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Le point avec Certipaq Bio : PNPP et produits de biocontrôle : des règles précises
Gwénaël LEREBOURS, AuteurLes produits de biocontrôle et les préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) sont couramment utilisées en agriculture biologique. De quels types de produits sagit-il et quelles sont les restrictions en bio ? Une PNPP est définie par la loi davenir agricole du 13/10/2014 comme une préparation « composée exclusivement soit de substances de base, [ ] soit des substances naturelles à usage biostimulant ». Cet article précise ce que sont réglementairement les « substances de base » et les « substances naturelles à usage biostimulant ». Les produits de biocontrôle sont également définis par la loi davenir agricole. Ce sont « des agents et produits utilisant des mécanismes naturels dans le cadre de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures. Ils comprennent en particulier : les marco-organismes ; les produits phytopharmaceutiques comprenant des micro-organismes, des médiateurs chimiques comme les phéromones et les kairomones, et des substances naturelles dorigine végétale, animale ou minérale ». Cet article apporte également des précisions réglementaires sur ces différents agents et produits de biocontrôle.
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L'agriculture durable : lenjeu
L'ATOUT TREFLE, AuteurA loccasion du centième numéro de la revue « Latout Trèfle », la rédaction a choisi de (re)publier un article sur lagriculture durable. Ce dernier avait été rédigé à loccasion de la sortie de Latout Trèfle n°1, en janvier 1999. Bien quécrit il y a une vingtaine dannées, cet article est toujours dactualité. Il tente déclaircir ce quest réellement lagriculture durable en apportant des éléments de réflexion aux questions suivantes : Quelles idées se cachent derrière cette notion ? Comment est-elle née ? A quels enjeux répond-elle à court et à long terme ? Pour cela, larticle retrace un historique du développement durable et de lagriculture durable, en partant de 1987 (année où le concept de « développement durable » a fait son apparition officielle dans un rapport établi par le Premier Ministre norvégien) et en allant jusquau contexte et aux enjeux de la fin des années 90.
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L'apport de la comptabilité écologique aux PSE
Philippe DESNOS, Auteur ; Eléonore DISSE, AuteurLe projet LabPSE (2019-2022) a pour objectif dexpérimenter la mise en place de paiements pour services environnementaux (PSE). Pour cela, ce projet a notamment exploré les principes de la comptabilité écologique, aussi appelée comptabilité trois capitaux, afin détudier en quoi cette approche peut être utile aux parties dun contrat de PSE. La comptabilité classique ne prend en compte ni les efforts déployés par lagriculteur (temps de formation, temps dobservation du troupeau ), ni la performance environnementale de son exploitation (absence dérosion des sols, bien-être animal ). Pour remédier à ces manquements, il est possible dutiliser le modèle CARE. Il permet non seulement de prendre en compte les rapports entre lentreprise et son environnement (préservation du capital humain et naturel), mais également de représenter une image fidèle de ces relations. Ainsi, les capitaux naturels sont inscrits dans le passif du bilan, comme une dette que lentreprise utilise et reconstitue. Cette approche nécessite donc didentifier les obligations de préservation de lentreprise du fait de son activité (utilisation de ressources).
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La biodynamie : de la culture de la vigne à lélaboration du vin
Thierry TRICOT, Auteur ; Laurent COLOMBIER, AuteurLa biodynamie est un mode de production qui prend en compte linfluence des rythmes cosmiques, lunaires et planétaires, tout en respectant un équilibre entre la terre, les végétaux et les animaux. En viticulture, elle sapplique aussi bien aux méthodes de culture de la vigne quà lélaboration du vin. Elle nest pas encadrée par une réglementation européenne, mais les produits viticoles issus de ce mode de production peuvent être certifiés par deux labels : Demeter et Biodyvin. Pour être certifié en biodynamie, il faut que la totalité du vignoble soit en biodynamie et respecter un cahier des charges. Lune des règles communes aux deux labels est lapplication, au minimum une fois par an, des préparations biodynamiques : 500 (bouse de corne) qui a un effet structurant sur le sol et 501 (silice de corne) qui va structurer la plante. Avant dêtre appliquées, les préparations 500 et 501 doivent être dynamisées. Le compost est, quant à lui, enrichi à laide de préparations à base de plantes médicinales : achillée millefeuille, camomille matricaire, ortie dioïque, écorce de chêne, pissenlit et valériane. Cet article est complété par les témoignages dAlain Ferran (vigneron biodynamique) et de Jacques Foures (conseiller et formateur en biodynamie).
