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Vous avez dit "transition" ?
Thierry SALOMON, AuteurLe terme "transition" est largement utilisé ces derniers temps. Mais qu'est-ce qu'une « transition » ? En quoi se distingue-t-elle d'une simple adaptation, d'une lente évolution ou d'une spectaculaire révolution ? Thierry Salomon, de l'association NégaWatt, rapporte ici l'analyse de deux chercheurs de l'université d'Eindhowen. Selon eux, le processus de transition se déroule à trois niveaux. Au niveau supérieur : les institutions et les normes en vigueur ; à un niveau inférieur, les interactions entre les acteurs de la société et les institutions et normes du niveau supérieur. Le régime dominant gère ces interactions en imposant des règles et procédures, et, ce faisant, se renforce. Mais, un troisième niveau peut survenir : celui des « niches ». Ce sont des lieux ou réseaux d'où émergent des innovations plus radicales. Et si l'un des deux niveaux précédents s'en empare, les niches peuvent se développer, parfois très vite. Un exemple : les bâtiments à basse consommation (BBC). Des normes ont vu le jour dans les années 2000. Mais, en parallèle, des précurseurs étaient convaincus qu'il fallait aller plus vite et généraliser ces BBC. Des « niches » se sont constituées autour de Effinergie, de NégaWatt et d'autres. Fin 2007, lors du Grenelle de l'environnement, ces "nicheurs" sont intervenus pour faire valoir leur point de vue. De là est née la norme RT2012 (réglementation thermique très stricte pour les bâtiments), que personne n'attendait si tôt. Et déjà d'autres « niches » voient le jour, par exemple du côté des bâtiments à énergie positive. Conclusion : la transition, c'est un déverrouillage du système dominant permettant une diffusion progressive d'une innovation radicale.
Dossier - Campagne "Alimentons 2012", nourrir les régions et la démocratie
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Eliane ANGLARET, Auteur ; Emmanuel ANTOINE, Auteur ; ET AL., AuteurLa question de l'alimentation à l'échelle mondiale semble aujourd'hui paradoxale : dans certains pays, on meurt de faim alors que dans d'autres, on gaspille la nourriture ; et ces écarts peuvent également être observés à l'intérieur d'un même pays. Les trois quarts des personnes mal nourries seraient des paysans, ceux-là même à qui on demande de nourrir le monde. Les auteurs de ce dossier s'intéressent à la question de l'agro-écologie et de la souveraineté alimentaire. Tout d'abord, la campagne « Alimentons 2012 », menée par Minga et Nature & Progrès, est présentée. Elle prône la souveraineté alimentaire, définie comme le droit des peuples à une alimentation saine, comme moteur de mobilisation paysanne et citoyenne. D'autres initiatives sont présentées comme celle qui vise à ramener la question de l'alimentation au cur des débats politiques, celle de « Territoires Bio » pour développer le bio dans les cantines avec un approvisionnement local, ou encore la mise en place de groupements d'achat. Un article fait également un état des lieux des droits d'usage de glanage et de grapillage, toujours en application aujourd'hui, mais qui sont menacés de disparition pour non-utilisation. Un point est également fait sur les semences et les OGM, suite aux lois récentes qui ont été votées sur ces thématiques. Ce dossier contient également un petit glossaire des multiples visages de l'agriculture.
Le droit à l'alimentation bafoué par l'exploitation des ressources naturelles : Quelle responsabilisation du secteur privé ?
