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ACCEPT Acceptabilité des élevages par la société en France : cartographie des controverses, mobilisations collectives et prospective
C. ROGUET, Auteur ; E. DELANOUE, Auteur ; M-L. GRANNEC, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte de profondes remises en cause des systèmes et des pratiques délevage en France et en Europe, le projet Casdar ACCEPT (2014-2018) a analysé la controverse sur lélevage afin de répondre à trois principaux objectifs : i) recenser et analyser les sujets de controverse sur lélevage, ii) étudier comment ces controverses pénètrent la société française et saisir la diversité des attentes des citoyens envers lélevage, iii) identifier les mécanismes sociaux à luvre et les mobilisations collectives. Cette étude avait pour objectif final daider les filières animales à renouer le dialogue avec la société en adaptant leurs stratégies, pratiques et communication. Les différents travaux menés au sein de ce projet ont permis de produire une cartographie des controverses, de mesurer laudience des débats dans la population française et de réaliser une typologie des citoyens français. Le projet a également recensé, en France et dans cinq autres pays européens, diverses initiatives mises en place par des filières animales pour mieux répondre aux attentes sociétales. Il a aussi conduit à la construction dun outil destiné aux éleveurs afin de les aider à mieux positionner leurs projets dans leur environnement local. Enfin, un travail prospectif a permis dimaginer cinq scénarios pour le monde de lélevage à lhorizon 2040.
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Afterres 2050 : Quelle utilisation des terres en 2050 en France ?
Philippe POINTEREAU, AuteurAlors que la population française croît (+206 000 habitants/an en moyenne d'ici 2050), les terres agricoles du pays disparaissent (l'équivalent d'un département tous les 7 ans, soit - 90 000 ha/an). Comment, dans ce contexte, assurer les besoins de la population en produits alimentaires, mais aussi en énergie et en matériaux, via l'utilisation de la biomasse ? Pour tenter de trouver des réponses, Afterres 2050, un scénario d'utilisation des terres agricoles et forestières à l'horizon 2050, a été construit. Celui-ci préconise : - des modes de production agricole biologique et intégrée, à hauteur de 50 % chacun ; - une ration alimentaire moins riche en produits d'origine animale (part réduite de 50 %) et plus riche en céréales, fruits et légumes ; - des sols toujours couverts et délivrant jusqu'à six productions ; - des troupeaux aux effectifs réduits Un tel changement de pratiques permettrait par ailleurs de libérer des surfaces agricoles pour la production de biomasse, chimie verte, matériaux, et de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre liées à l'agriculture et à l'agroalimentaire.
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AFTERRES2050, un scénario pour le débat public
Christian COUTURIER, Auteur ; Sylvain DOUBLET, Auteur ; Philippe POINTEREAU, Auteur ; ET AL., AuteurPublié une première fois en 2011 et réactualisé en 2015, le scénario AFTERRES2050, de l'association Solagro, présente une prospective des systèmes agricoles et alimentaires français à l'horizon 2050. Il vise notamment un maintien de la production végétale primaire actuelle tout en divisant par trois le recours aux intrants et les impacts environnementaux liés à l'agriculture. Cet article présente et analyse les caractéristiques de ce scénario et de ses variantes.
