Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (1785)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Le bio, c'est top pour les biotopes
Alfred SCHÄDELI, AuteurEn Suisse, la conclusion d'une récente étude menée par le FiBL et l'Office fédéral suisse de l'environnement (OFEV) a révélé que la fréquence de mise en uvre de mesures écologiques est en moyenne supérieure de 68% dans les fermes bio, et que les surfaces de compensation écologique représentaient 22% pour les exploitations bio contre 13% pour les exploitations conventionnelles PER (Prestations Ecologiques Requises par la loi).
Bioénergie issue de terres agricoles : utopie ou bientôt réalité ?
S. PETER, AuteurDes simulations effectuées à l'EPF Zurich (Suisse) montrent que la production de bioénergie à partir de la surface agricole utile ne pourrait devenir significative en termes de surfaces que si les prix de l'énergie montaient en flèche. D'autres conditions seraient en outre nécessaires : une exonération générale des biocarburants de l'impôt sur les carburants et une protection douanière contre des importations de bioénergie bon marché. La contribution à l'approvisionnement en énergie dans le pays demeurerait malgré tout marginale, en atteignant seulement 8% de la consommation d'énergie fossile.
Caractérisation de l'offre de viande bovine biologique des troupeaux allaitants des Pays de la Loire
La région Pays de la Loire est la première région française productrice de viande bovine biologique. Les vaches allaitantes "bio" de la région représentent 22 % de l'effectif national. Afin d'avoir plus de lisibilité sur les choix faits par les producteurs, un état des lieux de l'offre de viande bovine biologique a été réalisé. L'étude a été mise en place par les Chambres d'agriculture de la région, en partenariat avec l'association Ebio et avec le soutien de la Direction régionale de l'agriculture et de la forêt (DRAF) et de la Région. Elle fait suite aux travaux précédents traitant de la même problématique (campagnes 2004/2005, 2005/2006 et 2006/2007). Le travail a deux principaux objectifs : quantifier la production de viande bovine biologique des troupeaux allaitants et suivre l'évolution de la production sur la campagne 2007/2008 ; caractériser les structures de production. Présentation : matériel et méthodes ; les exploitations et les éleveurs ; les ventes des élevages allaitants "biologiques" ; l'organisation des exploitations allaitantes "bio".
Ce que le consommateur attend du vin bio : Etude qualitative de la consommation
Dans le cadre du programme Orwine, une étude qualitative sur le vin biologique a été réalisée auprès de consommateurs d'Italie, de France, d'Allemagne et de Suisse. Elle révèle que les principaux critères d'achat et de qualité d'un vin sont sa qualité gustative et son origine, mais aussi la connaissance et la réputation du vignoble et du vigneron et les recommandations d'amis ou de cavistes. Relativement à la perception du vin biologique, les consommateurs ayant participé à l'étude ont une vision positive, voire idéalisée, sur la production des vins biologiques concernant l'impact sur l'environnement et la santé humaine. En revanche, leur avis est plus réservé quant aux qualités gustatives. Différentes explications sont évoquées dont les problèmes d'offre et d'accès aux vins biologiques limités. Une attitude critique envers les méthodes de vinification conventionnelles a été relevée, en particulier en ce qui concerne les sulfites. A partir des résultats de l'enquête et afin de répondre aux attentes des consommateurs, des recommandations sont formulées pour les acteurs de la filière : décideurs politiques et administrateurs européens, responsables d'organisations professionnelles, instituts de recherche et services de conseils.
Changements climatiques et épidémies de Plasmopara viticola dans la viticulture du Nord Est d'Italie
Le contrôle des épidémies du mildiou exige de nombreuses interventions. L'influence du climat a été analysée dans la Province de Trévise, pour laquelle 120 années de données climatiques sont disponibles. La fréquence et la distribution des pluies au cours des premières phases du développement de la vigne influencent l'évolution du mildiou. Dans les dix dernières années, la forte hausse de la température en été et la réduction des pluies ont contribué à réduire les risques d'infection de P. viticola et à améliorer la gestion des plans de lutte.
Christian Vélot, chercheur lanceur d'alerte : "On prend les citoyens pour des cobayes"
Enseignant-chercheur en génétique moléculaire à l'université Paris-Sud, Christian Vélot dirige, depuis 2002, une équipe de recherche à l'Institut de Génétique et Microbiologie (institut mixte CNRS-Université). Soucieux d'informer, il anime, sur son temps personnel, des conférences sur les OGM. Mais, mis à l'index, il réclame le statut de lanceur d'alerte. Le compte-rendu d'entretien présenté dans l'article permet de mettre l'accent sur les pressions que subissent les chercheurs qui dénoncent les OGM, la motivation de Christian Vélot à informer les citoyens et les points inquiétants de la loi sur la coexistence telle qu'elle a été soumise à l'Assemblée nationale. Pour ce chercheur, l'avenir de l'agriculture biologique passe par la responsabilisation des députés, notamment sur les conséquences sanitaires de la culture des OGM.