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En direct de l'Inao : Substances naturelles à usage biostimulant : du nouveau
Sandrine THOMAS, AuteurDepuis juin 2021, la règlementation a évolué concernant les Snub (substances naturelles à usage biostimulant). Les Snub sont définies, par larticle D. 255-30-1 du Code rural et de la pêche maritime, comme des matières premières non génétiquement modifiées dorigine végétale, animale ou minérale, à lexclusion des micro-organismes. Elles rentrent dans la composition des PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes) qui ont pour fonction de stimuler la santé des végétaux. Jusquen juin 2021, seules 148 plantes ou parties de plantes inscrites à la pharmacopée pouvaient être utilisées en agriculture biologique en tant que Snub. Depuis le 14 juin, toutes les plantes ou parties de plantes consommables par lhomme ou lanimal sont autorisées, du moment que le préparateur respecte les conditions fixées par le cahier des charges. Ce dernier précise des exigences concernant la matière première, la fabrication et la conservation du produit. Quant aux végétaux et aux matières dorigine animale ou minérale non consommables, ils doivent toujours faire lobjet dune évaluation individuelle par lAnses et être inscrits à lannexe de larrêté du 27 avril 2016 établissant la liste des substances naturelles à usage biostimulant.
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Dossier : L'agriculture « de précision », son monde et ses marchés
Morgan ODY, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Céline BERTHIER, Auteur ; ET AL., AuteurLe terme agriculture de précision est né aux États-Unis, dans les années 1990. Il a initialement été employé par la communauté scientifique, lorsque des agronomes et des pédologues ont réfléchi à la manière de produire des savoirs en agriculture en utilisant des données numériques pour caractériser des variations au sein des parcelles. Lagriculture de précision a ensuite été développée en lien avec des acteurs industriels de lagro-machinisme. Ce concept a été importé en France à la fin des années 1990. Au début, ce fut un échec. Cest larrivée du GPS dans les tracteurs, au milieu des années 2000, qui a lancé le marché français. Depuis, les technologies liées à lagriculture de précision ne cessent de se développer. Ce dossier, qui est consacré à ce sujet, commence par définir plus précisément ce quest lagriculture de précision et par présenter son historique. Il aborde ensuite les différentes limites et les risques liés à ce type dagriculture : investissements onéreux, perte dautonomie, devenir du stockage des données enregistrées par les outils, charge mentale liée aux alertes électroniques, orientation des aides vers lagriculture de précision, consommation accrue de terres rares pour fabriquer ces technologies, industrialisation de lagriculture
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L'éthologie appliquée aux animaux délevage
Christophe LESCHIERA, AuteurLors dun webinaire organisé par lAssociation française des journalistes agricoles, Pauline Garcia (éleveuse de bovins Salers dans le Cantal et comportementaliste animalier) et Luc Mounier (vétérinaire en charge de la formation Bien-être/Comportement à VetAgro Sup et responsable de la chaire Bien-être animal) ont présenté les intérêts de léthologie pour une meilleure compréhension du comportement des animaux dans les élevages. Léthologie peut être définie comme la « science des comportements des espèces animales dans leur milieu naturel ». Le comportement et le bien-être animal sont en effet deux notions fortement liées. Ainsi, le comportement des bovins, ovins, équins et autres animaux délevage sera influencé par l'environnement, qui doit répondre aux besoins des animaux, et par le comportement de léleveur. Les éleveurs sont sensibles à cette problématique, comme ils passent beaucoup de temps avec leurs animaux, mais ils nont pas toujours conscience quils laissent des traces dans la mémoire de leurs animaux. Léthologie est un levier pour mieux comprendre ses animaux, travailler plus en sécurité avec eux et avec davantage de plaisir.