Frédéric TRIEST, AuteurLa faim dans le monde s'explique notamment par les violations des droits humains, en particulier celles du droit à l'alimentation. Le droit à l'alimentation, approche notamment juridique (dont la définition a été fournie par le Comité des Nations Unies sur les droits économiques, sociaux et culturels et reprise en 2001 par Jean Ziegler), permet d'aller plus loin que la sécurité alimentaire, forgée par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) et la souveraineté alimentaire telle que définie par Via Campesina Si l'Etat est responsable en cas de non-respect du droit à l'alimentation, le secteur privé ou les institutions financières internationales (IFI) participent pleinement aux mécanismes économiques qui bafouent le droit à l'alimentation : impact du secteur des agrocarburants (Brésil), du secteur extractif des mines et hydrocarbures (Pérou, Guatémala, île de Mindanao aux Philippines) et du secteur de l'agro-business (pratiques de multinationales sur le brevetage de semences non seulement pour les plantes modifiées génétiquement mais aussi pour celles produites à l'aide de procédés conventionnels (cas de Monsanto en Argentine)). En outre, les multinationales tentent d'étendre le brevetage à toute la filière de la production animale. Les prix des denrées alimentaires sur le marché international ont connu une forte augmentation ces dernières années. Ceci s'explique en grande partie par la domination de la logique financière. Comme l'explique Claude Serfati, les matières premières (commodities) sont en train de devenir un type d'actifs financiers En septembre 2012, une discussion devait avoir lieu avec les décideurs politiques et les partenaires du Sud, présents au salon Valériane, pour envisager les mesures à prendre afin de renforcer la responsabilité du secteur privé quant au respect du droit à l'alimentation...
Guide Répertoire de l'Agriculture Bio à la Réunion : 2012-2013
BIO CONSOM'ACTEURS, Auteur ; GAB REUNION, Auteur | LE TAMPON (36 Rue des Gerberas, 97 430, FRANCE) : BIO CONSOM'ACTEURS REUNION | 2012Ce guide répertoire de l'agriculture bio à La Réunion a été co-édité par Bioconsom'acteurs Réunion, le Gab Réunion (Groupement des agriculteurs biologique de La Réunion) et la Chambre d'agriculture de La Réunion. Présentation : - L'AB : définition, garanties, labels, marques et contrôles ; - Expérimentations en bio : la station d'expérimentation de l'Armeflhor ; - Filière agriculture biologique ; - Producteurs et transformateurs ; - Associations ; - Où manger bio sur l'Ile ? ; - Annonceurs professionnels.
IFOAM (International federation of organic agriculture movements) : Summary strategic plan
La vision du Mouvement bio à travers le monde (the Organic Movement Worldwide) et d'IFOAM Monde, la Fédération internationale des mouvements bio, est d'adopter, à l'échelle internationale, des systèmes écologiquement, socialement et économiquement sains, basés sur les principes de l'agriculture biologique. Le Mouvement bio a pour mission de promouvoir une alimentation durable pour les habitants des zones rurales, en harmonie avec la nature. IFOAM Monde assiste les mouvements bio dans toute leur diversité et assure la coordination, le plaidoyer (campagne d'informations, dossiers thématiques ), le soutien aux programmes et aux partenariats opérationnels, la définition des normes communes et l'accréditation d'organismes certificateurs IFOAM Monde gère aussi l'Académie IFOAM (manuels éducatifs, formations ). IFOAM Monde est relié à cinq groupes régionaux (Europe, Méditerranée, Japon, France, Amérique Latine et Caraïbes). Il possède également quatre plateformes sectorielles (aquaculture, détaillants, agriculteurs, commerce) et deux organisations surs (en Suisse et aux Etats-Unis). La définition de l'agriculture biologique, selon IFOAM, est indiquée dans le document.
La prairie permanente : nouveaux enjeux, nouvelles définitions ?
Sylvain PLANTUREUX, Auteur ; Eric POTTIER, Auteur ; Pascal CARRERE, AuteurAprès un siècle d'expansion continue, les surfaces en prairies permanentes ont connu une phase de régression (depuis les années 70). En parallèle, le regard porté sur ces productions fourragères a également évolué : révolution fourragère, avènement des préoccupations environnementales, premiers effets du changement climatique Ainsi, les auteurs analysent, dans cet article, les définitions et les points de vue des différents acteurs liés aux prairies permanentes : - les éleveurs et agronomes, qui voient ces prairies comme des surfaces herbagères de longue durée, peu mécanisables, avec des niveaux de productivité faibles ; - l'administration, qui distingue prairies peu productives et productives, mais avec un seuil inférieur à celui des éleveurs ; - les écologues, qui considèrent ces milieux herbacés permanents comme des lieux d'équilibres écologiques dynamiques entre des organismes végétaux et animaux. Le cadre réglementaire français s'appliquant aux surfaces toujours en herbe est également présenté, ainsi qu'une analyse des liens entre ce cadre et les diverses définitions de la prairie permanente.
