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Actualité technique : Séminaire AB et Agroécologie
Robin GUILHOU, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Brigitte LAMBERT, AuteurLe 27 novembre 2016, un séminaire a été organisé à destination des enseignants et formateurs des Pays de la Loire, par la Chambre dAgriculture, autour de la question suivante : « Agriculture biologique, Agroécologie De quoi parle-t-on ? » Les 4 articles de ce dossier permettent de restituer la seconde partie des interventions liées à cette journée. Le premier article présente « Les grands principes de lagriculture écologiquement intensive » en se basant sur lintervention de Michel Griffon, président de lassociation internationale pour une Agriculture Écologiquement Intensive (AEI). Le deuxième article présente lintervention de Matthieu Calame, ingénieur agronome, directeur de la fondation Charles Leopold Mayer, sur le thème suivant : « Agro écologie, concepts et principes ». Le troisième article permet de « Comprendre différentes alternatives et situer la bio », thème traité lors de la table ronde n°1 regroupant M. Griffon, M. Calame, JM. Morin et F. Léger. Le dernier article se base sur la table ronde n°2 : « Comment produire mieux et autrement », regroupant un sociologue et des agriculteurs témoins.
Biocontrôle en protection des cultures : Périmètre, succès, freins, espoirs
Jean-Louis BERNARD, Auteur ; Claude ALABOUVETTE, Auteur ; Bernard AMBOLET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5-7 Rue de l'Ecole-Polytechnique, 75 005, FRANCE) : ÉDITIONS L'HARMATTAN | 2017Les concepts dagriculture écologiquement intensive, puis dagroécologie, ont été récemment proposés à la société française et au monde agricole comme des orientations autour desquelles devait sorganiser le système de production alimentaire. En matière de protection des cultures, ces concepts font largement appel à des moyens inspirés de la nature, dont lutilisation est présentée comme moins perturbante pour le milieu et la santé des personnes que les moyens de protection les plus couramment utilisés. Pour qualifier ce choix, on utilise très souvent des termes génériques tels que biocontrôle ou protection bio-intensive. Or, la compréhension de ces termes est loin dêtre partagée au sein de nos sociétés. Les moyens de protection concrets que lon range sous létiquette de biocontrôle varient selon les interlocuteurs. Leur évaluation comparative est très rarement publiée et leur niveau de performance reste peu accessible pour les agriculteurs que lon pousse à les utiliser. Ce qui génère de vrais débats dans les filières agricoles et même parmi les spécialistes de la protection des cultures. Des membres de lAcadémie dagriculture de France se sont réunis pour réaliser cet ouvrage qui sefforce de préciser : - ce quest le biocontrôle, - quels sont les différents moyens de biocontrôle dont disposent nos agriculteurs, - quel est létat présent de mise en uvre de ces moyens. Lobjectif étant de proposer une évaluation des avantages et des limites du biocontrôle et de ses perspectives dadoption concrètes dans un délai de 5 à 10 ans en fonction des moyens existants et de ceux à venir. A noter que leurs conclusions ne sont pas toujours en accord avec les choix de l'agriculture biologique (notamment par rapport à la transgénèse).
Dossier : La terre, bien commun
Marc DONNEGER, Auteur ; Sophie BALTUS, AuteurCe dossier porte sur la gestion des terres agricoles en tant que bien commun. Afin déclaircir cette notion, il offre une plongée dans des notions philosophiques, juridiques et économiques. Un historique des biens communs est tout dabord retracé : ce type de bien a été défini pour la première fois par le code Justinien (droit romain). Il a très vite été appliqué aux terres agricoles, a évolué, puis a été mis de côté (en France) à partir de la Révolution. Depuis, lappropriation des terres (voire laccaparement des terres dans certains pays) ne cesse de saccroître. En sappuyant sur la vision de deux experts, ce dossier explique ce que signifierait, dans nos systèmes actuels, de gérer les terres agricoles comme des biens communs. Olivier Petitjean, traducteur français de louvrage "La renaissance des communs" de David Bollier, redéfinit cette notion et explique lusage quil est possible den faire. Elinor Oström, prix Nobel déconomie en 2009, a analysé, dans différents pays, des systèmes agricoles basés sur une gestion des terres agricoles en tant que biens communs. Il a démontré que ces systèmes ne sont ni utopiques, ni archaïques. Enfin, le dernier article explique en quoi le mouvement Terre de Liens contribue à gérer les terres de cette manière.
