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Raisin de table : Un cru de choix sur l'étal d'automne
Charles SOUILLOT, AuteurLe raisin de table est un produit fort apprécié des consommateurs. Ce fruit peut être un produit « charnière », entre les fruits printemps-été et ceux d'automne, particulièrement intéressant surtout dans une démarche de commercialisation des produits locaux en circuit court. Mais, cultiver du raisin en Bretagne rencontre divers problèmes : manque de soleil et de chaleur, production de fruits tardive plus facilement soumise à des risques importants de maladies cryptogamiques. Du raisin de table peut être alors produit en serre, en association avec d'autres productions, comme des plants, des cultures de printemps basses (légumes bottes) et des légumes feuilles d'été demandant de l'ombre pour limiter la montée en graines. L'article détaille comment planter et entretenir ses vignes en serre et, ainsi, produire un raisin de table de qualité, permettant d'élargir, avec un coût limité, la gamme de produits vendus par un maraîcher, en particulier breton.
Raisin de table : Répondre à l'appel du marché
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa demande en raisins de table biologiques est croissante, une véritable opportunité à saisir pour la filière. Dans le Vaucluse, où sont produits les deux tiers du raisin de table français, les conversions à l'AB sont importantes, et 8 % de la SAU pour cette production est certifiée. Toutefois, les surfaces ne sont pas encore suffisantes et la production mérite d'être mieux structurée. A ce jour, les prix restent relativement stables au regard de l'augmentation des volumes sur ce marché. Du côté des variétés, si certaines sortent du lot, il semble nécessaire de diversifier l'offre, afin de mieux faire face aux aléas et de mieux étaler la mise en marché avec des niveaux de précocité différents. En agriculture biologique, la conservation reste un frein important et fait l'objet de recherches.
La recherche en arbo bio s'active
Maude LE CORRE, AuteurUne journée technique arboriculture bio, organisée par l'Institut technique de l'agriculture biologique (Itab) et le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (Ctifl), a réuni, au mois de mars, une centaine de chercheurs, techniciens, producteurs et autres acteurs de la filière. Trois thématiques ont été développées : sol et pratiques culturales, protection contre les bio-agresseurs et références technico-économiques de systèmes de production. La journée a aussi été l'occasion d'une présentation de la base de données Azopro, qui vise à aider les producteurs dans leur choix d'amendements et d'engrais organiques. Différents résultats d'essais ont été exposés, sur l'amélioration de la fertilité du sol et les performances agronomiques d'un verger bio d'abricotiers, sur l'utilisation de bâches anti-pluie sur des pommiers, sur l'amélioration de la conservation des raisins, mangues, pêches et châtaignes. Enfin, les résultats économiques du réseau Dephy ferme arbo (150 exploitations, sept espèces, 2 modes de culture) ont été présentés.
Vins natures : De l'utopie à la réalité
L'Humanité produit du vin depuis près de 8 000 ans. Le vin nature n'est pas celui des origines et il n'est pas non plus comparable à ceux élaborés il y a 70 ans ou 100 ans. Les vins natures se définissent comme des vins exempts de tout intrant autre que le raisin. L'auteur propose, dans ce livre, un voyage dans l'univers des vins natures, en présentant leurs enjeux techniques, mais également commerciaux et sociaux. Il aborde les différentes phases-clefs de l'élaboration du vin avec les outils techniques de maîtrise des processus qui sont mis à disposition des vinificateurs, tout en essayant de voir dans quelles mesures et à quelles conditions ils pourraient s'en passer. Il définit, dans un premier temps, les différentes typologies de vinificateurs et identifie leur relation à la technique vinicole. Il aborde ensuite les enjeux techniques de la vinification afin d'identifier les points critiques de maîtrise des phénomènes naturels.
