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1 - Innovations et performances
Christophe DAVID, Auteur ; Joël ABECASSIS, Auteur ; M. CARCEA, Auteur ; ET AL., AuteurCe premier chapitre regroupe plusieurs articles sur les innovations et performances en agriculture biologique, issus des présentations au colloque DinABio, qui s'est déroulé les 13 et 14 novembre 2013 à Tours. Les articles sont regroupés en trois thématiques : Innovations en productions végétales, Innovations en élevage et Diversité de l'agriculture biologique et évaluation de ses performances. En productions végétales, les points suivants font l'objet d'un article : la qualité du blé, l'association relais blé/légumineuse fourragère, la lutte contre la carie commune, la conception et l'évaluation de systèmes de cultures innovants, l'évaluation des dégâts sur grappes et le phosphore en grandes cultures bio sans élevage. L'utilisation de vermicompost est étudiée dans l'objectif d'intensifier la production animale au pâturage. La diversité et les performances de l'agriculture biologique sont évaluées au travers de comparaisons entre élevage biologique et élevage conventionnel, l'adaptation de l'outil PERSYST à l'agriculture biologique et l'étude de cas-types régionalisés en grandes cultures. Les premières données de l'étude Nutrinet-Santé sur le profil des consommateurs de produits bio en France sont également présentés.
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1er et 2 décembre 2011 - Paris : Approches globales d'évaluation de la qualité
Marc HENRY, Auteur ; Denis LAIRON, Auteur ; Machteld HUBER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2011Ces journées ont été organisées par l'Institut Technique de l'Agriculture Biologique, dans le cadre d'un projet transversal porté par PEUV (Pour l'Emergence d'une Université du Vivant), avec un financement de la FPH (Fondation pour le Progrès de l'Homme). Le document qui les restitue porte sur plusieurs approches ou méthodes globales d'évaluation de la qualité des aliments : - Approches générales : Structuration de l'eau en domaines de cohérence ; La métabolomique : une approche sophistiquée globale du vivant ; Résultats d'une large étude sur le lien alimentation/santé chez les poulets, incluant des méthodes holistiques ; - Approches techniques : Nouveau concept de naturalité d'un aliment transformé ; Bioélectronique et quantification de la qualité © ; Application des mesures de biophotons dans la recherche sur les plantes et les aliments ; - Approches sensorielles : Analyse sensorielle : la sensorialité humaine comme instrument analytique ; Approche sensible des huiles essentielles : la méthode de Goethe ; - Méthodes morphogénétiques : Une démarche de connaissance adaptée à l'étude du domaine qualitatif de la substance organique ; Le vin vivant à travers le cristal ; Conditions opératoires pour la production reproductible de cristaux de chlorure cuivrique en présence d'additif ; Computerized pattern evaluation of the biocrystallization Method For Carrot Samples ; Hautes dilutions et informations subtiles repérables en cristallisations sensibles ; Analyse critique de la morphochromatographie appliquée à l'étude qualitative des matières organiques.
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Acceptabilité par les consommateurs des viandes de porc mâle entier transformées en saucisses, lardons, saucissons secs et jambons cuits
Patrick CHEVILLON, Auteur ; Michel BONNEAU, Auteur ; Pierre LE STRAT, Auteur ; ET AL.A ce jour, en Europe, 80% des porcs mâles sont castrés et près de 100% en France. La justification majeure de cette pratique est de limiter tout risque de mettre sur le marché un pourcentage de viandes fraîches ou de produits transformés à défaut d'odeur sexuelle de verrat. La pratique de la castration à vif est cependant régulièrement remise en cause dans un souci de bien-être animal. Ainsi, une étude a été réalisée par l'Ifip afin de vérifier si, en 2009, du fait de l'évolution de la demande des consommateurs et des conduites d'élevage, le risque d'insatisfaction du consommateur sur des produits transformés (75% de la carcasse de porc) issus de plusieurs mâles entiers était réel. 100 consommateurs ont comparé d'un point de vue organoleptique des fabrications industrielles produites à partir de mâles entiers, comparées à des femelles et à des mâles castrés, sur quatre types de charcuterie : saucisses, lardons fumés, saucissons secs et jambons cuits sans couenne. Les résultats ne montrent pas de différences significatives d'appréciation globale, de goût et d'intention de re-consommation pour les 4 produits. Concernant l'odeur, il existe une différence uniquement sur jambon cuit, le consommateur préférant l'odeur du lot femelle à l'ouverture du sac.