Conversions : Libérer le potentiel
L'Institut d'étude TLB a réalisé un baromètre agricole en 2006. Certains résultats, présentés au Space, le Salon international de l'élevage de Rennes, par Xavier Maréchal, Président de Brio, indiquent que les agriculteurs biologiques vivent mieux leur métier d'agriculteur et que, parmi les conventionnels, 31,7% sont considérés comme "sympathisants". Les résultats donnent des arguments pour inciter les conversions et indiquent que le réservoir de progression est important.
La culture du concombre sous abri : Etudes expérimentales sur Typhlodromips (Amblyseius) swirskii
Les deux principaux ravageurs rencontrés en culture de concombres sont les aleurodes et les thrips. Des auxiliaires sont introduits aujourd'hui en France sur plus de 80% des surfaces de concombres sous abris (Amblyseius cucumeris sur thrips et parasitoïdes sur aleurodes). Toutefois, de récentes études ont montré l'efficacité prometteuse de l'acarien phytoseiide Typhlodromips (Amblyseius) swirskii sur les deux ravageurs. Des essais ont été mis en place sur concombre sous abri en 2006 et 2007 pour évaluer l'efficacité du prédateur en serres expérimentales et en tunnels de production dans le sud-est de la France. T. swirskii confirme son intérêt sur concombre. Il se montre capable d'augmenter nettement ses populations en présence d'un nombre important de proies et, dans ces conditions, il paraît pouvoir limiter fortement les populations de thrips, mais beaucoup moins celles d'aleurodes déjà installées. Par contre, lorsque le prédateur est bien installé, il paraît pouvoir empêcher l'installation de thrips ou d'aleurodes en cas d'entrées extérieures régulières.
Demandes de la société et multifonctionnalité de l'agriculture : attitudes et pratiques des agriculteurs
Anne GUILLAUMIN, Auteur ; Anne-Charlotte DOCKES, Auteur ; Edmond TCHAKERIAN ; ET AL.La demande de la société vis-à-vis de l'agriculture porte de plus en plus sur la mise en oeuvre de fonctions complémentaires à la fourniture d'aliments et de matières premières, c'est la multifonctionnalité. Plusieurs instituts techniques se sont associés pour conduire une étude sur ces demandes, sur la façon dont elles sont perçues par les agriculteurs et les pratiques de ces derniers en lien avec les attentes de la société, le tout sur cinq territoires contrastés. Il s'est avéré que les demandes variaient selon les territoires (qualité de l'eau, maintien du bocage, entretien du paysage,...) et que les agriculteurs réagissaient de façon différente à ces demandes. Les analyses individuelles réalisées ont permis de préciser le concept de multifonctionnalité, mais il n'existe pas de système de référence vers lequel tous les agriculteurs devraient tendre, chaque situation étant particulière.
Devenir maraîchers en Loire Atlantique
Le GAB 44 a réalisé un état des lieux sur la production maraîchère et a référencé des indicateurs économiques afin de faciliter les installations. En Loire Atlantique, trois systèmes de production se distinguent : soit un système basé sur la production de quelques légumes avec une mécanisation importante et une vente en circuit long, soit un système diversifié plutôt basé sur la vente directe, et enfin une production de légumes en complément d'une autre activité. Le coût de la main d'uvre, des semences et plants dépend de ces différents systèmes. Le choix du mode de commercialisation influence également le montant des charges opérationnelles. Des éléments de comparaisons sont donnés afin de mettre en évidence les avantages et inconvénients de chacun des systèmes.
Dietary Intake and Its Contribution to Longitudinal Organophosphorus Pesticide Exposure in Urban/Suburban Children
Dosages des métabolites urinaires de pesticides à l'appui, une étude menée aux Etats-Unis a évalué, au cours des quatre saisons, l'exposition aux pesticides organophosphorés via l'alimentation conventionnelle chez des enfants vivant en milieu urbain ou suburbain, à Seattle ou dans sa banlieue, en incluant une période de passage à une alimentation bio. Cette étude, menée de 2003 à 2004, a porté initialement sur 23 enfants âgés de 3 à 11 ans, vivant dans un environnement sans utilisation domestique de pesticides avant et pendant l'étude. Ces enfants, recrutés dans trois écoles, ont eu une alimentation conventionnelle au cours de l'année d'étude, sauf cinq jours consécutifs, en été et en automne, pendant lesquels ils ont consommé des fruits, jus de fruits et légumes biologiques, correspondant à ceux non-bio consommés auparavant. Au cours de l'année d'étude, les métabolites du malathion, du chlorpyrifos et d'autres pesticides organophosphorés ont été dosés sur des prélèvements urinaires. La fréquence de détection urinaire variait selon les métabolites ; le métabolite du chlorpyrifos avait le taux de détection le plus élevé (91 %), venait ensuite celui du malathion (66 %), les taux des autres métabolites organophosphorés se situant entre 9 et 25 %. Au bout des 5 jours de substitution des fruits et légumes conventionnels par des fruits et légumes bio, les résultats montraient une réduction des concentrations des métabolites du malathion et du chlorpyrifos, concentrations devenues alors non détectables ou quasi non détectables. Puis, dés que les enfants ont repris une alimentation conventionnelle, les concentrations urinaires des métabolites sont revenues à leurs niveaux des jours précédant l'introduction des aliments bio. Cette étude montre que la principale source d'exposition des enfants (de l'étude) à ces polluants est l'alimentation. Les auteurs s'interrogent, sans certitude, sur les effets délétères des niveaux d'exposition aux pesticides relevés dans cette étude et concluent sur la nécessité d'efforts de recherche supplémentaires dédiés aux relations entre expositions aux pesticides et effets sanitaires chez l'enfant. L'étude est en ligne à l'adresse suivante : http://www.ehponline.org/members/2008/10912/10912.pdf.