O1 - The various approaches of agro-ecology in the different countries : Synthesis of the national reports : Austria ; France ; Italy ; Lithuania ; Slovenia
Salvatore BASILE, Auteur ; Domenico NICOLETTI, Auteur ; Milena KLIMEK, Auteur ; ET AL., Auteur | RAMBOUILLET Cedex (Parc du Château, CS 40609, 78 514, FRANCE) : CEZ - BERGERIE NATIONALE | 2017De 2015 à 2018, le CEZ-Bergerie nationale de Rambouillet coordonne le projet Euro-EducATES, dans le cadre du programme européen Erasmus+. Ce projet réunit des partenaires issus de lenseignement (supérieur et technique) et du développement en France, Autriche, Italie, Lituanie et Slovénie. Ce partenariat a pour but de créer des ressources pour accompagner les enseignants et les formateurs vers la transition agro-écologique. La 1ère de ces ressources, coordonnée par le partenaire italien, est parue : « Les différentes approches de lagro-écologie dans différents pays - Synthèse des rapports nationaux (Autriche - France - Italie - Lituanie - Slovénie) ». Pour les cinq pays partenaires, un état des lieux a été réalisé sur les différentes définitions et approches de lagro-écologie. Puis, différents points ont été abordés : les politiques publiques en faveur de lagro-écologie et de lagriculture biologique, la prise en compte de lagro-écologie dans les systèmes de formation et enfin les différentes approches en termes de recherche. En conclusion, une analyse critique a été apportée.
Les perturbateurs endocriniens : Comment affectent-ils notre santé au quotidien ?
Denise CARO, Auteur ; Rémy SLAMA, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2017Que sont exactement les perturbateurs endocriniens ? Les messages les concernant sont souvent complexes, imprécis ou alarmistes. Dès lors, comment sy retrouver, se faire une idée juste et raisonnable des répercussions que pourraient avoir ces mystérieux polluants dans la vie quotidienne ? Les perturbateurs endocriniens sont omniprésents dans notre environnement. Comment les repérer dans lassiette, dans la salle de bains, dans la maison ou sur les lieux de travail ? Quelle est leur part de responsabilité dans les troubles de la fertilité, les cancers, lobésité ou les troubles du comportement comme lautisme ou lhyperactivité ? Quelles sont les personnes les plus vulnérables ? Où en est la recherche dans ce domaine ? Toutes ces questions sont traitées par un médecin journaliste et un chercheur en environnement et santé. Ils livrent les clés de compréhension permettant de démêler les différents messages sur les perturbateurs endocriniens et les risques dexposition, puis indiquent des conseils pratiques et les bonnes habitudes à prendre pour sen protéger et protéger lenvironnement.
L'économie circulaire : 100 Questions pour comprendre et agir
Le modèle linéaire "extraire-produire-consommer-jeter" trouve aujourd'hui ses limites. Pour l'auteur, ce modèle économique est déjà dans l'impasse et un changement s'impose : place à l'économie circulaire. En effet, on peut s'attendre, si aucune mesure à la hauteur des enjeux n'est engagée, à ce que, du fait de la raréfaction des ressources, les coûts de production d'eau, d'énergie, de métaux, de matières ou de nourriture explosent. Parallèlement, les émissions de polluants et la production de déchets vont croître jusqu'à la rupture de l'équilibre des écosystèmes. Nous ressentons déjà fortement les effets du gaspillage sur la biodiversité. Il est dès lors indispensable d'engager le plus tôt possible une transition vers un modèle économique circulaire. Ceci n'implique pas seulement le développement du recyclage, mais aussi une utilisation plus efficace des ressources, en modifiant les modes de production et de consommation, en allongeant la durée de vie des produits, en valorisant l'écoconception de produits réutilisables et recyclables. Cet ouvrage a pour objectif, en répondant aux questions que les citoyens se posent, d'expliquer l'économie circulaire et d'exposer les outils et méthodes déjà disponibles. Il met également en perspective la place de l'écoconception et du management environnemental.