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Les extraits végétaux : Optimisation du biocontrôle et des extraits végétaux en contexte de maraîchage ligérien
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Obioleg (Optimisation des méthodes de biocontrôle contre les bioagresseurs en cultures légumières) est financé par la région Pays de la Loire et porté par lARELPAL. Ce projet a pour objectif de faciliter lutilisation et ladoption de moyens de biocontrôle et de préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) par les maraîchers. Une enquête a été menée, régionalement, afin de recueillir les doutes, les freins et les premières expériences vécues par une quarantaine de producteurs. Cette enquête a mis en évidence lintérêt de certains producteurs pour lutilisation du biocontrôle (et plus particulièrement de substances naturelles), mais le coût de ces produits et le manque dinformations concernant les cibles, leur conservation et leurs modalités dapplication constituent des freins importants à leur généralisation. En parallèle, des essais in vitro, in planta et in campo dextraits végétaux ont été menés contre les principaux bioagresseurs de la région. Cet article fait un point sur les 382 combinaisons dagents-extraits végétaux qui ont été évaluées in vitro, sur les travaux in planta sur le mildiou de la laitue et le mildiou du radis, ainsi que sur des travaux in situ pour tester limpact dextraits végétaux sur la pourriture blanche de la laitue et sur Phoma valerianellae (agent pathogène de la mâche).
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Fertilisation et évolution réglementaire : Adopter de nouvelles stratégies
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDepuis le 1er janvier 2021, suite à une évolution réglementaire précisant lutilisation, en agriculture biologique, des effluents issus délevages industriels, le choix des fertilisants pouvant être utilisés en bio sest restreint. Depuis 2007, la réglementation européenne spécifie linterdiction de recourir à des effluents « délevages industriels », sans définir le terme. Après de nombreuses discussions au sein de lInao, la France a inscrit une définition de ces élevages au guide de lecture (un encart rappelle les évolutions réglementaires que cette définition engendre), mais cette notion continue dêtre discutée par la Commission européen pour tendre vers une harmonisation entre les différents États membres. Or, en France, ces effluents ont une place non négligeable dans la fertilisation des cultures bio : selon une enquête de la Coopération agricole, 20 à 30 % des producteurs bio seront impactés. Il est toutefois trop tôt pour en mesurer les conséquences (les producteurs bénéficient dune souplesse dapplication jusquen 2023). Cependant, les agriculteurs en système grandes cultures sans élevage se questionnent, dautant que les alternatives proposées sur le marché sont souvent plus chères. Des pistes restent néanmoins à développer : mettre en place des échanges éleveurs-céréaliers, rechercher des matières fertilisantes alternatives, sinspirer des systèmes autonomes, optimiser la fertilisation
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Integrated pest management: good intentions, hard realities. A Review
Jean-Philippe DEGUINE, Auteur ; Jean-Noël AUBERTOT, Auteur ; Alain RATNADASS, Auteur ; ET AL., AuteurCes dernières années, la protection intégrée des cultures, et plus particulièrement la lutte intégrée contre les ravageurs (LIR), s'est efforcée de promouvoir des formes d'agriculture reposant sur une moindre utilisation des pesticides de synthèse. Néanmoins, l'utilisation de pesticides s'est poursuivie, avec des impacts négatifs sur lautonomie des agriculteurs, la préservation de la biodiversité et le droit humain à l'alimentation. Cest pourquoi cette étude examine le développement de la LIR et évalue si ce concept est toujours adapté aux défis actuels. Malgré de nombreuses bonnes intentions, le bilan est négatif. Premièrement, dimportantes faiblesses ont été identifiées : 1 les multiples définitions de la LIR génèrent des confusions ; 2 - des incohérences entre les concepts, la pratique et les politiques ; 3 les agriculteurs se sont insuffisamment appropriés la LIR et ne comprennent pas forcément les bases des concepts écologiques sous-jacents. Deuxièmement, en s'écartant des principes fondamentaux de la LIR, l'intégration des pratiques s'est faite de manière fortuite, la LIR sest avérée inefficace et a donné des résultats non satisfaisantes. Troisièmement, dans la majorité des cas, la lutte chimique reste à la base des programmes phytosanitaires. Quatrièmement, la recherche sur la LIR est souvent en retard et n'accorde pas suffisamment d'attention au fonctionnement écologique des agroécosystèmes. Cinquièmement, depuis les années 1960, les règles de la LIR ont été déformées, ses concepts fondamentaux se sont dégradés et sa mise en uvre concrète n'a pas progressé. Pour remédier à cela, les chercheurs proposent de se baser sur une protection des cultures agroécologiques.