Prairies fleuries, du rêve à la réalité ?
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurPour savoir ce que l'on peut attendre de concret concernant les mélanges (prairies fleuries) proposés sur les étals des jardineries, la rédaction des 4 Saisons du jardin bio (Pascal Aspe, des amis jardiniers et Brigitte Lapouge-Déjean) a acheté un panel de 7 mélanges de graines. Celles-ci furent semées du début du printemps jusqu'à la mi-mai, en fonction des indications sur les sachets et en respectant exposition et terrain favorables. Les résultats furent décevants (espèces non identifiées à la levée, voire gélives, désherbage difficile, mention irréaliste de la possible surface à ensemencer...). Or, la surenchère d'espèces est inutile et les mélanges de graines se sèment à l'automne sur un sol bien préparé, débarrassé de ses mauvaises herbes, sans amendement et selon un semis clair. Selon Tatiana Bouvin, responsable du pôle Développement durable aux Espaces verts de Lyon, il faut notamment être prêt à accepter que le taux de réussite du potentiel germinatif de départ reste à 10 %... Pour Olivier Tranchard, paysagiste spécialiste des prairies sauvages, le sur-mesure est la seule solution. L'équilibre d'un jardin se faisant sur la biodiversité, reste à observer et respecter l'environnement pour composer un mélange adapté. Sont brièvement définies les prairies fleuries, les jachères fleuries, les bandes fleuries ou florales.
Réduire les fuites de nitrate au moyen de cultures intermédiaires : Conséquences sur les bilans d'eau et d'azote, autres services systémiques : Synthèse de l'étude réalisée par l'INRA à la demande des ministères en charge de l'Ecologie et de l'Agriculture
E. JUSTES, Auteur ; N. BEAUDOIN, Auteur ; P. BERTUZZI, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2012Le nitrate, en excès dans les eaux de surface et les nappes phréatiques, provient des agrosystèmes (excès de fertilisation azotée), mais aussi de la production naturelle de nitrate par minéralisation des matières organiques du sol Le principe de piégeage de nitrate durant l'interculture est connu mais l'efficacité des "cultures intermédiaires pièges à nitrate (CIPAN)" dépend de nombreux facteurs (pratiques de fertilisation des agriculteurs, caractéristiques des sols et des conditions climatiques de l'année..., conditions d'implantation et de destruction de la culture intermédiaire, espèce de culture intermédiaire). L'objectif principal de l'étude est d'établir un état objectif et le plus exhaustif possible des connaissances sur la gestion de l'azote en période d'interculture au moyen de cultures intermédiaires, pour les différents pédoclimats français en système de grande culture, et sur les impacts pour la culture suivante Les ministères chargés de l'Agriculture et de l'Ecologie, commanditaires de l'étude, ont sollicité l'Inra (Institut national de recherche agronomique) et retenu sa proposition de compléter l'état des connaissances, basé sur l'analyse de la bibliographie internationale et technique française, par un travail de simulation... Après un rappel sur le contexte et la méthodologie de l'étude, le document (qui s'adresse notamment aux agriculteurs et conseillers, et aux gestionnaires de l'eau et de l'environnement) résume l'état des connaissances sur les fonctions agronomiques et écologiques des cultures intermédiaires, les résultats majeurs des travaux de simulation qui visent à décliner différents modes de gestion de l'interculture pour une large gamme de situations pédoclimatiques représentatives de la France métropolitaine.