Pertes et gaspillages alimentaires : L'état des lieux et leur gestion par étapes de la chaîne alimentaire - Rapport d'étude
Dans le cadre de sa mission de lutte contre le gaspillage alimentaire, l'ADEME a conduit une étude portant sur les pertes et gaspillages alimentaires et leur gestion. Cette étude propose une définition des pertes et gaspillages s'appuyant sur les débats initiés dans le cadre du PACTE et la récente Loi contre le gaspillage alimentaire ; cette définition permet d'identifier ensuite les potentiels et les sources de progrès pour l'efficacité alimentaire de demain. Létude mesure le total des pertes et gaspillages générés sur 26 filières alimentaires, représentant plus de 80 % des produits consommés en France, et à chaque étape de la chaîne alimentaire. Elle précise la valeur commerciale théorique et l'impact carbone en t/CO2 de ces produits. Cette mesure globale, de laquelle ressort la part de chaque acteur, révèle non seulement que la "responsabilité" est partagée, mais qu'il existe une interdépendance entre les acteurs. A partir de l'examen des pratiques et comportements de chaque acteur, de l'effet "engrenage" des uns par rapport aux autres, cette étude, enfin, identifie des leviers de progrès et met l'accent sur des initiatives de terrain individuelles ou collectives pouvant inspirer chacun.
Faut-il absolument innover ? À la recherche d'une agriculture d'avant-garde
Sandrine PETIT, AuteurAujourd'hui, plutôt qu'un moyen de développement, l'innovation devient un objectif en soi. Injonction, elle s'accompagne de cadres d'action parfois jugés contraignants alors qu'elle se cache dans l'imprévisible et dans des associations improbables d'idées et de personnes. Le manuel d'Oslo de l'OCDE distingue quatre formes d'innovation : de produit, de procédé, de marketing et d'organisation qui recouvre le travail, la gestion des connaissances et les relations avec les partenaires extérieurs. Dans le monde du développement, la diffusion de l'innovation passe par des personnes relais qui adaptent souvent davantage qu'ils ne dupliquent une pratique. A l'origine de l'innovation, il y a généralement un contexte de crise, source d'incertitudes, qui conduit au changement et souvent à prendre des risques. Certains précurseurs ont du mal à être reconnus comme tel au démarrage ou se sentent ensuite dépossédés. Ainsi, certains militants de longue date de l'agriculture biologique craignent par son développement le dévoiement des principes fondateurs, avec une forme d'industrialisation de ses modes de production et de commercialisation. Par ailleurs, l'innovation n'a pas toujours le même impact et certaines innovations se développent par rapport à un référentiel de développement tel celui du développement durable. En agriculture, l'innovation est articulée à la normalisation, la tradition et l'organisation. Quelles sont les perspectives pour ce secteur : des innovations par la technologie pour la production, par la certification pour le produit, par le lien pour le territoire ? Toutes les expériences présentes et passées ne donnent pas de recettes, mais constituent un creuset pour la créativité.
Agriculture biologique et alimentation, un mariage fertile
Grâce à des films "grand public" et à des livres, les consommateurs découvrent le lien entre la qualité de leur alimentation et leur santé. Ils souhaitent des produits locaux goûteux, frais, respectant l'environnement, leur santé comme celle des paysans qui les produisent, tandis que les paysans s'engagent de plus en plus dans le bio et nouent des alliances avec les consommateurs. Cet ouvrage dresse un état des lieux de l'agriculture et des aliments qu'elle produit. Il tente de définir les divers modes de production agricole et explique le choix de l'agriculture biologique. Il préconise la consommation d'aliments bio dans la restauration collective afin de les mettre à la portée du plus grand nombre et de conforter un marché local. Au sommaire : 1 - Comprendre : - Les chiffres de la bio en France ; - Des définitions ; - Freins et leviers à la diversification des cultures ; - La bio, une réponse écologiste. 2 - Agir : - La question foncière en France ; - Actions des élus dans le domaine de l'installation ; - Organisation et création de filières de distribution ; - La certification et les labels ; - La restauration collective en milieu scolaire ; - La formation professionnelle ; - Semences paysannes et préparations naturelles peu préoccupantes.
