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De A à Z la dico du bio
La révolution biologique est en marche et les prophètes de la mode éphémère peuvent aller se rhabiller. De vache folle en poulet dioxiné, les produits biologiques s'enracinent dans les habitudes alimentaires belges. Pour les nouveaux arrivants, voici l'abécédaire des principales notions, solutions et associations amies de la biosphère.
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Actualité technique : Séminaire AB et Agroécologie
Paulette HURIEL, Auteur ; Célia BORDEAUX, Auteur ; Elisabeth COCAUD, AuteurLe 27 novembre 2016, la Chambre dagriculture des Pays de la Loire a organisé un séminaire autour de la question suivante : « Agriculture biologique, Agroécologie De quoi parle-t-on ? », à destination des enseignants et formateurs. Ce dossier regroupe 4 articles. Le premier se base sur lintervention de François Léger et permet de définir lagroécologie. Le deuxième est le témoignage de Michel Réveillère, arboriculteur bio à Bouzillé, qui présente son parcours, les difficultés quil a rencontrées et les actions quil mène en faveur de la biodiversité. Le troisième est le témoignage dÉtienne Heulin, éleveur de chèvres bio à Marigné, qui présente lintérêt de la valorisation des haies dans lalimentation des chèvres. Enfin, le dernier article présente la caractérisation des agriculteurs dits « Agro-écologues », selon une étude menée par la sociologue Bertille Thareau.
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Actualité technique : Séminaire AB et Agroécologie
Robin GUILHOU, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Brigitte LAMBERT, AuteurLe 27 novembre 2016, un séminaire a été organisé à destination des enseignants et formateurs des Pays de la Loire, par la Chambre dAgriculture, autour de la question suivante : « Agriculture biologique, Agroécologie De quoi parle-t-on ? » Les 4 articles de ce dossier permettent de restituer la seconde partie des interventions liées à cette journée. Le premier article présente « Les grands principes de lagriculture écologiquement intensive » en se basant sur lintervention de Michel Griffon, président de lassociation internationale pour une Agriculture Écologiquement Intensive (AEI). Le deuxième article présente lintervention de Matthieu Calame, ingénieur agronome, directeur de la fondation Charles Leopold Mayer, sur le thème suivant : « Agro écologie, concepts et principes ». Le troisième article permet de « Comprendre différentes alternatives et situer la bio », thème traité lors de la table ronde n°1 regroupant M. Griffon, M. Calame, JM. Morin et F. Léger. Le dernier article se base sur la table ronde n°2 : « Comment produire mieux et autrement », regroupant un sociologue et des agriculteurs témoins.
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L'agriculture biologique
Souleymane BASSOUM, AuteurL'auteur présente en détail les principes généraux, de santé, d'écologie, d'équité et de précaution de l'agriculture biologique définis par l'IFOAM. Il présente ensuite rapidement l'origine et les principes de base des agricultures biodynamique, écologique, naturelle et conventionnelle. Les principes, méthodes et caractéristiques de la permaculture sont aussi abordés en détail.
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Agriculture biologique et alimentation, un mariage fertile
Grâce à des films "grand public" et à des livres, les consommateurs découvrent le lien entre la qualité de leur alimentation et leur santé. Ils souhaitent des produits locaux goûteux, frais, respectant l'environnement, leur santé comme celle des paysans qui les produisent, tandis que les paysans s'engagent de plus en plus dans le bio et nouent des alliances avec les consommateurs. Cet ouvrage dresse un état des lieux de l'agriculture et des aliments qu'elle produit. Il tente de définir les divers modes de production agricole et explique le choix de l'agriculture biologique. Il préconise la consommation d'aliments bio dans la restauration collective afin de les mettre à la portée du plus grand nombre et de conforter un marché local. Au sommaire : 1 - Comprendre : - Les chiffres de la bio en France ; - Des définitions ; - Freins et leviers à la diversification des cultures ; - La bio, une réponse écologiste. 2 - Agir : - La question foncière en France ; - Actions des élus dans le domaine de l'installation ; - Organisation et création de filières de distribution ; - La certification et les labels ; - La restauration collective en milieu scolaire ; - La formation professionnelle ; - Semences paysannes et préparations naturelles peu préoccupantes.
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Agriculture biologique, intégrée, raisonnée, durable... - Définitions et concepts
La nécessaire sécurisation des pratiques dans le domaine des fruits et légumes suscite depuis peu une dangereuse inflation de concepts, de méthodologies, de vocabulaire, générant un nouveau risque : celui des joyeux mélanges et des confusions de toutes sortes. Paul Robin de l'INRA, s'est penché sur la question et nous livre quelques éléments d'information ou de réflexion pouvant permettre de positionner quatre termes actuellement revendiqués par tel ou tel type d'agriculture dans le débat public : biologique, raisonnée, intégrée et durable.