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Le point avec Certipaq : Substances naturelles : nouveau cahier des charges
Gwénaël LEREBOURS, AuteurUn cahier des charges pour la mise sur le marché et lutilisation de PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes) composées de SNUB (substances naturelles à usage biostimulant) a été homologué par larrêté du 14 juin 2021 (https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-14926ec2-748f-4d03-b28e-29bad0b820c0). Une SNUB est une substance dorigine végétale, animale ou minérale (à lexclusion des micro-organismes). Elle est obtenue par un procédé accessible à tout utilisateur final. Ces substances sont considérées comme des matières fertilisantes (et non des produits phytosanitaires), avec un effet biostimulant tel que défini à larticle L255-1 du code rural. Pour être autorisées à lutilisation et à la vente, elles doivent avoir fait lobjet dune évaluation par lAnses qui montre leur innocuité, ou être conformes à ce nouveau cahier des charges. Ce dernier sadresse à la fois aux agriculteurs qui préparent des produits pour leur propre usage et aux fabricants qui commercialisent de tels produits. Il comporte certaines restrictions, telles linterdiction dutiliser des huiles essentielles approuvées pour un usage phytosanitaire ou réservées aux pharmaciens.
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Les tiers-lieux, une opportunité pour revitaliser lagriculture
Céline MAREC, AuteurPour pallier lisolement et dynamiser leur territoire, des citoyens créent des tiers-lieux, afin de développer le « faire ensemble » et retisser des liens. Les activités de ces tiers-lieux contribuent au développement économique et à lactivation des ressources locales. Ces tiers-lieux peuvent prendre plusieurs formes : coworking, campus connecté, atelier partagé, fablab, garage solidaire, café associatif Après avoir donné la définition dun tiers-lieu et réalisé un historique rapide sur leur développement depuis les années 1980, cet article se focalise sur les tiers-lieux en lien avec lagriculture. Ces derniers ont principalement un lien avec au moins lun des six axes suivants : agricole (ex : installation paysanne), alimentaire (ex : conserverie coopérative), sensibilisation et formation (ex : verger-conservatoire), laboratoire (ex : fablab), touristique (ex : agro-tourisme), foncier (ex : foncière agricole). Un focus est réalisé sur les fablab à la ferme, ou Farmlab, cest-à-dire des laboratoires à la ferme qui rendent linvention possible en ouvrant laccès à des outils de fabrication numérique. Trois dentre eux sont plus particulièrement détaillés : le MIT-Fablab Norway, le Fablab des 3 lapins et lAtelier Paysan.