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Actes du colloque "Restauration collective : comment introduire des produits Bio dans les menus ?"
Céline LECOEUR, Auteur ; Marie BOUCHEZ, Auteur | SAINT-ANDRÉ-LEZ-LILLE (4 Rue de Dormagen, 59 350, FRANCE) : A PRO BIO | 2011Plus de 250 participants, élus, représentants de l'Etat, de la Région, des collectivités locales et des établissements scolaires, se sont réunis, au Lycée Agro-environnemental de Tilloy-lès-Mofflaines (Pas-de-Calais), le 19 mai 2011, pour débattre de l'introduction des produits bio en restauration collective, lors d'un colloque intitulé "Restauration collective : comment introduire des produits Bio dans les menus ?". Ce colloque a été organisé par A PRO BIO, Pôle de Ressources, de Promotion et de Développement de la filière bio du Nord-Pas-de-Calais. 20 % de produits issus de l'agriculture biologique et des circuits de production locale en restauration collective publique d'ici à 2012 : tel était l'objectif fixé par le Grenelle... L'objectif de ce colloque était de répondre aux questions suivantes : Comment concilier contraintes budgétaires et respect des recommandations nutritionnelles ? Comment introduire des produits bio et locaux en région Nord-Pas-de-Calais tout en respectant les contraintes des marchés publics ? Où et comment s'approvisionner en produits bio et locaux en région Nord-Pas-de-Calais ? Comment développer une offre alimentaire en produits biologiques dans la région ? Trois interventions de spécialistes, suivies d'une table ronde avec des acteurs locaux impliqués dans la restauration collective, ont permis d'y répondre et d'enrichir les nombreux échanges et débats entre les participants.
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Affichage environnemental : Biocoop à l'essai
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurUne des mesures fortes du Grenelle de l'environnement a été expérimentée pendant un an. Il s'agit de l'affichage environnemental. Son objectif est d'informer clairement le consommateur sur les impacts environnementaux des produits de grande consommation afin de mieux orienter ses choix d'achat et d'inciter les fabricants à évoluer sur ce plan. Cent soixante entreprises ont participé à ce test, dont un distributeur de produits biologiques : Biocoop, en partenariat avec trois fournisseurs, Triballat-Noyal, Cereco, Nutrition et Nature. L'article présente brièvement les étapes de l'étude. Un bilan a été transmis par les entreprises participantes au ministère de l'Ecologie. Des contributions ont été apportées par la DGCCRF (Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes), des associations de consommateurs, le groupe thématique du CNDDGE (Comité national du développement durable et du Grenelle de l'environnement), des experts des différents ministères et du Conseil national de la consommation. L'évaluation a commencé l'été 2012 et le bilan sera transmis début 2013.