L'agriculture écologiquement intensive : nature et défis
Sylvie BONNY, AuteurFace à une certaine augmentation du nombre de détracteurs de l'agriculture dite conventionnelle, l'auteur de cet article s'interroge ici sur le possible développement d'une agriculture écologiquement intensive, qui est l'une des nouvelles orientations proposées. Cette notion peut être difficile à identifier car différents concepts se recoupent sous des termes proches (écoagriculture, agriculture à haute intensité écologique ), le défi majeur étant de maintenir, voire améliorer, les rendements pour nourrir la population mondiale croissante, tout en diminuant l'empreinte écologique des pratiques agricoles. Ceci semble devoir passer par la compréhension et l'utilisation durable des processus naturels et des écosystèmes. Après une présentation de l'agriculture écologiquement intensive, l'auteur discute des positions des divers acteurs sur cette nouvelle orientation de l'agriculture. En effet, la transition de notre agriculture actuelle vers un mode de production écologiquement intensif pose de nombreuses questions socio-économiques. Enfin, l'auteur met en exergue les possibilités, les obstacles et conditions de développement d'un tel modèle agricole.
L'approvisionnement des magasins en circuit court : Opportunités et menaces pour la filière fruits et légumes
Les diverses initiatives de vente en circuits courts (CC) sont soutenues par les pouvoirs publics. La définition des CC, retenue par le MAAP, s'articule entre les ventes directe ou indirecte et met en uvre des notions de proximité géographique et/ou relationnelle. Cependant, au niveau professionnel, un consensus peine à émerger... Les motivations des consommateurs se partagent entre hédonisme et engagement citoyen. A l'inverse, l'insuffisance de l'offre, les prix trop élevés peuvent freiner leurs intentions d'achat. Si les producteurs recherchent notamment une juste valorisation économique de leur production, tous reconnaissent à l'activité commerciale son caractère chronophage souvent difficile à cumuler avec l'activité de production. Le système coopératif s'interroge aussi sur le créneau des CC. Le Ctifl s'est proposé de focaliser ses actions sur l'approvisionnement direct des magasins (GMS, détaillants) par des producteurs. Pour les chefs de rayon, différentes motivations sont à l'uvre : fraîcheur, valorisation du terroir Des acteurs de l'amont ont créé une charte « Tradition Maraîchère » pour tenter de développer une offre locale soutenue par une marque nationale. Les professionnels de l'aval ont également réfléchi à cette valorisation des produits locaux. Chez Leclerc, l'offre locale mise en rayon est identifiée avec des marques spécifiques et les coopératives commercialisent leurs produits locaux via des enseignes affiliées. Des approvisionnements jouent la proximité sans être assimilés à des circuits courts (Système U Alsace, la marque collective Le Petit Producteur). Une multitude de formes et de systèmes de vente en CC coexistent et les questionnements sont multiples (CC, circuit de proximité, ventes directes en grande distribution, opposition gouvernance filière/gouvernance territoriale). Il est important, pour les acteurs du secteur des fruits et légumes, de mieux prendre en compte les enjeux territoriaux et les attentes des consommateurs.
Cahier des charges relatif à la restauration hors foyer à caractère commercial en agriculture biologique : Homologué par l'arrêté interministériel du 28 novembre 2011 ; paru au Journal Officiel de la République Française du 10 décembre 2011
Le cahier des charges relatif à la restauration hors foyer à caractère commercial (restaurants) en agriculture biologique est paru au Journal Officiel de la République française du 10 décembre 2011. Il présente différents points règlementaires : - 1. Champ d'application ; - 2. Définitions : "ingrédient", "denrée alimentaire", "plat", "menu", "carte", "opérateur" ; - 3. Règles de production : présentation des règles et dispositions spécifiques selon les cas (une ou plusieurs denrées alimentaires ou ingrédients sont biologiques, un plat ou un menu est biologique, l'ensemble des plats ou menus proposés aux consommateurs sont biologiques) ; - 4. Flexibilité ; - 5. Règles de communication sur le lieu de consommation ou d'achat par le consommateur ; - 6. Dispositions en matière de contrôle : la notification, les organismes de contrôle, obligation déclarative et tenue de registre particulier, transport et stockage, principaux points à contrôler, fréquences de contrôle ; - 7. Documents justificatifs.