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Agronomie et méthanisation
Philippe PRÉVOST, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Héloïse BOURREAU, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, la méthanisation est en pleine expansion. Elle permet de recycler des coproduits et des déchets urbains, tout en réduisant la dépendance aux fertilisants dorigine fossile. Il existe néanmoins des controverses liées à la valorisation des digestats et à la modification (potentielle) des assolements et des systèmes de production à léchelle dun territoire. Ceci interroge sur le risque dévolution de cette pratique (qui a été développée pour valoriser des déchets agricoles et accompagner la transition agroécologique) vers une industrie où lagriculture ne serait plus que pourvoyeuse de matières premières. Afin de faire un point sur létat de développement de la filière et sur les données scientifiques disponibles concernant les impacts agronomiques de la méthanisation, lAssociation Française dAgronomie (Afa) a consacré un numéro de sa revue à ce sujet. Ce numéro contient notamment plusieurs retours dexpériences qui permettent davoir différents points de vue sur les évolutions en cours. Néanmoins, comme le sujet de la méthanisation est loin dêtre épuisé, il est nécessaire d'assurer une veille active. Celle-ci doit contribuer à éclairer le débat et à identifier les conditions de gouvernance, ainsi que les leviers techniques et organisationnels qui permettent dexploiter pleinement le développement de la méthanisation, tout en accompagnant la transition énergétique et agroécologique, et en prévenant les risques de dérive identifiés.
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Agrosystèmes légumiers : Les plantes de service contre les bioagresseurs
Claire CARAVEL, Auteur ; Béatrice RHINO, Auteur ; Anne-Violette LAVOIR, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro hors-série de la revue Infos CTIFL est consacré à lutilisation de plantes de service pour lutter contre les bioagresseurs en système légumier. La filière légumes conventionnels cherche à opérer une transition vers lagroécologie, notamment en réduisant l'uutilisation dintrants de synthèse. Pour répondre aux attentes des professionnels, des solutions alternatives se mettent en place, telles que la lutte biologique ou lutilisation de plantes de service. Ces dernières apportent des services écosystémiques aux systèmes de production. Elles sont qualifiées de « plantes de biocontrôle » lorsquelles régulent des populations de bioagresseurs ou quelles réduisent les capacités infectieuses de ces bioagresseurs. Après avoir plus amplement décrit le rôle de cette méthode de lutte dans la transition agroécologique de la filière légumes, ce hors-série détaille plusieurs actions directes générées par ces plantes de service sur des bioagresseurs (détecter précocement des ravageurs, les empêcher de pénétrer dans la culture, diminuer leur potentiel infectieux, les repousser) et plusieurs actions indirectes favorisant des auxiliaires de culture. Il décrit également en quoi ces plantes peuvent être qualifiées de « multiservices » ; les intérêts de combiner les effets de plusieurs plantes de service (effet push-pull) ; et les risques possibles d'impact négatif. Le document présente également des pratiques culturales associées aux plantes de service.
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Les aménités rurales et leur prise en compte dans laction publique
En 2020, le plan dactions « Agenda rural » a programmé une mission interministérielle afin de proposer une définition opérationnelle des aménités rurales (services non marchands rendus par lespace rural). Lobjectif final étant de mieux inscrire ces aménités dans les politiques publiques. Certaines dentre elles, telles que leau, la biodiversité, lalimentation, lénergie, lespace et les paysages, sont déjà prises en considération dans des politiques sectorielles (politiques agricole, forestière, de développement rural, de protection de lenvironnement, du patrimoine, daménagement du territoire ). Ces interventions sectorielles ont vocation à être approfondies, mais selon leurs propres logiques. Pour favoriser une approche plus intégrée, il apparaît nécessaire dapprofondir la notion daménité rurale et de proposer un cadre législatif définissant les aménités rurales et leur reconnaissance par les collectivités. Chaque échelon territorial aura ainsi une clé pour relier la préservation des ressources stratégiques de ses espaces naturels et agricoles à son action sur laménagement du territoire, la biodiversité et le climat. Pour définir ce cadre législatif, plus de 60 personnes ont été enquêtées entre avril et novembre 2020 : administrations, instituts de recherche, fédérations, associations et syndicats concernés, experts... Après avoir déterminé la valeur des services écosystémiques rendus (notamment dans leurs dimensions agricole et forestière), ce rapport examine les domaines de laction publique susceptibles de prendre en compte ces aménités, identifie les acteurs concernés et évalue les soutiens publics dores et déjà mobilisés.