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L'agriculture biologique, un "prototype" au service de l'agriculture conventionnnelle pour un développement durable
Voici la première partie de l'article rédigé pour la revue Les ingénieurs de la Vie n° 449 par Alain Riquois, ingénieur général du GREF, Président de la Section "Agriculture Biologique" de la commission nationale des labels et certifications. Caricaturalement, les médias parlent, aujourd'hui, beaucoup plus de "produits" que "d'agriculture" biologiques, les présentant souvent comme à la fois plus naturels, de meilleure qualité et donc, par opposition issus de l'agriculture dite "intensive", à la fois meilleurs pour la santé, gustativement supérieurs et plus respectueux de l'environnement. Autrement dit, sans doute plus par mode que par certitude ou conviction, on sacralise l'un, le "produit biologique", en diabolisant l'autre, "l'agriculture conventionnelle", tout ceci sur fond de "vaches folles", "d'OGM", de pollution par les nitrates ou la dioxine... Historique et fondements juridiques de l'agriculture biologique, conséquences de l'application des principes et contraintes que s'impose l'agriculture biologique,... une définition de l'AB et de ses principes.
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Agriculture durable, penser les activités agricoles à partir des enjeux du développement durable
L'agriculture durable est un mode de production agricole visant à être économiquement viable, écologiquement sain et socialement équitable. Autant d'objectifs que peuvent approcher différentes pratiques de l'agriculture et que présente Stéphane Bellon de l'INRA (Unité Ecodéveloppement d'Avignon). En France, sept pratiques agricoles sont autant d'approches possibles de l'agriculture durable, différant par les objectifs poursuivis, les modes d'évaluation, les pratiques, les acteurs et donc la "philosophie générale" : l'agriculture de précision, la production intégrée, l'agriculture raisonnée, l'agriculture économe, l'agriculture paysanne, la production fermière et l'agriculture biologique. Pour mesurer la durabilité des exploitations, des méthodes à base d'indicateurs ont été créées : méthode IDEA, outil Indigo (Indicateurs de diagnostic global à la parcelle) et la méthode PLANETE. Le document est téléchargeable à l'adresse : http://www.inra.fr/la_science_et_vous/apprendre_experimenter/agriculture_durable
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L'agriculture durable : Une voie d'avenir : Grands principes de l'agriculture durable ; Méthodes et indicateurs ; Témoignages de producteurs
Le dossier a pour objet de mieux comprendre ce qu'est l'agriculture durable (qui inclut l'AB), son mode de fonctionnement et ses atouts pour développer l'agriculture de demain, centrée sur l'homme, la nature et le territoire. Le document établit, en introduction, comment l'agriculture durable tend à s'orienter vers de nouvelles formes d'énergie, une efficience économique et le respect des ressources naturelles ; et comment elle peut répondre aux besoins de souveraineté alimentaire... puis il traite plusieurs problématiques : - Agriculture durable : les grands principes ; - Une agriculture en progrès continu ; - Pour évaluer l'agriculture durable ; - 4 fermes engagées en agriculture durable (dont 2 en bio) ; - Passer au durable sur vos territoires.
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L'agriculture écologiquement intensive : nature et défis
Sylvie BONNY, AuteurFace à une certaine augmentation du nombre de détracteurs de l'agriculture dite conventionnelle, l'auteur de cet article s'interroge ici sur le possible développement d'une agriculture écologiquement intensive, qui est l'une des nouvelles orientations proposées. Cette notion peut être difficile à identifier car différents concepts se recoupent sous des termes proches (écoagriculture, agriculture à haute intensité écologique ), le défi majeur étant de maintenir, voire améliorer, les rendements pour nourrir la population mondiale croissante, tout en diminuant l'empreinte écologique des pratiques agricoles. Ceci semble devoir passer par la compréhension et l'utilisation durable des processus naturels et des écosystèmes. Après une présentation de l'agriculture écologiquement intensive, l'auteur discute des positions des divers acteurs sur cette nouvelle orientation de l'agriculture. En effet, la transition de notre agriculture actuelle vers un mode de production écologiquement intensif pose de nombreuses questions socio-économiques. Enfin, l'auteur met en exergue les possibilités, les obstacles et conditions de développement d'un tel modèle agricole.
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L'Agriculture Ecologiquement Intensive : un nouveau cap
Valérie LAVOREL, Auteur ; Adrien BOULET, AuteurL'Agriculture Ecologiquement Intensive (AEI) est un concept de plus en plus utilisé qui prône une agriculture productive, plus économe en intrants, moins nocive pour l'environnement et qui, pour atteindre ses objectifs, vise à intensifier les mécanismes naturels des écosystèmes, par exemple en optimisant le travail du sol (élimination du labour), en maximisant les périodes de photosynthèse ou la lutte biologique. Cette approche n'exclut pas l'usage d'engrais, de pesticides de synthèse ou même d'OGM. Pour ces promoteurs, elle permettrait d'alimenter la planète tout en répondant au problème de la limitation des ressources (terre arable, eau, pétrole) et de la protection de l'environnement. Cette AEI renforcerait le rôle sociétal de l'agriculteur. Mais se posent diverses questions : développer l'AEI est complexe et sous-entend des risques ; les agriculteurs doivent-ils être les seuls à les assumer ? De même, quid de la formation si on veut permettre le développement de l'AEI ? Comment rétribuer les services environnementaux fournis alors par l'agriculteur ? Comment accompagner le changement que cela sous-entend ? L'article s'achève par un répertoire de définitions autour de l'agriculture : agriculture durable, écologiquement intensive, biologique, de conservation, intégrée, à haute valeur environnementale, durable ou encore l'agroécologie.