L'agroécologie : des définitions variées, des principes communs
Noémie SCHALLER, AuteurLe terme d'agroécologie est de plus en plus mobilisé, avec parfois des définitions différentes. Cet article revient sur l'historique de ce terme, l'évolution de sa définition depuis les années trente, ainsi que sur ses principes fondamentaux. Ainsi, en 1960, ce terme désignait « l'écologie appliquée à la production végétale et à la gestion des terres agricoles » alors qu'en 2003, pour certains, l'agroécologie est « l'étude intégrée de l'écologie du système alimentaire dans son ensemble, comprenant ses dimensions écologiques, économiques et sociales, ou plus simplement l'écologie des systèmes alimentaires ». Ainsi, aujourd'hui, ce terme est au carrefour de l'agronomie, de l'écologie et des sciences sociales avec une approche systémique. Mais, au-delà des définitions, les principes sont communs, basés sur l'hypothèse qu'il est possible « d'augmenter les productions agricoles en quantité et qualité, d'assurer une meilleure maîtrise des populations de ravageurs et de diminuer la dépendance vis-à-vis des intrants : i) en accroissant la diversité biologique dans les agrosystèmes, et ii) en optimisant les interactions biologiques au sein de ces derniers ». Ces principes se déclinent en diverses pratiques agricoles, reprises, pour certaines, par l'auteur. Ce dernier conclut que le développement de l'agroécologie, du fait de son approche systémique et transdisciplinaire, demandera des démarches collectives des agriculteurs, en associant d'autres acteurs du monde agricole, et ce à l'échelle de territoires, ce qui constitue un important changement d'échelle, voire de paradigme.
L'agroécologie : une éthique de la relation aux autres
Emmanuel LACHAUME, AuteurL'agroécologie, selon Emmanuel Lachaume, animateur formé auprès de l'association Terre et Humanisme, a pour objectif de favoriser des écosystèmes viables sur les plans sociaux, économiques, humains, naturels E. Lachaume précise que l'agroécologie propose une démarche globale, intégrative, systémique et non labellisable. Il estime que l'enseignement agricole devrait transmettre cette démarche.
Comprendre : "C'est toute notre agriculture qui doit faire cette révolution"
Lisa GIACHINO, AuteurLe gouvernement a lancé un projet agroécologique, présenté en décembre 2012. Dans un entretien, Marc Dufumier, agronome, donne une définition de l'agroécologie (qu'il définit d'abord comme une discipline scientifique) ; énonce les liens et les différences entre agroécologie et agriculture biologique (la vraie question reposant sur la biodiversité) ; commente le Plan agroécologique pour la France (nécessité d'une révolution technique progressive) et indique comment l'agroécologie pourrait produire assez pour répondre aux besoins, en protéines végétales notamment. Il évoque, par ailleurs, le moyen de mettre en place un usage intensif des ressources naturelles renouvelables - énergie solaire, gaz carbonique, azote de l'air, etc. - et une utilisation la plus intelligente possible de l'eau. Selon Marc Dufumier, le projet semble proposer des mesures correctives, non systémiques. Toutefois, sa crainte est que ne soit pas remis « en cause le modèle technique et social de l'agriculture » Un encart "L'agroécologie vue par le gouvernement" fait le point sur le projet.
Dossier : L'agroécologie, le paradis perdu de la bio ?
