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Le soin des plantes par les plantes : Retours dexpériences
Céline VENOT, Auteur ; Fleur MOIROT, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur | ALISSAS (Bâtiment MDG, 593 Route des Blaches, 07 210, FRANCE) : AGRI BIO ARDÈCHE | 2019Ce livret a été rédigé par les associations Agri Bio Ardèche et ARDAB, avec la participation de lADABIO et dAgribiodrôme, dans le cadre du projet « Soins des plantes par les plantes » (2016-2019). Il a été élaboré à partir de témoignages de producteurs de fruits bio qui utilisent des préparations naturelles pour protéger leurs productions. Ce document est donc avant tout un recueil de savoir-faire. Il commence par détailler et par comparer les différents types de préparations naturelles : macérations, décoctions, infusions, purins, LFF (litières forestières fermentées), teintures mères et huiles essentielles. Pour chacune dentre elles, des informations sont apportées sur leur objectif, leur principe de fonctionnement, et leur protocole de fabrication. Ces informations sont complétées par des conseils de préparation et dutilisation donnés par des producteurs. Les questions concernant lapprovisionnement en plantes, lorganisation du travail, la durée de conservation des préparations et les précautions dusages sont également détaillées. Les principes actifs de quelques plantes (ortie, prêle, consoude, tanaisie et reine des prés) et leurs utilisations sont aussi présentés. Un focus est également réalisé sur la réglementation. Il permet notamment dapprofondir certaines notions comme les substances de base et les SNUB (substances naturelles à usage biostimulant). Enfin, les préparations pouvant être employées pour les principaux arbres fruitiers sont listées, ainsi que leur cible, leur dose et leur période dapplication.
Substances de base
Manu BUÉ, AuteurEn bio comme en conventionnel, la réglementation sur la protection des végétaux évolue rapidement depuis quelques années. Différentes notions ont été introduites afin de mieux distinguer certaines matières actives et produits « naturels ». Leur cadre réglementaire est défini par le règlement CE n°1107/2009. Il définit notamment le cas des « substances de base » (ex : extrait de prêle, lactosérum, chlorhydrate de chitosane ). Ces dernières sont définies comme des substances principalement non utilisées comme des produits phytopharmaceutiques, mais qui sont utiles pour la protection des végétaux et dont lintérêt économique pour les faire approuver peut être limité. Lorsque quune substance de base est autorisée au niveau de la réglementation européenne générale, elle doit ensuite être approuvée pour lAB : si la substance est dorigine végétale ou animale, elle lest automatiquement ; par contre, si la substance est dorigine minérale, un dossier doit être réalisé et soumis à lINAO, puis à la Commission Européenne. LITAB fournit un grand nombre dinformations sur ces substances (formes utilisables, dosages et recommandations) sur le site internet http://substances.itab.asso.fr/. Les exemples de lhuile doignon contre la mouche de la carotte et du lactosérum contre loïdium chez les cucurbitacées sont plus détaillés en fin darticle.
Biocontrôle : Gare aux confusions textuelles
Lucie GILLOT, Auteur ; Valérie PÉAN, AuteurLes divers objectifs du plan Ecophyto et de la Loi d'orientation agricole de 2014 visent une réduction de l'utilisation des pesticides et le développement de méthodes alternatives pour la protection des cultures. Dans ce contexte, la lutte biologique trouve un nouvel essor, mais sous le terme de « biocontrôle ». Dans cet article, les auteurs reviennent sur cette notion de biocontrôle et ce qu'elle cache réellement. Le biocontrôle désigne un « panel de techniques plus large que celles classiquement utilisées en lutte biologique ». Aussi, les solutions de biocontrôle doivent être abordées comme des méthodes complémentaires à d'autres approches et ne concernent pas que des méthodes spécifiques à l'agriculture biologique. Par ailleurs, si les produits de biocontrôle sont d'origine naturelle, certains d'entre eux peuvent tout de même présenter quelques dangers à ne pas négliger : certains auxiliaires sont par exemple devenus invasifs. Enfin, les auteurs rappellent que nombre de solutions de biocontrôle nécessitent des démarches d'homologation parfois longues et coûteuses, que seules de grosses firmes peuvent porter.
