélection et au développement de levains originaux issus dexploitations ont permis détablir des références et des fiches techniques. Le dernier article technique du dossier aborde la vinification sans dioxyde de soufre S02 au travers des résultats du projet BIOCONTROL, porté par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine, qui étudie leffet de la « BioProtection » (ajout dun mélange de levures non-Saccharomyces) sur les caractéristiques des vins. La suite est assurée par un nouveau projet nommé RESPECT.
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Dossier : Vinifier et élever le vin : Entre procédés physiques et intrants
Frédérique ROSE, AuteurPour produire un vin de qualité, les techniques mises en uvre en cave sont essentielles, même si la qualité de la vendange reste prioritaire. Dans ce dossier, experts et vignerons apportent leur regard et témoignent. Stéphane Becquet, animateur conseil des Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine et en charge de l'nologie à l'Itab, fait le point sur les enjeux de la vinification et de l'élevage de vins bio, ainsi que sur les nouveaux intrants et techniques autorisés par la réglementation ou en cours d'étude. Si les vins sans soufre (SO2) se multiplient, il reste difficile de se passer totalement de cet intrant, en particulier pour certaines couleurs de vins et certains cépages. La bioprotection, comme alternative, est à l'étude. La non-utilisation de soufre semble aussi favorable au développement du goût de souris, un défaut rappelant l'odeur de cages de rongeurs mal entretenues. Les laboratoires Dubernet étudient les mécanismes chimiques responsables du développement de ce défaut afin de mieux les comprendre et tenter de trouver des solutions. A travers leurs témoignages, un nologue d'Occitanie et un vigneron du Maine-et-Loire expliquent leurs démarches et techniques pour limiter le recours au soufre (bioprotection, maîtrise de la température et du taux d'oxygène dissous, macération carbonique).
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Recueil de pratiques observées en viticulture biologique : des pistes pour innover ?
Audrey PETIT, Auteur ; Raphaël CHATAIN, Auteur ; Céline CRESSON, Auteur | LE GRAU DU ROI (Domaine de l'Espiguette, 30 240, FRANCE) : IFV (Institut français de la vigne et du vin) | 2016Ce recueil a pour ambition de mettre en place une méthode pour détecter et évaluer les pratiques innovantes mises en uvre chez les viticulteurs biologiques avec, en point de mire, la diffusion de ces pratiques pour un développement de la viticulture biologique. Ce document, réalisé dans le cadre du projet CASDAR VITINNOBIO, est le fruit dune enquête réalisée à partir dentretiens au cours de lhiver 2014-2015. Étaient particulièrement ciblées les pratiques jugées innovantes concernant des points techniques identifiés comme potentiellement verrouillés ou difficiles à maîtriser en viticulture biologique (doses de cuivre, gestion des adventices, gestion du temps de travail ). A ce stade, aucun travail dévaluation, de validation, de contrôle de ces techniques nayant été effectué, lobjectif du document est avant tout de montrer la diversité, la créativité, lingéniosité de pratiques qui peuvent répondre à divers points de blocage de la viticulture biologique, et qui représentent un véritable terreau dinnovations pour les viticulteurs bio ou conventionnels.
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Une alternative au soufre et au cuivre
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes sucres sont expérimentés comme alternative au soufre et au cuivre dans différentes situations : pyrale du maïs et du melon, carpocapse de la pomme, mildiou de la vigne, etc. En pommier, les essais menés pendant cinq ans dans différents pays montrent une efficacité du D-fructose ou du saccharose allant de 20 à 60% par rapport au témoin traité. Le sucre peut aussi être utilisé pour améliorer l'efficacité d'insecticides biologiques ou chimiques, avec un gain d'efficacité moyen de 30%. En laboratoire, de bons résultats ont été obtenus avec du glucose et du tréhalose contre les nématodes et l'oïdium. L'efficacité des sucres serait due à leur rôle d'éliciteur, induisant des mécanismes de protection des plantes avant, pendant et après l'attaque. Le transfert de cette technique aux agriculteurs est étudié par une équipe de sociologues dans le cadre du projet Usage.
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Domaine Les Grands Vignes : Une voie bien tracée
Myriam GOULETTE, AuteurLa visite organisée, dans le cadre du salon Tech&Bio, le mercredi 18 septembre, a réuni une quinzaine de personnes chez Nicolas Badel, viticulteur bio sur les coteaux de l'Ardèche, qui s'est lancé dans la vinification depuis 3 ans. Installé sur 6,5 ha en 1999 avec son cousin, ils sont passés en bio en 2007. Ils ont livré en coopérative pendant dix ans, puis, arrivés au bout de l'engagement, ils ont décidé de vinifier eux-mêmes. Il n'y a pas de salarié permanent sur l'exploitation, mais 4 à 5 saisonniers sont présents de fin mars à début septembre, ainsi qu'une dizaine de personnes pour les vendanges manuelles. Les rendements sont de l'ordre de 35 hl/ha avec une bonne valeur ajoutée et une commercialisation réussie. Le sol est travaillé, mais un enherbement du rang avec de la fétuque rampante est mis en place cette année sur la partie IGP. Depuis trois ans, Nicolas Badel utilise des purins, ce qui demande beaucoup de technicité et de rigueur, tout en restant attentif aux conditions de l'année. Il envisage d'utiliser aussi les décoctions. Au chai, il travaille avec un nologue qui a adapté un protocole de vinification en fonction des vins souhaités par Nicolas Badel.
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Actualités techniques bio en Languedoc-Roussillon
Isabelle MONTIGAUD, AuteurLa commission technique de l'Association Interprofessionnelle des vins biologiques (AIVB) du Languedoc-Roussillon travaille sur trois thèmes qui devraient faire l'objet de documents prochainement (d'ici fin 2011 pour certains thèmes). Premier de ces thèmes : le coût de production, étudié à partir du suivi de 38 domaines en bio. Le facteur « territoire » semble essentiel dans les coûts de production. Autre thème : la fertilisation. L'AIVB va diffuser d'ici fin 2011 un catalogue présentant quelque 284 produits fertilisants (sans mention de prix ou d'efficacité). Enfin, des essais sont en cours pour trouver une alternative au soufre pour le traitement de l'oïdium. Des premiers essais ont montré une certaine efficacité, sous condition, du lactosérum (produit sans autorisation) ou du Prev-Am (en cours d'homologation).