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Afterres2050 : Un scénario soutenable pour l'agriculture et l'utilisation des terres en France à l'horizon 2050
Face à la crise sociale et environnementale planétaire, la recherche de nouveaux indicateurs (ex : indice de développement humain au lieu du PIB) et la modélisation des systèmes (avec la prise en compte des interactions dynamiques présentes au sein de ces systèmes) sont devenues des outils indispensables pour la définition des politiques publiques. Le scénario Afterres 2050 est un modèle qui s'inscrit à l'échelle du territoire, que celui-ci soit régional, national ou européen. Il s'appuie sur cinq principes fondamentaux : raisonner la consommation, mobiliser des pratiques et techniques maîtrisées, privilégier des voies « sans regret », développer une approche holistique, imaginer un projet ambitieux. Construit à l'aide du modèle MoSUT et constitué d'une série de tableaux interdépendants, Afterres 205 met en correspondance des productions, qui sont reliées à des surfaces et à des rendements, lesquels dépendent de facteurs de production (engrais ) parallèlement à une demande en denrées agricoles et sylvicoles pour l'alimentation, la production de matériaux et d'énergie. Afterres s'inscrit dans une triple transition : nutritionnelle, agricole et énergétique. Il propose notamment de diminuer les produits d'élevage par deux (nouvelles affectations à imaginer pour une partie des prairies y compris l'extensification globale de l'agriculture), de passer la moitié des élevages de monogastriques sous signes de qualité, de revenir aux races bovines mixtes (lait et viande). Concernant les cultures, la mixité des productions (cultures associées ) et l'allongement des rotations (1/3 de légumineuses) sont au cur de la stratégie, avec une progression des agricultures bio et intégrée. Néanmoins, la transition implique des changements profonds. Une des priorités semble être d'accompagner les agriculteurs catalyseurs du changement.
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L'agriculture française face au défi climatique : quelles perspectives d'atténuation de ses émissions de gaz à effet de serre ?
Elise DELGOULET, Auteur ; Noémie SCHALLER, Auteur ; Pierre CLAQUIN, AuteurL'agriculture peut contribuer à l'amélioration du bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES) de diverses manières : en stockant du carbone ou en produisant des énergies renouvelables qui se substitueraient aux énergies fossiles. Cette note du Centre d'études et de prospective, qui met en regard plusieurs travaux récents (Afterres, étude INRA 2013...), fait le bilan des émissions agricoles, des méthodes de calcul et des coûts d'atténuation. Les émissions des exploitations sont en baisse depuis 1990 en raison de la baisse de la fertilisation azotée, de la SAU et des effectifs bovins dus à l'intensification laitière. Elle présente succinctement les scénarios d'atténuation des émissions de GES agricoles d'ici à 2030 et 2050. Le périmètre des études ne tient pas compte des émissions de GES liées à la synthèse des intrants. L'année de référence pour le calcul du potentiel d'atténuation est 2005. A l'horizon 2050, les scénarios tendantiels (sans modification majeure des systèmes de production) conduisent à une réduction de moins de 5 %, tandis que les scénarios les plus volontaristes proposent jusqu'à 60 % d'atténuation. Les mesures pour parvenir à ces derniers impliquent des changements radicaux : l'agriculture intégrée, biologique et l'agroforesterie deviennent majoritaires ; le cheptel bovin allaitant disparaît quasiment ; la production de lait et de viande chute de 60 % ; les exportations diminuent de 50 %. Les autres scénarios proposent des atténuations de 30 à 50 % et tous envisagent une modification des régimes alimentaires, notamment un équilibrage entre la consommation de protéines animales et végétales. La réduction des émissions de GES a un coût, par exemple une réduction de 30 % à l'échelle européenne d'ici à 2050 coûterait 300 /t d'équivalent CO2.
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#AgricultureInnovation2025 : 30 projets pour une agriculture compétitive & respectueuse de l'environnement
Jean-Marc BOURNIGAL, Auteur ; François HOULLIER, Auteur ; Philippe LECOUVEY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (78 rue de Varenne, 75 349, FRANCE) : MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET (MAAF) | 2015Les ministres en charge de l'agriculture et de la recherche ont confié aux auteurs la mission de poser les bases d'un plan « Agriculture Innovation 2025 » : Jean-Marc Bournigal est Président Directeur Général de l'IRSTEA, François Houllier est Président Directeur Général de l'INRA, Philippe LECOUVEY est Directeur de l'ACTA, et Pierre PRINGUET, Président d'AgroParisTech. Les conclusions de la mission ont été présentées le 22 octobre 2015. Pour élaborer ce plan, plus de 300 acteurs ont été consultés, au cours d'ateliers collectifs et d'entretiens : professionnels du monde agricole, opérateurs de la recherche, acteurs de l'enseignement, industriels, entreprises et pôles de compétitivité, pouvoirs publics et régions, sans oublier les acteurs de l'aval des filières et de la société civile. Les recommandations du rapport sont formulées à travers 30 projets déclinés en près d'une centaine d'actions (pas toutes compatibles avec l'AB), et visent à mobiliser les acteurs de la recherche et de l'innovation autour de grands enjeux fédérateurs : stimuler les transitions agroécologique et bioéconomique, favoriser l'innovation ouverte et soutenir les actions de formation, prendre le virage du numérique et favoriser l'essor de la robotique, mobiliser les biotechnologies et soutenir le biocontrôle.