Evaluation et réduction des pertes post-récolte : Lancement du projet CASDAR D2Biofruits
Sébastien LUROL, AuteurLe projet Casdar D2Biofruits, lancé en janvier 2014, a pour objectif le développement de méthodologies d'évaluation des pertes post-récolte et l'étude de l'efficacité de procédés compatibles avec l'agriculture biologique. En effet, les pertes post-récolte sont importantes en fruits, mais un travail d'évaluation sera nécessaire pour mieux les appréhender. Quatre espèces seront étudiées dans le projet : la châtaigne, le raisin de table, la mangue et la pêche-nectarine. Des éléments sur la situation de la production (biologique et conventionnelle) de ces fruits et sur la gestion actuelle de l'après-récolte sont présentés. Le projet comprend aussi l'évaluation de techniques physiques pour désinsectiser les fruits, lutter contre les pourritures et mieux préserver la qualité, ainsi que l'évaluation de nouvelles formulations à base de substances naturelles et de microorganismes pour désinfecter les fruits.
Le paradoxe du vin bio
Cet ouvrage s'adresse aux professionnels du vin, étudiants, autant qu'aux consommateurs désirant mieux connaître ce que recouvrent les différentes appellations « vin certifié biologique » et « vin issu de raisins bio » aux États-Unis. Un accord signé en 2013 entre les États-Unis et l'Union européenne reconnaît l'équivalence des programmes bio américains et européens, même si les réglementations ne sont pas totalement identiques. L'auteure a construit son essai autour des différents paradoxes du vin bio. Elle présente les marchés européens, français et américains, confronte plus particulièrement les marchés de la France et de la Californie, et propose une description des grands enjeux du bio, avec un éclairage sur les écolabels des deux continents. Illustré d'exemples détaillés et concrets, cet essai constitue une analyse de la production mondiale, ainsi qu'une observation des coûts et du goût des vins biologiques. Au sommaire : - Le bio, un paradoxe de la mondialisation ; - Le bio, les paradoxes d'une régulation anarchique ; - Le bio, une production paradoxalement en expansion ; - Le bio, le paradoxe des coûts ; - Le goût du bio, un consensus paradoxal ; - Recommandations pour investir dans un vignoble bio et le développer.
Petits fruits : Piégeage massif de la drosophile suzuki sur variétés remontantes de fraises ou de framboises
LA LUCIOLE, AuteurÀ la ferme du May (38), quelques tests de piégeage sous abri dans une culture de fraises remontantes ont été réalisés en septembre 2013, et les propriétaires ont souhaité étendre cette technique à l'ensemble des récoltes de fraises, framboises remontantes et raisins. La méthode consiste à attirer la drosophile à l'aide de bouteilles plastique percées de trous et contenant un mélange de vinaigre de cidre, de vin rouge et d'eau à parts égales, additionné de quelques gouttes de savon liquide ou de liquide vaisselle. Le dispositif doit être mis en place très tôt, et le liquide de piégeage renouvelé environ 2 fois par mois, selon la rapidité de l'évaporation. Le piégeage massif sera accompagné de mesures prophylactiques adaptées.
Pierre Yves Maret : la fraîcheur du fruit
Pierre Yves Maret, cuisinier de formation, est aujourd'hui installé en bio en fruits, petits fruits et raisins de table, sur la commune de Veysseaux, en Ardèche. Lorsqu'il s'est installé, prenant la suite d'un agriculteur conventionnel, les pêchers présents sur la ferme, habitués aux produits chimiques, se sont avérés impossibles à travailler en bio. Il a dû les arracher et planter ou convertir d'autres espèces. Actuellement, la production principale est la framboise, complétée par la prune, l'abricot, la cerise, le raisin de table et la châtaigne. Certains aspects de son activité sont présentés. Par exemple, il considère le morcellement en îlots comme un avantage, notamment pour se prémunir de dégâts trop importants en cas de grêle, mais aussi pour travailler différentes espèces ou variétés sur des sols et des expositions différents. En ce qui concerne la commercialisation, il a fait le choix de ne pas faire de vente directe, préférant travailler avec des grossistes et des circuits de proximité comme les magasins bio. Récemment, il s'est également tourné vers la restauration scolaire. L'agriculteur aime également expliquer son travail et parler de son métier, et c'est tout naturellement que sa ferme est devenue "ferme de démonstration du réseau Corabio".