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L'agroécologie : des définitions variées, des principes communs
Noémie SCHALLER, AuteurLe terme d'agroécologie est de plus en plus mobilisé, avec parfois des définitions différentes. Cet article revient sur l'historique de ce terme, l'évolution de sa définition depuis les années trente, ainsi que sur ses principes fondamentaux. Ainsi, en 1960, ce terme désignait « l'écologie appliquée à la production végétale et à la gestion des terres agricoles » alors qu'en 2003, pour certains, l'agroécologie est « l'étude intégrée de l'écologie du système alimentaire dans son ensemble, comprenant ses dimensions écologiques, économiques et sociales, ou plus simplement l'écologie des systèmes alimentaires ». Ainsi, aujourd'hui, ce terme est au carrefour de l'agronomie, de l'écologie et des sciences sociales avec une approche systémique. Mais, au-delà des définitions, les principes sont communs, basés sur l'hypothèse qu'il est possible « d'augmenter les productions agricoles en quantité et qualité, d'assurer une meilleure maîtrise des populations de ravageurs et de diminuer la dépendance vis-à-vis des intrants : i) en accroissant la diversité biologique dans les agrosystèmes, et ii) en optimisant les interactions biologiques au sein de ces derniers ». Ces principes se déclinent en diverses pratiques agricoles, reprises, pour certaines, par l'auteur. Ce dernier conclut que le développement de l'agroécologie, du fait de son approche systémique et transdisciplinaire, demandera des démarches collectives des agriculteurs, en associant d'autres acteurs du monde agricole, et ce à l'échelle de territoires, ce qui constitue un important changement d'échelle, voire de paradigme.
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L'agroécologie : une éthique de la relation aux autres
Emmanuel LACHAUME, AuteurL'agroécologie, selon Emmanuel Lachaume, animateur formé auprès de l'association Terre et Humanisme, a pour objectif de favoriser des écosystèmes viables sur les plans sociaux, économiques, humains, naturels E. Lachaume précise que l'agroécologie propose une démarche globale, intégrative, systémique et non labellisable. Il estime que l'enseignement agricole devrait transmettre cette démarche.
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AMAP : L'idée de fédérer divise
C. JAHNICH, AuteurLes Amap sont de plus en plus nombreuses en France et quelques réseaux régionaux, comme ceux de Rhône-Alpes, d'Ile-de-France, de PACA, de Midi-Pyrénées et d'Aquitaine, ont la volonté de se regrouper en réseau national afin de gagner en visibilité et, surtout, en cohérence. Ludovic Mamdy, coordinateur sur la région Rhône-Alpes, s'exprime à ce sujet, faisant ressortir l'intérêt de se regrouper, de redéfinir clairement ce qu'est une Amap, ainsi que l'intérêt de bénéficier de davantage de moyens. L'article est suivi de la réaction de Patrick Vaudable, agriculteur adhérent à l'Amap de Vic-le-Comte (Auvergne).
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L'approvisionnement des magasins en circuit court : Opportunités et menaces pour la filière fruits et légumes
Les diverses initiatives de vente en circuits courts (CC) sont soutenues par les pouvoirs publics. La définition des CC, retenue par le MAAP, s'articule entre les ventes directe ou indirecte et met en uvre des notions de proximité géographique et/ou relationnelle. Cependant, au niveau professionnel, un consensus peine à émerger... Les motivations des consommateurs se partagent entre hédonisme et engagement citoyen. A l'inverse, l'insuffisance de l'offre, les prix trop élevés peuvent freiner leurs intentions d'achat. Si les producteurs recherchent notamment une juste valorisation économique de leur production, tous reconnaissent à l'activité commerciale son caractère chronophage souvent difficile à cumuler avec l'activité de production. Le système coopératif s'interroge aussi sur le créneau des CC. Le Ctifl s'est proposé de focaliser ses actions sur l'approvisionnement direct des magasins (GMS, détaillants) par des producteurs. Pour les chefs de rayon, différentes motivations sont à l'uvre : fraîcheur, valorisation du terroir Des acteurs de l'amont ont créé une charte « Tradition Maraîchère » pour tenter de développer une offre locale soutenue par une marque nationale. Les professionnels de l'aval ont également réfléchi à cette valorisation des produits locaux. Chez Leclerc, l'offre locale mise en rayon est identifiée avec des marques spécifiques et les coopératives commercialisent leurs produits locaux via des enseignes affiliées. Des approvisionnements jouent la proximité sans être assimilés à des circuits courts (Système U Alsace, la marque collective Le Petit Producteur). Une multitude de formes et de systèmes de vente en CC coexistent et les questionnements sont multiples (CC, circuit de proximité, ventes directes en grande distribution, opposition gouvernance filière/gouvernance territoriale). Il est important, pour les acteurs du secteur des fruits et légumes, de mieux prendre en compte les enjeux territoriaux et les attentes des consommateurs.