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Pierre M. STASSART, Auteur ; Guillaume LOHEST, Auteur ; ET AL., AuteurPour beaucoup, l'institutionnalisation de la bio, notamment à travers le cahier des charges européen, a fait perdre de vue certains principes fondamentaux pourtant à l'origine de l'AB, notamment l'approche globale ou les valeurs sociales. Ceci se concrétise par le développement d'un bio business, déclinaison biologique du modèle agro-industriel qui prévaut en agriculture conventionnelle. Aussi, l'agroécologie, avec ses principes et son approche globale et interdisciplinaire, allant de la ferme dans son milieu à la société, devient un champ d'actions pouvant permettre de développer l'ensemble des fondamentaux originels de l'AB, voire d'aller au delà. Ce dossier, à travers divers articles et points de vue, explique ce qu'est l'agroécologie, ses principes, ses acteurs, comment cela peut se concrétiser au quotidien, en quoi elle peut porter un modèle social. Ainsi, l'agroécologie est un cadre scientifique, regroupant plusieurs champs de recherche, de l'écologie à l'agronomie en passant par les sciences sociales pour permettre d'étudier, concevoir et gérer autrement les systèmes agricoles durables (échelle de la ferme), mais aussi des systèmes agroalimentaires (échelle de la filière dans les territoires) ou encore pour étudier les rapports entre production alimentaire et société au sens large (échelle de la société). L'agroécologie est donc une pratique scientifique spécifique pouvant être définie aussi par ses principes (ex : recyclage de la biomasse, garantie de la vie du sol, autonomie des agriculteurs et souveraineté alimentaire, recherche participative, diversité des savoirs ). Cette agroécologie doit poursuivre son développement en créant son espace de recherche et de formation, afin notamment de pouvoir devenir à minima une alternative au modèle dominant.
Faites votre serre facile et productive
L'auteur de l'ouvrage, qui a déjà construit plusieurs serres familiales et en utilise une depuis plus de dix ans, propose, à toutes les personnes intéressées, de faire leurs propres serres de jardinage, à peu de frais, et productives en légumes, fruits ou aromates (principalement quand le jardin est au repos). Après un avant-propos sur la serre et la société, les raisons de construire une serre et la réalisation du livre (Chapitre I), sont abordées : les raisons, malgré leur intérêt, pour lesquelles les serres sont si peu utilisées (Chapitre II) ; les différents paramètres fonctionnels d'une serre (Chapitre III) ; la conception et la construction de sa propre serre (Chapitre IV).
Partout dans le monde, des semences paysannes
Delphine DIVE, Auteur ; Bernard BOUTIAU, Auteur ; Yves BAUDAUT, Auteur ; ET AL., AuteurLes Rencontres Internationales des Maisons des Semences Paysannes (organisées par le Réseau Semences Paysannes) se sont tenues à Périgueux (Dordogne), en septembre 2012. Trois cents participants sont venus d'une vingtaine de pays différents, de tous les continents : des paysans essentiellement, mais aussi des chercheurs (INRA, CNRS), des animateurs de structure, des agronomes Le Réseau Semences Paysannes (RSP), créé en 2003, est à l'origine de cette conscience commune en faveur des semences paysannes comme une résistance créatrice, pour la biodiversité cultivée et pour l'autonomie des paysans La définition de semences paysannes par le RSP est la suivante : « Nous entendons par « variétés paysannes », les variétés que nous, paysans, sélectionnons et que nous ressemons et continuons à faire évoluer dans nos champs pour les adapter à de nouvelles nécessités agronomiques, alimentaires, culturelles, ou dues aux changements climatiques. Nous considérons que ces activités sont un droit imprescriptible de chaque paysan, chaque jardinier ». Ailleurs dans le monde, il est question de semences créoles, natives Ces rencontres ont été marquées par la présence de fortes personnalités (François Delmond, Guy Kastler, Philippe Catinaud ) et l'émergence de nombreux collectifs. Nature & Progrès Belgique a présenté le projet de Maison de la Semence Citoyenne Des encarts sont réservés à la présentation de collectifs en faveur des Semences paysannes : "Centre de Développement Agricole et Artisanal" (Togo), Association Deccan Development Society (Inde), association Pétanielle (France), association Arche Noah (Autriche), « casa de sementes » (Brésil), réseau SEED (Luxembourg), association Kaol Kozh (Bretagne).