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Agroforesterie : Enjeux et perspectives
Ce DVD video sur l'agroforesterie est un outil pédagogique, gratuit, réalisé par AGROOF, dans le cadre du projet CAS DAR Agroforesterie 2009-2011. Il a pour finalité d'accompagner les nouvelles mesures règlementaires, statuant sur les pratiques agroforestières en France, réunies dans la circulaire Agroforesterie du 6 avril 2010 du ministère de l'Agriculture et de la Pêche. Il est conçu en différents chapitres : film, partenaires... Le film est visible en deux parties : fiction de 4 min., documentaire de 13 min., ou possibilité de tout voir. Le film est fondé sur un scénario qui évoque l'itinéraire d'une exploitation agricole durable. M. Leblanc, installé à Saint-Laurent-du-Pont (petit village dans l'ouest de la France), a planté, en 1990, 10 000 arbres sur 190 ha (noyers à fruits et à bois, merisiers...). En dix ans, il a contribué à régénérer l'écosystème de son exploitation : semis direct, puis sous couvert, réduction du travail du sol, couverture du sol, rotations longues, réduction de 50 % des apports d'engrais et herbicides, fourniture de plaquettes destinées au chauffage communal... En 2000, il a divisé ses coûts de production par 3, ses coûts en fuel par 2 ½ et son temps de travail par 2 Imaginant un contexte réglementaire et environnemental de plus en plus contraignant (2020, l'exploitation de M. Leblanc n'est pas imputée par une loi sur l'eau, son système d'exploitation est conforme, et permet de stocker 2,5 tonnes de carbone par ha et par an ; 2030, l'épuisement des énergies fossiles revalorise l'utilisation du bois ; 2040, l'exploitation de M. Leblanc est adaptée à la fin imminente des réserves de potasse et de phosphate ), le documentaire/fiction montre comment M. Leblanc a capitalisé, chiffres à l'appui, en plantant des arbres au milieu des cultures.
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Un autre modèle agricole est-il possible ?
Stéphanie SEYSEN, AuteurAlors que le modèle agricole actuel doit faire face à certaines difficultés (aléas climatiques, hausse des charges, dépendance à certains intrants...), l'association Solagro, à travers son scénario Afterres2050, a voulu montrer qu'il était possible de développer un autre modèle. Construit pour l'horizon 2050, ce scénario propose des changements importants, mais concomitants pour notre agriculture et notre alimentation : - réduction de notre consommation de viande au profit des produits végétaux et de légumineuses notamment ; - réorientation de l'élevage vers des systèmes plus extensifs ; - développement des produits sous signes de qualité, avec 45 % des produits issus de l'agriculture biologique et 45 % des produits issus de la production intégrée ; - augmentation de la production d'énergie par les exploitations agricoles (méthanisation)... Outil de débat, le scénario Afterres2050 a vu naître des déclinaisons régionales.
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La bio à l'heure des choix
Clara DE NADAILLAC, AuteurEn 2016, 9 % des surfaces viticoles françaises étaient certifiées agriculture biologique ou en conversion, et le développement du marché est important pour les vins bio. Dans ce contexte, la fédération France Vin Bio a commandé une étude prospective auprès de FranceAgriMer. L'objectif était d'imaginer différents scénarios possibles pour le développement de la filière d'ici 15-25 ans. Ainsi, les cinq scénarios sont présentés dans cet article : survivre, se premiumiser (devenir un produit premium), renaître de ses cendres, gérer une rente de situation ou assumer une croissance quantitative et s'imposer. Les éléments ressortis de cette étude prospective vont permettre à France Vin Bio de définir une démarche stratégique pour les années à venir.