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L'agriculture durable de moyenne montagne
En introduction de ce document est présentée une définition de la moyenne montagne selon les points de vue du géographe, de l'économiste, du sociologue, de l'agronome... Les auteurs présentent ce qui caractérise ces zones : une combinaison de plusieurs facteurs géographiques, le triptyque enclavement/diminution de l'activité économique/désertification, de l'élevage en majorité extensif tourné vers des productions labellisées. Par ailleurs, une définition de l'agriculture durable selon le réseau CIVAM est mentionnée. Le document s'organise en deux parties : - Partie 1 : Etat des lieux de la durabilité des systèmes CIVAM de moyenne montagne : Le cas du Massif Central (Contexte et éléments méthodologiques ; Principaux résultats ; Facteurs explicatifs ; Un programme d'actions pour la moyenne montagne ; Conclusion) ; - Partie 2 : Des actions CIVAM pour répondre aux enjeux des territoires de moyenne montagne : Le chanvre : la culture du développement durable (Auvergne) ; Evaluer son exploitation pour évoluer ; Accueillir sur son exploitation, un autre moyen de se diversifier (Auvergne) ; Favoriser la valorisation d'espaces pastoraux par l'installation d'ateliers d'élevage extensif en cheptel-bail (Languedoc-Roussillon) ; Améliorer l'autonomie des exploitations par l'optimisation du pâturage (Limousin) ; Utiliser des rémanents de bois pour se chauffer (Limousin) ; Développer l'accueil familial social en milieu rural (Midi-Pyrénées) ; Mettre en place un système de distribution des produits agricoles en circuits courts : Lou panier del païs (Midi-Pyrénées) ; Approche globale de systèmes productifs biologiques, autonomes et économes sur la montagne et le piémont basque (Pays Basque) ; Développer la traction animale comme outil de maintien et de création d'activités en milieu rural (Rhône-Alpes).
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Agriculture durable : Quelle contribution des fermes aveyronnaises ?
Claudine MURAT, AuteurLa Mission Références de la Chambre d'agriculture de l'Aveyron a mené une enquête, en 2009, afin de savoir si les fermes aveyronnaises contribuent à une agriculture durable. C'est la méthode IDEA qui a été choisie afin de situer le plus objectivement possible la place et l'impact d'une exploitation dans son milieu. Trente exploitations, spécialisées ou mixtes, aux productions diverses (ovins lait, ovins viande, bovins lait, bovins viande, caprins) ont été enquêtées, faisant toutes partie des fermes suivies par la Mission Références. Pour les agriculteurs, c'est d'abord le facteur économique qui fait qu'une exploitation est durable, c'est ensuite l'aspect social, puis la qualité de vie. L'aspect environnemental apparaît pour eux comme évident mais ils ne se sentent que peu concernés. Quatre groupes d'exploitations ressortent pour lesquels les critères économiques sont les plus déterminants dans leurs différenciations : le groupe "Qualité", le groupe "Economes", le groupe "Structures en accroissement", le groupe "A la recherche d'un équilibre". Les résultats de chacun d'eux sont commentés et transcrits sous forme de graphiques.
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L'agriculture durable : Une voie d'avenir : Grands principes de l'agriculture durable ; Méthodes et indicateurs ; Témoignages de producteurs
Le dossier a pour objet de mieux comprendre ce qu'est l'agriculture durable (qui inclut l'AB), son mode de fonctionnement et ses atouts pour développer l'agriculture de demain, centrée sur l'homme, la nature et le territoire. Le document établit, en introduction, comment l'agriculture durable tend à s'orienter vers de nouvelles formes d'énergie, une efficience économique et le respect des ressources naturelles ; et comment elle peut répondre aux besoins de souveraineté alimentaire... puis il traite plusieurs problématiques : - Agriculture durable : les grands principes ; - Une agriculture en progrès continu ; - Pour évaluer l'agriculture durable ; - 4 fermes engagées en agriculture durable (dont 2 en bio) ; - Passer au durable sur vos territoires.
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Analyse : La valeur du vivant : quelle mesure pour la biodiversité ?
C'est une certitude, la biodiversité est menacée : les espèces s'éteignent actuellement dans le monde à un rythme 100 fois supérieur au rythme naturel. C'est ce que souligne une analyse de Jean-Luc Pujol, du Département Recherche, Technologies, Développement durable, publiée par le Centre d'analyse stratégique. Actuellement, un mammifère sur 4, un oiseau sur 8, un tiers des amphibiens et 70 % des plantes sont en péril. Une situation dont sont conscients 94 % des Européens. Mais comment évaluer économiquement la biodiversité ? Des analyses existent, comme le Millenium Ecosystem Assessment qui distingue les services d'approvisionnement (alimentation, pollinisation, énergie...), de support (formation des sols...), de régulation (érosion, contrôle biologique des parasites...) et culturels (bénéfices non matériels, esthétiques...). En conclusion, l'auteur estime que la multiplicité des fonctions économiques connues de la biodiversité va augmenter, ce qui permettra d'affiner son évaluation économique. Le document est téléchargeable à l'adresse : http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/NoteVeille89.pdf.