Viticulture : La filière viticole biologique en France
AGENCE BIO, AuteurDepuis le 1er août 2012, dans la filière viticole, l'ensemble du processus d'élaboration, du raisin jusqu'au vin, est encadré par la réglementation européenne pour l'attribution de la mention " vin biologique ". Cette nouvelle réglementation impose à la viticulture bio des règles de vinification qui respectent la vraie nature du vin, en interdisant certaines pratiques (concentration partielle par le froid, élimination de l'anhydride sulfureux par des procédés physiques, traitements par électrodialyse ou aux échangeurs de cations pour assurer la stabilisation tartrique du vin, désalcoolisation partielle des vins). D'autres pratiques sont autorisées avec restriction (traitements thermiques limités à 70°C, centrifugation et filtration avec un minimum de 0,2 micromètre). Pour les additifs et auxiliaires utilisables sous conditions, une liste limitative a été établie. La mention " vin bio " ne peut donc remplacer la mention " vin issu de raisins biologiques " que si les conditions de vinification ont été remplies. Le texte prévoit une révision en 2015 pour certains procédés et intrants. Parallèlement, une enquête est en cours actuellement sur les pratiques de vinification dans chaque région.
La drosophile du cerisier, nouveau ravageur potentiel de nos vignobles
Christian LINDER, Auteur ; P. KEHRLI, Auteur ; Stefan KUSKE, Auteur ; ET AL., AuteurLa drosophile du cerisier, identifiée pour la première fois en Suisse en 2011, est un ravageur de nombreux petits fruits, et qui perce l'épiderme pour pouvoir y pondre ses ufs. Les vignes, sans être sa plante hôte de prédilection, n'échappe pas à cette drosophile. Celle-ci semble d'ailleurs préférer les cépages rouges et les raisins matures. Par ailleurs, le taux de sucre semble important pour le développement des larves. Les dégâts peuvent être directs (la larve se développe dans la baie) ou indirects (la drosophile blesse la baie qui peut ensuite être colonisée par d'autres organismes ravageurs). Des méthodes de lutte sont préconisées à la fin de cet article mais elles sont basées sur la lutte chimique curative et ne sont pas applicables à l'agriculture biologique.
Le raisin
Joël ACREMANT, AuteurJoël Acremant, après une réflexion sur l'alcool, expose les multiples vertus du raisin ; ses propriétés ; comment consommer le raisin. Un petit tableau compare, en % pour 100 g, le lait maternel et le jus de raisin qui, pour plusieurs auteurs, est un lait végétal.
Teilung : Couper une portion de grappes pour limiter le botrytis
Frédéric SCHWAERZLER, AuteurA cause de leur pellicule fine, les baies des grappes de pinot sont sensibles à l'éclatement, phénomène favorisant l'entrée de pourriture comme le botrytis. Le Teilung est une technique qui consiste à couper les baies du tiers inférieur de la grappe, les plus sensibles à l'éclatement, avant la fermeture des grappes. Des essais, réalisés par le CETA Centre Alsace et la Chambre d'Agriculture du Haut-Rhin, ont permis de démontrer l'efficacité du Teilung sur l'intensité du botrytis. Quelques limites à cette pratique : la pourriture noble est également réduite par le Teilung, les coûts de main-d'uvre sont importants Le rendement, quant à lui, est peu impacté grâce à une compensation des baies restantes qui deviennent plus grosses à maturité, ce qui entraîne toutefois une dissolution des arômes, tanins et anthocyanes.
La tordeuse de la grappe
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLes larves de deux papillons nocturnes, eudémis et cochylis, en se réfugiant au cur des grappes de raisin, provoquent des blessures profondes, portes ouvertes à la pourriture. Description des attaques des larves (la deuxième génération s'attaque aux grains) et des moyens de lutte (installation de nichoirs à oiseaux insectivores et d'abris à chauve-souris ). Les jardiniers ne disposent que d'un seul produit de traitement à base de Bacillus thuringiensis.