Les biostimulants comme alternative davenir
Thierry BECQUERIAUX, AuteurLe Pôle Légumes région Nord s'intéresse aux biostimulants. La définition officielle dun biostimulant selon la Commission européenne date de 2016 : cest un fertilisant qui stimule le processus de nutrition dans le seul but daméliorer une ou plusieurs caractéristiques des végétaux. Gaëtan Marq, représentant de lAfaia (syndicat professionnel des acteurs de la filière légumes), voit en eux une alternative davenir. Toutefois, il reconnaît que les producteurs peuvent être désorientés car ces produits sont souvent associés à dautres termes (inducteur de résistance, stimulateur de défense naturelle, stimulateur de croissance, activateur de sol ). LAfaia travaille à la reconnaissance officielle de ces produits qui ne sont reconnus ni par le Code rural, ni par lAnses. Par ailleurs, Els Pauwels, du Centre de recherche sur les cultures ornementales en Belgique, cheffe de file du projet Bio4safe (2017-2021), apporte des éléments sur ce projet. Celui-ci implique la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Belgique et la France et son but est d'étudier si les biostimulants réduisent la consommation deau (20 %) et dengrais (10 %) selon les cultures.
Dossier : La compétitivité à contre-sens
Christian BOISGONTIER, Auteur ; Jean-Christophe KROLL, Auteur ; Jean-Claude MOREAU, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier portant sur la compétitivité en agriculture aborde la définition de la compétitivité, avec en particulier les notions de compétitivité prix et de compétitivité hors-prix. Dans certains cas, la notion de compétitivité a conduit à des non-sens en agriculture. Le rapport du CESE (Conseil économique social et environnemental) sur la compétitivité agricole, paru récemment, est largement présenté. Ce dernier va à contre-sens de plusieurs idées reçues : les prix concurrentiels ny sont pas perçus comme une fin puisquil en ressort que la compétitivité doit au contraire répondre aux enjeux liés à la qualité de lalimentation, à la santé et à la protection des ressources naturelles, en privilégiant les productions à forte valeur ajoutée. Trois idées reçues concernant le coût du travail, la concurrence et les contraintes liées à la préservation de lenvironnement sont déconstruites. Ce document est susceptible dinfluencer la PAC et les lois. Il oriente en effet les productions vers des systèmes plus qualitatifs et plus respectueux de lenvironnement, ce qui sous-entend par exemple un possible financement par la PAC des externalités positives liées à lagriculture.
Dossier : Gérer la terre en collectif : Diversité et complémentarité des solutions
Sophie BALTUS, Auteur ; Damien ROUMET, AuteurIl existe différentes formes juridiques de portage collectif du foncier agricole : les sociétés civiles (SCI et GFA), les sociétés commerciales, les associations et les fondations. Ce dossier sattache plus particulièrement à montrer lutilité des Groupements Fonciers Agricoles (GFA), créés en 1970. Ces derniers sont souvent « familiaux » afin de permettre aux descendants de détenir une part du patrimoine et de pouvoir lexploiter. Cependant, ils peuvent aussi être créés pour dautres raisons. Par exemple, des GFA dits « mutuels » (à léchelle dun canton) ont été mis en place dans la Marne afin de lutter contre laugmentation du prix du foncier et de contourner ce frein à linstallation. Dautres GFA ont servi dinstrument de lutte foncière. Lexemple le plus emblématique reste les quatre GFA et la SCI créés dans les années 70 dans le Larzac pour empêcher lextension dun site militaire. Dautres encore peuvent être utilisés par des investisseurs. Lysiane Jarno, animatrice à Terre de Liens Bretagne, est questionnée sur lintérêt des GFA : Combien en existe-t-il en Bretagne ? Comment sont-ils accompagnés ? Enfin, deux producteurs apportent leur témoignage sur le portage collectif des terres agricoles : Guy Ginisty a pu sinstaller grâce à la création dun GFA de 70 ha et Claire Vanel est investie dans un hameau non spéculatif, écologique et solidaire, en lien avec son exploitation, mis en place à laide dune SCI.