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Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes : Contribution à la décision publique
Bernard CHEVASSUS-AU-LOUIS, Auteur ; Jean-Michel SALLES, Auteur ; Sabine BIELSA, Auteur ; ET AL. | PARIS CEDEX 07 (18 Rue de Martignac, 75 700, FRANCE) : CENTRE D'ANALYSE STRATEGIQUE | 2009Ce rapport a deux objectifs principaux : - réaliser une présentation et une analyse critique des méthodes utilisables pour estimer des valeurs économiques de la biodiversité et des services écosystémiques ; - appliquer ces méthodes aux écosystèmes présents sur le territoire national, afin de fournir des "valeurs de référence" pouvant être utilisées en particulier dans l'évaluation socioéconomique des investissements publics. Au sommaire : - Problématique générale ; - Les enjeux socioéconomiques et politiques de la biodiversité ; - L'approche juridique ; - Etat des connaissances : concepts et indicateurs biologiques ; - L'évaluation économique de la biodiversité et des services écosystémiques : bilan des connaissances scientifiques ; - Synthèse des besoins de recherche ; - Vers des valeurs de référence ; - Conclusions générales ; - Annexes.
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L'arbre de l'exploitation agricole durable : construire en groupe son projet d'agriculture durable
En collaboration avec des agriculteurs de Geda (groupes d'étude et de développement agricole), TRAME a mis au point une méthode de diagnostic de l'exploitation agricole au regard de l'agriculture durable. Utilisée en groupe de formation, ainsi que dans les lycées agricoles, la démarche comporte trois étapes : le point sur l'exploitation agricole, à l'aide de questions sur la viabilité économique, la reproductibilité des pratiques agricoles, la transmissibilité de l'exploitation, et la vivabilité pour les acteurs ; deuxième étape : la prise de recul, avec le calcul de certains critères : bilan azoté, énergétique ; enfin, troisième étape, la construction du projet, en vérifiant que les différentes actions envisagées n'hypothèquent pas les points positifs de l'exploitation. Ce numéro spécial de Travaux et Innovations est entièrement consacré au développement durable en agriculture.
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Assessment of Recycled Phosphorus Fertilizers for Organic Farming: Chars, Ashes and Slags
En agriculture biologique, il est nécessaire de trouver des fertilisants alternatifs riches, notamment en phosphore. Ainsi, les partenaires du projet européen Improve-P se sont penchés sur ce sujet et présentent, à travers cette fiche, différents types de biochars, cendres et scories, ainsi que les méthodes possibles d'obtention (combustion, gazéification, etc.). Ils donnent aussi quelques éléments visant à améliorer l'utilisation de tels produits en agriculture biologique. Ce document a été coédité par les partenaires du projet Improve-P : l'Université d'Hohenheim (Allemagne), le groupe Nutrition des plantes de l'ETH Zurich (Suisse), le FiBL (Suisse), Bioforsk (Norvège), l'Université des ressources naturelles et des sciences de la vie appliquées de Vienne et l'Institut de l'agriculture biologique (Autriche), l'Université de Newcastle (Royaume-Uni) et l'Université de Copenhague (Danemark).
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Atelier Cuisine et Alimentation Durable : Guide pédagogique : Trésors alimentaires, plaisir de bien manger, apprentissage de la cuisine... Préservation des liens entre la terre et l'assiette...