Distribution des produits bio : Quels liens avec les producteurs ?
Cet article présente les résultats d'une enquête réalisée auprès des gérants de magasins bio pour mieux connaître les relations entre commerçants bio et paysans régionaux. Il ressort que 64 % des magasins choisissent de s'approvisionner chez les producteurs. L'enquête montre également les atouts et faiblesses majeurs de la fourniture directe chez les producteurs selon les gérants. Parmi les atouts, on peut citer la fraîcheur des produits, la qualité/fiabilité des produits, la proximité,..., et parmi les faiblesses : l'irrégularité/difficultés de livraison ou de respect des délais, le manque de diversité,
Dossier : AB, pesticides et santé
Les produits bio contiennent nettement moins de substances indésirables (pesticides, nitrates), ce qui a un effet positif sur la qualité sanitaire. En matière de polluants biologiques (mycotoxines, parasites, bactéries, pathogènes), les produits bio sont aussi sûrs que les conventionnels. On note également une légère supériorité des produits bio concernant certains constituants bénéfiques (acides gras essentiels, vitamines, métabolites secondaires ) mais une légère infériorité concernant la teneur en protéines. L'agriculture bio est la seule agriculture qui interdise les pesticides de synthèse. Développer le mode de production bio, c'est donc contribuer à éliminer les sources de contamination sanitaire par les pesticides.Les pesticides ont des effets multiples sur la santé : effets à court terme (intoxication aigüe suite à une exposition importante avec des symptômes qui apparaissent rapidement) ou à long terme (même une très faible quantité de produit chimique de synthèse peut avoir un effet important, avec des risques accrus de développer certains cancers, maladie de Parkinson ).
Dossier : Agriculture Bio et changement climatique
Notre assiette, c'est un tiers des émissions de gaz à effet de serre, soit trois fois celles des voitures particulières. Cet impact de l'agriculture et de l'alimentation sur le changement climatique était le sujet du colloque " Agriculture biologique et changement climatique ", co-organisé par l'Enita Clermont, ABioDoc et l'AsAFI les 17 et 18 avril 2008, à l'Enita de Clermont-Ferrand. Il a rassemblé les meilleurs spécialistes du sujet, venus de plus de 20 pays, avec 224 professionnels et scientifiques du monde entier. Ce colloque a confirmé que l'agriculture biologique émet nettement moins de gaz à effet de serre que l'agriculture conventionnelle. Il a également montré que d'importantes marges de progrès existent pour aller plus loin dans cette réduction. Il a par ailleurs mis en lumière l'importance d'une bonne gestion de deux éléments clé de la production agricole : l'azote, dont les apports doivent être mieux adaptés aux besoins des cultures, et le carbone, l'augmentation du stock de cet élément dans les sols permettant à la fois de réduire les émissions de CO2 et d'améliorer la fertilité. Le changement des habitudes alimentaires constitue un autre levier tout aussi important si l'on vise l'objectif de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050.
Dossier : Alimentation et effet de serre
Ce dossier fait le point sur le thème "Agriculture, alimentation et effet de serre", et fait suite au colloque réalisé par ABioDoc et l'ASAFI, les 17 et 18 avril 2008, à l'ENITA Clermont, sur l'agriculture biologique et le changement climatique. L'agriculture en France représentait 19.2 % des émissions directes de GES en 2006 et était en 3ème place derrière le secteur des transports et de l'industrie. Les émissions agricoles concernent surtout le N2O, le CH4 et le CO2, mais l'agriculture absorbe également du CO2. L'agriculture sera l'un des premiers secteurs à être touché par le changement climatique. Différentes actions sont envisageables pour réduire les émissions de GES (culture de légumineuses, méthanisation, relocalisation de productions, cultures bio ou à bas intrants ). Le colloque a confirmé que l'agriculture bio émet généralement moins de GES que l'agriculture conventionnelle, qu'il est possible de séquestrer des quantités importantes de carbone dans les sols, qu'il existe des marges de progrès importantes en matière d'émissions de GES, aussi bien en bio qu'en conventionnel et qu'il est important de changer nos habitudes alimentaires. Le rôle-clé des légumineuses dans la réduction des émissions de GES a aussi été mis en évidence. Un article précise les impacts des choix de consommation alimentaire sur l'effet de serre (transformation, origine de la production, préparation culinaire, mode de conservation ). Une consommation moindre de viande permet ainsi de réduire les émissions de GES. La déshydratation des produits est coûteuse en énergie, mais elle permet un transport plus économe en aval Un dernier article présente une étude menée sur l'empreinte écologique de différents menus en RHD.