Dossier qualité : Production biologique : Le nouveau règlement cadre (1ère partie)
Patrick SIVARDIERE, AuteurLe règlement UE n° 2018/848 du Parlement européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits bio a été publié au Journal Officiel de l'UE du 14 juin 2018. Il va abroger et remplacer le règlement CE n° 834/2007 et entrera en vigueur le 1er janvier 2021. Le fond de ce nouveau règlement reste inchangé et les modifications permettent de sadapter aux évolutions des techniques et du marché. Ce dossier, constitué de deux parties, permet de balayer les principales informations contenues dans ce règlement. Cette première partie contient des informations concernant les différentes étapes nécessaires à laboutissement de ce règlement à laide dun historique. Les réactions mitigées des principaux professionnels de la bio suite à sa parution sont également évoquées. Le dossier explique ensuite en quoi plusieurs fondamentaux de la bio ont été confortés (définition de la bio, lien au sol, cas des systèmes mixtes, produits utilisés en bio ). Les principales modifications apportées par ce règlement sont abordées à la fin de cette première partie : étendue des produits certifiables, autorisation de la mise en place de contrôles internes grâce à des « groupes dopérateurs » sous certaines conditions, autorisation dutiliser des semences spécifiques dans le cadre de la bio.
Fertilité biologique des sols : Des microorganismes utiles à la croissance des plantes
Les microorganismes telluriques jouent un rôle fondamental dans la fertilité biologique des sols. Ce diaporama, qui leur est consacré, a été réalisé par la société Agrène dans le cadre dun carrefour de linnovation agronomique, qui s'est tenu en 2018, sur la biologie du sol et son pilotage. Cette présentation commence par redéfinir ce quest la fertilité biologique des sols avant de se concentrer sur la rhizosphère et la diversité microbienne quelle contient. Elle sattache ensuite à décrire les deux moyens pour favoriser cette fertilité biologique : soit par stimulation, soit par introduction de microorganismes via des biostimulants. De plus amples informations sont alors apportées sur ces produits (leurs différentes catégories, leurs interactions avec la plante, ainsi que leur efficacité).
Fourrages complémentaires, méteils, dérobées : de quoi parle-t-on ?
Interview d'Agathe LEGENDRE (Semences de Provence) sur son intervention aux Journées de Printemps 2018 de l'AFPF (Association Française pour la Production Fourragère). L'objectif de son intervention était de définir les termes "fourrages complémentaires", "intercultures", "méteils" et "dérobées". Pour donner une définition la plus partagée possible, elle a interrogé 11 personnes. Concernant les fourrages complémentaires, il n'y a pas eu de définition partagée, contrairement aux méteils, intercultures et dérobées, où les acteurs ont donné la même définition.
Fourrages complémentaires, méteils, dérobées de quoi parle-t-on ?
Les termes intercultures, dérobées, méteils ont, dans lesprit dun certain nombre dacteurs, des définitions très différentes. Afin de mieux préciser cette terminologie, une enquête a été réalisée auprès de 11 personnes travaillant dans le monde du développement et de la recherche sur les fourrages. Les définitions des mots intercultures, dérobées et cultures intermédiaires sont bien partagées, même si les nuances entre ces termes disparaissent parfois dans le langage courant. L'expression fourrages complémentaires pose plus de questions ; on note 5 définitions différentes dans l'échantillon. Le mot méteil est compris par tous même si tous ne saccordent pas sur la pertinence de son utilisation ; cependant, pour une même définition (mélange de céréales avec des protéagineux), il existe pour le méteil une diversité de réalités qui diffèrent par les espèces, proportions, pratiques, objectifs Il est donc nécessaire de bien définir de quel type de cultures on parle et pour quels objectifs. Une définition des différents termes est proposée en conclusion.