Ce guide pédagogique "Atelier Cuisine et Alimentation Durable", rédigé par l'association ANIS Etoilé (association d'éducation au développement durable), a été réalisé avec la participation financière du Conseil Régional d'Auvergne, de la Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt d'Auvergne (DRAAF). L'association ANIS Etoilé rassemble une pluralité d'acteurs engagés dans un projet éducatif qui prend en compte l'ensemble des composants d'une alimentation responsable. Les ateliers cuisine, conçus et mis en uvre par l'association, sont destinés aux enfants, aux adolescents, aux jeunes et aux adultes. En introduction, sont notamment présentés les objectifs de ce guide : donner des éléments méthodologiques pour la mise en place d'ateliers cuisine et des éléments d'information sur les espaces équipés de cuisines susceptibles d'accueillir ces ateliers. Le guide est conçu comme suit : 1. Se préparer pour mettre en place un atelier cuisine ; 2. Créer un cadre de travail adéquat ; 3. Construire un atelier-cuisine alimentation durable ; 4. Fiches cuisine par tranche d'âges ; 5. Structures et mise en place d'un atelier-cuisine.
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Auto-diagnostic : Pratiques oenologiques intégrées
Suite à la parution du Référentiel National «Pratiques oenologiques Intégrées» en novembre 2001 et à son guide de réflexion paru en novembre 2002, il est apparu nécessaire aux professionnels de disposer d'un outil permettant de quantifier et de suivre dans le temps l'évolution de l'entreprise par rapport aux exigences du référentiel. Dans ce but, le groupe de travail a réalisé un guide d'auto-diagnostic à l'image de celui élaboré pour la «Production Intégrée de Raisins». Ce travail a été construit dans l'optique d'une utilisation interne à l'entreprise et ne doit pas être assimilé à l'établissement d'un cahier des charges, c'est un auto-diagnostic. Il est conçu pour des petites ou grosses entreprises ayant une activité continue de la vigne jusqu'à la commercialisation. Il ne s'appliquera que partiellement dans les autres cas. C'est un guide national et des adaptations aux conditions ou contraintes locales seront sans doute nécessaires.
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Beyond the Birds and the Bees: Effects of Neonicotinoid Insecticides on Agriculturally Important Beneficial Insects
Jennifer HOPWOOD, Auteur ; Scott H. BLACK, Auteur ; Mace VAUGHAN, Auteur ; ET AL., Auteur | PORTLAND (628 NE Broadway Ste 200, 97232, UNITED STATES) : THE XERCES SOCIETY FOR INVERTEBRATE CONSERVATION | 2013
Les néonicotinoïdes sont l'un des groupes d'insecticides les plus utilisés à travers le monde. Ils sont utilisés en remplacement d'autres composés organophosphatés qui font face à des restrictions réglementaires à cause des risques potentiels sur l'environnement et sur la santé. Les néonicotinoïdes ont été proposés comme des produits à moindre impact environnemental et à faible risque pour la santé. De nouvelles études ont été réalisées et montrent que les néonicotinoïdes représentent un danger potentiel pour les abeilles et les oiseaux, mais aussi pour d'autres espèces bénéfiques, notamment certains arthropodes. Ces recherches montrent que les néonicotinoïdes représentent une menace pour cette faune qui comprend des prédateurs d'insectes nuisibles et des parasitoïdes. Les impacts des néonicotinoïdes sur l'environnement peuvent être observés sur de longues durées, car ils peuvent rester dans le sol des mois, voire des années, après une application. Des résidus ont été trouvés dans les sols trois ans après des cultures de soya et de maïs. Les commentaires des chercheurs concernant les néonicotinoïdes indiquent qu'ils présentent moins de danger pour la faune bénéfique que les pesticides qui les ont précédés. Toutefois, ils conviennent que leur utilisation est une menace aux services de pollinisation, aux contrôles biologiques et potentiellement à la santé du sol. Selon les recommandations de l'étude, les néonicotinoïdes doivent être le dernier recours en régie conventionnelle dans le processus de gestion intégrée des insectes. Aux États-Unis, l'agence de protection environnementale (EPA) doit suspendre certaines catégories de néonicotinoïdes afin de mieux évaluer le risque lié à leur utilisation. L'EPA doit aussi augmenter le nombre d'espèces étudiées dans le processus d'évaluation de risques des pesticides. Cette évaluation doit mieux tenir compte des effets à long terme des pesticides.