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Biofil fête ses 20 ans ! : La bio dans 20 ans
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurLagriculture biologique est à un tournant de son histoire et, tout en devant progresser sur des questions quelle sest depuis longtemps appropriées (sélection variétale, génétique animale, évaluation des externalités), elle doit semparer de sujets émergents, comme celui des nouvelles technologies - robotique, intelligence artificielle, monitoring. Le dossier souvre sur limplication de lINRA durant ces vingt dernières années, à travers une interview de Marc Benoit, co-directeur du Comité interne de lagriculture biologique dont la création en 2000 a réellement lancé les travaux sur la bio au sein de linstitut de recherche (avec des recherches pluridisciplinaires sur le long terme, classant lINRA premier publieur international sur la bio depuis 3 ans). Un tour dhorizon des filières, des enjeux actuels et perspectives est ensuite proposé. Si la filière vin bio sappuie sur une série de scénarios pour élaborer son plan daction, la filière semences bio est, quant à elle, impulsée par la réglementation (de plus en plus de variétés hors dérogations, obligation dutiliser en 2035 des semences et plants entièrement bio). Après un article sur la génétique bovine (présentation de résultats des programmes détudes GenAB et 2-Org-Cows), place aux nouvelles technologies (questionnement sur leurs plus-values et dangers potentiels). Le thème de la protection des cultures clôt ce dossier. Quel avenir du biocontrôle chez les bio et quel devenir des substances actives composées de cuivre et des recherches alternatives à leurs utilisations (suite à la parution, en janvier 2018, du rapport final dévaluation de lEfsa) ?
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Le changement climatique sera favorable aux ravageurs : exemple du carpocapse
ARBO BIO INFOS, AuteurPour anticiper les effets du changement climatique en matière de dégâts dus aux insectes ravageurs, les entomologistes d'Agroscope ont collaboré avec MétéoSuisse (Office fédéral suisse de météorologie et de climatologie) pour modéliser les risques engendrés par le carpocapse, principal ravageur en arboriculture, selon plusieurs scenarii climatiques. A partir du cas du carpocapse, ils ont pu étudier également les répercussions du changement climatique sur le comportement d'autres insectes nuisibles.
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Cinq scénarios pour la viande de ruminant du Massif central
Damien HARDY, AuteurLInra, accompagné dun collectif dexperts, a réalisé une étude prospective sur les filières de viande bovine et ovine du Massif Central à l'horizon 2050, permettant dimaginer cinq scénarios contrastés (Excellence, Libéralisation, Agroécologie, Partenariat, Géopolitique). Au cur de cette étude, la diminution de la consommation de viande. Parmi les différents scénarios, 3 voient une diminution, 1 une stabilité (scénario géopolitique) et le dernier une augmentation de lélevage ovin du Massif Central (Agroécologie). Limpact pour lenvironnement est également contrasté avec un impact positif pour lenvironnement pour le scénario Agroécologie, des impacts positifs ou stables pour les scénarios Excellence, Partenariat et Géopolitique, et un impact négatif sur le paysage pour le scénario Libéralisation.