La justice européenne dévoile les « OGM cachés »
Charlotte KRINKE, Auteur ; Eric MEUNIER, AuteurDepuis le 25 juillet 2018, la Cour de Justice de lUnion Européenne a arrêté que les techniques de mutagénèse donnent des OGM soumis au droit des OGM. Ces techniques sont apparues et ont été principalement utilisées après 2001. Cette décision permet de clarifier la situation : lUnion Européenne a ainsi rappelé que les critères pour définir un OGM ne dépendent pas uniquement du produit final, mais aussi de la technique utilisée. Cet article explique pourquoi la Cour de Justice de lUnion Européenne a pris cette décision et quelles en sont les conséquences. Les réactions de divers acteurs au vu de cet arrêté sont également détaillées : réactions des organisations de la société civile, des syndicats et organisations professionnelles agricoles, des entreprises de biotechnologies, de la communauté scientifique et de plusieurs gouvernements.
Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil
Le Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 14 juin 2018.
La responsabilité sociétale des entreprises : Quelles stratégies pour la filière des fruits et légumes ?
Catherine GLEMOT, AuteurLa Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est un sujet dactualité pour les entreprises de fruits et légumes. Même si plusieurs définitions ont été données à lacronyme, un consensus existe sur son contenu qui est défini par la norme internationale ISO 26000. LUnion Européenne a publié des textes réglementaires contraignant les grandes entreprises à publier des rapports extra-financiers. Bien que la plupart des entreprises de la filière ne soient pas soumises à ces obligations réglementaires, face aux fortes attentes sociétales (parfois sous la pression grandissante des clients), un certain nombre dentre elles ont initié des démarches RSE. Il sagit dintégrer, au sein même de lentreprise, les notions complexes de développement durable ou encore « dentreprise responsable ».
Retour sur la formation "Soigner ses animaux d'élevage par l'acupuncture"
Marion PRIMAT, AuteurDes journées de formation ont eu lieu en Bourgogne afin dinitier les éleveurs à lacupuncture. Elles ont été réalisées avec lintervention de Nayla Cherino Parra, vétérinaire rurale diplômée en 2003, qui sest orientée en médecines naturelles après avoir suivi une formation en 2005 à lAvetao (Académie vétérinaire dacupuncture et dostéopathie). Lacupuncture est lune des branches de la médecine chinoise, vieille de 3 000 ans. Elle consiste à insérer des aiguilles à la surface de la peau (ou de simples pressions avec les doigts) pour stimuler des points précis sur des méridiens (lignes qui relient des organes), afin de réguler lénergie et les fonctions physiologiques. Les ruminants possèdent une douzaine de méridiens, chacun étant relié à une catégorie dorganes. Limportant nest pas de multiplier le nombre daiguilles, mais plutôt de bien choisir leur emplacement. Il est possible dintervenir en préventif ou en curatif, en stimulant par exemple de manière préventive le triangle de limmunité (la rate, le foie et les reins). Il existe également des points pour favoriser le vêlage (ouverture du col et amélioration de la mobilité du bassin), réguler une hémorragie, favoriser une délivrance ou traiter un cas de métrite Nayla Cherino Parra précise quil ne faut jamais retirer une aiguille lorsque celle-ci agit. Elle remonte toute seule dans un délai de quelques minutes à une vingtaine de minutes.
Actualité technique : Séminaire AB et Agroécologie
Paulette HURIEL, Auteur ; Célia BORDEAUX, Auteur ; Elisabeth COCAUD, AuteurLe 27 novembre 2016, la Chambre dagriculture des Pays de la Loire a organisé un séminaire autour de la question suivante : « Agriculture biologique, Agroécologie De quoi parle-t-on ? », à destination des enseignants et formateurs. Ce dossier regroupe 4 articles. Le premier se base sur lintervention de François Léger et permet de définir lagroécologie. Le deuxième est le témoignage de Michel Réveillère, arboriculteur bio à Bouzillé, qui présente son parcours, les difficultés quil a rencontrées et les actions quil mène en faveur de la biodiversité. Le troisième est le témoignage dÉtienne Heulin, éleveur de chèvres bio à Marigné, qui présente lintérêt de la valorisation des haies dans lalimentation des chèvres. Enfin, le dernier article présente la caractérisation des agriculteurs dits « Agro-écologues », selon une étude menée par la sociologue Bertille Thareau.