Cosmétique : Les huiles essentielles : les connaître pour mieux les conseiller
BIO-LINEAIRES, AuteurLes huiles essentielles font partie des incontournables du magasin bio depuis toujours. Utilisées dans de multiples produits (alimentaires, cosmétiques, écoproduits), en aromathérapie et en phytothérapie, on les retrouve aussi de plus en plus dans le conventionnel. Il est important de bien les connaître pour mieux les conseiller et de pouvoir les comparer sur le plan qualitatif. Bio-Linéaires propose d'aider à faire le bon choix, à travers une série d'articles. Après une présentation et une définition, selon l'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), des huiles essentielles, cet article aborde : les différentes huiles essentielles ; la distillation par entraînement à la vapeur d'eau ; les critères de qualité d'une huile essentielle.
Cosmétique : Point d'actualité sur les produits frontières en cosmétique
BIO-LINEAIRES, AuteurLes produits "frontières" correspondent à une catégorie de produits non connue du droit communautaire. Ces produits qui se situent à la frontière le plus souvent du médicament, sont en réalité des produits pour lesquels il existe un doute sur leur qualification et qui sont, par conséquent, à l'origine de nombreux litiges. Plusieurs aspects des produits frontières sont traités : Définition du cosmétique (en référence à l'article 2 du règlement 1223/2009) ; De nouvelles dispositions pour une meilleure information (création par la Commission européenne de groupes de travail (produits cosmétiques, "allégations")) ; Le choix du statut (choix par l'entreprise metteur sur le marché du statut de son produit, de la clarté de ses revendications) ; Les différents critères (savoir s'il s'agit d'une substance ou d'une préparation, d'une denrée alimentaire, d'un produit de consommation courante). Il apparaît que de nombreux produits cosmétiques biologiques et naturels sont concernés par cette problématique : solutions hydro-alcooliques, produits multi-fonctions... Une clarification est donc nécessaire.
Evaluation globale des impacts environnementaux des itinéraires techniques viticoles par l'Analyse du cycle de vie (ACV)
Christel RENAUD, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Marie THIOLLET-SHOLTUS, Auteur ; ET AL., AuteurTous les acteurs, du consommateur au législateur, imposent plus que jamais à la viticulture de prendre en compte ses impacts environnementaux tout en produisant des vins de qualité. Plusieurs problèmes environnementaux ont ainsi été recensés : pollution des eaux, pollution de l'air (notamment par la volatilisation), pollution des sols, érosion des sols, contribution à l'effet de serre, utilisation de ressources non renouvelables et dégradation de la biodiversité. Une partie importante de l'article présente la méthode de l'Analyse du cycle de vie, méthode normalisée au niveau international, et son adaptation pour évaluer les impacts environnementaux de la viticulture AOC dans le Val de Loire. Les limites du système de l'unité fonctionnelle et son importance dans le cadre de la viticulture sont discutées.
Guide de l'essaimage en Rhône-Alpes : Vers une agriculture paysanne, biologique, citoyenne et solidaire
Il existe, aujourd'hui, 1 200 AMAP en France et plus de 200 en Rhône-Alpes. Alliance Paysans-Ecologistes-Consom'acteurs Rhône-Alpes, réseau régional des AMAP, a une mission d'accompagnement des AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) par la garantie d'une éthique partagée. Pour cela, elle recense, mutualise et valorise les expériences de terrain, et propose des outils pour répondre aux questions et aux enjeux posés par le système AMAP. Ce guide de l'essaimage est conçu dans ce cadre, ainsi que dans une logique de solidarité entre acteurs du réseau, et s'adresse plutôt à des personnes qui connaissent déjà le système AMAP... Il peut également donner des pistes aux porteurs de projets d'AMAP. Le guide explique l'intérêt des Amap ; ce qu'elles sont concrètement (la charte, le système participatif de garantie) ; les partenaires à contacter pour créer une Amap et l'organisation à trouver (trouver un local, rédiger des statuts et du règlement intérieur, fixer les prix) ; les moyens de faire vivre l'Amap. Les annexes concernent : les contacts du réseau des AMAP en Rhône-Alpes ; un exemple de statuts et de règlement intérieur ; trois types de contrats d'engagement solidaire entre le paysan et l'amapien.