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Climat et agriculture : Il faudra toute une chaîne de transformations
Yann KERVENO, AuteurSi les constats en matière de changement climatique sont détaillés, qu'en est-il des solutions pour que lagriculture se prépare aux grandes évolutions annoncées ? Au travers dexemples et davis dexperts, larticle montre que lenjeu principal est la nécessité dengager de profondes évolutions, du producteur au consommateur, en passant par les filières. Les adaptations ne pourront plus se faire au niveau de la production par des approches tactiques, comme un changement de variétés à semer. Le système agricole actuel arrive à ses limites. Il faudra donc de profondes modifications à l'échelle des fermes, basées sur des approches agroécologiques et sur la diversification des productions visant à établir des capacités dadaptation permanente. Les solutions devront être diverses et localement adaptées, très éloignées de lactuel « paquet technologique uniforme pratiquement à léchelle dun sous-continent ». Cet effort de transformation ne pourra pas être porté que par les producteurs : prise de risques face au changement, baisse des rendements et des revenus, diversification et variabilité des productions, autant déléments qui doivent être aussi pris en compte par les filières, les consommateurs et les décideurs. Dans un tel contexte, reste alors la question brûlante de « la course de vitesse entre lagenda des solutions quon commence à connaître et leur adoption qui reste un facteur limitant ».
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Dossier : Cinq scénarios pour le Massif Central à lhorizon 2050
François D'ALTEROCHE, AuteurA la demande du Commissariat Général à lÉgalité des Territoires, lINRA a mené une étude prospective sur de possibles évolutions pour lélevage sur le Massif Central (MC) à lhorizon 2050. Ce dossier présente les cinq scénarios volontairement contrastés issus de ce travail et leurs impacts en termes de tonnages, doccupation du territoire ou encore demplois. Ces scénarios ont été construits en tenant compte en particulier de la consommation de viande et du changement climatique. Le scénario 1, dit dexcellence, envisage une baisse de 60 % de la consommation de viande. Dans ce contexte, les acteurs du MC sappuient sur limage de marque dune production à lherbe. Dans le scénario 2, caractérisé par une baisse de 30 % de la consommation de viande et la poursuite de la libéralisation, la tendance va vers la production de viande maigre, au coût le plus bas, avec un fort agrandissement des exploitations. Le scénario Agroécologie sappuie aussi sur une baisse de 30 % de la consommation de viande mais avec une demande des consommateurs pour une viande produite avec plus de naturalité. Lherbe et lAB ont une place importante et ce scénario est celui qui montre le meilleur impact en termes demplois. Le scénario dit partenariat, avec une baisse de 5% de la consommation de viande, est basé sur une volonté forte des régions dagir, en concertation, pour le développement dun partenariat équitable entre les maillons des filières. Enfin, le scénario « géopolitique » sappuie sur lhypothèse dun fort impact de la demande en viande de certains pays mais une baisse de 30 % en Europe : la production de viande sur le MC est dominée par le maigre au prix le plus bas, pour lexportation, avec engraissement hors du territoire et, globalement, des impacts économiques négatifs. Ces scénarios contrastés, mais tous plausibles, sont avant tout des outils pour permettre aux acteurs des filières et aux décideurs de sinterroger et danticiper face à des avenirs possibles.
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Dossier : Sans OGM, le standard de demain ? : Quel sera limpact sur lalimentation animale ?
Costie PRUILH, AuteurEn alimentation animale, le bio représente 2 % des aliments fabriqués en 2017, et le sans-OGM 13 %. La filière bovins lait a utilisé 39 % du soja non OGM en 2017 et une étude prospective du Céréopa a testé 3 scénarios de croissance des marchés bio et sans OGM à lhorizon 2022. Avec un intérêt croissant pour les matières premières certifiées non-OGM, le niveau dimportation de celles-ci augmente (soja, tournesol) car la France ne produit pas assez de protéines pour cette filière pour des raisons techniques et également économiques (la protéine française est plus coûteuse). En parallèle, les importations de soja OGM diminuent. Les surfaces occupées par les oléoprotéagineux en France représentent deux millions dhectares de colza et de tournesol, un million dhectares de pois protéagineux et 150 000 hectares de soja. Avec larrêté européen qui inclut les variétés issues de mutagénèses dans les OGM, les surfaces destinées aux filières sans-OGM vont largement diminuer (près de la moitié des tournesols français). Cet article est complété par lavis de Stéphane Radet (directeur du Snia) sur la hausse des coûts des aliments et par celui dEtienne Laffite (Wisium France) sur lévolution de la demande en soja non-OGM.