Journées Techniques Nationales fruits, légumes et viticulture biologiques - 11, 12, 13 décembre 2012 - Avignon
Claire RUBAT DU MERAC, Auteur ; Didier JAMMES, Auteur ; Olivier BLANC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2012Ces Journées Techniques Nationales fruits, légumes et viticulture biologiques ont été organisées par l'ITAB, le GRAB et Bio de Provence, avec la Chambre d'agriculture PACA et l'IFV, les 11, 12 et 13 décembre 2012, à Avignon. Ce document regroupe entre autres les différentes présentations : - des Conférences plénières : Programme SOLAB ("Réduction du travail du sol et évaluation de la fertilité des sols : le projet SOLAB" ; "Une question ? Un outil ! Présentation de trois outils d'évaluation de la fertilité du sol" ; "Suppression du labour en grandes cultures : conséquences sur la fertilité des sols et la gestion des adventices" ; "Résultats en arboriculture" ; "Alternatives au labour en maraîchage : les planches permanentes"). - des Ateliers Maraîchage ("Quelles possibilités de gestion des taupins en cultures légumières biologiques ?" ; "Colonisation des cultures de tomate sous abri par les punaises prédatrices mirides : effets des pratiques et du paysage" ; "Diagnostic de l'environnement des parcelles agricoles : méthodologie et rendus aux agriculteurs" ; "Quels dispositifs pour favoriser la présence des punaises prédatrices indigènes ?" ; "Biodiversité fonctionnelle sur les cultures maraîchères : études de cas concernant l'Espagne, spécialement la Catalogne"). - de l'Atelier Arboriculture ("Performances agronomiques et environnementales en verger de pommiers : 8 années d'expérimentation système" ; "Forficules (et araignées) : rôles dans la régulation naturelle en verger de pommiers" ; "Apprendre à connaître le bupreste du poirier, Agrilus sinuatus, pour mieux le gérer" ; Drosophila suzukii : évolution de sa répartition et importance des dégâts ; biologie, comportement et moyens de protection). - de l'Atelier Viticulture ("Raisonnement de la fertilisation organique en viticulture biologique" ; "Nutrition de la vigne en agriculture biologique" ; Le black rot en viticulture biologique ; maîtrise du risque ; stratégies de lutte globales avec réduction des doses de cuivre ; intérêt des mesures prophylactiques, de l'utilisation du cuivre et du soufre). - des Ateliers transversaux ("Protection phytosanitaire du raisin de table en culture biologique" ; "Prise en compte des tolérances et résistances variétales pour la filière du raisin de table" ; "Une nouvelle forme de conduite en vigne : le Tbord" ; "Vers un verger agroforestier" ; "Agroforesterie : diversifier l'exploitation" ; "Illustration : les plantations de vezenobres" ; "Visite chez Cyrille Fatoux - Saint-Hilaire-du-Rosier" ; Les phosphites en agriculture : aspects réglementaires ; Résidus dans les vins). - de l'Atelier Viticulture ("Nouvelle réglementation : les différences" ; "1er millésime de vinification bio en Languedoc-Roussillon : bilan" ; "Point vinification 2012 en Aquitaine" ; "Entretien du sol sous le rang de vigne : innovations et perspectives"). - de l'Atelier Arboriculture ("Tavelure du pommier : comparaison de stratégies de protection en AB et de méthodes de prophylaxie" ; "Monilia laxa sur fleurs d'abricotiers : stades sensibles et traitements cupriques").
Meilleure valorisation du Raisin Bio de l'exploitation de Valabre
Ce mémoire a été réalisé, suite à un stage à l'exploitation agricole de l'EPLEFPA Aix-Valabre-Marseille (Bouches-du-Rhône), dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". L'exploitation en polyculture mixte cultive 55 ha de grandes cultures en conventionnel et 12,8 ha en agriculture biologique (dont 10,8 ha de vignoble et 2 ha en arboriculture). Cette exploitation produit un vin de qualité, mais n'arrive pas à écouler ses stocks de l'année. La problématique du stage a reposé sur la façon, dans un contexte économique difficile, de mieux valoriser la production viticole venant de passer en AB. Plusieurs hypothèses ont été envisagées et certaines propositions chiffrées ont été retenues. Ainsi, du jus de raisin bio, correspondant à une demande des clients de l'exploitation, sera fabriqué par le transformateur bio Sojufel, à Saint Andiol. Du moelleux sera réalisé sur l'exploitation. Le vin apéritif représente également une piste. Pour promouvoir les différents vins de l'exploitation, la mise en place de flash code sur les bouteilles est prévue...